when life gets tough, put on your boxing gloves (cabby)

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when life gets tough
put on your boxing gloves

Abby Llewellyn & Cade Braxton

A Island Bay, il y avait trois endroits où on était particulièrement susceptible de trouver Abby. D’abord, perchée sur un mur d’escalade, à jouer les singes et à défier la gravité avec une agilité déconcertante. Ensuite, son appartement, affalée sur son lit à manger comme une goinfre tout en martelant les boutons de sa manette. Et oui, avant que vous ne posiez la question, maintenant, elle avait un lit. Fini les nuits sur le canapé à entendre Chris ronfler dans sa chambre. Ils avaient déménagé, officialisant leur colocation en prenant un appartement plus grand et qui, d’ailleurs, se trouvait juste en dessous du leur. Le déménagement avait été artistique d’ailleurs, avec ces deux là. Mais l’important c’est que toutes leurs affaires aient fait la route d’un point A à un point B. Ca changeait quoi, qu’ils se soient balancé des affaire de la fenêtre du premier appartement au balcon du second pour s’éviter des allers retours ? Rien du tout. Enfin, bref, revenons à notre mouton. Le mur d’escalade, l’appart’… et enfin, la salle de boxe.

Abby avait toujours aimé se battre. Elle avait grandit avec trois frères aînés, et il avait toujours été hors de question qu’elle soit exclue de leurs activités sous prétexte que la nature l’avait dotée d’une paire de seins à la place d’un service trois pièces. Au bout du compte, elle en avait de toute façon bien plus dans le froc qu’une grande partie de la population masculine. Ses frères, protecteurs, s’étaient malgré tout assurés que la blonde soit capable de se défendre. Mais ce n’était qu’à son arrivée en Nouvelle Zélande qu’elle avait réellement commencé à boxer, dans les règles de l’art. Après la mort de son frère et ce titre après lequel elle avait couru pour éviter d’y penser, elle avait eu besoin de quelque chose pour se défouler. Un sac de sable ou un adversaire sur qui cogner, c’était parfait. Et comme ça lui plaisait, elle avait continué. Encore aujourd’hui, elle y prenait du plaisir, et s’efforçait de lutter contre sa flemme légendaire pour passer régulièrement à la salle de boxe. Elle l’avait évitée un moment, peu désireuse d’y croiser Cade, mais tout ça c’était derrière elle maintenant. Pas qu’elle n’ait pas la rancune tenace, mais elle allait quand même pas s’accrocher à un crétin jusqu’à la fin des temps. Elle valait mieux que ça.

Debout sur le ring face à un homme qui faisait deux fois sa taille, elle envoyait coup après coup. Parait. Frappait. S’en prenait quelques uns aussi mais ça faisait partie du sport, et plus menue que son opposant, elle était assez rapide pour esquiver la plupart de ses coups. Abby étant… eh bien, Abby, elle ne pouvait pas s’empêcher de le taquiner, de ne chercher. Et plus il s’énervait, plus c’était facile. Finalement, l’homme décréta qu’il en avait assez pour aujourd’hui, et quitta le ring, la laissant sans personne sur qui se défouler. Abby descendit donc à son tour, se débarrassant de ses gants sur le chemin qui la séparait de son sac de sport, et de sa bouteille d’eau qu’elle aurait eu bien de la peine à ouvrir avec ça sur les mains. Posant ses gants sur le banc, elle déboucha la bouteille et avala quelques gorgées d’eau fraiche, profitant au passage de cette petite pause pour refaire sa queue de cheval qui faisait triste mine, sans s’apercevoir que cette même personne qui lui avait fait éviter les lieux pendant des mois se trouvait non loin derrière elle.

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Cabby #4

Bruit qui sort de tes doigts. Craquer tes articulations, c'est mauvais, mais ça te fait du bien. Vraiment du bien. Tu ranges tes affaires dans ton sac, aujourd'hui tu as fini plus tôt. Tu délaisses ta blouse pour les gants et rien que l'idée te fait du bien … tu souris d'avance à l'idée de te retrouver sur le ring. De sauter, d'attaquer, de frapper, d'esquiver. Tu en as besoin. Message envoyé, il t'en faut pas plus pour foncer vers le parking. Ton lieu de prédilection t'attend et on peut dire que tu en as besoin. Besoin intérieur qui se fait sentir, grandir. La route tu la connais par cœur, pourtant tu fais attention. Casque sur la tête, pas de voiture aujourd'hui, juste ta moto. Tu défiles les routes, les paysages changent. Hiver qui arrive, douceur du vent frais. Laissant tes idées de côté. Tu essaies de penser à rien .. plus facile à dire qu'à faire. Le feu se met au rouge, tu t'arrêtes. Ta gorge se serre .. c'était là. Là que tout a démarré. Là que vos vies ont basculé. Ton pied se pose au sol, une boule apparaît dans ton estomac. Te maudissant d'avoir pris cette route .. vert, klaxon et tu repars. Ça n'a duré que quelques secondes, mais tu as l'impression que ça fait plus .. les minutes se mixant aux heures. Alors que non, la vitesse augmente sur le cadran. Boule qui grandit, mais tu as envie de la faire disparaître. Et tu freines. C'est là. T'es arrivé. La rage en toi est toujours présente … tu as bien fait de venir. Cette session va te faire grandement du bien, tu peux le sentir rien qu'en pénétrant dans les lieux. Yeux vers le bas, tu ne regardes pas qui se trouve là. Inconnu ou pas, tu t'en moques. Tu n'as pas envie de parler, juste de boxer. Vestiaire, tenue, tel un robot, tout s'enchaîne. Tu ne réfléchis pas et les mouvements se font tout seul. Rythmé, cadencé, tu mets tes écouteurs, prêt à rentrer dans ta bulle. Oubliant le reste. Tu trouveras un adversaire un peu plus tard, pour l'heure tu te diriges vers le sac de boxe.

Tu cognes, tu frappes. Tu oublies le temps. La musique t'aide à rester concentrer, à focaliser sur ce sac. Les coups s'enchaînent et tu lâches rien. Ta vie part doucement en fiascos, mais tu lâches rien. La tête haute, les poings en avant, tu continues. Cette fois tu as décidé de ne pas envoyer tout valser. De ne pas capituler. Tu restes la tête hors de l'eau, mais pour combien de temps ? Tel est la question. Tu cogites pas à tout ça .. pas au fait que ça fait quinze jours .. quinze jours que tu as perdu un membre de ta famille. Encore un. Bien plus qu'un membre, une partie de toi. Une partie de toi s'est éteinte ce jour, mais … tu dis rien. Tu contiens. Tu gardes tout à l'intérieur, ce n'est pas la solution, mais t'en as marre. T'as pas envie de redevenir cette loque que tu as été .. hors de question. Préférant le dénie à l'acceptation. Restant là pour eux. Pour tes proches, pour ta belle sœur, d'ailleurs tu lui as envoyé un message, lui expliquant que le dîner est dans le frigo et que bien sûr tu risques d'être en retard. Tu peux imaginer la scène : Sawyer grognant en recevant le sms et se tournant. Elle vit avec toi à présent et la cohabitation est particulière.. mais elle tient. Parce que vous en avez tous les deux besoin. Elle plus que toi ? T'en sais rien, mais ça te fait du bien d'être là pour elle. De l'aider du mieux que tu peux, comme elle t'a aidé. Là c'est à ton tour de prendre soin d'elle, malgré ses jérémiade. Ça te fait rire de la voir agir ainsi, mais dans le fond elle ferait la même. Elle a fait la même chose dans le passé, à toi de lui rendre l'appareil.

Le sac se stoppe un instant. Tu en profites pour souffler. Tu enlèves tes gants pour aller boire un peu, retirant tes écouteurs. Pour la première fois depuis ton arrivée, tu scrutes la pièce. Regardant qui est-là … habitué ou pas .. et là tes iris finissent par se poser une silhouette. Une silhouette que tu ne connais que trop bien. Remettant ta gourde dans le sac, tu hésites un instant … partir ou rester ? Ça fait un moment que vous vous êtes pas revus, tu n'sais pas dans l'état qu'elle est … est-ce qu'elle veut toujours te tuer ou pas .. Et puis sur un coup de tête, tu t'avances, remettant tes gants. Tes pas te mènent vers elle. Pourquoi ? T'en sais rien. Tu réfléchis pas. Tu suis ton instinct et pour le moment il te dit d'aller vers elle. « t'as encore de l'énergie ? » que tu dis en balançant ses gants sous ses yeux. Elle sait ce que ça veut dire. Tu passes entre les cordes, te rendant sur le ring. C'est le moment que tu attendais dans le fond .. un duel. Et elle est parfaite pour ça. Parce qu'elle lâche rien la blonde, pas plus que toi et t'en as besoin.

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Abby Llewellyn & Cade Braxton

C ’est après la mort de son frère qu’Abby avait commencé à boxer. Elle savait se battre depuis gamine, déjà haute comme trois pomme elle ne manquait pas une occasion de jouer à la bagarre avec ses aînés, mais c’est seulement après la mort de Will et son emménagement impromptu en Nouvelle-Zélande qu’elle avait commencé à sérieusement boxer. Avec des gants, des règles, un ring… Elle avait aussi découvert les bienfaits du punching-ball. Envoyer des coups de points à un sac de sable, ça vous attirait quand même moins de problèmes que de mettre son poing dans le nez du premier qui vous cassait les pieds. Même si elle n’avait certainement pas géré au mieux cette perte, refusant catégoriquement de s’ouvrir sur le sujet, ça lui avait fait un bien fou. Chacun gère son deuil à sa manière et aujourd’hui encore, il y avait des jours avec et des jours sans. La seule chose qui changeait comparé à 4 années plus tôt, c’est que les jours avec devenaient plus nombreux que les jours sans.

Retrouver la salle de boxe, ça faisait du bien. Les visages connus, les gestes familiers, les sons, les odeurs… C’était peut être pas son sport de prédilection, mais elle se sentait à sa place ici, et ce même si la salle était principalement occupée par des hommes. Ca lui était égal. Elle avait l’habitude, et elle se sentait souvent bien plus à sa place parmi les porteurs de services trois pièces que parmi les femmes. Au moins, personne ne viendrait chouiner pour un ongle cassé. Mais même la plus brave des femmes a besoin d’une pause de temps à autres. Sportive accompli, Abby savait qu’il était important de s’hydrater, et c’est ce qu’elle faisait, debout face à son sac le temps de boire un coup, Abby ne remarqua pas que quelqu’un approchait. Elle venait d’attraper une serviette pour essuyer son visage humide de sueur quand une voix s’éleva derrière elle. Une voix bien connue. T'as encore de l'énergie ? Cade. Celui là même qui l’avait poussée à éviter les lieux, de peur de l’y croiser.

Des exs, elle n’en avait pas beaucoup – il était le seul à avoir l’honneur de porter ce titre – mais elle savait une chose : se retrouver nez à nez avec son ex après une rupture, c’était chiant, et bizarre, et gênant, et ça faisait ressortir de vieilles rancoeurs et des maux que tout le monde préférait oublier. Alors elle avait pris ses distances. Au moins, on ne pourrait pas l’accuser d’être l’ex collante incapable de décrocher et de comprendre quand il faut passer à autre chose. Mais Island Bay, c’était pas New York, et ils étaient voués à se croiser un jour ou l’autre. Et boum, c’était pour aujourd’hui. Les yeux bleus d’Abby passèrent de la paire de gant qui se balançait paresseusement devant son nez au visage de Cade. Elle avait deux choix, clairement. Dire non. Partir, le planter là. Ou dire oui. Parce qu’il en avait besoin. Elle avait appris pour Ryan, et elle ne savait que trop bien ce que c’était. Trop pour lui tourner le dos. Trop, aussi, pour lui sortir le blabla habituel des condoléances et autres paroles clichées qui, personnellement, n’avaient jamais rien fait d’autre que de la faire enrager un peu plus face à l’injustice de ce décès. Pour te botter le cul ? Toujours, rétorqua-t-elle, un air supérieur sur le visage. Elle balança sa serviette dans son sac et récupéra ses gants, qu’elle renfila rapidement, les attachant fermement à ses poignets avant de se diriger vers le ring qu’elle avait quitté un peu plus tôt. Elle se hissa dessus, se glissant avec aise entre les cordes qui délimitait l’espace de combat. J’espère pour toi que t’es pas trop rouillé Braxton, lança-t-elle, se plaçant face à lui, levant les poings à hauteur de son visage. Elle ne lui ferait pas de cadeau. Il le savait, et c’est certainement ce qu’il cherchait. Ca aussi elle savait ce que c’était. Après la mort de Will, on avait cherché à la cajoler, à l’épargner, comme si ça l’aidait. Ca ne l’aidait pas. Quand elle s’engueulait avec quelqu’un, elle voulait qu’on réponde. Quand elle foutait son poing dans la tronche d’un crétin trop envahissant dans un bar, elle voulait qu’il riposte. Quand elle grimpait des heures durant à s’en faire saigner les mains, à n’en plus tenir debout une fois sur la terre ferme, elle voulait qu’on la laisse faire. Pas de cadeaux, pas de pitié. Comment était-on censé se défouler face à un adversaire qui ne se donne qu’à moitié ? Avec Abby, il n’y avait aucune chance que ça arrive. Elle était bien trop fière pour ça, la chieuse.

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Cabby #4

Douleur qui s'est installé au creux de ton estomac. Tu préfères la nier. Prétexter qu'elle n'est pas là. Qu'elle n'existe pas. Parce que t'as pas envie de retomber bas. Tu veux éviter de plonger à nouveau. Tout ce que tu es devenu .. tout ce que tu as causé, t'as marqué. Ça a laissé des traces, bien trop grosses à ton goût. Aujourd'hui, tu sais que tu dois être là. Maintenir la tête hors de l'eau, être là pour eux .. tu essaies, à ta manière. Sans brusquer ton entourage. Sawyer qui est devenu ta colocataire. Qui l'aurais cru ? Sûrement pas elle, mais tu sais que c'est bon pour vous deux. Parce qu tu as autant besoin de 'compagnie' qu'elle. Y a bien Reid, mais c'est différent. Parce que tu sais qu'avec Sawyer c'est .. normal. Vous allez pas en parler, vous allez être là, l'un pour l'autre. Si jamais elle craque : tu seras là. Et le jour où tu prendras conscience de tout ce qui se passe : elle sera là. T'as juste envie de repousser ce moment. Alors tu n'écoutes pas la douleur. C'est bien pour ça que tu es là. Dans ton temple, un moment que tu n'as pas enfilé les gants et tu sens déjà que ça va te faire du bien. Que c'était une bonne idée. T'as besoin d'être là. T'as besoin qu'on te donne des coups et pire : répondre. Tes yeux ne tardent pas à s'arrêter sur elle. Cet endroit qui vous ressemble, qui vous réunis. Ce lieu qui a été confident de votre premier échange .. partenaire idéal pour ce que tu as sur le cœur et l'estomac. Parce que tu sais qu'elle va pas prendre en pitié. Elle ne va pas être tendre avec toi. Tout ce dont tu as besoin. Tu as besoin qu'on te cogne. Tu ne veux pas qu'on t'épargne. La vie ne t'a pas fait de cadeau alors pour continuer. Tu sais qu'elle est l'adversaire qu'il te faut. Puis c'est l'occasion pour elle, de t'en foutre une. Tu sais que tu as été con par rapport à votre rupture. Tu mérites bien ces coups et tellement plus. Ton regard sur elle, elle ne va pas se défiler. Ce n'est pas le genre de la maison. Abby qui se défile devant un défis ? Et puis quoi encore ? Ça serait mal la connaître. C'est bien pour ça que tu l'as choisis elle et pas quelqu'un d'autre. Tu ne sais pas si elle sait, mais tu t'en moques. Pour l'heure tu veux que ça frappe, tu veux qu'on te cogne. Tu veux boxer, frapper, un duel digne de ce nom. Elle se relève et sa réponse te plaît. Un sourire apparaît sur ton visage. Tu le savais. Malgré tout ce qui s'est passé entre vous, elle te connaît un minimum la blonde et inversement. « moi ? Tu veux dire toi Llewellyn. C'est pas parce que t'as gagné une fois que tu as tous les pouvoirs. » le jeu a déjà commencé et cette joute verbale te plaît. Pas besoin d'excuse, pas encore le moment. Non c'est le moment pour les coups.

Tous les deux sur le ring, tu te mets en position. Face à elle. Tu sens déjà des regards sur vous. Des chuchotements, parce que cet endroit vous connaît bien. Trop bien. Souvenir du passé qui remonte. Vous vous tournez autour, qui va lancer la première attaque. Qui va oser. Tu avances un pas, puis recules. Adrénaline qui monte en toi, ça te fait du bien d'être là. Un coup qui avance, elle donne le jeu. Ça te plaît. Tu réponds. Force en toi. Actions qui reviennent. Rien ne s'oublie. La boxe tu la pratiques depuis que tu es gamin. C'est son sanctuaire ici, alors les réflexes reviennent aussi vite. Défense, attaque. Position. Tu prends du plaisir dans ce combat et tu sais que c'est réciproque. Parce que c'est vous. Pas de chichis. Pas besoin de parler. Elle ne lâchera rien. Tes coups sont plus forts. Rage qui a besoin de sortir. Rage qui est resté en toi. Culpabilité qui prend le dessus. Tu ne lâches rien. Tu ne les lâcheras pas. T'essaies de ne penser à rien. Pourtant plus tes poings avancent, plus la colère apparaît sur ton visage. Si tu avais pu faire quelque chose. Quoi ? T'en sais rien. Être plus présent, ne pas le laisser tomber ? Toutes ces questions qui tournent en bouclent dans ta tête. Bien sûr que tu aurais voulu faire plus. À commencer par savoir. Savoir que sa santé allait mal, qu'il souffrait, qu'il était sujet à ça .. sauf que non. Il s'est tu Il n'a rien dit. T'as rien vu et c'est ça qui est à pire tes yeux. Coups que tu prends en plein visage. Inattention. Tu craches un instant, ta mâchoire en a pris un bon coup. Elle a toujours la patate et ça te plaît. Son regard, sa répartie. Toi qui te couche ? Et puis quoi encore. « t'as encore rien vu, » que tu lui balances. Elle sait que tu n'es pas du genre à baisser les bras. Tu as juste eu un moment d’inattention. Juste que tes pensées se bousculent dans ta tête. Que tu as l'impression d'être inutile. Alors tu essaies d'être là pour eux, comme tu n'as pas pu être là pour lui. Ta tête et ton corps sont en désaccord depuis un moment .. et tu n'écoutes aucun des deux. Juste tes envies. Tu fonces droit vers le mur, mais qu'importe. Tu continues à enchaîner les positions. Abby et son répondant sont tout ce dont tu as besoin pour l'heure. Parce qu'elle te prend pas en pitié. Elle te dit pas, assied toi on va parler ou pire .. le mot que tu ne supportes plus entendre .. tu sais que les gens le disent de bon cœur, mais .. ça te donne la gerbe. Non tu as besoin d'action. Qu'on te frappe. Qu'on te met à terre s'il le faut. Tu vas te relever, montrer que tu es plus fort que ça. Pour eux, mais aussi pour toi.

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