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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 when i looked you in the eye. | solal #2

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MessageSujet: when i looked you in the eye. | solal #2 (#)   when i looked you in the eye. | solal #2 EmptyLun 10 Sep - 13:48



solal&monroe
when i looked you in the eye.
i knew it was time for good-bye.
you were the only one i had around.
but you couldn't keep your feet on the ground.

Âme en peine. Gamine perdue dans cette foule de personnes. Client que tu attends sur un tabouret au comptoir du bar. Neema pas loin qui te regarde, qui te scrute. Elle sait à quoi tu penses. Tes pensées perdues vers d'autres horizons. Solal. Tu n'arrives pas à le sortir de ton esprit. Il est là. Quelque part entre ces murs. Non loin de toi. Regard que tu peines à lever pour éviter de croiser le sien. Les mots prononcés ont été bien trop durs. Bien trop forts. Tu t'es laissée prendre au jeu. Tes émotions ont pris le dessus. Aucun filtre. Armes baissées, une gêne qui s'est créée. Tu es là sans être là. Tu es là pour tes obligations. Les murs du Holster ne sont plus ta maison. Tu les évites comme la peste. Tu les évites à cause de lui. Tu attends, tu patientes jusqu'à ce que le client se pointe. Quelques heures partagées avec lui dans une chambre. Billets planqués dans ton décolleté à la fin du coït. Il a l'air satisfait, tant mieux. Ton travail, tu n'es là que pour ça. Un art, une manière. Tu excelles, et c'est pour ça qu'on te garde. Pas seulement parce que le boss te porte lovée dans son coeur de pierre. Pas seulement parce que tu es sa protégée, celle qu'on doit admirer. La favorite du roi. Le louveteau de l'alpha. Ça se sait. La plupart courbe l'échine lorsque tu es là. Toi, la catin. Celle qui devrait n'avoir aucune importance. Toi, la gamine paumée arrivée il y a dix ans maintenant. Ils t'ont tout appris. Ils t'ont tout donné. « Je rentre à l'appartement. Tu sais où me trouver au besoin. » Billets que tu donnes discrètement à Neema. Le client est toujours là, il t'attend. Un regard désapprobateur de celle qui te considère comme sa fille. Son enfant, son tout. « Je préférerai que tu prennes un verre avec nous, plutôt. » Tu sais à quoi elle pense. Tu fuis, tu t'éloignes. Le louveteau s'égare. Et puis, tu ne devrais pas sortir avec un client. Pas ton but. « Il me raccompagne jusqu'à ma moto, ne t'inquiètes pas. » Rien de plus, rien de moins. Tu n'es pas du genre à aller flirter. Encore moins avec des clients. Mais celui-là, tu l'aimes bien. Ouais, juste comme ça. Il t'a proposé, tu n'allais pas refuser. Et puis, tu veux fuir. Le regard de Neema se détache de toi. Préoccupée par autre chose, par quelqu'un d'autre. Le tien suit. Solal. Ton coeur manque un battement. Et avant même que l'égyptienne ait eu le temps d'ajouter quoi que ce soit, tu t'es déjà éclipsée.

« Faudrait que tu m'emmènes faire un tour, un jour. Pourquoi pas aujourd'hui, d'ailleurs. » Un rire franc s'échappe d'entre tes lippes. Sûrement pas. Signe de tête pour répondre à la négative. « Tu sais, je t'aime bien, Daren. Mais ça s'arrête là. Tu m'payes, on s'amuse, on rigole bien. Mais, le reste, il n'y en a pas. » Et il n'y en aura jamais. Parce que toi, tu ne joues pas dans cette cours là. Voir des types en dehors du Holster, clients ou pas. Très peu pour toi. Tu lui tournes le dos. Ton casque que tu t'apprêtes à fourrer sur ton crâne. Tu es déjà sur le départ. Et tu ne te méfies pas. « Vraiment ? Alors, pourquoi tu as accepté que j'te raccompagne ? » Tu sens son corps qui presse le tien. « Arrête. T'es un type sympa, ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter. » Tu te retournes, vos regards se croisent et alors que tu t'apprêtes à répliquer, tu vois le type s'éloigner. Un autre derrière lui qui le choppe pour le col de la veste. « Bordel Sobek, qu'est-ce que tu fous ?! » Ta voix s'élève, vient briser le silence de la ruelle. Personne aux alentours hormis ces trois silhouettes. Tes yeux rivés sur celle de Solal. Ses yeux noirs. Ceux qui crachent toute cette haine enfouie et qu'il ne retient pas. Quelques mots prononcés avant que Daren ne s'en aille. L'agneau a eu peur. Peur de celui qui fait office de loup alors que le patron est absent. Ton casque que tu reposes avec violence sur la bécane. Un doigt accusateur qui pointe l'objet de tes pensées. Celui qui te bouffe le coeur. Celui qui te bouffe la vie. « T'es content ? C'est un de mes meilleurs clients ! » Tu aurais pu gérer la situation. Quoi que Solal en pense. Tu gueules contre le loup, ne te démontes pas face à lui. La gamine ne flanchera pas, pas cette fois. « Qu'est-ce que tu me veux, encore ? » Tes pupilles ne le lâchent pas. Pas question de courber l'échine. Pas question d'être encore trop faible face à lui. Il ne mérite pas ça. Il ne mérite pas ton attention. Ni même cette colère qui bouillonne en toi.


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MessageSujet: Re: when i looked you in the eye. | solal #2 (#)   when i looked you in the eye. | solal #2 EmptyLun 8 Oct - 20:57

when i looked you in the eye
monroe & solal

« Feeling more human and hooked on her flesh I lay my heart down with the rest at her feet It's bloody and raw but I swear it is sweet »
Un soir comme les autres qui se déroulait entre les murs du casino. Les louveteaux qui s’agitaient entre les tables, l’alcool qui coulait à flot, la drogue qui s’écoulait à l’abris des regards et la musique qui venait faire battre le cœur de la machine. La meute continuait d’assouvir les vices de ses clients, tous trop aveuglés par la luxure qui les entourait, pour remarquer les murmures et les regards échangés entre les employés. Une certaine tension parcourait les rangs depuis que le loup avait été passé aux fers. La crainte d’une sentence, de la fin de ce royaume d’or et de sang. D’une main ferme et intransigeante, Anat et Sobek tenaient chacun une rêne, s’assurant qu’aucun louveteau n’irait s’égarer en l’absence de Seth. Mais Solal en avait un en particulier à surveiller. Au plus grand déplaisir de l’égyptienne, Seth l’avait confiée entre ses mains. Inconscient du lien qui s’était tissé entre sa protégée et son ami.
 
Ce soir encore, il venait jouer son rôle auprès de la brune. Les portes s’ouvrirent sur les entrailles du casino, dévoilant une multitudes de lumières et de visages qui se croisaient. Solal s’avança machinalement jusqu’à une table dans le fond, légèrement reculée, où se trouvaient déjà quelques hommes de la meute. Une fois assit, un verre ne tarda pas à lui être apporté et les questions se mirent à voler dans sa direction. T’as des nouvelles ? Quand est-ce qu’il va pouvoir sortir ? Et sa fliquette on fait quoi ? La mâchoire crispée, le brun pris d’abord le temps d’allumer une cigarette entre ses lèvres avant de leur accorder un semblant de réponse. « Vous la fermez et vous y touchez pas. » La clope au bec, il laissa la toxine ravager son organisme. « J’m’occupe de Seth, ça d’vrait pas tarder. » Son regard s’égara dans la foule, ses compagnons de table continuaient de débattre à côté de lui mais il s’était déjà détaché de la conversation. Son attention redirigée sur autre chose. Monroe. Assise au comptoir, l’air tendu, le regard fuyant.Un sourire fendit presque ses lèvres, avant qu’un homme ne s’approche d’elle pour la laisser l’emmener en direction des suites. Josie. Un masque qu’elle avait appris à porter à la perfection. C’était presque facile de se perdre entre toutes ses facettes. Le brun s’enfonça à nouveau dans son siège, agacé, il n’écoutait qu’à moitié la discussion autour de lui. Il n’avait pas vraiment cherché à lui reparler depuis ce soir à l’hôtel. Ombre silencieuse, les mots résonnaient encore dans son crâne. Une mise à nu, des mots posés sur ses sentiments. Sentiments dont il n’avait pas su quoi faire, à part les écraser à coups de paroles bien trop dures. Mais ce soir le silence radio allait prendre fin.
 
 
Josie finit par réapparaître, ce masque impénétrable qui recouvrait ses traits. Il la suivait du regard, traquant le louveteau parmi toutes les âmes ravagées. Des billets glissés à la barmaid puis quelques mots échangés. Un regard insistant lancé dans sa direction, il offrit son plus beau sourire à Neema, sachant pertinemment ce qu’elle cachait derrière ce regard noir. Il ne fallut que ces quelques secondes d’inattention au louveteau pour s’éclipser. Le juif tira une dernière fois sur sa cigarette, clairement pas assez forte pour le détendre ce soir, avant de l’écraser parmi les autres. Sans prendre la peine de saluer ses camarades, il enfila sa veste et pris la direction de la sortie.  
Un soupire quitta ses lèvres alors qu’il ne voyait pas de brune aux alentours « Fait chier… » Les mains dans les poches, il s’apprêtait à partir, quand des voix attirèrent son attention. Son regard se posa enfin sur deux silhouettes postées près d’une moto. L’une plus imposante, se laissa aller contre l’autre. Une voix qui s’élevait, un ton menaçant, Solal creusait déjà cette distance qui les séparait. Le sang qui battait dans ses tempes, il prenait à peine conscience de la situation, que sa main agrippait l’homme par le col pour l’écarter sans la moindre douceur. « J’crois qu’elle a été assez claire nan ? » Les mots sifflés entre ses dents, sa main se resserrait sur le tissu de sa veste à défaut de sa trachée. Il ignorait les cris de Monroe, considérant un instant d’enfoncer son poing dans ce visage qui lui inspirait autant de dégoût que de rage. Imaginant déjà très bien la réaction de la brune, il se ravisa et l’envoya s’écraser contre le mur de la ruelle. Le regard dégoulinant de rage, Solal se laissait doucement consumer. Guidant ses gestes et berçant ses mots. « Aller tire-toi. Avant que j’change d’avis. » Quelques gémissements, des insultes entre deux respirations, puis l’autre se décida à déguerpir. « Enfoiré. » Une dernière fleur jetée avant que son regard ne croise enfin celui de Monroe. Les traits tirés par la colère, elle bouillonnait. Vexée qu’il ait pu croire qu’elle avait besoin de son intervention, ou agacée par sa simple présence. Il n’avait aucun doute sur sa capacité à se défendre, mais il n’avait pas pu supporter cette vision d’un autre corps collé au sien. De d’autres mains qui traçaient ses courbes, d’autres yeux qui la découvraient. Un doigt accusateur pointé dans sa direction, elle criait ses reproches, seul son qui venait percer le silence de la ruelle. Ça y est, ça commençait déjà. Incapable de passer plus d’une seconde ensemble sans se gueuler dessus. L’air agacé il repoussa sa main pour se rapprocher d’elle. « Oh c’est bon commence pas. Et t’en as pleins des bons clients, tu vas pas m’faire croire qu’il va te manquer quand même ? » Elle le défiait, droite et stoïque face à lui. Rien à voir avec le louveteau consumé par ses émotions de la dernière fois. « Faut qu’on parle. » Il ne tournait pas autour du pot ce soir, pas besoin. Elle savait probablement déjà quel était le problème. Un coup d’œil jeté autour d’eux, l’allée semblait déserte. Mais il savait que les oreilles de la meute n’étaient jamais bien loin. « Pas ici. J’te ramène, viens. ». D’un signe de la tête il l’invita à le suivre, mais elle resta plantée derrière lui alors qu’il s’éloignait. Il se retourna, les sourcils levés en guise de questionnement. « Tu vas t’bouger ou j’dois traîner ton cul jusqu’à la voiture ? » Non pas qu’il n’y trouverait pas un certain plaisir, mais il préférait éviter de causer une scène à l’entrée du Holster. Il creusa à nouveau la distance et laissa la deux roue comme seul rempart entre leurs corps. Une main sur l’engin, il observait Monroe d’un air impatient. « Comme tu voudras princesse. » Un sourire qui tendait vers l’insolence, il prit place sur la précieuse moto de Monroe. Son regard happa le sien et il n’attendit pas qu’elle se mette à gueuler pour continuer. « On peut prendre ta bécane si tu préfères, mais j’te préviens tu montes derrière. »
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MessageSujet: Re: when i looked you in the eye. | solal #2 (#)   when i looked you in the eye. | solal #2 EmptyDim 14 Oct - 15:01



solal&monroe
when i looked you in the eye.
i knew it was time for good-bye.
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Ces soirées n'ont rien d'inhabituelles. Tu es là, fidèle à la Meute. Tu es là pour eux et pour toi. Ta famille, ceux que tu défendras corps et âme. Peu importe le prix. Ta vie, elle leur appartient. A Seth et Anat. Ceux qui t'ont sortie de cette merde dans laquelle tu étais. Mais les murs du Holster, tu les fuis depuis plusieurs semaines. Depuis que ces murmures sont arrivés à tes oreilles. Ouïe délicate bercée par les on dit. On dit qu'il est revenu, Solal. Qu'il est là pour maintenir le navire pendant que le chef de la Meute est coincé dans sa cellule. Anat et Sobek tiennent les rennes. Un la droite, l'autre la gauche. Les rumeurs se sont révélées être vraies. Tu l'as constaté l'autre soir. Et, autant l'avouer, tu es encore plus effrayée maintenant. Les émotions t'ont envahies. La vérité a partiellement éclaté. Cet amour que tu peux porter à Solal, il est vrai. Ce poignard qu'il t'a planté dans le coeur en quittant Island Bay, il est toujours là. Solal te hante. Et jamais tu n'as réussi à te le sortir de la tête. Et ce soir, tu sais qu'il est présent. Son odeur, tu la reconnais. Sa silhouette, tu peux la discerner d'entre toutes. Alors, tu n'oses pas relever le regard. Tu n'oses pas laisser tes yeux balayer les pièces du casino. Tu trembles, et tu saisis l'opportunité de fuir le plus rapidement possible.

L'inconscience. Te laisser être raccompagnée par un client. Tu sais que ce n'est pas une bonne idée. Innocente. Tu n'imagines pas que ça allait tourner au drame. Ruelle sombre, déserte. La nuit déjà bien avancée. La moto, ta précieuse, qui n'attend que toi. Un mot plus fort que l'autre, et la silhouette de Solal qui se dessine. Il suffit de peu pour te mettre hors de toi. Il suffit de le voir pour que tes nerfs s'échauffent. Simplement de sentir son corps bien trop près de toi pour que ton coeur vacille. L'oublier, tu n'y arrives pas. C'est déjà bien trop difficile lorsqu'il est loin, encore plus quand il est dans ton sillage. L'attaque, ta seule défense. Tu n'as pas besoin de lui, et il faudrait qu'il se rentre ça dans le crâne. Une chose est sûre, il me manquera plus que toi. Une pique. Les mots sont durs et ne traduisent pas vraiment tes pensées. Il t'agace, Solal. Sa simple présence provoque le claquement de ta langue contre ton palais. Elle est loin, la gamine démunie de l'autre soir. Celle qui s'est jetée à ses pieds comme une âme en peine. Elle est loin, la Monroe qui crache ses sentiments au visage du brun. Tu t'es promis une chose ; ne plus flancher. Ne plus te laisser bercer par toutes ces illusions. Qu'on parle ? J'ai plus rien à te dire, Sobek. Tu en avais fais assez la dernière fois. Tu en as beaucoup trop dit ce soir là. Et ça suffisait amplement. Mais, au fond, tu sais que tu n'as pas le choix. Si Solal voulait parler, tu te devais de plier. Pour autant, tu préfères rester planter là plutôt que de le suivre. Il ramera avant de tirer quelque chose de toi. Qu'il le veuille ou non, tu ne seras pas la gamine docile qu'il attend que tu sois. Il s'éloigne, et tu restes aux côtés de ta bécane. Quelques secondes avant qu'il ne creuse l'écart à nouveau. Ta précieuse comme seul rempart qui empêche vos deux corps de se rencontrer. Ne pas le toucher, ne pas rencontrer son regard. Les yeux écarquillés lorsqu'il vient chevaucher ta précieuse. Les poings serrés, tu te retiens de lui en coller une. Hors de question. Qu'est-ce qui te dérange le plus, en réalité ? Le fait qu'il ait le loisir de conduire ta moto ou cette proximité qui pourrait y avoir si tu venais à céder à son caprice ? Tu vas derrière. Elle est capricieuse et ne se laisse pas conduire pas n'importe qui. Un pas en avant. Perche tendue. Tu acceptes sans le dire de partir avec lui. Mais à une condition. Tu ne seras pas celle qui devra te coller à lui, mais l'inverse. Si tu peux être faible à propos d'un milliard de choses, ce n'est pas le cas lorsqu'il s'agit de ta précieuse bécane. Tu attends qu'il abdique avant de prendre place sur la moto. Casque vissé sur le crâne, tu lui en tends un second sortie du petit coffre quelques secondes plus tôt. Et mets ça, l'envie de te tuer me démange assez. Donc, il vaut mieux que tu prennes tes précautions. Un léger sourire vient étirer tes lippes. Tu n'iras pas jusque là. Jamais. Mais qu'il le pense, ça n'a rien de dérangeant.

Le moteur gronde, et tu te diriges finalement jusqu'à l'appartement. Quelques minutes de silence et de paix. Tu sais que ça ne durera pas bien longtemps. Tu te gardes rapidement devant le bâtiment puis te diriges vers l'intérieur de ce dernier. Clés entre les doigts, toujours silencieuse. Porte qui s'ouvre, tu laisses Solal pénétrer à l'intérieur puis le suis sans un mot. La veste tombe, tu retires tes chaussures et te diriges vers la cuisine où tu sors deux bières du frigo. L'appartement est égal à lui-même. Il reflète ce bordel qui te caractérise tant. Tu vis seule, après tout. Ray est toujours en taule, lui aussi. Et tu n'es pas habituée à recevoir des invités. Même si ça devient de plus en plus régulier avec les irruptions de Neema. Je suppose qu'Anat est venue te voir. Je suppose que tu vas me hurler dessus parce que j'ai balancé notre aventure à quelqu'un. Alors, vas-y, fais-le. Qu'on en finisse. Tu souffles, voix calme. Neema avait été clair, elle irait trouver Sobek. Elle te l'a dis, et tu n'aurais pas pu la retenir. Tu creuses la distance, viens lui tendre la bière et t'éloignes finalement pour prendre place sur le canapé. Tu n'attends rien de plus que des cris de sa part. Après tout, vous êtes incapables de ne pas vous hurler dessus. Vous l'avez prouvé à de nombreuses reprises. Mais pour ma défense, elle le savait. Elle l'a su dès le début. A croire que je sais écarter les cuisses à la perfection en tout discrétion quand il s'agit de clients, mais pas pour toi. Les signes ne trompent pas. Ellie t'a rapidement démasquée, elle aussi. Elle ne dira rien à Seth, elle me l'a promis et je lui fais confiance. Sûrement lui a-t-elle déjà précisé. Mais peu importe. Votre peur, à tous les deux, c'est bien que le loup apprenne cette aventure. Alors, fais-toi plaisir tout en buvant cette délicieuse bière. Sourire aux bords des lippes. Tu baisses les armes, Monroe. Tu as terminé de te battre contre Solal.


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MessageSujet: Re: when i looked you in the eye. | solal #2 (#)   when i looked you in the eye. | solal #2 EmptyMer 24 Oct - 15:22

when i looked you in the eye
monroe & solal

« Feeling more human and hooked on her flesh I lay my heart down with the rest at her feet It's bloody and raw but I swear it is sweet »
Un vieux lampadaire qui clignote, seule lumière qui venait détailler leur deux silhouettes. La lune se cachait derrière un rideau de nuages, fidèle compagne dans sa descente aux enfers, elle ne serait pas témoin de ce qui pourra se passer cette nuit. Les piques commençaient déjà à voler, la colère étalée sur ce visage délicat, il ne la trouvait que plus attirante. Le louveteau montrait les dents, prêt à mordre au moindre faux pas. La gamine était loin maintenant. La fourrure revêtue, un autre masque, elle ne se laisserait pas atteindre aussi facilement que lors de leur dernière rencontre. Son invitation royalement ignorée, il fit face à cet air de défi qu’elle portait dans les yeux. Cette insolence qu’ils partageaient et qui l’agaçait autant qu’elle le poussait à revenir. « Tant mieux, j'm'en sortirai peut-être sans mal de crâne cette fois. » Les mots marmonnés alors qu’il revenait sur ses pas. La provocation qui animait ses yeux, il retint un rire en croisant l’air horrifié de la brune face à son offre. Cette bécane elle y tenait et il le savait. Tous les moyens étaient bons pour la décider à le suivre. La condition posée, cette fois-ci il ne retint pas son rire. « T’es pas sérieuse ? » Il laissa son regard s’attarder quelques secondes dans le sien, cherchant là une réponse qu’il connaissait déjà. Un pas vers lui, un accord silencieux. Elle partirait avec lui, selon ses conditions. « Aussi capricieuse que sa propriétaire, j’dirais. » Le sourire qui s’étirait légèrement au coin des lèvres, il se leva non sans un grognement et s’écarta de la bécane pour laisser Monroe s’installer. Il ne tarda pas à la rejoindre, ses jambes posées à l’arrière, le casque entre les mains. « Oh j'voudrais pas te donner ce plaisir. » Son souffle venait frapper les mèches brunes devant lui, maintenant cachées sous un casque. « Et puis t'irais emmerder qui après ? » Il ne doutait pas de ses paroles, la menace de mort peut-être, mais pas de cette haine qu’elle avait développée à son égard. Celle-là, il la connaissait trop bien, l’ayant abrité dans son regard depuis bien trop longtemps. Et Monroe, elle avait ce regard. Ce regard qui en avait trop vu et pas assez, celui qui voudrait oublier pour avancer, mais qui en restait incapable. L’engin qui prenait vie, ses mains se glissèrent autour de la taille de Monroe. Première fois après tout ce temps, que ses doigts retrouvaient les courbes de la brune. Quelques couches de tissus le séparaient encore de cette peau où il avait planté ses griffes, brûlante et interdite. « J'te préviens si on m'voit comme ça, c'est moi vais t'tuer. ».

 
La bécane bien en mains, Monroe finit par les emmener à son appartement. L’air frais de la nuit venait frapper ses mains qu’il resserra légèrement, cherchant la chaleur de cet autre corps qui se mouvait avec expertise sur la machine. Ils arrivèrent rapidement à destination et ce, en un seul morceau. C’est qu’elle savait la manier sa bécane, la gamine. Le trajet fût silencieux, un calme avant la prochaine tempête. Solal enleva son casque, emboîtant rapidement le pas à la brune qui s’engouffrait déjà dans l’immeuble. Aucun mot, juste le son de leurs pas qui résonnaient entre les murs. La porte ouverte, il franchit le seuil alors que ses yeux découvraient la tanière du louveteau. Il n’était jamais venu jusqu’ici. Monroe, il l’avait connue au Holster, il avait appris à la connaître accoudée à un comptoir, et il avait embrassé son corps dans des draps qui n’étaient pas les siens. Mais cet endroit, ce refuge, il n’y avait jamais mis les pieds. Un certain chaos y régnait, reflet de l’habitante et des tempêtes qui l’animaient. Il s’y sentait étrangement à l’aise, mais s’abstenu de faire des commentaires. Il n’était pas là pour ça et elle ne lui en laissa pas l’occasion de toute manière. Débarrassée de ses affaires, elle s’était éclipsée quelques secondes avant de réapparaître, une bière dans chaque main. Sa voix ne tarda pas à se faire entendre, elle tapait dans le mille et balançait ses suppositions d’un air détaché. Bière tendue, il l’accepta, suivant du regard la brune qui s’éloigna rapidement pour rejoindre le canapé. Il croirait presque qu’elle l’esquivait. Un léger soupire, sa voix calme et dénuée d’inquiétude provoquait chez lui l’effet inverse. « J’en ai rien à foutre que tu sois allée chialer au près d’Anat. C’est pas elle qui m’inquiète. Elle, elle parlera pas. » Un rire froid vint fendre ses lèvres alors qu’elle continuait sur ce même ton qui ne faisait qu’attiser son agacement. « Tu crois que c’est mieux peut-être ? » Sa voix monte, il a peur le brun. Peur d’être mis en face de ses actes, de ce qu’il a pu, ou peut encore ressentir. Peur de voir une vieille amitié partir en fumée. « Seth va pas tarder à sortir et si tu continues de m’faire des foutus caprices, il va vite comprendre qu’il s’passe quelque chose. » Les histoires de Solal, ses conquêtes, ses cœurs brisés, Isaac ne s’en était jamais inquiété. Pas l’temps pour ces conneries. Il pouvait bien faire ce qu’il voulait, tant que le travail était fait, le loup serait satisfait. Mais si ça venait à empiéter sur leurs affaires, là il finirait par sortir les crocs, oreilles dressées à l’affût des murmures de ses louveteaux. La machine avant tout. Ce sourire qui tirait ses lèvres, une insolence empreinte de malice. Solal la dévisagea un instant, les traits durs, il cherchait à comprendre cet esprit aussi chaotique que le sien. « Ça t’fait marrer ? » Il creusa la distance, s’avança jusqu’à elle pour lui faire face. « J’te rappelle que si ça se sait, on tombe tous les deux Monroe. » La tête qui se secouait, l’agitation qui montait face à ce calme imperturbable. « C’est ça qu’tu veux ? Le balancer à tout le monde ? Et après quoi ? Hein ?! On tombe fou amoureux comme Isaac et sa foutue fliquette ? » Un rire dénué de toute chaleur vint lui brûler la gorge. « Le putain de grand amour, tu parles. » Un étrange sourire qui tirait ses lippes, le brun pris une gorgée de sa bière avant de la poser sur la table, pour se débarrasser de sa veste. Il la jeta non loin de celle de Monroe avant de la rejoindre dans le canapé, une certaine distance entre eux, il restait assis au bord comme s’il était prêt à prendre la fuite d’une minute à l’autre. « Bordel Monroe… Fait chier. » Passant une main sur ses yeux légèrement rougis, il sortit une cigarette et s’empressa de l’allumer. « Tu m’excuseras, mais c’est pas ta ‘délicieuse bière’ qui va m’suffire. » Un regard jeté en coin à la brune, il apprécia la douce toxine qui rejoignait ses poumons. 
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