with a little help from my friends (casey)

« C'est plus vendeur comme ça non ? », tu ris quelque peu en secouant le visage. Et ton rire doubla à sa question. « Oui je t'aiderai. Ils sont assez, je pense qu'on trouvera. Tu voudrais le costume de qui ? », tu le jaugeas un peu du regard, penchant la tête d'un côté puis de l'autre, songeur. Captain America ? Iron Man ? Quel costume lui irait le mieux ? Tu pourrais être Hawkeye ? Quoi que t'étais pas sûr d'être aussi doué que lui avec un arc et des flèches mais tu pouvais essayer. Puis c'était juste pur le principe d'avoir un costume. « On ne sera jamais prêt à le devenir », commentas-tu en riant à nouveau. Mais peut-être bien qu'un jour vous le deviendrez. Ou peut-être pas. Personne ne pouvait le dire, finalement. Tu supposais que ça venait naturellement ou que cela dormait déjà un peu au fond de vous et que ça réveillait avec l'âge. Ou bien était-ce la vie qui faisait devenir les gens ainsi ? Etait-ce les tracas qui faisaient devenir les gens grincheux, préférant être contre tous et toutes ? C'était pas impossible, dans le fond. Lui offrant un sourire, tu lui lanças un regard reconnaissant, et apaisé, bien qu'au fond tu n'étais pas vraiment certain. Pas que tu n'avais pas confiance en ce qu'il disait mais plutôt que tu n'avais pas confiance en toi. Et aussi parce qu'il ne connaissait pas les pensées qui t'habitaient, les souhaits qui flottaient dans ton esprit. Parce qu'il ne savait pas les mots qui passaient dans ton cœur, dans ta tête, ceux que tu rêvais de hurler au monde mais qui te ferait passer pour le pire des monstres. S'il savait, peut-être que son discours changerait. Peut-être que la vision qu'il avait de toi serait différente. Peut-être même qu'il ne te parlerait plus. « C'est flatteur », tu souris doucement. « Je devrais le noter sur mon cv tu penses ? », que t'avais des bons côtés nombreux et importants ? C'était pas forcément vendeur dit comme ça, si ?

Tu l'observas faire en silence, terminant à ton tour ta pizza avant d'aller te laver les mains à ton tour et de ranger ce que tu pouvais ranger, aidant comme tu le pouvais. « Ce serait bien si on pouvait », mais tu supposais que c'était là le tracas de tous les parents : éviter à ses enfants de faire les mauvaises rencontres. On ne pouvait pas contrôler ça. On ne pouvait rien contrôler. Et c'était effrayant. « On aura des cheveux gris avant l'heure », avant d'être aigri et grincheux à ce train-là. « Beaucoup trop de choses sur lesquelles on a pas d'emprise », repris-tu. Vous le voyiez assez au quotidien, avec votre travail. Tu le voyais aux infos, le soir. Le monde faisait peur. « Tonton c'est le job parfait », tu ris discrètement. Même si selon toi, le rôle restait important. Vous pouviez être une sorte de père de substitution mais aussi un grand frère, un ami, un confident. Quelqu'un de confiance vers qui l'enfant pouvait se tourner si parler à ses parents lui faisait trop peur. Clignant doucement des paupières, tu restas un moment sans rien dire avant de hocher le visage. « J'ai hâte aussi. Je suis sûr qu'ils seront adorables », tu souris quelque peu, jouant dans ton dessert plus que tu ne le mangeais, ton mouvement s'arrêtant net à ses mots. Tes prunelles le détaillèrent. « Merci », dis-tu simplement, les pommettes un peu rosies. « C'est juste... », et tes lèvres bougèrent sans qu'aucun son n'en sorte. « Est-ce que c'est mal de penser qu'on est mieux... sans quelqu'un ? », demandas-tu presque silencieusement, les lèvres tremblantes et la culpabilité dans le ton. Tu secouas le visage passant une main maladroite dans tes cheveux. « Il y a tellement à dire et en même temps pas grand chose », dis-tu dans un rire discret qui n'était pas amusé. Juste vide. « Je veux bien faire une partie. Fifa ? Si ça te va », le coin de tes lèvres se leva quelque peu, ta glace était presque fondue et tu n'y avais pas touché, comme si ta faim avait été coupée.


« J’aurais bien dit Hulk, malheureusement en plus d’être trop maigre, je ne suis pas non plus suffisamment intelligent. » Mais Bruce est clairement l’un de ses personnages préférés, sans compter l’intérêt qu’il suscite chez la célèbre Veuve Noire. « Donc bien sûr, je dirais Captain… J’ai rien d’un guerrier, mais on va dire que soldat du feu devrait faire l’affaire, hein ? » Josh n’a pas envie de se balader avec une mimique de l’armure de Tony, d’autant plus qu’il préfère Steve. « Alors, tu me verrais bien incarner le cul de l’Amérique ? » plaisante-t-il, réalisant une fois de plus que lorsque les Avengers sont évoqués, il devient rapidement intarissable. « Comme ça, toi tu pourrais être Buck, on serait liés jusqu’au bout, tu vois » poursuit-il, les imaginant parfaitement déguisés tels les larrons en foire qu’ils sont déjà. Leur complicité n’en serait que davantage soulignée, même s’il s’agit seulement d’un costume pour le coup. Oui, Josh est bien content de s’être autant rapproché du collègue de travail qu’il côtoie le plus et d’en avoir fait un véritable ami. « Bien sûr que tu peux le noter sur ton CV. Je peux même faire partie de tes références, si tu veux… Ceci dit, je te prierais de ne pas changer de travail ni même de caserne. T’imagines, je devrais m’adapter à quelqu’un d’autre après toi ? » S’il adopte le ton de la plaisanterie, le Wilson sait en réalité que ce serait bien compliqué. Il ne dit pas qu’ils pourront travailler ensemble pour toujours, mais bon l’idée n’est pas du tout désagréable. En plus de bien s’entendre, ils ont aussi souvent le même point de vue sur les questions importantes. « Oui, on sera les super tontons des jumeaux… Chacun avec notre costume. Et on les déguisera aussi si Laya nous les confie. » Pour le coup, Josh n’est pas certain que la jeune femme ait assez confiance pour le faire. Mais ça l’amuse de les imaginer faire ça. En revanche, son sourire s’affaisse un peu lorsque Casey redevient sérieux. « Non… Non, je pense pas que ce soit mal. Peut-être que c’est juste la vérité. Et tu n’as pas à culpabiliser pour un sentiment. » Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire. Et Josh n’est pas un fin psychologue, d’ailleurs le sujet est très délicat. Mais quoi qu’il en soit, il refuse de laisser son ami s’auto-flageller, même si pour le coup ça ne dépend pas vraiment de lui. « Regarde, on va faire une partie de FIFA. On va bien s’amuser, tous les deux, je sens que t’as besoin de te changer les idées. Et si tu veux, tu peux me parler à n’importe quel moment, je suis toujours là. » Serrant brièvement l’épaule de Casey, Josh rejoint ensuite le salon. Et ils s’installent tous les deux sur le sofa, devant la console, prêts à bien terminer la soirée.

soit je te laisse conclure notre sujet, soit je l'archive, c'est comme tu préfères

j'me suis permise de faire une petite réponse pour clôturer le sujet
fais-moi signe si tu veux qu'on parte (quand tu pourras, aussi) sur un autre rp

« C'est pas vraiment comparable », chuchotas-tu dans un léger rire. Après tout Bruce Banner était un scientifique et vous n'en étiez pas. Même si ça ne voulait rien dire sur les connaissances que chacun transportait. « Hmm ça fait l'affaire », tu ris discrètement, l'observant, jaugeant un instant avant de hocher le visage comme pour confirmer tes mots précédents. T'avais pas l'air d'un Hawkeye mais l'idée te plaisait bien. Tu clignas des paupières à ses mots avant d'exploser de rire, la tête basculant en arrière sous l'effet de la surprise avant que tu ne viennes plaquer ta paume contre ta bouche. Tu te pinças les lèvres pour tenter d'affaiblir ton amusement. « Ca se tente », et tu ris à nouveau, secouant faiblement le visage. Tu arquas un sourcil à ses paroles suivantes, levant le regard vers le plafond, songeur. T'avais pas l'air d'un Bucky. Bucky était beaucoup plus classe que toi. Tout aussi torturé peut-être mais pour des raisons incomparables. « Je me serais plutôt vu Hawkeye... ? », commenças-tu presque timidement. « Mais je peux être Buck. Histoire de rester avec toi », tu lui offris un sourire complice mais aussi malicieux, le regard pétillant. Si être Bucky te ferait rester auprès de Josh, ça t'allait. Le duo était iconique, en plus. « Je te noterai à côté en référence alors », tu fis mine de noter sur une page invisible. Tu émis un léger son amusé avant de plissez le nez dans un petit « Non » et tu souris. « Je me verrais pas changer de travail, t'en fais pas », de caserne, t'en savais rien. Tu contrôlais pas ça. Si un jour on décidait de t'envoyer ailleurs, t'aurais pas le choix que d'y aller pas vrai ? T'en avais pas envie. Vraiment. Il ne parviendrait pas à travailler avec quelqu'un d'autre que Josh. Pas aussi bien, du moins. Pas de manière aussi simple et fluide où parfois les mots n'étaient pas utiles. « C'est dur de s'adapter à quelqu'un d'autre », confirmas-tu dans un froncement de sourcils. Tu t'entendais trop bien avec Josh pour vouloir changer. Pour ne serait-ce qu'y penser. « Si elle nous les confies », et tu insistas sur le « si » avant de rire une nouvelle fois. Si vous parliez de les déguiser, elle n'allait peut-être pas accepter de vous les confier. Enfin ce n'était pas méchant, en soit. Mais comme d'habitude tu te perdis dans tes pensées, dans tes questions, plombant l'ambiance. Ton regard désolé se posa sur ton ami avant de se détourner. « Peut-être », susurras-tu, incertain, perdu. Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. T'aurais peut-être jamais la réponse. Ou peut-être que tu voudras jamais l'avoir, en fait ? Toi-même tu savais pas. Peut-être que tu faisais juste semblant de chercher parce que la vérité te ferait trop peur. Peut-être... « Merci », dis-tu doucement, l'esquisse discrète. Tu le suivis au salon, t'installant, prêt à jouer. « J'espère que tu es prêt à perdre », enfin tu disais ça mais tu savais que c'était toi qui allais perdre. Tu te mis à rire dans ton coin, comme un gosse fier de sa bêtise, avant de te concentrer sur le jeu et oublier le reste pour passer une bonne fin de soirée, en bonne compagnie.