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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 I'll always be by your side 2.0 [Luker]

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MessageSujet: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptySam 27 Aoû - 10:26

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Heureusement que je n’ai pas l’habitude de dormir beaucoup la nuit, et encore moins profondément. Alors quand mon téléphone sonne, je me tourne et tends le bras pour atteindre la table de nuit. C’est Lukas, et alors vu l’orthographe de son sms, je comprends rapidement qu’elle n’est pas dans son état normal. Bien que ces derniers temps, ça semble être devenu son état normal, ce qui est terriblement déplorable, je vous l’accorde. Je soupire et m’empresse de lui répondre, et de fil en aiguilles je me rends compte qu’il m’est impossible de penser à rester là pendant qu’elle est en train de foutre le bordel dans sa cellule. Elle va finir par perdre son boulot avec ses conneries. Elle vole déjà pas bien haut, je ne compte pas la retrouver plus bas que terre. Je lui somme de rester tranquille pendant que je me prépare pour venir la chercher. Je sors donc de mon lit, attache mes cheveux dans une queue de cheval rapide et enfile un jean brut, un soutien gorge au hasard et un pull en cachemire. Une paire de basket en toile et je prends mon sac à main pour quitter la maison, lunettes de vue sur le bout du nez. Ça permet de cacher le fait que je n’ai pas de maquillage. Kenzo me dit toujours qu’il m’aime sans maquillage, mais c’est mon fils, c’est normal. J’arrive assez rapidement au commissariat et me présente à l’accueil. « Bonsoir, je voudrais voir le lieutenant Antonelli, s’il vous plait. » La jeune femme regarde son collègue et celui-ci secoue la tête à la négative. « Je suis désolée, elle n’est pas disponible. Je peux lui laisser un message ? » Je me contiens de l’envoyer balader, à la place de ça, je soupire légèrement. « Ecoutez, je sais qu’elle a été mise en cellule de dégrisement, je viens la chercher pour la ramener. ». Elle hoche la tête et comprend que je ne suis pas ’n’importe qui’. « Je vous emmène voir son supérieur. » Je hoche la tête et la suis sans broncher jusqu’à me retrouver dans le bureau de son commissaire, je suppose. « Commissaire Mancini, cette personne est venue récupérer le lieutenant Antonelli. Je vous laisse voir avec elle. » Il hoche la tête et laisse la demoiselle partir et refermer la porte derrière elle. « Bonsoir, je suis le commissaire Mancini. » Il s’approche de moi et je prends la main qu’il me tend, sans pour autant lui offrir un sourire. « Commissaire. Je m’appelle Parker Lane, je suis une amie de Lukas, enfin du lieutenant Antonelli. Elle m’a envoyé un sms pour que je puisse venir la chercher. Je ne pensais pas qu’il y avait un protocole pour ce genre de chose. » « Asseyez-vous je vous en prie. Vous désirez un café ? Quelque chose ? » Je secoue la tête en soupirant avant de m’asseoir, puisque je n’ai pas le choix. « Merci, ça ira. » « Vous connaissez Lukas depuis longtemps ? » Je croise mes bras pour adopter une attitude plutôt dans la réserve, je ne compte pas lui raconter ma vie, ni-même celle de Lukas, si c’est ce qu’il cherche, il a beau être flic, je ne lui dirai rien. « Une dizaine d’années. Pourquoi cette question ? » « Elle a dû vous raconter ce qui pouvait bien se passer dans sa vie en ce moment alors. Je suppose que nous ne sommes pas les seuls à remarquer qu’elle est en train de perdre pieds, totalement. » Je me pince un peu les lèvres. « Qui n’a jamais vécu d’épreuves au point de sombrer pendant quelques temps ? Lukas est fragile depuis quelques semaines, mais elle aime son boulot, plus que tout. Ne faites pas de bêtises. » « Antonelli est un très bon élément, du moins elle l’était avant de partir en vrille. Personne n’arrive à la raisonner, elle se met en danger et commence à mettre en danger ses coéquipiers, et je vais devoir la suspendre. » Je passe nerveusement une main dans mes cheveux. « Ne faites pas ça. Elle a besoin de son boulot, c’est important pour elle. Si elle perd ça, elle perd tout. C’est important. Je vais m’occuper d’elle, je vais essayer de la remettre sur pieds et la raisonner du mieux que je peux, mais ne la sanctionnez pas. Elle va reprendre du poil de la bête, j’en suis persuadée. C’est une femme forte, elle s’en sortira. » « J’espère que vous dites vrai. Je compte sur vous alors ? » Je hoche la tête avant d’entendre des hurlements, à moins que ce soit des braillements. Et la voix de Lukas est reconnaissable. « Je ne voulais pas la laisser rentrer seule dans son état, mais vous avez bien du courage. » Je ne peux m’empêcher de rire un peu. « C’est ce que je me dis aussi. » Il se lève et m’accompagne jusqu’à la porte. « Ne la laissez pas reprendre le volant. » « Comptez sur moi. » Il me mène jusqu’à la cellule où je découvre Lukas dans un état similaire à celui de la dernière fois dans le bar. Elle tient à peine debout, engueule tout le monde et elle s’apprête à ouvrir la bouche quand elle me voit mais je lève mon index en l’air comme pour suspendre le temps. « Non tais-toi ! » Je suis sèche, je sais que c’est une rebelle, mais j’ai un certain pouvoir sur elle, ce qui me conforte dans l’idée que je pourrai sûrement l’aider, au moins un peu. Le commissaire m’ouvre la porte de la cellule et Lukas en sort alors que je lui somme pas un simple regard de ne pas en rajouter, elle en a assez fait je pense. Nous quittons les lieux et je la laisse monter dans ma voiture. Une fois avoir pris place près d’elle je tourne la tête pour la regarder. « J’ai parlé avec ton boss. Il est à deux doigts de te suspendre à cause de tes conneries. C’est ça que tu veux Lukas ? Perdre aussi ton boulot ? Si tu continues t’auras plus rien, je veux bien t’aider mais si tu fais pas un minimum d’efforts je peux pas les faire pour toi. » J’essais de ne pas être trop sèche, mais c’est plus fort que moi. On dirait une gamine, j’ai l’impression de voir Noa. Et pourtant, je suis là, au beau milieu de la nuit, pour venir la sortir de cellule et la ramener chez moi.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptySam 27 Aoû - 13:27

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Un appel au poste central, je suis la première à répondre, consignée au bureau comme une enfant mise au coin. Je ne supporte pas cet état, je ne peux pas rester derrière un bureau à éplucher des comptes, sinon je me serais faite embaucher dans l’entreprise de mon père et roulerait aujourd’hui en Ferrari, en Porsche ou en Aston Martin ! Je ne vivrais pas dans une villa sur la plage, mais dans deux ou trois ! Mais non, je suis flic et à la rue. Je dors entre les cellules du commissariat pour faire moins flag et ma voiture, parfois. Tout dépend du froid qu’il fait dehors. Je refuse d’aller à l’hôtel, ce serait vraiment tomber plus bas. Mais depuis quelques temps, la donne a changé, je vis chez Parker, dans la pool house, comme c’est pratique. Seulement, rien de sexuel, juste de l’aide entre amies. Tu parles, une amie. Ce n’est pas mon amie, Parker ne pourra jamais être mon amie, elle est… bien plus que ça. Mais le bien plus que ça je me refuse à le voir en ce moment. Trop concentrée sur ma tâche à me détruire, petit à petit, me tirer une balle dans le pied jusque dans le boulot. Je me sabote moi-même, après tout ce que j’ai donné pour cette carrière ! Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, je me comporte comme une enfant, et le pire dans tout ça, c’est que je n’en n’ai plus rien à foutre de rien. Rien ne me retient. A quoi est prêt une personne qui ne semble plus rien avoir à perdre ? A tout.

Personne pour intervenir, je me décide à le faire moi-même. Après tout, mon boulot c’est de faire régner l’ordre dans la ville, pas de me tourner les pouces en classant de la paperasse, ça je le faisais quand j’étais stagiaire, j’ai assez prouvé que j’étais incapable de faire du bon boulot administratif. Je suis faite pour l’action, et rien d’autre. Je descends à l’armurerie et récupère une arme, pas forcément la mienne, qui se trouve dans le bureau de Mancini, mon supérieur. Je l’aime cet homme, je l’admire, sincèrement, mais en ce moment, il fait son possible pour me pourrir la vie.
Je prends le premier véhicule dont je réussi à taper les clés sur le tableau à l’accueil en occupant la réceptionniste et fonce droit sur l’intervention. Le problème, c’est que l’appel parlait de 2 protagonistes, des mômes, à peine plus âgés que moi quand j’ai eu mon diplôme de fin d’année, mais la réalité en est toute autre. Pas moins de six malabar, larges comme des armoires à glace, sans doute des joueurs de foot de la fac, armés jusqu’aux dents. Je les interpelle, abrutie que je suis, après avoir demandé du renfort sur la fréquence Radio de la police. «Ici Lieutenant Antonelli, demande renfort au croisement de Kirk Street, 6 suspects, armés d’armes automatiques de type AR15. Je répète, demande renfort. » Je n’ai pas le temps d’attendre, les jeunes se mettent à tirer sur des canettes dans un parc, ils pourraient en descendre un par hasard, un joggeur ou n’importe quoi d’autre. Sans doute sont-ils en train de faire tester leurs armes à une bande rivale pour les leur vendre. Ça marchait comme ça de là où je viens, les Etats-Unis… La terre promise des armes en tous genres. J’interviens, après avoir claqué la portière et enfilé mon gilet par-balle. « POLICE ! Les mains en l’air, posez vos armes, et tout se passera bien… »

Et rien ne s’est passé comme prévu ! Des tirs en l’air, à vue, des balles qui partent dans tous les sens, mes collègues qui débarquent au milieu de tout ça, deux balles dans le gilet de mon coéquipier, une dans le mien, rien dans celui du boss, mais un jeune touché, par les balles de son pote rival. Le souci, c’est que je viens de déclencher une guerre des territoires avec mes conneries. Chacun des gangs voudra se venger, bien joué, ma grande.
De retour au poste, les menottes, cellule, bonjour, au revoir. « Et putain ! C’est moi qui était sur cette affaire, c’est moi qui les ai fait coffrer et les armes avec ! » « Ferme-la Antonelli, un conseil, ferme-là et cuve ton vin. » Les portes de la cellule se referme. Par chance, sentant le vent tourné, j’ai pris le parti de cacher mon téléphone dans mon soutif, et depuis tout à l’heure, je bombarde Parker de textos. Je n’ai pas franchement bu, je me suis juste détendue avant de partir, c’est les nerfs qui me rendent comme ça !

A ma grande surprise, Parker fini par se pointer. Plus vite que je ne l’aurais prévu en tout cas. « Non tais-toi ! » J’allais pour rétorquer, me mettre à hurler et tous les insulter ces abrutis, mais coupée dans mon élan, je fini par la fermer. Je ne l’ai pas vu venir celle-là. « Fait chier. » Je passe à côté de mon supérieur, et lui file un coup d’épaule en le dépassant, passant devant Parker sans même un regard de plus. « Gardez-la un moment, quelques jours, prenez ça pour une mise à pied, on aurait tous pu se faire descendre ce soir, elle vous racontera. Et planquez les bouteilles, elle a soif en ce moment. Trop pour que je laisse courir. » Il la laisse enfin partir et du temps qu’elle me rejoigne, j’ai déjà retourné presque toute la voiture pour chercher des clopes ! Quand Parker entre dans l’habitacle de la voiture, je ne peux m’empêcher une réflexion. « Il me faut une clope putain, tu les planques où ?! » Merci Parker de tout ce que tu fais pour moi, merci d’être là quand je déconne comme la dernière des abruties, et que je ne mérite pas le dixième de ton attention. Merci d’être là quand tout le monde me jette, merci de me soutenir, et pardon pour tout le mal que je te fais en restant près de toi sans rien t’offrir en retour, pardon d’être si égoïste… Elle finit par m’en trouver une. « T’as du feu ? Ils m’ont tout pris ces abrutis ! » Je l’allume et tire dessus pour la finir en trois bouffées. « J’ai parlé avec ton boss. Il est à deux doigts de te suspendre à cause de tes conneries. C’est ça que tu veux Lukas ? Perdre aussi ton boulot ? Si tu continues t’auras plus rien, je veux bien t’aider mais si tu fais pas un minimum d’efforts je peux pas les faire pour toi. » « J’ai pas 15 ans Parker, ça va. Je suis adulte, me prends pas la tête. C’est eux qui comprennent rien. Tu cherches même pas à comprendre. Ça aussi ça fait chier ! » Je m’emporte contre tout et rien ce moment, et Parker en est la première victime, étant la plus proche de moi. Je ne suis pas rentrée hier soir, elle me posera sans doute des tas de questions à ce propos… J’en ai marre de ne pas savoir quoi répondre parce que j’en ai honte, c’est moi toute seule qui me met dans ce genre de situation, pas l’inverse. « Qu’est-ce-qu’il me resterait à perdre de toute façon ? » Le regard perdu au travers de la fenêtre, ouverte, parce que je sens que mon estomac tend à se retourner, une gamine de 17 ans perdue entre ses démons. Et ils sont nombreux en ce moment… « Pourquoi t’es venue ? »
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptySam 27 Aoû - 19:53

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« Gardez-la un moment, quelques jours, prenez ça pour une mise à pied, on aurait tous pu se faire descendre ce soir, elle vous racontera. Et planquez les bouteilles, elle a soif en ce moment. Trop pour que je laisse courir. » Je me pince un peu les lèvres, presque aussi dépitée que si ça avait été une remontrance pour ma propre fille. N’importe quoi. Lukas n’est pas ma fille, et ça ne m’empêchera pas pour autant de lui faire la morale. Lorsque je la rejoins, elle a mis la boîte à gants sans dessus-dessous et elle s’adresse à moi avec agressivité, ce qui ne me plait pas beaucoup. « Il me faut une clope putain, tu les planques où ?! » « Oh ! Tu vas te calmer un peu ! Je suis pas ton ennemie ok ? Ton ennemie c’est toi ! Donc tu me parles autrement ! Je te rappelle que tu viens de me faire me lever en plein milieu de la nuit pour te sortir de là. J’aurai pu jouer celle qui dort et te laisser décuver toute seule, donc un peu de respect quand tu t’adresses à moi ! » J’aurai pu rajouter un ‘jeune fille’ qui serait bien passé, mais je doute qu’elle l’aurait bien pris. Je sors de mon sac mon paquet de cigarettes que je lui tends, et aussi vite qu’elle l’a attrapé, elle en tire une pour l’allumer, fenêtre ouverte, et je démarre. « T’as du feu ? Ils m’ont tout pris ces abrutis ! » Je lui désigne mon sac, elle a qu’a fouiller dedans, ce qu’elle ne tarde pas à faire, et elle allume sa clope avant que je ne reprenne une forme de morale. Je n’aime pas la voir comme ça, et j’aimerai que ça cesse. « J’ai pas 15 ans Parker, ça va. Je suis adulte, me prends pas la tête. C’est eux qui comprennent rien. Tu cherches même pas à comprendre. Ça aussi ça fait chier ! » « Ouais t’as pas quinze ans mais c’est pareil, le même comportement, j’ai l’impression d’être venue chercher Noa quand elle fait des conneries, t’es pas mieux ! Et excuse-moi de pas comprendre si tu prends pas le temps de m’expliquer ! Je suis censée deviner pourquoi tu te mets dans des états pareils ? » Elle s’emporte, je m’emporte aussi. Je déteste qu’on me prenne pour une conne. Je veux bien être gentille, l’aider du mieux que je peux, l’accueillir chez moi, être une oreille attentive quand elle en a besoin, mais je finis par être fatiguée de son comportement. Je sais qu’elle n’est pas dans son état normal, mais elle n’est jamais tellement dans son état normal ces derniers temps. « Qu’est-ce-qu’il me resterait à perdre de toute façon ? » Je préfère ne pas répondre à cette question, je la laisse y répondre dans sa tête, toute seule comme une grande. Je ne peux pas faire le chemin à sa place, il faut qu’elle se prenne en main, si tant est qu’elle en ait l’envie. « Pourquoi t’es venue ? » Je pile, en plein milieu de la rue. Il est 4h du mat’ et il n’y a personne dans les rues, je ne risque rien, et puis j’en ai bien rien à foutre. Je vois son regard interloqué quand je tourne la tête vers elle, les mains encore sur le volant. « Tu plaisantes j’espère ? » Mon regard est plus noir, je ne suis pas d’humeur à plaisanter, et j’espère que ce n’est pas ce qu’elle est en train de faire. « Pourquoi je suis venue ? Parce que tu me l’as demandé. Je crois que c’est une réponse plausible non ? Et puis aussi peut-être pour te prouver que NON, tu n’es pas seule au monde, que NON tout le monde n’est pas contre toi à vouloir te persécuter. » Je lâche mon volant pour passer une main sur mon front et la remonter jusque dans mes cheveux. « Mais putain Lukas ! Je dois faire quoi de plus que je fais déjà ? Je fais tout pour toi depuis que je t’ai retrouvée dans ce bar. Je t’ai offert un toit, et je vois défiler tous ces mecs qui se barrent au milieu de la nuit au petit matin. Je dis rien, je te laisse faire parce que t’es une adulte, légalement en tout cas. Mais tu dis rien, tu parles pas. Je me démène pour toi et tu as le culot de me demander pourquoi je suis venue ? » J’ai envie de lui balancer à la gueule que putain, je l’aime plus que j’ai jamais aimé, et que je ferai tout pour elle, que je pourrai lui donner un rein si elle en avait besoin, que je me force à supporter d’imaginer qu’elle couche avec un mec différent chaque soir dans ce même lit où nous avons partagé une nuit il y a quelques mois. « Je compte pas te laisser ruiner ta vie et te regarder faire sans rien dire. Si c’est ce que tu me demandes, tu t’es trompée de porte à laquelle frapper. »
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptySam 27 Aoû - 20:26

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Pire qu’une gamine qu’on vient chercher au lycée dans le bureau de la proviseur parce qu’elle aurait fait une connerie du genre sécher les cours ou arnaquer ses petits camarades d’une somme symbolique ou encore piqué le déjeuner du premier de la classe tous les jours depuis la rentrée. J’ai fais tout ça, je sais quel effet ça fait ! J’étais une gamine perdue, une gamine qui appel sans arrêt à l’aide en se mettant en danger, en faisant tout et n’importe quoi pour un peu d’attention, et je suis une adulte dans le même état. Nous n’évoluons pas, je ne le crois pas, le naturel est toujours là, nous sommes ce que nous sommes et on peut se bercer d’illusions, tôt ou tard, on craque. On redevient celui qu’on était, aussi vite qu’on y pense, et bien plus vite que ce qu’on a pu changer. C’est difficile à accepter, mais c’est un fait, c’est comme ça que ça fonctionne. Nous pouvons prétendre être un autre, mais jamais l’être totalement. Je ne crois pas franchement en la rédemption, en le changement profond de la nature humaine. Je ne crois en rien de plus que la fatalité. Voilà mon état d’esprit ce soir. « Oh ! Tu vas te calmer un peu ! Je suis pas ton ennemie ok ? Ton ennemie c’est toi ! Donc tu me parles autrement ! Je te rappelle que tu viens de me faire me lever en plein milieu de la nuit pour te sortir de là. J’aurai pu jouer celle qui dort et te laisser décuver toute seule, donc un peu de respect quand tu t’adresses à moi ! » Je me contente tout simplement de soutenir son regard et de me laisser tomber dans mon siège, je ne supporte pas de me faire remettre en place mais cette fois-ci, et comme toutes les autres fois, c’était purement justifié. Je ne saurais vraiment comprendre pourquoi Parker est si juste avec moi alors qu’elle n’hésite pas à s’en prendre au monde entier quand elle est sur les nerfs. J’ai cette place spéciale, comme au-dessus de tout le reste, qui me protège de ses nerfs, de ses coups de gueule et de sa méchanceté.

« Ouais t’as pas quinze ans mais c’est pareil, le même comportement, j’ai l’impression d’être venue chercher Noa quand elle fait des conneries, t’es pas mieux ! Et excuse-moi de pas comprendre si tu prends pas le temps de m’expliquer ! Je suis censée deviner pourquoi tu te mets dans des états pareils ? » « Non, y a rien à expliquer, parce que moi-même j’en sais pas grand-chose… » Pour moi-même, à mi-voix. Je passe mon temps à parler dans ma barbe et je dois dire que c’est une attitude qui énerve beaucoup de monde, depuis toute petite. Têtue un jour, têtue toujours, la fatalité, on y revient.

Elle se met à piler en pleine nuit, en plein milieu de la route et il me faut me retenir au tableau de bord pour ne pas manger le pare-brise. Elle est énervée, je crois que je viens de la mettre hors d’elle, et je ne comprends pas. Je ramasse ma clope que je jette par la fenêtre, par peur de mettre le feu. J’ai dit une connerie ? « Tu plaisantes j’espère ? Pourquoi je suis venue ? Parce que tu me l’as demandé. Je crois que c’est une réponse plausible non ? Et puis aussi peut-être pour te prouver que NON, tu n’es pas seule au monde, que NON tout le monde n’est pas contre toi à vouloir te persécuter. » Elle a sans doute raison, prendre la place de la victime est beaucoup plus facile, et rassurante, ça me permet de me dédouaner, je ne suis responsable de rien, je me contente de subir. La fierté dans tout ça ? Je n’en n’ai aucune. Aucune estime de moi, donc aucune fierté, ça va sans doute ensemble. Mais ça me permet de faire tout ce que je fais sans trop de remords, je ne pense pas mériter mieux après tout ce que j’ai pu faire à ma propre femme. Shay ne méritait pas tout ça, pas plus que Parker le mérite pour être honnête.

« Mais putain Lukas ! Je dois faire quoi de plus que je fais déjà ? Je fais tout pour toi depuis que je t’ai retrouvée dans ce bar. Je t’ai offert un toit, et je vois défiler tous ces mecs qui se barrent au milieu de la nuit au petit matin. Je dis rien, je te laisse faire parce que t’es une adulte, légalement en tout cas. Mais tu dis rien, tu parles pas. Je me démène pour toi et tu as le culot de me demander pourquoi je suis venue ? » Elle n’a pas tords, je le sais encore une fois, mais comment faire, comment dire, je ne sais pas par où commencer, je ne lui accorde même pas la vérité, je ne suis pas quelqu’un de bien, on dira ce qu’on veut, je ne suis pas quelqu’un de bien pour elle ni pour personne, et encore moins en ce moment. « Je compte pas te laisser ruiner ta vie et te regarder faire sans rien dire. Si c’est ce que tu me demandes, tu t’es trompée de porte à laquelle frapper. » Je fuis son regard et m’assied correctement sur le siège comme une gamine. Je la laisse prendre la route, reprendre son chemin, sans un mot, sans un regard, sans un bruit, même, et sans clope. Quand elle se gare dans l’allée et coupe le contact, je remonte mes jambes sur le siège et les entoure de mes bras, toujours sans un regard. « Shay m’a foutue dehors. » C’est au moins une première explication, et la plus franche que je donne à n’importe qui depuis que ça s’est passé, moi y compris. Je n’ai jamais voulu me l’avouer ouvertement. Je quitte la voiture et claque la portière pour me réfugier dans la pool house.

Je pousse la porte d’un coup d’épaule et me laisse tomber sur le sol, adossée au lit, laissant les larmes couler sur mes joues. Parker m’a emboité le pas, je m’en doutais. Je ne lui accorde pas un regard, trop honteuse. « Ils auraient pu tous y rester ce soir. Par ma faute. J’ai voulu intervenir, j’aurais jamais dû. Toute mon équipe… » Je les ai tous mis en danger alors que j’ai signé pour protéger et servir, je faillis à tous mes devoirs. « Ils ont tous pris une balle pour moi. » Dans le gilet, certes, mais c’est un symbole on ne peut plus fort pour nous. Je ne cesse de pleurer, impossible de m’arrêter, je n’ai pas versé une larme depuis que Shay m’a quitté.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptySam 27 Aoû - 23:50

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« Non, y a rien à expliquer, parce que moi-même j’en sais pas grand-chose… » Bah voyons. Elle ne sait pas. Et moi je suis la reine d’Angleterre. Il ne faut pas me prendre pour une idiote non plus, je ne suis pas née de la dernière pluie. qu’elle ne se foute pas de moi. Je veux bien être gentille mais il y a des limites à tout, et m’occuper d’elle c’est bien beau mais si je sens qu’il n’y a aucun retour et qu’elle se fout de ma gueule, je pense que je vais dire stop assez rapidement. J’essaie de ne pas trop lui gueuler dessus, j’ai bien compris qu’elle n’allait pas bien, mais j’estime avoir au moins le droit au respect, et je ne me fais pas prier pour le lui dire. Elle ne répond rien, et je préfère ça a son insolence légendaire. Nous reprenons la route et après que j’ai fini de l’engueuler, un lourd silence s’installe jusqu’à ce que je gare mon 4x4 dans l’allée de la maison. Je coupe le contact et regarde Lukas se recroqueviller sur elle-même, ramenant ses jambes à sa poitrine avant de les entourer de ses bras. « Shay m’a foutue dehors. » Je la regarde, sans rien dire, me confortant dans l’idée que j’en avais. Elle n’aurai pas accepté de rester dormir dans la maison d’amis si elle vivait encore avec sa femme. Enfin, son ex-femme je suppose. Je ne sais pas encore trop si c’est définitif cette histoire, mais en attendant, elle ne vit plus avec elle, et elle se tape tout ce qui bouge. C’est pas beau à voir d’ailleurs. Finalement, elle quitte la voiture en vitesse, claquant la porte pour courir presque jusqu’à l’endroit où elle vit provisoirement, au fond du jardin. « Lukas ! » Elle fonce bille en tête et je la suis de près, courant à travers le jardin pour la retrouver. Je pousse la porte qu’elle vient de pousser à l’inverse, et je la referme derrière moi. Elle se laisse glisser sur le sol, près du lis, et je la vois pleurer à chaudes larmes. Je crois que c’est la première fois que je la vois pleurer. Non, en fait, à sentir mon coeur se déchirer, je suis sûre que c’est la première fois. « Ils auraient pu tous y rester ce soir. Par ma faute. J’ai voulu intervenir, j’aurais jamais dû. Toute mon équipe… » Je m’approche d’elle, doucement, et viens m’agenouiller près d’elle, en face d’elle, mes mains sur ses genoux. « Ils ont tous pris une balle pour moi. » Je ne sais pas trop quoi lui dire. Lui dire que ce n’est pas grave serait mentir. « On fait tous des erreurs Lukas. Mais tu peux te reprendre en main, je peux t’aider… » Elle me fend le coeur à pleurer comme ça, c’est difficile à supporter, mais je suppose qu’elle en a besoin. « Tu es une personne merveilleuse Lukas, il faut juste que tu t’en rendes compte, tu es en train de tout foutre en l’air avec tes bêtises. Je sais que tu tenais à ce mariage même si je suis convaincue que ce n’était pas ce qui te convenait. Et cette séparation doit être affreusement douloureuse, mais ce n’est pas une raison pour te lamenter sur ton sort. » Je viens relever son visage mais elle ne me regarde pas dans les yeux. Je m’approche encore, m’immisce entre ses jambes et écartant les miennes, je les fais passer par dessus les siennes, de part et d’autre de son buste, pour me rapprocher d’elle et venir l’entourer de mes bras. Je l’attire à moi et la serre contre moi, la forçant presque à enfouir son visage dans mon cou d’une main derrière sa tête. Je caresses ses cheveux et la berce légèrement. « Pleure si tu en as besoin, je suis là. Je te laisse pas c’est promis. Je suis là Lukas. Laisse-toi aller. » C’est difficile de l’entendre pleurer à chaudes larmes et d’être impuissante face à la situation. Mais je fais de mon mieux pour lui faire sentir que je suis là. Ça ne va pas être facile, il faudra qu’elle fasse un effort, plusieurs même, mais elle y arrivera, et je l’aiderai. La pente est rude mais rien n’est insurmontable, j’en suis la preuve vivante.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyDim 28 Aoû - 0:18

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« Lukas ! » Je l’entends hurler après moi, mais je ne me retourne pas, pour lui dire quoi ? Je sais déjà ce qu’elle pense, et ce qu’elle serait en droit de penser, et ce n’est pas joli à voir ni à entendre. Je refuse de voir la vérité en face, ça fait bien trop mal. Je préfère me dire que tout ça n’a aucune importance, que son jugement ne vaut rien de plus que les autres, mais c’est faux. Si Shay m’en veut autant, c’est que Parker est cette femme avec laquelle je l’ai trompée, qu’elle sait à quel point elle compte pour moi, combien elle est importante dans ma vie, et ce, depuis le jour où j’ai croisé son chemin. Elle en avait peut-être même plus conscience que moi encore, et c’est bien ça qui m’effraye. Je ne suis pas en mesure de faire la part des choses, je suis trop bouleversée, émotionnellement parlant, sans doute, mais aussi physiquement. Comme si malmener mon corps, que ce soit par les hommes ou par les coups qu’il prend, m’aidait à expier mes péchés, jour et nuit, comme un rituel, une tentative de purge que je ne parviendrais pas à réfréner. L’esprit prend le dessus, la névrose, je dirais même. Fille d’un requin sans cœur et d’une suicidaire, comment vouliez vous que ça puisse tourner ?

Parker me rejoint et se place face à moi, essuyant mes larmes, tendrement. J’aime ce que je lis dans son regard, elle est inquiète pour moi, n’a aucun intérêt à l’être, mais l’est quand même, exempte de tout gain à trouver là-dedans, elle veut simplement mon bien. La dernière personne qui m’eut proposé son soutient, c’était ma femme. Ex-femme, future ex-femme. Je n’en n’ai pas la moindre idée, je n’ai pas de nouvelles. « On fait tous des erreurs Lukas. Mais tu peux te reprendre en main, je peux t’aider… » « Je sais même pas par quoi commencer Parker ! » La peur se lit dans mes yeux, elle s’entend dans ma voix, j’ai peur de moi-même, je ne suis plus capable de dire où j’en suis, je n’en suis plus nulle part, je suis simplement tétanisée. « Tu es une personne merveilleuse Lukas, il faut juste que tu t’en rendes compte, tu es en train de tout foutre en l’air avec tes bêtises. Je sais que tu tenais à ce mariage même si je suis convaincue que ce n’était pas ce qui te convenait. Et cette séparation doit être affreusement douloureuse, mais ce n’est pas une raison pour te lamenter sur ton sort. » «Douloureux ? J’ai donné 8 ans de ma putain de vie à cette femme Parker, tu peux pas dire que c’est douloureux, c’est pire que ça. Je sais plus vivre comme avant, parce qu’avant j’avais rien, parce que j’ai peur de ce qui se passera, parce que j’ai plus aucun repère. Je suis pas faite pour être seule, je sais pas prendre les bonnes décisions, j’ai jamais su le faire… » J’ai toujours eu besoin d’un guide, de quelqu’un qui me conseille et me fasse comprendre que je me trompais. Je fonce tête baissée dans ma connerie, sans réfléchir, je suis un bon flic parce que réactive sur le terrain et perspicace, mais un vrai danger parce que l’analyse n’est pas mon fort, pas sur le court terme en tout cas, il me faut le temps de poser les choses et de les comprendre, d’avoir une vue d’ensemble, et en dehors d’une enquête, je n’en n’ai pas la moindre patience !

Elle se rapproche de moi, passant ses jambes sur les miennes, me forçant à la regarder, puis me prenant dans ses bras, doucement, tendrement, et si je me laisse difficilement aller, ses mots me font fondre et font sauter chacune de mes barrières. « Pleure si tu en as besoin, je suis là. Je te laisse pas c’est promis. Je suis là Lukas. Laisse-toi aller. » Je fonds en larmes, passe mes bras autour de son cou et me laisse aller, sanglotant douloureusement, à m’en déchirer la poitrine, cherchant à en étouffer le bruit dans son cou. «J’ai mal Parker, si tu savais comme j’ai mal putain… » Et comme j’ai peur. « Comment on peut donner 8 ans de sa vie et tout ce qu’on est à quelqu’un et tout perdre aussi vite ? C’est pas possible, ça peut pas marcher comme ça, ça fait trop mal… » Je pleure à nouveau, me serrant contre elle, dans ses bras, en cherchant la douceur de ses cheveux caressant mon front, caressant son dos comme si elle était la seule frontière me raccrochant à la vie. Je ne ferais rien sans elle, je ne serais rien de plus qu’un déchet sans plaque transformée en pilier de bar, finir alcoolique n’aurait pas été bien compliqué, mon père et mon frère le sont. Il me suffit de les observer.
Je fini par me détacher d’elle, essuyant mes larmes qui coulent encore. Je me recule de quelques centimètres pour me poser contre le lit et souffler un grand coup. « Fait pas tout ça pour moi Parker, je te mérite pas. Pas après tout ça. » Faire venir un homme ici, rien qu’un, est déjà une insulte à ce que nous avons vécu et ce qu’elle a pu me confier, contre son grès ou non, ce que j’ai lu dans son regard, la nuit où nous avons fait l’amour. Dans ce même lit.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyDim 28 Aoû - 10:18

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Je sens qu’elle est perdue, que rien que l’idée de changer la terrifie. Je comprends, le changement, ça fait peur à tout le monde, mais il est souvent nécessaire pour avancer, grandir, devenir une personne meilleure. Et si les épreuves que nous endurons paraissent insurmontables, il suffit de se retourner une fois qu’elles sont passée pour nous rendre compte que ce n’était pas si difficile que ça. Et je sais combien il est important d’avoir un soutien. Alors, je tente de lui faire sentir que je suis là, que je suis avec elle et que je ne la laisserai pas tomber, si seulement elle me laisse entrer dans son univers, si elle ne me rejette pas chaque fois que je fais un pas vers elle. « Je sais même pas par quoi commencer Parker ! » Je me doute bien, et le chemin risque d’être long et semé d’embuches, mais je ne veux surtout pas la laisser sombrer, je veux être là pour elle. « Douloureux ? J’ai donné 8 ans de ma putain de vie à cette femme Parker, tu peux pas dire que c’est douloureux, c’est pire que ça. Je sais plus vivre comme avant, parce qu’avant j’avais rien, parce que j’ai peur de ce qui se passera, parce que j’ai plus aucun repère. Je suis pas faite pour être seule, je sais pas prendre les bonnes décisions, j’ai jamais su le faire… » Je viens la prendre dans mes bras sans lui répondre, je pense qu’elle a besoin d’évacuer, pas forcément d’entendre quelqu’un qui tente de la raisonner. Elle doit parler, sortir tout ce qui la blesse. Je ne peux pas comprendre son ressentiments, je n’ai jamais vécu avec quelqu’un, je ne sais pas ce que c’est que d’être en couple, alors se faire larguer, c’est une notion complètement floue pour moi. Je ne peux que me douter de la douleur et la déception qu’on peut ressentir d’avoir donné plusieurs années à quelqu’un et se retrouver seul au final. J’ai mal pour elle, et je ne peux m’empêcher de me sentir coupable, au fond, de l’avoir poussé au vice et à la luxure le temps d’une nuit. C’est ce qui a précipité leur mariage à sa perte, même si je suis persuadée que ça n’aurait pas duré. Je suis l’élément perturbateur, et donc encore plus, je me sens dans l’obligation de soutenir Lukas du mieux que je le pourrai. Je l’incite à lâcher la pression, pleurer, se laisser aller, elle en a besoin. Elle sanglote et je dois fermer les yeux fortement pour me retenir de pleurer avec elle tellement elle me brise le coeur. « J’ai mal Parker, si tu savais comme j’ai mal putain… » Je continue de la caresser, la câliner, la rassurer. « Je sais… je sais… » « Comment on peut donner 8 ans de sa vie et tout ce qu’on est à quelqu’un et tout perdre aussi vite ? C’est pas possible, ça peut pas marcher comme ça, ça fait trop mal… » Elle se serre un peu plus contre moi et j’en fais de même, lui prouvant qu’elle n’est pas seule. Elle va devoir réapprendre à marcher d’une autre manière, mais je sais qu’elle y arrivera.

Elle finit par se détacher de moi, laissant aller son dos contre le rebord du lit. Elle essuie ses larmes mais ne semble pas arriver à contrôler ses sanglots. Elle soupire et je viens dégager une mèche de cheveux collée à son visage à cause des larmes. « Fais pas tout ça pour moi Parker, je te mérite pas. Pas après tout ça. » Je secoue la tête sans la lâcher des yeux. « Ne dis pas de bêtises. Je sais que tu as pas fait tout ça pour me punir de quoi que ce soit. Tu n’es pas toi même. Et je veux t’aider à retrouver la vraie Lukas. Lukas la courageuse, Lukas la rebelle, Lukas la fille qui rit, qui danse, qui mange à n’importe quelle heure de la journée. Je veux que tu redeviennes celle que j’ai rencontrée il y a treize ans, espiègle, qui aimait la vie et qui en profitait à son maximum. Je veux que tu retrouves ta joie de vivre. Et je suis là pour t’aider. » Je caresse son visage tendrement alors que ma main est restée logée à sa taille. « Je… » J’hésite un instant, baissant les yeux quelques secondes avant de les remonter pour la regarder avec cette intensité, cet amour infini sur lequel je suis incapable de mettre des mots. « Je suis désolée d’avoir foutu en l’air ton mariage Lukas. J’étais jalouse, clairement, que tu aies réussi à te construire une belle vie, que tu trouves l’amour, alors que moi je vis dans une routine quotidienne, jonglant entre mon boulot et mes enfants. J’ai été idiote de penser que cette nuit ne ferait de mal à personne, mais au final on est 3 à en souffrir et je regrette beaucoup. peut-être que sans moi tu serais encore avec elle, heureuse peut-être, ou peut-être pas, mais tu n’aurais pas eu à vivre cette séparation douloureuse… » Ma gorge est légèrement nouée mais je tente de ne rien laisser paraître. « Pourquoi tu m’as laissée faire ? Pourquoi tu as cédé à mes avances si tu étais - es - amoureuse d’elle. Tu te doutais bien que ça allait tout foutre en l’air. Finalement peut-être que je suis nocive pour toi… » Je hausse un peu les épaules et baisse les yeux. Je trifouille nerveusement entre mes mains le bas de son t-shirt. « Je suis désolée. »
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyDim 28 Aoû - 13:08

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« Je sais… je sais… » Pourquoi elle est encore là à me soutenir, à me rassurer, à s’occuper de moi, alors que je ne lui rends rien en retour que de la douleur et de l’insolence, j’aurais pourtant dû comprendre que ce comportement ne signe que de l’amour, un amour vrai, sincère et sans concessions. Ce n’est pas d’elle de se laisser marcher sur les pieds, elle ne dit rien, elle me laisse me détruire pour un temps sous ses yeux, elle me laisse même m’envoyer n’importe qui sans intervenir. Elle me sauve la mise, une fois de plus, une fois de trop, ce n’est pas à elle de faire tout ça, je suis une adulte, je ne devrais pas l’impliquer, même si c’est totalement malgré moi, mais c’est un fait, c’est comme ça, c’est fait, tout simplement. Le regard qu’elle pose sur moi en ce moment devrait m’interpeller, si j’étais capable de percevoir quoi que ce soit de concret. Elle est trop dévouée. S’ouvrir, aider, composer, aimer, oui, mais pas au point de s’en perdre quand il n’y a rien en retour. Serait-il possible que ce soit la plus effrayée des deux ? Je l’ignore. Mais ses bras me font du bien, son étreinte, sa peau contre la mienne, son souffle dans mes cheveux, sa voix, son regard que je sens sur moi sans pour autant le voir.

« Ne dis pas de bêtises. Je sais que tu as pas fait tout ça pour me punir de quoi que ce soit. Tu n’es pas toi même. Et je veux t’aider à retrouver la vraie Lukas. Lukas la courageuse, Lukas la rebelle, Lukas la fille qui rit, qui danse, qui mange à n’importe quelle heure de la journée. Je veux que tu redeviennes celle que j’ai rencontrée il y a treize ans, espiègle, qui aimait la vie et qui en profitait à son maximum. Je veux que tu retrouves ta joie de vivre. Et je suis là pour t’aider. » Parker réussi à m’arracher un sourire entre mes larmes, elle me connaît bien, se rappelle de moi comme je l’étais et comme je le suis encore quand je suis heureuse. Je fus cette femme avec Shay, au début, avant la disparition de notre fils. Je faisais des concessions mais juste assez pour qu’on vive ensemble, sans m’en sentir emprisonnée. Les petits détails qui perturbaient ma femme enchantaient Parker, et se souvient de tout, c’est troublant. Terriblement perturbant aussi, je dois l’avouer. A l’époque, durant l’été que j’ai partagé avec Parker, je passais mon temps à rire, à rêver, à espérer, à l’aimer aussi, de tout mon être, de toutes mes forces, comme une allumée, et je trouvais que ce n’était jamais assez, pas encore assez, mais qu’un jour j’arriverais à l’aimer plus fort que personne ne l’ai jamais aimé et rien que cette perspective me faisait l’aimer un peu plus. Le genre de cercle vicieux qui fait du bien. Enfin du bien, jusqu’à ce que je me casse la gueule comme tout le monde a dû le faire un jour ou l’autre mais que je pensais être la seule à vivre, elle m’a quitté, sans un mot. Mais c’est la gamine qu’elle avait quitté, pas la femme. La femme est d’autant plus fragile et borderline, elle se fait facilement du mal pour rien.

« Je… Je suis désolée d’avoir foutu en l’air ton mariage Lukas. J’étais jalouse, clairement, que tu aies réussi à te construire une belle vie, que tu trouves l’amour, alors que moi je vis dans une routine quotidienne, jonglant entre mon boulot et mes enfants. J’ai été idiote de penser que cette nuit ne ferait de mal à personne, mais au final on est 3 à en souffrir et je regrette beaucoup. peut-être que sans moi tu serais encore avec elle, heureuse peut-être, ou peut-être pas, mais tu n’aurais pas eu à vivre cette séparation douloureuse… » Sa voix exprime le regret, elle croit réellement avoir tout foutu en l’air, mais c’est faux, c’est moi, seulement moi. J’ai pris une décision, ou deux, celle de céder à Parker, celle de tout dire à Shay, au final, c’est moi qui ait tout foutu en l’air, pas elle, pas ma femme, moi, mais je ne m’en fais pas, je savais très bien être tout à fait capable de tout foutre en l’air toute seule, je suis très douée pour ça. Depuis toujours. Détruire, c’est facile, construire, c’est au-dessus de mes forces sans aide, sans béquille, sans une personne derrière moi pour me pousser. Je suis ce genre de personnes incapables de vivre seules, parce qu’elles se perdent, et courent très bien elles même à leur perte. « Pourquoi tu m’as laissée faire ? Pourquoi tu as cédé à mes avances si tu étais - es - amoureuse d’elle. Tu te doutais bien que ça allait tout foutre en l’air. Finalement peut-être que je suis nocive pour toi… » « Non, ne dis pas ça, s’il-te-plaît, ne dis pas ça. » Posant un doigt sur ses lèvres. Je refuse qu’elle se dise nocive pour moi, pas assez bien pour moi, c’est le contraire, la preuve en est aujourd’hui. « J’ai cédé à tes avances, j’ai même fait plus que ça Parker, le souci, c’est que j’ai pas seulement couché avec toi cette nuit-là, ça aurait plus facile. Mais on a fait l’amour. Je t’ai aimé comme une dingue cette nuit-là, autant qu’il y a 13 ans, si ce n’est plus, et c’est bien là le problème. C’était trop intense pour que je le garde pour moi. Alors je suis rentrée, avec l’intention de ne rien dire, et sur le chemin j’ai compris, compris que je ne pourrais pas vivre avec ça sur la conscience, c’était trop fort, trop… important. Alors j’ai tout dis à Shay qui m’attendait devant la maison. C’était comme une évidence, elle aurait deviné de toute façon. Mais le vraiment problème au fond, c’est pas que j’ai déconné avec une autre femme, c’est que je l’ai fait avec toi Parker, toi… Elle savait à quel point je m’étais perdue pour t’aimer et surtout à quel point j’avais aimé ça. Etre à toi… » Je pose ma tête contre la sienne, front contre front, et pose mes mains sur son visage, caressant doucement ses joues de mes pouces avant de remettre ses cheveux derrière ses oreilles. « Je suis désolée. » « Non, c’est moi qui le suit. Maintenant que t’es prête, c’est moi qui l’étais pas. Je fais rien pour toi alors que tu fais tout pour moi. Je suis sincèrement désolée. J’essaye, mais c’est dur… de reprendre pied. » Le souvenir, l’image de ce qu’on aurait pu être Shay et moi, que j’avais tant imaginé, mais que nous ne serons jamais. « J’ai besoin de prendre une douche, est-ce-que tu… J’ai juste envie de te sentir contre moi… » Lui glissais-je à l’oreille. Rien de sexuel, en tout cas pas pour l’instant, juste le fait de sentir sa peau tout contre la mienne, sous l’eau chaude, ne pas rester seule une minute de plus. Je ne pense pas en être encore capable.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyDim 28 Aoû - 22:31

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Treize années se sont écoulées entre notre rencontre et cette soirée, ce soir, les yeux dans les yeux, à avouer des choses que j’aurai cru inavouables. J’aime cette femme plus que je n’ai jamais aimé, et je doute qu’elle sache même à quel point. Il est encore bien trop tôt pour avouer de tels sentiments et pourtant, mon regard en est témoin. « Non, ne dis pas ça, s’il-te-plaît, ne dis pas ça. » Je sens son index se poser sur mes lèvres et j’en ferme les yeux, sentant mon coeur s’accélérer un peu plus. « J’ai cédé à tes avances, j’ai même fait plus que ça Parker, le souci, c’est que j’ai pas seulement couché avec toi cette nuit-là, ça aurait plus facile. Mais on a fait l’amour. » Je n’arrive pas à calmer mon coeur et à mesure qu’elle parle et que je bois ses paroles, je sens l’émotion me gagner. « Je t’ai aimé comme une dingue cette nuit-là, autant qu’il y a 13 ans, si ce n’est plus, et c’est bien là le problème. » Evidemment, pour moi, ce n’est pas un problème. Mais l’entendre me dire qu’elle m’a aimée me fait un bien fou, c’est exactement ce dont jamais envie, besoin. Je suis incapable d’en faire autant, et pourtant… « C’était trop intense pour que je le garde pour moi. Alors je suis rentrée, avec l’intention de ne rien dire, et sur le chemin j’ai compris, compris que je ne pourrais pas vivre avec ça sur la conscience, c’était trop fort, trop… important. Alors j’ai tout dis à Shay qui m’attendait devant la maison. C’était comme une évidence, elle aurait deviné de toute façon. Mais le vraiment problème au fond, c’est pas que j’ai déconné avec une autre femme, c’est que je l’ai fait avec toi Parker, toi… Elle savait à quel point je m’étais perdue pour t’aimer et surtout à quel point j’avais aimé ça. Etre à toi… » Mes yeux sont devenus brumeux de toutes ces révélations. Je sais qu’elle es alcoolisée, mais je sais surtout qu’elle est sincère. Et c’est ce qui fait autant de bien que ça déchire le coeur. Parce que toutes ces années perdues avec cette femme, j’aurai pu les passer avec elle. La voir grandir, murir, devenir elle-même un peu plus chaque jour. J’aurai appris à l’aimer plus encore, à me livrer à elle, à lâcher prise à son contact. J’aurai pu être une autre femme que celle que je suis aujourd’hui. Mais ce n’est pas le cas, et même si je le regrette, je remercie quand même le ciel de l’avoir aujourd’hui dans mes bras. D’être là, près d’elle, de pouvoir la consoler, lui parler. Je répète quand même ces quelques mots, je lui dis à quel point je suis désolée. Chose que je ne fais jamais. « Non, c’est moi qui le suis. Maintenant que t’es prête, c’est moi qui l’étais pas. Je fais rien pour toi alors que tu fais tout pour moi. Je suis sincèrement désolée. J’essaye, mais c’est dur… de reprendre pied. » Je hoche à peine la tête, parce que je comprends, mais que je ne peux pas dire grand chose après tout. Elle a raison. Mais je ne lui en veux de rien. Je sais qu’elle ne va pas bien, et c’est légitime, comment lui en vouloir ? « J’ai besoin de prendre une douche, est-ce-que tu… J’ai juste envie de te sentir contre moi… » J’esquisse un sourire, fermant les yeux avant de hocher très légèrement la tête. « Oui, si tu veux. » Je me lève et lui tends la main pour l’aider à se lever. Nous allons jusqu’à la salle de bain et nous nous déshabillons. Je la laisse faire même si ça n’a pas l’air simple, mais c’est une question de fierté, je ne veux pas faire d’elle une assistée non plus. Je n’ai aucune envie de jouer les maternelles avec elle. Une fois nues, nous nous glissons dans la douche et je la laisse se savonner, puis je lui savonne le dos, la rince, et la retourne pour la prendre dans mes bras. « Ça va aller. Je vais t’aider. Tu es forte, tu t’en sortiras j’en suis certaine. » Je dégage quelques mèches de cheveux de son visage et lui offre un sourire qui se veut rassurant. « Allez, on ferait bien d’aller dormir, la nuit a été longue. » Je dépose sur ses lèvres un baiser presque chaste, le premier depuis la nuit que nous avons passée ensemble. Nous sortons de la douche et une fois sèches, toujours nues, nous nous glissons sous les draps de ce lit qu’elle a pourtant partagé avec plusieurs hommes depuis qu’elle a élu domicile ici. J’essaie de ne pas y penser, je sais que la femme de ménage a changé les draps ce matin même, et heureusement. Je prends la jeune femme dans mes bras et dépose un baiser sur son front avant de nous laisser bercer par les bras de Morphée.

Je me réveille avant elle et m’extirpe doucement du lit, m’enveloppe dans un peignoir et quitte en catimini la pool house pour aller nous préparer un petit déjeuner. Une fois tout sur un plateau, je reviens dans la chambre. Heureusement, elle n’est pas réveillée, je n’aurai pas voulu qu’elle panique en voyant que je n’étais plus là. Je dépose le plateau sur le bout du lit et me penche sur elle, déposant un tendre baiser dans son cou. « Petite marmotte… le petit déjeuner est servi. Il est déjà tard… » Je la laisse se réveiller doucement, s’étirer légèrement et la vie de son corps nu me rend folle mais je me retiens comme je peux de lui sauter dessus. Je ne suis pas certaine que ce soit le moment. Mais c’est fou ce qu’elle me rend dingue. « Tu as réussi à dormir quand même ? »
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyDim 28 Aoû - 23:07

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Elle accepte de prendre sa douche avec moi, ou ma douche avec moi, je ne sais pas dans quel sens je dois le formuler. Je ne sais de toute façon jamais analyser les choses pour peu qu’elles impliquent Parker. Cette femme retourne tout dans ma tête, dans ma vie et dans tout le reste, comment fait-elle ? Comment peut-elle imaginer que je sois plus forte qu’elle, plus intéressante, que j’ai d’avantage à lui apporter ? Ma propre femme m’a quitté, mon job va finir par me claquer entre les doigts, même mon fils a fini par me quitter, le destin, sans doute. Je me mets à croire en toutes ces conneries au fur et à mesure que ça me tombe sur le coin de la figure. « Ça va aller. Je vais t’aider. Tu es forte, tu t’en sortiras j’en suis certaine. » Je me contente de hocher la tête, et de convenir à ce qu’elle pense, sans savoir si je pense la même chose, je ne crois plus en rien ni en personne en ce moment et encore moins en moi. Je sais que j’ai déconné et cette prise de conscience vient de m’aider à redescendre. Non seulement bien alcoolisée au début de la soirée, je n’avais plus aucun jugement propre, sinon jamais je n’aurais eu l’idée de mettre mon équipe en péril. C’est une famille, celle qu’il me reste et que je me charge de dézinguer. « Allez, on ferait bien d’aller dormir, la nuit a été longue. » Je sors, et récupère la serviette qu’elle me tend. Elle porte l’odeur de sa lessive, celle qui me rassure, voilà aussi une des raisons pour lesquelles je change aussi souvent les draps. Parce qu’ils portent son odeur, et aussi parce que des tas de mecs défilent dedans, auxquels je ne demande absolument pas leur prénom, je ne veux rien connaître d’eux, absolument rien, et surtout pas leurs états d’âme.

Vu le mal que j’ai eu à me déshabiller, je ne veux pas prendre le risque de me rhabiller, et me fond dans les draps propres et froids, où elle me rejoint sans même se poser la question de savoir si je le lui demande ou pas, c’est une évidence. Je me colle à elle, mon corps contre le sien, mon front contre son épaule. Tout à l’heure, quand elle passait ses mains savonneuses sur moi, et que la douleur me tiraillait, je n’en n’ai pas dit mot, de peur qu’elle arrête. Qu’est-ce-que je suis censé comprendre, analyser ? C’est pourtant la base de mon métier, non ? A croire que je ne suis pas bonne pour ça, nulle dans mon métier, celui en lequel je crois mais celui pour lequel je ne suis sans doute plus faite.
Je m’endors tout contre elle, en murmurant un merci au creux de son oreille, le bout de mes doigts dans son cou, sentant petit à petit sa respiration se calmer au même rythme que la mienne. Nos cœurs battent à l’unisson au moment où nous trouvons le sommeil.

Le lendemain est déjà plus douloureux. Je n’entends rien des pas de Parker quittant la pool house ou y revenant les bras chargés. Je ne suis plus capable d’entendre quoi que ce soit étant donné le sommeil profond dans lequel je me trouve. Ma tête ayant trouvé, par réflexe, la place de la tête de Parker sur son propre oreiller, je dors comme un bébé. « Petite marmotte… le petit déjeuner est servi. Il est déjà tard… » Je soupire de fatigue et m’étire, la voix de Parker ne m’effraye pas, les quelques secondes d’insouciance au réveil me font du bien, mais rapidement la réalité me rattrape. Shay n’est plus là, je n’ai plus d’alliance, et sans doute plus de boulot. Mais elle est là… Parker est à mes côtés, et ça va déjà mieux. « Bonjour… » Je lui souris légèrement et tends la main pour attraper la sienne et caresser ses doigts des miens. Un peu de douceur me fait du bien, parce que c’est à elle que je la consacre. Je tente de me lever, douloureusement, mais fait un mouvement un peu brusque. « Aïe… bordel. » Assise sur le bord du lit, j’attrape une culotte propre dans la commode et l’enfile, en grimaçant, avant d’attraper le pull de Parker, celui qu’elle portait hier pour venir me chercher, et l’enfiler, laissant mes jambes totalement nues. Avant d’avoir tout enfilé, elle a pu remarquer mon corps marqué, par les impacts de balle, même dans le gilet, elle vous touche, moindrement, mais ça vous fait un mal de chien le lendemain. Mon corps est couvert de bleus, d’hématomes, de marques en tous genre que mes tatouages peinent à recouvrir. Sur la table de chevet, je saisi la boite d’anti-douleur et en gobe deux en les faisant passer par un peu de jus d’orange que j’attrape sur le plateau. « Merci pour tout ça. » Je l’embrasse délicatement sur la joue, et m’assieds près d’elle, me mouvant avec grande difficulté. Mon téléphone me fait de l’œil et je le prends pour vérifier que je n’ai pas manqué quelconque appel. Rien. « Est-ce que Mancini a appelé pour moi ? Pour me donner des nouvelles ou… » Je suis très inquiète à l’idée que deux de mes collègues soient à l’hôpital pour moi. C’est important de rester soudés, ils sont une partie de moi. « C’est important que tu sois là Parker. Je te le dis pas, parce que je suis une abrutie, mais c’est important pour moi. » Je prends sa main dans la mienne, par-dessus le lit et la regarde dans les yeux. Elle peut lire à quel point je suis désolée, perdue, et reconnaissante de tout ce qu’elle peut faire pour moi.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyDim 28 Aoû - 23:55

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Elle se réveille tout doucement et je la laisse faire, je ne veux pas la brusquer, elle prendra le temps qu’elle veut, et si elle veut même m’envoyer boulet en me disant qu’elle veut encore dormir, je la laisserai faire. « Bonjour… » Je souris de voir son léger sourire et je caresse aussi ses doigts lorsqu’elle vient chercher ma main. C’est comme une caresse au coeur. Je laisse mes yeux la parcourir le temps qu’elle se lève doucement et difficilement. Son corps est criblé de marques, de bleus, de cicatrices plus ou moins anciennes. Sur son ventre au niveau des côtes figure une rougeur assez importante. Elle m’a dit avoir eu une altercation musclée dans la soirée, et ses collègues se sont pris des balles. Elle aussi, malgré le gilet par balles. Je n’y connais rien, mais j’imagine que l’impact doit avoir lieu aussi sir la peau, ça en a tout l’air. Je ne dis rien pourtant et me contente de la regarder marcher, enfiler sa culotte, me piquer mon pull - ce qui me fait esquisser un sourire en coin - et avaler deux anti-douleurs. « Vas-y doucement avec ce genre de cachets quand même… » Je ne sais pas la dose qu’elle prend ni même si elle y fait attention, mais c’est plus fort que moi, je me sens obligée de la mettre en garde. « Merci pour tout ça. » Je lui adresse un sourire et ferme les yeux lorsqu’elle vient déposer un baiser sur ma joue. Mais bien vite, nous sommes rattrapées par la réalité quand elle va chercher son téléphone. « Est-ce que Mancini a appelé pour moi ? Pour me donner des nouvelles ou… » Je secoue la tête en prenant ma tasse de café entre mes mains avant d’en boire une première gorgée. « C’est important que tu sois là Parker. Je te le dis pas, parce que je suis une abrutie, mais c’est important pour moi. » Je repose ma tasse et la laisse prendre ma main, que je caresse du bout de mon pouce. « Tu sais quoi ? Je vais prendre ma journée. De toute manière vue l'heure, elle est déjà bien entamée ! » Ça ne m’est jamais arrivé. jamais depuis que je suis à ce poste, ni même quand mes gosses étaient malades. Je ne sais même pas ce qui me prend. Je me penche un peu et attrape mon sac par terre près du lit pour en sortir mon téléphone. Il est déjà tard et je ne suis pas au boulot. 8 appels de Pauline. Je déverrouille le clavier et appelle le bureau. Je tombe immédiatement sur mon assistante. « Pauline, oui, non, je suis clouée au lit, je sais. Repousse tous mes rendez-vous à demain, je serai sur pieds, coûte que coûte. Eh bien qu’ils aillent se faire foutre ! Mais non Pauline tu ne leur dis pas ça ! » Je lève les yeux au ciel, cette gamine me rendra folle un de ces jours. « Merci. Bonne journée. » Je raccroche et regarde Lukas qui semble choquée que je puisse faire une chose pareille, ce qui me fait sourire. « J’ai décidé que je passais la journée avec toi. Je dois te surveiller, c’est les ordres de ton boss ! » Je hausse un peu les épaules en souriant, malicieuse. « D’ailleurs… » Je reprends mon téléphone et compose le numéro du commissariat. Pas le numéro d’urgence. Je tombe sur une hôtesse et demande directement à parler au commissaire Mancini, puis je décline mon identité. Quelques secondes plus tard et j’ai le boss de Lukas en ligne. « Bonjour commissaire. Parker Lane. Oui. Oui, on va dire que ça va. Oui je suis avec elle. Très bien, je lui passerai le message. Dites-moi, je peux vous demander des nouvelles des coéquipiers de Lukas qui étaient avec elle hier soir pendant l’intervention ? Oui, je sais. D’accord. Merci beaucoup. Merci. Aurevoir commissaire. » Je raccroche et vois que Lukas est pendue à mes lèvres. Je lui souris, tendrement. « Ils vont bien. Tous. Personne n’est gravement blessé ils ont pu rentrer chez eux hier soir et Mancini leur a donné la journée. Pour toi, c’est une autre histoire. Il a demandé à ce que tu ne reviennes que la semaine prochaine, et seulement si tu es clean et que ça va mieux dans ta tête… » Je grimace un peu. « Je vais devoir te trouver des occupations pour la semaine alors. » Je ris un peu et attrape à nouveau sa main. « Allez, mange, maintenant que tu sais qu’ils vont bien. Tu as besoin de prendre des forces. C’est important pour pouvoir réparer tout ça… » Je passe ma main sur sa cuisse, mon index faisant le tour des hématome qui s’y trouvent. « Je vais prendre soin de toi aujourd’hui. D’accord ? »
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyLun 29 Aoû - 1:08

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« Vas-y doucement avec ce genre de cachets quand même… » «Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort… » Lançais-je sur le même ton qu’un combattant aguerrit, un combattant du Vietnam, tient ! Je n’ai pas l’expérience de ces hommes que j’admire plus que tout de se donner autant pour leur pays, je suis très patriotique, contrairement à mon père qui croit en son pays seulement pour les lois qui lui permettent de cacher son argent à droite et à gauche pour éviter les impôts. Une chance pour lui que je ne me sois pas intéressée au crime en col blanc, ni même que je tente d’avantage que l’école de police, parce que j’aurais eu un sacré sujet à étudier. Je lance un regard complice à Parker et les avales en m’asseyant tout près d’elle. Nous sommes toujours dans la séduction elle et moi, tout du moins quand je suis capable de l’être, ça se fait rare ces derniers temps et il va me falloir me faire pardonner.

« Tu sais quoi ? Je vais prendre ma journée. De toute manière vue l'heure, elle est déjà bien entamée ! » « Tu vas prendre ta journée ? Toi ? » Excusez-moi du peu, elle n’a jamais pris une journée pour personne, elle me l’avait déjà confié une fois, je ne sais plus quand, mais je l’avais entendu de sa propre bouche. Même mon père n’a jamais pris la moindre journée pour moi, ou pour mon frère, encore moins pour mon frère à vrai dire ! 40 de fièvre ? Il y a des nounous pour ça, une infirmière et peut-être même un hôpital privatisé si j’en ai envie mais jamais au grand jamais mon père à mon chevet pour me couver, il avait le monde à faire tourner, ne l’oublions pas. Je n’ai que rarement été malade contrairement à ce que faisais croire mon carnet de correspondance et les nombreux certificats médicaux que j’ai pu acheter à des médecins peu scrupuleux ou à de bons faussaires. Dans des écoles aussi chères, un mot des parents est bien loin de suffire, ne vous y fiez pas, alors j’ai dû être plus maligne, et ça marchait plutôt bien. Elle décroche son téléphone et je saisi une tartine pour croquer dedans, une main sur sa cuisse, l’autre occupée à manger. « Pauline, oui, non, je suis clouée au lit, je sais. Repousse tous mes rendez-vous à demain, je serai sur pieds, coûte que coûte. Eh bien qu’ils aillent se faire foutre ! Mais non Pauline tu ne leur dis pas ça ! » Je ne peux réprimer un rictus, je ne l’aime pas, ce n’est pas nouveau et ça ne changera pas, elle est trop proche de Parker, de jour comme de nuit, elle se permet de la joindre n’importe quoi, c’est qui pour elle, sa femme ? Sa maîtresse ? Egoïstement, la seule qui ait ce droit, c’est moi. De la faire lever à 4 h du mat’ et de lui pourrir la vie en changeant son programme. Et ses enfants, bien évidemment. « Tu sais pas les choisir. » Croquant dans ma tartine. De ses assistantes, pas une ne reste, c’est bien que quelque-chose cloche, non ? Alors je me permets de lui donner mon avis, dont elle doit se foutre éperdument mais la seule qui reste est une foutue débutante ! « J’ai décidé que je passais la journée avec toi. Je dois te surveiller, c’est les ordres de ton boss ! D’ailleurs… »

Mais quoi d’ailleurs ? Elle est en train de jouer à quoi là ? Je n’aime pas la tournure que les choses prennent. Elle ne peut pas appeler le commissariat et leur dire que je suis non seulement camée, bourrée, mais aussi les appeler pour les jeter parce que je suis pleine de bleus, si ? Oh elle en serait capable. Si Shay n’aurait jamais osé, Parker elle ose tout, et tout le temps ! Aucune limite morale, jamais, ce serait bien trop facile. « Bonjour commissaire. Parker Lane. Oui. Oui, on va dire que ça va. Oui je suis avec elle. Très bien, je lui passerai le message. Dites-moi, je peux vous demander des nouvelles des coéquipiers de Lukas qui étaient avec elle hier soir pendant l’intervention ? Oui, je sais. D’accord. Merci beaucoup. Merci. Aurevoir commissaire. » Je n’ose pas croire qu’elle est en train de faire ça. Je reste pendue à ses lèvres, à ses réactions, malheureusement pour moi, Parker est une actrice de haut vol. Elle est parfaite pour tout ce qui concerne le fait de savoir se jouer de son monde, c’est la meilleure à ce jeu-là, bien plus forte que moi qui ne sait pas mentir, beaucoup trop entière. Je sais mentir de façon indirect, en inventant les choses, mais mentir en regardant quelqu’un dans les yeux, c’est au-dessus de mes capacités, je ne sais pas me contenir. Je n’ai donc pas la moitié de son talent. « Alors… ? » « Ils vont bien. Tous. Personne n’est gravement blessé ils ont pu rentrer chez eux hier soir et Mancini leur a donné la journée. Pour toi, c’est une autre histoire. Il a demandé à ce que tu ne reviennes que la semaine prochaine, et seulement si tu es clean et que ça va mieux dans ta tête… » « Une semaine putain… il m’a mis une semaine ce con… » Je pose ma tartine et secoue la tête. J’adore mon boss, mais lui et moi, on se fritte assez souvent pour savoir que nos deux caractères sont aussi forts l’un que l’autre et que notre dévotion à ce métier est sans borne, que nous sommes cette plaque, mais pas grand-chose sans elle. « Je vais devoir te trouver des occupations pour la semaine alors. » « Oh, tu as des tas de choses à me faire payer. » Je la regarde, complice, et rit à mes propres bêtises. « Allez, mange, maintenant que tu sais qu’ils vont bien. Tu as besoin de prendre des forces. C’est important pour pouvoir réparer tout ça… Je vais prendre soin de toi aujourd’hui. D’accord ? » « C’est pas important tout ça Parker, c’est pas la première fois que je rentre dans cet état, et ça ne sera sûrement pas la dernière. Je suis forte, de ce côté-là du moins. » Je prends sa main dans la mienne et lui assure d’un signe de tête que tout va bien. Mieux qu’elle n’est en mesure de le croire. Je vais pour reprendre un bout de ma tartine, mais très vite, une nausée me tord le cœur et l’estomac et je m’excuse en me levant précipitamment pour aller soulager tout ça dans les toilettes. Je tousse, puis m’appuie sur la cuvette en soufflant, déjà épuisée. « Putain de vodka bon marché. » Je me relève, me passe de l’eau sur le visage et retrouve Parker dans la chambre. « A la fac au moins, quand je me bourrais la gueule toute la nuit, c’était au champagne millésimé, de celui qui ne fait pas mal à la tête ! » Bourgeoise que je suis. Il m’en reste parfois quelques côtés, comme le fait de savoir que l’argent peut faciliter la vie de n’importe qui, quoi qu’on en dise. « J’ai pas envie de rester enfermée, parce que je vais passer le reste de ma journée à dormir. T’as mieux à me proposer ? Madame la mauvaise élève… » Appuyée contre l’encadrement de la porte, je hausse les sourcils, la mettant au défi de faire de ma journée autre chose qu’une débauche permanente qui me mette en danger.
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyLun 29 Aoû - 11:23

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« Tu vas prendre ta journée ? » Je la vois écarquiller les yeux, et je ne comprends que trop bien. Parce que ça ne m’arrive jamais, mais il a sûrement des exception. Je suppose que si Kenzo ou Noa avaient vraiment besoin de moi, j’aurai pris ma journée pour eux, mais là, c’est Lukas, et j’estime que c’est assez important pour que je le fasse. Et puis, personne ne mourra. Je n’avais pas de rendez-vous important aujourd’hui, j’ai regardé mon agenda avant de partir hier soir. Alors j’appelle Pauline, et au milieu de ma conversation, j’entends Lukas faire un commentaire. « Tu sais pas les choisir. » Pour le coup, je pense que Pauline est la bonne. Si on exclut le fait que j’ai dérapé plusieurs fois avec elle. Disons que j’ai des circonstances atténuantes, et étant paumée dans ma vie ‘amoureuse’, j’ai flanché, craqué pour sa crinière blonde et ses yeux azur. J’ai pu le temps de quelques nuits oublier à quel point ma relation avec Lukas était chaotique, à quel point je souffrais de cette situation. Mais les choses sont différentes à présent. Je préfère cependant ne pas lui répondre, et je termine ma conversation téléphonique avant d’appeler directement son boss pour avoir des nouvelles de ses collègues. Je me dis qu’elle ira sans doute mieux après ça, en espérant qu’eux aillent bien. Je raccroche et lui explique rapidement que tout va bien, même si son boss ne la veut pas au boulot avant une semaine. « Une semaine putain… il m’a mis une semaine ce con… » Je penche la tête sur le côté en la regardant se plaindre encore. Je sais qu’elle aime son boulot, que c’est sa vie, mais il faut qu’elle comprenne à quel point elle a besoin d’un peu de repos. En plaisantant, je lui dis devoir lui trouver des occupations. Par chance, Kenzo n’a pas encore intégré son école, et je sais qu’il sera ravi de partager avec elle quelques parties de jeux vidéos. Mais pour l’heure, je suis là, avec elle, et je compte bien en profiter. « Oh, tu as des tas de choses à me faire payer. » Je ris avec elle et secoue la tête. Et puis je lui fais comprendre qu’elle doit prendre des forces. Manger pour guérir tous ces hématomes. « C’est pas important tout ça Parker, c’est pas la première fois que je rentre dans cet état, et ça ne sera sûrement pas la dernière. Je suis forte, de ce côté-là du moins. » Je sens sa main récupérer la mienne et j’esquisse un sourire, pas tout à fait rassurée par ses dires, mais c’est une adulte et je sais que je ne pourrai pas lui faire faire ce que je veux, malgré l’influence que j’ai sur elle quoi qu’on en dise.

Sans que je n’ai eu le temps d’ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit, Lukas se lève et court dans la salle de bain pour vomir ses tripes. Je soupire un peu mais la laisse seule cette fois. C’est les restes de sa cuite d’hier, je suppose que c’est normal. « Putain de vodka bon marché. » Je ne peux réprimer un petit rire amusé. « Bien fait pour toi ! » Et je récupère mon café pour presque le terminer quand Lukas réapparaît dans l’embrasure de la porte de la salle de bain. Je relève les yeux vers elle. Y’a rien à faire, même marquée par les coups, les bleus, les marques, elle reste magnifique, surtout dans mon pull. J’ai comme l’impression de rêver d’avoir le droit de voir ça, de vivre ça. Je souris, pour moi-même, sans la lâcher des yeux, reposant mes lèvres sur le bord de ma tasse pour terminer mon premier café de la journée. « A la fac au moins, quand je me bourrais la gueule toute la nuit, c’était au champagne millésimé, de celui qui ne fait pas mal à la tête ! » Je lève les yeux au ciel en riant. « C’était le bon temps ! » Je sais qu’elle ne regrette pas sa décision, pour en avoir parlé avec elle. Certains détails sans doute, comme peut-être celui-ci, mais pour le reste, sa liberté est plus importante que tout l’argent qu’elle aurait pu brasser. « J’ai pas envie de rester enfermée, parce que je vais passer le reste de ma journée à dormir. T’as mieux à me proposer ? Madame la mauvaise élève… » Je penche la tête sur le côté sans la lâcher des yeux et l’espace d’un instant, je réfléchis à ce que je pourrai bien lui faire faire. « Je crois que j’ai une idée. Mais avant, je veux que tu manges un peu. Je vais t’emmener dans un magasin où Noa a l’habitude de se fringuer, et ensuite je te réserve une surprise. J’espère que ça te plaira ! » Je dépose ma tasse sur le plateau et regarde les trois tartines avant d’en prendre une. « Il en reste deux, je veux que tu les aies mangées avant que je revienne ! » Mon regard se veut plus insistant, je sais que je l’infantilise un peu parfois, mais je crois que c’est nécessaire. du moins pour le moment. Je me lève en croyant dans ma tartine et après un dernier regard, je quitte la petite maison indépendante pour rejoindre la mienne à quelques mètres. C’est en peignoir que j’entre, par la baie vitrée, et je tombe nez à nez avec Kenzo, en train de déjeuner dans le canapé. Il écarquille les yeux en me voyant. « Mam’s ? T’es sûre que ça va ? On est mardi tu sais ! » Je hoche la tête en riant. « Et oui, madame Lane peut décider de prendre un jour de repos en plein milieu de la semaine ! » Je ne rajoute rien. Il sait. Il sait que je suis amoureuse de la femme qui vit aujourd’hui dans la maison d’amis, et il doit bien se douter de quelque chose. Je monte à l’étage pour prendre une longue douche, me laver les cheveux, et je m’habille de façon assez simple, un pantalon en lin marron, un top écru et une petite veste un peu plus habillée mais plutôt cool. Un peu de maquillage, une paire de chaussures à talons compensés pour changer, et je descends, rejoignant mon fils. « Je vais passer la journée avec Lukas. J’ai mon téléphone, si besoin. Bonne journée chéri ! » Je l’embrasse sur la tête avant de quitter la maison par la porte fenêtre qui mène à la pool house. Lorsque j’entre, Lukas est en sous-vêtements visiblement en train de chercher ses fringues propres. Visiblement elle a mangé ses tartines, du moins j’espère. « T’es pas encore prête ? » Je la taquine, j’adore ça !
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyLun 29 Aoû - 17:32

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Non, elle ne sait pas les choisir, quoi qu’elle en dise. Pauline est peut-être très bonne dans son job, mais c’est une allumeuse finie. Sa petite voix mielleuse au téléphone quand elle s’adresse à Parker, ça m’énerve, tout simplement. Je sais que je n’ai aucun droit sur la vie sentimentale ou sexuelle de cette femme, mais c’est plus fort que moi, je suis jalouse. Jalouse de toutes les femmes un peu jolies et qui pourraient lui plaire, parce que Parker est libre comme l’air, que moi je ne l’étais pas jusqu’à présent, mais l’herbe est forcément toujours plus verte chez les voisin, n’est-ce-pas ? Un jour elle saura que je ressens tout un tas de choses pour elle, plus encore que si je le lui disais en face, je lui ferais comprendre, et exit Pauline ! Si seulement… Elle ne m’a personnellement jamais causé de tords, elle a le droit d’exister, mais pas autour de Parker, c’est comme ça, dans ma vision des choses à moi !

« Bien fait pour toi ! » Je grogne en levant le bras d’un air de dire, je te la ressortirais celle-là, tu ne payes rien pour attendre ! J’aime cette complicité, celle qui ne nous a jamais quitté au final. Depuis mes 17 ans, cette femme fait de moi cette autre femme pour qui tout semble presque naturel quand je suis avec elle. Et c’était bien là que se portait le souci. Comme si je trouvais ma place, que je pensais pourtant clairement avoir trouvé tout près de Shay. « C’était le bon temps ! » « Le temps des pouffiasses en mini-jupes et des soirées hyper sélect où on foutait en l’air toute l’éducation bourgeoise et les principes qu’on devait suivre depuis notre venue sur terre, ouais ! » Les soirées débauches, clairement. Soit du côté des mecs, qui préféraient les boites à putes aux boites conventionnelles, soit les soirées filles où on passait notre temps à critiquer ça et là et détruisaient quelques réputations au passage pour garder la main. A me voir, on se demande vraiment si je n’ai pas été adoptée.

« Je crois que j’ai une idée. Mais avant, je veux que tu manges un peu. Je vais t’emmener dans un magasin où Noa a l’habitude de se fringuer, et ensuite je te réserve une surprise. J’espère que ça te plaira ! Il en reste deux, je veux que tu les aies mangées avant que je revienne ! » « Tu peux me dire ce que tu as contre mes fringues ? Ce que vous avez tous contre mes fringues ! » Shay, Parker, tout le monde a un truc à redire sur ce que je porte, j’ai gardé le même style je m’en foutiste qu’au lycée, et alors ? Je suis bien quand je suis dans ces fringues-là, et pas celles des adultes dont le monde me fait assez flipper comme ça ! Je sais me déguiser en femme, pour une infiltration ou une grande occasion, mais mes jeans troués n’ont jamais causé de tords à personne que je sache ! Parker tient à ce que j’avale les tartines qu’elle m’a préparé. Il en reste deux, c’est beaucoup trop. Alors j’en mange une, puis cale. Il me faut m’habiller. Je pourrais rester la journée dans son petit pull mais me connaissant, pour peu qu’on s’arrête manger une glace – je ne pense qu’à manger ces derniers temps et pille le frigo en une soirée parfois – et que je lui fasse une tache sur le cachemire, je m’en voudrais une grande partie de ma vie ! Je le retire et m’atèle à chercher quoi mettre. Trainant comme une ado, je me décide à allumer la télé, puis mettre la chaine info. Je ne peux pas bosser mais je peux au moins me tenir au courant de ce qui se passe, c’est plus fort que moi. « T’es pas encore prête ? » « Mais je trouve pas mon t-shirt des Stones ! » Si ce n’était pas tant le bordel aussi… Parker m’en trouve un. « Non, pas celui-là, l’autre. » Puis un autre qui traine sur le bar. «Pas celui-là non plus. » Elle finit par mettre la main sur un troisième, plié dans une pile près de la télé. « Mais non ! Celui avec les trucs dessus et sans les machins à côté ! » Lukas, flic, et fière de l’être. Je me comprends et ça m’a toujours suffit, seulement diffuser une information et la partager de façon intelligible fait aussi partie du job. Au final, je mets la main dessus. « Voilà ! Celui-là ! Tu vois, les trucs et les machins là ? » La différence ? Aucune, ou presque. Mais moi je le sais, c’est déjà pas mal. Je chope le premier jean que je trouve et l’enfile, restant en soutien-gorge le temps de trouver la paire de baskets adéquats. Une paire de Jordan rouges et blanches, montantes. Parker a pris peur quand elle a vu tout ce que je possédais. Presque autant qu’elle et ses talons ! J’attrape le dis t-shirt et l’enfile, puis passe rapidement dans la salle de bain pour me laver les dents. J’enfile enfin mes baskets à la façon d’une ado, sans les attacher et chope mon sac. « T’es toujours pas prête ? » Le sourire que je lui offre est plein d’ironie.

Elle prend le volant, elle sait où nous allons, dans un magasin de fringues que Parker connait assez pour y habiller sa fille. Noa et moi avons la même façon de nous habiller à peu de choses près. Je lui fais confiance et me laisse guider. «Tu diras ce que tu voudras mais ton plan, il sent le traquenard à plein nez. Qu’est-ce-que tu veux faire de moi ? »
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MessageSujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#)   I'll always be by your side 2.0 [Luker] EmptyLun 29 Aoû - 18:24

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« Tu peux me dire ce que tu as contre mes fringues ? Ce que vous avez tous contre mes fringues ! » Je ris un peu. « J’ai rien contre tes fringues, mis à part que c’est les mêmes depuis que j’te connais, la plupart de tes t-shirt, c’est du 16 ans ! » J’attrape un de ses t-shirts qui traînent, ils sont vieux, déchirés par endroits, et atrocement petits. Je me demande comment elle fait pour rentrer dedans, elle doit tirer dessus comme une dingue ! Loin de moi l’idée de la féminiser ou la faire s’habiller de manière dont elle n’a pas envie. Je ne suis pas là pour ça, elle me plait comme elle est, même avec ses t-shirts qui ne ressemblent à rien. Non, j’aimerai seulement qu’elle trouve de nouvelles choses qui lui plairaient tout autant, mais qui ne dateraient pas de l’an 20. Je m’éclipse après lui avoir demandé de manger un peu, et lorsque je reviens, elle n’est toujours pas prête. Un fléau. « Mais je trouve pas mon t-shirt des Stones ! » Je pose mon sac sur un meuble à l’entrée et balaye la pièce du regard. Faut dire que c’est le bordel aussi ici. Je fais quelques pas et en trouve un. « Ça ? » « Non, pas celui-là, l’autre. » Je plie le t-shirt et le garde sur mon bras pendant que j’en cherche un autre. Celui-là c’est les clash, puis guns and roses, en voilà un autre des Stones. « Tiens, ça doit être ça ? » « Pas celui-là non plus. » Chaque fois je les récupère et les plie pour les foutre sur une pile à côté de la télé, et puis je regarde dans la pile et en trouve un troisième. « Bon et celui là ? Toujours pas ? » « Mais non ! Celui avec les trucs dessus et sans les machins à côté ! » Je la regarde, arque un sourcil, dubitative, et décide d’abandonner. Je croise mes bras et m’appuie sur le meuble tout en la regardant chercher activement le saint graal. Elle a une tonne de t-shirt, tous les mêmes avec juste le logo qui change, tous noir délavés et les coutures qui ont sauté. Mais il lui en faut un bien particulier. Elle tombe enfin sur son t-shirt et je lève les yeux au ciel. Alleluia. « Voilà ! Celui-là ! Tu vois, les trucs et les machins là ? » « Oui oui, les trucs et les machins, comment j’aurai pu ne pas voir ! » Je ris, amusée plus qu’autre chose, et la laisse continuer de s’habiller, sans détourner les yeux parce qu’elle est juste en sous-vêtements, bien au contraire. Pourquoi je m’en plaindrai ? Elle finit d’enfiler ses baskets et récupère son sac en bandoulière. Tout est raccord, rien à dire là dessus. Elle parait dix ans de moins et moi dix de plus. Génial. « T’es toujours pas prête ? » Je plisse les yeux et lui offre une magnifique grimace avant que nous quittions son appartement provisoire.

Une fois dans la voiture, je la laisse brancher son téléphone et mettre sa musique. Heureusement, elle ne me met pas du rock dur, pas que je n’aime pas ça, je suis assez éclectique dans la musique que j’écoute, mais je suppose qu’elle est du genre à l’écouter un peu trop fort. « Tu diras ce que tu voudras mais ton plan, il sent le traquenard à plein nez. Qu’est-ce-que tu veux faire de moi ? » Je ris et me gare devant le magasin en question. « Je veux déjà qu’on te trouve des t-shirt à ta taille. Neufs, et qui ont pas des trous partout ! » Je tire sur le bas de son t-shirt et lui montre le trou de cigarette en bas de ce dernier. « On dirait que t’as braqué un clochard. Allez viens ! » Je sors de la voiture et elle en fait de même, puis nous entrons dans le magasin. Je pense que ça va lui plaire. C’est un temple des fringues de jeunes, avec des jeans troués partout, des trucs colorés, et tout un rayon très rock comme Lukas adore. « Tu vois, je comptais pas t’habiller comme moi, je suis pas suicidaire ! » Je ris un peu et la laisse flanner à droite à gauche. Je la suis de plus ou moins près, n’ayant pas envie de la surveiller non plus. En attendant qu’elle choisisse, je pianote sur mon téléphone et réponds aux sms de Pauline. «Tu veux essayer ? » Hum, je me doutais bien qu’elle n’était pas le genre à passer une heure dans la cabine. « Ok, alors à la caisse ! » Je l’aide à prendre la moitié de ce qu’elle a choisi, faut dire qu’elle s’est fait plaisir, et c’est exactement ce que je voulais. Je sors ma carte de crédit et elle en fait de même mais je suis plus rapide. Je viens glisser une main dans son dos et dépose un baiser sur sa tempe avant de lui murmurer à l’oreille : « J’avais envie de te faire plaisir. » Non, je ne suis pas en train de l’acheter. Ça me faisait vraiment plaisir. Je peux me le permettre, autant en profiter. Une fois payé, nous récupérons les sacs et retour à la voiture. « On va passer faire deux trois courses pour acheter des trucs à grignoter et ensuite, surprise ! » Nous ne mettons pas longtemps à passer à la supérette bio. Je ne prends pas que du végétarien puisque je sais que Lukas aime la viande et les trucs gras. Bon là, on repassera, mais j’ai au moins pris des trucs sucrés, et des fruits aussi. Je la rejoins dans la voiture avec les victuailles et nous reprenons la route jusqu’à la plage. Nous descendons et je vois que Lukas essaie de comprendre. Mais elle semble ne pas y arriver. Nous montons sur un ponton, entourées de bateaux, et je monte sur un des derniers. Un espèce de mini yacht, avec le luxe nécessaire pour y passer la journée voire même la nuit, bien que je n’y tienne pas vu les températures.J’ai vérifié que la journée soit ensoleillée et qu’il n’y ait pas trop de vent. « Y’a encore un tas de trucs que tu ne sais pas sur moi ! » Je vois ses yeux écarquillés et je déplie le petit pont pour la laisser monter. Une fois fait, je dépose les sacs sur la petite table et débâche quelques trucs, avant de décapoter la partie principale du bateau. « J’ai toujours été fascinée par la mer, c’est ce qui me manquait au canada. Et quand j’ai commencé à gagner assez d’argent, j’ai passé mon permis, et j’ai racheté ce bateau à mon ancien patron, à qui j’ai piqué la place depuis ! » Je ris un peu et hausse les épaules. « Enfin, non, je lui ai succédé ! » Je continue de m’occuper de tout ce que je dois faire pour préparer le bateau avant de partir et je parle, sans pour autant regarder les réactions de Lukas. « On a pour habitude de partir en mer une à deux fois par mois en plein été avec Kenzo et Noa. Cet été on y a été un peu moins, j’avais pas spécialement le moral. » Je grimace un peu et me retourne vers la jeune femme qui regarde tout avec des yeux d’enfant. « Tu n’as pas le mal de mer au moins ? »
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