(+18) You left in peace, I left him in pieces.

You left in peace, I left him in pieces.
Feat Jillian

Me voilà à Island Bay, tout simplement parce que des amis communs à moi et Jil m'avait prévenu pour la perte de ces parents. Elle avait beau m'avoir planté il y a de cela presque un mois, je ne pouvais pas la laisser seule dans un moment pareil. Alors bien évidemment peut-être que quelqu'un l'épaulait déjà, probablement un homme... Rien que cette pensée me brisais le cœur, car l'amour que je lui portait était bel et bien encore présent. J'avais donc pris mes cliques et mes claques, mes animaux bien sûr pour aller à Island Bay. Aller là_bas m'inquiétais un peu pour la simple et bonne raison que je n'avais aucunes attaches, je devrai tout reconstruire depuis le début. Puis je n'allais pas rejoindre n'importe qui, si ça se trouve elle m'a oublié bien vite. Mais je me pointais néanmoins dans le cimetière dans lequel ces parents allaient reposer jusqu'à la nuit des temps. Habillé de noir, je restais néanmoins à l'écart, n'étant pas invité aux funérailles je n'allais pas m'imposer. La cérémonie fut très belle, je fus surpris de moi-même verser une petite larme, enfin surpris en fait non. Je suis pire qu'une fille dans ces moments là, mes amis s'amusaient à m'appeler tapette des fois. La dernière pelleté de terre mise, les gens s'éloignaient silencieusement de cette tombe nouvelle. Les visages fermés, les larmes débordantes des yeux humides tous pleuraient un ami, un ancien amant, un frère, un oncle et j'en passe. Je les comprenais, j'avais moi-même vécu ce cauchemar le jour où ma mère est morte, mais il n'y avait que mes grands parents. Beaucoup de ma famille refusait de me connaître car j'étais un enfant salit, enfant né d'un acte barbare. Mais je m'étais habitué à ces regards haineux envers ma personne, ils ne m'avaient jamais réellement atteint. J'avais un coeur de pierre envers ses personnes qui s'arrêtaient sur un acte et non sur la bonté de la personne qui était né de cette barbarie.

Je m'approchais alors doucement de mon ex amante, mon ex petite amie qui m'avait laissé comme une merde il y a quatre ans. Mais la rancoeur se sera plus tard, actuellement elle avait besoin de moi... Du moins je le pensais ! Je fis craquer une branche sèche sous mon poids, la blondinette se retourna d'une traite, elle ne devait probablement pas s'attendre à ce que je sois là. Hors ces parents été des gens extraordinaire qui m'avaient accueillit dans leur famille, je me devais de venir leur dire au revoir. « Mais qu’est-ce que .. » Elle fonça littéralement sur moi, ses bras se nouant derrière ma nuque, puis étreinte contre moi elle libéra les larmes qui semblaient bloquées par un barrage. « Toutes mes condoléances, je suis sincèrement désolé... » ma voix était douce teinté d'une tristesse amère. Je n'avais même pas pu leur dire au revoir, car ils vivaient ici et moi pas. Mes mains caressaient ses longs cheveux d'or que je n'avais plus touché depuis des semaines, une douleur lancinante pris naissance dans ma poitrine mais je l'enterrai elle aussi au plus profond de mon être.

© ACIDBRAIN

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Feat Jillian

j'étais venu autant pour elle que pour ces deux personnes qui m'avaient accueillis chez eux comme si j'étais leur fils. Ils n'avaient dénigrés ma relation avec Jil ce dont je les remerciais, après ils ignoraient beaucoup de choses de ma vie. Pas sûr que sinon ils auraient accepté un bâtard né d'un viol comme beau-fils. Beaucoup de personnes étaient venues au funérailles, j'en avais croisé que les trois quart pendant ma relation avec la blonde. Certains devaient peut-être être là surtout pour les commérages, après tout des mauvaises gens il y en a partout pas vrai. Voir la jeune femme aussi triste me filais le bourdon mais je ne pouvais que comprendre la douleur que c'était de perdre des parents. J'avais moi-même perdu ma mère alors que j'étais très jeune. Se fut mes grands parents qui prirent la relève et dieu sait que je leur en avais fait voir de toutes les couleurs les pauvres. Je finis par m'approcher voyant que toutes la cérémonie était arrivée à son terme, la jeune femme qui avait été mon amante était agenouillée prêt de cette pierre tombale, la main posée sur celle-ci. Mon coeur se serra mais je n'osais pas avancer trop vite, je lui laissais le temps de dire convenablement au revoir à ces deux parents disparu trop tôt. Je ne connaissais pas les détails mais je m'en fichais. En m'approchant je fis du bruit ce qui alerta la demoiselle qui me fonçais dessus de suite, main autour de ma nuque les larmes coulant à flot. Mon tee-shirt était déjà inondé mais je m'en fichais pas mal. Je la réconfortais autant que faire ce peut tout en laissant moi aussi quelques larmes coulées. Après tout, je ls aimais bien et inversement, du moins je le crois. « Je te remercie d'être venu d'aussi loin » Je en pouvais que caresser son dos tout en essayant de ravaler les larmes puis je finis par répondre. « C'est normal autant pour toi que pour eux. Ils m'ont accueillit comme si j'étais le fils prodige, je me devais de venir leur dire au revoir. » Je m'écartais légèrement de la jeune femme ne pouvant plus résister à l'envie de l'embrasser dû aux effluves de parfum qui parvenait à mon nez. « Mais j'aurai préféré le savoir de ta bouche voilà tout... » Je n'en dis pas plus, elle souffrait assez pas besoin d'en rajouter une couche.

Son si beau visage était dévasté par la peine, les larmes coulées avaient rougie ses yeux, les gonflant au passage. C'est vrai que je venais de loin mais pour elle je pourrai déplacer des montagnes, seulement la demoiselle ne s'en était toujours pas rendu compte. Mon coeur battait la chamade j'avais une folle envie de déposer mes lèvres sur les siennes, mais ce n'était ni le moment, ni le lieu de plus je lui en voulais terriblement de m'avoir laissé sans réel motif. « Tu es ici pour combien de temps ? » Je ne pense pas lui dire que je suis là pour toujours, du moins que j'ai pris mes quartiers à Island Bay, en même temps je doute que mon patron apprécie une énième demande de mutation. Alors tant pis, même si la jeune femme ne voulait vraiment pas de moi je resterai ici tentant de refaire ma vie. Je décidais alors de rester vague sur le sujet « Je ne sais pas encore. » Comme si le temps était accordé à nos mœurs, des gouttes de pluie finie commençaient à tomber sur nous. Je jetais un dernier coup d'oeil à la terre toute retournée, ce qui me donna un léger haut le coeur je me revoyais jeune sur celle de ma mère. « On ferai mieux d'y aller ou tu vas attraper du mal » je quittais ma veste pour lui mettre sur les épaules.

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Feat Jillian

Venir n'était probablement pas une bonne idée mais c'est comme si mon corps avait agit de lui-même sans réellement me demander autorisation. J'avais donc pris tout ce qui traînais chez moi dont mes deux animaux pour venir vivre ici. Bien sûr cela Jillian l'ignorait, mais ce n'était pas le moment de lui en parler. De un parce que je ne souhaitais pas qu'elle le sache, de deux parce que ces parents venaient de disparaître, de trois parce qu'elle m'avait laissé comme une merde à New York. Elle me remercia alors d'être venu de si loin pour l'épauler dans cette dure épreuve, je rétorquais alors que c'était normal puis après tout ils méritaient bien mon au revoir aussi. Aller chez eux était un pure moment de bonheur pour moi, je me sentais enfin apprécié pour ma juste valeur et non pour ce que j'étais. L'avoir dans mes bras en train de pleurer me rappelais alors nos quatre années de bonheur. Quatre années qu'elle foutu en l'air en prenant ses affaires avec elle puis en partant sans un mot. La seule chose que Jil m'ait dite c'est : je ne peux pas aimer ! Je suis resté comme un con nu comme un vers dans notre lit conjugale. J'ai eu du mal à me remettre de cette séparation, surtout que j'ignorais le pourquoi du comment. Etant une personne très fier, très rancunière je ne l'appelais pas. Je jugeais que c'était à elle de se faire pardonner chose que la jeune blonde ne fit jamais. J'appris alors à vivre avec son absence, ne voulant plus m'attacher. Je me mis alors à devenir volage, passant des nuits sans lendemain avec des filles rencontrées sur le volet. Cela faisait presque un mois que la blondinette m'avait quitté cela ms sentiments à son égards n'avaient pas disparut pour autant. La revoir me faisait un choc, je devais lutter contre mon envie irrépressible de l'embrasser.

Je finis par la lâcher au risque de faire quelque chose que je pourrai amèrement regretter par la suite. « Je suis contente que tu sois là en tout cas » Je souriais doucement sans dire un mot de plus, j'étais là pour elle, pour ses parents mais inconsciemment aussi pour moi... Le temps devint morne et pluvieux, il se concordait magnifiquement bien à notre humeur. « Ma voiture est garée tout près, on peut s'y abriter. » je regardais alors la voiture blanche qu'elle me montrait du doigts, j'acquiesçais alors restant toujours silencieux, lui donnant ma veste au passage. Il serait bête que la jeune femme tombe malade. Nous y allâmes alors l'eau perlait sur mon visage, mes cheveux commençaient à me tomber devant les yeux, yeux qui étaient dans le vide. J'ignorais comment agir en sa présence, après tout nous n'étions plus ensembles bien que la séparation ne fut pas claire. Nous rentrâmes alors dans sa voiture, mouillant quelque peu les sièges en s'asseyant dessus. Mon regard perdu tourner vers la vitre pour regarder les extérieurs dénués de vie. « Et... Comment ont-ils péris tes parents ? » nos amis communs m'avaient prévenu mais ils ne m'avaient pas dit de quelle manière ils avaient perdu la vie. « En tout cas ils vont me manquer... Ils étaient sympas avec moi... » Ils trouvaient même que nous formions un très beau couple avec Jillian. D'ailleurs son père m'avait fait comprendre qu'il serait peut-être temps de se fiancer et qu'il faudrait que je lui donne un petit fils ou un petit fille. J'en avais jamais parlé à ma compagne, je savais que déjà s'engager pour elle n'était pas chose aisée.

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Feat Jillian

Nous venions de nous réfugier dans sa voiture, la pluie dehors commençait à battre son plein.Je ne sais pas quand on pourrait de nouveau sortir. Mon visage se tourna automatiquement vers la vitre, j'avais beaucoup de mal à regarder en face la jeune femme, son acte je ne l'acceptais pas. Je la questionnais alors pour savoir comment ses parents été décidés, nos amis communs ne m'avaient rien dit sur le sujet. « Un homme envoyait un sms au volant .. il ne l'est a pas vu. » Je levais les yeux au ciel, ces fichu téléphone, nous n'aurions pas de téléphone portable je suis sûr qu'il y aurait quand même moins de morts sur la route. « Et qu'en est-il pour ce mec ? Il a été arrêté ou je ne sais pas quoi ? Et lui je pari qu'il s'en ait sortit avec rien du tout ! » C'est toujours ceux qui produisait les accidents qui s'en sortait indemne ou quasiment. J'avouais alors que les deux allaient me manquer, après tout j'étais quasiment comme leur fils. « Ils t'aimaient beaucoup tu sais. Tu étais devenu un membre de la famille, après quatre ans !» Et bam prends toi ça dans la gueule Hammond, comme si je ne le savais pas. Je soupirais ne préférant ne pas relever la maladresse de la jeune blonde. Il y a de cela presque un mois je lui avais déclaré ma flamme, franchement un je t'aime avec un dîner aux chandelles et une nuit torride c'était quand même pas la mer à borie. Puis après tout pourquoi flipper au bout de quatre ans et pas avant ? Tant de questions qui me tarabustaient l'esprit.

La main de la jeune femme vint alors sur ma joue, je fus surpris sursautant sortant de mes pensées par la même occasion. « Tu peux me regarder tu sais .. je ne te ferai pas de mal » Ma mâchoire se serra instantanément, puis je reculais violemment ma tête. « Bizarre c'est pas ce que j'ai vécu y a un mois un peu près. Pour toi te barrer sans un mot c'est ne pas me faire de mal hein ? » mon ton était sans appel, mon regard glacial. Je n'avais pas envie de lui pardonner de suite même si je l'aimais. Et même si le pardon arrivait est-ce que la confiance serait ré-instaurée ? Je ne sais pas honnêtement. Chat échaudé craint l'eau froide comme on dit ! « Écoute James .. je ne saurai jamais comment apaiser ta douleur et revenir sur le passé. Je sais que j'ai été totalement idiote et j'en suis tellement, tellement désolée. Je rêvais d'entendre ces petits mots sortir de ta bouche et au moment ou je l'ai ai véritablement entendu.. j'ai paniqué! » Je l'observais silencieusement paniquée de quoi bon sang ? Ça n'aurait rien changé à notre vie, je ne la demandais pas en mariage merde ! « Je ne te comprends vraiment pas » rétorquais-je simplement, je n'avais pas envie de batailler avec elle. De toute manière c'était peine perdue, Jillian m'avait quitté ben qu'elle assume son choix ou alors qu'elle m'explique convenablement sa crainte.

La demoiselle s'approcha de moi, puis recula un quart de seconde avant de se rapprocher de moi pour me prendre contre elle. Je ne la serrai pas contre moi, il ne fallait pas non plus qu'elle utilise son deuil pour que je la serre sans cesse. « Si tu savais comme je m'en veux.. » Sa tête était enfouie dans mon cou, le souffle chaud de sa respiration sur ma peau me fit frissonner. Je fermais les yeux avant de lui répondre nonchalamment « Ouais j'en suis certain... » La pluie battait sur les vitres de la voiture, je regardais autour de nous, la pluie était si épaisse qu'on ne distinguait plus vraiment les environs. « Bon ça n'a pas l'air de vouloir cesser... »

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Feat Jillian

A croire que me câliner allait changer les choses, si j'étais là c'est uniquement parce que c'était une passe difficile pour elle puis je tenais à dire au revoir à ces gens qui j'aimais. Je souhaitais savoir ce qu'il en était de ce mec qui avait fait le con, prenant la vie de deux personnes qui n'avaient strictement rien demandé. Mais elle se contente d'hausser les épaules, je su de suite que personne ne serait arrêté pour ce crime. Jillian tenta une approche mais je reculais vivement pas prêt à sentir sa peau contre la mienne. A chaque fois qu'elle s'approchais, que je sentais la fragrance de son parfum j'avais littéralement envie de l'embrasser, quitte même à la prendre dans la voiture mais ce n'était ni le lieu, et encore moins le moment. Elle me balança alors qu'elle ne me ferait jamais de mal, franchement c'est l'hôpital qui se fout de la charité ! « Je.. Je ne sais même pas quoi te dire .. » Je sentis la tristesse dans sa voix, son visage devins alors triste, j'étais le pire des cons. Je la faisais d'autant plus souffrir alors qu'aujourd'hui était déjà pas facile pour elle. « Tu sais il n'y a malheureusement rien à dire. Ce qui est fait et fait mais je ne pense pas que se soit le moment adéquate pour énoncer ce problème... » Je rétorquais alors par la suite que la pluie ne semblait pas vouloir cesser, je détestais la pluie, mes cheveux ressemblaient à rien dans ces cas là. Puis les gouttelettes s'immisçaient partout une vraie horreur.

La jeune femme alluma automatiquement sa voiture tout en me demandant « Tu veux que je te dépose quelque part? » merde si je lui disais chez moi, elle saurai de suite que je ne comptais pas partir du tout. Je haussais alors les épaules lasse de devoir me battre contre mes sentiments mais également mon désir physique. Car oui Jil avait toujours un pouvoir de séduction énorme sur moi. Nous continuâmes finalement à rouler, je me demandais bien où elle comptait me mener comme ça. Nous arrivâmes à un feu roue, mon regard était toujours rivé devant moi, nous étions quasiment seuls sur la route. « Je suis tellement désolée.. » J'avais oublié qu'elle pouvait être têtue, j'avais déjà compris qu'elle regrettait mais le dire ne changera pas la donne. « Je sais Jil... Je sais... » répondis-je d'une voix douce, que vouliez vous que je réponde à ça franchement. La boule était toujours en travers de la gorge mais elle finirait bien par passer un jour où l'autre.

Nous reprîmes la route puisque le feu devint vert puis il me sembla entendre une chose qui me clouais sur place, heureusement j'étais déjà assis. « Je t'aime James.. » Je me tournais vivement sur mon siège observant la jeune femme « Quoi qu'est-ce que tu as dis ? » il me semblait bien avoir entendu ces trois mots mais je voulais confirmation. Et si c'était le cas je souhaitais savoir si c'était vrai et non un stratagème pour me récupérer. Ce qui en soit ne serait pas logique puisque c'est elle qui m'a largué comme une vieille chaussette. Mes cheveux dégoulinaient, je commençais à trembler un peu vu que j'étais mouillé jusqu'aux os. « Mais au fait tu m'emmènes où comme ça ? »

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Feat Jillian

La situation était compliquée, je ne savais pas comment agir avec la jeune femme. Je voulais la reconquérir mais d'un autre côté lui redonner mon coeur m'effrayais. M'ayant abandonné une fois, il ne serai pas difficile pour elle de recommencer dans un autre élan de peur. Je restais donc silencieux, regardant le paysage défiler devant mes yeux. Il n'y avait pas particulièrement de monde sur la route, la jeune femme s'excusait encore et encore mais cela ne changerait pas les faits nous étions séparés. Cette pensée me brisa le coeur, je n'étais pas vraiment de ces hommes qui oubliaient et passaient à autre chose une semaine après avec une autre femme. Pour ça j'étais un peu féministe je dois bien l'avouer. Puis j'entendis alors les trois petits mots que je souhaitais entendre depuis un moment, mais avais-je bien entendu ce que j'avais cru ou m'étais-je planté ? « Je me parlais, tout simplement » Elle bégayais un peu, cela signifiait-il que j'avais enfin réussi à entendre ces trois petits mots sortir de sa bouche, je me contentais alors de répondre « Si tu le dis...» puis je retournais à ma contemplation extérieure, je ne pouvais pas la forcer à me dire haut et fort qu'elle m'aimait.

Jillian avait du voir mes tremblements puisque celle-ci me repassa ma veste que je lui avais prêté quelque instant avant. Je la pris donc la mettant rapidement sur moi, sa main quant à elle repoussa mes cheveux mouillé vers l'arrière. Je lui jetais un rapide coup d'oeil, cela faisait un mois qu'elle ne s'amusait plus avec mes cheveux et je dois dire que parfois cela me manquait. C'est un geste qui avait tendance à me rassurer, ma grand mère me disait souvent de m'allonger tête sur ses genoux puis elle me caressait les cheveux. C'était après la mort de ma mère quand j'avais fais le con elle ne me punissait pas mais tentait de comprendre mon mal être. C'était juste un appel au secours et ma grand mère l'avait comprit elle ! Alors ouais j'étais un ado mais je m'en fichais ça m'aidait à m'endormir pour ne plus faire ces terreurs nocturnes. Je questionnais alors mon ex pour savoir où elle comptait m'emmener comme ça. « Je t'emmène chez moi, je dois avoir des vêtements secs. Enfin .. à notre dernière visite chez mes parents, tu avais laissé un jean et deux-trois t-shirt » Ah oui c'est vrai l'été dernier nous étions venu passer quelque temps chez ses parents dans cette immense villa. « J'ai toujours eu du mal à me sentir à ma place dans cette maison. Pas que tes parents étaient méchants avec moi mais... Nous ne sommes pas vraiment du même milieu ! » je me suis toujours demandé si elle m'avait quitté aussi pour cela. Après tout je ne connaissais pas tous les protocoles des différents verres à tables, les différentes fourchettes et j'en passe.

Nous arrivâmes enfin, cette bâtisse m'étonnera toujours quand je la verrai. Elle était immense, d'un blanc immaculé face à la mer. Nous descendîmes de la voiture pour entrer dans la demeure des défunts parents de la jeune femme. En avait-elle hérité ? « Tu te souviens ou est la chambre d'amis? Dans la commode noire, tes choses y sont! » J'acquiesçais puis pris la direction de la chambre d'amis quand elle me signifia qu'elle allait aussi enfiler des choses sèches. J'entendis alors des griffes taper contre le carrelage puis je vis cette petite boule de poil qui semblait ne pas m'avoir oublié. Contrairement à Loki, elle était minuscule. Je caressais rapidement Penny puis entrais dans la chambre pour prendre un nouveau jean et un tee shirt. La chambre n'avait pas changé d'un iota. Je me changeais donc enlevant mon pantalon ainsi que mon haut. Heureusement pour moi mon boxer était toujours sec. Je me changeais puis retournais au salon, je me mis devant la vitre regardant la mer déchaînée à cause du temps. « Oui Penny toi aussi tu m'as manqué... » dis-je en m'asseyant en indien par-terre pour qu'elle puisse venir sur mes genoux « Tu as de la chance Loki n'est pas là » riais-je doucement.

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Feat Jillian

Nous étions arrivés chez elle enfin chez ses défunts parents. La bâtisse était immense, d'un blanc immaculé, je ne me suis jamais réellement sentis à ma place ici. Essentiellement parce que le luxe n'était pas une chose que je connaissais très bien. J'avais toujours vécu dans une famille banale si je puis dire, la richesse ce n'était pas pour moi, je me contentais de peu. Mais je me rappelle de bon moment passé ici, comme aller en douce dans la chambre de ma dulcinée pour aller la taquiner sensuellement bon bien souvent ça finissait en coucherie. Heureusement que la chambre des beaux-parents étaient à l'autre bout, puis tôt le matin je rejoignais mes appartements. Nous en rions beaucoup au moment du petit déjeuné par exemple, ces parents étaient un peu de la vieille école mais je les aimais bien quand même. Je m'entendais particulièrement bien avec les deux, le père pour les voitures et la mère pour la cuisine. Je partis alors dans la chambre d'amis pour aller mon changer, mon ex quant à elle alla dans la chambre voisine qui était la sienne, ce qui explique que dans le temps il n'était point compliqué de passer de l'une à l'autre sans être vraiment vus. J'enfilais des affaires sèches puis partis dans le salon, je luttais pour ne pas aller la rejoindre, lui demander juste de rester comme ça dénudé devant moi. Mais je me foutu une gifle mentalement retournant au salon le petit chien à mes trousses. Je finis par m'asseoir en tailleur sur le sol pour que celle-ci puisse venir me quémander des caresses. J'avais perdu l'habitude des chiens de poche, le mien était tellement plus grand. « Elle t'aime beaucoup .. » Je ne m'attendais pas à entendre la voix mélodieuse de mon ex amante de suite, je sursautais donc. « C'est vrai c'était un vrai pot de colle quand j'étais encore avec toi. Mais bon Loki est pareil au final. Je dois attirer plus les animaux que les femmes ! » Et bam prend ça dans ta face ma belle, c'était pas réellement vrai étant donné que les femmes j'en avais eu à la pelle dans mon lit après elle.

La jeune femme s'approcha de moi puis regardait les vagues qui se déchaînaient contre la digue, s'il devait y avoir un tsunami la maison serait rasée d'une pichenette. « J'espère que nous n'aurons pas droit à une tornade » Elle tenta de plaisanter, sûrement pour que la situation entre nous soit moins tendue, si quelqu'un entrait dans la pièce en ce moment précis il ne resterait probablement pas. « Je m’inquiéterai surtout d'un tsunami moi, car c'est un déchaînement de la nature plus probable » Tentais-je involontairement de lui faire peur pour l'avoir contre moi, peut-être au final. Puis, la blonde finit par partir vers la cuisine, que faisait-elle ? Je tournais mon regard vers elle plusieurs fois puis finit par reporter mon attention sur la nature. Bizarrement ce temps me calmais, allez comprendre pourquoi ! « Tu sais .. Si la tempête empêche les déplacements. Tu peux rester ici pour la nuit. La chambre voisine de la mienne est libre. » Son visage était caché dans le réfrigérateur, je ne pus donc pas discerner un quelconque sentiment sur celui-ci. « Merci mais je pense que ça va finir par se calmer. Après la pluie le beau temps comme on dit. » Elle revint alors dans le salon avec deux tasses et une cafetière. J'avais grave envie d'un café mais aussi d'une cigarette mais je sais que cela la dérangeait, puis mon paquet doit être imbibé d'eau dans ma veste. « Au grands maux les grands remèdes! » Elle me tendit alors une tasse d'un café noir, elle savait que je l'aimais comme ça. De toute manière elle me connaissait comme si elle m'avait faite. « Merci » Je pris celle-ci soufflant un peu avant de boire une gorgée qui irradia mon corps d'une chaleur appréciable. Je l'observais du coin de l'oeil, Jil était bien trop près de moi, un moment où un autre j'allais céder à la tentation et il était hors de question que ce soit le cas... Du moins pour le moment, je voulais qu'elle souffre comme j'ai souffert avant !Moi rancunier non du tout !

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