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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 virtual pleasure hits the wall - Enrik #1

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MessageSujet: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptyJeu 9 Aoû - 11:34

Te voir sur son téléphone me deviens insupportable. Chaque vibration, chaque regard que tu pose sur cet engins de malheur, chaque sourire qui t’échappe me rappelle ce que tu fais sur cette application. A qui parles tu? Encore un! Encore en train de te faire plaisir par texto érotique! J'aurais préféré que ces suspicions restes dans ma tête, reste dans mes convictions avec mes preuves délirantes. Mais ce n'est pas ma perception qui me trompe cette fois, je n'exagère pas. Ce portable est devenu un instrument de torture car chaque fois que tu tapes dessus, tu t'imagines ces autres hommes pour te faire plaisir, peut être que tu les rencontres même, qu'est ce que j'en sais. Je suis sur que tu en rencontres, tu nies évidement, tu n'oseras jamais avouer que tu me trompes. Moi je ne pense qu'à cela. C'est comme un puzzle dont j'ai retrouvé la pièce manquante et à nouveau je m’obsède et m'angoisse. Le traitement n’empêche pas les pensées, et celle si sont trop forte, trop évidente pour que les anxiolytiques supprime ma peur.  

Elijah est couché, je suis allé lui dire bonne nuit et c'est la minute qu'il t'as fallu pour que tu replonges dans ton tout petit écran. Vraiment Enrik, c'est tout ce qu'il te faut que j'ai le dos tourné. As tu même suivi le film, ou ton esprit entier était il tourné vers tes amants virtuels comme réels. Ca me dégoûte et fais monter la colère à mon cerveau. Je reviens vers toi, le regard démentiel, mon pas s’accélère. La jalousie m'envahie après avoir été silencieusement confinée dans un coin de mon cerveau. Mais ceci en est trop pour moi et elle s'impose. "Qu'est ce que tu fais? Avec qui tu parles? T'as encore trouvé un mec pour te branler ce soir?" je demande avec suspicion quand j'arrive à ta hauteur. Sans plus attendre car je sais que tu vas trouver une excuse pourrie, j'attrape ton portable et l'arrache de tes mains. Instrument de torture, jouet d'adulte consentant, serpent du diable, je le jette avec force à travers la pièce  pour me debarasser de lui, le briser contre le mur d'en face.
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MessageSujet: Re: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptyJeu 9 Aoû - 17:26



Enrik essaye tant bien que mal de passer au-dessus de cette dernière crise qui l’a ébranlé bien plus qu’il n’ose l’afficher. La teneur des griefs de son amant est véridique. Il lui est bien incapable de nier que cette demeure est devenue une prison pour l’un comme pour l’autre. Tout semble tellement disloqué entre eux, comme si les deux amants, meilleurs amis, qui avaient été, étaient devenus de parfaits inconnus. Une vérité qu’il a du mal à accepter, à encaisser. Cela lui disloque le cœur au fond de la poitrine. Il se sent plus perdu que jamais et résolument au pied du mur. Il sent qu’il perd pied, que tout cet enfer lui aspire ses dernières forces. Enrik n’a jamais été un homme qui baisse les bras. Il s’est toujours battu corps et âme pour atteindre ses objectifs. Il n’a jamais résigné sur les efforts, mais il faut croire qu’il est en train de perdre la bataille la plus importante de son existence. Le prix de la défaite serait dévastateur, mais il faut croire que la rancœur, le mépris et la hargne de son amant sont bien trop fortes pour lui. Il essaye tant bien que mal d’atténuer ces griefs. Si auparavant, il serait resté jusqu’à pas d’heures au studio à finaliser les détails de son prochain shooting, il s’est évertué à rentrer pour 18h, offrir cette vie de famille qu’Alexander semble tant avoir besoin. Malheureusement, même s’il a pris quelques heures pour aider Elijah sur un devoir, le devoir l’oblige à échanger des SMS avec Michael, son assistant et ami. Il a accepté de rester au studio pour voir les derniers détails pour la séance de demain, mais a besoin de ses recommandations et directives pour pouvoir prendre les bonnes décisions. En conséquence, après une demi-heure sans avoir touché à son téléphone, il profite du départ d’Alexander et Elijah pour le coucher de leur enfant, pour prendre en main son téléphone. Une notification de l’application de rencontre s’affiche, mais la balaye, car ce soir, il compte rester sage. Il a des choses plus importantes que satisfaire cette frustration charnelle qui pourtant le ronge avec rage. Il répond aux SMS de Michael, lui donne dernière recommandation. Plongé dans sa réflexion, il ne voit pas la silhouette d’Alexander revenir vers lui. Sa voix assassine, froide et pleine de rancœur le déconcerte sur l’instant. Il n’a même pas le temps de réagir ou d’exprimer une réponse, qu’il sent la poigne vive de son époux attraper l’appareil pour le jeter violemment contre le mur du salon. Cet acte de violence le laisse hébété quelques secondes avant de porter son regard vers son amant. « J’étais juste en train d’écrire un SMS à Michael. On a un shooting pour Vogue, demain. Il est encore au studio pour finaliser tous les détails et avait besoin de quelques directives. » Il souffle en venant se masser la nuque dans un geste un peu nerveux. Il prend sur lui pour ne pas laisser la colère envahir ses tripes, ce qui serait cohérent avec son caractère, mais il sait que ça n’arrangera pas les choses. Au contraire, quoi qu’il fasse, il ne fait que les accentuer. « Je sais que tu es en colère contre lui, mais tu ne peux pas exploser mon portable comme ça contre les murs des pièces. C’est mon outil de travail avant tout, Alexander. » Il souffle en venant se relever pour venir ramasser l’appareil dont l’écran est fissuré. « J’essaye de faire de mon mieux, mais en faisant ça, tu n’arranges rien, tu sais. On n’arrange absolument rien. » Il lâche dans un murmure alors qu’il vient attraper une cigarette qu’il glisse entre ses lèvres, prêt à l’enflammer tant ses nerfs sont piqués à vif. Une cigarette ne lui fera pas de mal.
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MessageSujet: Re: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptySam 11 Aoû - 21:07

Je ne lutte pas contre la colère et la rage qui s'empare de moi. La jalousie et le doute grandissent depuis que j'ai découvert ton petit secret cochon. Tu as allumé la mèche d'une bombe à retardement au sein de mon ame. Malgré le travail de recul que j'apprends avec mon psychologue, malgré le traitement quotidien, ma paranoia revient simplement nourrie de ce petit objet de malheur que tu tenais entre tes mains il y a un instant. Jeter des objets a un effet quelque peu liberateur, ca permet de canaliser la violence des émotions qui m'agite plutôt que de la retourner contre toi. J'y trouve une certaine satisfaction lorsque je vois l'objet cogner le mur et retomber sur le sol, vaincu. J'espère déjà que tu ne pourra plus l'utiliser après ça.
Tu te defends bien sur, trouve l'excuse du travail que je n'écoute qu'avec suspicion, tu ne m'avoueras pas que tu étais sur l'application, donc je ne peux croire que tu me dises toute la vérité. "Bien sur! Comme si je pouvais te croire! Ton application était ouverte à côté, non? Et tu as bien attendu que je sois parti coucher notre fils pour sauter sur ton portable et dire des cochoneries à tes partenaires!Hein!" Voilà une preuve non, pourquoi agirais tu en secret si ce n'étais pour aller fantasmer sur les autres mecs. "Non Enrik, je suis en colère contre toi parce que tu me trompes avec tout tes petits lapins de ton appli. Ton portable, ce n'est qu'un objet que tu utilises pour te branler sur d'autre mec. Un sex toy! Tu preferes que je te frappes?" Je clarifie avec hargne. Tu ramasse ton portable et je peux voir que celui ci n'a subi qu'une fissure sur l'écran."Oh non c'est sur! y'auras une grande fissure sur les photos de bites qu'on t'envois à present! Je vais te plaindre! Tu sais ce qui pourrait arranger les choses, que tu supprimes cette putain d'application, que tu l'utilises vraiment que pour le travail et pas pour ton plaisir solitaire! Mais t'en ai pas capable! Ton pénis a plus d'importance que moi!"
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MessageSujet: Re: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptySam 11 Aoû - 23:12



« J’ai profité de ton départ pour répondre rapidement à Michael afin de pouvoir profiter de la fin de la soirée avec toi, comme je me suis efforcé de le faire ces derniers jours, Alexander. » Il lâche dans une voix lasse, mais sincère, le regard presque éteint. « Je n’étais pas en train de le faire. Je ne suis pas assez dingue pour le faire devant toi. Tu crois vraiment que c’est un plaisir pour moi d’avoir cette application ? » Il souffle dans une voix un peu plus rêche. Il s’en passerait bien. Il préfèrerait mil fois lui dire ses obscénités dans le creux de l’oreille pendant que ses doigts frôlent sa chair et qu’il s’enivre de son odeur et de la chaleur de son être, mais cela lui est interdit, et ce, depuis bien trop longtemps pour qu’il puisse encore le supporter. Il pourrait lui en vouloir, lui reprocher cela, détourner sa culpabilité sur la sienne, mais cela ne ferait qu’accentuer le gouffre dans lequel ils se plongent jour après jour. Il connait suffisamment son époux pour savoir qu’il se fait dévorer par sa paranoïa. Ce foutu cancer qui dévore chaque partie de son âme et le transforme en un homme bien différent de celui qu’il a épousé. Il essaye de temporiser sa colère pour éviter qu’elle se dépeigne dans ses propos, mais les mots usés sont fermes et s’efforcent de faire passer un message clair à son époux. « Je préférerai que tu comprennes que je suis à bout et que je ne prends pas autant de plaisir que ça de me branler sur d’autres mecs. » Il lâche dans une voix ferme et plus forte. « C’est loin d’être aussi réjouissant comme tu l’imagines. C’est juste UN putain de besoin que tu ne parviens plus à satisfaire. » Il poursuit alors qu’il se relève pour venir chercher son téléphone échoué sur le sol. L’écran est fissuré, mais il est encore en fonctionnement. Il essaye de se concentrer sur ça que sur cette dispute qui éclate et joue avec ses nerfs. Il vit cette situation difficilement. La culpabilité qui l’habite est déjà assez conséquente pour qu’on lui renvoie cette réalité en plein visage. Il est pitoyable et le sait bien assez, mais il est malheureusement imparfait, comme tout le monde. Il essaye tant bien que mal de gérer une situation chaotique dans laquelle on l’a plongé sans aucun guide. Et une fois de plus, elle dérape. Les propos d’Alexander font mal, car ils recèlent une vérité qu’il a du mal à assumer. Cela doit se voir dans la lueur de son regard, cette lueur de fébrilité qui vient s’immiscer dans ses rétines. Il reste silencieux, perturbé, mais surtout impuissant. « Je peux le faire effectivement, Alexander. Je pourrais la supprimer, te promettre de ne plus jamais l’utiliser, mais quel homme deviendrais-je ? c’est déjà assez humiliant d’avoir la sensation d’être un homme infidèle, d’avoir ce besoin naturel plus profond qu’un autre, car ta maladie t’empêche d’être l’homme que j’aime. » Sa voix révèle un sentiment d’impuissance qui le dévore de plein fouet. Son sang ne fait qu’un tour dans chaque partie de son corps. « Je t’aime. J’essaye de faire de mon mieux pour être là pour toi, Alexander. Je ne suis pas parfait, mais je suis là et j’essaye tant bien que mal de ne pas flancher. » Il déclare en inspirant profondément. « Mais je ne suis pas parfait. J’aimerai l’avoir été pour t’empêcher de sombrer comme ça, mais je suis juste moi. Et je veux être là, à tes côtés, alors arrête de te focaliser sur ces hommes. Ils ne sont rien pour moi… Je veux vraiment arranger les choses… » Il souffle dans une voix résignée, car tout ceci lui retourne les tripes. Il espère tant bien que mal que ses propos toucheront son amant, même s’il doute. Il ne sait plus trop quoi penser de toute cette merde qu’est devenue leur quotidien. C’est une torture perpétuelle qu’il subit jour après jour.  
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MessageSujet: Re: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptyMer 15 Aoû - 21:53

"Je pense que c'est le but de cette application non? De t'y faire plaisir!" je réplique froidement, sinon tu te contenterais d'imaginer ou de regarder des films pornographiques comme tout le monde mais je pouvais conceder qu'il ne l'avait jamais fait devant moi. Pourtant, ca m'ecoeure qu'il fasse ca avec d'autre et m'en sens trahi comme si tu faisais réellement des cochonerie avec eux. Je suis conscient que je ne suis pas un bon amant, que je te delaisse completement sexuellement et que tu ne me fais quasiment plus l'amour. Je ne ressens pas cette frustration qui doit être la tienne car mon mecanisme est défaillant. J'arrive pas à être excité quand tu en as tellement besoin mais ca ne me rend pas moins amoureux de toi. J'ai horreur de ne pas te satisfaire comme je le devrais. T'entendre me le rappeler n'aide pas à accepter ces plaisir solitaire par texto sexy. "Oh ! Mais quelle souffrance ! Tu es obligé d'aller te branler sur d'autre mec parce que tu ne peut pas me faire l'amour. Laisse moi te plaindre!" Je replique avec sarcasme. Je voudrais juste qu'il se debarasse de cette ignominie, de cette chose qui pourrit mon esprit d'image de toi couchant avec d'autre homme, de cette atroce evidence que mon esprit assimile à ton infidelité. Ca me fait completement perdre les pédales. je suis en train de me noyer sous le puzzle que construit mon esprit, je retombe dans mes craintes et mes angoisses que les anxyolitique ne contienne plus. Je me voit replongé, j'essaye de limiter cette chute. J'ai besoin de toi.
"Quel homme deviendrais tu Enrik? Celui qui choisi l'homme qu'il aime plutôt que son sexe. Ca me parait pas être si atroce!" Mais j'ai entendu tes paroles et mon coeur fait un bond, déchiré. "Mais je ne le suis plus." j'articule difficilement car ma gorge s'est nouée d'emotion. Je porte les mains à ma bouche.C'est ce que tu viens de dire, le pire c'est que c'est sans doute vrai. La maladie m'a changé, m'a rendu peu aimable, c'est pour ca que tu preferes aller avec d'autre. Enrik a rencontre quelqu'un d'autre avec l'application. Il en aime un autre. Tu n'es plus l'homme de sa vie, il en aime un autre.Mon cerveau tourne en boucle comme s'il pouvait en sortir quelconques informations. J'essaye de me concentrer sur tes propos, ne pas laisser mes pensées detrustrice s'introduire. Je sais que tu n'as pas dis ca, tu dis que tu n'es pas parfait. Je veux te croire mais ca tourne dans ma tête, chacune de tes paroles est repetée, réinterprétée, déformée. "Je suis sur que tu as trouvés quelqu'un, quelqu'un de mieux que moi, de plus aimable qui a pas cette putain de maladie qui te gaches tant la vie et le sexe. Je suis sur que tu as déjà flancher parce que je te rends la vie si misérable, semble t'il." Je panique, je sens ce poids sur ma poitrine, ma respiration qui s'accelere. j'ai besoin d'enoncer ce qui se passe dans ma tête car le contenir me ferait exploser plus encore. "Je t'imagine avec tous ses hommes, et je peux pas passer au dessus, mettre ca de côté, ca m'obsede Enrik, ce me rend completement dingue." Je ne sais même pas ce dont j'ai besoin, j'ai envie autant de te serrer dans mes bras etsentir ton corps contre moi que de te frapper. Je choisi la troisieme option, donner un coup dans le coussin du canapé avant de m'effondrer dedans.
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MessageSujet: Re: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptyVen 17 Aoû - 16:26



La crise arrive tel un ouragan puissant dans leur existence déjà bien fragilisée. Leurs propos sont cinglants. Enrik essaye tant bien que mal d’exprimer ce qu’il ressent vis-à-vis de cette situation qui les impactent autant l’un que l’autre. Il essaye de se justifier, mais prend conscience que son amant à raison lorsqu’il évoque le fait qu’il utilise cette application pour se faire plaisir. Ce serait un mensonge de le nier, mais en prendre conscience le bouleverse profondément. Il s’agit d’un besoin compulsif de plaire. Il ressent la nécessité de charmer, d’attirer l’attention et la convoitise sur lui, comme à cette époque où son amant était la première victime de ses tentatives de séduction. Sauf que son amant ne peut plus lui offrir cette satisfaction. C’est à peine s’il le complimente sur sa tenue ou le regarde avec cet intérêt d’autrefois. C’est quelque chose qui le tiraille, le plonge dans une tourmente profonde. Le sarcasme de son amant l’ébranle totalement et vient meurtrir de manière plus brutale son organe vitale. Ces mots sont comme des lames de rasseoir qui se plantent et le lacèrent en plein cœur. La hargne, le jugement de son amant sur sa personne, ce mépris fait cruellement mal. Bien plus qu’il ne l’affiche pas, cela le brise de l’intérieur, jour après jour et Michael a beau essayer de diminuer la culpabilité qui le dévore, elle est cruellement tapie au creux de ses reins. Elle ne fait que s’accroitre, toujours plus profonde et cruelle pour son cœur et son âme à la dérive. Il n’est plus l’homme qu’il aime. C’est dur de l’entendre, encore plus venant des propres lèvres de son époux. Une réalité qui l’ébranle aussi violemment qu’elle terrasse son mari. Enrik essaye tant que mal de lui transmettre ses émotions. Il est maladroit dans son approche, mais il lui est si difficile de prendre de la hauteur face au mal qui les ronge continuellement, et ce, jour après jour. Cet échange tourne au fiasco, ils semblent incapables de se rassurer mutuellement, de se comprendre. Il a beau lui dire qu’il l’aime toujours, Alexander reste persuadé de son infidélité et cela lui retourne les tripes avec violence. Il se sent tellement impuissant, frustré qu’il pense tout cela. Il se demande bien ce qu’il a raté dans son existence pour que l’être auquel il tient plus que tout, n’en vienne à penser qu’il a trouvé quelqu’un de mieux que lui. L’état de fébrilité d’Alexander terrasse la sienne. Il sent cette profonde angoisse se transformer en véritable cauchemar. Elle habite chaque trait de son expression, la lueur de son regard, le timbre de sa voix ou les mouvements agités de son corps. Les mots lui manquent lorsqu’il le voit donner un coup de poing dans un cousin du canapé sur lequel il vient s’effondrer, comme pris d’une crise de larmes, de désespoir qu’il ne peut pas contrôler. Le premier réflexe d’Enrik est de le rejoindre, mais la peur du rejet l’interrompre dans son action. Il hésite quelques secondes, mais la fébrilité de son époux le bouleverse tellement qu’il ne peut pas lutter contre son élan naturel de vouloir le prendre dans ses bras. Alors, il laisse tomber son portable sur la table du salon et vient s’agenouiller à côté de lui près du canapé. Sa main se loge dans sa nuque, ses cheveux alors qu’il vient enfuir son visage contre son oreille. « Chut… Calme-toi, Alexander… » Il murmure dans une voix suppliante, à peine plus forte qu’un murmure. Le timbre de sa voix est rauque tant l’émotion est profonde. « Je n’ai touché aucun homme. Je te le jure. Crois-moi, s’il te plait, mon amour. » Il murmure en venant le tirer gentiment dans ses bras. Il le prend fermement dans ses bras et vient embraser sa tempe. Il use de son surnom, celui qu’il utilise lorsqu’il est complètement bouleversé par ses sentiments pour son homme. « Je ne veux pas te quitter. Tu es mon homme, ma famille, celui que je désire plus que tout. Si seulement, tu me laissais t’atteindre, Alexander. » Il pourrait tellement lui rappeler l’amour qui l’inonde pour lui. Il inspire profondément pour calmer l’émotion qui le transperce de toute part. « Je voudrais tellement t’aider, pouvoir faire quelque chose, n’importe quoi pour que tu me reviennes. Mais toi seul peut te battre et avancer... » Tous ses propos sont empreints de cette peine, de cette impuissance qui dévore son être au fil du temps qui défile. Il est prêt à tout arrêter s’il arrête de le fuir, de le repousser, rien ne change, il l’aime et le désire toujours aussi profondément.   
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MessageSujet: Re: virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 (#)   virtual pleasure hits the wall - Enrik #1 EmptyMer 22 Aoû - 10:49

Je suis sur le point de craquer, je le sais. Je sens mon coeur se precipiter, cette sensation de vide douloureux qui s'ecrase sur ma poitrine, mon estomac. Ma tête tourne de cette musique inquiétante, stressante, cette rengaine digne d'un film d'Hitchcock menace mon esprit. Je ne veut pas perdre pied contre toi, mais je me sens tellement envahi par cette jalousie et cette rage. Le reste s'efface sous le nuage de cette idée guerrière qui se prepare à aneantir ma conscience et mon équilibre. Elle conquit du territoire dans sa tête, vaillante et belliqueuse. Je me sens assailli par un enemi puissant. Je perd du terrain, je lutte mais c'est si violent et aggressif que le seul moyen que je trouve pour ne pas perdre est de m'effondrer sur le canapé. Mon visage se fond sur le cuir de celui-ci. Des larmes d'angoisse et de frustration silencieuses tombent de mes yeux tandis que tu t'approches de moi. Je te sens te pencher sur moi, venir caresser mes cheveux, ma nuque. La caresse de ta main à un pouvoir sur moi. Ta douceur me touche, m'enveloppe, je veux m'y perdre malgré ces arguments qui court mon esprit. Je respire fort, mais celle-ci tremble dans ma gorge. Je me sens si faible sous la pression de mon esprit délirant. Je me concentre sur ta douceur, sur le contact de ta main, ta voix remplie d'emotion et de chagrin. Je veux te croire mais il y a des chose qui passe au dessus de ma volonté. Je m'écroule sous cette pression et ce poids, car si je ne me délivre pas de celle-ci, je risque de faire une nouvelle crise. Je ne suis même pas sur de la prevenir ainsi, mais je tente de t'ecouter, de me nourrir de ta bienveillance. Tu m'attires contre toi, et je me laisse faire comme une poupée de chiffon. Je ne répond pas vraiment mais la fermeté de tes bras ont quelque chose de rassurant. Je ne te répond pas, parler necessite trop d'effort. Ma gorge est nouée. Le combat fait rage dans mes entrailles, dans mon cerveau. Je lutte de toutes mes forces pour repousser mes doutes, ma suspicion envers tes agissements. Je ne baisse pas les armes, je veux revenir à toi. Ta voix m'appelle, la chaleur de ton corps m'accueille comme un cocon doux et confortable. Tu es le parfum de ma maison, ma famille. Comme je voudrais que tu m'atteignes, que ce qui cloche chez moi t'ecoute. Mais je suis mon propre enemi et je ne peux pas me debarasser de moi. C'est tout juste controlable, mon chéri. Mon visage s'enfouie contre ta nuque, je respire ton parfum, m'attiraille de ta presence pour vaincre mon ennemie, gagner la bataille cette fois à défaut de la guerre. L'amour que je te portes est ce drole d'agent double qui fait chavirer ou redresser. Je m'accroche finalement à toi comme à notre relation.
"J'veux pas te quitter!" j'affirme ca facilement car c'est une evidence. Tu es l'objet de tous mes délires car te perdre est au dessus de mes force et de mes moyens. Je n'imagine pas vivre sans toi même si je te heurte pour cela. Tu m'offres ton aide, me demande de revenir, de me battre comme si j'avais passer ses dernières années à boire du petit lait. J'entend Je viens te regarder. "Je ne peux pas revenir car je ne suis pas parti. Je ne suis pas un Alec interimmaire, malade et qui peut guerir. Ce sera jamais comme avant Enrik. Jamais!" Je te mentirais si je disais le contraire. Je me sens si impuissant face à cette douloureuse vérité. "Mais saches que je me bats, chaque jours, chaque heures, chaque seconde pour toi et Elijah. C'est un combat perpetuel pour moi.Je ne peux pas m'echapper le temps d'une bière ou d'un calin avec notre fils. Et cheri, c'est épuisant." Je te confie la voix tremblante en fixant un point sur ton épaule. Je n'ai pas le luxe de pouvoir avoir du repit, si je baisse ma vigilance, tout revient, et c'est si facile de reveiller le monstre qui dort. Et je suis fatigué Enrik de le contenir.
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