keep their heads ringin' → matt

**○ inscrit le** : 18/01/2020

keep their heads ringin'

Hey you! Sittin' over there (say what?) You better get up out of your chair (that's right) And work your body down (yeah) No time to funk around, 'cause we gon' Funk you right on up

Ce n’était pas que Robin aimait tout particulièrement ces moments où son mari ne se sentait pas dans son assiette – non, bien sûr que ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était le voir en pleine forme en train de se démener pour la taquiner -, mais elle n’avait rien contre les creux de vague. Il en fallait. Et dans ces moments-là, elle était toujours d’un parfait soutien. Non seulement elle le sondait mais elle lui transmettait aussi des émotions qui se voulaient rassurantes et positives. Des émotions qui pourraient l’aider à passer cette épreuve. De son côté, c’était d’une voix lasse qu’elle ne lui connaissait pratiquement pas que Matt lui répondait. Il se sentait vidé, ce qu’elle parvenait à capter sans mal ; il n’avait plus de force comme il le formula ensuite. Robin resserra davantage son étreinte pour lui faire savoir qu’elle était là pour lui et acquiesça lorsqu’il lui fit savoir qu’il n’était pas contre l’idée d’un bain. Ça ne saurait de toute manière pas lui faire de tort. Ne rompant surtout pas le contact, elle lui prit la main et l’entraîna dans l’escalier jusqu’au premier, où se trouvait leur immense salle de bains. Deux ans de relation et ils en avaient déjà connu des tas, de salle de bains. Il y avait tout d’abord eu celle de l’appartement de Matt à Londres puis celle de celui de Robin, celle du mobil-home qu’il avait habité à son arrivée, celle du duplex où il lui avait fait part de ses sentiments à son égard pour la toute première fois et enfin celle-ci. Sans compter celles de tous les hôtels où ils avaient séjourné au cours de leurs voyages. Toutes de tailles et de formes différentes. C’était dans celle-ci qu’elle se sentait le plus à l’aise. Il faut dire que, dès l’instant où son époux lui avait fait franchir la porte d’entrée du manoir pour la toute première fois, Robin s’y était sentie chez elle.

Ce n’est qu’une fois la porte close qu’elle se décida à lâcher la main de Matt pour faire couler l’eau. Puis elle le laissa se déshabiller pendant qu’elle préparait le « rituel du bain » : la musique relaxante en sourdine, les bougies parfumées et surtout le bain moussant. Il aimait que ça fasse beaucoup, beaucoup de bulles alors elle ne lésinait jamais sur le bain moussant. Puis elle releva les yeux sur lui en entendant sa question et lui renvoya un sourire doux à son tour.
« Bien sûr, je ne te laisse pas seul. Et puis je ne vais pas me priver d’un bain non plus ! »
Puis il s’immergea dans l’eau tandis qu’elle finissait d’allumer les bougies. Après quoi, Robin put tamiser les lumières et ôter ses sandales qu’elle laissa dans un coin. Son sourire se fit plus malicieux et son regard de velours lorsqu’il lui fit savoir que c’était ici qu’il la voulait, dans ce bain. Le genre de mots qui fait toujours plaisir et il est possible qu’elle ait fait traîner un peu le fait d’enlever sa robe, rien que pour le plaisir des yeux de son mari. Puis elle s’approcha, toujours en sous-vêtements.
« On va y venir. Mais d’abord, je m’occupe un peu de toi. »
Accordant le geste à la parole, elle vint s’asseoir sur le rebord de la baignoire, juste derrière Matt, ses jambes dans le bain, de chaque côté de ses épaules. Puis elle s’empara du flacon d’huile de passiflore trainant sur l’un des autres rebords et s’en enduisit les mains. Enfin, elle lui fit comprendre qu’il fallait qu’il se redresse pour qu’elle puisse commencer à dénouer tout ça. Comme toujours, Robin s’appliqua, ses mains parcourant le haut du dos et les épaules de son époux, massant les muscles noués et tendus jusqu’à ce que l’huile pénètre sa peau et qu’elle commence à en ressentir les effets. Ce n’est que lorsqu’elle le sentit parfaitement détendu entre ses mains qu’elle se pencha un peu pour lui murmurer un :
« Je t’aime. »
Puis elle se pencha davantage – autant que son ventre le lui permettait en tout cas – pour ajouter sur le même ton, quoiqu’avec un petit rire dans la voix :
« Et tu as parfaitement le droit de m’en remercier. »
Oh non, Robin n’attendait pas toujours que Matt le fasse pour s’auto-vanner. Elle était de ces gens qui n’ont pas trop de mal à reconnaître leurs erreurs et elle savait pertinemment que cette fois-là avait été une erreur. D’autant qu’elle aurait pu lui répondre qu’elle aussi déjà à ce moment-là ; ce n’était même pas comme si elle n’en était pas encore certaine. Non, bien sûr qu’elle savait qu’elle était éperdument amoureuse de lui depuis le tout premier jour. Mais… Elle ne savait pas, même rétrospectivement, pourquoi c’était ces mots qui lui étaient venus. Par crainte, sûrement. Que tout s’emballe, qu’ils aillent trop vite et que lui ne le pense pas vraiment, sans doute. Quoi qu’il en soit, ils en avaient parcouru du chemin depuis ce jour, étaient à présent mariés et bientôt parents alors il n’y avait plus de crainte à avoir et elle ne ratait jamais une occasion de le lui rappeler.@Matthew Braithwaite

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Keep their heads ringin' / @Robin Braithwaite

Il est rare que l'anglais prenne des bains seul - lui qui préfère une bonne douche bien revigorante - mais dès qu'une occasion se présente, pour en prendre un, et qui plus est avec sa femme, là, il ne discute plus. Et Robin désire autant l'accompagner que prendre un bain aussi pour se détendre après cette journée plus qu'étrange. Un peu de calme et de douceur, ça n'a jamais fait de mal. Se déshabillant d'une manière assez lente, Matthew laisse le temps à son épouse de tout bien préparer : des bougies, une lumière tamisée, un bain moussant. Tout pour qu'il se relaxe. Et c'est à son plus grand plaisir alors, qu'il s'immerge doucement dans cette eau chaude en louchant avec insistance sur sa femme désormais en sous-vêtements. Il la veut dans ce bain. Et nue. Mais elle garde encore ces quelques morceaux de tissus, en lui annonçant qu'elle allait d'abord s'occuper de lui. En temps normal, Matthew aurait vite arqué un sourcil en se montrant plus qu'intéressé, mais cette fois-ci, il décide simplement d'afficher un doux sourire. Ignorant alors ce qu'elle comptait faire. Mais il la laisse s'installer derrière lui, passant ses avant-bras derrière ses mollets toujours aussi doux pour maintenir ses tibias. Il se redresse, comprenant alors qu'elle allait lui masser les épaules. Forcément que l'anglais ne refuse pas ce genre de grande attention, Robin a toujours été très habile et délicate de ses mains. Et à peine ces dernières posées sur ses épaules nouées, Matthew abaisse bien vite ses paupières et commence à se détendre. Il se laisse bercer par le mouvement de ses doigts glissant sur sa peau et apprécie profondément cet instant. Oh oui, il en soupire même d'un certain soulagement, relaxant également sa nuque. Il n'y a jamais eu de doute, Robin sait parfaitement comment s'y prendre avec lui. En fait, elle l'a toujours su. C'est aussi pour cela, qu'elle porte cette bague autour de son doigt. Silencieux, il ose à peine gémir alors qu'elle appuis un peu plus fermement sur certains nœuds. Mais il ne se crispe pas, et profite pleinement de ce moment...

C'est tout naturellement qu'il sent Robin se pencher - du mieux qu'elle peut - sur lui et qu'il se recule légèrement alors qu'il sent son souffle proche de son oreille. Un " je t'aime ". Comme leur toute première fois qu'ils avaient partagé un bain dans son ancien duplex. Le cœur lourd se libère de ses chaînes, un profond soulagement s'enjaille au fond de lui, un sourire nait sur le bord de ses lèvres, Matthew - qui est déjà aux anges - se veut d'autant plus conquis. Et ce sourire s'agrandis quand elle lui fait-part qu'il peut la remercier. En fait, il en ricane même alors qu'il zieute la mousse qui frétille contre lui. Gardant ce sourire amoureux, il se penche à son tour, venant courber sa nuque en arrière pour la regarder dans les yeux. Prêt à faire un baiser à la Spider-Man, il ajoute alors, sur un ton voluptueux. « Je te remercie. » Mais c'est un peu plus fort que lui, et l'anglais vient à ricaner avant de chantonner un nouvel air...
Il se souvient parfaitement de leur première rencontre sur Londres, et le voila qu'il se met à chanter dans un murmure les premières paroles de Radiohead, Creep, en pressant ses pupilles à travers les siennes. « When you were here before, couldn't look you in the eye... you're just like an angel.. » Tendrement, son sourire s'efface et Matthew relâche les jambes de sa femme pour pivoter face à elle, venant alors perdre de petits baisers sur le dôme de son ventre. « In a beautiful world, I wish I was special... » Délicatement, il entoure la taille de sa femme de ses bras humides avant de la regarder de nouveau. « You're so fucking special.. » Dernière parole qu'il murmure avant de l'attirer un peu brusquement contre lui, mais surtout dans ce bain. Il ricane doucement en la gardant sur ses jambes à califourchon et resserre ses bras autour de ses hanches. « Tu es a moi ! » lâche t-il un ton plus élevé alors qu'il s'amuse déjà à faire glisser ses doigts sur les courbes de son dos. Caresses sensuelles, son regard se veut d'autant plus protecteur avant qu'il ne pose ses lèvres sur l'une de ses épaules. « Et je t'aime aussi... » Parce qu'il ne comptait pas que la remercier. Mais laissant ses lèvres effleurer son épaule, puis le haut de sa poitrine, l'anglais en ferme une seconde fois les yeux pour apprécier ce moment de tendresse. Ses doigts caressent la peau de son dos, remontent parfois pour mieux redescendre en se glissant sous le tissu avant de se poser sur l'une de ses fesses. C'est sensuel, excitant même, mais c'est tendre...

Tant de caresses données, Matthew laisse son dos se coller contre une autre paroi de la baignoire et vient à admirer sa femme. Ses mains désormais posées sur ses cuisses, il la contemple tendrement et vient à nouveau loucher sur ce ventre. « Tu es parfaite comme ça.. » Bien qu'elle soit toujours parfaite, avant même d'avoir ce ventre si arrondie. L'anglais esquisse un doux sourire avant de reprendre, redressant alors ses yeux clairs dans les siens. « Et sache que je ferai tout pour toi, et pour cette crevette, et pour toutes les autres qui suiveront... » Comme une petite envie de se confier. Mais un petit sourire amusé se tend alors sur ses lèvres. « Ce soir là, à Londres, je me remercie d'avoir rouler dans cette flaque ! » Ah, le vrai Matthew semble refaire doucement surface..signe que ce massage a été des plus efficace.

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PAR ZAJA.

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Que ne ferait-elle pas pour l’amour de sa vie ? Rien. Il n’y a rien que Robin ne serait pas prête à faire pour le bien de Matt ; quand il ne se sentait pas bien, par extension elle non plus parce qu’elle avait horreur de le voir dans cet état, elle qui n’aspirait qu’à son bonheur. Cependant, elle savait qu’à eux deux, ils avaient toutes les chances de s’en sortir. Quand l’un ne se sentait pas dans son assiette, l’autre savait quoi faire pour l’aider. Et si ce n’était pas le cas, alors l’autre mettait tout en œuvre pour lui remonter le moral ou tout simplement le soutenir, juste être présent. Parfois, ça suffisait. Là, en l’occurrence, elle avait la sensation que ce dont son mari avait besoin, c’était d’évacuer le stress ainsi que les tensions accumulés au cours de cette journée beaucoup trop riche en émotions. Et quoi de mieux pour ponctuer ce petit moment de détente que lui rappeler combien elle l’aime ? Tout en n’oubliant pas de lui rappeler qu’il pouvait se contenter de l’en remercier s’il le souhaitait. Pas vraiment une piqûre de rappel concernant la première fois où il le lui avait avoué car elle était certaine qu’il ne l’avait pas oublié – quelque chose lui disait que ça faisait partie de ces choses difficilement oubliables -, mais plutôt le sens de l’autodérision. Car oui, ils pouvaient en rire à présent. Ils étaient fous amoureux l’un de l’autre et rien n’était plus flagrant, alors en effet, ils pouvaient se permettre d’en rire. Et comme son époux ne manquait pas d’humour, il renversa la tête en arrière pour plonger son regard dans le sien et l’en remercier. C’était de bonne guerre !

Après quoi, il se mit à chantonner leur chanson et Robin fondit encore un petit peu plus. Ce qu’elle adorait quand il faisait ça, c’était comme s’il s’adressait vraiment à elle, que la chanson parlait d’eux. Ce qui était pourtant loin d’être le cas car son mari n’était pas un weirdo et s’il y avait bien quelqu’un qui était resté scotchée devant sa beauté et son charisme à toute épreuve, c’était bien Robin. Puis il pivota et tandis qu’il continuait sa chanson, ses baisers vinrent se poser sur son ventre, ce qui la fit sourire d’une oreille à l’autre. Quant à elle, ce sont ses mains qui vinrent se poser sur les bras de son mari entourant sa taille. Elle les caressa tendrement, ses yeux perdus dans les siens. Avant de lâcher une exclamation de surprise parce qu’il venait de l’attirer soudain dans le bain. Puis son rire se joignit au sien et elle noua les bras autour de son cou. Ça oui, elle était à lui et à personne d’autre. Elle resta encore quelques secondes à le contempler avant de répondre, avec un petit air de défi :
« Tu crois ça ? Ça serait pas plutôt toi qui serais à moi ? »
Tandis qu’il s’occupait de son dos, elle lui caressait la nuque et se sentit une fois de plus chanceuse en s’entendant dire que lui aussi l’aimait. Evidemment. Il n’essayait même pas mais il aurait eu un mal fou à le dissimuler s’il l’avait fallu.

Robin aurait pu s’enflammer en sentant l’une de ses mains se glisser sous le tissu de sa culotte, elle ne lui en fallait généralement pas plus, elle était plutôt du genre à partir au quart de tour – en tout cas avec Matt et avec lui seulement puisqu’elle s’était vue appelée frigide bon nombre de fois par le passé mais que voulez-vous ? Quand c’est le bon, c’est le bon ! -, mais ce moment-là était particulier : calme et tout en douceur. Aussi ne fit-elle rien de plus qu’en profiter un maximum. Puis, au bout de quelques minutes, son époux se recula pour mieux la dévorer des yeux. Même son ventre. D’ailleurs, il lui fit alors une confession à ce propos des plus surprenantes. Parfaite comme ça ?
« Comme ça ? Tu veux dire enceinte jusqu’aux yeux ? »
Non parce qu’elle ne se trouvait pas parfaite du tout. Au cours des deux premiers trimestres, Robin s’était sentie bien dans sa peau, peut-être même mieux que jamais – si on mettait ses nausées de côté, évidemment -, mais depuis qu’elle avait entamé le dernier trimestre… Elle se sentait énorme, encombrante et inutile. Ce qui explique qu’elle reste perplexe. L’affirmation suivante eut tôt fait de la dérider, elle en plissa même le nez en une expression des plus adorables.
« Toutes les autres qui suivront ? Tu crois qu’on en aura beaucoup ? »
Là-dessus, elle tendit le bras pour attraper un élastique traînant sur le rebord, releva ses cheveux et entreprit d’enlever ses sous-vêtements parce qu’il y a tout de même plus agréable que de se baigner tout habillée et vint ensuite s’étendre aux côtés de son mari, l’enlaçant avec douceur. Sourire heureux flottant sur son visage, elle acquiesça.
« C’est vrai que tu as été vraiment bien inspiré, ce soir-là. »
Et non, elle ne lui en voulait même plus de l’avoir éclaboussée en passant, ce qui avait ruiné à la fois sa tenue, une bonne partie de sa coiffure et de son maquillage. En vérité, elle le lui avait pardonné à l’instant où ses yeux clairs avaient enfin daigné délaisser la carrosserie de l’Aston pour se poser sur elle.@Matthew Braithwaite

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Bague au doigt, elle est à lui, autant qu'il lui appartienne. C'est ainsi chez les Braithwaite. Alors en découvrant son petit air de défi à travers ses yeux sombres, l'anglais ricane doucement en ne la quittant pas du regard. « J'crois bien qu'j'ai signé aussi pour être à toi... » Taquin, Matthew détourne bien vite son regard pour l'abaisser sur sa poitrine avant d'embrasser cette dernière un peu plus chaudement. Ce qu'il aime laisser ses lèvres re découvrir encore et encore les formes de sa poitrine, les creux de ses clavicules avant de se poser contre le haut de son épaule. Oh oui, il aime et il ne s'en lassera jamais... Mais ce qu'il aime chérir de ses lèvres et de ses doigts, il aime tout autant y regarder de ses yeux adoucis. Et c'est avec beaucoup de délicatesse, qu'il se recule pour contempler sa femme, dans ce bain, portant leur premier enfant. Elle est parfaite. Même si elle a toujours été, et au fond de lui, Matthew n'aurait jamais penser être aussi comblé, à l'avoir pour femme, mais également à la voir là, comme ça, prête à être une mère. Glissant ses doigts sur ses cuisses, il en profite pour étaler un peu de mousse sur sa peau mais aussi pour élargir son sourire des plus amusé. Enceinte jusqu'aux yeux. « Oh oui, tu es d'autant plus parfaite comme ça.. » Puisqu'elle représente entièrement l'image d'une femme que Matthew s'était toujours faite, et qu'elle porte parfaitement cet enfant. Fier d'y avoir planté sa graine et de l'avoir beaucoup trop arrosé, l'anglais adore regarder sa femme avec ce si beau ventre bien grossit. Mais peut être que Robin ne se trouve pas parfaite. Ca, il peut le concevoir. Mais aux yeux de l'anglais, elle l'est inévitablement.
D'ailleurs, tout en gardant ce tendre sourire, il vient à passer l'une de ses mains sur son ventre pour l'arroser de mousse mais aussi pour le réchauffer quelque peu. Il fera tout pour Robin, et tout pour toutes les crevettes qui suivront après celle-ci. Redressant son regard clair dans le sien, Matthew étire un peu plus son sourire. « On en aura autant que tu voudras, et autant que Dame Nature nous le permettra ! » S'il doit être père de trois, cinq voire huit petites crevettes, chaque naissance le comblera un peu plus, il en est persuadé et c'est déjà ce que son regard tente d'exprimer. Mais ses yeux la suivent bien vite alors qu'elle attrape un élastique pour surélever ses cheveux. Naturellement, Matthew la laisse faire tout en observant ses moindres faits et gestes. Parce que juste devant lui, elle retire ses derniers sous-vêtements, et ça, c'est pour son plus grand plaisir. Il n'en perd pas une miette, rendant même ses yeux envieux, prêts à la dévorer sur place, tout en s'allongeant sur la longueur de cette baignoire...

Ses bras viennent automatiquement encercler sa femme, la gardant près de lui, ne laissant alors aucune mousse s'interposer entre leurs deux corps étendus. Il est fier d'avoir roulé dans cette flaque pour cette nuit londonienne. Il est fier d'avoir rencontré cette jeune femme, d'avoir capturé ses yeux perçants et son cœur mielleux, pour l'avoir aujourd'hui, contre lui. Matthew se sent mieux, grâce à Robin. Son sourire le justifie assez et l'étreinte qui se resserre aussi. « Et si c'était à refaire, je le referait sans hésiter...mais cette fois-ci je te sècherai directement entre mes bras.. » Mielleux, et toujours sur son petit nuage, Matthew regarde sa femme en venant caresser du bout de son pouce la forme de son menton. Il laisse quelques secondes s'épanouir dans un silence, le temps pour lui de loucher sur ses lèvres avant de la regarder de nouveau droit dans les yeux. Mais son pouce remonte doucement pour venir écraser sa lèvre inférieure, puis l'une de ses joues avant de venir glisser ses doigts dans ses cheveux bruns. Amoureusement, il l'admire encore, cligne doucement des yeux avant de continuer à la fixer et rapproche au fur et à mesure de ses caresses, son visage près du sien. Mais à quelques millimètres de ses lèvres, il s'arrête pour venir murmurer un.. « Merci.. » Un merci pour ce massage, pour ce moment de tendresse, et surtout pour tout ce qu'elle lui offre, et ce, depuis le début de leur relation. Souffle à peine écourté, il vient doucement l'embrasser, provoquant la douceur, et savourant le goût de ses lèvres avec les siennes. Délicat, mais guidé par une certaine envie, l'anglais se perd dans ce baiser voluptueux et le rend inconsciemment plus fougueux. Ses lèvres hâtives se veulent un peu plus dévorantes, sa langue très joueuse et l'une de ses mains remonte le long de son ventre pour se saisir délicatement d'un de ses seins... Matthew n'est pourtant bercé que par la tendresse de ses caresses, mais la complicité de leurs gestes revient toujours... Enceinte ou non, épuisé ou non, il aura toujours envie d'elle. Parce qu'elle seule, provoque en lui, ce qu'il n'arrivera donc jamais à maitriser...

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Si Robin ne le formulait pas si souvent que ça en ces termes, elle aimait à se dire que Matt lui appartenait. Pas comme un objet mais bien comme une personne qu’elle aurait toute à elle. Je sais, la nuance pouvait sembler inexistante, mais elle était pourtant bel et bien là. Pas un objet dont elle pouvait se servir à sa guise mais une personne qu’elle seule pouvait chérir à ce point. D’ailleurs, il n’avait pas tort : ils avaient tous les deux signé un document qui en attestait. Même si ça ne voulait plus dire grand-chose de nos jours, aux yeux de Robin, ç’avait encore beaucoup de sens et elle ne l’avait pas fait sur un coup de tête mais bien parce que c’était ce dont elle rêvait depuis toujours, c’était sa vision de l’amour. Entendant ces mots, ses joues se teintèrent très légèrement de rose. Un rose qui vira davantage au rouge suite aux multiples baiser que son mari déposa chaudement sur le haut de son corps. Chose dont elle raffolait. Pas plus que de s’entendre dire qu’elle était parfaite, quand même. Ce n'était pas son avis à elle mais justement, ça faisait plaisir de se l’entendre dire dans un moment pareil. Surtout qu’elle savait parfaitement qu’il ne disait pas ça dans le vide mais qu’il le pensait vraiment. Matt ne serait pas du genre à fuir simplement parce que son corps changerait quelque peu après la grossesse et mine de rien, savoir ça la rassurait infiniment plus que ce qu’elle n’aurait cru. Plissant le nez de façon mignonne, Robin attrapa son visage entre ses mains et le couvrit de baisers.
« Et toi, t’es vraiment trop adorable ! »
Et elle l’aimait si fort, plus fort qu'elle n'aurait cru être capable d'aimer. Ils en vinrent ensuite à discuter de crevettes tandis que son époux s’amusait à faire couler l’eau sur son ventre, ce qui avait le don de la réchauffer ; ils en auraient autant qu’elle le voudrait et autant que la nature voudrait bien leur en accorder. Il n’en fallut pas plus à Robin pour se perdre dans ses rêveries. Combien en voudrait-elle ? Plus d’une en tout cas, c’était certain. Mais il n’en faudrait pas trop non plus afin que son corps puisse suivre. Puis elle avait bien vu la galère que ç’avait été d’élever cinq enfants dans sa propre famille alors même si elle voulait une grande famille, elle savait d’avance qu’elle serait composée de moins de cinq enfants.
« Deux ou trois petites têtes courant autour de nous, ça me paraît bien. »
Car il ne fallait pas oublier qu’elle approchait de la quarantaine, qu’elle vivait déjà une grossesse plus à risques que beaucoup d’autres et que ça n’irait malheureusement pas en s’arrangeant alors ça lui paraissait raisonnable.

Entièrement comblée par ce moment, Robin se décida à un peu mieux s’installer tout en veillant à ne pas se mouiller les cheveux et surtout en se débarrassant finalement de ses sous-vêtements. Enlaçant son mari, elle entrelaça leurs jambes et se blottit contre lui. Il est vrai qu’ils ne manquaient sûrement pas de place dans cette baignoire, mais c’était tout contre lui qu’elle voulait être pour mieux se remémorer leur toute première rencontre. La pluie battante et glaciale qui frappait les trottoirs de Londres où elle séjournait en plein mois de décembre. Les phares d’une magnifique Aston gris métallisé qui avaient tout à coup éclairé la nuit pour venir l’éclabousser de la tête aux pieds. Et puis ce jeune homme pour qui elle avait tout de suite eu le coup de foudre qui en était sorti pour commencer par inspecter sa carrosserie avant de lui demander comment elle allait. Ça, c’est sûr qu’elle n’aurait jamais cru qu’il lui laisserait sa chance. Et pourtant, voilà où ils en étaient, à prendre des bains ensemble dans la plus belle demeure qu’elle eut jamais vue, en attendant l’arrivée de leur tout premier bébé, parfait mélange d’eux deux. Robin soupira d’aise.
« C’est certain que ça m’aurait plu ! »
Puis il se passa un certain temps sans que plus aucun des deux ne parle, ils ne faisaient plus que se couver du regard l’un l’autre tout en s’échangeant de douces caresses. C’est Matt qui rompit le silence le premier pour la remercier. Inutile ; tout ce qu’elle voulait, c’est qu’il soit heureux. Il ne lui laissa pas l’opportunité de protester ni même de dire quoi que ce soit puisque ses lèvres vinrent à la rencontre des siennes et que, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles étaient toujours enchantées de s’unir encore et encore. Sans crier gare, leur baiser se fit soudain plus torride et comme Robin n’était jamais contre, sa main vint alors se balader sur la hanche de son mari pour ensuite venir empoigner l’une de ses fesses. S’il ne pouvait s’en empêcher, elle non plus.@Matthew Braithwaite

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