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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 Les endeuillés anonymes ne sont pas anonymes bien longtemps si ? | LIBRE

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MessageSujet: Les endeuillés anonymes ne sont pas anonymes bien longtemps si ? | LIBRE (#)   Les endeuillés anonymes ne sont pas anonymes bien longtemps si ? | LIBRE EmptySam 7 Juil - 18:15

Cela fait bien longtemps que Noah n’a pas assisté à un groupe de soutien. Ce groupe lui a été très utile lorsqu’il a perdu son jeune frère. Peu de personne est au courant mais il y allait toutes les semaines, voire plus selon son état d’esprit. Il a eu des difficultés à faire son deuil et il n’arrivait pas à en parler à son père et ses amis ne semblaient pas le comprendre. C’était une très mauvaise époque de son passé qu’il n’est même pas certain d’avoir réussi à totalement passer outre. Pourtant voilà un moment qu’il n’y va plus. Il avait l’impression d’aller mieux ou du moins il ne se faisait moins de soucis pour lui-même. Cela n’est pas forcément positif, il ne se battait peut-être plus. Avec le retour d’une ancienne amie à lui dans sa vie mais pas que puisqu’il s’agit de l’ex de son frère pour qui il avait des sentiments pour elle, ça a peu chamboulé tout ça même s’il ne l’a pas forcément dit à qui que ce soit. Les choses aujourd’hui sont d’autant plus compliquées depuis qu’ils ont couchés ensemble. C’est pour cette raison qu’en plus de l’éviter, il se demande s’il ne devrait pas retourner dans le groupe qui l’a beaucoup aidé. Il y  retrouvera malheureusement des personnes qui y étaient encore à cette époque et qui sont toujours prises dans leurs chagrins. C’est ce qu’il lui fait peur : constater que les chagrins ne passent pas pour les autres et donc que ça peut se généraliser pour lui-même. Même si Noah a décidé d’y retourner aujourd’hui, vu comment il prend son temps pour s’y rendre, on peut constater qu’il n’y va pas vraiment de gaieté de cœur. Pourtant, il y va de lui-même et c’est assez encourageant. Noah sait que ça peut l’aider, comme les dernières fois où il venait. C’est un moment de partage, de libération où nous ne sommes même pas obligé de se confier si on ne le veut pas. C’est ce qu’il appréciait quand il venait, le fait qu’il parlait uniquement s’il se sentait prêt et c’est après plusieurs fois qu’il s’est senti prêt pour s’ouvrir face à des parfaits inconnus. Il parlera surement ce soir, il en a besoin. Parfois il se dit qu’il devrait en parler à ses amis, ça serait plus simple et ils pourraient l’étonner en étant vraiment présents et non pas avec lui uniquement pour aller faire la fête. Malgré toute la mauvaise volonté qu’il a pu mettre, c’est à l’heure qu’il arrive sur les lieux où ont lieu les réunions. Pire encore, il est même en avance. S’il est en être sociable en terme général, là il ne se mélange pas trop donc après être allé se cherché un café, il s’asseoit assez éloigné même s’il y avait de la place plus près. « Il n’y a personne ici ? » Préfère-t-il s’assurer à son voisin de chaise pour la prochaine heure. « Noah » Se présente-t-il simplement comme si avoir un allier avant que la réunion ne commence le rassure.
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MessageSujet: Re: Les endeuillés anonymes ne sont pas anonymes bien longtemps si ? | LIBRE (#)   Les endeuillés anonymes ne sont pas anonymes bien longtemps si ? | LIBRE EmptyDim 26 Aoû - 22:30

Murphy avait entrepris d'aller voir un psychologue en cachette, sans que personne autour d'elle ne le sache. Lors de la première séance, un peu étrange pour elle, son médecin lui avait donné des plaquettes informatives pour des groupes de soutien. Vous savez, ces fameux papiers sobres, voire presque glauques où les anges côtoient les colombes et où la sérénité semble accueillir à bras ouverts tout ceux qui viendraient à elle ? Ouais, ce genre de papier là. Quand Murphy les avait eu en main, elle avait juste ressentie de la frustration et puis un désarroi. Ces trucs-là apportaient-ils réellement quelque chose ? Est-ce que vraiment ça servait à faire quoi que ce soit ? Elle n'en savait rien. Cela ne faisait que quelques semaines, à peine, que la jeune étudiante avait réalisée qu'elle était bien loin d'avoir fait le deuil de sa mère et de ses deux frères. Pourtant, ça faisait respectivement bientôt trois et deux ans... mais en réalité, elle n'avait fait que de tout refouler, se vengeant sur son père pour tous les maux du monde dont la petite blondinette semblait souffrir. Son job à la boutique d'antiquité avait pour but de financer ses séances secrètes et puis de lui fournir un alibi pour ses séances et aussi, pour les rendez-vous de soutien à venir. Il était tard, mais Murphy avait prétexté un inventaire afin de couvrir sa sortie tardive auprès de son père. Hormis son travail et ses rares visites à l'université pour son inscription en seconde année, Murphy respectait sa punition, de toutes façons, ça l'arrangeait bien. Elle n'aimait aucun ami et n'aimait pas les gens. La petite blonde, après avoir fermé la boutique du centre-ville avait donc prit un bus pour se rendre dans le local où avait lieu la première réunion. Son psy lui avait dit qu'elle n'avait pas besoin de prévenir, ni de prendre rendez-vous, que rien n'était obligatoire. Clairement, elle y allait sans savoir ce qu'elle cherchait, ni ce qu'elle attendait de cette séance. Un peu comme un geste de désespoir, elle se sentait stressée, assise dans le bus. La fatigue se faisait ressentir, depuis que ses troubles alimentaires avaient pointés de nouveau le bout de leur nez, la jeune femme retrouvait ces états... cette fatigue, ce teint blême, cet état un peu végétatif. Mais étrangement, ça lui faisait du bien. Elle se punissait, elle donnait forme à cette culpabilité qu'elle ressentait au fond d'elle et faisait de cette souffrance psychique dont elle souffrait en permanence, une souffrance désormais physique. Le bus s'arrêta, c'était son arrêt. Elle descendit du bus et marcha vers le centre où avait lieu la réunion. Il n'y avait personne, le parking était que peu fourni en voitures. Ne sachant pas trop quelle porte il fallait prendre, elle entra hésitante. Finalement, elle trouva assez rapidement l'endroit exact. Il y avait des chaises installées en cercle et puis une table proposant des boissons chaudes et des beignets. Son ventre se tordit, elle avait faim, mais elle se refusa de prendre quoi que ce soit. Elle commençait à avoir mal à la gorge à force de se faire vomir. A la maison, elle était obligée de rendre le peu qu'elle se forçait à manger, afin de ne pas éveiller les soupçons de son père. La jeune étudiante avança donc timidement vers les chaises, saluant l'homme barbu et assez âgé qui semblait être celui qui avait organisé ça. Il n'y avait personne, Murphy se demanda si c'était une bonne idée de rester, ou bien s'il ne valait pas mieux faire demi-tour. Sans trop savoir pourquoi, sans doute portée par le chagrin, elle prit place sur une chaise. Essayant de prendre le moins de place possible, elle avait enfouie ses mains dans la poche ventrale de son sweet gris. Au bout de longues minutes, les gens commencèrent à entrer. Sur les visages, il y avait de tout. De tous les âges, de tous les sexes, des visages souriants, des gens qui semblaient se connaître et puis des gens qui semblaient terriblement dévastés, fatigués ou abîmés par les abus. Murphy sentit le stress grimper en flèche. Etait-ce réellement une bonne idée ? Finalement, un type assez jeune s'approcha d'elle et lui demanda si la place était libre. Murphy pinça les lèvres et répondit tout bas un « oui » timide. L'homme barbu s'installa et puis il se tourna vers elle pour lui souffler son prénom. Elle n'osait pas le regarder, mais sourit furtivement avant de répondre « Murphy ». Les gens commencèrent à prendre place, l'odeur du café du type à côté vint chatouiller les narines de la jeune femme et puis finalement, l'homme prit la parole. Il salua tout le monde, certains par leurs prénoms, et d'autre comme Murphy d'un signe de tête, l'englobant dans le cercle des « nouveaux ». Murphy se sentait gênée d'être ainsi portée en avant, elle qui voulait se faire le plus discrète possible. Le type prit des nouvelles de certains, demandant comment le groupe se sentait. Une dame prit la parole, voulant partager l'amélioration -apparemment- de son humeur. Elle parlait comme si tout le monde était au courant de son histoire, ce qui perturbait Murphy qui avait du mal à suivre. Son cœur battait fort, c'était normal étant donné qu'elle se sous-alimentait et qu'en plus de ça, elle avait peur. Après plusieurs minutes, un vieil homme prit la parole, il semblait bien plus triste que la dame. Il avait perdu sa femme, avec laquelle il était marié depuis trente ans. On sentait dans sa voix qu'il retenait son chagrin. Un silence se fit entendre, des larmes apparaissaient sur certains visages compatissants et puis parfois, des hochements significatifs face aux propos qu'il tenait, qui semblaient résonner chez certains. Murphy se sentait mal à l'aise. Et puis bien plus vite qu'elle n'aurait pu le penser, l'attention se porta sur elle. On lui demanda de se présenter, si elle le désirait. Murphy sentit un vent de panique l'envahir, avant qu'elle ne se souvienne de sa décision : celle que les choses changent. Il fallait tout essayer, tout tenter, tout avait une solution, c'était ce qu'on ne cessait de lui dire. La jeune femme se racla la gorge et puis se lança « hum... j'm'appelle Murphy » avant de balayer le cercle d'un regard timide. L'homme l'encouragea, lui demandant ce qu'elle faisait dans la vie, sûrement pour la mettre « à l'aise ». « Je... je suis à l'Université, en cinéma et en anthropologie » lança t-elle simplement. L'homme lui sourit, et quelque part, ça semblait effectivement la mettre à l'aise. Il lui demanda si elle avait envie de partager quelque chose avec le groupe. Elle soupira, prit quelques secondes, se colla à son siège et fini par dire, timidement « je... j'ai perdu ma maman en novembre 2015... elle... elle a eu un cancer foudroyant... je... on pensait pas que... qu'elle partirait... aussi... vite » murmura t-elle presque. Les souvenirs de ces quelques jours semblaient revenir en elle, comme s'ils n'étaient jamais vraiment loin. Elle se souvenu de ses frères venant la chercher à l'école pour lui annoncer que leur mère était entrée à l'hôpital... et elle se souvint que quelques jours seulement après... elle les quittait pour toujours, comme ça, comme un souffle, comme un coup de vent, comme une poussière. Murphy renifla et lança ensuite « et.. et l'année qui a suivi j'ai... j'ai perdu mes deux frères dans un accident de voiture » termina t-elle en baissant la tête. « Je me suis retrouvée seule et... et mon père qui m'avait abandonné a voulu me récupérer » bon, c'était pas vraiment comme ça que ça s'était passé, mais c'était plus facile de le dire ainsi. Murphy fronçait les sourcils. Parler de sa famille était quelque chose qui ne lui arrivait jamais, parce qu'elle n'avait personne avec qui en parler, tout simplement. « Y'a quelques semaines, mon père et moi sommes partis à la campagne et... on s'est disputés » elle releva la tête « ça nous arrive tout le temps... on... bref » elle se racla encore la gorge et lança « mon père n'est pas rentré de la nuit et... quand je me suis réveillée et que j'ai vu qu'il n'était pas là... je suis partie le chercher... j'ai... j'ai eu très peur qu'il lui soit arrivé quelque chose ». En réalité, elle avait eu très peur qu'il soit mort, lui aussi, comme tous les autres qui semblaient tourner autour d'elle à priori. Elle passa outre les détails, encore une fois et lança « je... j'ai réalisé à ce moment-là que... que je faisais payer à mon père tout... tout ça » sa voix s'était presque éteinte. Elle essayait de contenir ses larmes, mais c'était encore dur et nouveau pour elle. « Je... je lui repprochais d'être en vie alors que ma famille était morte et en même temps... je vis dans l'angoisse constante qu'il meurt lui aussi » elle releva la tête et sentit que les larmes baignaient ses yeux. Sa manche passa sur ses yeux et elle renifla « j'ai compris que j'avais pas du tout... accepté ce qu'il s'était passé... et que j'étais... que j'étais pas une bonne personne » annonça t-elle alors. C'était la justification à sa présence ici et jamais elle n'aurait pensé parler autant.
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