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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 It's probably the end of us. [Shaykas]

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MessageSujet: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMar 23 Aoû - 15:51

❝ It's probably the end of us ❞
Shaelyn & Lukas

S’il y a bien une chose que je déteste en ce moment, c’est me regarder dans la glace. Il est vingt heures, je sors de ma couche et je me dépêche presque d’enfiler quelque chose. Depuis que Micah et Owen vivent à la maison, j’ai troqué mes nuisettes contre des pyjamas en coton style legging et t-shirt. De toute manière je n’ai plus besoin d’être sexy puisque je ne fais plus l’amour avec ma femme. Ma femme, que dis-je, c’est un vrai courant d’air, et quand elle est là, je n’ai même pas la force d’être près d’elle, d’être tendre et câline comme avant. Chaque fois que je la regarde, je vois cette femme que je ne reconnais plus, cette femme qui m’a trompée, avec qui je me dispute presque jour et nuit, pour des conneries dont je suis le plus souvent l’initiatrice. Mais qu’importe. Notre couple n’est plus ce qu’il était, et ça me fait un mal de chien de l’admettre. Je me force à poser les yeux sur mon reflet dans la glace et ce que je vois me pétrifie. J’ai perdu de mon éclat, si j’étais pétillante auparavant, que j’aimais rire, vivre, aujourd’hui, il n’est plus rien de tout ça. Je viens passer mes mains sur mes joues, mes yeux cernés de ne plus dormir correctement, et mon regard accroche cette bague, cette bague qui signifiait beaucoup il y a encore quelques mois, et qui ne rime plus à rien aujourd’hui. Un anneau autour de ce doigt. Je la retire, doucement, pour la première fois, et regarde pendant quelques instants la marque que la bague a laissée sur mon annulaire gauche. Les larmes me montent immédiatement aux yeux et je sens mon coeur se serrer. Je fatigue de trop pleurer, de me lamenter sur mon sort. J’ai essayé de lui donner une seconde chance, mais je suis incapable de lui faire confiance, la preuve en est avec tous les coups de fils que je lui passe pour être sûre qu’elle n’est pas avec une autre femme. Tout ça est en train de nous détruire. Quelques coups frappés à la porte de la salle de bain me font sursauter et je serre le poing, gardant l’alliance dans le creux de ma paume. « Oui ? » La porte s’ouvre doucement et je découvre la petite tête blonde d’Owen. « Micah vient de partir travailler, elle a dit que je dois me laver les dents et que j’ai le droit de regarder un peu la télé avant de dormir. » Un sourire naît sur mes lèvres et je hoche la tête. « Viens, tu peux te laver les dents j’ai fini mon chéri. » Je le laisse prendre place et je m’installe sur le rebord de la baignoire pour le regarder faire. Il m’apaise. Sans réfléchir, je joue avec l’alliance en or blanc entre mes doigts sans pour autant la remettre, puis Owen termine son lavage de dents. « Tu viens regarder la télé avec moi ? Lukas rentre quand ? » Je hausse les épaules et grimace un peu. « J’en sais rien mon chat. Allez viens. » Je dépose la bague sur le rebord du lavabo et descends avec Owen, main dans la main, pour aller nous installer devant la télé. Je n’aime pas trop qu’il passe du temps devant les écrans mais je n’ai pas vraiment mon mot à dire. Micah est sa tutrice et c’est elle qui s’occupe de son éducation. Je viens m’installer dans le canapé et Owen en fait de même s’allongeant tout contre moi. Je caresse ses cheveux fins et le petit garçon ne tarde pas à s’endormir. C’est sur les coups de 21h que j’entends la porte s’ouvrir, pas très doucement, ma femme, dans toute sa splendeur. Directement j’accroche son regard et pose mon index devant mes lèvres pour lui faire comprendre qu’elle doit faire doucement. Elle s’approche et je baisse la tête, évitant sûrement le baiser qu’elle aurait voulu me donner. « Je vais le coucher. » lui dis-je en murmurant. Je me redresse légèrement et prends le petit garçon dans mes bras qui se réveille à peine, juste de quoi entourer ses jambes autour de ma taille et enfouir son visage dans mon cou. Je le porte jusqu’à l’étage là où Owen a sa chambre, et je le dépose dans le lit avant de le couvrir. Il paraît minuscule au milieu de ce grand lit. Je caresse tendrement sa joue et éteins la lampe de chevet avant de fermer la porte. Lorsque je passe devant la salle de bain, je remarque une ombre, et fais deux pas en arrière. Lukas est là, face aux vasques, la tête baissée. « Qu’est-ce que tu fais ? Je t’ai gardé une assiette de notre repas de ce soir. » Je m’appuie sur l’embrasure de la porte et elle se retourne, ma bague entre les doigts. Merde. Je soupire un peu et passe ma main dans mes cheveux. Deux choix s’offrent à moi. Soit je lui dis que je l’ai enlevée pour mettre de la crème et que j’ai oublié de la remettre, chose que je n’ai jamais fait avant, soit je lui dis la vérité. Je me racle un peu la gorge et lui dis d’une voix peu assurée. « On devrait descendre pour discuter. » Le pavé est lancé dans la mare.
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMar 23 Aoû - 18:08

❝ It's probably the end of us ❞
Shaelyn & Lukas


J’enchaine les heures au commissariat, pourquoi ? Pour fuir ! La fuite n’est pas la solution, paraît-il, mais elle est la mienne. C’est tellement plus facile de partir comme une voleuse que d’affronter sa propre femme. Ses reproches, les conflits, sa tête quand elle me voit rentrer, à croire que je suis même en trop chez moi. Enfin chez moi… J’ai même l’impression d’être une invitée qui s’incruste un peu trop. Shay a presque une nouvelle vie, un nouveau quotidien avec Micah et Owen. C’est troublant. Je ne suis pas d’accord avec ça mais je ne suis pas de taille à lutter, je ne dis même rien quand elle prépare un plat que je n’aime pas. Je crois qu’elle s’en fout. Elle doit s’en rappeler, vaguement, mais ne plus en faire sa priorité. Apres tout, je ne m’attache pas à ce genre de détail, si ça fait plaisir au petit. Owen est un petit garçon super sympa, je m’éclate même plus avec lui qu’avec ma propre femme en ce moment. Lui ne râle pas quand je joue à la console, il râle quand j’arrête. Et Shay me fait remarquer que trop d’écran, ce n’est pas bon. Il ne peut faire que ça ce gosse, il est malade, comment je suis censé l’occuper ? Lui proposer une partie de rugby ? Sport national ici. Je devrais peut-être m’y mettre, ça me ferait du bien. De foncer dans le tas, de voler le ballon, de courir à en perdre haleine, de me dépenser, de me donner à fond, de me vider de toute énergie, juste pour oublier, en espérant que ça me vide un peu la tête aussi, l’espace d’un instant.

« Rentre Lukas, c’est pas d’une tasse de café dont tu as besoin, mais d’une année de sommeil, au moins. » « Boss, ça va, j’attends 6 h pour aller perquisitionner. » « Tu n’attends rien du tout, tu rentres, avant que je ne te mette à pied. » Putain. Impossible de répondre à ça. Impossible de revenir sur les ordres de mon supérieur hiérarchique. Des fois je lui tiens tête, mais je sais quand je le fais, et pourquoi je le fais, là, je sais qu’il a raison. Que si je fais une erreur, ça pourrait mettre tout le monde en péril et même peut-être l’enquête, et je ne peux pas me le permettre pour un excès de zèle. Etre motivé, c’est bien, mais trop, c’est destructeur. Tout vire à l’obsession, du moment que je peux poser mon attention sur autre chose que mon mariage qui part en vrille. « Un dernier interrogatoire chef, je dois vraiment savoir ce qu’il en est. » « Dernier, Antonelli. » Je le remercie d’un regard entendu et vais chercher mon suspect pour le mettre en salle d’interrogatoire ou j’entame ma série de questions. Très vite, la discussion devient houleuse, je suis à bout de nerfs et surtout de patience. Et quand il se montre un peu trop virulent, quand il me manque un peu de respect, je lui en décroche une magistrale, mais prends le retour. Immédiatement, mon boss intervient et me pousse contre le mur, à l’extérieur de la salle. « Tu rentres maintenant, je ne te le redirais pas. Déconne encore une seule fois et je te retire ta plaque, c’est compris ? » « Fait chier. » Je le pousse d’un coup d’épaule en quittant la salle et rentre chez moi, un goût métallique dans la bouche. Du sang… le mien. Connard.

Je me gare brusquement et claque la portière. Si je pouvais prendre la moto qui dort dans le garage parce que madame refuse que je monte dessus, je gagnerais un temps précieux, elle qui se plaint que je rentre toujours trop tard, effectivement, il est déjà 23 h, et j’entends déjà là les reproches que je vais prendre en pleine tête. La porte m’échappe des mains et claque, merde. Quand je pénètre dans le salon, c’est sur Shay et Owen que je tombe, endormi. Je pose mon sac et ma veste en vrac par-dessus, plus de place sur la patère. Je fais le tour du canapé pour embrasser le petit garçon sur la tête, lui, n’a rien demandé dans tout ça. Je refuse de lui faire subir la tension qui réside ici. Mais quand je m’approche pour embrasser ma femme, elle esquive, et le soupire qui m’échappe n’est pas feint. « Je vais le coucher. »

Qu’elle y aille ! Grand bien lui fasse. Je monte quelques minutes après, et occupe la salle de bain, attrape ma brosse à dents pour me nettoyer la bouche. Je saigne encore de mon altercation de tout à l’heure et crache un peu de sang dans la vasque. Et merde. Quand je repose ma brosse à dents, c’est sur l’alliance de Shay que je tombe. Le mal que je ressens est d’une intensité dingue. Elle a retiré son alliance pour la première fois de sa vie depuis notre mariage. Même pour mettre de la crème elle n’ose pas la retirer, elle a peur que ça lui porte malheur. Je suis sans doute mal placée pour parler, moi qui la retire à chaque fois que je vais travailler, mais elle n’est jamais loin de moi, elle est autour de mon cou, au pire, mais jamais loin. Elle, l’a laissée là délibérément, le hasard est trop gros. « Qu’est-ce que tu fais ? Je t’ai gardé une assiette de notre repas de ce soir. » Le regard que je lui lance, juste après avoir posé mes yeux sur l’alliance, n’est pas feint, lui non plus. Elle comprend tout de suite où je veux en venir, et c’est bien là le pire. Si c’était un geste innocent, elle m’aurait demandé à quoi je faisais allusion, mais pas cette fois, semble-t-il. « On devrait descendre pour discuter. » Sans la lâcher des yeux, je jette la serviette dont je me suis servie pour m’essuyer les mains et passe devant elle, cette fois sans un regard. Je descends lourdement les marches, et prends une chaise sur laquelle je m’assieds avant qu’elle en fasse autant face à moi. Je retire mon alliance et la jette sur la table. « C’est ce que tu voulais. Maintenant j’ai une question : tu me laisses combien de temps pour faire mon sac ? » Je me lève brusquement et manque de renverser la chaise. J’attrape mon paquet de clopes pour en allumer une dans la cuisine, les fenêtres sont ouvertes. « Putain de merde Shay, je me défonce pour que ça marche, et toi t’es pas foutue de me jeter toute seule ? Faut que tu fasses ce genre de conneries ? Et si j’avais pas compris toute seule, t’aurais fait quoi, t’aurais envoyé un recommandé ? » Je tire sur ma clope, nerveusement et tremble sur le filtre, que je tiens maladroitement entre mes doigts, à bout de nerfs. « Je supporte tout, absolument tout, tout ce que tu me fais subir depuis que tu sais. J’aurais pu fermer ma gueule, te laisser dans l’ignorance, je savais que j’allais en baver, mais là, ce que tu fais, c’est du foutage de gueule. Tu me pourris la vie pour voir si je m’accroche Shay, je supporte tout, tout tes putains de caprices parce que j’essaye de me racheter, mais tu m’en laisses même pas l’occasion bordel ! » Je sors sur la terrasse et shoote dans une chaise en plastique. « Tu veux quoi maintenant ? Tu veux me prendre quoi en plus de ma liberté, de ma dignité et de tout ce que j’ai foutu de côté depuis le début ?! » Je sais que j’ai mis beaucoup de moi-même de côté pour faire fonctionner notre mariage, mais ça m’allait, vraiment, parce que je savais qu’à côté de ça, j’en retirais l’amour de ma femme, mais ce n’est même plus le cas, visiblement.
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMar 23 Aoû - 18:32

❝ It's probably the end of us ❞
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Je ne voulais pas qu’elle tombe dessus, ce n’est que le hasard qui nous rattrape. Je l’ai retirée à cause de mes trop nombreux doutes, parce que cette alliance ne signifie plus grand chose quand on voit ce que nous sommes devenues. Mais je ne voulais pas que la discussion commence avec ça. J’aurai voulu choisir un moment où elle aurait été moins sur les nerfs, mais c’est de plus en plus difficile, et je n’arrange pas les choses, j’en suis consciente. Elle a eu une longue journée de travail et elle est encore amochée, sa lèvre est gonflée, mais je ne dis rien. Alors quand elle passe près de moi dans la salle de bain, je comprends que ça va mal se finir. Je ferme les yeux quelques secondes comme pour rassembler mes forces alors que mon coeur tambourine dans ma poitrine. Je finis par descendre, Lukas est dans la salle à manger, assise sur une chaise, et quand j’arrive, elle retire son alliance à son tour et la jette sur la table, avant que cette dernière n’atterrisse par terre. « C’est ce que tu voulais. Maintenant j’ai une question : tu me laisses combien de temps pour faire mon sac ? » Je tire une chaise pour venir m’y asseoir mais je n’ai même pas le temps que déjà Lukas est debout, elle s’est levée si vite que la chaise a failli valser avec. Le coeur serré, je la regarde filer droit dans la cuisine pour allumer une cigarette. Je serre les mâchoires et tente de penser que ce n’est pas de la provocation. Lukas est comme ça, elle part au quart de tour, j’en avais pris mon pari, mais aujourd’hui je suis fatiguée de tout ce qu’on s’inflige. « Putain de merde Shay, je me défonce pour que ça marche, et toi t’es pas foutue de me jeter toute seule ? Faut que tu fasses ce genre de conneries ? Et si j’avais pas compris toute seule, t’aurais fait quoi, t’aurais envoyé un recommandé ? » Je me lève à mon tour, sourcils froncés. Elle me prend pour quoi au juste ? « Arrête ! Je l’ai pas laissée là pour que tu la vois. Je l’ai enlevée pour une bonne raison, mais c’était pas prévu que ça se passe comme ça. Et arrête avec ton cynisme, tu fais chier ! » Je me lève pour la rejoindre dans la cuisine, essayant de ne pas trop hausser le ton puisque le petit dort en haut, mais c’est compliqué avec Lukas. « Je supporte tout, absolument tout, tout ce que tu me fais subir depuis que tu sais. J’aurais pu fermer ma gueule, te laisser dans l’ignorance, je savais que j’allais en baver, mais là, ce que tu fais, c’est du foutage de gueule. Tu me pourris la vie pour voir si je m’accroche Shay, je supporte tout, tout tes putains de caprices parce que j’essaye de me racheter, mais tu m’en laisses même pas l’occasion bordel ! » « Mes caprices ? Ce que je te fais subir ? » Je lâche un rire jaune. « Je rêve ! Mais tu t’entends parler ? » Elle se casse sur la terrasse et là c’en est trop. « Arrête de fuir Lukas ! » Je la rejoins et attrape son bras pour qu’elle se retourne mais d’un geste sec elle se défait de mon emprise. « T’es gonflée de me faire porter le chapeau ! Je te rappelle que c’est toi qui m’as trompée, pas l’inverse, alors remets les choses à leur place s’il te plait ! Ok j’ai pas été tendre avec toi mais quoi ? Il aurait fallu que je m’écrase ? Que je ferme ma gueule et que je dise amen à tout ? » Je secoue la tête alors que les larmes me montent aux yeux, autant de rage que de désespoir. « J’ai essayé. J’ai essayé de me dire que c’était une fois, une erreur, que ça se reproduirait plus, mais j’y arrive pas, c’est plus fort que moi. T’es même pas au courant mais depuis deux mois je vois un psy, parce que j’arrive pas à passer au dessus de tout ça, j’arrive pas à te refaire confiance, je peux pas, je peux plus… » Les larmes coulent sur mes joues sans que je puisse ne les retenir, ce n’est pas faute d’avoir essayé pourtant. « Tu veux quoi maintenant ? Tu veux me prendre quoi en plus de ma liberté, de ma dignité et de tout ce que j’ai foutu de côté depuis le début ?! » Putain que ça fait mal. « Wow.. Alors c’est comme ça. C’est ça que tu penses de moi, de nous, de ce qu’on a construit pendant toutes ces années. Tu me vois comme celle qui t’a pris ta liberté et ta dignité… » C’est trop dur à encaisser. « Je crois qu’il n’y a rien à rajouter. Ta dignité tu l’as perdue quand tu as couché avec cette fille Lukas. Pas en te mettant avec moi. Et je suis désolée si tu t’es sentie enchaînée. Mais voilà, finalement tu as ce que tu voulais. Tu es libre. » C’est la voix cassée que je finis cette phrase, mais je suis pourtant bien incapable de bouger. Parce que j’aime cette femme, je l’aime tout autant que je sais que nous ne sommes pas faites l’une pour l’autre, ou nous ne le sommes plus en tout cas. Et ça fait un mal de chien à comprendre.
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMar 23 Aoû - 19:20

❝ It's probably the end of us ❞
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« Arrête ! Je l’ai pas laissée là pour que tu la vois. Je l’ai enlevée pour une bonne raison, mais c’était pas prévu que ça se passe comme ça. Et arrête avec ton cynisme, tu fais chier ! » « Parce que ta façon de faire, c’était pas cynique ? » Je ne crois pas une seconde au fait qu’elle ait retiré son alliance par hasard, elle peut me dire ce qu’elle voudra, je suis flic, rien n’est fait par hasard, même pas avoir trompé ma femme. Je le sais, j’ai fait une foutue erreur, une erreur de trop, une seule mais qui n’est pas pardonnable. Je ne comprends pas comment j’ai pu en arriver là, même si je cherche désespérément la réponse, seulement, qui pourrait m’aider à le comprendre ? Sans doute pas Shay, ce serait trop lui demander, et puis ça ne serait pas correct, ce n’est pas son rôle de m’épauler sur les remords et la culpabilité, c’est à moi de subir mais le reste…

« Mes caprices ? Ce que je te fais subir ? Je rêve ! Mais tu t’entends parler ? Arrête de fuir Lukas ! » Je me rends compte être très patiente, bien plus que ce qu’on pouvait dire de moi, si si, vraiment, des efforts incommensurables ! Je les fournis parce que je crois en nous, j’y croyais avant son coup de l’alliance. Si je le prends comme ça, c’est que je sais Shay très attachée à la symbolique des choses, moi qui suit plutôt dans le moment présent, ma femme, elle, a besoin de se souvenir par de petites touches symboliques. « T’es gonflée de me faire porter le chapeau ! Je te rappelle que c’est toi qui m’as trompée, pas l’inverse, alors remets les choses à leur place s’il te plait ! Ok j’ai pas été tendre avec toi mais quoi ? Il aurait fallu que je m’écrase ? Que je ferme ma gueule et que je dise amen à tout ? » « C’est pas ce que je te demandais ! Je t’ai proposé tout ce que tu voulais, tu te rends compte que j’étais prête à laisser tomber ma carrière pour toi ! T’as refusé, c’était dans quel but, me faire payer autrement ? » Elle me reproche ce que je fais, de rentrer tard et souvent dans un sale état. Je lui ai laissé le choix, elle n’en n’a pas voulu mais me le reproche encore. « T’as refusé de me parler Shay, de discuter de tout ça, tu voulais… Je sais pas moi, tourner la page ? » Je n’en n’ai pas la moindre idée, elle qui était dans le dialogue, elle a refusé qu’on pose des mots sur tout ça, j’aurais dû comprendre que ça n’était pas bon signe, flic en carton !

« J’ai essayé. J’ai essayé de me dire que c’était une fois, une erreur, que ça se reproduirait plus, mais j’y arrive pas, c’est plus fort que moi. T’es même pas au courant mais depuis deux mois je vois un psy, parce que j’arrive pas à passer au-dessus de tout ça, j’arrive pas à te refaire confiance, je peux pas, je peux plus… » « Tu vois le souci Shay, c’est plus facile pour toi de parler à un inconnu qu’à ta propre femme, tu vois où on en est ? » Ca aussi ça me fait mal, moi j’ai essayé de la faire parler, de mettre des mots sur nous, notre situation, notre relation. Si je m’en foutais, je ne l’aurais pas fait, j’aurais laissé les choses se terminer d’elle-même, mais je me bats pour que ça marche, parce que je l’aime, injustement, l’amour est injuste. Mais plus elle me fait du mal, plus je m’accroche.

« Wow.. Alors c’est comme ça. C’est ça que tu penses de moi, de nous, de ce qu’on a construit pendant toutes ces années. Tu me vois comme celle qui t’a pris ta liberté et ta dignité… » « J’ai fais le choix de changer pour toi Shay, pour te correspondre, parce que putain, j’aurais été prête à te décrocher la lune pour que tu me regardes, pour que tu restes avec moi, pour qu’on finisse notre vie ensemble. Et tout ça, ce que je n’étais pas, ce que je suis devenue, je l’adorais, parce que c’était pour toi, et la compensation que j’en avais, c’est la façon dont tu me regardais. Mais maintenant, je peux même plus t’embrasser sans que tu me le fasses payer. » Et ce n’est pas totalement faux, même si d’habitude je maîtrise plutôt bien la mauvaise foi, cette fois-ci, je pense être dans le vrai. Je la dégoute sans doute, mais je voudrais l’entendre, une bonne fois pour toute, histoire que ce soit clair, entendu et établi.

« Je crois qu’il n’y a rien à rajouter. Ta dignité tu l’as perdue quand tu as couché avec cette fille Lukas. Pas en te mettant avec moi. Et je suis désolée si tu t’es sentie enchaînée. Mais voilà, finalement tu as ce que tu voulais. Tu es libre. » « C’est ce que TU voulais Shay, si t’avais envie que ça marche un minimum, t’aurais pas foutu deux personnes entre nous, toute ta rancœur et ta frigidité. Tu sais ce que c’est un couple ? C’est deux personnes pas forcément similaires, mais qui s’en arrangent, deux personnes qui dont des efforts qui n’en sont pas parce que tout ce qui leur importe, c’est de ne jamais être séparés. On ne fait même plus l’amour, on ne vaut même pas plus que deux colocataires qui partagent une chambre parce qu’elles n’ont pas le moyen de payer de loyer plus cher. J’ai fais une putain d’erreur Shay, mais ça t’autorise pas à souffler le chaud et le froid sous prétexte d’avoir été blessée, moi aussi je le suis, on est à égalité, ça te va maintenant ? » Je ne sais pas ce que je dois lui dire, si je dois lui parler de Parker ou pas, si je dois lui dire que j’ai résisté. En même temps, si je lui avoue ça, je lui avoue aussi que je l’ai croisé assez longtemps pour qu’elle ait le temps de tenter le truc. C’est compliqué les relations humaines, mon Dieu ! Les larmes coulent sur mes joues, bien malgré moi, mais voir ma femme souffrir autant que moi me fait du mal, quoi qu’on puisse vouloir en croire. « On a surmonté le décès de notre bébé, notre bébé Shay. Tu vois, ça y est, j’ai réussi à le dire, il est mort. Par ma faute. Et ces putains de mots font presque moins mal que te voir t’éloigner de moi autant que tu le fais. On est passé au-dessus de ça bordel Shaelyn, mais ça c’est trop pour toi ? On est quoi toi et moi… » Je ne l’appelle jamais par son vrai prénom, son prénom en entier, c’est ma femme, c’est une façon de l’avoir uniquement pour moi, elle sait qui elle est pour moi quand je prononce son surnom, elle a un don pour sentir les choses au travers des paroles et du ton des gens, elle sait lire entre les lignes, d’habitude…
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMer 24 Aoû - 9:22

❝ It's probably the end of us ❞
Shaelyn & Lukas

« C’est pas ce que je te demandais ! Je t’ai proposé tout ce que tu voulais, tu te rends compte que j’étais prête à laisser tomber ma carrière pour toi ! T’as refusé, c’était dans quel but, me faire payer autrement ? T’as refusé de me parler Shay, de discuter de tout ça, tu voulais… Je sais pas moi, tourner la page ? » Je secoue la tête et fronce les sourcils. « Si j’ai refusé c’est justement parce que j’ai pas à régir ta vie Lukas. Tu as un métier qui te plait j’aurai eu aucune raison de t’empêcher de faire ça ! Et ce que je te fais payer n’a strictement rien à voir avec ta trahison ! C’est bien beau de vouloir se racheter mais le mal est déjà fait ! » J’essaie de lui faire comprendre que j’ai essayé, de toutes mes forces, mais je ne peux pas m’empêcher de la voir, de l’imaginer avec cette femme. Je n’arrive pas à passer au dessus de ça, savoir qu’elle a posé ses mains sur une autre, que ses doigts ont effleuré, donné du plaisir à une autre, ça me donne envie de vomir. « Tu vois le souci Shay, c’est plus facile pour toi de parler à un inconnu qu’à ta propre femme, tu vois où on en est ? » Sur ce point elle n’a pas tout à fait tord. Mais je déteste tellement quand on s’engueule, et en ce moment, chaque fois qu’on parle, c’est pour s’engueuler, le ton monte trop vite et ça ne me ressemble pas. Je serre à nouveau les mâchoires, bien incapable de lui répondre cette fois. Oui, on en est arrivées là, mais la faute à qui ? Mais le pire n’est pas encore passé, ce qu’elle me dit me fait un mal de chien putain, comment elle peut dire des trucs pareils ? Je sais que Lukas est une sanguine, une italienne, impulsive, et qu’elle a tendance à dire des choses qu’elle tend à regretter par la suite. Mais là, elle le pense, je le lis dans ses yeux, et c’est bien ça le pire.

« J’ai fais le choix de changer pour toi Shay, pour te correspondre, parce que putain, j’aurais été prête à te décrocher la lune pour que tu me regardes, pour que tu restes avec moi, pour qu’on finisse notre vie ensemble. Et tout ça, ce que je n’étais pas, ce que je suis devenue, je l’adorais, parce que c’était pour toi, et la compensation que j’en avais, c’est la façon dont tu me regardais. Mais maintenant, je peux même plus t’embrasser sans que tu me le fasses payer. » Je passe mes mains sur mon visage, parce que tout ce qu’elle me dit n’a plus vraiment de signification, comment peut-on aimer quelqu’un aussi fort qu’elle le prétend, et tromper cette même personne sans réussir à retenir ses pulsions les plus primitives. D’accord je ne lui donne peut-être pas tout ce qu’elle désire, mais dans ce cas, qu’est-ce qu’on fait encore ensemble ? Je suis fatiguée, fatiguée de me battre avec elle, contre elle, fatiguée de ne pas la comprendre et qu’elle n’arrive pas à me comprendre, je crois que nous en sommes arrivées à un point de non retour, ça fait trop mal. Ma mère m’a toujours dit que l’amour, ça ne doit pas faire mal, et si tel est le cas, il faut prendre des mesures. Alors je suis bien obligée de mettre un terme à tout ça. Peut-être que je le regretterai, que je reviendrai vers elle quand j’aurai compris que j’ai fait une erreur, mais pour le moment, je n’arrive plus à vivre avec l’idée qu’elle m’ait trompée. Alors, sans passer par quatre chemins, je lui rends sa liberté, pour ne pas dire que je mets fin à notre mariage, c’est pourtant bien ce que ça signifie. J’y ai réfléchi, longuement, sans doute un peu trop, et malgré l’amour que je lui porte encore, ma décision est prise. « C’est ce que TU voulais Shay, si t’avais envie que ça marche un minimum, t’aurais pas foutu deux personnes entre nous, toute ta rancœur et ta frigidité. Tu sais ce que c’est un couple ? C’est deux personnes pas forcément similaires, mais qui s’en arrangent, deux personnes qui dont des efforts qui n’en sont pas parce que tout ce qui leur importe, c’est de ne jamais être séparés. On ne fait même plus l’amour, on ne vaut même pas plus que deux colocataires qui partagent une chambre parce qu’elles n’ont pas le moyen de payer de loyer plus cher. J’ai fais une putain d’erreur Shay, mais ça t’autorise pas à souffler le chaud et le froid sous prétexte d’avoir été blessée, moi aussi je le suis, on est à égalité, ça te va maintenant ? » « A égalité ? » Je me lève d’un seul coup de ma chaise, hors de moi, je hurle, je suis à bout de nerfs, je ne me suis jamais sentie comme ça. « Mais pour qui tu te prends Lukas ? Tu crois que tu peux décider si oui ou non on est à égalité ? Tu crois que la distance que j’ai mis entre nous équivaut à ta trahison ? Mais putain tu vis dans quel monde ? Tu me dégoutes ! Voilà tu voulais l’entendre ? Tu voulais que je te parle, que je mette des mots sur les choses ? J’ai plus envie que tu me touches parce que tu me dégoutes, parce que quand je te regarde, je te vois en train d’embrasser cette salope, la caresser, lui faire l’amour comme sûrement tu m’as jamais fait l’amour ! Et ça me détruit. Alors non, j’ai plus envie d’embrasser tes lèvres qui ont été je ne sais où. Arrête de parler d’égalité MERDE ! C’est pas un concours ! » Je tremble, jamais je n’ai ressenti un colère aussi forte que celle que je ressens aujourd’hui contre elle, jamais je n’ai hurlé à m’en égosiller les cordes vocales sans avoir peur de réveiller les voisins. J’en ai plus rien à foutre, j’avais besoin que ça sorte.

Je suis épuisée de cette situation, de tout ce qu’on s’inflige jour et nuit. Je file droit dans la cuisine. Cette fois, c’est moi qui fuis, quelques secondes, j’ai besoin de souffler, de respirer sans qu’elle soit là. J’ai l’impression que mon coeur saigne et que le sang inonde tout mon corps. Je récupère dans un placard une bouteille d’alcool, je sais même pas de que c’est, de la vodka sûrement. J’ouvre la bouteille et porte le goulot à mes lèvres pour en boire plusieurs gorgées. Ma gorge me brûle, mais si ça pouvait anesthésier mon coeur, ce serait pas plus mal. Et voilà Lukas qui revient à a charge. « On a surmonté le décès de notre bébé, notre bébé Shay. Tu vois, ça y est, j’ai réussi à le dire, il est mort. Par ma faute. Et ces putains de mots font presque moins mal que te voir t’éloigner de moi autant que tu le fais. On est passé au-dessus de ça bordel Shaelyn, mais ça c’est trop pour toi ? On est quoi toi et moi… ». Elle ne m’appelle jamais par mon prénom en entier, j’ai l’impression d’être devenue une étrangère. Je repose la bouteille sur le plan de travail mais ne la rebouche pas. Je ferme les yeux et soupire une seconde. Ma voix semble plus calme, en apparences. « Je te l’ai déjà dit. Wyatt n’est pas mort par ta faute. Et c’est bien pour cette raison qu’on a réussi à passer au dessus de cette épreuve. Parce que c’est la vie, malheureusement, on a pas eu de chance, lui non plus. Mais ce que tu as fait Lukas, ta putain de coucherie avec cette fille. Ça c’est au dessus de mes forces. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu l’as voulu, tu étais consciente. Wyatt n’est pas mort par ta faute, mais notre couple est en train de mourir, lui par ta faute. » Je sais que je ne suis pas tendre mais elle ne l’a pas été non plus. Je sais aussi que je n’ai sûrement pas été l’épouse parfaite, que j’aurai pu faire mieux, mais je n’ai pas été chercher ailleurs. Si elle n’était pas satisfaite, il lui aurait suffit de me le dire, j’aurai sûrement travaillé sur mes lacunes. Mais ça, cette trahison, je ne suis pas encore prête à lui pardonner.
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMer 24 Aoû - 16:41

❝ It's probably the end of us ❞
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« Si j’ai refusé c’est justement parce que j’ai pas à régir ta vie Lukas. Tu as un métier qui te plait j’aurai eu aucune raison de t’empêcher de faire ça ! Et ce que je te fais payer n’a strictement rien à voir avec ta trahison ! C’est bien beau de vouloir se racheter mais le mal est déjà fait ! » Alors à quoi bon se racheter ? A quoi bon tenter le tout pour le tout pour me faire pardonner si elle savait très bien qu’elle ne passerait pas au-dessus, que c’était trop gros pour elle ? Pourquoi me laisser m’évertuer à tout faire pour que ça reprenne comme avant, me laisser y croire ? Juste punition, mais n’est-ce-pas là un peu cruel ? Je sais que ce n’est pas dans la nature de Shay que de me punir de cette façon, elle est de toute façon contre toute forme de punition, mais pour le dialogue le plus profond. Contrairement à moi qui pense qu’une bonne tarte dans la gueule de temps en temps fait autant de bien que de discuter d’une façon ou d’une autre. Mais tout cela n’est que question de point de vue et ça fait longtemps que nous n’avons pas le même, depuis le début en fait, mais ça m’allait, ça m’enrichissait même, jusqu’à ce que ça nous éloigne. « Alors si je n’ai aucune chance de me racheter, qu’est-ce-que je fais encore là ? Ce n’est pas d’aujourd’hui, tu ne viens pas de t’en rendre compte, t’attendais quoi pour me dégager Shay ? Un peu de courage ? » Comme le courage que j’ai dû avoir pour la tromper, ou pour le lui dire, mais si je le rajoute, on dira de moi que je suis méchante, et je le suis, quand je suis blessée, je le deviens, pire qu’une petite peste de dix ans dans la cour de l’école.

« A égalité ? Mais pour qui tu te prends Lukas ? Tu crois que tu peux décider si oui ou non on est à égalité ? Tu crois que la distance que j’ai mis entre nous équivaut à ta trahison ? Mais putain tu vis dans quel monde ? Tu me dégoutes ! Voilà tu voulais l’entendre ? Tu voulais que je te parle, que je mette des mots sur les choses ? J’ai plus envie que tu me touches parce que tu me dégoutes, parce que quand je te regarde, je te vois en train d’embrasser cette salope, la caresser, lui faire l’amour comme sûrement tu m’as jamais fait l’amour ! Et ça me détruit. Alors non, j’ai plus envie d’embrasser tes lèvres qui ont été je ne sais où. Arrête de parler d’égalité MERDE ! C’est pas un concours ! » Alors elle aussi sait faire du mal avec des mots visiblement, je ne suis donc pas la seule. Nous sommes en train de nous détruire rien qu’avec des mots, moi qui me pensais assez solide pour n’en n’avoir rien à foutre, c’est faux, totalement faux. «Comme je ne t’ai jamais fait l’amour ? Mais c’est toi qui n’en voulais pas de cet amour ! Ne me reproche pas ce que tu refuses Shay ! » Je veux dire par là que les grandes effusions comme ça se passe avec Parker ne sont pas son truc à elle. Elle n’est pas du genre à passer une nuit à s’envoyer en l’air et à en redemander ensuite, tout est fait de façon très mesurée dans la vie de ma femme. Elle rentre bien dans le cadre, suis les règles, n’en dévie jamais. Parker, c’est la course aux enchères, rien ne compte, c’est comme ça vient et on verra par la suite comment ça tourne. Shay doit prévoir, compter, calculer, se rassurer. Si je lui avais proposé le même plan qu’à Parker, elle aurait fui, sans aucun doute. Elle est vite comblée, c’est un avantage autant qu’un inconvénient.

« Je te l’ai déjà dit. Wyatt n’est pas mort par ta faute. Et c’est bien pour cette raison qu’on a réussi à passer au-dessus de cette épreuve. Parce que c’est la vie, malheureusement, on a pas eu de chance, lui non plus. Mais ce que tu as fait Lukas, ta putain de coucherie avec cette fille. Ça c’est au-dessus de mes forces. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu l’as voulu, tu étais consciente. Wyatt n’est pas mort par ta faute, mais notre couple est en train de mourir, lui par ta faute. » J’entends ce qu’elle dit et je le comprends même si j’en souffre atrocement, même si j’en suis la cause, je ne peux de toute façon m’en prendre qu’à moi-même. Tromper sa femme n’est pas anodin dans le monde de ma femme, même s’il l’est dans le mien, tous les amis de mon père ont une maîtresse, ou deux, ou des coucheries d’un soir, mon père le premier. Mais j’ai pris le parti de voir les choses de la même façon que ma femme et de prendre la fidélité pour un des principes fondamentaux de l’amour et du mariage, sinon à quoi bon ? Je m’approche de ma femme, sur un ton beaucoup plus doux, sur une note beaucoup plus apaisante et me plante à côté d’elle, près du plan de travail de la cuisine. « Il faut être deux pour être un couple mais il faut aussi être deux pour le tuer. J’en suis encore un moi, c’est toi qui veut pas te joindre à moi, j’ai déconné, mais tu sauras jamais à quel point j’en suis désolée. J’en suis désolée Shay, regarde-moi, je fais tout pour qu’on s’en sorte toi et moi… tout… » J’approche mon visage du sien, pose délicatement mon pouce sur sa mâchoire et le reste de mes doigts dans sa nuque et caresse sa joue en plongeant mon regard plein de désespoir dans le sien. «Si j’étais quelqu’un sans toi, pourquoi je me battrais de cette façon ? J’ai besoin de toi, Shay, c’est toi la personne la plus forte de nous deux, et tu l’as toujours su… » Elle sait ce qu’elle vaut, du moins je ne cesse de le lui dire, même si mes actes ont eu tendance à lui faire trop de mal pour qu’elle ose y croire encore.
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMer 24 Aoû - 17:19

❝ It's probably the end of us ❞
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« Alors si je n’ai aucune chance de me racheter, qu’est-ce-que je fais encore là ? Ce n’est pas d’aujourd’hui, tu ne viens pas de t’en rendre compte, t’attendais quoi pour me dégager Shay ? Un peu de courage ? » « Non ! J’attendais d’être sûre de moi parce que je… » Je t’aime putain. Je soupire et ne finis pas ma phrase. Mais elle reprend de plus belle et me mets hors de moi. C’en est trop. Je ne supporte plus ses mots, ses reproches, sa manière de faire. Je ne supporte plus de la voir et d’imaginer qu’elle ait pu coucher avec une autre, m’oublier le temps d’une nuit. Jamais je n’aurai pu être capable d’une telle chose, et la vraie différence entre nous réside ici. Après avoir bu un peu trop de vodka, sentant la chaleur me monter aux joues et à la tête, je ferme les yeux et tente de lui répondre plus calmement. Ça ne me ressemble pas de m’énerver comme ça, mais la souffrance que je peux ressentir me fait devenir une autre, une autre que je déteste, qui en vient à fliquer sa propre femme, qui n’a plus confiance, qui ne peut se regarder dans un miroir sans se dégoûter. Comment on a pu en arriver là ? Comment ? Lukas finit par se rapprocher, doucement, sa voix est plus douce elle aussi, alors que les larmes continuent de couler sur mes joues. « Il faut être deux pour être un couple mais il faut aussi être deux pour le tuer. J’en suis encore un moi, c’est toi qui veut pas te joindre à moi, j’ai déconné, mais tu sauras jamais à quel point j’en suis désolée. J’en suis désolée Shay, regarde-moi, je fais tout pour qu’on s’en sorte toi et moi… tout… » Elle s’approche encore et je refuse de la regarder par peur de craquer, parce qu’elle me manque, parce que je l’aime, malgré tout. Mais je sais que nous sommes arrivées à un point de non retour, et que l’amour ne suffit plus. Nous ne sommes plus sur la même longueur d’onde, nous n’avons plus les mêmes attentes, les mêmes envies. Ça ne sert à rien de continuer pour nous faire plus de mal. Je sens sa main se poser sur ma joue et je serre les mâchoires pendant que ses doigts se glissent dans ma nuque. Mon coeur s’accélère et je garde pour le moment les yeux fermés, mais je finis par les ouvrir pour la regarder, et ses yeux me transpercent. « Si j’étais quelqu’un sans toi, pourquoi je me battrais de cette façon ? J’ai besoin de toi, Shay, c’est toi la personne la plus forte de nous deux, et tu l’as toujours su… » Je secoue la tête et baisse les yeux, fuyant son regard. « J’en peux plus d’être forte pour nous deux, j’en peux plus de réparer les pots cassés. J’ai plus envie de ça Lukas. On se comprend plus, on se détruit plus qu’autre chose. A quoi ça rime tout ça ? » Je viens prendre son poignet doucement pour retirer sa main de ma joue et je m’éloigne, tentant de garder le cap alors que ma tête tourne de plus en plus fort. L’alcool est toujours monté très vite chez moi, et je sens que je n’aurai vraiment pas dû boire autant de gorgées de vodka. Mon estomac me brûle et j’ai un mal de crâne abominable à force d’avoir pleuré. Je m’arrête entre la cuisine et le salon, la main sur le mur comme pour me retenir. « Ça fait deux mois que j’essaie de te pardonner, deux mois que je fais tout mon possible, que je me plie en quatre, que je bats avec moi-même pour passer au dessus. Deux mois que je te fais vivre un enfer parce que je suis morte de trouille que ça recommence. Deux mois que je ne me reconnais plus, que j’arrive plus à me regarder dans le miroir, que je me remets en question jour et nuit, savoir ce que j’ai loupé, ce que j’ai mal fait, ce que j’ai pu foirer qui t’aurait pousser dans les bras d’une autre. Chaque jour, chaque heure, chaque minute je me ronge toute seule, il n’y a que quand je passe du temps avec Owen et Micah que ça me change les idées, que j’arrête de penser à notre couple qui s’éteint peu à peu. De toute manière, on se voile la face depuis trop longtemps Lukas… » J’étais toujours dos à elle, et cette fois je me retourne. « Je me suis battue pour deux quand on a perdu notre fils, je me suis battue pour que tu arrives toi aussi à nous imaginer mères à nouveau, mais au lieu de ça tu t’es renfermée dans ton boulot. Tu n’es plus en couple avec moi depuis un an Lukas, tu es en couple avec ton boulot. Et moi j’ai besoin de quelqu’un pour m’épanouir, sauf que depuis un an, j’ai perdu les deux personnes qui comptaient le plus au monde pour moi. Mon fils, et ma femme qui s’est éteinte avec lui. C’est ce jour où je t’ai perdue, j’ai tout fait pour relancer l’étincelle mais elle n’est jamais revenue. Alors que je me dis que… je sais pas… peut-être juste que je suis pas la bonne. Tu t’acharnes à dire que tu n’es rien sans moi, mais regarde, cette nuit là, dans les bras de cette fille, t’étais toute aussi vivante, voire même plus encore. Je sais même pas ce que tu fais encore là… » J’ai mal putain, j’ai mal de lui dire tout ça, d’un ton étonnement calme, bien que ma voix soit tremblotante à cause de cette boule dans ma gorge. « Je t’aime Lukas. Et je t’aimerai toute ma vie. Tu es mon premier amour, tu m’as offert beaucoup plus que tu ne l’imagines, mais on a trop changé, et il faut qu’on se rende à l’évidence, on n’est plus heureuses ensemble, je ne suis plus heureuse, et je refuse de continuer de vivre comme ça. »
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MessageSujet: Re: It's probably the end of us. [Shaykas] (#)   It's probably the end of us. [Shaykas] EmptyMer 24 Aoû - 19:34

❝ It's probably the end of us ❞
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« Non ! J’attendais d’être sûre de moi parce que je… » « Parce que quoi, Shay, putain ? » Je deviens grossière, impatiente et agressive, rien de très bon pour nous deux. Je ne suis pas capable de me contenir, je ne contrôle rien de ce que je dis ou de ce que je pense, alors imaginez ce que je peux contrôler de ce que je fais. Absolument rien. Je ne suis plus foutue de rien, je m’accroche à voir le moindre espoir mais c’est impossible, Shay ne m’en laisse plus aucun, ses mots, bien que prononcés à sa façon, me mettent à terre un peu plus à chaque fois qu’elle les prononce, et j’ignore si je ne serais pas plus cruelle à sa place. C’est sans doute là le plus horrible. Si elle avait eu à me tromper, je crois que j’aurais pu lui faire vivre un enfer, et le regretter par la suite, mais je lui en aurais fait baver, sans doute autrement. Plutôt comme un pansement qu’on retire d’un coup, je l’aurais faite souffrir et mise plus bas que terre et serait passée au-dessus.

« J’en peux plus d’être forte pour nous deux, j’en peux plus de réparer les pots cassés. J’ai plus envie de ça Lukas. On se comprend plus, on se détruit plus qu’autre chose. A quoi ça rime tout ça ? » Elle baisse clairement les bras, ne veut plus se battre, abandonne tout et nous avec. Notre mariage, notre couple, qui ne ressemble plus à rien, sans doute mais à présent c’est encore pire. Nous ne sommes même plus une caricature du couple, nous ne partageons plus rien si ce n’est de vieux sentiments enfouis et de la rancœur. A quoi ça rime, effectivement ? Seulement, je n’ai pas franchement la force de regarder les choses en face, si elle voit ce que je veux dire. Alors je donne le change mais je ne suis pas plus fière. Au fond, tout est en train de s’effondrer, tout n’est que chaos à l’intérieur de moi, dans ma tête comme dans mon cœur, comme si toutes mes cellules éclataient peu à peu. Dingue comme le physique et le mental peuvent être liés. J’en ai pris des coups, de nombreux coups, mais jamais qui fassent aussi mal.

« Ça fait deux mois que j’essaie de te pardonner, deux mois que je fais tout mon possible, que je me plie en quatre, que je bats avec moi-même pour passer au dessus. Deux mois que je te fais vivre un enfer parce que je suis morte de trouille que ça recommence. Deux mois que je ne me reconnais plus, que j’arrive plus à me regarder dans le miroir, que je me remets en question jour et nuit, savoir ce que j’ai loupé, ce que j’ai mal fait, ce que j’ai pu foirer qui t’aurait pousser dans les bras d’une autre. Chaque jour, chaque heure, chaque minute je me ronge toute seule, il n’y a que quand je passe du temps avec Owen et Micah que ça me change les idées, que j’arrête de penser à notre couple qui s’éteint peu à peu. De toute manière, on se voile la face depuis trop longtemps Lukas… » Je tends le bras pour qu’elle se retourne face à moi, même si soutenir son regard est au-dessus de mes forces, je dois l’entendre me dire tout ça, de vive voix, en face, comme si avoir mon visage face à elle lui ferait revoir son jugement, comme si je pouvais encore l’amadouer mais elle parle avec la conviction qui est celle d’une femme qui a déjà réfléchi trop longtemps pour revenir sur sa décision. « Je me suis battue pour deux quand on a perdu notre fils, je me suis battue pour que tu arrives toi aussi à nous imaginer mères à nouveau, mais au lieu de ça tu t’es renfermée dans ton boulot. Tu n’es plus en couple avec moi depuis un an Lukas, tu es en couple avec ton boulot. Et moi j’ai besoin de quelqu’un pour m’épanouir, sauf que depuis un an, j’ai perdu les deux personnes qui comptaient le plus au monde pour moi. Mon fils, et ma femme qui s’est éteinte avec lui. C’est ce jour où je t’ai perdue, j’ai tout fait pour relancer l’étincelle mais elle n’est jamais revenue. Alors que je me dis que… je sais pas… peut-être juste que je suis pas la bonne. Tu t’acharnes à dire que tu n’es rien sans moi, mais regarde, cette nuit là, dans les bras de cette fille, t’étais toute aussi vivante, voire même plus encore. Je sais même pas ce que tu fais encore là… » « Et si ça n’avait pas été Parker, Shay, si ça avait été une autre femme, ça aurait été autrement ? » Est-ce à ce point Parker le problème ? Elle semble penser que je l’aime plus que je n’en suis moi-même consciente, tout comme mon ex-maîtresse me fait penser que Shay ne m’a jamais convenu, que toute ma vie n’était que de la poudre aux yeux, une façon de me rassurer mais que je me suis toujours plantée. Je dois vivre comment avec ce sentiment, moi ?

« Je t’aime Lukas. Et je t’aimerai toute ma vie. Tu es mon premier amour, tu m’as offert beaucoup plus que tu ne l’imagines, mais on a trop changé, et il faut qu’on se rende à l’évidence, on n’est plus heureuses ensemble, je ne suis plus heureuse, et je refuse de continuer de vivre comme ça. » Je n’ai pas les mots, contrairement à d’habitude où je ne fais que l’ouvrir, cette fois-ci, je ne trouve rien à répondre qui ne me blessera pas plus que ce que la situation est en train de le faire. Alors je passe tout près d’elle et glisse une main sur son bras, de façon très furtive avant de monter dans la chambre.
J’attrape mon sac de sport et y glisse quelques vêtements en vrac, dans un calme olympien qui n’est pas le mien. C’est bien là le plus triste. Je le jette sur mon épaule en y jetant mes affaires de toilettes, comme ma brosse à dents, ou encore mon chargeur de téléphone et descends les escaliers. Puis, sans esclandre, je passe la porte de ma propre maison, et disparaît sur ma moto, direction les cellules de mon commissariat… Je me trouve une cellule vide, où je plante mon bagage pour y passer la nuit, tout du moins y pleurer en silence…
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