Week end chez Mamie Bailor [Sven B.]

 

week-end chez mamie bailor.
song † w/"jackyboy"

Après tout ce que tu m’as dis, le fait que je n’ai pas revu mamie depuis ma sortie de prison mais aussi toute notre conversation n'arrêtez pas de me tourner en rond dans la tête. J’avais aussi eu ce moment avec Jane, un moment un peu trop intense mais aussi son éloignement, puis mes retrouvailles avec Charlotte, c’était quelque chose qui n'arrête pas de me perturber. Mais le pire, je pense que le pire c’était de revoir Sannah dans les parages. Ne pas m’accrocher à une femme, mais le pire c’est que c’est moi, je suis obligé de m’accrocher à une femme pour vivre, je suis obligé de séduire mais aussi c’est moi tout entier. Après tes messages oui je t'ai mentis ouvertement en te disant que j’ai autre chose à faire qu’en réalité, ce n’était pas vrai dû tout. Alors sur un coup de tête je prends mon sac de sport et dépose quelques vêtements dedans. De toute façon je n’ai pas besoin de grand chose puis je sais laver mes affaires si besoin. J’avais aussi besoin de me ressourcer, d’aller voir notre grand-mère, maternelle pour ma part, mais ce n’est qu’un simple détail de toute façon. Puis quand j’y allais je faisais de mon mieux pour l’aider. Peut-être au champs mais mon point fort c’était de l’aider pour la nourriture, j’adore apprendre ses recettes mais aussi apprendre comme elle peut faire tout ses petits plats qu’on dévorait enfant. J’ai jeté mon sac dans le coffre de ma voiture encore en jogging, sweat et je pars, je pars en direction de chez elle. Loin, loin de Island Bay mais aussi loin de tout mes soucis. Des soucis que j’aimerais oublier un peu. Puis de toute façon faut bien que je fasse aussi un pas vers toi, vue que tu as fait le premier et que j’étais con sur le coup. Tout le long de la route je m’imagine plein de chose, comment elle va réagir en me voyant au bout de quatre ans, enfin quatre ans ce n’est qu’un détail car j’en suis sur que ça fait bien plus longtemps que ça que je ne l’ai pas vue. La chaleur de notre grand-mère, ce caractère de cochon que l’on tiens, ça ne peut que venir d’elle de toute façon. Et je pense que ses coups de cannes me mettra l’esprit en place peut-être ? Allez savoir. Alors que je fais une petite pause sur le chemin pour prendre un café, je ne sais pas si j’arriverais avant toi et la petite mais au pire ce n’est pas grave. Quand j’arrive sur ce chemin, un sourire aux lèvres se fait sur mes lèvres, je nous revois encore les deux zigoto à ne pas écouter les parents mais plus à obéir à grand-mère Agatha pour ne pas se faire taper même si on en rigole. Je soupire doucement en venant alors garé ma voiture, je l’avais prévenu de ma venu se qui est normal d’un côté. Alors que je la vois sortir, je viens rapidement vers elle en tendant mes bras : « Mamie ! » je dis haut et fort mais aussi avec joie de la voir. Sauf que je n’ai pas le temps de la prendre dans mes bras que je me reçois un coup de canne sur les fesses. « Mamie ! C’est douloureux ! » « Tu en à vue d’autre là-bas j’en suis sur ! » elle me dit malgré tout sur un ton énervé et m’en remets un autre de l’autre côté. « Aïe ! » je dis en fronçant les sourcils et je baisse la tête. « Je sais et j’en suis désolé mamie... » je dis en venant doucement la prendre dans mes bras. sa faisait du bien, ses câlins même si elle est pas très affectueuse. Je suis aussi pardonné parce que je lui ais écris pendant longtemps. Alors qu’elle me fait entré pour qu’elle me dise que je commence à m’installer mais aussi qu’elle t’attend. Je souris puis je vais dans ma chambre, celle que j’avais pour déposer mon sac a l’intérieur et ça ne se fait pas tarder, une voiture se fait entendre, ta voix mais aussi celle de mamie qui se fait entendre. Sauf que Maya m'a aperçu et courut dans les bras pour me saluer. À elle aussi je lui ais manquer ses quelques jours. Je rigole et la dépose au sol en te voyant arriver. « T'es venu finalement... » Je garde un petit sourire sur mes lèvres, quand je vois ta main. Je la prend mais aussi pour venir te prendre dans mes bras malgré tout. « Je m’en sentais obligé malgré tout Jake. » étreinte fraternelle défaite mais aussi quand je te regarde je vois que tu as un sourire amusé aux lèvres. « Rassure-moi, j'suis pas l'seul à mettre pris un coup d'canne en arrivant ? » je me mets à pouffé de rire. « Un seul ? T’es bien gentil toi ! J’crois que j’ai deux bleues sur l’cul de chaque côté ! » ça veut tout dire. J’en ai reçu deux à mon arrivée. Je te laisse alors déposer les affaires mais avant que tu disparaisses je te regarde en souriant. « J’ai pris la plus grande chambre ! » avec mon sourire narquois mais aussi amusé, on va encore se battre pour l’avoir ? va savoir, j’ai un peu l’impression d’avoir à nouveau quinze ans ici, avec toi. Sauf que Maya relèvera sûrement le niveau...

 

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C’est vraie que j’aurais pu être le rancunier de base, celui qui fait en sorte de te faire comprendre que ouais, je t’en veux, ou plutôt je t’en voulais quand même pas mal, mais ce n’est pas le cas, plus le cas, c’est aussi pour ça que je viens t’enlacer, cette étreinte fraternelle qu’on à toujours eu entre nous. Alors que tu viens me poser la question pour les coups de canne je n’hésite pas à te dire que j’en ai reçu deux et pas un seul. « Deux ? Bah ça va j'm'en sors pas trop mal alors ! » Je me mets à rire quand tu me dis ça. « Ne prend pas la canne de mamie pour m’en mettre un troisième toi, je te connais ! » je te dis en te tirant la langue comme un enfant. C’est que ce n’était pas la joie pour nous deux surtout après notre engueulade. J’ai eu l’impression qu’après ça tout c’est enchaîné aussi de mon côté, la distance de Jane, Charlotte qui n’était pas super bien et que évité de me parler et encore pire : Sannah qui est revenu dans ma vie. Comment je vais t’en parler de ça ? Je ne sais pas du tout encore. Puis quand je te vois prendre tes affaires je viens te dire que j’ai pris la plus grande des chambres. Tel un enfant je t'ai annoncé ça. « C'est une blague ? » Je fais un non de la tête. « Bordel t'exagères Sven ! On a toujours dit qu'on faisait chacun son tour ! La dernière fois qu'on est venu tu l'avais déjà ! » Je viens te faire un grimace à nouveau en t'imitant parler. « Mamie dit quelque chose ! » Je viens plisser des sourcils. « Laisse mamie vieu fou ! » et c’est moi le plus âgé en plus… « Débrouillez-vous, je suis trop vieille pour vos conneries. » Je me retient de rire quand elle nous dis ça, après tout elle n’a pas tord. Même quand on avait quatorze ans elle disait cette sublime phrase. Quand je te regarde je vois ton regard défiant, que me prépare tu ? Je ne sais pas du tout. C’est au moment que je te vois décoller comme un dératé que je reste un peu surpris. « M'en fous j'la prends quand même ! Viens Maya on s'laissera pas marcher sur les pieds dans cette baraque ! » Je viens alors rapidement te suivre de prêt, puis j’attrape Maya sur mon épaule qui rigole doucement. Une fois arriver dans la chambre je dépose la petite au sol et me stop rapidement quand je te vois suspendre mes affaires au-dessus du vide. Je croise les bras doucement. « Alors ? Tu veux dire adieu à tes petites fringues chéries ? » Je garde alors mon sérieux puis je te fixe du regard. « Pendant quatre ans tu as eu la chambre alors tu me la dois pour le coup ! » Je te dis en plissant des yeux, puis joue sur les sentiments, jusqu’au moment ou je viens doucement prendre une mine boudeuse et me mettre de profil à toi. J’ai toujours su garder un sérieux plus extrême que toi, c’est pour ça que je joue au boudeur. « Prend là, mais je vais bouder indéfiniment pour le coup. » Je dis puis je lâche un petit “mh” a la fin de ma phrase les yeux à moitié fermés pour le coup. Au fond de moi ? Je veux rire, ou même te sauter dessus pour que tu lâches mes affaires, mais le “boudage” de la mort qui tue m’est venu en premier et je sais que tu vas soupirer doucement, et que je vais t’avoir sans que tu t’en rende compte.

 

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Depuis quelques jours ça fait du bien, du bien d’être ici avec toi, la petite et mamie. Le pire ? C’est que l’on redevient rapidement des enfants, des enfants qui ne font que ça pour s'amuser, bouder ou défier l’autre. Alors que je viens de jouer au chantage, le chantage marche assez bien. « C'est un peu facile comme excuse ça. » C’est au moment ou je croise mes bras que je lance : « M’en fou. » Mais rien, rien ne m’empêche de bouder. J’entends juste le tons autoritaire que tu as mais je t’écoute qu’à moitié. « Nan Sven ! Remballe ton p'tit jeu, ça marche pas avec moi. » Je fais un non de la tête, non de la tête quand tu me dis ça, je continue de bouder comme un véritable chef. « J't'ai dit d'arrêter ça ! » Je sais que ça fonctionne pas mal, mais surtout je sais que je suis le meilleur joueur dans ce rôle. « Pff c'est bon garde-la ta piaule ! » Je n’ai pas le temps de venir rattrper toute mes fringues quand tu me dis ça, un peu surpris sur le coup et je sais que ça fonctionne pas mal et tu sais que j’avais raison, pendant quatre ans tu avais le temps d’en profiter… C’est alors que j’entends le rire de Maya aussi et quand je lève les yeux en louchant un peu : « Sven y a ta culotte sur ta tête ! » Je viens doucement le prendre en souriant, puis j’attrape la petite qui rigole avec nous pour te rejoindre. Je la chatouille un peu au passage. « Putain j'suis mort ! » Je me relève avant vous en souriant, amusée, très amusé même. « C'est bon pour cette fois, j'me prends une autre chambre. T'as d'la chance qu'on soit du même sang Bouclette. » Quand tu passes à côté de moi et me tire la langue je viens frapper ton épaule en souriant. « La bouclette de remercie Jackyboy. » je dis en souriant.

Alors que j’étais descendus avec Maya pour rejoindre mamie, celle-ci poser sur la tableau à nous regarder à commencé à préparer le repas. Je regarde mamie et lui fais signe de se poser et de me laisser faire. Un coup de cane se fait ressentir sur l’arrière de mes fesses. Je fais une petite grimace et quand je la vois tendre sa main vers Maya je souris. « Viens Maya on va aller voir les poules. » Je les regarde sortir. Puis je viens essuyer mes mains et me retourne vers toi. « T'sais, notre cabane dans l'arbre est toujours là. » Je souris doucement quand tu parles que ça. « La tempête de l'année dernière l'a un peu amochée mais elle tient encore debout. » Je passe une main dans mes cheveux. « Elle résistera à tout même au tempête cette cabane ! » Je rigole. « Ça t'dirait qu'on aille la retaper un peu ? » Je fais un oui de la tête en te regardant et commence à sortir dehors. Puis suivis de toi je commence à marcher vers notre cabane. « Tu veux faire quoi ? qu’on la refasse complètement ? Ou juste la réparé. Genre pour Maya, tu vois la faire en rose, je sais que tu aimes le rose en vrai. » Je dis en riant doucement et te donne un coup d’épaule pour t’embêter.

 

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Alors que nous sommes devant cette cabane. Une cabane où l’on peut voir qu’elle à subis pas mal de dégâts en quelques années, mais où on ne sait pas spécialement pencher ou plutôt on à pas réellement eu le temps de le faire. Mes années de prison nous à quand même coupé d’énormément de chose. Alors que je te propose de la repeindre en rose, je viens te regarder et je te vois lever les yeux aux ciels. « Mais oui bien sûr, tout comme toi t'aimes les licornes et les paillettes. » je me mets à rire quand tu dis ça. « Ouais je vais même me faire tatouer une licorne sur un arc-en-ciel en paillettes. » ça ne fait pas de mal, au contraire je peux voir que tu te fous de moi et bien sûr je suis le mouvement, comme d’habitude, pour ne pas changer, pour jamais changer. « Plus sérieusement j'pensais juste la retaper un peu, remplacer les quelques planches pourris, tout ça. Faire en sorte qu'Louloute puisse jouer dedans en toute sécurité, t'vois ? » Je croise mes bras sur ma poitrine en faisant un oui de la tête, étant totalement d’accord avec toi, prêt à réponse je sens une suite. Je te regarde en souriant doucement. « Et aussi qu'elle soit suffisamment solide pour supporter l'poids de deux grands couillons en pleine crise d'la trentaine. » Je me mets à rire quand tu parles de nous comme ça. « C’est toi qui est en crise de trentenaire je te rappelle que je suis plus vieux et que ça mets passer moi ? » je garde mon sourire amusée aux lèvres, tu savais très bien que je n’assume pas d’avoir trente trois ans à l’approche de la trente quatrième années. Mais ce qui est sûr, ce n’est pas notre âge qui va nous arrêter, nous arrêter de faire les cons, de s’engueuler, ou même de se battre comme deux enfants. Alors que je m’approche un peu plus de la cabane mais surtout des planches sur l’arbre qui sont plus trop solide je fais une petite moue. « Par contre le rose on oublie tout d'suite ! Déjà que j'me bat pour qu'Maya essaie d'oublier cette couleur qui m'donne envie d'gerber, alors si tu t'y mets... » Je tourne la tête vers toi quand tu marmonnes ça. « Eh papi ! Arrête de marmonner dans ta barbe, puis tu sais Maya est une fille elle ne peut qu’aimer le rose à son âge! » je dis pour te taquiner encore plus. « Y a qu'moi qui trouve ce truc toujours aussi cool ? » Le sourire aux lèvres. « Géant tu veux dire ! » je fais un oui de la tête en la regardant. « Alors ça t'rappelle des souvenirs ? » Je hausse doucement un sourcil, puis je tente de monter un peu voir si c’est assez solide pour voir les dégâts plus haut. « Yep ! Quand mamie nous virait de la maison parce qu’on essayer de jouer à celui qui tape le plus fort, on montait ici et tu as faillis me faire tomber alors qu’on s’battait ! » je te dis tout en montant. Une fois en haut, j’entends un drôle de bruit, comme un grincement. « Bon… J’pense que nous deux en haut c’est mort, et il y a plus de dégâts que prévu ! » je dis assez fort pour que tu m’entendes. Mais c’est vrai qu’on l’avait bien arrangé à l’époque, des vieux coussins une espèce de tables en bois qu’on a essayé de faire adolescent. Puis je retrouve un vieux paquet de bière. « Attention ça casse ! » je hurle en le laissant tomber et je me penche un peu. « J’ne sais pas d’puis combien d’temps il est la mais la poussière est incruster ! » je dis en riant après le fracas au sol.

 

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Alors que je suis en train de grimper mais aussi te rappeler ce vieux souvenir, souvenir que oui, c’était toi qui a faillit me faire tomber. Comment ça se serait passer à ce moment là ? Je ne sais pas du tout, mais par chance ce n’est pas arrivé. « Ah bon ? J'me souviens pas. T'es sûr qu'c'est pas plutôt toi qui a failli m'faire tomber ? » rien qu’un hochement de la tête pour te faire comprendre c’était le contraire. Une fois en haut les craquements ne me font pas peur bien au contraire, ça me donne une sorte d’adrénaline pour continuer à avancer jusqu’au milieu. « Merde fait chier ! Ça c'est d'ta faute, t'as grossi depuis qu't'es sorti d'prison ! Faut qu't'arrête le chocolat ! » Un doigt en l’air simplement pour te répondre mais accompagné d’un rire, un rire amusée. « C’ta faute, c’moi qui a vidé ton stock de chocolat à l’appartement. tu n’avais qu’à pas en acheté ! » Mais en faite quand j’ai vue le pack de bière à moitié vide/plein je ne sais pas trop, j’ai hurler que tu fasses attention avant de le jeter. « Quoi ? » je ne répète pas tu avais qu’à entendre. Quand je te vois te décalé mais aussi hurlé comme un putois je ne peux pas m’empêcher de prendre un sacré fou rire. « Oooh mais t'es un vrai barge d'balancer ça comme ça ! Un peu plus et tu m'éclatais l'crâne ! S'faire buter par d'la bière y a mieux comme mort quand même ! » Le bougon de base, c’est tout toi, tu le fais tellement bien que je ne peux pas m’empêcher de continuer à rire. Alors que je continue à regarder autour de moi, pour voir se qu’il nous faut, une main dans mes cheveux je te laisse parler un peu tout seul. « Ça fait combien d'temps qu'c'était en haut ? On les a même pas bu... C'qu'on est con. Je touche doucement le bois de mes doigts puis je viens grimacer un peu. Après tout pourquoi pas l’agrandire un peu pour que l’on puisse réellement tenir dedans. Je me casse un peu le dos et… ça fera plaisir à louloute d’avoir une très grande cabane. « Bon descends Robin des bois et viens faire ton rapport. C'est comment là-haut ? On aura besoin de beaucoup d'matériel ? » Je me rapproche de la sortie en te regardant, puis je commence à descendre. Je vais pour te répondre mais tu rajoutes rapidement : « T'casse pas la gueule en descendant parce que j'te rattrape pas. » Je fais une grimace que tu ne vois pas, puis je viens te dire. « Je l’sais déjà que tu ne m’aurais jamais rattrapé ! » une fois les deux pieds au sol je viens te frappé dans le bras pour ta connerie même si je sais que tu aurais fait tout le contraire. « La structure est encore un peu potable, mais on pourrait l’agrandir ? Parce que tu te serais cassé le dos toi aussi. Faut surtout refaire le sol si on veut tenir les deux dedans sinon elle s'effondre un instant. » je passe mes mains sur mes hanches en la regardant. « J’crois que mamie à encore du bois dans la grange pour que l’on puisse la refaire. Mais aussi les trucs trop petits pour monter, Maya pourrait se faire mal par contre. » je dis en grimaçant doucement et te fais signe de la tête de me suivre jusqu’à la grange.

 

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La descente était très simple pour moi, de toute façon j’ai toujours été le plus agile des deux, puis en prison fallait bien ça aussi par moment. Fallait que je répondes, je te frappe juste et quand tu me rends je ne peux pas m’empêcher à rire quand je vois ton visage, ouais je n’ai jamais eu peur de cette facette et j’ai vue bien pire venant de toi de toute façon. « Ouais l'agrandir est une bonne idée. C'est que j'veux grimper dedans moi ! » Je hoche la tête de haut en bas, puis j’en viens rapidement au principal. Le danger que peut courire Maya en étant là-haut. « Hors de question qu'il arrive quoi qu'ce soit à ma gamine. Faut refaire ça bien ! » Je hausse doucement un sourcil mais tout en marchant je réplique. « Tu crois que l’on va faire ça mal ? Attend on est des hommes ou pas ? » je rigole doucement en te disant ça. Bien sûr une fois devant la grange, on s’aide à ouvrir ses vieilles portes, portes qui n’ont pas dû être ouverte depuis un long moment vue le bruit qu’elles font mais surtout vue comment elles sont dures à ouvrir. « Pouah ça schlingue là-dedans ! Mamie cache des sangliers crevés dans c'te grange ou quoi ?! Ça a la même odeur que l'cadavre de souris qu'j'avais mis sous ton oreiller une fois. » Je viens plisser des yeux en te regardant, puis je te lève mon doigt avec fierté. « C’est pas pire quand je t’es enfermé ici, genre c’est quand même un peu ta deuxième maison. En faite, c’est quand je t’es enfermé ici que tu as trouver cette stupide idée en faite ! » je te fais une grimace en même temps, puis je vais chercher de mon côté aussi, j’étais proche et je vois les outils avec les planches de bois. « Yes ! » Je dis en venant alors commencé à regarder l’état des planches. J’allais commencé à les trier quand j’entends ta voix. « Putain Sven vient voir ! » Je tourne mon visage puis je viens m’approcher de toi, bien sur en traversant toutes cette immense grange. Je me frotte doucement les mains, puis je viens alors regarder la caisse avec surprise. « Pince-moi j'suis en train d'rêver... D'où il sort tout c'pinard ? » Je te pince le bras, pour te montré que tu ne rêve pas et un large sourire se fait sur mes lèvres. Je me penche pour en prendre une en main puis venir l’observer. Je la retourne juste une fois puis je viens rire doucement. « Mami nous à cacher ça, j’y crois pas. On dirait que je ne suis pas le seul à fausser ou fabriquer des choses dans l’illégalité. » je dis en riant. Et je te regarde. « Tu crois qu’elle va dire quoi si on en goûte une ? » je souris en haussant doucement des épaules. Je pense que si l’on part la dessus, à commencé à boire, la cabane ne sera jamais faite à temps…

 

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Alors que je suis a côté de toi, entrain d’observer ses bouteilles mais quand tu me demandes de te pincé, je le fais sans problème, bien au contraire je me fais un mal à plaisir à le faire. « Aie ! T'es con ! » je ne peux pas m’empêcher de rigoler quand tu me dis ça. Mais une fois la bouteil en main, je l’observe scrupuleusement mais aussi avec ce sourire aux lèvres, celui d’être comme ravis que nous ne sommes pas les seuls à être des escrocs dans cette famille. « Bon sang mais on a un problème avec c'qui est illégal dans c'te famille ou quoi ?! En tout cas on sait d'qui on tient maintenant. » je me mets à éclater de rire quand tu me dis ça. « J’crois que mamie doit être la pire non ? Parce que bon, personne ne l’aurais soupçonné à faire ça. » Je dis en souriant et rajoute. « Elle n’a jamais été très clean, regarde tout ce bois, comment elle l’a eu ? Me dit pas qu’elle à acheter, elle n’aurait jamais acheté autant de bois. Le foin pour les bêtes, tu penses qu’elle ne magouillait pas pour avoir des stock phénoménal ? » je dis en haussant des épaules. Ca doit plus être elle notre modèle pour ce que l’on fait. Je ne sais pas du tout et on ne sera jamais en faite. Alors que je te demande ce qu’elle ferait si on en ouvre une. Je tourne la tête vers toi. « C'qu'elle va dire j'sais pas mais c'qui est sûr c'est qu'elle va nous péter la gueule. » Je hausse des épaules sans trop de crainte en réalité. Ce n’est pas comme si elle nous menace assez avec ça. « T'façon on a l'habitude hein ? On est plus à un coup d'bâton près. » Je rigole et te regarde. « On est assez fort pour supporter la vieille canne de chêne qu’elle à ! » Quand je vois ton impatience, je souris. je suis déjà impatient de savoir qu’elle goût peut avoir ce pinard, savoir si mamie à bien percer dedans ou pas du tout. « Vas-y ouvres-en une pour voir. On goûte juste. Et puis vieille comme elle est elle s'rendra pas compte qu'il en manque une. » Je hausse des épaules en m’en foutant en réalité. Je viens alors débouchonner la bouteille, laisse ce petit bruit résonner dans la grange. Je viens doucement sentir l’odeur de ce nectar. Je souris doucement, je pense qu’elle n’était pas mauvaise la dedans. Alors que je regarde un peu autour de moi pour trouver quelque chose dans quoi le mettre et je trouve les verres. Je te donne la bouteille et va les chercher. Les essuyer puis je le tiens. « Aller vas-y sers nous ! » je dis en souriant, puis au pire je m’en fous s’il elle le découvre on arrivera à passer outre sa colère...