— la maison des secrets w/ sven

LA MAISON DES SECRETS
w/ @Sven Bailor

Aujourd'hui était une grande journée qui excitait la jeune femme. Déjà parce que sa punition était enfin terminée et qu'elle pouvait de nouveau circuler librement, mais surtout parce que sa patronne lui avait confié une mission. La petite blondinette était en train de se regarder dans le miroir de la salle de bain, tout en arrangeant sa queue de cheval, elle devait avoir l'air d'une professionnelle et non d'une amatrice, c'était important. Vêtue d'un chemisier blanc et d'un pantalon noir, elle était très élégante, ce qui la changeait de d'habitude. La jeune femme prit un ancien attaché-case de son père pour y glisser des blocs de papier afin de répertorier et prendre en note certaines informations au cours de la journée. Elle prit également quelques effets personnels et puis descendit à la cuisine se prendre de l'eau. Là, elle y croisa Keny et le salua avec un ton étrangement de bonne humeur. Ca faisait longtemps que la gamine ne s'était pas sentie aussi détendue et aussi sereine. A croire que les séances chez le psy fonctionnaient enfin et que ses séances de soutien soulageaient son petit cœur desséché. Bon, il fallait aussi avouer que Murphy se sentait bien entouré désormais, elle avait moins ce sentiment d'être complètement seule et le fait qu'elle se sente soutenu de la part d'autres personnes que son père lui faisait prendre confiance en elle. Etrange, mais bénéfique. La jeune femme expliqua le déroulement de sa journée au meilleur ami de son père. Sven, le professeur d'Histoire de l'Art de son université allait passer la prendre ici afin de se rendre dans un bled à une heure de là. Il y avait une maison entière à visiter afin de constituer un inventaire précis qu'elle devrait rendre compte à sa patronne. C'était quelque chose d'important pour la boutique, mais également pour elle : elle allait faire ses preuves et elle y tenait énormément. Bref, un coup de klaxon plus tard, elle sourit au blond, lui fit une bise et se pressa devant la villa de son père. La voiture de Sven était garée devant, elle s'avança pour se glisser à l'intérieur. Sven était un prof de l'université, mais c'était surtout... autre chose. Ils avaient passés plusieurs heures ensemble à parler des objets et d'histoire de l'art et il était très différent des autres professeurs. Du coup, ils avaient noués une relation encore distante, mais assez complice aussi. « Bonjour » lança t-elle en souriant. Elle déposa son petit sac en cuir à ses pieds et attacha sa ceinture « ça va ? » demanda t-elle toute excitée à l'idée de cette mission. La voiture démarra et très vite, elle lança « j'ai vraiment hâte d'y être, j'ai noté l'adresse d'ailleurs » tout en ouvrant son sac pour y chercher les informations. N'ayant pas de téléphone portable, la jeune femme n'avait pas d'autre moyens pour contenir des infos que de les écrire, à l'ancienne. La jeune femme consulta les dernières notes prises au téléphone à la boutique avec le légataire de cette maison aux milles objets « du coup on sera les premiers à venir voir la maison, apparemment la famille veut une expertise précise mais j'crois qu'elle veut que ça se passe rapidement » elle grimaça légèrement. A croire qu'il n'y avait pas que dans sa famille que les problèmes semblaient aussi imposants que ça.

la maison des secrets.
crédit/ tumblr † w/"murphy & sven"

Aujourd’hui c’était une journée détente. Ouais j’ai envie d'appeler ça comme ça. Quand tu m’as envoyer un message pour me demander de venir avec toi pour visiter une maison assez loin de la ville, mais aussi pour t’aider à vérifier les affaires qui à a l’intérieur, je me suis dis pourquoi pas et j’ai rapidement accepté. Bon ça va les cours j’en avais pas aujourd’hui de toute façon et j’avais dit a Jake que je partais pour la journée. il avait comprit que je n’allais pas pouvoir garder Maya aujourd’hui. Alors que je viens tout juste de me lever, je viens alors filé a la salle de bain avant tout le monde, surtout avec Jane, parce que quand je ne bosse pas on s’amuse à prendre nos places a la salle de bain. Je l’entends râler derrière la porte et je me mets à rire malgré moi. Je viens alors prendre ma douche assez rapidement pour la libérer quand même, une fois que j’ai enfilé mon jean mais aussi une chemise que je mets à l’intérieur, mais aussi je suis un peu plus soft que d’habitude. Une fois que je sors avec les cheveux encore humide je regarde Jane en souriant. « Désolée m’selle mais fallait être plus rapide. » je lui dis en riant. Mais aussi quand je la vois me tirer la langue. Je vais alors dans ma chambre pour attraper ma veste et mettre mes chaussures. Je retourner dans la cuisine, attrapant ma tasse de café qu’elle m’avait fait, oui j’avais aussi gruger pour avoir sa place avant. Mais aussi pour me faire pardonner, je viens alors lui préparer le sien de café, il était froid alors je lui en refait un. Alors que je prends ma petite pochette noir de travail. J’avais des documents, mais aussi un bloc note pour prendre des notes malgré tout. J’ai aussi toujours deux bouquins d’art a l’intérieur. Je sais tout mais quand même j’ai bien avoir des certitudes. Alors que je suis prêt a partir, j’enfile ma veste parce que malgré tout il fait quand même un peu frais dehors. Quand je ferme la porte derrière moi j’entends la voix de Jane contente que je lui ai refait son café. Je monte alors dans ma voiture, puis je me dirige jusqu’à chez toi. Tu m’avais indiquer et je voyais ou c’était. Une fois arriver devant chez toi, je donne un petit coup de klaxon, ouais, je ne voulais pas déranger non plus en venant frapper chez toi. Je te vois sortir et monter dans ma voiture, un petit suv, c’était tellement mieux et plus simple à conduire aussi. En te voyant tout sourire, mais aussi assez excité de partir ça me fait sourire à mon tour. « Bonjour » Je te laisse t’attacher et je viens te répondre en même temps : « Bonjour ma grande. » c’était affectueux mais aussi sympatique sans arrière penser. Après on avait tout de suite accroché mais aussi trouver une petit complicité sans être dans l’excès aussi. « ça va ? » Je remets le contact en hochant la tête, mais je n’ai pas le temps de te répondre après tout je ne pouvais que vois que tu allais bien avec ce sourire sur tes lèvres. « j'ai vraiment hâte d'y être, j'ai noté l'adresse d'ailleurs du coup on sera les premiers à venir voir la maison, apparemment la famille veut une expertise précise mais j'crois qu'elle veut que ça se passe rapidement » Je hausse doucement des épaules quand tu me dis que nous sommes les premiers et que ça doit être rapide. « Ne t’inquiète pas tu verras qu’on va trouver plein de chose mais surtout qu’on pourra aller rapidement et que tu vas apprendre des choses assez magique. » puis pour l’adresse je viens te mettre le navigateur en route. « Je te laisse inscrire l’adresse sur le tableau de bord. Ca sera plus simple. » je dis en commençant à rouler, je savais que c’était à l’extérieur de la ville alors je prends cette direction. « Alors dit moi c’est la première fois que tu visite des maisons comme ça ? » je dis en souriant tout en roulant. C’est vrai que j’aime bien voir les choses heureux mais aussi envieux de faire les choses. « Tu as aussi une super patronne qui te laisse y aller seule entre parenthèse. » je me concentre sur la route quand même, j’ai toujours le son désactivé du gps car je préfère avoir un fond de musique quand même.

C'était vraiment rassurant de partir en compagnie de Monsieur Bailor, il s'y connaissait tellement. Murphy avait adoré ces quelques séances à ses côtés à parler d'oeuvres et d'histoires en tous genres. C'était quelque chose qu'elle trouvait de plus en plus passionnant et dont elle ne se lassait pas. Sven avait l'air aussi curieux et enthousiaste qu'elle, ce qui lui faisait plaisir. Il lui proposa d'écrire l'adresse de la maison sur le guide GPS de la voiture. La petite blonde commençait à chercher comment faire. Oui, Murphy et la technologie, ce n'était pas vraiment ça. Pour une fille de dix-huit ans, la gamine n'avait toujours pas de portable, pas de compte facebook ou autre réseau social. Alors un GPS, c'était tout un cirque. Elle y allait doucement, mais sûrement, du coup, elle mit trois heures. La jeune femme entretenue tout de même la conversation avec Sven en parallèle de son co-pilotage. « Oui c'est la première fois, en fait on a déjà fait des ventes aux enchères avec ma patronne et puis aussi la réception et l'inventaire d'objets qu'on nous livrait directement à la boutique, mais visiter une maison c'est tout nouveau et j'trouve ça trop cool » lança t-elle sincèrement. Oui, Murphy était excitée comme une enfant à qui on a promis Disneyland. Quand il commença à parler de la patronne de la petite blonde, cette dernière ne pu que hocher la tête positivement « alors là, carrément » fit-elle dans un premier temps avant de continuer « elle est super, elle m'apprend plein de choses, elle est patiente, elle est passionnée... ça me plait de plus en plus ce travail... ». Tel un avoeu, elle venait de dire ça à Sven. Oui, son travail lui plaisait énormément et elle ne se voyait pas le quitter. Même quand le psy sera fini, qu'elle n'aura plus besoin de cet argent, elle ne se voit pas quitter ce travail qui lui permet énormément de choses, qui lui fait découvrir plein de choses sur elle mais aussi en histoire de l'art. « J'apprends tout le temps des trucs, et puis j'crois qu'elle veut me donner plus de responsabilités... » en clair, Murphy se sentait considérée comme une adulte là-bas et non comme une enfant comme son père pouvait le faire parfois. Ce travail ouvrait les yeux à la jeune femme, tout autant qu'il l'aidait à grandir, c'était assez exceptionnel. « Tu as commencé comment toi ? » demanda t-elle assez curieuse. Comment était-il tombé dans le domaine de l'Histoire de l'art ? Murphy était curieuse certes, mais il y avait encore pas mal de temps de trajet jusqu'à la dîte maison, autant faire connaissance ? Bon, n'oublions pas que Sven reste un professeur, déjà l'idée de le tutoyer était assez dérangeante pour Murphy la bien-élevée, mais c'était comme ça.

 

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crédit/ tumblr † w/"murphy & sven"

Ca m’a fait plaisir que tu me demandes de venir avec toi pour cette journée une journée qui va surtout me faire penser a autre chose et me faire peut-être oublier un peu mes soucis du moment. Je crois, que depuis ma sortie de prison, depuis juillet je ne suis pas réellement sortie de la ville comme ça, je ne suis jamais partie bien loin et là pour le coup je n’ai pas dis non, je n’ai pas non plus pris le temps de réfléchir, je t’avais donné ma réponse directement même. Je jette quand même un petit coup d’oeil pour te regarder si tu t’en sors avec le gps, mais tu as quand même réussi avec un petit temps de galère, faut bien que tu t’habitue quand même. « Oui c'est la première fois, en fait on a déjà fait des ventes aux enchères avec ma patronne et puis aussi la réception et l'inventaire d'objets qu'on nous livrait directement à la boutique, mais visiter une maison c'est tout nouveau et j'trouve ça trop cool » Je hoche doucement la tête en t’écoutant, c’était quand même une bonne chose qu’elle t’aide comme ça. Mais aussi je te dis que ta patronne est quand même sympathique de te laisse partir comme ça, mais aussi de te laisser cette responsabilité, très peu l’aurait fait en réalité. « alors là, carrément. elle est super, elle m'apprend plein de choses, elle est patiente, elle est passionnée... ça me plait de plus en plus ce travail... » Je souris quand tu me parles d’elle comme. « C’est ça qui est bien, quand tu rencontres une personne passionnée, patiente mais aussi qui prend le temps d’expliquer les choses on a envie de l’écouter, mais aussi d’apprendre encore plus avec ses personnes là. Malheureusement tu verras par moment, que même si les personnes sont passionnés ils ne prennent pas le temps d’expliquer mais aussi n’ont pas cette patience quand tu ne comprends réellement leur explication. » je dis en haussant doucement les épaules, et j’en ai vue des personnes comme ça, passionnée mais qui de parle avec leur jargon que tu ne comprend toujours. Mais aussi quand je vois que tu me parle avec liberter c’était plaisant quand même. La première fois que je t’es vue tu étais la petite fille timide qui n’osait pas trop demander les choses mais quand tu t’es lâché, ça ma fait plaisir, et j’ai aussi prit plaisir à t’expliquer les choses, même si c’était plusieurs fois et de façon différente, je m’en foutais, je voulais être sur que tu comprennes ce que je te disais quand même. « J'apprends tout le temps des trucs, et puis j'crois qu'elle veut me donner plus de responsabilités... » Je souris quand tu parles de responsabilités. « Ce n’est pas qu’elle veut, elle te donne des responsabilités. C’est quelque chose de différent. Elle veut aussi voir que tout ses qu’elle t’a appris tu le mette à profit et c’est une très bonne chose pour toi, et dans ta vie futur. » je dis avec délicatesse, car oui, on peut aussi mal le prendre ce genre de chose. Après tu as dix huit ans et aussi tu dois montrer que tout se qu’elle à pu de dire, les cartes qu’elle t’a donner elle veut que tu les joues réellement. Après tout, même si tu hésite sur quelque chose, je serais là pour te soutenir, et te dire que tu peux y arriver, que tu dois aussi prendre confiance en toi la dessus. Mais surtout s’il faut plus de renseignement je suis là, a t’es côté pour t’aider et en donner plus. « Tu as commencé comment toi ? » Quand j’entends ta petite voix curieuse je me mets a sourire. Et de toute façon on est aussi là pour en savoir un peu plus l’un sur l’autre. Puis après c’est pas des questions indiscrète de toute façon ça ne me dérange pas personnellement. Mais aussi je t’avais rapidement dit de me tutoyer, car le vous j’ai l’impression de paraître tellement vieux que je le refuse pour certaines personnes. « C’était ma maman qui ma lancer la-dedans. » je dis doucement. c’était vrai en plus. « C’était une personne qui à toujours aimer l’art. Qui à toujours aimé dessiner et même peintre des tableaux. » Je vais partir sur une part de vérité que très peu de personne ne connaît mais au moins, tu connaîtra la raison pour laquelle je suis la dedans. « Elle avait une maladie mentale, et de peintre ce qu’elle pensait voir lui faisait du bien. mais elle ma toujours dit “l’art, mais aussi l’histoire de l’art est une chose que très peu de personne peut comprendre. On en l’apprend pas, on la vie.” » je dis le coeur lourd mais surtout ce n’était pas la première fois que j’emploie cette phrase, je l’ai déjà dite en cours. « Après elle avait un ami qui tenait une petite antiquaire et je passais mes jours là-bas, à l’écouter a le regarder faire mais aussi à lire tous les livres qu’il avait sur l’art et leur histoire. » je hausse doucement des épaules. « C’est comme ça que je me suis instruit et j’ai eu cette passion. Et toi donc, quel “raison” je vais dire qui te pousse à aimer et t’intéresser encore plus ça ce sujet ? » je garde tout de même un sourire aux lèvres, de temps en temps je te regarde rapidement mais aussi je garde le plus souvent les yeux sur la route.

Sven avait raison lorsqu'il disait que c'était important d'être patient et de savoir expliquer les choses correctement. La patronne de Murphy était une femme exceptionnelle, elle adorait travailler avec elle parce qu'elle apprenait sans cesse énormément de choses et surtout, que ça devenait de plus en plus un plaisir. Lorsqu'il lui expliqua qu'elle était déjà en train de lui faire confiance et de lui confier des responsabilités qui seront utiles à sa vie future, Murphy se sentit chanceuse et très optimiste pour la suite. Ce travail lui avait été salvateur, et elle y prenait de plus en plus goût. Peut-être qu'elle pourrait même faire ça toute sa vie, qui sait ? Finalement, quand la petite blondinette chercha à en savoir plus sur la carrière du professeur de son université, elle ne se serait pas attendue à ce qu'il lui dise que ça venait de sa mère. Murphy sourit, parce qu'elle aimait les relations que les gens pouvaient avoir (positivement) avec leur maman, ça lui rappelait la sienne. Quand il avoua que sa maman avait une maladie mentale et qu'elle peignait ce qui lui semblait être sa réalité, Murphy se sentit envahit d'une sensation nouvelle, une réflexion, un sentiment, quelque chose qui semblait nourrir son corps tout entier. C'était très inspirant, et elle avait envie de débattre à ce propos, si bien qu'elle lança tout bas, un peu gênée tout de même « je trouve ça très vrai, la vérité de quelqu'un peut ne pas être celle d'un autre » elle tourna sa tête vers son professeur particulier pour voir sa réaction. Est-ce qu'elle aurait du ne pas parler de sa mère, ne pas répondre à tout ça ? Peut-être que c'était trop personnel et intime pour qu'elle puisse y répondre après tout, non ? Finalement, il lui avoua être auto-didacte et très vite, lui demanda pourquoi elle s'était intéressée à ça alors que ça n'était pas son domaine. Murphy baissa la tête une seconde et puis répondit cash, sans détour, sans faux-semblants « à dire vrai à la base ça devait être un alibi pour couvrir financièrement et temporellement mes séances chez une psy » elle tourna la tête et sourit malicieusement au professeur. Elle avait de moins en moins de difficulté à parler de tout ça désormais, elle s'était livré à Spencer, puis à Keny, puis à Priam et finalement, le fait d'en parler sans gêne et sans honte avait fait se briser la glace autour de cela. « Mais je me rends compte que ça me plaît beaucoup, j'aime comment je me sens quand je suis dans la boutique, j'aime cette curiosité et tout ce que j'apprends chaque jour » avoua t-elle en souriant. « Je pensais pas que ça pouvait être autant enrichissant, mais à vrai dire, j'aime de plus en plus ce que je fais » et c'était la stricte vérité. Tous les jours, il y avait de nouvelles histoires, de nouveaux objets, des nouvelles familles qui venaient et dont Murphy devait analyser les caractéristiques afin de faire au mieux, et pour l'objet, et pour la famille et pour la boutique. C'était très enrichissant. « J'crois même que ça m'aide au delà de ça... sur moi-même » avoua t-elle pour finir, légèrement gênée de l'admettre.

Ca me faisait plaisir de te voir comme ça, de voir que oui ce n’est pas qu’un simple petit boulot mais c’est plus encore, quelque chose qui te tient a coeur sinon ta patronne ne te donnerait pas ses responsabilités et on ne serait pas là dans la voiture en direction de cette fameuse maison que tu m’as parlé. Alors que je t’exprime la pathologie de ma mère et la raison pour laquel elle peignait pour s’exprimer. Je ne m’attendais pas à ce que tu puisse répondre à ça. beaucoup ne dise rien. « je trouve ça très vrai, la vérité de quelqu'un peut ne pas être celle d'un autre » je me mets doucement a sourire, bien au contraire ça ne me dérange pas, j’ai déjà passé le cape dû : je dois réellement en parler ou cacher tout ça ? Non je préfère dire les choses clairement et au moins c’était dit. « Exactement, c’est pour ça qu’elle ne cessait pas quand ça n’allait pas puis au moins on pouvait mieux la comprendre en quelque sorte. Car des fois les mots sont trop peut pour décrire ce que l’on voit. » tu n’as pas à être gêné, ça se ce comprend que l’on puisse aussi avoir envie de poser des questions et je ne suis pas l’une de ses personnes qui ne là en mode : non c’est privée je ne te réponds pas. Alors si c’est le cas n’en parle pas. Mais pour ma part si je t'ai avouer ça c’est que je suis prêt à répondre aux moindres questions mais aussi à entendre ce que tu as à dire. Puis c’est au moment où c’est à mon tour de te demander comment tu es entré dans ce domaine, ce métier même. « à dire vrai à la base ça devait être un alibi pour couvrir financièrement et temporellement mes séances chez une psy » je hoche doucement la tête de haut en bas, tout en souriant doucement en te regardant de temps a autres. « Tu es déjà très débrouillarde quand même. » tu me dis que tu vois une spécialiste, mais après je ne suis pas du genre à vouloir creuser plus loin, pour en savoir plus si tu veux m’en parler tu peux, je pense que tu as vue que tu as déjà bien ma confiance. « Mais je me rends compte que ça me plaît beaucoup, j'aime comment je me sens quand je suis dans la boutique, j'aime cette curiosité et tout ce que j'apprends chaque jour » je laisse un large sourire s’afficher sur mon visage, content que tu aimes déjà. « Je pensais pas que ça pouvait être autant enrichissant, mais à vrai dire, j'aime de plus en plus ce que je fais » Puis un petit rire m’échappe quand tu me dis ça, rien de méchant bien au contraire. « Tu sais : on apprend toujours tout au long de sa vie. Toutes les choses que tu vas voir, apprendre que ça soit le domaine de l’histoire, de l’art ou bien même d’un autre domaine te sera toujours très enrichissant, et ça sera pour toi, ta propre culture personnelle. » je dis en souriant. Mais c’était exactement ça, personnellement j’en apprend encore tous les jours sur certaine chose que je ne connais pas trop. « J'crois même que ça m'aide au delà de ça... sur moi-même » Je fais un oui de la tête en souriant. Puis quand je m’enfile sur un petit chemin de gravier, je vois une maison, assez grande au loin. « Je crois que nous y sommes mademoiselle. » je dis en me garant devant la maison, puis je sors et m’étire de tout mon long. La route était assez longue et bon, faut aussi que je m’étire un peu avant d’attaquer cette visite.

Le trajet avec le professeur d'Histoire de l'Art se fit tranquillement, ils abordèrent une panoplie de sujets, intimes ou non, avant de finalement arriver sur les lieux. Il s'agissait d'un véritable domaine, où la voiture s'engouffra dans une petite allée entourée d'arbres gigantesques sur un moins un kilomètre. Une fois cette allée passé, il fallait contourner une sorte de fontaine abandonnée pour découvrir derrière elle et la végétation luxuriante et légèrement imposante, un magnifique manoir du dix-neuvième siècle. Ce manoir était immense, boisé dans un style presque victorien, recouverte de tuiles de couleur rouge, il faisait penser à l'un de ces manoirs que l'on pourrait voir chez Tim Burton, à la fois et surtout, dans les vieilles maison au style victorien sur le territoire américain. « Wahou... » souffla Murphy alors que la voiture n'était pas encore arrêté. La demeure était somptueuse et on ne pouvait qu'être admiratif face à ce modèle architectural splendide. La jeune fille était face à ce type d'architecture pour la première fois, son père étant un habitué des villas riches et très modernes, il n'était pas dans son délire d'aller venir dormir dans ce genre d'endroit, même pour une nuit. La jeune femme était complètement sous le charme « c'est magnifique » sourit-elle alors que la voiture s'arrêtait enfin. Elle déverrouilla sa porte pour laisser ses chaussures faire crisser les graviers et referma la porte après avoir prit ses affaires. Elle prit quelques photos, afin de compléter le dossier qu'elle devrait rendre à sa patronne et n'en revenait pas de l'immensité de la barraque. Elle échangea un regard complice à Sven et puis très vite, prit également en photo les extérieurs. « Je ne m'attendais pas à ça » rigola t-elle alors. A ce moment-là, une voiture fit son entrée dans la cour, passant par le même chemin qu'eux. Sûrement la famille qui venait leur ouvrir. Murphy ne se sentait pas véritablement à l'aise, elle avait peur de ne pas être à la hauteur. La voiture s'arrêta et très vite, une femme raide comme un piquet en sortie, se présentant comme la nièce de la défunte. Murphy se présenta à elle comme la personne qui allait rédiger l'inventaire et puis, elle présenta Sven comme un spécialiste en Histoire de l'Art intervenant comme consultant. La femme endeuillée hocha la tête et leur lança qu'elle leur ouvrirait la maison mais qu'à dix-neuf heures, elle reviendrait pour fermer les portes et il faudrait que le travail soit fini. Murphy regarda sa montre, ça ne leur laissait pas non plus beaucoup de temps, vu la taille de la maison, mais ça allait le faire, ça devait le faire. Elle hocha la tête et accepta la proposition -dans tous les cas elle n'avait pas trop le choix. La nièce s'approcha du péron et leur ouvrit les portes de la maison -dans un grincement digne de Stephen King. La jeune femme la remercia et puis la regarda partir de nouveau dans sa voiture. Une fois enfin seuls, elle se tourna vers Sven et lança « on commence par quoi du coup ? » toute heureuse à l'idée de commencer ce tout nouveau travail.

Ca me faisait du bien de passer un peu de temps avec une personne normale, mais surtout à l’extérieur de la ville. Cette endroit était des plus magnifique, ce n’était pas la première fois que je visitais des maisons comme celle-ci, mais surtout, ce frisson que peut me provoquer a chaque fois que je fais une nouvelle découverte. Le manoir était assez grand, mais il n’y avait pas que ça, l’extérieur aussi. C’était paisible mais à la fois effrayant ce qui me plait énormément. Tout ceux-ci me rappelle le voyage que j’ai pu faire en Russie. Certes ce ne sont pas les mêmes styles, mais l’environnement et aussi le type d’allée, ils sont doués pour ça eux aussi. « Wahou... » je ne peux pas m’empêcher de sourire quand tu souffle ce petit mot, un mot très expressif mais je peux voir que cette fois que gigote un peu plus, que tu te mets à un peu plus à être observatrice des alentours que la nature et l’architecture nous offre. Vue l’état de la fontaine, ça doit faire un petit moment que c’est inhabité ou bien non entretenue. « c'est magnifique » je souris en me garant, je te laisse sortir la première puis je fais de même sauf que mon premier réflexe c’est de m’étirer de tout mon long. La route n’était pas simple malgré tout. Je récupère ma sacoche puis je viens fermer la voiture à clef. Je te laisse prendre les photos, mains dans les poches je me mets à ta hauteur en laissant mon regard de placer sur ce manoir. « Je ne m'attendais pas à ça » Je viens sourire à mon tour. « Exactement. C’est la première fois que tu vois ça ? » je me permets de te demander, les confidences ont était présente tout au long du trajets malgré tout alors pourquoi pas continuer ? Puis ça se voit tu es fasciné par tout ce qui t’entour, par la joie dû manoir mais aussi tu as des étoiles pleins les yeux. Alors que nous étions entrain de parler les roues d’une voiture nous interpelle. Machinalement et avec synchronisation nous nous retournons pour voir la personne qui arrive. Quand la femme sort de la voiture, je peux te voir un peu… crispé ou même avec une certaine peur. C’est de là que je pose délicatement ma main sur ton épaule, une main qui se veut confiante mais aussi rassurante. Je savais que tu es capable, alors je peux essayer de te donner un peu de rassurance comme je peux. Après que tu nous aies présenté, je viens t’offrir un sourire, ce sourire qui en dit long : tu n’as pas perdu ton sang froid devant elle. Je remercie la femme, puis la laisse repartir. Une fois devant la porte ouverte je lève rapidement la tête ver le sommet du manoir. « on commence par quoi du coup ? » je te pointe du doigt le grenier. « Le grenier, c’est là où généralement il y a tout plein de chose, des tableaux rangés que personne ne veut revoir, des meubles très anciens, plein de chose, voir même des jouets d’enfants des années quarante ou même cinquante. » je dis en haussant des épaules. « Puis on redescend tranquillement pour voir les chambre, les autres pièces et finir par... » je te montre le hall d’entré, assez sombre je l’avoue, ça glacera le sang, halloween va arriver et ça serait l’endroit le plus effrayant pour cette soirée là je trouve. « Par ici, et pouf, elle sera là pour refermer les portes. » je dis en souriant, un sourire assez amusée même.

Sven est là, comme un véritable soutien. Malgré leur relation de prof-élève, ça semblait bien plus complice entre eux tout de même. La présence de Sven était rassurante, bien qu'il fasse assez bourru de prime abord, il n'en restait pas moins quelqu'un de très gentil. Il parlait peu et pour Murphy, c'était une qualité. Il ne cherchait pas à combler les blancs, ni même à s'emporter, non. Il vivait les choses comme elles arrivaient et c'était aussi très rassurant pour la jeune femme. Quand elle lui avait demandé par quoi commencer, il lui répondit et la jeune femme en quête d'expérience et d'apprentissage jugea bon d'écouter et de suivre ses conseils. Il avait plus l'habitude qu'elle à ce sujet-là, donc ça serait sans doute mieux de faire comme lui. Armée de son calepin et de son appareil photo, la jeune femme s'approcha du gigantesque escalier en bois sombre. C'était majestueux, impressionnant et clairement imposant aussi. Finalement, la jeune femme se rendit compte qu'elle n'avait pas répondu à Sven tout à l'heure, puisqu'ils avaient été interrompu par la dame. « Et du coup j't'ai pas répondu, mais ouais, c'est la première fois que j'vois une maison pareil » sourit-elle en levant le nez vers la hauteur du manoir. Du Hall d'entrée, ils avaient la vue sur tous les étages, et c'était bien sombre tout là haut d'ailleurs. La jeune femme déglutit et toujours aussi enthousiaste, commença à gravir les marches pour atteindre le premier palier. Il y avait sûrement pas mal de chambres à cet étage, mais tout était bien sombre. Il y avait des tableaux aux murs, ainsi que de magnifiques chandeliers posés sur des meubles. Ca allait leur prendre toute la journée à tout répertorier ! La jeune femme prit quelques clichés avec le flash et puis continua à gravir les marches « et toi du coup, tu as souvent fait ça ? » demanda t-elle curieuse. Arrivant au second palier, la jeune femme comprit que c'était le dernier étage aussi et donc, le grenier et les chambres de bonnes. Elle regarda à droite et puis à gauche. A gauche, c'était un long couloir étroit et sombre -qui menait probablement aux parties des domestiques à l'époque- et puis à droite, il y avait une large porte en bois après deux marches. « J'pense que c'est par là ? » rigola t-elle en pointant la grande porte en bois. La jeune femme lança « bon j'espère qu'on va trouver de la lumière parce que faire tout ça dans le noir... » elle grimaça et fit un bruit de plainte avant de pousser difficilement la porte du grenier. Un nuage de poussière se dégagea de là, faisant tousser la jeune femme. La pièce était plongée dans le noir, mais il y avait très certainement une fenêtre qu'ils pouvaient ouvrir afin de se créer un peu de lumière. Mais l'idée de traverser ça dans le noir, sans savoir ce qu'il y avait... ça la terrorisait pas mal. Elle s'arma de son appareil photo et lança « bon on va faire avoir les moyens du bord hein... » et prit une photo avec le flash. Durant de courtes secondes, elle pu avoir voir qu'il y avait un amas de meubles recouverts de draps blancs, de truc amassés. Elle en prit une seconde et puis essaya de voir s'il y avait une fenêtre. Faisant un pas, puis deux, elle continua d'avancer ainsi avant qu'un bruit ne retentisse et la fasse sursauter de peur. Elle se tourna à toute vitesse et prit une nouvelle photo sous l'effet de la panique. Elle photographia Sven et puis très vite, comprit que le bruit devait probablement venir de lui et d'un truc dans lequel il aurait buté au sol. Bien vite, la jeune femme trouva la fenêtre et ouvrit le large rideau poussiéreux. La pièce fut ainsi découverte et Murphy n'en revenait pas. Elle balaya la pièce des yeux et soupira « eh beh bordel... » lança t-elle un peu découragée devant autant de travail.

Ce qui était sur je voulais te laisser prendre les reines, c’est toi la première concerné pas moi. Je suis ici en soutient et non en personne qui veut te dicter ce que tu dois dire ou non. C’est pour ça que j’ai eu un geste rassurant et encourageant devant la femme, qui aurait pu te faire perdre tout tes moyens mais non, tu as très bien assuré pour le coup. Une fois que nous sommes à l’intérieur, aussi curieux que toi je viens observer les alentours, un sourire aux lèvres. Pourquoi ? Sûrement parce qu’on va découvrir des tas de trésor, des choses que tu n’aurais surement jamais vue. « Et du coup j't'ai pas répondu, mais ouais, c'est la première fois que j'vois une maison pareil » Quand tu me dis ça je me mets à sourire un peu plus, au moins tu pourras dire que tu as vue un monument, quelque chose d’ancien mais surtout quelque chose de magique. « Tu pourra voir qu’ici c’est ancestral mais aussi magique, tu verras. » Alors que je passe mes mains dans mes poches de pantalon en te suivant, je viens doucement observer les clichés, les tableaux plus précisément. « On dirait que toute la famille est exposé ici, mais... » je fronce doucement des sourcils en m’approchant doucement d’un tableau, une femme, ses traits me disais clairement quelque chose. Pour le coup je ne sais pas où je l’ai vue mais je vais rapidement m’en souvenir, je pense qu’en revenant devant je vais m’en rappeler. Malgré que je me creuse les méninges pour me souvenir et je te suis, ta voix me revient à toi. « et toi du coup, tu as souvent fait ça ? » Ta curiosité me fait sourire et plaisir en faite. « Souvent non, mais ce n’est pas la première fois que j’entre dans une telle maison, mais aussi ce n’est pas la première fois que je les visites. En Russie j’ai du faire ça deux fois. » je dis en souriant, bon je ne vais pas avouer qu’en même temps je volais quelque objet mais j’ai réellement fait ça. Pour le tsar. Une fois que nous sommes au dernier palier, je regarde avec toi, mais oui d’un côté les chambres des domestiques, puis quand tu m’indiques la porte je souris en hochant la tête. « J'pense que c'est par là ? » Je garde mon sourire aux lèvres je te voi pas si rassurée que ça ce qui m’amuse. « bon j'espère qu'on va trouver de la lumière parce que faire tout ça dans le noir... » je hausse doucement des épaules. « Ca m’étonne mais je pourrais remédier à ça une fois à l’intérieur. » Une fois la porte ouverte, je viens doucement éternuer à cause de la poussière, la porte n'a jamais été ouverte depuis un long moment on dirait. Pour le coup, je pourrais faire ça, mais il n’y a même pas un brin de lumière ça va être un peu dur sans mentir. « bon on va faire avoir les moyens du bord hein... » je te regarde un instant puis je cherche dans mon sac ma lampe de poche. « En attendant oui. » je ris doucement. Alors que tu prends quelques photos j’essaye de te suivre pour me buter dans rien, sauf que ça ne manque pas. Je ne sais pas ce que c’est mais je me fracasse le tibia contre. Un grincement se fait entendre, un flash m’aveugle limite. Je passe ma main devant mes yeux en laissant un rire se faire entendre. « Tu as de très bon réflexe à ce que je vois ! » je ne bouge plus, je n’ai pas envie de me faire à nouveau photographier mais surtout je n’ai pas envie d’entendre entre ce vieux grincement qui peut me glacer le sang sans mentir. Je trouve ma lampe de poche mais je vois la lumière dans la pièce. Tu as trouvé les rideaux plus vite que moi. Je souris quand tu ouvres. Puis je viens aussi regarder autour de moi, je passe une main dans mes cheveux. « eh beh bordel... » je viens alors soufflé à mon tour « bon dieu... » on à dit et pensé la même chose en faite. Je te regarde puis je m’arme d’une petite trousse avec quelque outil, pour déverrouiller des portes ou même pour pouvoir rétablir la lumière. Je trouve le gros boitier. Je te fais signe de venir avec moi. « Pour te dire, avant il y avait deux compteur. Le premier et presque général est au sous sol tu vois... » je te tends ma lampe allumée pour que tu me la tienne comme je te les donner, j’ouvre le boîtier en même puis tout en venant prendre quelques fils, les dénudés, et les rebrancher je continuer à parler. « Puis un deuxième un peu moins général pour tout ce qui est simple électricité, comme pour les chambres de domestiques, si monsieur voulait les mettre dans le noir il coupait ici et c’était réglé. » je me mordille doucement ma lèvres inférieur, espérant que ça fonctionne encore vue que c’est un vieux model. Une fois les fils connectés, je resserre doucement le connecteur et la lumière s’allume dans la pièce où l’on se trouve. « Mais aussi c’était la lumière principal du grenier. » je dis en riant doucement quand je vois ton visage sourire en voyant un peu plus de lumière. « Aller, vient on enlève tout les draps pour découvrir ce qu’il y a dessous. Possible que ça soit des meubles aussi bien pourrit vue l’humidité qu’il y à ici. » je te dis en reprenant ma lampe une fois que tu me la rendus et commence avec toi à retirer les draps des gros meubles vue que je suis plus grand que toi.

Sven était vraiment cool comme type. Il était là, sans s'imposer, sans être méchant, autoritaire, bien au contraire. Il était là comme pour la former, lui apprendre les rudiments du métier et pour la laisser prendre ses marques et ça donnait la sensation à Murphy d'être une adulte. Bon, on ne pouvait pas dire que son père faisait tout pour la voir grandir, il le disait lui-même, il ne voulait pas qu'elle grandisse et qu'elle parte de la maison et à dire vrai, Murphy non plus. Mais un peu plus d'indépendance, de confiance en soi, de responsabilité aussi, ça lui faisait du bien et même, ça lui plaisait. Peut-être qu'au contact de Sven, Murphy allait un peu plus grandir, ce qui ne lui ferait pas de mal. Ainsi, elle pourrait calmer ses caprices et ses crises de nerfs. Elle était très impulsive, comme son père. En bref, elle était son portrait caché, si bien que même parfois, elle se demandait ce qui l'unissait à sa mère. Après tout, physiquement, c'était le portrait craché de son père, mentalement aussi... alors qu'est-ce qu'il restait de sa maman ? Ses goûts musicaux étaient ceux de son père.... peut-être l'amour du cinéma, sa passion numéro une dans la vie. Oui, c'était ça. L'idée d'avoir trouvé ne serait-ce qu'un point commun avec sa maman défunte et surtout, qu'il puisse s'agir de sa plus grande passion la fit sourire et la rassura.
Sven entreprit de lui montrer comment remettre du courant dans une vieille maison et Murphy adorait ça, elle aimait qu'il lui apprenne ce genre de trucs et astuces. Son père lui apprenait à appeler des gens qui allaient faire ça pour eux. Mais Murphy avait besoin de concret, d'apprendre à faire les choses soit-même. Alors oui, elle adorait l'idée que Sven fasse ça, connaissait-il d'autres trucs de la sorte ? « On dirait McGyver » répondit-elle excitée, plantant la lumière sur le boitier électrique tandis que le brun était en train de rejoindre les fils ensemble, lui expliquant ce qu'il faisait et pourquoi ça allait fonctionner. Elle se demandait s'il emballait des filles grâce à ça, ouais, ça devait trop impressionner les femmes ces petits travaux manuels. Murphy souriait, comme une idiote face à ses propres pensées. Il ne fallait pas oublier que Sven était son prof, enfin... pas théoriquement, mais il était prof dans sa fac. Quand la lumière éclaira la pièce, elle observa le plafond, le visage illuminé et lança « et la lumière fût » échangeant un regard complice avec son professeur de l'université. Les deux antiquaires entreprirent alors de défaire tous les rideaux couverts de poussière afin de voir ce qu'il y avait en dessous. Comme Sven l'avait prédit, il ne s'agissait que de gros meubles. Murphy fit une moue un peu déçue, elle qui s'attendait à découvrir monts et merveilles. Par curiosité, ou plutôt par désespoir, elle ouvrit les placards des plus gros meubles, espérant y trouver une petite pièce, au minimum. Les tiroirs étaient tous vides, les placards aussi mais alors qu'elle n'y croyait plus, elle ouvrit un tiroir assez vite et une boite en métal frappa le bord du placard en bois. Le bruit réveilla Murphy qui s'arrêta « Hé ! » lança t-elle pour faire venir Sven, ou bien pour le prévenir que oui, il y avait peut-être quelque chose. Elle sortit la boite et l'observa, il n'y avait rien du tout dessus. Elle était un peu rouillée. Elle leva les yeux vers le brun et lança « tu paris sur des pins, des boutons de coutures ou bien des Louis d'Or ? » plaisanta t-elle avant d'ouvrir la boite et de froncer les sourcils. Qu'est-ce que c'était ?

C’était vrai je ne voulais pas me mettre entre toi et cette personne. Tout venait de toi alors pourquoi t’épaulé simplement et te laisser faire ? Rattraper quelques petites choses au vol s’il y avait besoin mais ce n’était pas le cas. C’était pas plus mal pour une jeune femme comme toi, de prendre confiance en toi mais aussi de prendre tes responsabilités simple. Alors que nous sommes entré mais aussi que ne sommes dans le grenier, je viens alors t’apprendre ou plutôt t’expliquer ce que je fais pour que l’on aille de la lumière dans cette pièce. « On dirait McGyver » je ne peux pas m’empêcher de rire doucement quand tu me sors ça, c’est vrai que l’on pourrait me comparer a lui vue se que je fais. Mais non, je sais juste quelque astuce et pourquoi. En faite, malgré tout je me suis souvent renseigner étant plus jeune et je continuerais toute ma vie. Je fais aussi en sorte que tu puisses voir ce que je fais avec minutie mais aussi précaution. Tu es peut-être une élève de la fac, mais c’est bien agréable de passer cette journée avec toi. « et la lumière fût » je hoche la tête de haut en bas en souriant. « Ca fait du bien de la lumière quand même. » je pose mes mains sur mes hanches un instant après avoir tout ranger mes petits outils. Alors que nous regardions ce qu’il se cache derrière les draps mais aussi en ouvrant rapidement les armoirs, tiroirs où pour ma part ils sont sacrément vide comme les tiens à ce que je peux comprendre. Jusqu’à ce que j’entends ta voix me ramener au moment présent. « Hé ! » je tourne des talons pour te rejoindre, et je vois cette boîte fer, ordinaire on dirait. « tu paris sur des pins, des boutons de coutures ou bien des Louis d'Or ? » je ris doucement en te regardant. « Ouvre la et on verra bien. Si c’est des boutons, je te jure que je le jettes comme des confettis. » je dis en riant doucement, alors que tu l’ouvre, je peux lire sur ton visage une intrigue. Je viens doucement au dessus de ton épaule pour observer. Je souris doucement et passe ma main dans la boîte pour attrapé le petit sachet noir. Je viens à t’es côté pour l’ouvrir et laisser tomber dans ma main se qu’il se trouve à l’intérieur. Un médaillon, un vieux médaillon si je peux dire. je te fais signe de me suivre à la lumière du jour. « Je ne veux pas te dire de bêtise, mais ça c’est un médaillon des années 1900, français... » je te le donne pour que tu puisses mieux l’observer. Je prends alors mon petit bouquin, je l’avais déjà vue, donc je sais où retrouver la page. « Mhh...  » je lis vite fait. « Medaillon religieux, que portait les croyants pour montrer leur amour à leur dieux... » je continue à lire vite fait. « C’est ça, c’est français, et vue comment il est toujours “intact” avec un petit nettoyage il peut être pas mal en vente aussi. » je viens te montré une idée de prix sur mon petit bouquin.

Spoiler:

C'était une superbe trouvaille selon Sven ! En effet, il s'agissait de pièces européennes très anciennes et surtout, en très bon état « tu es en train de me dire qu'on vient de trouver un trésor ? » demanda alors Murphy, les yeux brillants. Oui, c'était une sensation exceptionnelle qu'elle ressentait là et ça lui faisait du bien. La jeune fille observait les pièces dans la paume de sa main, tandis que Sven lui expliquait plus en détail ce que c'était. « On vient de trouver ça dans un pauvre tiroir... à ton avis, y'en a d'autres dans cette maison ? » demanda t-elle curieuse. Elle était gourmande, la petite, mais il fallait être raisonnable. Un seul trésor dans une maison était déjà un magnifique cadeau. La jeune femme fini par remettre les pièces dans le petit sachet et puis à remplir son inventaire. Il fallait avancer, afin de répertorier de façon délicate et soignée, le nombre d'objets de valeur, mais aussi tout ce qui pourrait être vendu lors d'une vente aux enchères afin de libérer la famille du poids d'un déménagement. Murphy prit plusieurs photos, continua d'inscrire sur son registre plusieurs meubles. Après le grenier, ils se dirigèrent dans les chambres de cette immense maison. Toujours à la lumière des torches (parce que l'éclairage était minable), les deux antiquaires relevèrent tout ce qui pouvait avoir de la valeur. Une chambre après l'autre, ils en vinrent même à estimer la salle de bain somptueuse, où la baignoire à pattes de lion et sa robinetterie étaient en or. Les trésors se trouvaient parfois dans des endroits improbables. Finalement, après une bonne partie de la journée, ils en vinrent enfin à s'occuper des pièces du rez-de-chaussée. Il y avait la cuisine, la salle à manger, le bureau et les différents salons. Murphy s'occupait du bureau, tandis que Sven commençait par la cuisine. La gamine était en train d'observer la pièce, rempli de poussière. Des livres par centaines étaient rassemblés ici et très vite, elle commença à regarder s'il s'agissait d'originaux, ou non. S'il y avait des collections complètes, ou non. Alors que ses yeux s'étaient plissés pour lire les différentes côtes, un bruit se fit entendre derrière elle. Un bruit de pas, rapide, comme si quelqu'un courait derrière elle, dans cette même pièce. Murphy sentit son cœur battre plus fort et le bras sur l'étagère, à moitié tournée vers ce bruit, elle ne pu pas bouger davantage « Sven ? » appela t-elle alors, s'imaginant qu'il était sûrement à côté et à l'origine du bruit. Murphy sentait sa respiration s'accélérer. Mais elle se dit qu'elle avait du imaginer ce bruit, ou bien qu'elle s'était imaginé que ça pouvait être autre chose qu'un rat. Elle retourna donc à ses livres et s'en saisit d'un pour regarder à l'intérieur. Il s'agissait d'une collection limitée et complète d'une encyclopédie scientifique de 1902. Magnifique. Murphy prit tout en note, reprit quelques photos et commença à se diriger vers le bureau. Ce dernier devait valoir un gros pactole. La jeune femme prit quelques photos du meuble, avant que le même bruit de tout à l'heure ne se fasse entendre. Elle releva la tête et un peu énervée, lança « c'est pas drôle Sven ! » oui, il devait chercher à lui faire peur. Sauf qu'avec la fatigue de la journée, elle n'avait pas la tête à rire et encore moins avec des fantômes autour d'elle.

HRP : Y'a pas de souci ! :) J'espère que ma réponse va te convenir? J'ai un peu avancé l'histoire :)