It's not my day. | Brooke & Augustus.

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It's not my day.

Brooke & Augustus.

Tout s'est déroulé très vite. Augustus rentrait du travail et il fut surpris de voir que sa porte d'entrée était entrouverte. Il n'était pas rare que pas mal de monde vienne un peu comme bon lui semble, mais jamais quand il n'était pas là. En la poussant légèrement, sa chatte Mia sortit de la maison en trombe comme si quelque chose clochait à l'intérieur. Passant la porte, il entendit du bruit du coté de la chambre et Gus tel un vrai fan de disney, attrapa une poêle dans sa cuisine. Elle était censée être une arme de précision, après tout ça fonctionnait sur Flynn Rider. Il fallait vraiment que sa petite cousine arrête de programmer des après-midi Disney et c'était pire depuis que le bébé était là. En arrivant dans sa chambre il découvrit un homme entrains de tout saccager et il s’exclama sans trop réfléchir.

- Ah mais faut pas vous gênez surtout !

Un autre homme arriva par derrière donnant un violent coup sur l'arrière de la tête de Gus le clouant au sol, la poêle faisant un bruit d'enfer lorsqu'elle rencontra le parquet. Faut dire, qu'il n'était pas le plus sportif du quartier et franchement, les coups à la tête ça faisaient aussi mal que le petit doigt pied dans un coin de meuble. Le premier cambrioleur s’énerva en disant au second qu'ils n'étaient pas ici pour faire un meurtre, mais trouver de l'argent. Pendant ce temps là, Augustus voyait trente six chandelles sur le sol de sa chambre. Les deux hommes quittèrent les lieux et Gus ne mesurait pas encore l'étendue des dégâts. Se tortillant, il finit par arriver à sortir son téléphone portable de sa poche de pantalon laissant un message vocale à sa sœur qui était sûrement au boulot.

« C'est moi… Je viens de me faire attaquer par deux cambrioleurs chez moi. Je sais pas s'il manque quelque chose en tout cas, j'ai un truc qui me pousse sur la tête. »

Puis il raccrocha. Il exagérait à peine, mais comme tous les hommes, il aimait en rajouter des caisses pour passer pour la victime et se faire réconforter par une femme. Quoi de mieux que sa petite sœur pour le cocooner comme une maman. Surtout que là, avec un message pareil, elle risquait de péter une pile au travail, mais peut importe. Réussissant à se mettre à quatre pattes, il fit quelques pas pour observer au niveau de la porte s'il était bien tout seul puis il se releva chancelant un peu jusqu'à la cuisine pour trouver de quoi se mettre sur son énorme bosse. Gus opta pour un paquet de petits pois surgelés, se laissant ensuite tomber dans son canapé, il observa la débandade qui avait eu lieu chez lui quelques minutes plus tôt.

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It's not my day

Les Fletcher #3

Plongée dans le travail, l'avocat de la société l'interrompt en lui tendant une généreuse quantité de papiers reliés. "Encore une nouvelle version du contrat mais vous vous fichez de moi ?" Brooke fixe le juriste d'un regard noir. "Ça fait deux fois cette semaine !" Bien évidemment, il lui rabâche son discours sur la complexité de la procédure. La brune soupire. "C'est censé m'intéresser parce que..?" Elle lève un indexe en l'air pour le couper avant qu'il ne sorte une autre énormité. "Je n'ai pas le temps de gérer ça alors il faudrait penser à prendre le problème à bras le corps et le régler une fois pour toute. Sinon je pourrais bien changer mes dispositions." Dieu sait que c'est un argument de poids. Leur filiale ici est florissante ; en effet, ils ont réussi à se tailler une très bonne réputation au fil des ans et il le sait très bien. Il perdrait beaucoup s'il venait à ne plus travailler pour nous. C'est ce pourquoi il acquiesce, en marmonnant néanmoins. Elle peut paraitre dure mais c'est la seule manière d'agir qui fonctionne avec lui. Elle a bien essayé d'être gentille, cordiale mais rien n'y fait. C'est le genre d'homme qui ne voit comme son égal que les gros poissons. Et sa notion de "gros poissons" est très précise ; en effet, pour lui, ce ne peut être que des requins. Alors, elle devient un requin en sa présence, ça ne la dérange pas. Et ça la défoule. Quoiqu'il en soit, elle doit tout de même se mettre à lire le nouvel exemplaire du fameux contrat. Elle n'en a absolument aucune envie de s'en occuper mais ce qui doit être fait doit être fait. C'est du moins ce qu'elle se disait au départ, quand elle avait encore un brin de motivation. Bien vite, elle se retrouve distraite et le petit démon sur son épaule la pousse à jeter un oeil à son téléphone. Ce n'est qu'après avoir répondu à un bref message qu'elle aperçoit un appel manqué provenant de son frère, Gus. Un message vocal y est rattaché, ce qui est plutôt étrange puisqu'il ne l'appelle jamais au travail ; s'il a quelque chose à lui dire, il envoie un message pour ne pas risquer de la déranger. Perplexe, elle compose le numéro de sa messagerie. "C'est moi… Je viens de me faire attaquer par deux cambrioleurs chez moi. Je sais pas s'il manque quelque chose en tout cas, j'ai un truc qui me pousse sur la tête." Elle se lève d'un bond, bien plus vite qu'elle n'aurait cru ça humainement possible. Son frère s'est fait cambriolé. Et il a été blessé ? Parce que c'est bien de ça qu'il est question n'est-ce pas ? La chose qui lui pousse la tête, c'est une bosse ou pire ? Quittant son bureau en trombe, elle tente de le joindre à son tour sans succès. Alors qu'elle passe l'entrée, l'avocat l'arrête. Il veut savoir si elle a fini de lire toutes les closes. "Oh allez au diable avec votre contrat !" Voilà ce que'elle lui rétorque, le quittant par la suite sans plus de cérémonie. À cet instant précis, elle se fiche bien pas mal de la politesse, son frère a des problèmes. Ce n'est pas la seule règle à laquelle elle déroge d'ailleurs, elle met en effet un temps record à arriver devant le domicile de Gus, si elle ne reçoit pas bientôt une contravention ou deux, ce sera un miracle. "GUS ! T'ES OÙ ? GUS ?" Ayant balayé la porte d'un mouvement énergique, elle pénètre dans une pièce saccagée de bas en haut. S'égosillant à appeler son frère, elle fait un rapide état des lieux au passage. "Bordel c'est un carnage... GUS !!!" Criant de plus belle, ce n'est que dans le salon qu'elle le voit enfin. Elle ne sait pas pour autant si elle doit s'en réjouir. Il est affalé le canapé, l'air groggy, un surgelé sur la tête. "Mon dieu qu'est-ce qu'il t'es arrivé ?" Elle espère qu'il est simplement tombé, qu'il a trébuché sur un des objets éparpillé sur le sol, parce que si quelqu'un a osé toucher à son grand-frère, elle ne répond plus de rien.

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It's not my day.

Brooke & Augustus.

Augustus entendait un bruit sourd raisonnait à l'intérieur de sa tête. Il ne savait pas trop à quoi il pourrait le comparer, mais en plus de lui faire un mal d'enfer, il avait les oreilles qui bourdonnaient. Inutile de dire qu'il n'irait pas à l'hôpital car il s'y était assez rendu cette année et puis, il n'avait pas perdu connaissance, donc rien à craindre. C'était un vilain coup, comme il aurait pu sûrement s'infliger sans le faire exprès en se prenant quelque chose sur la tête. Bougeant son sac de petits pois congelés sur la tête, il entendit du bruit vers sa porte d'entrée. Si c'était le retour des cambrioleurs, c'est bon, il faisait le mort. Prochaine résolution, acheter un taser. Ouais, comme certaines femmes, il cacherait un taser sous son oreiller, non mais oh ! Ou alors, il pourrait se remettre au sport, Cade rêvait de lui donner un cours, lui beaucoup moins. C'était quand même dingue, de sentir un truc littéralement lui pousser sur la tête. Reconnaissant sa petite sœur, il se mit à parler.

- Je suis là ! Au milieu du massacre.

Se redressant, il se poussa pour laisser de la place à sa sœur. Si elle pouvait enjamber les quelques chaises au sol, alors elle pouvait venir s'asseoir à coté de lui. Il tourna son visage vers Brooke commençant son récit en espérant ne pas voir trente six chandelles.

- Je suis rentré chez moi, la porte était ouverte et y avait un voleur dans ma chambre. Sauf qu'il avait un pote qui m'a attaqué par derrière… J'ai des collègues qui parlaient de cambriolages ces derniers jours, je voulais pas les croire, bah voilà. Dis-moi que ce n'est pas si pire ?

Augustus retira le sac de petits pois de sa tête pour que Brooke puisse admirer cette bosse ou corne, ça rester sûrement encore à définir puis il fit une grimace en reposant le sachet avant d'ajouter.

- J'espère que je t'ai pas dérangé en pleine réunion ? Sur le coup, je savais pas si j'allais pas tomber dans le coma, donc je voulais te laisser un dernier message.

Il en faisait un peu trop, mais il lui fit comprendre en affichant un léger sourire sur ses lèvres. Regardant ensuite autours de lui, il soupira.

- Je suis pas sûr qu'il est trouvé ce qu'il cherchait, mais ils ont laissé un bon bazar. Même Mia a eu peur, j'espère qu'elle va revenir.

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It's not my day

Les Fletcher #3

Elle ne peut détourner les yeux de l'affreux spectacle qui s'offre à elle. Dire que l'appartement est saccagé serait encore un euphémisme. Tous les recoins du salon ont été malmenés : les meubles renversés, les tiroirs retournés et les tableaux brisés. Ce n'est pas du jolie, c'est le moins qu'on puisse dire. "Je suis là ! Au milieu du massacre." Elle grimace sans subtilité aucune. Pour être tout à fait honnête, elle n'a jamais trop aimé le désordre et ça n'a fait qu'empirer au fil des ans. Elle l'admet sans aucun mal, elle est un brin maniaque. "Qu'est-ce qu'ils t'ont fait mon dieu..." Gus a l'air en effet mal en point, si bien que ça lui fait de la peine. Et ce n'est pourtant pas chose facile. "Je suis rentré chez moi, la porte était ouverte et y avait un voleur dans ma chambre. Sauf qu'il avait un pote qui m'a attaqué par derrière… J'ai des collègues qui parlaient de cambriolages ces derniers jours, je voulais pas les croire, bah voilà. Dis-moi que ce n'est pas si pire ?" La tête penchée sur le côté, Brooke examine d'un bref coup d'oeil la blessure de son frère. Il ne lui faut pas un doctorat pour dire que la bosse en question n'est pas des plus jolies. C'est même assez vilain, elle ne savait pas qu'on pouvait autant enfler, ça semble impossible. "Oh bah c'est... euh... c'est pas si moche... Non, non. Ça te donne un style. Ouaip." Un sourire aux lèvres qui se veut réconfortant, elle se permet de prendre la chose au second degré. Il vaut mieux rire que pleurer, non ? Pour être franche, elle ne veut pas l'alarmer, ça ne servirait à rien et de toute façon, elle va obligatoirement finir par l'obliger à aller consulter, il ne faudrait pas qu'il est une commotion ou que sais-je. Ainsi, en attendant, elle préfère le rassurer. "J'espère que je t'ai pas dérangé en pleine réunion ? Sur le coup, je savais pas si j'allais pas tomber dans le coma, donc je voulais te laisser un dernier message." Un rire m'échappe. C'est fou, peu importe la situation, Gus ne peut s'empêcher de plaisanter, comme si rien n'y personne ne pouvait lui enlever sa bonne humeur. C'est une des choses qu'elle respecte le plus chez lui. "Au bord du précipice et tu penses encore ta bonne vieille soeur ! J'en suis toute émue." Battant les cils tout en s'éventant de façon ostentatoire des mains, elle fait comme si elle était aux bords des larmes. "Je suis pas sûr qu'il est trouvé ce qu'il cherchait, mais ils ont laissé un bon bazar. Même Mia a eu peur, j'espère qu'elle va revenir." Prenant les petits-poids des mains de Gus, elle lui applique de nouveau sur le crâne afin de l'aider un peu. Elle ne sait pas quoi faire d'autre à vrai dire pour le moment... "T'auras juste à lui remplir sa gamelle et elle reviendra en courant ne t'inquiètes pas." Ça par contre, elle en est intimement persuadée. Les bêtes agissent toujours selon leur intérêt et c'est Gus, c'est comme un hôtel quatre étoiles pour ce chaton. "Tu veux que j'aille faire un tour ? Voir ce qui manque ?" Ce serait pas mal de pouvoir évaluer les dégâts. Histoire de savoir quoi faire ensuite. Et elle en profiterai aussi pour appeler son médecin de famille pour voir s'il ne pas passer par ici. Gus ne pourra pas refuser comme ça.

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It's not my day.

Brooke & Augustus.

Augustus se décide à retirer son sac de petits pois pour que sa sœur puisse constater de l'étendue des dégâts. Enfin, ce n'est pas comme s'il s'en doutait puisque dès qu'il n'avait plus de froid posait sur sa bosse, il sentait son coeur battre à l'intérieur. Cependant, il ne s'en faisait pas trop. Il n'avait pas perdu connaissance et puis au niveau de la tête, ça pouvait vite prendre de l'ampleur. C'est Tom, le vétérinaire du zoo qui lui avait dit, un jour où il s'était mangé une baie vitrée fermée en pleine face. Il regarda sa sœur en ajoutant.

- C'est sûr, vu comment tu fixes ma bosse, elle doit être magnifique !

Il secoua doucement la tête avant de remettre son sac de surgelés dessus. Un sourire se dessina ensuite sur ses lèvres. Quelque part, il savait qu'il avait eu le réflexe d'appeler sa sœur car elle viendrait à son secours comme lui le ferait pour elle, mais surtout parce qu'il savait qu'elle ne résisterait pas de ranger en voyant tout ce bazar. Même sans être frapper par un des cambrioleurs, il aurait pu littéralement tomber dans les pommes en voyant tout le bazar qu'ils avaient mit. Gus n'était pas forcément un grand maniaque comme Brooke, mais il s'efforçait un minimum de garder sa maison propre avec un bordel or-ga-ni-sé.

- Vieille sœur ? Tu l'as dit toute seule !

Un léger rire s'échappa d'entre ses lèvres. Augustus se sentait déjà un peu mieux. Comment il avait survécu toutes ses années sans sa sœur dans les parages pour venir à son secours ? Non pas qu'il en profitait, mais il adorait la voir roder dans le coin. Il parla ensuite de Mia qui avait pris ses pattes à son cou pour fuir la maison. Une légère moue s'afficha sur son visage puis il ajouta.

- Tu crois ? Et tu crois que je devrais prévenir la police ? Même si rien n'a été voler ?

Honnêtement, il ne pensait pas que ce soit le cas, pour simple et bonne raison qu'il était arrivé à temps pour les surprendre la main dans le sac, enfin la main dans sa commode à chaussettes, un tiroir plus bas et boum, c'était la catastrophe. Personne n'aime qu'on touche à ses sous-vêtements non ?

- Je le ferais moi-même t'embêtes pas… Si t'étais pas en réunion, t'étais où ? Avec Léo ?

Gus essaya de hausser les sourcils de manière répétitive pour appuyer son discours, mais cela lui arracha une grimace de douleur à la place.

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Les Fletcher #3

Quelle journée... C'est comme si elle sautait d'imprévus en imprévus. "C'est sûr, vu comment tu fixes ma bosse, elle doit être magnifique !" C'est disons... hypnotisant. C'est comme si elle ne pouvait s'empêcher de la fixer. À vrai dire, même si elle le voulait, elle n'est pas sûre qu'elle pourrait : elle est tellement énorme. "Elle est presque artistique !" En un sens, c'est le cas. Elle n’est en effet pas vraiment ronde pour tout dire, c'est étrange. "Vieille sœur ? Tu l'as dit toute seule !" Elle lui offre une grimace complaisante. Bien évidemment, son frère n'en loupe pas une quand il s'agit de le taquiner. Ça a toujours été ainsi et depuis qu'elle est toute petite. Honnêtement, même si elle fait comme si ça l'ennuyait, au final, ça l'amuse plus qu'autre chose. Elle trouverait même ça réconfortant pour un peu. "Et t'irais pas me contredire hein ?" Elle lui octroie une toute petite pichenette sur le nez, faisant attention à ne pas le blesser plus qu'il ne l'est déjà. Il en vient alors à parler de son chat, elle le rassure à ce sujet avant qu'il n'ajoute : "Tu crois ? Et tu crois que je devrais prévenir la police ? Même si rien n'a été voler ?" Brooke écarquille les yeux. Il pense vraiment à ne pas le faire ? Elle n'y crois pas... Parfois, son frère est bien trop gentil. Comment peut-il penser à laisser passer une chose pareille ? Il a été blessé tout de même, ça ne peut pas rester impuni. "Bien sûr ! C'est une effraction, du vandalisme et une agression. Faut que tu portes plainte pour qu'ils arrêtent ces salauds !" Si elle pouvait, elle les retrouverait moi-même et leur filerai la raclée de leur vie. On ne touche pas à sa famille. Mais comme elle est quelqu'un de raisonnable, elle va se contenter d'engager le meilleur des avocats pour qu'ils réduisent ces criminels en miette. Enfin, si la police les retrouvent... "Je le ferais moi-même t'embêtes pas… Si t'étais pas en réunion, t'étais où ? Avec Leo ?" Il refuse qu'elle fasse un tour pour inspecter les lieux alors elle prend place plus confortablement à ses côtés. C'est alors qu'il lui parle de Leo, ajoutant à sa question un jeu de sourcils peu délicat sauf que bien évidemment, ça lui fait mal. "Bien fait pour toi, ça t'apprendra à dire des bêtises." La brune appuie un peu plus fort le congelé contre sa tête à la fois pour le soulager et pour le punir de sa remarque. "Qu'est-ce que je ferais avec Leo ?" Si elle a quitté les États-Unis, ce n'est pas pour rien. Ce n'est pas parce qu'il décide soudainement de repointer le bout de son nez que tout va changer miraculeusement. "J'ai plus rien à faire avec lui." Bizarrement, là qu'il n'est pas là, cette phrase semble beaucoup plus convaincante que lorsqu'elle le lui a dit directement.

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Même au plus bas, il fallait qu'il trouve quelque chose d'assez amusant pour qu'on ne s'apitoie pas trop sur son sort. Augustus n'aimait vraiment pas ça et il regrettait presque d'avoir appeler sa sœur, mais comme beaucoup d'hommes, il avait tendance à se transformer en gros bébé lorsque quelque chose lui arriver et que ce n'était pas dans ses habitudes. Oui, un mec qui fouille dans son tiroir à sous-vêtements, c'était une grande première. Il fit simplement un hochement de tête négative pour lui répondre. Bien sûr que non, il n'allait pas la contre dire. Un sujet plus sérieux, celui de la police. Il se doutait bien qu'il devrait aller faire une déposition et genre peut-être maintenant car s'ils voulaient des preuves de vandalisme, sa maison en était une belle.

- Je m'en doutais. Tu crois que je devrais y aller maintenant ? Avant de ranger la maison, au cas où ils voudraient venir voir d'eux-même ? Même la porte, je crois qu'ils ont fait sauter le verrou… En fait, je ferais mieux de les appeler pour qu'ils viennent ?

C'était peut-être ce coup sur la tête qu'il le perturbait encore, au point de ne pas avoir les idées trop clairs. C'était aussi pour ça qu'il avait appelé Brooke, elle était beaucoup plus réaliste que lui sur tout un tas de choses. Gus s'octroya une pause dans sa réflexion pour parler de Léo. Pourquoi ? Juste parce qu'il en avait envie. En vrai, il avait vraiment envie de savoir le fin mot de cette histoire, de leur histoire. Ça c'était son coté grand frère protecteur qui voulait être sûr que sa petite sœur soit heureuse. Il grimaça une nouvelle fois lorsqu'elle appuya sur le sac de petits pois. Il était partagé entre : Est-ce que ça me fait mal ou est-ce que ça me soulage ?

- Petit un, tu es sûre ? Petite deux, alors pourquoi vous ne divorcez pas ? Et petit trois, j'en connais pas beaucoup des mecs qui feraient tout ce chemin pour retrouver leur femme, moi.

Il ne prenait pas le parti de Léo, ni celui de Brooke d'ailleurs, il essayait juste de comprendre, mais elle était difficile à faire parler la frangine.

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Les Fletcher #3

Inquiète pour son grand-frère, elle ne le lâche pas des yeux de peur que la bosse qu'il n'ait ne soit plus grave qu'elle ne le crois. Elle n'a pas envie qu'il puisse lui arriver quelque chose. "Je m'en doutais. Tu crois que je devrais y aller maintenant ? Avant de ranger la maison, au cas où ils voudraient venir voir d'eux-même ? Même la porte, je crois qu'ils ont fait sauter le verrou… En fait, je ferais mieux de les appeler pour qu'ils viennent ?" Selon elle, il faudrait qu'il les appelle mais elle n'en sais rien après tout, ce n'est pas comme si ce genre de situation lui était déjà arrivé. Elle préfère de loin demander conseil à quelqu'un qui s'y connaît mieux qu'elle. C'est plus sage. Voilà pourquoi elle dit : "Tu sais quoi ? Je vais appeler Ben, mon associé tu te souviens ? Il est avocat, il sera sans doute quoi faire. Je reviens. Toi, restes là, tu bouges pas. Et cries si quelque chose ne va pas." Elle s'éloigne alors pour passer son coup de fil. Une chance, il répond vite et efficacement, c'est tout lui. C'est ce pourquoi il est l'une des personnes à qui elle accorderait toujours sa confiance. Alors qu'elle raccroche, elle revient s'asseoir tout au côté de son frère. "C'est bien ça, tu dois les appeler, c'est mieux. Ils se déplaceront et constateront les dégâts eux-même. Ça aidera pour l'assurance." Il faut qu'il se fasse rembourser et surtout pour la serrure qu'il va devoir changer. Elle va d'ailleurs insister pour qu'il prenne un modèle bien plus sécurisé. "Et pendant tu le feras, j'appellerai un médecin pour t'examiner." Et il est hors de question qu'il refuse. C'est alors que la conversation dévie sur sa vie de couple, elle ne sait comment. "Petit un, tu es sûre ? Petite deux, alors pourquoi vous ne divorcez pas ? Et petit trois, j'en connais pas beaucoup des mecs qui feraient tout ce chemin pour retrouver leur femme, moi." Ça c'est sûr. Pas tous aurait fait le chemin après ce qu'il a fait, après tout ce temps. C'est typique de Leo, il ne fait jamais ce qu'on attend de lui. Mais le fait-il pour de bonnes raisons ? Ça, c'est tout autre question. "Rhoo Gus ! Tu penses vraiment que c'est le moment de parler de ça ?" Elle n'a pas envie de ce genre de débat, surtout pas maintenant. Et puis Gus est son frère, ça semble étrange de lui parler de sa vie sentimentale, enfin si on peut toujours appeler ça comme ça. "Et si on va divorcer faut juste que... Enfin, tu sais... C'est... c'est compliqué. Mais si, ça va se faire. Je te le dis. Ça va se faire." Qui essaye-t-elle donc de convaincre ? Lui, elle ? Dieu seul le sait.

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Brooke & Augustus.

Gus réalisait qu'il avait finalement bien fait d'appeler sa petite sœur car elle avait les idées plus clairs que lui. Si la situation avait été inverser, il aurait sûrement pris lui aussi les choses en mains, mais là il était un peu déboussolé et disons qu'il avait une bonne excuse. Sa bosse cognait en rythme avec les battements de son coeur dans toute sa tête. Ce n'était pas si grave, il était juste sonné. Brooke s'écarta un instant pour téléphoner et Gus se rendit compte en tournant son paquet de petits pois dans tous les sens qu'il était presque décongelé et que donc, il ne servait plus à rien. Se relevant, il se rendit dans sa cuisine le posant sur le plan de travail et Gus se mit en quête de trouver une crème pour soulager les coups. En temps normal, crier pour faire « peur » à Brooke aurait été drôle, mais dans la situation actuelle pas vraiment, alors il se contenta de lui dire qu'il était dans la cuisine lorsqu'elle sortit de la pièce où s'était glissée pour téléphoner. Gus soupira avant de reprendre.

- C'est bien ce que je pensais. Je vais prendre un médicament pour le mal de crâne et je les appelle ensuite. Merci soeurette.

Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il s'empressa de glisser la gélule d'ibuprofène entre ses lèvres tout en buvant un grand verre d'eau. Augustus fronça alors légèrement le visage tout en regardant Brooke.

- Te donne pas cette peine ; j'irais chez le médecin. On va pas en faire venir un pour si peu.

Même s'il ne voulait pas l'avouer, il avait un sérieux problème avec le corps médical. Gus n'y allait que pour les urgences et là clairement ce n'en était pas une pour lui. Il préféra donc détourner le sujet sur un qui ferait son petit effet auprès de Brooke. Il le savait parfaitement.

- Bien sûr que c'est le bon moment. Tu n'oserais pas me mentir après ce qui m'est arrivé !

Il lui fit difficilement un clin d'oeil avant de se badigeonner sa bosse avec une crème qu'il venait de trouver dans une trousse de secours cachait au fond d'un tiroir. Il jeta un coup d'oeil à sa sœur.

- T'es en train de mentir ? Tu sais, divorcer pour te remarier ensuite au même homme, ça ne mène vraiment à rien et tu vas rendre les parents complètement dingues. Il ne s'est rien passé depuis que vous vous êtes revu à Island Bay ?

Gus était peut-être un peu trop curieux, mais bon c'était de bonne guerre pour toutes les fois où elle lui demandait si ça avancer avec Alex.

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Les Fletcher #3

Plus le temps passe, plus Brooke se rassure : son frère a l'air de bien se porter malgré tout. "C'est bien ce que je pensais. Je vais prendre un médicament pour le mal de crâne et je les appelle ensuite. Merci soeurette." Elle lui offre un grand sourire comme pour lui dire que ce n'est rien. Il n'y a peu de chose - de toute manière - qu'elle ne ferait pas pour son grand-frère ; depuis qu'elle l'a retrouvé, ils se sont sensiblement rapprochés pour son plus grand bonheur. Elle a l'impression de renouer avec son enfance, de retrouver son héros en quelque sorte. Et c'est précisément en ces moments là qu'elle réalise vraiment que le travail n'est pas tout dans la vie, qu'elle remet en cause ses choix. "Te donne pas cette peine ; j'irais chez le médecin. On va pas en faire venir un pour si peu." Et voilà son héros, benêt sur les bords. Elle n'arrive à comprendre comment il peut prendre tout à la légère ainsi ; parfois, il lui donne l'impression d'être à la limite de l'inconscience. "Si peu ? Et si tu avais une commotion ? Joues pas au dur Gus, c'est pas le moment." On ne peut pas empêcher Brooke de s'inquiéter, elle pense toujours à toutes les possibilités et notamment aux mauvaises. Selon elle, il vaut mieux parer à toute éventualité. Sauf que Gus, lui, s'en fiche pas mal : il préfère de loin parler de la vie sentimentale de sa soeur, un sujet qui visiblement le passionne. "Bien sûr que c'est le bon moment. Tu n'oserais pas me mentir après ce qui m'est arrivé !" Elle lève les yeux aux ciels, riant quelque peu au passage, elle ne peut pas croire qu'il ose jouer cette carte. "Vil manipulateur que tu es, tu devrais avoir honte." Elle lève son indexe en l'air d'une manière qui laisse penser qu'elle le prévient de ne pas abuser. Comme s'il allait l'écouter... "T'es en train de mentir ? Tu sais, divorcer pour te remarier ensuite au même homme, ça ne mène vraiment à rien et tu vas rendre les parents complètement dingues. Il ne s'est rien passé depuis que vous vous êtes revu à Island Bay ?" Pourquoi personne ne veut-il croire que c'est bel et bien fini entre eux ? Brooke ne saurait même pas dire si son frère apprécie Leo, alors pourquoi tant insister ? "Tu peux me croire quand je te dis ça, je referais pas la bêtise de me marier. Et pour te répondre, oui, ils s'en est passé des choses. On n'a pas cessé de se lancer des horreurs à la figure." Elle laisse bien évidemment l'épisode du baiser de côté non pas nier la chose mais bel et bien parce qu'il s'agissait d'une erreur, elle l'a compris tout de suite. En parler ne ferait que compliquer une situation pourtant simple. Son téléphone vibre alors. Pour la énième fois. "Oh excuses-moi, c'est la boîte, ils n'arrêtent d'essayer de m'appeler, ça doit être urgent. Profites-en pour appeler la police, je reviens." Elle s'éclipse ainsi pendant que Gus s'exécute. Tout s'enchaine par la suite, la police se déplace, la déposition est faite et les dégâts constatés. Brooke reste avec lui tout le long de la procédure jusqu'à ce qu'il se décide à aller voir un médecin. Elle avait pourtant beaucoup de choses à gérer à la société mais ça lui semble bien moins important, si peu important...

FIN

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