Vickie McCoy - when you try your best but you don't succeed

Vickie McCoy

la folie des passions plutôt que la sagesse de l'indifférence

les informations en vrac

Une grande gueule rien que ça et des idées plein la tête. Elle a beau dire tout haut ce qu'elle pense, Vickie c'est avant tout une fille qui réfléchit › D'ailleurs ses paroles virulentes et un peu trop franches lui ont value plus d'une punition quand elle était jeune: ce qui ne l'a pas empéché de continuer › Elle adore lire. Tout les styles lui vont tant qu'elle a un livre dans les mains › Sa seule et unique phobie: se retrouver seule en mer quand elle ne voit pas le fond › Bordélique à n'en plus pouvoir, réussir à faire de l'ordre dans les affaires de Vickie relève de l'exploit › Elle a un frère aîné d'à peine 1 an qu'elle voit très peu puisqu'il vit à l'étranger › Son père les a élevé seul, leur mère étant morte peu après la naissance de Vickie, enfin c'est ce qu'elle pensais il y a 5 ans › Grandissant dans un milieu très masculin, Vickie est loin d'être farouche › Sa tante est la figure maternelle de sa vie. C'est elle qui l'a élevée "comme une fille", chose que son père ne savait absolument pas faire › Avec son frère elle a une relation très forte, lui, prenant toujours soin d'elle près à la protéger › Pas très sportive, Vickie a beau manger tout se qu'elle veut elle ne prend pas un gramme › Vickie adore le cinéma, pour elle rien ne vaut un bon film et un paquet de pop corn › Quand elle est chez elle, tranquille, elle adore rester en pyjama toute la journée › Elle adore les pâtes elle pourrait en manger toute sa vie > La seule personne avec qui elle a gardé contact c'est son frère, installé das un autre pays. Ils se téléphonaient souvent pendant les 5 ans que la jeune femme a passé à Lower Hutt.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>emma watson›</pris> vickie mccoy

   

   

l'histoire de ma vie

je me repasse le film en continu

   Le jour où j'ai appris les raisons pour laquelle je n'avais pas de mère , bizarrement je n'étais pas très surprise. Je m'y attendais. Mon père avait attendu longtemps avant de nous le dire. Mais je n'étais pas dupe je voyais bien que notre famille n'était pas comme les autres. Tous mes amis avait un papa et une maman. Moi j'avais un père et une tante. Je n'avais jamais osé aborder le sujet avec mon père, je ne voulais pas qu'il y ait un malaise. J'avais donc longtemps évité le sujet.
À part cette partie plutôt triste de ma vie, le reste fut plus heureux. Ma tante aidait mon père à nous élever. Il ne s'est jamais remarié. S'il y avait eu d'autres femmes dans sa vie il n'en a ramené aucune à la maison. J'ai aussi un frère, le meilleur. Toujours à me protéger. Ça m'énervait un peu mais je n'arrivais jamais à lui en vouloir. Quand nous avons eu l'âge d'aller à l'université mon frère a voulu partir à l'étranger pour étudier. Je me retrouvais donc seule  à Wellington, dans un petit appart' en ville. Je me sentais un peu seule malgrès les quelques amis que j'avais gardé du collège. C'est lors de ma première année que j'ai rencontré Kenzo. Jamais je n'aurais pensé que je m'attacherais autant à un gars comme lui. Je n'arrive toujours pas à expliquer ce qui m'avait poussé à venir vers lui. C'était la première fois que j'aimais autant quelqu'un. On s'aimait, vraiment. Mais j'ai tout gâché. Absolument tout. Mon père aussi avait tout gâché. C'est d'ailleurs à cause de lui que je suis partie, que j'avais tout abandonné. En rentrant un soir m'a sorti la fameuse phrase "Il faut qu'on parle", en général ce genre de conversation ne finit jamais bien. Quelques années plus tôt j'apprenais que ma mère était morte. Ce jour-là j'appris qu'elle ne l'était pas. Imaginez un peu à quel point j'étais perdue à ce moment-là.  Après ma naissance, mon père me raconta qu'elle nous avait quittés sans un mot, sans un aurevoir.
Ce soir là je fis la plus grosse erreur de ma vie. Je suis partie, comme ma mère, ironie du sort? Non juste de la bêtise, de la pure bêtise. Je me sentais trahie, abandonnée, j'étais très colère. J'en voulais à mon père de ne m'avoir rien dit. Je ne voulais pas en parler à Kenzo j'étais beaucoup trop énervée. A ce moment là je ne pensais pas revenir à Island Bay, je voulais juste qu'il m'oublie. Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. J'avais choisi la facilité, plutôt que de tout lui expliquer. J'avais donc arrêté mes études, quitté Wellington avec le peu d'argent que j'avais. Je me suis installée à Lower Hutt dans un minuscule appartement. Je bossais dans un bar en tant que serveuse. Avec l'argent qu'il me restait j'achetais des bouquins pour essayer d'étudier quand j'avais le temps. J'ai vécu  comme ça pendant cinq ans. Cinq ans pour apaiser cette colère, pour me rendre compte de la bêtise que je venais de faire. J'avais aussi eu le temps de regretter ce que j'avais fait. Je n'eus aucun mal à quitter cette vie solitaire. Ça fait maintenant deux semaines que je suis retournée à Island Bay. Je n'ai prévenu personne et pour l'instant je n'ai osé aller voir personne, ni mon père ni ma tante. Pas même Kenzo. J'avais trop peur, beaucoup trop.