NEEMA || You need a bad girl to blow your mind

Neema Siyam

See anybody could be good to you, You need a bad girl to blow your mind.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Neema est Egyptienne de naissance. De ce fait, elle parle couramment l'Arabe et l'Anglais. Elle a vécu là bas 6 ans avant de quitter le pays pour l'Australie. ◊ elle n'a pas fait de longues études, elle a rapidement compris qu'elle se débrouillerait bien mieux par ses propres moyens. ◊ Neema aime la musique, en général lorsqu'elle rentre chez elle, elle écoute ses vieux vinyles, ne lui parlez pas de CD, ou USB... Pour elle c'est un truc d'érudits ◊ il lui arrive de fumer quelques joints ou de toucher quelques lignes de blanches lorsqu'elle est épuisée ou qu'elle a besoin de se détendre. Souvent elle fait ce genre de choses avec des gens en qui elle a confiance, ou seule ◊ elle a une affection particulière pour les reptiles, si elle n'a pas de serpent ou autre reptile, c'est qu'elle se refuse à les enfermer dans un vivarium. ◊ Neema a un caractère de chien, elle mord dès qu'on l'approche d'un peu trop près, elle n'est pas du genre à se laisser faire ◊ durant son adolescence, elle a été mêlé à des petits trafics et a joué de ses charmes pour gagner de l'argent ◊ beaucoup la voit comme une garce sans coeur, elle cache juste son jeu pour masquer ses faiblesses ◊ elle peut être obsessionnelle, indélicate, rustre, froide, déterminée, intrépide, violente... mais à côté de ça, elle peut aussi se révéler bienveillante, sensible, fragile, incertaine et hésitante. Neema c'est une femme pouvant souffler le chaud et le froid, la violence et la douceur. Une femme forte et fragile que la vie n'a pas épargnée. ◊ Elle est l'une des têtes pensantes de la Meute, même si elle se contente de gérer les filles et le bar. ◊ Neema est claustrophobe, elle déteste perdre le contrôle des choses ◊ elle a passé quelques nuits en cellule, mais n'a jamais hérité de grosses condamnations. ◊ Solitaire à ses heures, elle aime sa tranquillité, même si elle est loin d'être associable. ◊ elle ne se voit pas mère un jour, la maternité n'est pas une affaire de femme comme elle. ◊ Neema n'a jamais été en couple, n'est pas non plus souvent tombée amoureuse si ce n'est une fois ◊ en tant que gérante des filles de la meute, elle peut être étonnement bienveillante et compréhensive en cas de souci avec les clients. ◊ elle protégera toujours la meute, quoique cela lui en coûte ◊ elle a déjà tué une fois avec une arme à feu, légitime défense, mais n'a jamais été inquiétée par la justice qui n'a jamais fait le rapprochement avec elle ◊ Au sein de la meute elle se fait appeler Anat

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ zoé saldana</pris> neema siyam

l'histoire de ma vie

Come, break me down...Bury me, bury me

(1) Neema est née un quatre juillet à Port-Saïd sur le sol égyptien. Sa mère avait des origines martiniquaises, son père quant à lui avait du sang australien et égyptien. Ses parents se sont rencontrés assez jeunes, elle étudiait les langues à Alexandrie, lui travaillait de petits boulots payés d’un rien. Elle n’est jamais repartie et ils ont débutés leur vie là-bas. Neema est née de cette union quelques années plus tard. Fruit d’un accident de parcours, elle a pourtant été aimée et finalement ardemment désirée. Lorsqu’elle a pointé le bout de son nez, ses parents ont tout de suite su que joindre les deux bouts ne seraient pas chose aisée… Néanmoins la petite fille ne manquera pas d’amour. La petite métisse aura une enfance des plus classiques et sans histoire, elle restera sur le sol égyptien jusqu’à l’âge de 6 ans. Des parents trop endettés pour s’en sortir décemment, des disputes qui avaient conduit à une séparation brutale. Sa mère s'était tirée, les laissant tout deux sur le carreau sans plus de cérémonie. Paumé, son père était retourné auprès de ses parents en Australie. La petite avait donc perdu ses repères, quitté ses amis, perdu sa mère au passage ! Un déracinement total pour la petite qui ne maitrisait même pas la langue. C’est pourtant en Australie que la petite Neema s’est construite devenant celle qu’elle est aujourd’hui. Leurs conditions de vie ne s’étaient pas vraiment améliorées en débarquant ici, les fins de mois étaient toujours aussi complexes, mais elle avait gagné un cadre de vie bien différent. Darwin avait été son foyer et elle y avait rencontré ceux avec qui elle bâtirait son avenir. Rapidement elle avait commencé à fréquenter Isaac et Solal. Une sorte de seconde famille avec qui elle faisait ses erreurs de jeunesse.

(2) La première fois qu’elle a vendu son âme au Diable, elle avait 14 ans. Lui il avait 3 ans de plus et lui avait promis une belle somme, du moins à cette époque, la somme lui avait paru conséquente. Avec le recul, le prix lui semblait fort cher payé pour ce premier sacrifice. Elle a troqué son corps, usant de ses charmes pour s’offrir ce que son père ne pouvait pas lui offrir, dépassé par cette réalité. Dealé pour trois fois rien, prit ses premiers rails de blanche. C’est dans cette ambiance que le trio qu’elle formait avec Solal et Isaac avait pris tout son sens. Eux jouaient sur un autre terrain. Deux camés en recherche de sensations fortes, elle était celle qui veillait dans l’ombre quand l’un abusait. Protectrice au possible, elle avait couvert les garçons, Isaac principalement pour tenter de lui éviter la taule. Les flics l'avaient en horreur tant elle était dévouée à la cause. Jamais elle ne plierait contrairement à d'autre.

(3) Entre les trafics et les bancs de l’école, la jolie Neema avait fini par faire un choix. Elle limitait la casse pour que son père continue de se voiler la face. Il se doutait, comprenait ce qu’elle trafiquait, mais il était loin d’imaginer que sa fille unique jouait de ses charmes pour du fric. Qu’il lui arrivait parfois de pleurer quand son corps lui faisait mal les lendemains de soirée. Il ignorait les marques physiques et psychologiques qu’elle pouvait s’infliger lorsque les actes étaient trop violents. Des casses, elle en a essuyé un certain nombre, tout comme les plans foireux laissant des traces. Mais l’Égyptienne savait sauver les apparences, et ce fric elle en avait besoin pour combler des rêves de gosses. Un jour elle se tirerait de Darwin, loin de cette misère ! Un jour elle aurait la belle vie avec l’homme de sa vie. A cette époque, elle gardait un semblant d’innocence. Le cliché de la fille amoureuse du bad boy, c’était elle. Celle qui reste dans l’ombre, toujours présente pour soigner les plaies et ramasser les pots cassés. Elle veillait espérant qu’il la remarque, mais c’était souvent vers une autre qu’il se tournait à son grand désespoir.

(4) Ses plans les plus foireux elle les a fait quand Isaac était en prison. Elle avait pris confiance, visait parfois plus gros pour en tirer toujours plus quitte à oublier les risques que parfois ça implique. Isaac ne l’a jamais su. Solal, peut-être qu’il avait remarqué des choses, elle n’avait jamais cherché à savoir, ni même à justifier son caractère de merde par moment. Elle avait poursuivi le lycée malgré tout, diplômée sans les honneurs. Elle n’embrasserait clairement pas une carrière prestigieuse ou de brillantes études, pourtant elle n’était pas stupide… loin de là, juste que ça ne lui correspondait pas ! Elle était une fille des rues, une fille qu’on ramène à la maison et qu’on oublie le lendemain. Pas de celles qu’on aime, surtout pas qu’on épouse, sinon elle aurait trouvé quelqu’un pour la sortir de cette impasse que semblait être sa vie ! Au lieu de ça, elle avait tué un type lors d'une passe virant au drame. Le type voulait trop, plus qu'elle ne pouvait offrir, elle n'avait pas voulu, aurait voulu se tirer sans demander son reste, mais rien ne s'était déroulé comme elle l'avait voulu. Elle avait perdu tout contrôle de la situation ce soir-là, elle l'avait abattu et senti son poids l'écraser de longues minutes avant qu'elle n'arrive à s'extirper. Elle n'avait rien dit, morte de honte et terrorisée à l'idée qu'on puisse l'envoyer en prison. Persuadée qu'on ne la croirait pas si elle venait à avouer que ce type l'avait violée. Personne ne croit une fille des rues, surtout pas quand elle a ses antécédents et ses fréquentations. Alors elle avait appris à encaisser et à rendre les coups plus encore, se fermant au genre masculin, le dénigrant dès qu’elle en avait l’occasion, persuadée qu’au fond l’un ne valait pas mieux que l’autre. De ce jour, était né son besoin de contrôle, il ne la quitterait plus jamais.

(5) En débarquant avec Isaac en Nouvelle Zélande, elle espérait bien bouger les choses, sans plus de succès. Condamnée à tuer la jalousie alors qu’il épousait cette fille qu’elle déteste. Cette fille, qui au départ n’était qu’un défi stupide, l’avait enchainé et ça l’avait mise hors d’elle tant elle a pu crever de jalousie à ce moment ! Elle les a regardés construire ce « foyer » en jouant les emmerdeuses et la carte de la proximité déplacée. Neema avait arrêté de jouer les kamikazes, comme un nouveau départ là où personne ne la connaissait. Quand la meute avait pris forme, c’était tout naturellement qu’elle avait suivi. Tout naturellement qu’elle avait joué les escorts avant d’arrêter définitivement de se vendre, estimant avoir assez donné de sa personne. Au Holster, elle est celle qui veille derrière son bar. Celle qui s’occupe des filles d’Isaac pour éviter qu’elles ne se prennent des retours de flammes trop violents. Ses filles, elle en prend soin. Neema peut aussi bien être une aide précieuse ou au contraire un véritable enfer. Elle ne compte d’ailleurs plus les fois où elle a fait cracher plus de fric à certains clients trop désireux de laisser trace de leur passage sur une fille un peu trop fragile. Neema les couvent peut-être trop parfois, mais elle sait ce qu'elles peuvent endurer, parce qu'elle sait mieux que personne ce que ça fait que de n'être qu'une fille qu'on baise.

(6) Aujourd’hui, Neema (Anat) est l’une des figures de proue de la meute et si elle se contente de jouer son rôle. Elle ne perd pas de vue ses objectifs personnels. Elle sent bien que tout vacille chez les Shelby et ça arrange bien ses affaires ! Elle fait profil bas, mais sourit dès qu’elle en a l’occasion sentant son heure arriver enfin ! Après tout, tout vient à point à qui sait attendre !