vamos falar um pouquinho sobre você ? ξ ellie.

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vamos falar um pouquinho sobre você ?

rien n’est simple dans la vie. par moment on pense qu'à soit même mais aussi on ne pense pas que les autres sont tout aussi malheureux que nous. ξ ellie & naevia

Je sais très bien qu’en ce moment pour toi ce n’est pas simple, que ta vie de couple vient d’éclater en mille morceau. Je sais aussi que tu n’est pas d’humeur à parler mais je ne savais vraiment pas qui aller voir pour ça, pour tout ce qu’il vient de se passer chez moi mais aussi avec moi. Je ne sais pas non plus comment faire. Alors que j’ai ma veste replie sur moi, mon pantalon a la place de ma robe où j’ai habituellement même pour aller travailler et ça ne change pas sauf aujourd’hui. J’ai aussi remis mes baskets ou ce n’est pas mon habitude, mais surtout sans aucun maquillage, je sais que tu as l’oeil aussi pour ça et que quand je change totalement niveau vêtement c’est que rien ne va. Je n’avais pas envie de prendre ma voiture et encore moins de rester chez moi. Alors je marche, je marche jusqu’à être épuisé sauf que je ne me rends pas compte que je suis arriver dans ton quartier, ton nouveau quartier du moins celui de tes parents. Malheureusement pour moi, j’avais été la quand tu avais besoin de preuve sur Isaac, des preuves de scientifiques celle qui ne peut pas tromper, et tu savais que j’étais là pour t’écouter même si tu ne disais pas grand chose sur ta vie privée. Ce peut totalement se comprendre, tu ne veux pas en parler et ça je sais ce que c’est. Je fais de même avec ma situation de mon mari et moi-même. Tu avais fais la notion de tes parents. Alors que je passe devant chez eux je reconnais ta voiture, tu n’est pas là en simple visite et je le sais. Comment ? Surement parce que je ferais pareil si je quitte Kevin. Je retournerais chez mes parents. Je hausse doucement des épaules. Est-ce que je frappe ? Est-ce qu je m’enfuis ? Est-ce que je t’envoie un message ? Surement la meilleure des solutions. C’est de là que je sors mon téléphone de ma poche pour venir t’envoyer un message. “excuse moi Ellie… Je passais dans le quartier de tes parents et j’ai reconnu ta voiture. Serais-tu disponible deux petites minutes…?” Du moins serais-tu là pour me calmer mais aussi pour me rassurer un peu ? Sachant comme tu es, mais aussi c’est fort possible que tu m’envoie balader car tu n’as pas envie de parler. C’est alors que j’attends dix petites minute sur le trottoire d’en face car je n’ai pas envie de venir frapper a la porte de chez tes parents pour insisté. Surtout si tu es pas en forme je n’insisterais pas plus. Alors que je n’ai pas vraiment de réponse je laisse un petit soupire m’échapper malgré moi et je commence alors à reprendre ma marche. Pour aller je ne sais pas du tout. Je repasse le nez dans ma veste puis je regarde le sol jusqu’au moment ou j’entends mon prénom, je me retourne doucement et lâche un petit : « C’est moi ? » même si au fond de moi j’ai encore la trouille, la trouille de retomber sur l’un de ses types qui m’ont menacés mais aussi profondément choqués.

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naevia & ellie

dark as midnight six pack coors light you don't
look the same. past my bedtime, blue and
red lights come take you away.
(@lia marie johnson)

Elle comatait dans son canapé, la télécommande entre ses doigts. Le zapping de la télé était devenue une habitude. Une habitude qu'Ellie détestait au plus haut point. Pour tout dire, cela faisait des années qu'elle n'avait pas prit le temps de regarder la télé. Et autant se le dire, il n'y avait rien. Que des conneries. Est-ce que c'était ça la nouvelle société ? Elle avait raté un train ? Sans doute. Ce n'était pas le genre de personne a attendre sagement devant un écran. Mais depuis plusieurs semaines, c'était la seule chose qui lui restait réellement. Elle n'avait plus de boulot, plus de mari et encore moins d'occupation. Ellie était une épave, docile certes, mais épave quand même. La poisse avait aussi envahi sa vie. Pour son plus grand malheur. Comme si le karma lui souhaitait la bienvenue dans son petit monde et qu'il ne cessait de faire des siennes. Y avait d'abord eu les mensonges, les histoires d'Isaac et son petit coeur brisé. Puis, le cambriolage de chez son père. La goutte d'eau de trop. Celle qui fait mal. En soit, tout le monde s'en était bien sorti. Les dégâts n'étaient que matériel et des objets de familles, d'une grande valeur sentimentale, n'étaient plus dans la maison. Ellie aurait pu mal le prendre, son père aussi sans doute, mais y avait des choses plus graves en ce moment qui avaient rendu cet événement presque anodin.

Inspirant longuement, tandis que l'écran face à elle diffusait toujours les mêmes conneries, la jeune femme décida de s’octroyer un bain. Un petit plaisir qu'elle avait dorénavant le temps de faire. Vingt bonnes minutes qu'elle avait fermé les yeux, le corps inondé par l'eau chaude qu'elle avait coulé. Elle n'avait pas remarqué le message sur son téléphone et c'est lorsqu'elle entendit la porte d'entrée grinçait, qu'elle décida d'en sortir. Son père était de nouveau de retour à la maison, et elle avait besoin d'une conversation. Avec une personne réelle. Une interaction sociale. C'est à ce moment précis, qu'elle remarqua le sms de Naeva. Et merde. Elle l'avait loupé. Ou peut être pas. Est-ce qu'elle était encore dans le quartier ? La seule façon de le découvrir était encore de sortir de la maison. Ce qu'Ellie ne faisait plus vraiment depuis des lustres. Enfilant un jean et un pull, elle garda sur la tête le chignon plus que douteux qu'elle s'était fait. Saluant son père au passage, la belle emprunta le chemin de la sortie. Dans le quartier, c'était vide d'âmes. Personne à l'horizon. Comme si la fin du monde avait sonné. Peut être que c'était simplement une machination de son cerveau. Qu'importe. Un pas, puis deux et c'est à cinq mètres qu'elle remarqua cette chevelure blonde qui marchait sur le macadam tout juste refroidie par la pluie qui était tombée dans la journée. Elle accéléra le pas pour la rattraper. Naevia ! La blonde se retourna au son de son prénom et Ellie lui fit un signe de main, tout en se rapprochant. Une fois à sa hauteur, la jeune femme esquissa un sourire timide, croisant ses mains sous sa poitrine. Excuse moi, j'étais dans le bain, je n'avais pas vu ton message. Ça va ? Une question des plus anodines en soit. Où tout le monde répond toujours oui, par pure politesse. Mais au vue des traits tirés de son amie, Ellie espérait qu'elle dise la vérité. Que non, ça n'allait pas. Parce que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure.

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Après tout en ce moment je ne suis pas vraiment la personne que l’on aimerait voir, pourquoi ? Parce que je ne suis pas la plus bavarde mais aussi je ne sais pas trop pourquoi mes jambes m’ont amené dans ton quartier, ce quartier là. Surement parce que j’avais besoin d’oublier où je vis mais aussi dans quel raison je vie. Je survie a la vie en ce moment et ce n’est pas trop mal, mais ce coup, ce qu’il vient de se passer n’est pas des plus merveilleux. Alors que j’étais prête à être sociable mais aussi parce que j’avais besoin de parler de ce qui vient de se passer tu étais la première à qui je pense. Mais quand je ne vois aucune réponse a mon message j’ai soupiré puis reprit lentement ma route. Tout simplement parce que ce n’est pas plus mal et tu aurais surement autre chose a faire. Les mains dans les poches le regard baissé sur le bitume mouillé, je marche doucement mais je me laisse aussi partir dans mes pensées. Je ne m’attendais pas à entendre une voix familière : Naevia ! je me suis retourner mais aussi arrêter quand je t’es reconnus au loin, je viens aussi faire demi-tour pour me rapprocher de toi, un léger sourire pour accompagner le tien et je t’écoute. Excuse moi, j'étais dans le bain, je n'avais pas vu ton message. Ça va ? Je secoue doucement la tête que gauche à droite quand tu t’excuse et tu n’as pas à le faire en réalité. Sauf que j’étais prête à te répondre avec rapidité quand tu me poses la question, cette question ou si je mens ça ne passera pas de toute façon. « Sans te mentir… Pas vraiment. » je dis doucement en haussant alors des épaules, j’esquive un instant le regard puis je viens de nouveau le déposer sur ta personne. Soupirant à nouveau, fermant un instant les yeux, je commence par quoi ? Je ne sais pas trop en faite. « Je pense que tu es au courant de tout ses voles dans les quartiers ? » quel question, qui n’est pas au courant, mais surtout qui n'a pas été touché par cette vague de violence. Des personnes horribles qui se sont prit pour des personnes complètements débiles mais aussi à agresser des personnes sans défense pour avoir ce qu’ils veulent. C’est du grand n’importe quoi. « Je... » commençant ma phrase doucement, gardant mes mains dans mes poches, remontant mes épaules comme pour me protéger de ce que je vais dire. « je me suis faites menacés Ellie… et… je ne suis pas la personne la plus fragile mais là pour le coup j’ai peur… ils m’ont arraché mon collier, tu sais celui que je porte tout le temps avec le petite pendentif le trèfle a quatre feuille… et... » je laisse un nouveau soupire gardant mon regard au sol. « Je n’ai rien pu faire pour les arrêtés, pour qu’ils ne me prennent pas autre chose… Sauf que je suis rester bloquer, peureuse à ce qui se passait... » pour le coup j’étais toute seule chez moi quand ça s'est passer, ce qui me sert de mari n’était pas présent et je pense qu’il n’aurait pas fait grand chose car quand il est rentré il s’en foutait totalement. Mais bon, au moins il aurait été là et je ne serais pas aussi peureuse que maintenant...

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Cette chevelure longue au loin, qui ondulée en même temps que le vent, elle aurait pu la reconnaitre entre milles. Ellie avait prit le chemin de Naevia à toute hâte, pas vraiment aider par les petites jambes accrochées à son corps. Elle ne voulait pas la louper. Elle ne voulait pas lui tourner le dos. Et une fois à sa hauteur, la brune ne pu que constater le désarroi qui hantait les traits de son amie. Fronçant les sourcils, elle se mit à lui poser la question fatidique. Elle attendait la bonne réponse, la vraie. Pas celle qu'on sert pour de simples banalités. Croisant les bras sous sa poitrine, des frissons commencèrent à parcourir son échine. Elle avait froid. Elle était trempe qui plus est. Naevia n'avait aucune envie de lui mentir et de toute façon, elle semblait bien nulle pour ce genre de futilité. Tout comme Ellie. Les voles dans le quartier virent rapidement sur le tapis. Comment ne pas être au courant ? Ellie et son père en avaient aussi, subit les conséquences. Quelques objets de valeurs volés, rien de plus. Mais dans le fond, c'était bien assez. Du moment que personne n'avait été blesser, ils survivraient. Tu veux pas qu'on rentre à l'intérieur ? Il fait un froid de canard et je t'offre avec plaisir une tasse de thé. Elle osa la couper quelques secondes, se voulant réconfortante et amicale, tandis qu'un sourire sincère traversait ses traits. Ellie entama la marche vers la maison de son père, suivit par son amie qui elle, continuait son récit. Attentive, elle ne la coupa pas, la laissant vider son sac. Elle semblait en avoir besoin. Oreille attentive, épaule sur laquelle pleurer, la brune était une bonne amie. Pas toujours présente quand il le fallait, mais à la moindre alarme, elle savait écouter. Une fois près de la porte d'entrée, elle la poussa, laissant Naevia passer avant de lui emboiter le chemin. Elle lui montra du doigt la cuisine et se hâta à faire chauffer un peau d'eau, sortant les tasses au passage. Silencieuse dans un premier temps, Ellie voulait se poser histoire qu'elle est toute son attention. Une minute plus tard, elle se retrouvait assise en face d'elle. T'as pas à avoir honte d'avoir eu peur tu sais .. La surprise étant la chose la plus effrayante au monde. Ellie savait de quoi elle parlait. Sans doute qu'elle aurait eu peur aussi, prise au dépourvu par un inconnu dans sa maison. T'as porté plainte ? T'en as parlé à ton mari ? Elle l'a questionné sans se douter de tout. Dans le fond, Ellie savait très bien qu'un truc clochait dans son mariage. Elle n'était pas dupe. Naevia n'était aucunement, une femme heureuse et comblée. Une façon comme une autre de mettre un sujet plus épineux sur le tapis, peut être qu'elle pourrait l'aider.

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