last friday night → matt

**○ inscrit le** : 18/01/2020

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ain't no sunshine when she's gone it's not warm when she's away ain't no sunshine when she's gone and she's always gone too long anytime she goes away

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four years in a row :

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last friday night / @Robin Braithwaite

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PAR ZAJA.

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last friday night / @Robin Braithwaite

Décollant son front du sien, l'anglais se désunie délicatement de son intimité en prenant soin de son l'équilibre, pour qu'elle puisse le garder, encore assise sur le bord de ce capot. Mais il revient bien vite contre elle, glissant une main sur sa nuque pour venir l'embrasser sur des airs chaleureux et mielleux. Etouffant presque ses lèvres avec les siennes, il finit par les relâcher avant de reprendre son souffle et de la regarder amoureusement tout en commençant à se rhabiller. « J'espère qu'Harper dort toujours.. » dit-il en se posant par la même occasion, cette question. Oui, parce qu'il pourra alors encore profiter pleinement de sa femme, tous d'eux bien étendus sous leurs draps...

Laissant la Range au garage, et ces quelques étagères effondrées - qu'il tâchera de remonter dans les prochains jours - le couple regagne bien vite l'étage avant d'entrer dans la chambre de leur petite crevette. Profondément endormie, Harper semble être parmi les anges... A peine penché au-dessus de son lit, Matthew l'admire de ses yeux pétillants avant de venir déposer un baiser de protection contre son petit front. Il passe délicatement sa main sur le haut de sa tête et laisse Robin seule avec elle, avant de rejoindre le premier la chambre parentale. Rassasié, il quitte une bonne fois pour toute ses vêtements en les larguant dans un coin de leur dressing et vient à se faxer sous leurs draps. Et d'un profond soupire de soulagement, il s'étend de tout son long en attendant patiemment sa femme...encore seul, dans leur lit.
Fermant les yeux quelques instants, un nouveau sourire nait sur le bord de ses lèvres, alors qu'il pense à son cadeau, qu'il ne lui a d'ailleurs pas encore offert...

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PAR ZAJA.

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last friday night

Dance the night away Live your life and stay young on the floor Dance the night away Grab somebody, drink a little more

Couverte de sueur, encore à la recherche de son souffle, elle profitait de l’instant présent en gardant jalousement son mari serré contre elle. Ça lui avait manqué, c’était certain. Sans quoi elle n’aurait sans doute pas sauté sur l’occasion qui lui avait été offerte, qu’elle avait peut-être même un peu provoquée. C’était toujours dans ces moments-là qu’elle se sentait la plus puissante. Comme si rien ne pouvait l’arrêter, comme si rien ne pouvait lui résister, surtout pas lui. Mais que Matt se tranquillise, la réciproque était vraie : elle non plus ne pouvait pas lui résister. Ses mains encadrèrent son visage par automatisme lorsque leurs fronts se collèrent et c’est un sourire emprunt d’une fierté un peu animale qu’elle lui adressa. Oui, elle l’avait vidé. Au sens propre comme au figuré. Puis ils se décollèrent, toujours un peu à contre-cœur et Robin se rassit convenablement sur le capot. Mais, un peu comme s’il ne parvenait pas à se détacher d’elle, il revint bien vite lui voler un de ces baisers qui vous laissent rêveurs. Ce qu’elle l’aimait… Inutile de le préciser ; chacune de ses actions, chacun de ses gestes ou encore de ses regards tendaient à le prouver. Robin restait aussi amoureuse qu’au premier jour – même bien plus, à vrai dire - et ça se lisait toujours aussi facilement sur son visage. Amusée, elle pouffa en réponse à l’espoir que venait d’exprimer son époux.
« Si c’était pas le cas, je suis sûre qu’on l’entendrait d’ici. »
Elle le dévora des yeux le temps qu’il se rhabille puis se décida à sauter au bas du capot pour faire de même. Enfin, à peu près parce qu’il n’était pas question de remettre son soutien-gorge alors qu’elle s’en débarrasserait de toute façon d’ici cinq minutes.

Elle le suivit ensuite à l’étage et entra sur la pointe des pieds dans la chambre dans leur fille, sagement endormie. Une véritable petite poupée qu’elle avait toujours envie de croquer. Le premier à se pencher sur son berceau pour lui faire un bisou de bonne nuit fut Matt puis ce fut son tour. Comme à son habitude, avant de regagner sa chambre, elle s’assura qu’Harper n’aurait pas froid, qu’elle ne risquait pas de s’étouffer avec une de ses peluches ou quoi que ce soit d’autre. Puis, par réflexe et de manière totalement inconsciente, elle s’attarda quelques instants pour vérifier que le petit corps de la crevette se soulevait bien au rythme de sa respiration calme avant de finalement appliquer quelques baisers sur sa petite tête toute ronde. Ce n’est qu’ensuite qu’elle rejoignit leur chambre en faisant tout d’abord un crochet par la salle de bains pour troquer ses vêtements contre une nuisette et surtout se démaquiller. Enfin elle put se glisser sous les draps à son tour. Imitant son mari à la perfection bien qu’elle n’en sache rien : même soupire de pure satisfaction. Elle roula sur le côté et vint presqu’aussitôt se blottir contre lui, sa tête reposant sur son bras accueillant. Elle resta plusieurs longues secondes à contempler son profil, caressant son torse du bout des doigts. C’est fou de se dire qu’il y a de ça un peu plus d’un an, elle était encore capable de s’endormir seule, sans personne d’autre qu’Ixchel dans son lit. Tandis qu’aujourd’hui, ça lui paraissait carrément inhumain de lui demander de se passer de la chaleur de Matt, de sa vision, de sa respiration et de son odeur apaisante. Elle ne parviendrait plus à trouver le sommeil sans tout ça, c’était certain. La fatigue ressentie un peu plus tôt dans la cellule de dégrisement refit subitement surface, tout aussi accablante, si ce n’est plus et Robin bâilla à s’en décrocher la mâchoire.
« Quand on est partis pour aller dîner tout à l’heure, j’aurais jamais cru que la soirée se déroulerait de cette façon. »
Ça, c’est sûr… En revanche, elle n’était plus trop sûre qu’il s’agissait du meilleur anniversaire qu’elle ait connu. Elle en avait pourtant tout aimé. En dehors de la dispute et de la scène qui y avait mené. Le seul point négatif de la soirée, donc. Pas même le fait d’avoir failli se faire écraser par un train ou encore le risque de se retrouver sous les verrous ni même de voir son casier judiciaire souillé alors qu’il était resté vierge jusqu’ici. Non, elle avait trouvé tout ça très cool. Et mieux valait n’en garder que les bons souvenirs.@Matthew Braithwaite

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last friday night / @Robin Braithwaite

Robin avait raison. Si Harper s'était réveillée entre temps, même du garage ils l'auraient entendu, tellement que ses pleurs pouvaient parfois être très robustes. Ce qui étonnait toujours l'anglais lorsqu'il regardait ce tout petit corps de bébé, capable de sortir des sanglots digne d'un mini Kraken. Et les paroles de sa femme viennent à le faire ricaner, alors qu'il sautille de peu pour bien remettre son pantalon. Nul doute, ils l'auraient vraiment bien entendu à travers tous les murs de leur Manoir..

Eteignant la lumière du garage, le couple se rend directement dans la chambre de leur fille pour vérifier - et surtout se rassurer - qu'elle dort paisiblement. A moitié penché au-dessus de son lit - qu'ils avaient finalement réussit à monter - Matthew ne pu s'empêcher de la border d'un geste délicat de sa main contre son crâne si doux après y avoir déposé un tendre baiser. Signe d'une protection paternelle qu'il tente au mieux de lui donner depuis sa venue au monde..
Laissant Robin dans la chambre d'Harper, l'anglais ne tarde pas à quitter une dernière fois ses vêtements pour venir se faxer sous leurs draps. Il aurait pu prendre une douche afin de mieux apprécier cette détente, mais l'épuisement se veut plus dominant. Alors la douche, elle attendra.
Largement étendu dans ce lit, il ne redresse que sa tête lorsque Robin quitte la salle de bain en nuisette. Et l'anglais n'en perd jamais une miette...alors que son sourire vient à s'élargir tout naturellement en la regardant prendre place dans leur lit. Laissant sa femme se blottir contre lui, il pli légèrement son bras sur lequel sa tête repose pour venir lui caresser le dos tendrement. Frémissant de nouveau à ses caresses, Matthew la fixe longuement sans la quitter des yeux. C'est ainsi qu'il aime tant se retrouver contre sa femme. Apaisé par le calme dans lequel règne leur Manoir, se rassurer que les chiens montent la garde et que leur fille exploite pleinement ses petits rêves. Mais son sourire s'élargit de nouveau alors qu'il la regarde bailler. Mais au fil de ses paroles, ce sourire s'estompe doucement et l'anglais finit par s'en pincer les lèvres. « Moi non plus tu sais.. » Puis il repense surtout au camion qu'ils avaient réussit à emprunter et lui adresse un large sourire. « Mais on s'est quand même bien amusé avec cette lance à eau ! » dit-il pour finalement ricaner. « Et les flics ont dû bien s'éclater avec ces deux folles ! » Mais ne voulant pas reparler de ce qui s'était passé dans cette cellule de dégrisement, il reprend bien vite tout en se redressant dans le lit. « Même s'il est tard, il me semble que c'est encore ton anniversaire.. » Se découvrant de moitié, Matthew se penche alors au niveau de sa table de chevet pour en ouvrir le petit tiroir et en sortir une petite boite bien enveloppée dans un papier cadeau de couleur or. S'asseyant pour coller son dos contre la tête de leur lit, il lui tend ce cadeau. « T'as attendu trop longtemps, je crois.. » dit-il en affichant un large sourire doucement amusé. Et c'était bien le cas de le dire. Il aurait pu lui offrir son cadeau à la fin de leur repas, mais il l'avait maladroitement laissé - pour ne pas dire oublier - dans leur chambre. Puis bon, c'était encore une raison de plus pour la narguer adorablement. « Tiens ma puce.. » Laissant Robin récupérer cette boite, Matthew vient spontanément à croiser ses bras contre lui tout en la regardant attentivement. Ca y est, elle pouvait enfin découvrir son cadeau !

« Allez, ouvres le plus vite ! » Il se hâte à voir l'expression que pourra en tirer le visage de sa femme lorsqu'elle découvrira ce qu'il y a à l'intérieur... Et en voyant Robin prendre son temps - pour le narguer il en est persuadé -, l'anglais ne quitte pas son sourire de ses lèvres et joue quelque peu avec ses pieds en les frottant l'un contre l'autre. Le papier cadeau tombe enfin parmi les draps, et une boite noire recouverte de velours se dévoile enfin. Boite que l'anglais scrute un instant, avant de redresser son regard curieux sur sa femme. Ca y est, elle l'ouvre enfin et pose désormais ses yeux sombres sur cette magnifique bague. Tendrement, Matthew reprend. « Ce n'est pas une deuxième demande en mariage.. » Bien qu'il en serait tout à fait capable et sans aucune hésitation. Surtout pour renouveler ses vœux auprès d'elle et de profiter d'un mariage en toute intimité, cette fois-ci. « ..mais c'est pour la naissance de notre fille. » Et Matthew sait à quel point Robin rêvait d'avoir un enfant. Donc si à chaque naissance, il doit lui offrir une bague ou un tout autre bijou, il n'hésiterait pas à claquer tout l'argent qu'il faut. Mais même sans parler d'argent, c'est surtout l'intention pour lui qui compte et qu'il veuille marquer le coup..puis qui sait, peut être que cette bague sera ensuite destinée à leur première fille quand elle-même épousera - dans de longues années - un charmant jeune homme... Ca pourrait aussi en devenir une petite tradition chez les Braithwaite. Mais sur le moment, il doute et tente de se rassurer en lisant dans les yeux de sa femme...

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Ce qu’elle pouvait apprécier ce moment de la journée. Elle était même presque sûre qu’il s’agissait de son moment préféré ; une fois que la journée est passée et qu’elle n’a plus qu’à se reposer entre les bras de son mari. Car rares sont les soirs où Matt et Robin s’endormaient chacun de leur côté du lit. Bien sûr, ça pouvait arriver mais le plus souvent, ils étaient du genre à se serrer l’un l’autre jusqu’à ce qu’ils tombent de sommeil. Et c’était tant mieux puisqu’elle avait remarqué que les soirs où ils s’endormaient chacun de leur côté, elle avait un mal fou à s’endormir et elle ne dormait jamais aussi bien, par-dessus le marché. Tout ça pour dire que c’était alors le moment idéal pour faire le point sur leur journée. Sur leur soirée, en l’occurrence, puisque celle-ci avait été particulièrement riche en émotions ainsi qu’en rebondissements. Petit sourire en entendant que Matt non plus ne l’avait pas vue venir, cette soirée… Tu m’étonnes. Haussant les sourcils, elle s’amusa à le taquiner un peu.
« Tu veux dire que tu n’avais pas deviné que j’allais vouloir monter dans ce camion de pompiers ?? Es-tu sûr de me connaître si bien que ça ? »
La vérité c’est qu’elle-même n’aurait pu le deviner. Robin avait toujours été du genre assez sage, raisonnable, sur qui on peut compter, pas le genre à faire des bêtises, en résumé. Mais parfois… l’envie lui prenait et, comme son époux avait pu le remarquer, dans ces moments-là, elle ne faisait pas souvent dans la demi-mesure, à l’instar des gens patients qui un beau jour explosent tant la pression est grande et ordonne d’être relâchée.

Son rire se mêla au sien au souvenir de la lance à eau. Ainsi qu’aux deux cinglée – dont l’une des deux était armée, rappelons-le, on espère que les deux agents sont toujours en vie malgré tout – qui avaient accueilli les flics ne voulant pas leur lâcher la grappe. Elle acquiesça vivement.
« Oui, c’était une bonne soirée. Une de celle qu’on pourra raconter aux enfants d’Harper avec une pointe de fierté. Tout en espérant très fort qu’ils attendront un peu avant d’être inspirés par toutes ces aventures. »
Est-ce qu’elle irait jusqu’à leur raconter qu’elle avait écrasé la tête d’une prostituée entre deux barreaux de prison, en revanche ? Bonne question. Mais peut-être que c’est Matt qui s’en chargerait. Après tout, c’était pour lui tout ce remue-ménage. D’ailleurs, elle nota qu’il ne revint pas là-dessus et songea, elle aussi, qu’il valait mieux ne pas remettre le sujet sur le tapis.

De toute façon, il était déjà passé à autre chose puisqu’il s’exclama ensuite qu’il se faisait tard mais pas encore trop pour que ça ne soit plus son anniversaire. Ce à quoi elle aurait pu répondre que son anniversaire était passé depuis plusieurs jours mais elle n’en fit rien, ayant parfaitement compris qu’il tenait à tout faire dans les règles de l’art ; Robin avait même eu le droit de souffler une bougie sur son dessert de tout à l’heure et les serveurs s’étaient senti forcés de lui chanter Joyeux Anniversaire à cause de ça. Intriguée, elle le libéra pour qu’il puisse farfouiller dans le tiroir de sa table de chevet. Il en sortit alors un petit cadeau emballé dans du papier doré et le lui tendit, argumentant qu’elle avait suffisamment attendu ainsi. Elle se redressa sur un coude, un sourire en coin étirant ses lèvres. En vérité, elle n’avait pas vraiment attendu ; peut-être parce que ce n’était pas vraiment son anniversaire ou encore parce que la soirée faisait office de cadeau en elle-même, expliquant qu’elle n'avait rien attendu de plus mais maintenant qu’elle l’avait entre les mains, elle ne cracherait pas dessus. Matt eut soudain l’air tout impatient qu’elle le déballe, aussi prit-elle un malin plaisir à prendre son temps, à faire durer le suspense. De ce qui se trouvait à l’intérieur pour elle, de sa réaction pour lui. C’est à ce moment-là qu’il la pressa et elle se mit à rire.
« Okay, okay. »
Tout en accélérant le mouvement. Une fois le papier cadeau déballé, c’est un petit écrin qui se trouva entre ses mains. De la même taille que celui ayant contenu sa bague de fiançailles. Elle lui glissa un regard interrogateur puis en vint à la conclusion que le meilleur moyen de savoir ce qui se trouvait à l’intérieur était encore de l’ouvrir. S’exécutant, c’est une magnifique bague en or blanc qui lui fit face tandis que son mari lui expliquait qu’il ne s’agissait pas d’une seconde demande en mariage – pour ça, il aurait probablement fallu qu’ils divorcent entre-temps et elle ne se rappelait pas avoir signé un quelconque document ces derniers jours -, mais que c’était pour la naissance de la crevette. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle aimait bien cette idée. Dans un premier temps parce que cette grossesse et surtout cet accouchement n’avaient pas été de tout repos et qu’elle méritait bien une petite récompense mais aussi parce qu’en temps voulu, elle pourrait à son tour en faire cadeau à leur fille. Qui, bien plus tard, pourrait éventuellement en faire de même avec la sienne, si elle en avait une. Sans hésitation, Robin la retira de son écrin et la passa à l’un de ses doigts puis tendit la main devant elle pour mieux voir ce que ça donnait.
« Elle me va bien, tu trouves pas ? »
Quelle question… Sinon il ne l’aurait pas choisie. Puis elle se jeta au cou de son mari.
« Merci, bébé. Je l’adore ! »
Comme la plupart, pour ne pas dire la totalité des cadeaux qu’il lui faisait. Non seulement il la connaissait par cœur mais en plus de ça, il avait du goût.@Matthew Braithwaite

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S'ils devaient revivre cette soirée là, c'était bien entendu sans hésiter pour l'anglais. Bien qu'ils aient risqué leur vie sous ce tunnel pour se retrouver face à un train à pleine vitesse, et qu'ils aient gentiment chatouiller leurs casiers judiciaires, oui, il le referait. Et rien qu'avec sa femme. Mine de rien, cette soirée avait été parfaite. De leur restaurant jusqu'à ce lit, en passant forcément par le capot de la Range. Désormais sous leurs draps, l'anglais ne peut regarder sa femme qu'avec amour. Un brin amusé, il l'écoute avant de ricaner tout en la dévorant du regard. Il est vrai qu'il ne s'attendait pas à ce que l'envie la prenne de vouloir monter dans un camion de pompier. Et pour cela, il se défend. « Clairement que non. J'ignorai que tu avais un faible pour ce genre d'engin.. » Prenant une voix plus suave, il vient à pencher son visage au-dessus du sien. « Tu sais que moi aussi j'ai une lance à eau.. » dit-il d'un air innocent avant de lui voler un baiser pour se rallonger auprès d'elle.
A peut-être qu'il en redemande encore en lâchant ce petit sous entendu...

Le regard pétillant, il admire sa femme en la scrutant plus tendrement avant que leurs rires s'entremêlent. Ce qu'il aime mêler son rire au sien comme ça.. Mais reprenant bien vite son sérieux, il arque à peine un de ses sourcils pour reprendre sur un ton toujours aussi amusé. « Aux enfants d'Harper ? Tu sais que notre fille sera bien vite mise au courant de notre soirée, avant même qu'elle soit mariée.. » Mais ça, c'est entre Harper et lui.. Toujours entre deux couches et un body en coton, l'anglais se permet de glisser quelques secrets concernant sa femme - ou son couple - aux oreilles de leur première fille. Pour sûr qu'il n'attendra pas qu'Harper ait elle aussi, des enfants, avant de lui avouer leurs quelques bêtises..

Revenant bien vite au fait, l'anglais récupère alors dans sa table de chevet, le cadeau de sa femme. Puisque qui dit anniversaire, dit forcément cadeau. C'est la moindre des choses, et Matthew ne peut concevoir ne pas offrir un cadeau à sa femme bien aimée. Il farfouille un instant dans son petit tiroir avant de se redresser pour lui tendre ce joli paquet. D'une attention impatiente, il la regarde en lui ordonnant presque de vite le déballer. Aussi fier et impatient qu'il soit, de découvrir avec hâte ce bijou qu'elle portera à merveille, il en est sûr. Mais sa femme aime le faire languir ce qui incite le photographe à grogner dans son coin. Suivant des yeux la dextérité de Robin, son sourire s'agrandis alors qu'elle pose enfin ses yeux sombres sur ce bijou scintillant. Une bague pour la naissance de leur fille. Et voyant le sourire que Robin porte à ses lèvres, c'est un vrai soulagement qui plane en lui. Alors qu'elle tend sa main devant elle, l'anglais ne peut s'empêcher de regarder cette bague en récupérant sa main dans la sienne. « Elle est encore plus parfaite à ton doigt. » ajoute t-il dans un large sourire qu'il rend rapidement assez tendre lorsqu'il ancre de nouveau, ses yeux clairs dans les siens. Ricanant de peu, l'anglais réceptionne sa femme à son cou et vient l'enlacer en resserrant sa taille entre ses bras. « Joyeux Anniversaire ma puce ! » Gardant sa femme bien contre lui, l'anglais se hisse une dernière fois sous leurs draps en entrainant Robin avec lui...

FIN.

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PAR ZAJA.

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