contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Lun 29 Aoû - 20:05
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« J’ai rien contre tes fringues, mis à part que c’est les mêmes depuis que j’te connais, la plupart de tes t-shirt, c’est du 16 ans ! » « C’est même pas vrai ! » Si, c’est vrai, mais revenir dessus ne servirait à rien. Après tout, si j’ai les mêmes, c’est bien qu’ils me plaisent et puis faire les magasins me prend singulièrement la tête. Il me faudrait prendre du temps pour faire les boutiques et m’armer de patience, que je n’ai pas, alors à quoi bon ? Shay parfois, me prenait des fringues quand elle-même allait s’en acheter. Mais si j’ai un coup de cœur, je le commande sur le net et ne m’en préoccupe pas plus que ça. C’est vrai qu’ils font peine mes t-shirts mais je ne me laisse pas abattre si vite que ça ! Je passe tout près de Parker qui plie un énième vêtement à moi. « Tu sais ce qu’il a vu ce t-shirt par exemple ? Mon premier concert de Placebo à Central Park, comment tu peux négliger ça ? C’est sentimental ! » Au cas où il lui prendrait l’idée de me jeter un ou deux trucs au passage, je suis persuadée que Shay l’a déjà fait. Je suis flic, je sais des choses.
« Je veux déjà qu’on te trouve des t-shirt à ta taille. Neufs, et qui ont pas des trous partout ! » « Ils ont pas de… Ouais, mais ça, ça compte pas. » Mauvaise foi, bonjour ! Je ne suis pas pour dire que mes vêtements sont dépassés, ils ont une histoire ! Je ne sais pas jeter, je ne suis pas matérialiste du tout, j’ai un attachement profond à ce qui m’appartient et d’où ça vient. Jeter, c’est se séparer d’une partie de son histoire. J’aime mon adolescence, en tout cas le confort que j’avais à penser que tout était déjà prêt pour moi, que tout était facile, même si à l’époque, ça me révoltait, finalement, ne pas savoir où l’on va est tout aussi effrayant, si ce n’est plus encore. « On dirait que t’as braqué un clochard. Allez viens ! » « Non mais la mauvaise foi ! » Oui, c’est moi qui ose dire ça, mais au moins, nous sommes à égalité. Je la laisse me guider dans la boutique dans laquelle je retrouve tout à fait mon style. Parker a au moins le mérite de respecter ça. « Tu vois, je comptais pas t’habiller comme moi, je suis pas suicidaire ! » « Ben ça tombe bien parce que les fringues comme les tiennes je les préfère par terre… » Oui, je préfère que la femme qui les porte soit nue, si elle n’a pas compris l’allusion ! Mais je ne me fais pas de soucis pour elle, Parker comprend très vite, surtout quand elle le veut, et quand ça vient de moi. Je me laisse aller dans les rayons et prend la main de Parker pour qu’elle me suive plus aisément, et quand je parviens à trouver quelque-chose qui me plaît, je la lâche pour la laisser à ses sms. Si je jette un œil sur son téléphone et que je découvre que c’est encore sa sangsue, je vais devoir le lui dire ! Et ben voilà, ça y est, j’ai vu. «Tu veux que je lui dises moi que t’as 40 de fièvre et qu’elle doit te foutre la paix ? » Non parce que je peux, ça, je sais le faire. Je peux même montrer les dents ! De quel droit je me montre jalouse ? Je n’en n’ai pas la moindre idée, mais c’est un fait. Je trouve quelques articles, timidement au début, et puis fini par remplir deux paniers entier ! Parker a raison, il va falloir que je fasse un tri. Je ne lâche pas mon style et opte pour des jeans plus neufs, mais tout aussi troués, des moins troués et des basiques pour aller avec des tenues plus habillées, tous de marques pour être sûre de les garder longtemps. N’en déplaise à madame ! Ensuite, ce sont aux t-shirts que je m’attaque, et penche pour le style très américain, du genre imitation maillots de foot américains, ou encore noms de grandes villes marquées dessus. Je ne démords seulement pas de mon vieux style et parvient à trouver quelques hauts à l’effigie des stars que j’écoute à longueur de temps. AC/DC, Nirvana, les Ramones. Quelques sweats, des chemises et je pense avoir plié mon salaire du mois. «Tu veux essayer ? » Je souffle de flemme, et rapidement, elle comprend que non, je n’ai pas la moindre intention d’essayer. « Ok, alors à la caisse ! » Nous faisons la queue et quand notre tour vient, c’est Parker qui régale. « Parker, non ! Tu sais pour combien y en a là ?! » Moi je le sais, je viens de le voir sur l’écran, je crois que je me suis rhabillée pour le restant de mes jours. A dans 15 ans ! « J’avais envie de te faire plaisir. » « T’as pas à faire tout ça Parker… » Je lui lance un regard, celui qui me suffit à comprendre que ça lui fait réellement plaisir. Je dépose un baiser sur sa joue, et pose mon front contre sa tempe. « Merci. J’ai plus qu’à faire de nouveaux trous dans mes nouveaux t-shirts. » Pure provocation, une fois encore, mais c’est tout ce qu’elle aime chez moi !
Je dépose le tout dans le coffre et la laisse faire quelques courses sans la ramener. Je me contente de tenir le caddie et d’attendre que ça passe. Parker sait ce qu’elle fait, elle aime choisir ses propres produits et savoir d’où ils viennent. Moi je prends parce que je sais que j’aime ça, et le gras, et l’origine, et tout le reste, je m’en contrefous comme de l’an 40 ! Je n’ai jamais été très écolo, pas même gamine et encore moins gamine à dire vrai. Une fois reparties, je la vois s’arrêter près de la plage, à la marina, et décharger les courses. « Y’a encore un tas de trucs que tu ne sais pas sur moi ! » « Tu possèdes un de ces trucs ? » Je suis à peine surprise, même si ça relève plus de ce que pourrait faire mon père. Mais je suis fière de voir que Parker profite de tout ce qui lui est dû. Le luxe, les avantages, l’argent et la facilité. Je monte à bord, et l’écoute. J’aime quand elle se confie, ça me fait autant sourire que quand elle s’occupe de moi. « J’ai toujours été fascinée par la mer, c’est ce qui me manquait au canada. Et quand j’ai commencé à gagner assez d’argent, j’ai passé mon permis, et j’ai racheté ce bateau à mon ancien patron, à qui j’ai piqué la place depuis ! » Je l’aide à débâcher, refaisant à l’identique ce qu’elle fait d’un côté. J’apprends vite, je suis plutôt manuelle, et j’ai fait assez de voile étant gamine pour comprendre comment ça marchait. « Enfin, non, je lui ai succédé ! » « Et son corps, tu l’as caché où ? » Humour noir, humour de flic, je m’en excuse encore. Je sais que parfois, il me faudrait me reprendre. « On a pour habitude de partir en mer une à deux fois par mois en plein été avec Kenzo et Noa. Cet été on y a été un peu moins, j’avais pas spécialement le moral. » « A cause de moi ? » Depuis qu’on s’est revues, ça date de cet été, la première que j’ai pu la croiser, tout ce qui a pu se passer ensuite, tout ça remonte au début de l’été. Je ne suis pas égocentrique, je me rends simplement compte lui avoir fait trop de mal pour que ce soit honnête. « Tu n’as pas le mal de mer au moins ? » « Non, j’adorais ça étant gamine. » Je souris, nostalgique, de cette époque où admirer mon père ne me retombait pas trop sur le coin de la figure. Où je ne payais pas trop le fait de me bercer d’illusions. Je regarde l’horizon, et souris en passant mes bras autour d’elle, quand elle est dos à moi. « Merci… » Murmurais-je dans son cou. Changer d’air, me sortir de tout ça, c’est le seul remède dont j’avais semble-t-il besoin.
« Tu vas prendre la barre ? » Elle a son permis bateau, c’est bien qu’elle a l’idée de nous emmener au large. Je la laisse faire, admirative, assise sur la banquette en la regardant faire, c’est une femme d’action, ça me plaît. Si j’avais sur ça quand j’avais 17 ans, j’aurais précipité un des bateaux de mon père pour le lui filer et aller se taper des après-midi crapuleux au milieu de l’océan ! J’enfile mes lunettes de soleil et m’allonge en regardant l’horizon me donner l’illusion de se rapprocher. Une fois arrêtée là où elle le souhaite, elle jette l’ancre, dans une baie, qui ressemble à une petite calanque, c’est sublime. «Si tu me l’avais dit j’aurais pris mon maillot. » Comme une gamine à qui on aurait omis de dire de se préparer correctement. « Je meurs de faim ! On s’y met ? » Je meurs tout le temps de faim à vrai dire. Nous nous installons autour de la table et je commence à découper les fruits. « Y a d’autres choses que tu me caches comme ça, James Bond ? » Arquant un sourcil charmeur.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Mar 30 Aoû - 0:17
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« Ben ça tombe bien parce que les fringues comme les tiennes je les préfère par terre… » J’arque un sourcil, un rictus amusé au coin des lèvres. Le commence à la retrouver la Lukas que j’aime, celle qui me fait sourire de ses sous-entendus coquins, celle qui sourit, qui semble se sentir bien. Elle m’a manquée. Pendant le shopping, je la laisse faire, je ne donne pas mon avis, j’estime ne pas avoir à le donner. Elle achètera ce qui lui fera plaisir, elle est assez grande pour savoir ce qui lui plait et ce qu’elle aime à porter. Je ne peux quand même pas m’empêcher de sourire quand elle se défoule sur les t-shirt à l’effigie de groupes de musique qu’elle écoute. Après un court échange de sms avec Pauline, je sens le regard de Lukas plus insistant, jusqu’à ce que sorte la réflexion à laquelle je m’attendais. « Tu veux que je lui dises moi que t’as 40 de fièvre et qu’elle doit te foutre la paix ? » Je ris, malgré moi, parce que je trouve adorable qu’elle soit jalouse de mon assistante. Alors, en guise de réponse, je lève les yeux au ciel et range mon téléphone dans mon sac à main pour terminer le shopping de mademoiselle sans encombre. Un fois à la caisse, je tiens à payer, ça me fait plaisir. « Parker, non ! Tu sais pour combien y en a là ?! » Je hoche la tête et en voyant la tête de la caissière, j’appuie mon geste pour qu’elle prenne ma carte de crédit. « T’as pas à faire tout ça Parker… » Je lui adresse un regard tendre, je voudrais qu’elle comprenne que je ne le fais pas par dépit, mais par plaisir. « Merci. J’ai plus qu’à faire de nouveaux trous dans mes nouveaux t-shirts. » Je ris de ses bêtises et récupère ma carte et la laisse prendre les paquets. « Ils sont à toi maintenant, tu en fais ce que tu veux ! » Je doute qu’elle soit du genre à les trouer volontairement.
L’heure passe et nous nous retrouvons sur la baie pour lui faire la surprise de lui présenter Ohana, mon bateau. « Tu possèdes un de ces trucs ? » Et comment ! Nous posons bagages sur mon petit yacht et je m’amuse de voir le regard de Lukas impressionné. Je suppose que son père devait en avoir un qui mesurait 10 fois la taille de celui-là, mais je ne l’ai pas acheté pour frimer. Il suffit amplement pour aller en mer et profiter de ce qu’il y a à profiter. Je lui raconte quelques bribes, quelques petits trucs qu’elle ne sait pas et qu’elle n’aurait pu deviner. Je suppose que c’est comme ça qu’on apprend à mieux connaître une personne. Lukas m’aide à débâcher quelques trucs et elle fait même de l’humour noir, et après un léger rire, je décide pourtant de ne pas répondre à sa provocation. Je finis par lui demander si elle a le mal de mer, on se sait jamais. « Non, j’adorais ça étant gamine. » Je souris à mon tour, rassurée qu’on puisse prendre le large tranquillement sans qu’elle soit malade. Je sens ses bras se refermer autour de moi et je viens glisser ma main sur les siennes, penchant la tête pour la coller à la sienne. « Merci… » Je la sens tellement mieux que je pourrai me remercier aussi, de la sortir du trou noir dans lequel elle était en train de sombrer. « Tu vas prendre la barre ? » « Bien sûr, on est pas venues là pour rester au bord ! » J’allume le moteur et le laisse gronder quelques secondes, pendant que je retire les cordes qui retient le bateau contre le ponton. Quelques secondes plus tard, nous nous éloignons du bord à faible allure jusqu’à atteindre un certain seuil. Je tourne parfois la tête pour voir Lukas étendue sur la banquette avec ses lunettes de soleil, et je souris, sûrement un peu bêtement, mais je suis bien. Il ne fait pas chaud, d’autant plus alors que nous nous éloignons du bord et que nous prenons le large, mais le soleil nous réchauffe fort heureusement. Une fois assez loin pour ne plus voir beaucoup la côte, je jette l’ancre près d’une crique déserte. « Si tu me l’avais dit j’aurais pris mon maillot. » « Si je te l’avais dit, ça n’aurait pas été une surprise ! » Je viens la rejoindre et déjà, elle réclame sa pitance. « Je meurs de faim ! On s’y met ? » « Oui ! » Je la laisse couper les fruits pendant que je sors tout ce dont nous avons besoin pour un petit festin en plein soleil. « Y a d’autres choses que tu me caches comme ça, James Bond ? » Je ris, amusée, et finis de nous préparer nos croques. Je me lève pour aller les mettre dans le toaster dans la cuisine qui se trouve être dans la cabine. « Oui, tu n’as pas visité l’intérieur ! » Je sais qu’elle parlait de moi, mais je dévie volontairement. « Viens ! » Elle se lève et me rejoins, descendant les marches pour entrer dans la cabine du bateau. Dessous, avec des hublots qui frôlent le niveau de la mer, une grande pièce faisant office de cuisine et salon, avec une large banquette et une télé écran plat. Je prends la main de la jeune femme pour continuer la visite. « Là c’est la salle de bain. » L’installation est luxueuse, comme tout le reste, mais ce n’est pas non plus un palais. Disons que c’est suffisant. « Et là, la chambre. » Je pousse la dernière porte pour ouvrir sur la chambre dont l’immense lit trône en plein milieu, prenant d’ailleurs les 80% de la chambre. Il y a des placards sur le côté, mais ce n’est qu’une chambre pour dormir, ou pour autre chose d’ailleurs. « Le lit est super confortable, c’est dingue. » Et il est immense aussi. « Il nous est arrivé de dormir tous les trois avec Kenzo et Noa un soir où on avait décidé de dormir à la belle étoile et qu’une averse nous est tombée dessus ! » Je ris à me remémorer ce souvenir et le gargouillement du ventre de Lukas, couplé à nos croques qui sautent du toaster me font comprendre que c’est l’heure de manger. « A table ! » Je lâche la main de la jeune femme et nous remontons pour prendre le soleil et manger notre déjeuner sous ses rayons. C’est agréable, et je ne pense plus à rien d’autre qu’apprécier ce moment avec elle. « Qu’est-ce tu m’offres en échange ? Enfin, pas que j’ai fait ça pour que tu m’offres un truc en échange mais… » J’avale ma bouchée et reprends ma phrase. « Tu as appris quelque chose sur moi aujourd’hui. A moi d’apprendre quelque chose aussi ! »
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Mar 30 Aoû - 0:50
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« Si je te l’avais dit, ça n’aurait pas été une surprise ! » « Et la mienne est plus grosse que la tienne. » Au cas où elle voudrait jouer à celle qui pisse le plus loin ! Je vis dans un commissariat la moitié du temps, je sais à quoi ressemble une confrontation et la course à celui qui aura le dernier mot. Je l’ai souvent, il suffit de parler d’un sujet qu’ils disent maîtriser plus que tout le monde : celui de leur sexe. Ce n’est pas bien compliqué finalement, la psychologie masculine. J’aime ce que je fais et j’aimais le flic que j’avais réussi à devenir, mais maintenant, c’est une autre paire de manches, sur laquelle je reviendrais plus tard, quand Parker ne sera plus là pour occuper mes pensées.
Alors que je coupe les fruits et lui demande si elle continuera à se dévoiler si facilement, elle me répond que je n’ai pas tout vu. « Oui, tu n’as pas visité l’intérieur ! Viens ! » Je me laisse happer par sa main, et la suis. Tendrement, mes doigts caressent les siens, je regarde partout autour de moi et découvre avec un large sourire tout ce que j’ai été amenée à oublier après mon choix. Je ne regrette rien, qu’on soit clairs, je ne regrette même pas ces foutues vacances aux quatre coins du monde et les 6 langues maîtrisées que j’ai pu apprendre au cours de ces voyages, j’avais choisi l’amour. « Là c’est la salle de bain. » La salle de bain qui fait aisément la taille de la chambre dans laquelle on dormait, Shay et moi quand on s’est retrouvé dans cet appart loué près de l’école de police. « Et là, la chambre. » Ce n’est pas une chambre, c’est un studio, qu’on soit clairs. Pour la taille de l’embarcation, c’est indécent, et c’est magnifique. Je souris à voir Parker si fière de me présenter non pas sa réussite, mais son petit coin de paradis. Elle est fière de me présenter ses enfants, la façon dont elle s’en est sortie, son nouveau job, tout ça parce qu’elle n’a rien volé, elle a tout mérité, du premier au dernier cent. « Le lit est super confortable, c’est dingue. » «La subtilité Parker, la subtilité… » Lui intimais-je à mi-voix en me penchant vers elle, totalement ironique pour le coup. « Il nous est arrivé de dormir tous les trois avec Kenzo et Noa un soir où on avait décidé de dormir à la belle étoile et qu’une averse nous est tombée dessus ! » « Bande de courageux ! » Je lui raconte mon stage à l’armée ? Les pluies battantes et les feuilles de bananier pour nous protéger ? Une horreur ! Dont je lui parlerais un jour, quand ce sera nécessaire, et que ça viendra naturellement dans la conversation. « A table ! » Mon estomac à faim, mon estomac a tout le temps faim, j’ai tout le temps faim !
« Qu’est-ce tu m’offres en échange ? Enfin, pas que j’ai fait ça pour que tu m’offres un truc en échange mais… » Oh merde, séance confidences. « Tu as appris quelque chose sur moi aujourd’hui. A moi d’apprendre quelque chose aussi ! » «Qu’est-ce-que tu pourrais encore ignorer sur moi ? Je suis même prête à parier que tu sais les prénoms de tous les mecs que j’ai pu ramener au studio, moi pas. Je sais que tu as dû te renseigner sur eux, et pour tout ça, je te demande pardon. Je me déteste pour ça, ça, tu le savais pas. Ça fait déjà une chose. » Je place mes pions, petit à petit, le mystère, toujours, pour avoir à cacher ce que j’ai de plus lourd en moi. Je mords dans mon croque-monsieur et prends sa main sur la table. « Ensuite, j’ai pris conscience que c’était qui était dans le vrai. Que ce mariage, autant que j’ai pu m’y accrocher, nous rendait malheureuse toutes les deux. » Je ne lâche pas sa main, dont je caresse le dos de mon pouce. Je fuis son regard, parce que c’est difficile d’admettre tout ça face à elle. «Je ne demanderais rien à Shay pour la maison, alors je suis officiellement à la rue, sans meuble, mais avec des fringues toute neuves, c’est déjà ça. Je vais devoir squatter ta pool house un peu plus longtemps que prévu. » Une grimace désolée se peint sur mon visage, puis je termine ma tirade. « Et enfin, et sûrement le plus dur à t’avouer… C’est que pour la bouteille de champagne, c’est pas Noa qui l’a bu, c’est moi… Mais t’avais tellement les boules après elle que j’ai pas osé te dire que c’était moi. Je suis désolée, c’était digne d’une gamine de 16 ans, je sais. Mais pour me faire pardonner, j’ai filé 50 $ à Noa pour qu’elle puisse sortir avec son copain. Elle, elle m’a pardonné. » Je ris à mes bêtises, elle était tellement remontée que la bouteille ait disparue ! « Mais la bonne nouvelle, c’est que moi aussi t’as le droit de m’enfermer dans la chambre pour me punir. » Les sous-entendus coquins, je les ai toujours maîtrisés quand je me trouvais face à Parker, elle m’inspire. « T’as pris des fraises ? » Sauter du coq à l’âne pour la déstabiliser, ça aussi je sais le faire mieux que personne !
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Mer 31 Aoû - 16:42
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« Et la mienne est plus grosse que la tienne. » J’arque un sourcil en l’entendant parler comme aurait pu le faire un homme. Heureusement, ça m’amuse plus qu’autre chose, sûrement parce que je suis dans un bon jour. Je n’ai aucune envie de faire de frasques, ou de plomber l’ambiance. Loin de moi cette idée. Alors à la place, je ris légèrement et passe à autre chose. J’en profite pour lui faire visiter la ‘maison’ même si j’imagine qu’elle a déjà vu ce genre de bateaux étant plus jeune avec son père, pour le coup, il devait en avoir un bien plus gros que celui-là. Mais ça me suffit amplement. Une fois au niveau de la chambre, je lui parle du lit. « La subtilité Parker, la subtilité… » Je tourne la tête dans sa direction et lève les yeux au ciel avant de laisser échapper un petit rire amusé. Je ne disais pas ça pour ça, je ne sais pas s’il n’est pas encore trop tôt pour imaginer pouvoir partager un lit autrement que pour dormir. Mais soit. Une fois la visite terminée, nous remontons pour manger, et je suis ravie de voir que Lukas mange avec appétit, contrairement au petit déjeuner de ce matin. Petit pas par petit pas, je tente de la faite s’ouvrir un peu plus à moi, la faire parler, se confier. Je n’ai pas la prétention d’être psy, mais je peux au moins essayer de la faire se libérer de certains poids. Contrairement à ce que j’aurai pensé, elle ne se referme pas comme une huitre, au contraire, elle prend la parole sans broncher. « Qu’est-ce-que tu pourrais encore ignorer sur moi ? Je suis même prête à parier que tu sais les prénoms de tous les mecs que j’ai pu ramener au studio, moi pas. Je sais que tu as dû te renseigner sur eux, et pour tout ça, je te demande pardon. Je me déteste pour ça, ça, tu le savais pas. Ça fait déjà une chose. » J’évite son regard pendant une seconde, les yeux rivés sur mon croque, parce que oui, repenser à tous ces mecs que j’ai vu sortir du studio, et imaginer qu’il y en a eu d’autres avant, ça me donne envie de vomir. « J’ai juste vérifié qu’ils ne sortaient pas de taule… » J’esquisse un faible sourire avant de redresser mon regard pour le plonger dans le sien, ravie qu’elle ait conscience du mal que ça a pu me faire. « J’entends tes excuses. On verra plus tard si je les accepte… » Le sourire que je lui offre lui montre que bien sûr, j’accepte ses excuses, parce que j’aurai du mal à lui en vouloir de toute manière. Elle a fait des conneries, elle en avait sûrement besoin. D’avoir été bridée pendant 8 ans, elle avait besoin de se prouver qu’elle pouvait faire tout ce qu’elle voulait, même si pour la plupart, c’était des belles conneries. Mais qu’importe. J’espère juste que la pente glissante est terminée.
Lukas vient prendre ma main sur la table et je la laisse faire, caressant le dessus de cette dernière du bout de mon pouce. « Ensuite, j’ai pris conscience que c’était toi qui était dans le vrai. Que ce mariage, autant que j’ai pu m’y accrocher, nous rendait malheureuse toutes les deux. » Je me pince un peu les lèvres. « J’aurai préféré avoir tord, crois-moi. ». Oui, parce que même si la savoir mariée a été une véritable épreuve pour moi, même si ça me faisait un mal de chien de la savoir heureuse, elle l’était. Pour moi elle l’était, et c’était sûrement le plus important. Le pire a été quand elle m’a avoué ne pas être aussi heureuse qu’elle le prétendait. Parce que si inconsciemment l’idée qu’elle puisse la quitter me ravissait l’esprit, il y avait toujours cette part de moi qui hurlait de la savoir malheureuse. Je ne peux pas dire que je l’ai sauvée de ce mariage nocif, mais j’y ai sûrement un peu contribué. « Je ne demanderais rien à Shay pour la maison, alors je suis officiellement à la rue, sans meuble, mais avec des fringues toute neuves, c’est déjà ça. Je vais devoir squatter ta pool house un peu plus longtemps que prévu. » A sa grimace, je souris et appuie un peu plus mon pouce sur sa main pour lui signifier que je suis là. « Tu es chez toi. Tu peux y rester le temps que tu voudras. » Et je suis sincère. Ça me permet aussi de la surveiller, d’une certaine façon, mais surtout de l’avoir près de moi, de la voir quand j’en ai envie. L’idée même de savoir qu’elle dort aussi près me fait un bien fou. Ce n’est pas comme si elle dormait avec moi dans le même lit, mais elle n’est plus aussi loin. « Et enfin, et sûrement le plus dur à t’avouer… C’est que pour la bouteille de champagne, c’est pas Noa qui l’a bu, c’est moi… » J’écarquille les yeux, choquée de ce que je suis en train d’apprendre. « Mais t’avais tellement les boules après elle que j’ai pas osé te dire que c’était moi. Je suis désolée, c’était digne d’une gamine de 16 ans, je sais. Mais pour me faire pardonner, j’ai filé 50 $ à Noa pour qu’elle puisse sortir avec son copain. Elle, elle m’a pardonné. » Je la regarde rire et fronce un peu les sourcils, mais me rendant compte que j’étais sur le point de l’engueuler comme une gamine, je me ravise. Après tout, c’est pas grand chose. Je finis par en rire avec elle. « Putain Lukas, t’es vraiment pas possible ! Y’en a pas une pour rattraper l’autre, comme si j’en avais pas assez d’une ! » Je ris de nouveau et secoue la tête d’un air désespéré. « Mais la bonne nouvelle, c’est que moi aussi t’as le droit de m’enfermer dans la chambre pour me punir. » Je relève immédiatement les yeux pour les plonger dans les siens, le coeur battant un peu plus fort. Qu’est-ce qu’elle vient de dire ? Je cligne à peine des yeux et voilà que la jeune femme change de sujet avec une facilité hallucinante. « T’as pris des fraises ? » Je reviens à la réalité et lâche sa main, soufflant un peu pour me remettre de mon cerveau qui était parti très loin, imaginant déjà lui faire l’amour dans la cabine du bateau. « Oui, oui y’a des fraises, elles doivent être dans le sac. Bouge pas. » Je me lève en enfouissant ma dernière bouchée de croque entre mes lèvres, et je vais chercher le sac en papier pour récupérer les fraises. Je descends pour aller les laver et j’en profite pour me passer un peu d’eau dans la nuque, histoire de me reprendre. Une fois fait, je remonte et découvre Lukas allongée sur la banquette, lunettes de soleil sur le nez et un sourire au coin des lèvres. J’aime la voir comme ça. Je m’approche et m’assieds sur le rebord de la banquette, tout près d’elle. Je prends une fraise et l’approche de ses lèvres. « Tiens. » Elle croque dedans et mon coeur s’emballe. Mais ça va pas mieux moi ! Je croque le dernier bout et balance la queue par dessus bord, puis je recommence l’expériences. « Elles sont super bonnes, mais ça aurait été meilleur avec de la chantilly… » Nous en mangeons encore quelques une et naturellement, je viens passer ma main sous le t-shirt de Lukas, au niveau de son ventre. « Au fait, ça va ? Ce matin t’étais barbouillée, ça va mieux ? » Ce contact m’électrise mais je fais comme si de rien n’était. Ça vaut mieux.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Mer 31 Aoû - 18:24
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Mes jeux de mots ne sont rien de plus qu’une provocation, Parker me connaît sous cet angle, je suis très joueuse, chose que je ne pouvais pas toujours faire avant. Et ce n’est pas non plus la chose à faire en service. Je suis un bon élément mais à surveiller, les règles ne sont pas vraiment mon truc, ça fait pourtant plusieurs années que c’est ainsi, j’aurais pu me faire virer depuis bien plus longtemps que ça et pour beaucoup moins, mais Mancini a toujours cru en moi. J’ignore pourquoi, je lui ai souvent prouvé ma dévotion à la cause qui vise à protéger et servir le pays mais ça ne suffit pas à faire un bon flic, selon moi. « J’ai juste vérifié qu’ils ne sortaient pas de taule… » « J’en ai mis quelques-uns moi-même… » En taule. Je savais qu’ils en sortaient. Je sais aussi que ce n’est pas parce que je suis flic que ma morale est à toute épreuve, bien au contraire, je serais bonne à jeter. Sur de nombreux plans, mais je fais avec ce qu’il me reste en main. Je n’ai pas grand choix pour me reprendre, je dois aller de l’avant, tout simplement, pas de place pour le reste quoi qu’il en soit. « J’entends tes excuses. On verra plus tard si je les accepte… » Je lui offre un petit sourire pour toute réponse, avant de baisser les yeux en levant les sourcils, déçue de moi, je ne sais même pas encore à quel point. Je vais m’en vouloir, longtemps, sans doute, parce que je sais le mal que ça peut faire quand je voyais Shay passer du temps avec Micah sans savoir ce qu’elles avaient en commun, mais je m’en sentais exclue. Et ça fait mal, horriblement mal.
« J’aurai préféré avoir tords, crois-moi. » « J’aurais préféré qu’on ne s’aime pas autant, qu’on comprenne que ça ne mènerait à rien, au lieu de nous entêter si longtemps. » Je lui livre le fond de ma pensée, je ne peux pas lui dire que je n’ai pas aimé la femme que j’ai épousé, que je n’ai pas tout mis dans ce mariage, mon cœur, mon âme, mes tripes, tout ce que j’avais, et tout ce que j’aurais eu par la suite. Mon héritage, la fierté de mon père, la reconnaissance de mes pairs, mais je m’en foutais royalement, du moment que Shay était comptée dans ma vie. Je ne le regrette pas, je l’ai fait pour elle, je l’ai réellement voulu à cet instant de ma vie. « Tu es chez toi. Tu peux y rester le temps que tu voudras. » Je pose mon regard sur son pouce qui va et vient sur ma main, je ne voudrais pas qu’elle arrête, que ce contact entre elle et moi se brise, pour rien au monde, et je dois dire aujourd’hui que je suis plus que surprise, surprise qu’elle en fasse encore autant pour moi, malgré tout ce que j’ai pu lui imposer.
Je lui avoue finalement tout pour la bouteille de champagne. Je sais que Noa a pris pour moi, mais je me suis empressée de me rattraper avec elle, elle a compris comment ça marchait, que la morale ne m’étouffait pas et qu’un billet de temps en temps ne me dérangeais pas pour acheter son silence ! Et visiblement, se laisser corrompre ne la perturbe pas plus que moi de le faire, alors tout va bien ! « Putain Lukas, t’es vraiment pas possible ! Y’en a pas une pour rattraper l’autre, comme si j’en avais pas assez d’une ! » « J’avais trop peur de te le dire ! En plus t’es montée direct dans les tours, c’est Noa qui m’a dit que ça servait à rien de te le dire, que tu continuerais à gueuler. » Je hausse les épaules après un petit sourire désolée, celui de l’ado que j’étais et que j’aime redevenir parfois. Je m’offre même le luxe d’une petite provocation de plus, juste pour titiller sa curiosité et son self control. Je change de sujet en un claquement de doigts et me complaît à pouvoir faire souffler le vent en sens inverse. Elle a percuté que ce que je venais de dire n’étais pas seulement une allusion dans le vent. J’aime sentir le regard de cette femme sur moi, et pas que son regard, mais ça a toujours été le cas, Parker et moi, même si des années nous séparent, même si le silence était roi durant tout ce temps, c’est comme une évidence, les choses marchent sans qu’on ait à se poser la moindre question. Comme si on se connaissait pour ne pas s’oublier.
« Oui, oui y’a des fraises, elles doivent être dans le sac. Bouge pas. » Elle part s’occuper des fraises et me demande de ne pas bouger, je profite alors du premier rayon de soleil qui s’offre à moi que je n’ai que trop peu vu ces derniers temps, dormant autant que je le peux, pour rattraper le sommeil qui me manque. Mon t-shirt trop court et élimé – Parker avait finalement raison, je fais peine à voir – remonte légèrement sur la peau de mon ventre, encore halé de l’été passé sur la plage avec ma femme… ex-femme. Lunettes sur les yeux, je commence à trouver mon sommeil quand Parker me sort de mon coton en me proposant une fraise, puis plusieurs. « Elles sont super bonnes, mais ça aurait été meilleur avec de la chantilly… » « T’as oublié la chantilly ?! » J’aurais pu lui répondre qu’elles seraient encore meilleures sur son corps enduit de chocolat ou de miel, mais ce serait mal venu. Je sais nuancer mes propos, en général. « Au fait, ça va ? Ce matin t’étais barbouillée, ça va mieux ? » Sa main vient de se poser sur mon ventre, et m’électrise. Je ne sais pas si elle a pu le sentir, mais mes muscles se contractent sous son passage, mon cœur s’accélère. Je pose ma main sur la sienne, d’un geste que j’espère naturel. « C’est pas grave, c’est tous les matins en ce moment. Je crois que je cherchais à me persuader que la tequila était mon truc. » Mais c’est faux, je ne la supporte pas, pas plus que je ne sais pourquoi je suis malade le lendemain, c’est sans doute somatique, je me dégoûte moi-même d’agir comme ça. Après 8 ans de bonne conduite et de bonne tenue parce qu’encadrée par ma femme, je me retrouve sans chaines et sans limites, voilà ce que ça donne. J’explose, parce qu’il le faut, parce que je ne supporte plus les temps morts, parce qu’il me faut occuper chaque seconde de ma vie pour éviter de penser. Mon regard sur fixe au loin, sur les rochers. Une paire de jumelles trône non loin de moi et tend le bras pour la saisir. Je les ajuste et sans bouger, observe ce que je crois avoir vu, bingo ! « Parker, allonge-toi près de moi, viens voir. » Je lui fais de la place et la laisse se coller à moi en lui donnant les jumelles. « Tu vois le truc qui ressemble à un aigle là-bas ? C’est un perroquet, le plus intelligent du monde. On le reconnait par son bec bleu. C’est le seul perroquet de montagne qui existe. Ça s’appelle un kea. » Ma tête contre la sienne, j’entends son cœur se caler sur le mien et se réguler de la même façon. « Et ce que tu vois juste un peu plus loin, c’est un kiwi, c’est la mascotte du pays, c’est ce que j’essayais de t’expliquer, l’oiseau qu’on retrouve un peu partout à chaque fois qu’on parle de sport ou que je te force à en regarder à la télé. » Je ris, tout contre elle, complices à nouveau, frôlant sa main de la mienne.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Mer 31 Aoû - 23:15
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« T’as oublié la chantilly ?! » Je ris un peu en la voyant râler encore. Comme si elle n’était pas contente, même si je sais bien qu’elle est heureuse là, je le vois bien, je le sens. C’est important pour moi de sentir qu’elle se sent heureuse quand elle est avec moi. C’est plaisant, et jamais je ne m’en lasserai. Sans réfléchir, je fais glisser ma main sur son ventre, sous son t-shirt, et sûrement dû à la surprise, je la sens se contracter, puis sa main vient chercher la mienne et son ventre se détend. Je lui demande comment elle se sent, parce que je m’inquiète pour elle. Je sais qu’elle sort beaucoup, qu’elle boit aussi beaucoup, et c’est sûrement normal mais il me semblait qu’elle tenait très bien à l’alcool. Sans doute qu’en 8 ans avec sa femme elle n’a pas beaucoup bu et qu’elle n’a plus l’habitude, je ne sais pas trop. « C’est pas grave, c’est tous les matins en ce moment. Je crois que je cherchais à me persuader que la tequila était mon truc. » Je grimace un peu en la regardant. « Faudrait peut-être penser à passer quelques soirées sans alcool. Loin de moi l’idée de te faire la moral hein… tu me connais ! » Je ris un peu et caresse son ventre de mon pouce, relevant les doigts pour jouer avec les siens et les entrelacer. Lukas attrape la paire de jumelles qui étaient posées non loin, elle semble avoir vu quelque chose. Je me tourne pour regarder dans le même sens qu’elle mais sans jumelles je ne vois rien. Elle se retourne, rompant le contact de ma main sur son ventre et continue de regarder dans ses jumelles. « Parker, allonge-toi près de moi, viens voir. » Elle se décale et me laisse juste assez de place pour que je vienne m’installer près d’elle, me collant à elle au plus que je peux. Elle me donne les jumelles et me montre où regarder. « Tu vois le truc qui ressemble à un aigle là-bas ? C’est un perroquet, le plus intelligent du monde. On le reconnait par son bec bleu. C’est le seul perroquet de montagne qui existe. Ça s’appelle un kea. » Je sens sa tête se poser contre la mienne et je souris, pour moi-même. « C’est rare ? J’en ai jamais vu avant… » « Et ce que tu vois juste un peu plus loin, c’est un kiwi, c’est la mascotte du pays, c’est ce que j’essayais de t’expliquer, l’oiseau qu’on retrouve un peu partout à chaque fois qu’on parle de sport ou que je te force à en regarder à la télé. » Je ris avec elle à ses bêtises et je retire les jumelles de devant mes yeux. Je tourne la tête pour la regarder, complices, comme si toutes ces années ne nous avaient jamais séparées. « Je savais pas que tu t’y connaissais en oiseaux. Voilà quelque chose d’intéressant. Pas comme ton aveu sur la bouteille de champagne ! » Je ris à nouveau et m’approche pour venir déposer un baiser au coin de ses lèvres. « On est à l’étroit là, j’suis à deux doigts de me casser la gueule… » Je tourne la tête pour regarder mon corps à la limite de tomber, et je la regarde à nouveau. « Je crois qu’on a bien mérité une sieste ! C’est con mais j’adore dormir sur un bateau. Le fait que ça tangue ça me donne envie de dormir. Ça te fait pas ça toi aussi ? » Je louche sur ses lèvres et me reprends rapidement. « Bon, je vais déjà débarrasser. Tu préfères dormir au soleil ? » Je commence à ranger, comme une crise pour éviter de me laisser envahir par l’envie de posséder Lukas comme j’en ai eu l’occasion bien assez. Ce n’est sûrement pas le moment, c’est encore trop tôt, et je ne voudrais pas qu’elle pense que je fais tout ça pour elle, pour avoir en échange le droit de lui faire l’amour. Mais ce n’es pas du tout le cas. Je fais tout ça parce que j’en ai envie. J’en ai envie tout autant que de lui faire l’amour. Ok ok, on se calme, on arrête d’y penser. Une fois tout rangé, je reviens vers Lukas toujours étalée sur la banquette au soleil avec les jumelles entre ses mains. « Je vais me poser un peu, on peut pas dire que j’ai beaucoup dormi cette nuit. Me laisse pas dormir trop longtemps, après je suis de mauvaise humeur ! » Je me penche pour déposer un baiser sur le sommet de sa tête et je m’éclipse finalement pour aller dans la chambre. Je retire mon pantalon et garde quand même mon t-shirt, avant de me glisser sous les draps. Ils sentent encore bon, je me souviens les avoir changés la dernière fois qu’on est venus. Je tourne et retourne dans le lit, espérant du mieux que je peux que Lukas vienne me rejoindre, mais je commence à me faire une raison, et je m’endors presque. Je vais devoir me faire une raison, il est visiblement trop tôt pour elle.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Jeu 1 Sep - 2:29
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« Faudrait peut-être penser à passer quelques soirées sans alcool. Loin de moi l’idée de te faire la moral hein… tu me connais ! » « Il faudrait surtout penser à arrêter les soirées seule avec des inconnus. Tu peux le dire Parker, j’ai plus 16 ans, tu sais. » Je la regarde droit dans les yeux, sa main dans la mienne, nos doigts qui se frôlent et se touchent pour mon plus grand plaisir, ce petit contact qui me fait tant de bien, qui me rassure tant, rien que parce que c’est sa peau qui touche la mienne, son corps tout près du mien, sa respiration que je sens s’accorder sur la mienne. Des réflexions dans la gueule, j’en ai pris, je ne suis pas en sucre, loin de là, j’ai aussi essuyé tout un tas de réflexions de la part de mon père, sur mon comportement, ma consommation d’alcool, la façon dont je gérais ma vie et ce que je faisais de ce foutu diplôme brillamment obtenu à Harvard pour finir… flic. Mais j’en suis plutôt fière moi, de ma condition de flic, justement.
« C’est rare ? J’en ai jamais vu avant… » « Assez pour ne les trouver qu’ici. » Je crois. Je ne sais pas de quelle façon je me suis improvisée guide mais il se trouve que c’est une chose que je sais, et j’en sais assez peu sur la nature pour le souligner. Je n’ai rien de la fille bio, qui s’intéresse à la nature ou quoi que ce soit de ce genre, même manger bio ne m’intéresse pas des masses. Je suis un pur produit de consommation, une bonne américaine de base comme on en fait dans un moule, te ma façon de vivre, en tout cas en ce qui me concerne, n’aurait rien de glorieux. C’est Shay qui s’évertuait à vivre et consommer durable, moi je me contentais de suivre le mouvement. « Je savais pas que tu t’y connaissais en oiseaux. Voilà quelque chose d’intéressant. Pas comme ton aveu sur la bouteille de champagne ! » Je croise son regard et explose de rire, ma tête tout près de la sienne, une main sur ma bouche tellement j’ai honte de ce que je viens de lui faire croire. Je me redresse sur un coude et lui fait face. « OK alors confidence pour confidence, j’ai vu un reportage un jour avec Shay pour lui faire plaisir. Il se trouve que j’ai retenu quelques trucs. » Entre deux textos que je tapais ou deux soupirs parce que je trouvais le temps long ! Elle adore ça, les reportages sur les animaux. Personnellement, je préfère les voir en vrai, les approcher, passer du temps avec eux et peut-être même en nourrir un ou deux, mais les reportages, en dehors des enquêtes policières me font trouver le temps particulièrement long ! Je m’ennuie aussi vite qu’une enfant, c’est même presque maladif, il faut que ça bouge, il n’y a que pour les films et la musique que j’ai une patience incroyable.
« On est à l’étroit là, j’suis à deux doigts de me casser la gueule… » « Rapproche-toi. » Lui tenant la main pour éviter sa chute, mais dans le subtile espoir qu’elle se colle à moi, sans oser le dire ouvertement. Je fais facilement ma belle, à faire mes allusions sans arrêt, mais les assumer, je crois que j’ai peur, peur de tout foutre en l’air encore une fois. « Je crois qu’on a bien mérité une sieste ! C’est con mais j’adore dormir sur un bateau. Le fait que ça tangue ça me donne envie de dormir. Ça te fait pas ça toi aussi ? » «Je m’endors n’importe où, tu te rappelles ? » Quand j’étais plus jeune, ce fameux été, je l’avais surprise à m’endormir un peu partout, dès que j’en avais l’occasion. En bateau, en voiture, sur un coin de plage, sur le toit, dans une cabane en haut d’un arbre, tout était prétexte à m’endormir. Et puis sa simple présence me faisait tellement de bien que trouver mon sommeil n’était pas un problème, bien au contraire. « Bon, je vais déjà débarrasser. Tu préfères dormir au soleil ? » « Je… je vais te filer un coup de main. » Je l’aide à retirer tout ce qui se trouve sur la table et nos corps se frôlent en passant et repassant d’un endroit à l’autre pour déposer plats et condiments. Je me rassieds ensuite sur la banquette, pensant qu’elle m’y rejoindra en feintant de m’occuper à l’aide des jumelles et de ne pas prêter attention à son choix pour la sieste. « Je vais me poser un peu, on peut pas dire que j’ai beaucoup dormi cette nuit. Me laisse pas dormir trop longtemps, après je suis de mauvaise humeur ! » Très bien, je ne trouve rien à répondre, surtout pas quand elle m’embrasse sur le front et coupe court à tout espoir. Je me retrouve toute seule en haut, au soleil, certes, mais sans elle. Je tente de trouver une façon de m’occuper, mais rien n’y fait, aucun réseau, pas d’accès internet, et Parker qui me tourne dans la tête depuis tout à l’heure. Mon cœur s’emballe à une allure folle dès qu’elle passe près de moi et ce n’est pas de la faute à mes nausées, ni à mon manque de sommeil ou à l’alcool, je suis sobre.
Il fait tellement chaud sur le pont que je me décide à trouver un coin à l’ombre, et ce coin il est à l’intérieur, dans la cabine. Je descends les marches en douceur pour ne pas réveiller Parker, mais on n’a qu’une vie n’est-ce-pas ? Et elle attend peut être un signe de ma part, et si elle ne l’attend pas, je serais au moins vite fixée. Je prends le parti de descendre jusque dans sa chambre, de retirer moi aussi mon jean, que je laisse tomber tout près du sien. Elle a l’air de dormir. Je retire alors mon t-shirt et le laisse tomber à son tour sur le sol. D’une douceur infinie qui n’est pourtant pas de moi, je me glisse entre les draps, tout près de Parker. Je regarde son corps se soulever au rythme de sa respiration, elle est sublime. J’ose une main dans ses cheveux, sans la réveiller, caresse ensuite doucement son épaule, et son bras. « Excuse-moi… » Murmurais-je entre mes lèvres, je suis incapable de le lui dire en face, les yeux dans les yeux. J’ai peur de ce qu’elle pourrait penser, dire, alors je préfère lui faire mes excuses sans qu’elle ne s’en rende compte. Me faire pardonner pour mon attitude, pour le mal que je lui fais, que je lui impose, c’est plus fort que moi et ça ne devrait même pas arriver. Je ne contrôle pas ce que je peux lui faire subir, et je m’en veux une fois que je m’en rends compte. Je suis trop loin d’elle, déjà. Je me retourne alors, pour attraper son bras et le passer autour de moi tandis que je me glisse en cuillère contre elle, et prends sa main dans la mienne, pour la serrer et entremêler nos doigts. Je pose sa main juste sous mon sein, et tente de trouver le sommeil tandis que son souffle réchauffe mon cou…
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Jeu 1 Sep - 11:00
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« OK alors confidence pour confidence, j’ai vu un reportage un jour avec Shay pour lui faire plaisir. Il se trouve que j’ai retenu quelques trucs. » Je la regarde et me mets à rire toute seule, imaginant la jeune femme devant un reportage animalier. « J’espère que c’était pas un truc en prime time, genre une émission de 2h, ma pauvre chérie… » Je sais que Lukas n’est pas du genre à se poser devant la télé pour regarder ce genre d’émission, loin de là même. Si elle regarde la télé, c’est plutôt pour du sport, des jeux vidéos, ou je suppose des séries policières, et encore. Lukas est une femme d’action, et regarder la reproduction du Kiwi dans les montagnes néo-zélandaises, je doute que ce soit son dada. C’est pour ça que je ne me cache pas pour me foutre un peu de sa gueule, l’imaginant en train de bouder sur le canapé, restant là juste pour faire plaisir à sa femme. Après avoir ri quelques minutes à ses nouvelles confidences, je décide de me lever pour débarrasser, et Lukas tient à m’aider. Je la laisse faire et la tension est palpable chaque fois que nous nous croisons, nous frôlons. Je dois me contenir pour ne pas l’attraper et l’embrasser avant de la faire grimper sur le plan de travail. Non. Ce n’est pas le moment. Il est trop tôt et je dois m’en convaincre. Je décide de prendre la poudre d’escampette pour aller m’allonger un peu, je crois que j’ai besoin de prendre l’air. De l’air dans le sens ou je dois calmer mon cerveau, et les palpitations de mon coeur. Mais la sentir toujours aussi proche de moi ne m’aide ps du tout. Je crois que je flippe. Je flippe comme une gamine amoureuse qui a peur de se brûler les ailes. Lukas n’est certainement pas prête à vivre quelque chose avec quelqu’un, elle vient à peine de se séparer de la femme qu’elle a aimée pendant 8 ans, et je n’ai pas la prétention de pouvoir dire être la femme de sa vie. Alors je dois lui laisser du temps, même si c’est dur, même si je dois me battre avec moi-même.
Une fois la porte de la chambre tirée mais pas fermée, je souffle un coup. Et puis sans attendre, je retire mon pantalon et me glisse sous les draps frais. Un nouveau soupir et je tourne et retourne quelques minutes pour tenter de m’endormir. Je dors très rarement l’après midi, mais quand les nuits sont aussi courtes, je me dois de rattraper un peu de sommeil pour espérer être en forme le lendemain pour le boulot. Je décide de virer mon t-shirt, n’ayant pas l’habitude de dormir habillée et finis par m’endormir au bout d’une dizaine de minutes. Je n’entends pas Lukas entrer dans la chambre. C’est quand je sens le lit bouger que je sors de mon début de sommeil, sans pour autant ouvrir les yeux. Mon coeur s’accélère quand je commence à sentir son odeur se rapprocher, mais ce n’est rien comparé au moment où elle vient passer doucement et tendrement sa main dans mes cheveux, puis caresse mon épaule et mon bras du bout des doigts. Je frissonne, bien malgré moi, et fais semblant de dormir encore, pour la laisser faire, pour qu’elle ne remonte pas les barrières. C’est une forme de manipulation j’en suis consciente, mais elle n’est pas là pour lui faire du mal, bien au contraire. « Excuse-moi… » Mon coeur se serre un peu à ses paroles mais je ne bouge pas, je ne sais pas si je le devrais, mais je préfère ne pas bouger, feignant un sommeil qui semble profond. Quelques secondes de latence et je la sens bouger. J’ouvre les yeux par peur qu’elle décide de s’envoler, mais finalement, elle se met dos à mois et se rapproche, se glissant tout contre mon corps. Sans rien dire, je bouge légèrement pour que mon corps épouse à la perfection le sien, et je la laisse placer ma main sur le haut de son ventre, ses doigts entremêlés aux miens. Mon souffle reprend un rythme normal et je bouge encore, me rapprochant d’elle un peu plus, comme si c’était possible. Finalement, je reste éveillée comme pour garder en mémoire cet instant, et je la sens s’endormir. Son pouce a arrêté de caresser le dessus de ma main, la pression de ses doigts s’est relâchée, et sa respiration est plus forte, plus sereine aussi. Un sourire naît sur mes lèvres et j’approche un peu mon visage pour enfouir mon nez dans ses cheveux, jusqu’à finalement trouver le sommeil moi aussi, sereinement.
A tête est une réelle horloge, et c’est tout juste moins d’une heure plus tard que je me réveille, sans bouger. Notre position est toujours à l’identique, et ma main sur son ventre bouge au rythme de sa respiration. Pendant une bonne dizaine de minutes, je reste là, profitant juste de cet instant, absorbant chacune des odeurs de sa peau, de ses cheveux, sans faillir, jusqu’à ce que mon téléphone vibre sur la table de nuit en bois dans un bruit désagréable, ce qui réveille Lukas en sursaut. Je me tourne assez rapidement pour prendre mon téléphone sans regarder et le foutre sous l’oreiller du bout pour ne plus qu’on l’entende. « Excuse-moi, j’ai la sale habitude de laisser le vibreur même quand je dors… » lui dis-je dans un murmure pour ne pas la brusquer. Je reprends ma place et elle s’étire un peu avant de se retourner. Je lui offre un large sourire radieux et passe ma main dans ses cheveux pour dégager son visage, caressant sa joue sur bout de mon pouce. « Tu as bien dormi ? » Je reste souriante, douce et tendre comme je n’ai pas spécialement l’habitude de l’être avec les gens qui m’entourent. Pourtant avec elle, et surtout en cette période, ça me semble naturel. Et j’ai envie de prendre soin d’elle.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Jeu 1 Sep - 13:38
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« J’espère que c’était pas un truc en prime time, genre une émission de 2h, ma pauvre chérie… » « Non, tu parles, on a enchainé sur la reproduction du lama. » Je vous promets que c’est vrai ! Une éternité. Deux heures, plus deux autres, à contempler le miracle de la vie comme aime l’appeler Shay. Non, c’est une soirée foutue en l’air, tout simplement. J’ai bien tenté de couper la poire en deux et de lui proposer un ciné, un resto, ou bien une série policière, quelque-chose qui sorte de mon sport à la télé et de ses reportages nature. Rien n’y a fait, j’ai fait l’effort, et je l’ai payé toute la nuit ! J’en ai même rêvé durant des jours. Comment les meurtres de sang-froid sur lesquels je peux tomber mettent moins en péril mon sommeil qu’un reportage sur les oiseaux ? Sans doute un vieux souvenir inconscient de l’époque où je voulais me foutre la trouille avec Hitchcock. La voir sourire et même rire pour elle-même quand j’évoque tout ça, me fait le même effet. Elle est contagieuse, son humeur est contagieuse, et à croire que la mienne aussi vu le peu qu’elle sourit quand elle me voit dans un état aussi lamentable que tous les soirs dernièrement.
C’est l’heure de la sieste et je me retrouve fortement dépourvue quand elle finit par descendre dans la cabine. Je ne sais pas quel comportement adopter. Est-ce une invitation à la suivre ? Ou est-ce bien trop tôt, pour elle comme pour moi pour envisager plus ? Avec tout ce que je lui impose depuis le début, je ne pense pas avoir le droit de lui demander un peu plus, surtout que je sais quels sont ses sentiments et que je ne suis pas certaine de pouvoir oublier Shay si facilement. Je suis dans une période où j’aime deux femmes. Je sais qu’un amour est désormais impossible et qu’un autre pourrait s’offrir à moi, mais que j’ai déjà potentiellement laissé filer ma chance. Parker n’est pas à ma disposition, peut-être qu’elle essaye de tourner la page, comment je pourrais m’octroyer le droit de tout foutre en l’air comme ça ? Je tente de trouver mon sommeil, seule, en plein soleil en espérant m’assommer assez pour éviter de penser, mais en vain, ça ne marche pas comme ça, malheureusement. Je tourne, me retourne et me tourne encore avant de péter un plomb et de rassembler mon courage pour descendre à ses côtés. Sentir sa peau contre la mienne, même aussi chastement me fait déjà du bien. Son contact de tout à l’heure m’a conforté dans l’idée qu’elle était peut-être prête à plus, mais moi ? Je ne sais pas, je ne suis pas foutue de me positionner, et encore moins en ayant Shay dans un coin de ma tête, et elle y restera un moment. On ne peut pas zapper une femme qu’on a aimé durant 8 longues années, avec qui on a eu un enfant, pour la remplacer sans y penser. Mais c’est Parker, elle a le don de guérir certaines choses, je suis tiraillée entre l’amour que j’ai toujours pour ma femme et la passion que j’ai toujours eu pour une autre.
Je trouve mon sommeil, tout contre elle, serre ses doigts dans les miens, et quand le portable se met à vibrer sur la table en bois, je sursaute, je n’ai absolument pas l’esprit tranquille ces derniers temps, c’est une horreur. Je tente de calmer mon palpitant en adaptant ma respiration, mais la proximité avec Parker n’aide en rien. Mon cerveau sait qu’elle est tout prêt et ce que ça peut souligner. « Excuse-moi, j’ai la sale habitude de laisser le vibreur même quand je dors… » « C’est pas grave. Je l’éteins jamais non plus. » M’étirant en lui souriant, vérifiant le mien qui n’est jamais très loin de moi, en cas d’urgence. Je dois être joignable à n’importe quel moment du jour ou de la nuit, c’est ce que mon métier impose, depuis toujours. Shay l’acceptait au début, et puis elle a fini par comprendre ce que ça impliquait. Je me tourne contre Parker et ferme à nouveau les yeux, sentant ses caresses sur mon visage. « Tu as bien dormi ? » « Trop pour émerger tout de suite. » Je souris, puis lâche un petit éclat de rire et me serre contre elle, comme une enfant qui peine à retrouver ses esprits. Je libère une de mes mains pour caresser son dos, et ouvre les yeux pour les plonger dans les siens. Je fixe ses lèvres, une seconde de trop pour résister et fini par poser les miennes sur les siennes, dans une douceur caractéristique de ce genre de retrouvailles. J’ose à peine murmurer ma demande, du bout des lèvres, les yeux dans les yeux. « Fait-moi l’amour comme la dernière fois Parker… »
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Jeu 1 Sep - 17:10
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Elle met du temps, mais elle finit par arriver. Je n’espérais plus et pourtant, la voilà, qui se rapproche de moi et vient se blottir dans mes bras. Sans rien dire ni même une réponse à ses excuses, je viens à mon tour me serrer contre elle et me laisse aller à un sommeil réparateur. Sommeil dérangé par le vibreur de mon téléphone, mais preuve que Lukas compte plus encore que n’importe qui et n’importe quoi, je ne regarde même pas l’appelant et enfouis mon téléphone sous l’oreiller pour qu’on n’entende plus le bruit désagréable du vibreur. Je m’excuse auprès de la jeune femme qui a été réveillée en sursaut et je vois bien son souffle plus rapide. Elle s’étire et je la regarde faire alors que viens déposer quelques caresses sur son visage, d’une tendresse inouïe. « C’est pas grave. Je l’éteins jamais non plus. » Je continue de la regarder sans faiblir, parce qu’elle est belle, et parce que je l’aime, plus encore que je ne l’aurai imaginer. Je crois que je serai prête à tout pour elle. Tout et n’importe quoi d’ailleurs. Je lui demande si elle a bien dormi. Pour ma part, ça m’a suffit, mais je doute qu’elle ai pu rattraper tout le sommeil perdu avec une simple sieste d’à peine une heure. Je la rejoins dans son rire alors qu’elle s’approche, venant caresser mon dos dénudé. Mon regard jongle entre ses yeux, gauche, droite, et ses lèvres aussi, en essayant de ne pas trop m’y attarder. Chaque détail de son visage a son importance. Mais contre tout attente, c’est elle qui vient déposer ses lèvres contre les miennes, dans un baiser d’une douceur inouïe. Mon coeur implose et je ne voudrais jamais qu’elle s’échappe, que nos bouches restent scellées comme ça pour la vie. Mais malheureusement, elle s’éloigne, et je suis bien incapable de ne pas lui faire comprendre par mon simple regard que je suis déjà en manque. Et, dans un murmure, Lukas se confie. « Fais-moi l’amour comme la dernière fois Parker… » Je ferme les yeux une seconde, lâchant un souffle libérateur. J’ai cru que ce moment n’arriverait jamais. Je l’ai tant espéré et je voulais qu’il vienne d’elle, que ce soit sa demande, que mes envies ne la brusquent pas. Et voilà ce moment qui se présente à moi, à nous. Je réouvre les yeux et prends conscience de l’instant présent, je ne suis pas en train de rêver. Elle est là, elle est bel et bien là, et même si sur le papier elle est encore mariée, même si son coeur est encore attaché à cette autre femme, aujourd’hui, sur ce bateau, Lukas formule une demande qui nous liera un peu plus, et je peux lire dans son regard que sa demande est sincère et réfléchie, qu’elle n’a pas été prise sur un coup de tête comme la plupart de ses décisions. Elle sait qu’elle pourrait me détruire, je sais qu’elle en est consciente, et pourtant. « J’avais peur que ce moment n’arrive jamais… » Un murmure en échange, comme si l’atmosphère de cocon devait perdurer jusque dans nos voix étouffées. Je m’approche à nouveau de ses lèvres, prends son visage délicatement entre mes mains et l’embrasse à nouveau, délicatement, sensuellement. Dans une infinie lenteur, nos langues se retrouvent pour mon plus grand bonheur, et la lenteur de nos mouvements apporte une certaine douceur, une chaleur incommensurable et l’envie est grandissante. Mais je veux prendre mon temps, apprécier chaque seconde sans avoir peur qu’elle ne m’échappe une seconde fois. Je pousse la couette d’une main, parce que j’ai chaud mais aussi parce que j’ai besoin de la voir, la toucher, la sentir. La sensualité du moment est inqualifiable, et l’amour qui en émane digne d’un film à l’eau de rose. Mes mains commencent à se balader doucement sur son corps, frôlant sa peau du bout des doigts pour y sentir des frissons par moment. Je suis bien incapable de me séparer de ses lèvres. Pour la première fois, je n’ai pas envie d’aller trop vite, pas envie de me jeter sur elle à corps perdu. Je veux prendre mon temps, apprécier chaque seconde, m’imprégner de son odeur et aspirer chacun de ses soupirs. Doucement, je viens me mettre sur elle, nos jambes entrelacées mais je me souviens que ses blessures sont trop récentes pour ne plus être douloureuses, et je fais passer ma jambe de l’autre côté pour l’encadrer complètement et je me redresse, m’asseyant sur mes talons, à moitié sur ses jambes. Je l’attire à moi de manière à ce qu’elle s’asseye aussi, que son corps retrouve la chaleur du mien. Mes mains glissent dans son dos et d’un mouvement précis je défais son soutien-gorge pour l’envoyer plus loin là où nos pantalons gisent sur le sol. Mes mains trouvent alors sa poitrine et je soupire contre ses lèvres, souriant un peu avant de me décoller de ces dernières pour lui avouer un secret. « J’en rêve la nuit… » Je parle de ses seins, ses seins si parfaits, faisant exactement la taille de mes mains, comme s’ils avaient été créés pour elles. Et puis, sans attendre, je l’embrasse à nouveau, avec un peu plus d’envie, un peu plus de folie, mais toujours dans cette quête d’un échange de tendresse inouïe.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Jeu 1 Sep - 18:42
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A regarder Parker, j’ai presque l’impression de lui offrir un véritable cadeau. Je ne demande bien ce que j’ai pu faire pour mériter un regard pareil. Elle n’est pas le genre de femme à laisser transparaître ses émotions, bien au contraire, ce serait plutôt le genre de femmes à se cacher derrière un voile, derrière un visage fermé, derrière une carapace que seules quelques très rares personnes peuvent percer, à commencer par ses enfants. Je ne prétends pas avoir le droit de le faire moi aussi, mais je sais que j’ai déjà une longueur d’avance sur certaines qui ont pu croiser son chemin et partager son lit. Parker est particulière, elle ne vous aimera pas le temps d’une nuit, mais vous offrira quelques heures de plaisir que rien ni personne ne sera en mesure d’égaler, je vous le promets ! Seulement maintenant, j’aime à croire qu’elle n’aime que moi et ne voit que moi dans les yeux de celles à qui elle offre ce genre de plaisir la nuit. Je ne suis pas dupe sur le fait qu’elle doive se laisser aller à quelques femmes au travail, tout du moins une, son assistante, que je ne porte pas spécialement dans mon cœur.
Et en une seconde, en croisant son regard, toutes les forces que je mettais en le fait de l’éloigner de moi s’effondrent pour laisser place à tout ça, tous ces mots que je n’osais pas partager avec elle, de peur du jugement sans doute, je n’en n’ai pas la moindre idée. Mais il est clair que je en suis pas en mesure de faire la part des choses de là où je me tiens. Parker face à moi, son cœur offert, son corps dénudé, comment trouver la force de résister, de rester sage, alors que tout tend à me faire craquer, surtout ces gestes. Combien de temps cela faisait-il qu’on ne m’avait pas regardée de la sorte, aussi tendrement, avec autant d’amour et sans reproche ? Peut-être est-ce moi aussi, qui refusait de m’avouer que Shay ne voyait pas que de la rancœur en me regardant, peut-être que je finissais par voir en elle ce que je me reprochais à moi, le fait d’avoir fait du mal à notre fils, pour moi, c’est encore le cas, même si l’objectivité devrait me faire comprendre le contraire, à son sujet, je suis sûre de moi, je l’ai tué. Même de façon indirecte. Les médecins auront beau me sortir toute sorte de discours et de théorie, j’en resterais persuadée et j’en porterais le poids, celui qu’une mère s’inflige.
« J’avais peur que ce moment n’arrive jamais… » Parker prend les choses en main en usant d’une douceur infinie quant au fait de me toucher, ne serait que la façon dont elle m’embrasse ou elle pose ses mains sur moi, dont elle entoure mon corps de ses jambes. Petit à petit, elle écarte ses jambes pour les passer autour de moi et me faire face, m’incitant à la rejoindre, en m’asseyant juste sous elle. Je relève légèrement la tête pour attraper son regard et mon ventre se contracte, malgré moi, je soupire en sentant mon souffle s’accélérer. Délicatement, je pose mes mains dans le creux de ses reins, embrasse doucement son cou avant de la laisser faire quand elle retire mon soutien-gorge. « J’en rêve la nuit… » Ses mains prennent place sur mes seins, dont les tétons durcissent à son contact, mon souffle se fait encore plus court, et soudain j’ai honte, honte de mes marques, de mes cicatrices, de n’avoir que ça à lui offrir. Shay ne trouvait aucunement ça sexy, elle trouvait que je m’abimais, que je me faisais du mal, peut-être même ouvertement, même si j’adorais ce que je faisais. Mais ce n’était pas chez moi quelque-chose qu’elle affectionnait particulièrement alors pourquoi Parker le ferait ? «Ne regarde pas… » Récupérant son visage d’une main pour l’embrasser et détourner son attention de mes bleus absolument affreux, qui violacent et jaunissent, rien de très glamour, pas plus que mes cicatrices de balles prises en service. Certains tatouages les recouvrent mais pas tous, et je crois que je ne les assume plus aujourd’hui, comme un secret à partager avec une autre, une tierce personne, Parker, dont le jugement m’importe assez pour avoir peur de ce qu’elle pourrait penser de moi. Ses baisers ne perdent rien de leur tendresse, de leur douceur, et moi non plus quand je plonge mon regard dans le sien quand elle m’embrasse. Nous sommes loin de l’insouciance des moments que nous passions quand j’étais plus jeune, rien de tout ça, c’est bien trop important cette fois-ci, notre première fois en tant que femmes libres, pour moi en tout cas, je ne suis plus dans le péché, et ça fait une grande différence.
Je ne suis plus qu’à elle en cet instant, et plus à personne d’autre, ça me semblait important de le souligner, surtout en ce moment où j’ai pu me donner à d’autre, mais tout ça c’est fini. Mon dos retrouve le matelas et je l’entraine dans ma chute, glissant une main sur sa joue pour admirer une fois de plus les courbes de son visage. Je retire son soutien-gorge à mon tour, le laisse glisser au pied du lit, et glisse mes mains dans l’élastique de sa petite culotte, juste au bas de ses reins. Je glisse mes avants bras dedans et la fait descendre, doucement, pour caresser ses cuisses. Je remonte en laissant une de mes mains, plus espiègle que l’autre, caresser son intimité, d’abord en surface, allant et venant du plat de la main, mais quand je la sens déjà si prête, si excitée, c’est un doigt que j’aventure pour caresser son blouson des plaisirs, déjà presque noyé tandis que nos souffles se mêlent et nos cœurs s’emballent.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Jeu 1 Sep - 23:27
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Assise sur elle, je prends plaisir à la caresser, je ne fais pas attention à ses bleus, ses marques, ses plaies. Je ne vois que son corps parfait, celui que je désire plus encore que n’importe quel corps sur cette Terre. Je lui avoue d’ailleurs que j’en rêve la nuit, c’est un aveu que j’aurau pu garder pour moi, mais je n’ai pas pu résister. « Ne regarde pas… » me demande-t-elle tout en récupérant mon visage et mes lèvres. Mais à mon tour de prendre son visage entre mes mains pour l’arrêter. Je la regarde droit dans les yeux avec intensité. « Tu n’as pas à avoir honte Lukas, tu es comme tu es et je… » je t’aime comme ça. Mais ça, c’est encore trop difficile à dire. « ... tu es parfaite à mes yeux....» Alors au lieu de finir ma phrase comme je la pensais à la base, je fonds sur ses lèvres. Je me sens bien là, je ne pense à rien qu’à nous, à nos retrouvailles en bonne et due forme. Aujourd’hui, nous avons le droit de faire l’amour, nous ne sommes plus dans le pêcher, et ça fait un bien fou, ça a tendance à me donner des ailes. Lukas se laisse tomber sur l’épais matelas et je la rejoins dans sa course, impossible de décoller mon corps du sien. Mon soutien-gorge ne reste pas en place très longtemps et je ne peux m’empêcher de lui sourire amoureusement. Des mains glissent dans mon sous-vêtement pour finalement me le retirer, pendant que je ne me sépare plus de ses lèvres. En appui sur mon avant-bras à droite pour éviter de lui tomber totalement dessus, et à genoux à califourchon sur elle pour les mêmes raisons, nos corps se frôlent sans pour autant se superposer, et Lukas en profite pour glisser sa main entre nous. entre mes jambes. J’arrête de l’embrasser et soupire alors qu’elle commence à me caresser plus intimement. Difficile de cacher mon excitation et mon envie d’elle. Je viens mordre sa lèvre inférieure, juste un peu sans lui faire mal mais pour lui faire comprendre à quel point j’aime ce qu’elle fait. Délicatement et sans vraiment m’en rendre compte, j’ondule légèrement mon bassin pour la guider dans mes envies et elle capte à la perfection. Elle sait déjà ce qui me fait chavirer, c’est comme si elle connaissait encore mon corps mieux que personne. Je sens ses doigts se frayer un chemin en moi et je lâche ses lèvres pour enfouir mon visage dans son cou, agrippant une mèche de cheveux entre mes doigts. Je gémis contre sa peau, me délecte de son toucher et mon corps se cambre déjà. J’avais tellement envie d’elle que le premier orgasme arrive plus vite que prévu. « Mon dieu Lukas… ». Elle me rend dingue. Le souffle saccadé, je reviens l’embrasser langoureusement, l’envie ne m’ayant pas quittée. C’est à mon tour de prendre les initiatives, et bien vite mes baisers descendent sur son corps. Je m’attarde sur sa poitrine, faisant toujours doucement pour ne pas faire mal à son corps blessé. Ma langue joue avec les tétons durcis de sa poitrine et je sens déjà son ventre se soulever plus rapidement, sa respiration devenir saccadée. Je descends encore d’un étage et de mes mains, j’attrape les deux côtés de son sous-vêtement pour le faire glisser le long de ses jambes. Une fois débarrassée, j’admire quelques secondes son corps nu. Je viens plier ses jambes alors que mon visage trouve sa place entre ces dernières, et je viens déposer quelques baisers ardents à l’intérieur de ses cuisses, partant du genou et descendant jusqu’à la zone sensible. Et puis, quand je sens qu’elle est prête, je viens embrasser ses lèvres intimes. Ma langue prend part à l’aventure et je me délecte des frissons qui trouvent leur place sur la peau de Lukas. D’une main, je tiens sa jambe et de l’autre, je remonte pour caresser sa poitrine. Ma bouche s’attelle à lui offrir un plaisir sans comparaison, et je me force à ne pas penser à tous ces hommes qui sont passés par là avant moi depuis qu’elle n’est plus avec sa femme. J’intensifie mes mouvements au rythme de ses soupirs et de ses gémissements, et je libère une de mes mains pour pouvoir la pénétrer de deux de mes doigts, d’abord doucement, puis plus rapidement pour lui faire perdre la tête. Il ne faudra pas longtemps pour elle non plus pour finalement lâcher prise et se laisser envahir par le plaisir pur et dur. Je sens les contractions de son intimité autour de mes doigts que je finis par retirer, essuyant ma bouche d’un revers de main délicat, avant de remonter et refaire le chemin inverse de mes baisers. Je m’attarde dans son cou et viens murmurer à son oreille avec malice. « Tu es meilleure que les fraises à la chantilly… » Je ris un peu et reviens l’embrasser, me positionnant sur elle et emboîtant nos corps en mêlant nos jambes. Sans tarder, je viens onduler mon corps pour sentir le frottement de nos intimités et je soupire, l’embrassant de plus belle parce que c’est devenu comme une drogue. J’en ai besoin pour vivre, pour respirer. Mes mains parcourent la totalité de son corps, empoignent ses fesses alors que nos mouvements se font plus sensuels, plus appuyés. Je voudrais lui dire à quel point je l’aime mais j’en suis incapable. « Lukas… » Un soupire, un appel, j’avale son souffle et la laisse se délecter du mien alors que nos lèvres sont si proches sans pour autant s’embrasser. La sensation de nos corps qui ne font qu’un est divine, et je voudrais que ce moment dure une éternité.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Ven 2 Sep - 0:51
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« Tu n’as pas à avoir honte Lukas, tu es comme tu es et je… » Son regard m’importe tellement, et m’apporte aussi tellement. Son jugement, ce qu’elle pourra penser de moi, désirer de moi, tout ça se mêle dans ma tête. Je sonde chaque regard qu’elle pose sur moi et m’en voudrait de dégouter la seconde femme que j’aime, parce que Shay doit avoir raison au fond, et c’est la seule à avoir osé me le mettre en pleine tête, Parker, je n’ai jamais pu l’oublier, malgré tout ce que j’ai pu dire, elle était là dans un coin de ma tête, comme une maladie en sommeil. Elle court, elle court, la maladie d’amour. J’ignorais qu’une femme pourrait rester si longtemps dans la tête d’une autre personne, dans la mienne en l’occurrence, avec la nouvelle vie que je m’étais construite. Bien sûr, son prénom a toujours créé en moi ce petit truc qui fait que mon cœur rate un battement, qu’il accélère ensuite. La morsure fait mal depuis que j’ai eu l’occasion de la recroiser, mais le manque c’était ça, c’était ça la petite douleur, c’était elle, dans un coin de mon cœur. « ... tu es parfaite à mes yeux....» Je me plonge dans les siens, et j’y vois tout ce qu’elle peut m’avouer, tout ce qu’elle peut me dire, et penser, sincèrement. Je ne saurais dire à quel point ce moment est précieux, important aussi pour la vie qui est la mienne en ce moment. Cette mauvaise pente dont elle me tire à bout de bras, en m’offrant un toit et les mots qu’il faut au moment où il le faut.
Notre échange devient on ne peut plus intime. Je la connais par cœur, je n’ai jamais oublié son corps, pas en toutes ces années, j’ai aimé une autre femme de façon différente, avec une âme différente, je l’ai donc aimé autrement, on ne peut pas aimer tout le monde de la même façon, ni deux personnes de façon identiques, elles sont trop différentes, qui qu’elles soient. Impossible de dire que j’aime Parker à tel ou tel point tellement ça me dépasse, c’est plus fort que moi, si je le savais, ça serait plus simple à gérer, nous serions déjà ensemble et je serais sure de moi, mais je me refuse à lui faire du mal, trop de mal, plus que je ne lui en ai déjà fait de toute façon. J’ignore comment ça tournera, je sais seulement que nous sommes deux personnes consentantes, des adultes, qui ont en terriblement envie. Deux personnes passionnées, qui n’ont simplement envie pour le moment que du corps l’une de l’autre. Je glisse ma main dans son sous-vêtement, avant de le faire tomber et de jouir pleinement de la place que je me permets de faire entre ses cuisses pour y glisser mes doigts. Tout en douceur, d’abord un de chaque côté de son bouton des plaisirs. Je la sens déjà perdre la tête, à une vitesse folle, la frôler suffit. « Mon dieu Lukas… » Elle ne se contracte pas autour de mes doigts, je n’ai pas eu le temps d’entrer en elle, mais je sens tout son corps se raidir contre le mien, ses muscles se bander et ses mains entourer mes épaules de façon à reprendre ses esprits.
Elle reprend le dessus en embrassant chaque parcelle de mon corps en s’arrêtant sur ma poitrine durcie par le plaisir, que je lui offre en cambrant mon corps et agrippant le draps d’une main, de l’autre, passant dans ses cheveux pour souffler un grand coup, l’inciter à poursuivre, mais quand elle remonte mes jambes pour y plonger son visage, c’en est trop. La morsure délicate du désir envahit toute mon intimité et ses baisers viennent achever ce parcours. Mais c’est loin d’être fini, elle remonte sa main sur mon sein, pour le prendre à pleine main et jouer de ses doigts dessus, une simple pression et je suis toute à elle, puis la rugosité de sa langue explore mon fort intérieur, les frissons me dévorent la peau et je laisse échapper un gémissement, le souffle coupé, cambrant malgré moi mon corps tout près de sa bouche, l’incitant à insister en profondeur. « Parker je vais… » Jouir, dans très peu de temps. Mais quand ses doigts se rajoutent à l’addition, qu’elle me pénètre délicatement et coupe toute forme de respiration, puis augmente le rythme, je joui sans retenue, le corps secoué de spasmes violents, me refermant autour de ses doigts, encore en moi. Mon bassin se cambre, un éclair me parcours, me transperce et son prénom m’échappe en plein orgasme. Ce n’est qu’à elle que je le dois. Et à ses gestes experts. « Bordel, t’es qui ? » Le souffle saccadé, ma main se refermant sur sa nuque et l’incitant à remonter tout près de moi pour l’étreindre de mes bras et embrasser son cou, en douceur. Je chatouille la peau de son cou du bout de mon nez en tentant de ne pas me laisser happer par la somnolence qui m’envahit après chaque choc de ce genre. « Tu es meilleure que les fraises à la chantilly… » Je ris, sincèrement, libérée, Parker tout contre moi, que je ne lâche pas, je ne peux pas, c’est trop dur, même d’imaginer qu’elle soit à l’autre bout de la pièce. J’écarte mes jambes pour qu’elle vienne s’y loger, laissant nos intimités se frotter l’une et l’autre, je la laisse avoir le dessus, c’est elle qui me fait l’amour. Elle qui tient les commandes, moi qui me contente d’égaler le plaisir qu’elle peut me donner, je réapprends maladroitement, en souhaitant du plus profond de mon être, pouvoir lui rendre un tout petit peu de ce qu’elle me donne.
« Lukas… » « Je suis là… » Retirant une mèche de cheveux sur son front qui lui barre le visage. Si j’adore ça d’habitude, cette fois-ci, elle coupe son regard et je ne veux rien en louper. Je ne veux rien de mystérieux, que des sentiments à nus, nos corps sont faciles à dénuder, mais nos âmes ? Nos souffles se mêlent et je laisse cette sensation nous poursuivre, nous emplir, jusqu’à attraper sa main pour déplier deux de ses doigts et l’inciter à entrer en moi, délicatement, tout en en faisant autant de mon côté, entre ses cuisses, m’approchant du fruit défendu, caressant son intimité la plus sensible, avec délicatesse. « Je suis toujours là Parker… » Puis mes intrusions se font plus profondes, plus intenses, je voudrais connaître le plaisir en même temps qu’elle. Je mordille la peau de son cou, tout en douceur, remonte une jambe le long de son bras, puis l’enroule juste sous la sienne. Un bras autour de sa nuque, je bascule, reprenant le dessus, le nez dans son cou, prenant appuie d’une main tout près de sa tête sur le matelas pour me soutenir, approfondissant mes gestes en attendant de la sentir se refermer autour de moi, tout comme je résiste pour ne pas exploser et fondre la première.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Ven 2 Sep - 14:38
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J’essaie, du mieux que je peux, de lui faire comprendre que je la juge pas, par un regard pour par quelques mots simples. Je veux qu’elle sache je ne suis pas là pour la faire chier, au contraire. Et le fait qu’elle me demande de ne pas regarder son corps me fait comprendre à quel point elle a honte. Mais elle n’a pas à avoir honte, elle est comme elle est, et je l’aime comme elle est. Je voudrais qu’elle se sente bien, qu’elle ne stresse pas pour des choses aussi minimes ou du moins, qui n’ont aucune valeur à mes yeux. C’est de son âme que je suis tombée amoureuse. Certes, sont corps était différent à l’époque, mais ça ne change rien aux sentiments que je lui porte. Mes caresses se font de manière à ce qu’elle comprenne qu’elle est précieuse pour moi, que je veux le mieux pour elle. Je me laisse aller sous ses doigts experts, ses mains qui connaissent mon corps mieux encore que je ne le connais moi-même. Après une première jouissance, je prends les devants et viens me délecter de son corps. Je ne vois plus les marques, je ne vois que ce plaisir que je veux lui donner. Ma langue s’attarde entre ses jambes pendant que mes mains la caressent. Son corps ondule, me faisant comprendre ses envies du moment. « Parker je vais… » Un rictus au coin de mes lèvres et je libère ma main pour ajouter mes doigts et achever le plaisir qui l’enveloppe et la secoue. Son corps se contracte et elle finit par lâcher la pression dans un gémissement plus puissant, lâchant également mon prénom, ce qui me rend complètement folle. « Bordel, t’es qui ? » me demande-t-elle le souffle court. Je ris légèrement et remonte jusqu’à ses lèvres pour les capturer, toujours pleine d’envie. Je nous laisse un moment de latence pour profiter de la sensation, et je reprends du service en mêlant nos jambes pour pouvoir frôler son intimité de la mienne. Je murmure son prénom, comme un besoin. « Je suis là… » Je plonge mon regard dans le sien avec intensité pendant que nos souffles se mêlent. Nos corps recouverts d’une fine pellicule de transpiration dansent l’un contre l’autre pour mon plus grand bonheur, jusqu’à ce que Lukas me demande d’un langage non verbal d’entrer en elle, de deux de mes doigts. Je ne me fais pas prier et déjà, elle en fait de même. Je gémis en la sentant en moi, immédiatement, et ferme les yeux une seconde pour apprécier. Et puis je réouvre les yeux pour la regarder, comme pour vérifier qu’elle est bien là, que je ne suis pas en train de rêver. « Je suis toujours là Parker… » C’est comme si elle lisait en moi et déjà mes yeux deviennent plus brillants par l’émotion. Je l’embrasse à nouveau et intensifie mes mouvements alors qu’elle en fait de même. Le plaisir monte en flèche et nos gémissements en sont le témoin. Lukas nous fait rouler pour prendre le dessus et je la laisse faire, appréciant même l’initiative. Les sensations sont différentes et j’agrippe sa fesse de ma main libre alors que le plaisir ultime s’invite en moi. Lukas se laisse aller en même temps que moi et c’est simultanément que nous atteignons le nirvâna. Nos cris s’évadent et nos corps se contractent jusqu’à relâcher totalement la pression. Lukas se laisse tomber sur mon corps et je l’entour de mes bras, une main dans le bas de son dos, l’autre remonte à sa nuque, mêlant mes doigts à la racine de ses cheveux. « Putain… » Je ris un peu et souffle du mieux que je peux. « C’était… ouah… » Je laisse la jeune femme se laisser tomber près de moi et après avoir à peu près repris ma respiration, je me tourne dans son sens, ramenant l’oreiller sur ma tête pour la regarder. Du bout de mes doigts, je caresse son ventre, et remonte jusqu’au tatouage qu’elle porte sous le sein, et qui m’intrigue tout particulièrement. « C’est qui Whyatt ? » Je redresse mon regard jusque dans ses yeux qui regardent le plafond et je comprends que cette question a son importance. Alors, doucement, du bout de mon index, je viens tracer les lettres du prénom gravé à l’encre noire, attendant qu’elle me dise si elle veut me répondre ou non.
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Sujet: Re: I'll always be by your side 2.0 [Luker] (#) Ven 2 Sep - 16:21
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« Putain… » Ouais, putain. C’était quand même du haut niveau. Parker et moi ça a toujours collé, pas une fois je n’étais pas d’humeur, elle savait me mettre dans l’humeur. Déjà ado je savais que je vivais était sans doute unique et que seules quelques personnes avaient la chance d’atteindre ce niveau de plaisir, de trouver un partenaire ayant autant de… qualités, mais ça, c’est pas grand-chose à côté de l’amour qu’on met dedans, et c’est ça qui fait toute la différence. Que je veuille me l’avouer ou non, je suis amoureuse de cette femme qui se trouve face à moi, malgré moi. Ce n’est pas le genre de choses que l’ont contrôle et maintenant encore moins. Plus une fois que je n’ai plus personne qui me retient, plus rien non plus, qu’est-ce qu’il me reste à perdre ? Je crois que mon boulot, c’est presque déjà fait ! Je ne sais pas si j’en ai grand-chose à faire au final, c’est malheureux à dire, mais plus rien ne m’interpelle ces derniers temps, pas assez, en tout cas pas autant qu’il le faudrait, et ça finira par me péter à la figure.
« C’était… ouah… » « Ouais, c’était ouah ! » Je ris, sincèrement, allongée sur le dos, venant chercher sa main pour la garder dans la mienne. Je dois reconnaître que son don à me captiver n’a rien perdu de son éclat, n’a toujours eu qu’à claquer des doigts pour que je me fasse sienne, et je ne le regrette pas le moins du monde. Pas cette fois en tout cas, je ne fais de mal à personne, juste à moi-même s’il le faut, mais ça, je m’en arrangerais. Parker se met sur le côté, et m’observe, j’aime sentir son regard sur moi, il ne me juge pas, il est bienveillant, et surtout, il est aimant. Apaisant. Et tant de choses encore. « C’est qui Whyatt ? » Je me fige, j’essaye comme une dingue de me reprendre, de ne pas flancher, je ne peux pas, pas maintenant, c’est pas possible, pas après ça. Je fixe le plafond pour éviter d’avoir à la regarder dans les yeux, et je sens les larmes poindre. Pas maintenant, merde ! «C’est… » Trop dur pour moi, je ne peux pas. Je me redresse, enfile rapidement ma petite culotte et attrape le sweat trop grand que j’ai laissé trainer dans le couloir et l’escalier menant au pont et l’enfile en chemin.
Sur la table, j’attrape mes clopes, et le briquet. J’allume une cigarette, sur laquelle je tire en tremblant, pour me calmer. Rien ne va, je tremble, de tous mes membres, comment j’aurais pu soupçonner vivre aussi mal le fait d’en parler ? J’étais si heureuse à ses côtés, il y a quelques minutes à peine… « Lukas, putain, pas maintenant, merde ! » Je tape sur la rambarde de bois et m’allume une autre cigarette. Je regarde au loin, me passant la main dans les cheveux, et marquant à grande peine que mes larmes coulent malgré moi. Je me déteste, pour être aussi faible, pour penser à lui de cette façon, comme un triste souvenir et pas une merveille qui me ferait sourire. Je ris, je pleure, à croire que je suis plus femme que femme. Parker fini tout de même par me rejoindre sur le pont. Elle doit s’en vouloir maintenant, et ce n’était pas le but. Merde. « Excuse-moi. » Séchant mes larmes d’un revers de manche, prenant une grande inspiration pour calmer le tout et perdre mon regard partout ailleurs sauf dans le sien. Je termine ma seconde cigarette, sans l’écraser, comme pour m’occuper les mains. « Whyatt, c’est mon fils. » Elle ne doit pas comprendre ce veut dire, à sa place, je ne comprendrais pas non plus. « C’était mon fils. » Je la sens se poser tout un tas de questions, et passer ses bras autour de moi, sans que je ne sois capable de répondre à son étreinte, mais je ne veux pas qu’elle se retire non plus, elle me protège de ses bras, c’est comme une armure. « Shay l’a porté. C’étaient une partie de moi, mais c’est elle qui l’a porté. On se relayait pour s’en occuper, elle le faisait plus que moi, je me le pardonne toujours pas. Et puis un weekend elle a dû aller représenter sa ligne de vêtements, j’avais le petit, je bossais dans mon bureau, et quand je suis allé le réveiller dans sa chambre il… » Je retiens mes sanglots au prix d’un violent effort et fini par lui expliquer. « Il n’avait que huit semaines… » Et à partir de là, tout est parti en couilles, mon mariage, mon couple, mes sentiments, mon estime, tout. Je me jette sur le paquet de clopes pour en attraper une troisième et me battre avec le briquet pour l’allumer.
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