let's have some fun - Alena

♛ let's have some fun

you almost feel ashamed that someone could be that important that without them, you feel like nothing

Journée pluvieuse sur Island Bay aujourd'hui, le genre de météo qui donnait envie de rester enroulée dans son plaid à lire un livre. Et c'est exactement ce qu'avait prévu Thea. Elle avait choisi un bon roman à l'eau de rose, avait pris son plaid le plus doux et s'était confortablement installée dans son canapé, encore en pyjama, un petit short et un débardeur en satin. Elle avait passé la matinée à dormir pour récupérer de sa semaine qui avait été éprouvante au boulot. Elle avait du traiter beaucoup de dossiers en un temps limité et avait fait de nombreuses heures supplémentaires. Il lui était arrivé de rentrer aux alentours de 23h certains soirs, alors elle avait accumulé pas mal de fatigue. Elle ne comprendrait jamais pourquoi le nombre d'agressions, de vols et de tout autre problème avec la justice augmentait autant en été. Peut-être le soleil qui tapait sur la tête des gens les rendait débile. Dans tous les cas, la rousse avait besoin eu besoin de sa grasse matinée, et maintenant qu'elle était bien reposée, elle comptait bien glander. Il semblait pourtant que ce n'était pas dans les plans de son amie Alena de glander. Elle sonna vigoureusement à son interphone en début d'après-midi. L'avocate se tira de son petit cocon pour aller répondre « Alena ? Qu'est ce que tu fais là un week-end, qui plus est un jour pluvieux ? Bon ok je t'ouvre ». Elle pressa le bouton de son interphone pour provoquer l'ouverture de la porte de l'immeuble et ouvrit sa porte d'entrée en attendant son amie qui monta les marches rapidement pour arriver face à elle « Coucou ma belle, comment tu vas ? ».

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Thea et Alena avaient développé une complicité énorme après s’être rencontrée à une exposition d’art. La rouquine se souvient toujours de ce jour où elle a déboulé face à la blondinette pour la complimenter sur ses œuvres. A partir de ce moment, l’artiste a toujours fait en sorte d’inviter Thea à toutes les expositions possibles et inimaginables et elles sont devenues inséparables. C’était donc toujours avec joie que l’avocate passait du temps en sa compagnie, et elle ne refusait jamais une invitation de sa part.
Mais aujourd’hui l’arrivée de la blondinette dans son appartement était complètement inattendue. Les deux amies n’avaient pas encore planifié de sorties dans les jours à venir, mais il est vrai qu’Alena était une femme pleine de surprises, et ce n’était même pas étonnant qu’elle se pointe comme une fleur un jour aléatoire. Malgré le temps pluvieux, son amie était habillée de façon élégante comme à son habitude, une jolie robe et des talons hauts. Malheureusement pour elle, la météo n’avait pas été clémente et elle était entièrement trempée "Un peu mouillée et toi ? Désolée, je te prend pas dans mes bras, je ne voudrais pas… Quoi que.". La blondinette n’hésita pas et prit Thea dans ses bras, la mouillant au passage et déposa un baiser sur sa joue avant de rentrer dans son appartement. Thea referma la porte derrière elle et sourit à Alena, tout en se frottant le visage pour enlever les gouttes d’eau « Ça va, moins mouillée que toi… Tu veux peut-être que je te prête des vêtements ? ». L’avocate n’allait quand même pas laisser son amie trempée pendant toute l’après-midi, c’était un coup à attraper froid et à tomber malade "Il fallait pas me faire attendre à la porte !". Thea leva les yeux au ciel en souriant à pleines dents. Il est vrai qu’il avait fallu un certain temps pour se sortir de son canapé et aller jusqu’à l’interphone "Je te dérange pas au moins ?". Son amie avait observé son salon et avait remarqué la présence du plaid, du livre et sans doute le fait que l’avocate était toujours en pyjama « Non pas du tout, j’avais au programme une grosse journée glande à vrai dire. Tu veux boire quelque chose ? ». Thea replia le plaid et le rangea sur son fauteuil et posa son livre sur sa table basse histoire de faire de la place sur le canapé pour son amie « Qu’est-ce-que tu avais en tête pour venir sonner ici un jour de pluie ? »