RP feat Charlie Allen

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Charlie &Maya

Maya avait racheté le salon à l’ancienne propriétaire, cela ne fut pas simple pour elle au départ. Elle avait déjà une bonne base de client, mais elle n’avait géré un salon de tatouage seul. Elle avait pris des cours de gestion pendant quelques mois. Chaque soir, elle allait prendre un cours qui lui apprenait à gérer une comptabilité, gérer les fournisseurs enfin être une bonne gérante. Lorsqu’elle avait repris l’activité, elle ne s’imaginait pas avoir des employés sous ses ordres. A l’époque, elle n’avait pas les moyens de faire ça et elle était assez heureuse de pouvoir payer d’autres personnes tout en se versant un salaire tout à fait convenable.

L’inconvénient était qu’elle ne comptait pas ses heures, après son apprenti la déchargeait pas mal. Il l’aidait beaucoup et même s’il ne pouvait pas encore tatouer, elle était en train de le former. Maya savait que dans quelque temps, il allait pouvoir commencer à tatouer sur de vrai client. Il était assez doué après elle ne voulait pas brusquer les choses non plus. Sa réputation était en jeu et elle ne pouvait pas se permettre de prendre cette décision trop rapidement. Il allait commencer à tatouer lorsque Maya le jugerait prêt à sortir un résultat convenable. Ce n’était pas pour tout de suite, mais elle ne perdait pas espoir.

Elle avait également embauché une assistante, ce n’était pas prévu, mais elle ne s’en sortait plus. Elle avait bien trop de coup de fil tous les jours et il lui fallait quelqu’un pour prendre ses rendez-vous. Avant d’embaucher quelqu’un, elle loupait des clients parce qu’elle ne pouvait pas répondre. Elle finissait même par avoir des trous dans son emploi du temps parce qu’elle ne gérait pas suffisamment bien la prise de rendez-vous.

Elle avait donc embauché quelqu’un et cette personne lui convenait parfaitement. Elle faisait un bon boulot et les clients de Maya étaient satisfaits. Le salon de tatouage était plein à craquer, enfin le carnet de rendez-vous. Le salon en lui-même restait encore agréable à vivre. Elle avait depuis longtemps installé un canapé et les clients pouvaient patienter en feuilletant un magazine ou en écoutant la musique.

La tatoueuse n’était pas forcément amie avec ses salariés, elle s’entendait bien avec eux et elle avait une bonne relation, mais elle ne savait pas si elle pouvait dire qu’ils étaient amis. Elle devait garder une certaine distance professionnelle, garder un semblant d’autorité. Après Maya restait Maya donc elle ne pouvait s’empêcher de sourire, raconter des blagues et faire des câlins lorsqu’elle fermait le salon.

Aujourd’hui elle avait prévu de boire un verre au bar. Elle avait donnée rendez-vous à l’une de ses amies qui l’avait lâchée au dernier moment. La joie d’avoir des amie avec des enfants, mais elle décida d’y aller quad même. Elle termina de nettoyer avant de se diriger vers l’accueil pour donner un dernier coup avant de sortir en branchant le système de sécurité. Elle ferma le rideau de fer avant de se rendre au bar le plus proche et d’attendre sa commande au comptoir.

B-Ever

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you don't know
the half of the abuse

Maya & Charlie

« and now they're outside ready to bust, it looks like you might be one of us »

Charlie avait finit par rentrer en Nouvelle-Zélande. Fini le rêve américain. Le rêve avait été brisé. Comme lui était brisé. Il avait trouvé ce qu'il avait toujours chercher. Être heureux. Et son petit ami l'avait détruit, lui avait fait plus de mal que ce qu'il avait ressenti en toute sa vie face aux agressions, aux humiliations des autres, et des trahisons. Comme Roxy. Roxy qui avait préféré sa popularité à lui. Roxy qui avait abandonné qui elle était vraiment pour se plonger dans l'hypocrisie et la suffisance. Elle n'était pas ça. La vraie Roxy n'était pas un cliché de série américaine. Il lui avait avoué vouloir retrouver la vraie Roxy. Et il l'avait revu, le temps d'un soir, la veille de son départ. Trop tard pour faire machine arrière. Son amant l'avait accusé de profiter de lui, du nom de sa famille, de son argent. Ce qui était totalement faux. C'était même lui qui s'était rapproché d'Edwin. Il avait donc quitté les Etats-Unis, après un court séjour à l'hôpital, ses idées sombres l'ayant conduit à tenter de mettre fin à sa minable existence. A son réveil, il avait espéré le voir au chevet de son lit, comme dans les films romantiques, mais ce ne fut pas le cas. Il attendit seul les autorisations de sorties avant de retourner chez lui préparer ses bagages, prendre le premier avion. Du hublot, il observa pour la dernière fois ce pays où il se sentit bien, avant de disparaître à l’horizon.

Il n'avait même pas prévenu Roxy de son retour. Une surprise ? L'idée même de faire une surprise ne lui était pas vraiment venu en tête. Il s'était installé, avait repris le cours de sa vie, tant bien que mal, avec ses hauts et surtout ses bas, le brun ayant une tendance aux rechutes. Il n'avait pas vraiment songé à aller voir un psychologue. Il s'était inscrit à l'université, pour reprendre ses études, arrivant en plein milieu de l'année, n'ayant pas finit celle au sein de l'université américaine. Après quatre longues années, Roxy ne l'attendait certainement plus et n'avait sans doute nul envie de le revoir.

Il était resté toute la journée chez lui. Jusqu'au soir, à faire ce qu'il savait faire de mieux. A savoir, rien. Il n'avait pas envie de passer sa soirée à déprimer, recroquevillé dans sa couette, alors l'idée lui était venu d'aller dans un bar. C'était une mauvaise idée et il le savait déjà. Que cela ne réglerait rien, que cela ne le ferait pas oublier mais qu'il s'en rappellerait le lendemain avec en prime une forte migraine, mais il s'en fichait. Au point où il en était, ratant tout ce qu'il entreprenait, il n'y avait plus aucune différence.

Le jeune garçon était installé au comptoir du bar. Il y avait un peu de monde. Des gens bien entourés. Lui était seul. Le serveur lui demanda ce qu'il souhaitait, le brun demandant simplement ce qu'il y avait de plus fort, juste de quoi se sentir un peu plus vivant, le temps d'un instant...

(c) DΛNDELION

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Charlie &Maya

Maya ne sortait pas souvent en soirée, elle avait besoin de dormir comme tout le monde et elle devait se reposer pour être performante dans son travail. Elle faisait des heures interminables, elle adorait ce qu’elle faisait, mais elle ressentait la fatigue à la fin de la journée. Elle avait souvent des courbatures et des maux de dos et elle devait faire des exercices pour renforcer son dos.

Enfin c’est ce que son médecin lui avait dit, mais la blonde n’avait pas vraiment le temps de faire tout cela. Elle adorait faire du sport et elle devait vraiment s’y mettre. Elle ne prenait pas de poids, mais son corps était moins tonique. Donc elle devait trouver le temps de s’y mettre après elle ne pouvait pas annuler ses rendez-vous déjà fixer et elle ne pouvait pas non plus donner un trop long délai d’attente. Le risque était de voir les clients partir chez le concurrent après Maya allait devoir faire une pause. Ce soir en était une, elle allait boire un verre et éventuellement chanter lors d’un karaoké. Elle ne savait pas si le bar qu’elle avait choisi en possédait un, il n’avait pas l’air d’être énormément fréquenté pour son plus grand malheur.

Elle s’était installé au bar, elle n’avait pas pris un alcool fort. Elle aimait garder le contrôle d’elle-même et boire de l’alcool n’était pas une bonne solution. Elle ne connaissait personne dans ce bar, elle ne le fréquentait pas. Donc elle était un peu surprise par le manque d’ambiance, mais il était encore tôt donc les choses allaient peut-être changer. Elle ne perdait pas espoir puis au pire elle allait pouvoir faire l’ambiance elle-même. Elle était assez douée pour cela, pour le plus grand malheur de ses parents.

Cependant ce n’était pas le moment de penser à cela, l’un des inconvénients d’avoir un bar vide était qu’elle ne pouvait pas parler à quelqu’un. Enfin il y avait bien un homme qui venait de s’installer à côté d’elle en demandant un alcool fort. Il n’avait pas l’air de rayonner de joie et Maya se demandait ce qui se passait dans sa vie. Elle ne pouvait pas l’interroger de façon aussi directe, elle ne voulait pas passer pour une folle. Mais elle espérait qu’il était gentil, il avait l’air de l’être. Elle s’approcha de lui en prenant le tabouret à côté avant d’afficher un grand sourire. Bonjour, je m’appelle Maya et vous êtes ?

Elle prit une gorgée de son verre avant de reposer son verre. Je peux vous tutoyer ? Je suis plus à l’aise avec cette forme de conversation. Elle n’aimait pas vouvoyer les gens, elle trouvait cela trop distant et pour elle, cela mettait des barrières entre elle et son interlocuteur. Après elle avait reçu une certaine éducation et elle ne pouvait pas passer au tutoiement directement. Elle aurait l’impression d’être impolie déjà qu’elle avait peur que le jeune homme ne s’offusque de son intervention. Il avait l’air d’être u peu choqué, mais il ne l’avait pas insulté et il n’était pas partie alors tant mieux.

B-Ever

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