you didn't expect that [tawan #15]

Mine innocente à l’appuie, Tawny nie toute volonté d’avoir élaboré un plan pour me voir nue. J’ai presque envie de la croire, mais le doute subsiste encore un peu, elle est trop joueuse pour que cette histoire de bain de minuit soit banale. Moi aussi je suis plutôt du genre joueuse, ça a toujours été dans ma nature, mais au contact de l’ancienne militaire j’ai appris à diversifier mon jeu, me montrer plus audacieuse. C’est simplement parce que je me sens totalement en confiance avec elle, comme jamais avec personne d’autre auparavant. Malicieuse, même un peu charmeuse je lui murmure à l’oreille qu’elle n’a pas besoin de ce genre de subterfuge pour me voir nue. J’use de la température de l’eau comme argument pour m’éviter de me retrouver à l’eau à minuit pétante. Bien sûr Tawny a une réponse à cela, et je lui offre un regard illustrant bien combien j’ai des doutes malgré sa petite explication. Je suis du coin moi aussi, et je sais que l’eau est froide. En tout cas trop pour moi. Laissant son idée de côté elle revient sur mes propres mots, je n’ai de meilleure réponse à lui offrir qu’une illustration concrète de la flamme du désir qui m’embrase doucement, sous forme d’un baiser dont je prends la totale initiative. Jamais elle ne m’a juger pour mon inexpérience, faisant ainsi grandir ma confiance. Je n’ai plus peur de laisser parler mes envies, d’autant plus que nous sommes seules ici. J’ignore si elle tient vraiment à sa baignade, mais je pose mes conditions avant de poursuivre notre échange avec un peu plus d’intensité. J’ai envie d’elle. Sans même qu’elle n’ai eu à amorcer un rapprochement j’ai sentie cette tension dans mon bas ventre liée à l’envie de l’embrasser, de sentir la proximité de nos corps et ses mains sur ma peau. Le baiser ce fait plus passionné, langoureux, alimentant le désir au lieu de me rassasier. Tawny est en proie à cette même envie, sa remarque ne laisse aucun doute là dessus et mon rire se joint au sien « Je me suis toujours demandée si ce truc de combustion spontanée est une légende ou pas. » nos lèvres se rejoignent à nouveau, je saisie le bord de son haut pour le faire remonter le long de son corps, rompant notre échange juste le temps pour le lui retirer « Autant se préparer à la baignade. ». Prétexte parfait pour me donner un accès facilité à sa peau que je caresse avec douceur. Je me laisse totalement guidée par mes envies, prenant le dessus sur la brune tout en sachant que la connaissant ça ne durera probablement pas. Je quitte ses lèvres, frôle l’arrête de sa mâchoire, embrasse son cou puis sa poitrine, tout en détachant son jean plus habilement que je ne l’aurais pensé. J’y glisse une main aventureuse, caressant son intimité par dessus son sous-vêtement. « Il est pas encore minuit… » dis-je en relevant un regard plein de malice pour croiser le sien.

C’est la première fois que Joan est aussi entreprenante, enfin, c’est pas non plus comme si elle m’avait sauté dessus d’un coup comme une nympho ou quoi, ce serait trop bizarre. Non mais en général, je suis plutôt cette qui est en demande, et elle a toujours eu un peu l’air de pas savoir comment s’y prendre, un peu hésitante. Ce soir, on dirait qu’elle est animée par une force ou une envie nouvelle, ou alors elle s’est entraînée j’en sais rien. J’ai toujours adoré l’embrasser, mais la sentir mener la danse comme elle semble vouloir faire est franchement grisant. En général c’est moi qui prend les devants, qui mène le jeu comme j’en ai envie. Là c’est elle qui prend les rênes et je la laisse faire avec grand plaisir, lui faisant même comprendre que d’ici peu je risque de prendre feu. « Je me suis toujours demandée si ce truc de combustion spontanée est une légende ou pas. » Je ris avant qu’elle revienne chercher mes lèvres. « Tu es en train de me dire que tu es en pleine expérience combustive là ? Je suis ton cobaye ? » Ça va marcher, c’est bien ça le pire ! Elle ne me laisse pas le temps de poursuivre avec mes conneries et retire mon t-shirt sans plus tarder. Mon souffle est de plus en plus court, ça commence réellement à être le feu à l’intérieur de mon corps. Ses baisers glissent sans plus tarder dans mon cou et je me cambre un peu, mordant ma lèvre inférieure. Je sens déjà ses lèvres se refermer sur ma poitrine et sans attendre, elle déboutonne mon pantalon et y glisse une main, entre le tissus du jean et celui de mon sous-vêtement. « Il est pas encore minuit… » « Oh bordel… » Elle veut ma mort. C’est officiel. « Birdy… » Un premier gémissement franchit la barrière de mes lèvres et je fais revenir la jeune femme à mon niveau, pour assouvir mon besoin de ses lèvres. « L’explosion est prévue d’ici peu… » Je ris et continue de l’embrasser, retirant à mon tour son haut, et son soutien-gorge pour prendre possession de sa poitrine, que mes mains épousent à la perfection. Si j’avais si le jour où je l’ai rencontrée qu’on en serait là aujourd’hui… Mes mains viennent chercher la rondeur de ses fesses, par dessus son pantalon pour le moment, alors que mon bassin ondule pour l’inciter à poursuivre ses caresses.

Sourire mutin, hochement de tête, je donne raison à la brune « Tu as tout compris, bienvenue dans mon labo. » répondis-je amusée en reprenant le cours de mon initiative. J’ai envie de sentir sa peau, plus que ça j’ai l’impression d’en avoir besoin. C’est nouveau pour moi, comme beaucoup de choses vécues avec Tawny, mais je n’en regrette aucune et espère découvrir encore d’avantage à ses côtés. Je commence à connaître la douceur de sa peau, les lignes de son corps, mais j’aime parfaire mes connaissances. De mes lèvres j’apprends la courbe de sa poitrine, mon cœur battant, le corps brûlant en accueillant ses réponses à mes gestes. Je ne ressens aucune peur, pas d’hésitation, j’ignore d’où me vient cette force mais elle me pousse à aller plus loin et j’ouvre son jean, sans réserve. Ma main se glisse contre le tissu de son sous-vêtement, dernière barrière avant son intimité. Caresses audacieuses, j’affiche un air joueur en sentant son corps se tendre. Un frisson me traverse, mon surnom fuitant entre ses lèvres avant un gémissement, preuve de son excitation et du début du plaisir prodigué. Docile je remonte à hauteur de ses lèvres pour un nouveau baiser, fiévreux, rempli d’envie mais pas dénué de tendresse. C’est un mélange de tout ça entre nous, un lien authentique qui s’exprime sans pudeur dans nos gestes, alors que les mots restent plus timorés. Tawny en profite pour me dénuder à son tour, ses mains se posant sur ma poitrine provoquant aussitôt une vague de chaleur en moi. « Ce n’est pas le détonateur… » dis-je avec humour, faisant référence au sein sur lequel elle s’attarde un instant avant de déplacer sa prise jusque sur mes fesses. Je sens son bassin onduler, cherchant plus de franchise dans le contact de ma main contre son entrejambe. Nos lèvres ne se quittent plus, nos langues embarquées dans un ballet passionné. Attentive à la requête de la brune, désireuse de lui faire ressentir le plus de plaisir possible, ma main franchie la dernière barrière restante pour venir à la rencontre de son intimité. Mes caresses se font plus appuyées, plus précises en suivant chacune de ses réactions. Je suis à l’écoute de ses envies, la mienne grandissant en parallèle. « Si tu prends feu, je vais brûler aussi. » chuchoté-je, quittant ses lèvres un court instant. Mon cœur bat plus fort au rythme de ses soupirs.

« Tu as tout compris, bienvenue dans mon labo. » J’adore cette manière qu’elle a de prendre les choses suffisamment à la légère, sans non plus leur accorder une importance proche de zéro. Une juste milieu qui donne la sensation de ne pas se prendre la tête trop souvent, juste ce qu’il faut pour me plaire, réagir à mon humour parfois douteux. Je n’aurai pu rêver mieux, et je crois même - pour ne pas dire que je suis sûre - que Joan est la première fille à me faire me sentir totalement en accord avec moi-même, avec mes principes, mes envies, jusqu’à mes propres doutes qu’elle arrive à faire se dissiper aisément. Ce soir, la jeune femme semble avoir décidé de prendre les choses en main et ce n’est pas pour me déplaire. Mes mains retrouvent la chaleur de son corps, la douceur de sa peau. Je la dénude peu à peu, du mieux que je peux alors qu’elle est en train de me rendre folle au seul rythme de ses doigts sur mon intimité. « Ce n’est pas le détonateur… » lâche-t-elle avec humour à l’instant où ma main s’attarde sur son sein, son téton dressé par le désir. Je ris à ses bêtises, mais suis rapidement rattrapée par la vague de frisson qui annonce le climax de ses caresses parfaitement exécutées, d’autant plus depuis qu’elle a franchit la barrière de mon sous-vêtement. Les yeux clos, je peine presque à continuer de l’embrasser tellement mon souffle est saccadé. « Si tu prends feu, je vais brûler aussi. » Ses mots murmurés au creux de mon oreille ont le pouvoir de me rendre complètement folle, et contribuent à mon ascension vers le dernier palier du plaisir. « T’arrête pas… » Que je souffle entre deux gémissements, avant de finalement arriver à l’apothéose, offrande divine de ma partenaire. Il me faut quelques secondes avant de toucher terre à nouveau, réussir à revenir chercher ses lèvres pour l’embrasser dans un échange emprunt de sentiments nouveaux, plus profonds, plus sincères encore. « J’espère que tu as pris des notes. La combustion a été un franc succès. » Je souris et l’embrasse à nouveau, sentant en moi ce besoin viscéral de lui rendre la pareille. « Est-ce que je peux tenter une expérience moi aussi ? » dis-je innocemment tout en glissant ma main à mon tour dans son sous-vêtement, me rendant compte sans attendre que le désir était fortement partagé..

Je sais qu’avec Tawny je n’ai pas besoin de faire semblant. Elle me taquine beaucoup, mais ne s’est jamais moquée ouvertement de moi avec l’intention de me faire sentir mal ou inférieure. Et même s’il y a eu des maladresses parfois, notre complicité est réelle, assez forte pour me pousser à lui accorder ma confiance ce qui n’était pas gagné d’avance. Encore moins en ce qui concerne les relations intimes, pourtant j’en suis là, à mener la danse et me délecter de ses soupirs. J’aime être à l’origine de son plaisir, partager ce moment avec la brune me semble tellement naturel que je ne réfléchis plus du tout au reste. L’humour reste un des piliers de notre complicité, spontanée, je n’hésite pas à plaisanter, soutirant à Tawny quelques rires entre deux manifestations de l’approche du dénouement final à cette ascension vers le plaisir ultime. Mon corps est sans doute tout aussi brûlant que le sien, information que je ne manque pas de partager avec elle dans un murmure équivoque. Son corps se tend d’avantage, ses gémissements s’enchainent jusqu’à l’explosion finale qui l’emporte ailleurs quelques secondes. La brune renoue avec la réalité et ce nouveau baiser échangé a une saveur toute particulière, comme si quelque chose d’implicite venait de se sceller entre nous. Il n’y a qu’avec elle que je veux vivre ça… la seule à laquelle je m’abandonne sans crainte. Je souris contre ses lèvres et hoche doucement la tête « J’ai pris des notes oui. » répondis-je malicieusement. Je suis encore dans la découverte, mais j’ai toujours été une élève très studieuse et appliquée… ça semble porter ses fruits.
A son tour Tawny souhaite mener une expérience, elle réclame mon approbation, pour la forme seulement car je sens déjà sa main se frayer un chemin vers mon intimité. Je ne mentais pas en disant que j’était sur le point de me consumer moi aussi, elle en a désormais la preuve. « Je suis toute à toi… » soufflé-je, mon regard plongé dans le sien, chargé de mes sentiments. Un soupir m’échappe, ses caresses sont comme une délivrance et je ressens les premières vagues du plaisir me traverser. J’étais déjà au bord du gouffre, mais je ne veux pas tomber tout de suite. Mes dents emprisonnent ma lèvre, je me retiens, me raccroche au bord du précipice. Entre les mains expérimentées de Tawny je me sens parfois comme une poupée de chiffon, perdant le contrôle de mon être en étant submergée par ce bouquet explosif de sensations qu’elle m’offre à chaque moment intime. Parce qu’il y a les gestes mais aussi le cœur, l’application et les sentiments se confondant pour m’emporter toujours un peu plus loin. Se donner et offrir à l’autre sans compter… il paraît que c’est ça aimer. Je crois que je suis tombée dans le panneau.

C’est la première fois que Joan prend les devants de cette manière et il est clair que c’est loin de me déplaire ! Je me laisse complètement aller, ne pense à rien d’autre qu’à elle, ses baisers, ses soupirs, et ses mains diablement bien placées pour me guider jusqu’au plaisir extrême. Elle n’avais aucune expérience quand je l’ai connue, j’ai été la première à embrasser son corps, glisser mes mains sur elle, et je n’en suis pas peu fière. Comme marquer un territoire encore jamais explorer, comme un premier pas sur la lune. Je me sens conquérante. Bien que présentement, c’est plutôt Joan qui semble être en terrain de conquête, et elle y arrive réellement bien, à tel point que je laisse tomber les armes, m’abandonnant à elle sans aucune retenue. Elle s’avère être douée, pour une petite novice. Il faut croire que les sentiments que je nourris pour elle doivent avoir une importance particulière aussi. Après avoir été visiter les nuages, je touche à nouveau Terre et reprends possession de mes moyens. C’est tant mieux, si je veux lui rendre la pareille, je vais avoir besoin de toutes mes capacités. Mes baisers retrouvent une intensité qu’on connaît, et je lui demande malicieusement si je peux moi aussi tenter une expérience. « Je suis toute à toi… » souffle-t-elle, me faisant frissonner. Cette réponse semble avoir une signification aussi grisante que touchante à mon oreille, et elle ravit mon coeur plus encore que je n’aurai pu l’imaginer. Mes gestes se font plus appuyés, mes baisers plus chauds, j’aspire ses soupirs, me nourris de ses gémissements. J’ai la sensation de me sentir pousser des ailes quand je suis avec elle, sans que je n’en comprenne vraiment le principe, ni même les conséquences. Je me suis toujours interdit de tomber amoureuse, parce que j’ai vu autour de moi à quel point ça pouvait faire mal. Mais on m’a aussi dit que ce genre de chose, ça n’arrive pas qu’aux autres, et surtout on ne décide pas quand ça nous arrive. Ce soir, je ne réfléchis pas. Mais je ne garantis pas que ce sera toujours comme ça. Quand elle n’est pas près de moi, je reprends ma vie, même si elle est dans un coin de ma tête. Et je sais qu’un jour, je vais devoir faire certains choix. Quoi qu’il en soit, ce jour n’est pas encore arrivé, et je profite un maximum de sa présence à mes côtés. Le reste de la soirée nous ressemble, alternant entre taquineries et moments plus tendres. Vient finalement le moment de la ramener chez elle. C’est à contre coeur que je la dépose devant l’enceinte de la base militaire, enfin, un peu sur le côté pour pouvoir l’embrasser avant qu’elle ne s’échappe. J’ignore encore quand je pourrai la revoir, mais je garderai cette soirée en mémoire jusqu’à la prochaine.