as desculpas eram antes. ξ jake.

Voilà une semaine, une semaine ou je me suis faite arracher un rétro, le rétro de ma voiture. Heureusement que ce jour là je n’avais pas la voiture de Kevin sinon je serais dans une mauvaise posture. Le nano mensonge que je lui ai dis pour le fait que je n’ai plus de rétro est passer. De justesse mais il est passer même si j’ai passer quand même un petit mauvais quart d’heure parce qu’il avait bu. Aujourd’hui j’ai du quitter le boulot plutôt que prévue, parce que je devais passer chez mes parents. Mon père qui voulait soit-disant me parler. De quoi ? Je ne sais pas du tout. Alors que j’ai passer le repas a donner des excuses à mes parents pour les raisons que Kevin n’est pas venu. Je n’allais pas leur dire : il passe ses journées à boire. Alors que je rentre tranquillement chez moi, mais avec mes pensées un peu trop prise. Je joue avec l’une de mes mèches de cheveux, alors oui je suis préoccupée mais aussi je reste concentrée sur ma route pour rentrer chez moi. Je me gare tranquillement devant l’un des deux garages que l’on a. Je prends doucement mes clefs qui est dans mon sac pour ouvrir la porte d’entré de chez moi. « Kevin ? » Pas de réponse. Je ne souffle pas trop vite. J’entre doucement dans le salon, personne. La cuisine, personne aussi. Je passe doucement une main dans mes cheveux et je retire alors mon petit gilet que j’ai sur mes bras pour les laisser respirer mais aussi pour laisser apparaître les bleues qui sont dessus. Je marche doucement jusqu’à la chambre mais personne aussi. j’en profite alors pour retirer ma robe, passe un débardeur mais aussi un petit short pour respirer mais aussi éviter d’avoir encore trop chaud. Les bleues sur mes jambes : facile à dire que je me suis taper dans la table basse, ou bien que j’ai trébuchée. Mais tout ceux que j’ai sur les bras, c’est plus dur. Alors que je lâche ma chevelure sur mes épaules j’entends que l’on sonne à la porte. Je me mets doucement à soupiré, et tout en marchant je parle assez fort. « Kevin, je t’es déjà dis de ne pas oublier tes clefs. » je dis en soupirant doucement. Une fois que je suis devant la porte je regarde dans le petit oeillet pour voir si c’est bien lui ou non. J’attrape mon gilet pour le mettre doucement sur mes épaules. Je regarde mes jambes et soupire doucement, je hausse les épaules puis je viens tournez le loquet pour ouvrir la porte. Je souris doucement, je ne t'ai pas reconnu sur le coup. Je te regarde avec ce même sourire. « Oui ? Que puis-je pour vous ? » Je garde quand même la porte entre-ouverte mais aussi je laisse à l’abris de ton regard mes jambes. Sauf que ouais, quand j’allais me rendre compte que c’est toi, toi l’homme qui ma arracher mon rétro j’allais sûrement m’énerver. Mais surtout relâcher toute ma pression sur toi ? Injustice ? Je le sais mais je ne suis pas comme ça, mais pour le coup tu sera arrivé au mauvais moment. Ses derniers coups de hier soir m’a complètement retourné mais aussi j’ai encore prit sur moi, une prise de conscience que je ne contrôlerait pas je pense.

   

Alors que je n’étais pas du tout prête à avoir de la visite, surtout pas maintenant alors que j’étais prête à me poser un peu mais surtout à souffler en attendant que je suis seule. C’est que j’entends sonner à la porte, alors que je me cache encore un peu derrière ma porte mais surtout que, oui je ne te reconnais pas sur le coup, tout cette histoire était passer un peu trop vite en réalité. Je viens doucement regarder comment tu es habiller, et alors ? Je ne juge pas sur comment les gens se fringues. Oui j’étais peut-être habituer a être bien habiller mais ce n’est pas pour autant que je vais snober les gens mes parent ne m’ont jamais appris ça surtout pas mon père. « Salut. J'suis désolé de te déranger. » je plisse doucement les yeux en t’écoutant j’avais aussi remarquer ton visage amocher, qu’est-ce qui c’est passer ? ça ce n’est pas de mon ressort. Le tutoiement au lieu du vouvoiement, je m’en fous un peu. « Oui ? » je dis simplement. Mais alors que tu me parles encore, je vois mes voisins fouiner encore une fois vers chez moi. Sur le coup je ne fais pas gaffe mais j’entends ce que tu me dis. « J'viens pour la bagnole. Enfin j'veux dire, j'viens m'excuser pour la bagnole. » Je viens rapidement te regarder puis j’ouvre alors la porte en plus grand pour croiser mes bras sous ma poitrine, mes jambes visible mais là pour le coup c’est plus une monté de colère qui me vient. « C’est toi l’abrutis qui a détruit mon rétro sans aucune raison ? » ma colère a trop rapidement prit le dessus et pour l’abrutis je m’en rends compte, mais sur le coup je ne dis rien. « C'est moi qui ait pété le rétro la semaine dernière... » Confirmation fait, j’ai encore l’épaule douloureuse à cause de cette histoire. Les regards aussi de mes voisins derrière toi m'agace aussi, quand tu me mets dans ma main les 30 dollars que tu as, je me permets de te tirer un peu pour te faire entrer. « J’te fais entré parce que sinon dans 5 minutes on peut avoir les flics arriver dans les rues parce que j’ai des cons de voisin. » Je referme la porte derrière toi. Je mets mes lunettes sur le nez que j’avais sur la tête puis je te regardant. « C'est tout ce que j'ai pour l'instant. » Je te regarde a nouveau et te rends t’es 30 dollars. « J’ai pas b’soin de ton argent c’est bon. T’façon, c’pas avec 30 dollars que je vais faire quelque chose. » Je dis en te regardant toujours avec un peu de colère. Mais une fois que tu es réellement face à moi, plus grand que moi mais aussi plus fort que moi je viens doucement baisser le regard et ma voix s'adoucit rapidement. « Je… désolée pour t’avoir dit que tu étais un abruti toute à l’heure c’est sorti tout seul. » je dis en soupirant doucement, refermant ma veste contre moi comme pour protéger mon corps. Je te fais un signe de venir avec moi dans le salon. « Voilà ce que je voulais c’était juste des excuses tu me les a faites c’est bon. Je ne veux pas que tu me repayes un rétro mon père va me le refaire alors t’en fais pas. » je dis tranquillement. Dans le salon il y avait mes photos de mariages mais aussi de ma famille, c’était tout pour moi, sauf que tout se qui a ici peut cacher quelque chose. « Au lieu de repartir aussitôt que tu es venu tu veux boire un truc ? » je dis doucement, puis au fond tu n’as pas l’air si méchant avec ta gueule cassé. Je pense que je peux faire plus peur que toi par moment.

   

Alors que ouais je te dis que tu es un abruti et un idiot mais c’était pas trop méchant enfin si sur le coup. C’est au moment que j’étais prête à te fermer la porte au nez que je vois mes voisins regarder par leur fenêtre, je te tire avec moi pour te faire rentrer à l’intérieur pour que les commérages ne soit pas si souvent là mais surtout que mon mari ne sache pas grand chose, mais aussi bon pourquoi pas parler un peu mais aussi que je sache réellement pourquoi je n’ais plus de rétroviseur. Alors que nous sommes à l’intérieur je viens d’un seul coup réalisé que tu es bien plus grand que moi et que tu me rappelle mon mari, mari qui me fait des misère on va dire ça comme ça, alors je viens m'excuser, assez rapidement même trop rapidement pour te dire que je n’avais pas a te dire ça comme ça mais surtout bien plus autrement. « T'as pas à être désolée. » Je viens doucement sourire quand tu me dis ça, ça me rassure quand même un. J’étais prête à te répondre mais tu es plus rapidement que moi. « C'est moi le con dans cette histoire. T'as le droit d'être en colère. » Je continue doucement à sourire malgré moi. « Mais quand même, ça ne se fait pas de s’énerver comme ça... » C’est alors que ouais je veux montrer que même si je suis la riche du quartier, je ne suis pas conne, je peux très bien comprendre les gens qui n’ont pas la même moyens que moi. C’est aussi pour ça que je te redonne ton argent et que je te demande si tu veux boire quelque chose ou pas. D’un côté ça me fait du bien de voir d’autre personne que tout ceux qui m’entour dans ce quartier, des personnes fausses mais tellement fausses qu’on ne peut pas leur faire confiance. « Heu... Bah j'veux bien une bière, si tu en as. C'est... Bah c'est sympa. » Je hoche la tête en te souriant. Je commence à m’avancer, vers la cuisine pour aller te chercher ça. Puis j’en profite pour me prendre un verre de jus frais. « Perso si un mec s'était pointé chez moi pour m'annoncer que c'est lui qui a pété ma bagnole, je l'aurais plutôt viré à grands coups de pompes dans l'cul. » Je me mets doucement à sourire en te regardant. Puis je te donne ta bière. « C'est pas une invitation à le faire hein ! » Je garde mon petit sourire. « Promis je ne le ferais pas, ce n’est pas mon cas, et je n’ai pas la force. » Je ne remarque pas spécialement que tu m’observes et que tu observes ma maison. « Ouah, t'as dû bien te casser la gueule, non ? » Je viens doucement bloquer quand tu me parles de mes blues. « Ouis… Je suis tomber dans mes escaliers en faite. » je dis en mauvaise menteuse en réalité. Mais en faite, je ne sais pas du tout si tu vas me croire. Après même si tu veux savoir je te le dirais peut-être. Mais je ne sais pas si je réussirais en faite. « Si ton gars rentre maintenant, il serait plutôt du genre à apprécier de boire un coup avec moi, le casseur de rétro, ou bien il faut que j'me prépare à tout instant à sortir par la fenêtre ? » Je viens doucement sourire quand tu me dis, et je prends alors mon sourire gênée alors que je viens doucement passer une main dans ma nuque. « Franchement ? Il ne va pas rentrer maintenant… Et je pense que tu sera déjà parti. Et même si c’est le cas, tu seras surement le mec qui le … retiendrait. » le retiendrait clairement de ne pas me frapper, ou plutôt de ne pas me frapper maintenant.

   

Le malaise était installé depuis ta question et ce qui est de sûr c’est que j’ai du mal à en parler après comme l’on dit si bien : on peut plus rapidement a se confier à des inconnus a des personnes bien plus proche de nous. Après qui me dit que tu ne me jugera pas la dessus, ce qui est de sur c’est que tu as remarqué que je peux être la petite femme riche mais que je ne suis pas dans le jugement et je trouve ça assez stupide de juger les gens par leur apparence mais aussi par leur rang sociale nous sommes tous des humains riches ou non, alors je ne vois pas pourquoi tu ne serais pas pareil. Mais quand je remarque que tu regarde a nouveau mes jambes puis a nouveau mon visage un peu tendus et encore plus avec un regard un peu perdu à dire la vérité ou encore plus à continuer de te mentir. Mais je vois bien que tu comprends vite, tu n’es pa con et je n’est jamais dis le contraire de toute façon. « Heureusement qu'il ne rentre pas maintenant alors. » Quand j’entends ta voix calme mais aussi poser si je peux dire ça me calme intérieurement et j’ai envie de souffler pour me libérer mais je suis encore bloqué pour le coup. Mais en faite je ne sais pas comment tout le monde peut réagir sur le fait que je suis mal à la maison. Même ma propre famille n’en sait rien du tout, ma meilleure amie non plus. Enfin personne sauf un ami en faite, cet ami qui m'a souvent retrouvé chez moi dans de piteuse état et encore pire, c’était lui qui m’emmenait à l’hôpital quand je refusais toute aider. Après tout ça, je remarque que tu dépose ta bière non loin de toi, puis, quand tu sors une petite crème qui me parait assez bizarre sur le coup, mais je t’écoute avant de dire quoique ce soit. « Y a un apothicaire dans les vieilles rues de Wellington, il m'a refilé cette crème pour soigner mes blessures. » je hoche doucement la tête pour te dire que je t’écoute, mais aussi je t’observe quand tu me montre ton visage marqué. « Ça soulage et ça fait partir les bleus plus vite aussi. Tu devrais aller y faire un tour. Il ne juge pas et ne pose aucune question. Tiens, j'te le donne en attendant. » Je viens doucement sourire quand tu me dis ça. Je hoche à nouveau la tête de haut en bas. « Et bien je vais essayer, je te remercie. » je souris doucement en la prenant entre mes mains puis je viens quand même l’ouvrir pour la sentir, la vieille habitude que j’ai toujours eu, sentir n’importe quel crème. J’en mettrais assez rapidement je pense, et je pense aussi que ça m’aidera de soulager mes bleues sur les bras aussi… « Au fait, j'm'appelle Jake. Au point où on en est, j'pense qu'on peut s'appeler par nos prénoms, non ? » Je hoche la tête positivement puis je souris. « Tu n’as pas tord, enchanté Jake, moi c’est Naevia. » je dis en souriant, puis je viens rajouter. « Je ne sais si tu as quelques choses a faire, moi qui te retient ici. A moins que… ça ne te dérange pas de me tenir un peu compagnie… ? » je dis en grimaçant doucement tout en passant ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière. « Et au faite, je pense que si ta petite pommade fonctionne bien, je vais y aller mais j’aurais surement besoin d’un guide, tu m’accompagnerai si jamais ? » c’est aussi que je viens prendre un petit bout de papier sur ma table et que je note mon numéro pour te tendre le papier. « Et si tu as besoin de quoique ce soit n’hésite pas aussi. Ce n’était pas parce que je suis...  » une femme battu ? Ou simplement riche. « Que je ne peux pas aider, et pourquoi pas l’inverse ? Comme je t’es dis je suis peut-être dans ce beau quartier que tout le monde rêve mais personne ne fait rien... » je dis en soupirant doucement et je viens m’asseoir sur une chaise. Je te fais signe de faire de même, mais tu vois aussi que j’ai besoin de parler, de parler de beaucoup de chose mais que je n’ai pas envie de t’embêter avec mes histoires qui, je pense ne t’intéresse pas du tout.

   

C’est vrai que j’accepte volontier le baume car quand tu me dis que ça peut atténuer rapidement les bleus je ne dis pas non, bien au contraire j’aimerais tellement que ça le fasse car je n’ai pas l’air fine avec mes bleus sur mes jambes surtout que je suis souvent en robe. Sau en ce moment, j’ai mon short, mais j’ai toujours mes jambes découverte, alors avoir des bleus visibles ce n’est pas trop professionnelle. Je le sens comme souvent, mais je sais que ça peut faire sourire ce petit truc. C’est de là que tu te présente en premier et que je surenchérit en te disant le mien de prénom. Je pensais plus que ça allait faire rire, ou plutôt tu allais me dire que ça fait un prénom de garçon mais en faite non tu n’en dis pas moins. « Enchanté Naevia. » je garde quand même mon sourire aux lèvres jusqu’à te dire que tu devais surement avoir des choses à faire au lieu que je te retiennes ici. « Bah tu sais, tout ce que j'avais prévu aujourd'hui, c'était de venir m'excuser pour le rétro. Et puis je n'ai pas encore fini ma bière alors je ne compte pas partir maintenant. » Je ne comprendrais jamais les riches connards qui critique les personnes qui ont moins de moyens que nous en disant qu’ils soient désagréable je ne trouve pas et tu m’en donne encore la preuve en ce moment. Accepte ma demande comme tu le fais me plait beaucoup. « Parfait alors, et je ne veux pas que tu la laisse. » je dis en souriant, ce n’était pas moi qui allait la finir, je pense que je pourrais me mettre la dedans pour penser à autre chose ? Ca serait une solution aussi ? Mais non, rien que l’odeur de l’alcool me dégoûte alors je n’y touche pas. « J'te montrerai où se trouve l'apothicaire, sans problème. En plus il faut traverser pas mal de petites ruelles, les vieux quartiers de Wellington sont de vrais labyrinthes. » Je ris doucement. « Je connais quand même les rues d’ici mais sans te mentir il y en a certaines où ça fait des années que je n’y suis pas aller. Depuis… mon adolescence je crois. » Adolescente, être une sainte ? Jamais de la vie, ça c’est sur, après je sais que j’ai fais des conneries mais je sais aussi que je les assumes pleinement comparé à mes frères. après je suis contente que tu viendrais avec moi pour y aller et je me sentirais bien plus à l’aise, je pense, j’en suis sûr même. Mais c’est aussi de là que je te passe mon numéro, quand tu fais de même je viens le mettre dans la petite coque de mon téléphone pour ne pas le perdre mais surtout l'enregistrer plus tard. La j’étais avec toi, mais aussi ça me fait du bien de voir un personne comme toi, qui malgré que l’on se connaisse à peine tu sois aussi gentil avec moi. Même si ma mère ma toujours dit : “Les gentils peuvent être les méchants et les méchants les gentils. Ma fille fait attention.” là pour le coup je n’ai pas envie de l’écouter même si j’aurais du l’écouter pour mon mari. « Tiens. Tu m'appelleras quand tu auras besoin d'aller chez l'apothicaire. » je fais un oui de la tête, comme pour te promettre et c’est ce que je ferais. Alors que l’on vient de s’installer, c’est malgré moi que je me suis assise un peu fatiguée, fatiguée de tout, fatiguée du fait que je ne sois plus heureuse dans mon couple, dans ma propre vie. Le moment de bonheur que je peux avoir c’est au boulot. J’avais passer doucement ma main dans mes cheveux comme pour les remettre en place et essayer de paraître forte. « Personne ne fait rien ? Ouais... Les gens font toujours semblant de n'avoir rien vu, rien entendu. Tu as des proches qui sont au courant de ce qui t'arrive, non ? » Quand tu me dis que les gens font semblant de ne rien entendre et même de ne rien voir je viens doucement pincer mes lèvres, pour te dire que je suis d’accord la dessus. Quand tu me demande pour me proche, je viens doucement entre ouvrir mes lèvres. « Je… Non personne n’est au courant. Je pense que quelques amis soient au courant mais ils attendent que je leur dise. Je vois dans leur regard qu’ils ne me croient plus quand je leur mens pour mes bleues… Mais mes parents je fais tout pour leur cacher sans te mentir, je vais même de moins en moins chez eux... » je te dis en haussant doucement des épaules. Je crois que la dernière fois que je suis aller les voirs ça doit remonter à des mois et des mois. et mes frères et soeurs je les vois tellement peu même si on n’est pas loin, ils n’en savent rien. « Ça fait longtemps ? Enfin j'veux dire, ça fait longtemps que ça dure ? » Je ne m’attendais pas a ta question, c’est la que je me redresse un peu plus sur ma chaise, essayant de cacher mes larmes qui veulent exploser mais c’est ma voix qui me trahis. Tremblante, un peu plus faible. « Trois ans maintenant. » je déglutis doucement, pour ravaler mes larmes. « Il a perdu son boulot, n'a jamais voulu en retrouver un et a commencé à boire en plus de ça... » je dis en passant rapidement mon index au coin de mon oeil, tout en relevant mes lunettes, sentant que ça allait déborder mais je fais en sorte que ça ne soit pas le cas. Être forte, voilà ce que je dois être maintenant.

   

Malgré tes questions ça me fait quand même dû bien d’en parler. J’en parle pas et comme l’on dit si bien : parler à des inconnus c’est plus simple sans mentir et c’est la vérité. Je craque peut-être mais aussi je fais en sorte d’être une femme forte ce qui me va beaucoup mieux pour moi personnellement. C’est sur que je m’attendais plus à la question du pourquoi et du comment je ne suis pas déjà partie mais c’est tout autre chose que tu me dis en faite. « Excuses-moi, j'suis vraiment trop con ! » je fais un petit non de la tête pour dire que tu n’es pas con, mais je ne dis rien car je suis entrain de ravaler mes larmes pour qu’elle ne dévalent pas mes joues. « J'crois que t'as une poussière dans l’œil. » tout en me tendant le mouchoire, je laisse un petit rire m’échapper malgré moi et je viens essuyer mes larmes du coin des yeux. Sauf que tout comme moi mon rire s’estompe rapidement en entendant la porte du garage claquer. « Merde. » Je laisse échapper malgré moi en me levant rapidement bien avant toi. « C'est pas ton gars là, si ? J'croyais qu'il devait pas rentrer maintenant ?! » Je fais un signe de la tête, avec un air sur le visage assez apeuré. « Vaut mieux pas que je reste... » J’essaye de me contrôler mais je n’y arrive pas. « Je pense oui ! » Je t’accompagne vers la porte vitré que donne sur le jardin. Et je te laisse la passer. Mais avant que tu t’enfuis j’entends encore ta voix. « Viens avec moi ! » Sur le coup je garde la bouche entre ouverte ne sachant pas quoi dire. « J'sais bien qu'on se connait pas, t'as aucune raison d'me faire confiance... Mais j'ai pas envie de te laisser là. » tes paroles me résonne dans la tête, mais c’est au moment ou tu me tends ta main et que j’entends ses pas assez lourds arriver, sa voix qui ronchonne mais qui me fait dire qu’il est encore bourré que je saisi l’occasion. J’attrape ta main dans la mienne pour m’enfuir avec toi, passer par le jardin et aussi en sortir assez rapidement. C’était la première fois que l’on me disait ça et fallait que ça soit toi. Je suis totalement inconsciente de faire ça mais au moins c’est fait, je suis libre pour un petit temps, essayer de m’échapper quelque instant et de le faire avec toi, celui qui m'a donné l’opportunité de le faire.