contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Lun 29 Aoû - 22:55
I just want to see the stars with you
Dylan & Leana
« Merci, merci beaucoup ! Bonne fin de journée à vous aussi ! » Je raccrochai rapidement et regardai l’écran de mon portable avec un grand sourire. Je n’arrivais pas à y croire. Pendant deux jours, j’étais restée sur les nerfs, deux jours sans savoir si j’avais pris la mauvaise décision, deux jours de repos perdus. Mais maintenant, plus rien ne pouvait casser mon moral, pas après avoir entendu cette excellente nouvelle. Je fis le tour de la maison de vacances pour essayer de repérer une âme vivante et dus me rendre à l’évidence que j’étais bien la seule idiote à ne pas vouloir profiter d’un après-midi ensoleillé dans un endroit paradisiaque. Un simple regard par la baie vitrée me suffit pour savoir où trouver mes colocataires. J’enfilai un gros pull en laine ainsi qu’une écharpe avant de sortir dans l’air frais et de m’engager sur le petit chemin menant à la plage. Je repérai immédiatement un petit attroupement au bord de l’eau et me dirigeai droit vers eux. Seulement, je ne connaissais vraiment qu’une seule personne dans ce groupe et ce n’était pas celle que je cherchais. « Eh, Aeden, tu n’aurais pas vu Dylan ? » Le jeune homme releva la tête et haussa négligemment les épaules. « Elle est partie faire un tour je crois, se changer les idées ou un truc du style. Elle devrait être de retour pour le barbecue de ce soir. Tu viens faire un tour de canoë avec nous ? Promis, tu n’es pas obligée de ramer. » « Non, je ne suis pas habillée pour et je n’ai pas fermé la maison en plus. Demain peut-être. » Je lui fis un sourire avant de faire demi-tour et de retourner en haut de la plage. Je me retournai un petit instant, les bras croisés sur la poitrine, et les vis s’éloigner de la rive. Malgré la vue magnifique qui s’étendait à mes pieds, je ne parvenais pas à apprécier tout ce qui s’offrait à moi. Je vis les canoës disparaître derrière les rochers et retournai dans la maison, la tête baissée. Depuis quelque temps, j’avais la sensation que quelque chose avait changé entre moi et Dylan. J’essayais de me convaincre que c’était juste l’accumulation des heures de travail qui nous empêchaient simplement de respirer et, par la même occasion, de profiter de nos temps libres ensemble, mais je savais que ce n’était pas ça le problème. La jeune femme n’agissait plus de la même façon en ma présence. Il suffisait de regarder aujourd’hui : depuis quand elle refuserait un après-midi de folie à essayer de noyer son meilleur ami et tout ça pour se changer les idées ? Depuis la piscine, depuis que j’avais dis ou fait quelque chose qui l’avait blessée, mais dont on n’avait jamais reparlé ensuite. Sauf que je ne savais pas quoi faire pour me faire pardonner. Je ne comprenais même pas pourquoi Aeden s’était embêté à m’inviter avec eux pour ce petit séjour loin de la maison, il devait bien se douter que c’était moi le problème. Je me réfugiai dans la cuisine et vins feuilleter un des livres de cuisine pour essayer de me changer les idées. Avant de le fermer d’un coup et de me diriger vers les placards, déterminer comme jamais. Si je voulais que ça s’arrange, c’était à moi de faire le premier pas et je ne pouvais pas laisser passer cette occasion en or. La réalité nous rattraperait bien trop vite, nous obligeant à repartir dans des horaires complètement incompatibles.
Les heures finirent par passer bien plus vite que prévu et je me retrouvais maintenant en bout de table, poussant du bout de ma fourchette les morceaux de viande qu’on venait de me servir, l’estomac totalement noué. De temps en temps, je jetai un coup d’œil vers Dylan, mais elle semblait bien trop occupée à rigoler vers les autres pour me remarquer. Ou peut-être était-ce simplement moi qui me faisait des idées. J’attrapai mon verre et bus tout son contenu tout en sachant très bien que du vin bon marché ne m’aiderait pas à l’attirer hors du groupe. « Qui veut des marshmallows grillés ? » A peine Aeden avait-il sorti le paquet de bonbons que des acclamations joyeuses retentirent de toute part et une bonne partie du groupe le suivi jusqu’au feu. Remerciant de tout cœur le jeune homme, je me levai aussitôt et arrêtai Dylan avant qu’elle ne s’éloigne trop vite. Je me plaçai à côté d’elle et vins murmurer à son oreille afin qu’elle soit la seule à pouvoir m’entendre. « Ça te dirait pas de t’éclipser pour la soirée ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas pu se retrouver juste nous deux… Je nous ai préparé des desserts maisons spécialement pour l’occasion. » Je m’éloignai légèrement pour la regarder dans les yeux et lui faire un sourire. « Je serai au bout du chemin, celui de gauche. C’est comme tu veux. » Je fis deux pas en arrière en continuant de la regarder avant de me retourner et d’aller chercher le panier que j’avais préparé à l’avance dans ma chambre. En sortant de la maison, je ne repassai pas par le jardin pour voir où était la jeune femme, j’avais trop peur de ce que je pourrais y découvrir. Je ne tardai pas non plus sur le chemin, je m’orientai tout de suite vers la petite vallée que j’avais découvert le jour de notre arrivée. Seulement, à me dépêcher autant, je me retrouvai à être assise seule sur la couverture que j’avais étalée sur l’herbe, le regard se tournant toutes les deux secondes vers le sentier. Avant que mon cœur n’explose pour cause de battements trop forts, je m’obligeai à m’allonger et à regarder les étoiles. J’avais l’impression que le temps avait ralenti sa course. Je fermai les yeux et sentis un frisson faire trembler tout mon corps alors qu’une légère brise caressa mon cou dénudé. « J’ai cru pendant un instant que tu ne viendrais pas… » Bien que très faible, j’avais perçu les sons de ses pas s’approcher de moi. J’ouvrai les yeux avec un sourire et la vis debout juste au dessus de moi.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mar 30 Aoû - 10:43
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
« Oh putain oh putain ! » Aeden me saute dessus comme un espèce de grand malade et je m’éclipse avant qu’il n’ait pu m’écraser. « Mais t’es ouf ou quoi tu veux me casser tous les os du corps ou quoi ? » Il rit comme un abruti et il me fait rire aussi. Mais qu’il est con ! Mais qu’est-ce que je l’aime. « Bon quoi ? » « Regarde, j’ai récupéré les plannings ! » Je me penche au dessus le la feuille qu’il me présente. « Oui et ? » « Mais regaaaaarde on a un week end ensemble ! » Je regarde mieux et ça y est, on nous a perdu, on saute dans tous les sens. Oui depuis qu’on travaille ensemble, ce genre de chose n’est jamais arrivé. Et c’est exactement le bon moment pour aller dans la maison de campagne des parents d’Aeden. Nous sommes hors saison, il fait encore assez bon, et c’est un bon moyen pour s’éclater et changer un peu d’air. C’est donc après quelques jours de préparation que nous partons, à deux voitures, nous sommes 8 au total. 3 collègues de travail, des amis, Aeden, Leana et moi. J’étais pas sûr pour Lea, mais Aeden a tenu absolument à l’inviter, et je ne me voyais pas dire non. Ça me fait plaisir qu’elle soit là, mais c’est devenu tellement différent entre nous depuis que Rowan est revenu, depuis cet épisode à la piscine aussi, et surtout. Rien que d’y repenser, mon ventre se serre et une boule se forme dans ma gorge, empêchant les mots de se frayer un chemin. C’est quand même dingue. Une fois sur place, on fait tout un tas de trucs, et j’évite soigneusement Leana, du mieux que je peux. Je ne suis pas désagréable avec elle, mais tant que je peux ne pas me retrouver seule avec elle, j’évite. « Dyl’, on va faire du canoé, tu viens ? » Je secoue la tête. « Nan, j’vais aller me balader un peu, et faut que j’appelle mon père. Allez y sans moi je me rattraperai demain c’est promis, je vous foutrai la pâtée ! » Je ris un peu et les laisse filer alors que je pars de mon côté, j’ai besoin de souffler. La situation me pèse, et je ne sais pas si je dois discuter avec elle. Je pense à cette discussion que j’ai eu avec mon père dans la voiture il y a une semaine. Il me disait que la communication manquait cruellement entre nous deux, et que c’est sans doute ce qui créait des malentendus. Mais quoi ? Je dois lui dire que je rêve d’elle quasiment toutes les nuits ? Que j’ai presque même du mal à coucher avec d’autres filles et que quand ça arrive, c’est le visage de Lea que je vois ? Non, sûrement pas. Elle a déjà pris peur quand j’ai joué un jeu, disant qu’elle aimait les filles alors que ce n’était pas vrai. Alors lui dire tout ça la propulserait à mille lieues de moi. Et ce n’est pas ce que je veux, même si c’est un peu le cas, quand on y pense.
Les heures passent et le barbecue bat son plein, nous sommes tous attablés et tout le monde raconte des conneries. Je suis, je rentre dans leur jeu, j’essaie de me changer les idées et je fais en sorte de ne pas trop regarder Lea même si c’est compliqué. Je bois, trop sûrement, mais j’ai l’impression d’en avoir besoin. « Qui veut des marshmallows grillés ? » C’est une horde de cris excités qui surgissent et je me lève, suivant le mouvement, quand je sens une main attraper mon bras. Je m’immobilise et tourne les yeux pour découvrir le visage de Leana tout près du mien. Mon coeur rate un battement et mon souffle s’accélère déjà. « Ça te dirait pas de t’éclipser pour la soirée ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas pu se retrouver juste nous deux… Je nous ai préparé des desserts maisons spécialement pour l’occasion. » Mon regard oscille dans le sien, et j’ai du mal à comprendre, mon cerveau ne fait pas les connexions nécessaires. « Je serai au bout du chemin, celui de gauche. C’est comme tu veux. » Je ne la lâche pas des yeux, alors que je n’ai réussi à prononcer aucun mot. Elle s’éloigne et je la regarde se retourner pour s’éloigner, alors que je reste plantée là comme un piquet, je coeur encore beaucoup trop rapide. Je le sens cogner dans mes tempes. Je souffle un peu une fois qu’elle a disparu et tourne le regard vers tous mes amis qui s’éclatent autour du feu. Je suis tiraillée, mais mon coeur s’échappe beaucoup trop vite, accompagnant mes pensées qui se perdent jusqu’à Lea. C’est avec elle que j’ai envie de passer du temps, et si elle en a envie aussi, autant en profiter. Je ne sais pas ce qu’elle veut de moi, mais je regretterai de ne pas savoir, de ne pas y être allée. Je déteste avoir des regrets. Alors sans plus tarder, je remonte à la maison, file dans la salle de bain, me lave les dents pour éviter de sentir tout l’alcool que j’ai pu boire. Une fois fait, je redescends avec une veste et retrouve Lea allongée sur une couverture, au bout du chemin. Le ciel est dégagé et on voit les étoiles presque mieux qu’à Island Bay. « J’ai cru pendant un instant que tu ne viendrais pas… » Je m’approche et me positionne juste en haut de sa tête, et en voyant son sourire, je ne peux m’empêcher de sourire aussi. « J’allais pas te laisser là toute seule. Et puis, tu as su parler à mon ventre, et il était curieux de savoir ce que tu avais préparé ! » Je ris un peu, même si je ne suis plus aussi naturelle que j’ai pu l’être avec elle. Je me force à mettre une distance, pour la simple et bonne raison que j’ai peur de souffrir. Je m’attache à elle plus qu’il ne le faudrait alors qu’elle est aux antipodes de la fille disponible et accessible. Je viens trouver ma place près d’elle sur la couverture et je m’y assieds, ramenant mes jambes contre ma poitrine, et je les entoure de mes bras. L’horizon est magnifique et on a l’impression d’être seules au monde ici. Je pense d’ailleurs que c’est le cas. « Ça fait du bien un peu de calme, je les adore, mais ils parlent trop et trop fort ! » Je ris un peu, essaie de détendre l’atmosphère, avant de tourner le visage dans son sens. « Alors, qu’est-ce que tu nous as préparé ? » Je repousse le moment où on devra parler plus sérieusement, parce que j’ai peur d’avoir à lui dire pourquoi j’ai pris mes distances avec elle. Je ne suis pas douée pour parler de mes sentiments, j’évite toujours au maximum, mais je crois que je viens de me mettre au pied du mur en acceptant sa proposition. « Ça va, Rowan te manque pas trop ? » Prêcher le faux pour avoir le vrai, ou plomber l’ambiance un peu plus. C’est une manière différente de voir les choses. Toujours est-il que mon ton est toujours froid quand je parle de lui. C’est dingue ce que peut faire la jalousie.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mer 31 Aoû - 19:08
I just want to see the stars with you
Dylan & Leana
Elle s’approcha encore un peu de moi, un léger sourire aux lèvres. S’il n’était pas encore aussi joyeux que d’habitude, il me fit ressentir un sentiment de soulagement immédiat, plus encore que sa simple présence. « J’allais pas te laisser là toute seule. Et puis, tu as su parler à mon ventre, et il était curieux de savoir ce que tu avais préparé ! » « Tu m’accuses de t’avoir piégée, c’est ça ? C’est pas de ma faute s’il est faible face aux desserts ! » Je tentai un regard complice vers elle, mais elle avait déjà relevé la tête pour regarder le paysage qui nous entourait. Je retins de justesse un soupir d’agacement et m’obligeai à me redresser un minimum, prenant appui sur mes mains posées derrière moi, alors qu’elle s’installait à l’autre bout de la couverture. Sa posture me contraria un peu plus, elle donnait l’impression qu’elle essayait de se protéger de quelque chose en se tenant aussi serrer, qu’elle se renfermait sur elle-même pour que rien ne vienne la chambouler. Et je sus immédiatement que j’allais avoir du mal à retrouver la Dylan souriante, détendue. « Ça fait du bien un peu de calme, je les adore, mais ils parlent trop et trop fort ! » A l’évocation des autres, je changeai de position pour me mettre en tailleur et me mis à jouer avec un fil de la couverture. Je me sentais un peu mal-à-l’aise vis-à-vis d’eux, je savais que je n’avais pas fait assez d’efforts pour m’amuser avec eux ou même apprendre à les connaître. Ce n’était pas que je n’en avais pas envie, mais c’était sans doute le mauvais week-end pour ça. Enfin, il me restait encore un jour pour changer d’attitude, surtout si je parvenais à briser la distance qui augmentait un peu trop entre moi et Dylan. « Alors, qu’est-ce que tu nous as préparé ? » Je relevai la tête et croisai le regard de la jeune femme sans parvenir à comprendre ce qu’elle ressentait. Il n’y avait pas la petite étincelle qui était toujours présente quand je lui faisais un plat, ni la curiosité dans l’attente de ma réponse. Elle avait posé la question et elle voulait sans doute réellement savoir, mais c’était différent des autres fois. « Surprise, surprise ! T’en fais pas, si tu aimes le chocolat et les fruits, tu devrais apprécier. » Je lui fis un sourire avant de me pencher légèrement pour attraper la hanse du panier et le rapprocher de moi. Seulement, avant même de vérifier que tout était en ordre dedans, j’eus un énorme doute et je tournai mon regard vers elle, presque avec peur. « Rassure-moi, t’aimes bien le kiwi et les framboises, hein ? Je me fais pas trop de soucis pour le chocolat, mais je sais que ce mélange de fruits paraît bizarre parfois… J’espère que ça te va ? » En une seule seconde, le doute m’avait tellement envahie que ma voix était transformée par l’inquiétude. J’avais la très mauvaise intuition que, pour la première fois depuis notre rencontre, elle n’allait pas apprécier mon dessert. Pourtant, elle avait toujours complimenté tous mes plats, mais j’avais tenté du sucré cette fois-ci et plus rien n’était pareil entre nous. Je baissai de nouveau la tête et me forçai à me concentrer sur ce que j’avais prévu de faire pour supprimer ces pensées négatives et éviter de les faire devenir réalité. Je sortis des cuillères ainsi que des coupes en plastique trouvées au fond d’un placard et tentai tant bien que mal de les poser à plat sur la couverture. « Ça va, Rowan te manque pas trop ? » Je haussai les épaules sans faire attention à son changement de ton et sortis finalement deux verrines du panier pour les poser entre nous. « Pas vraiment. On se verra à mon retour. Et puis, j’étais une boule de nerfs depuis quelques jours, alors si c’est pour s’engueuler sans arrêt, c’est pas la peine. » Les mots sortaient avec une telle désinvolture, ça aurait dû me mettre sur mes gardes, mais j’étais trop préoccupée par mon envie de bien faire avec elle. « Mais maintenant que je vais avoir moins de route à faire, ça va peut-être se calmer un peu. D’ailleurs… » Je tendis une dernière fois ma main vers le panier et y sortis une bouteille de clairette avec un grand sourire. « Bon, c’est pas du champagne, mais ce serait déjà bien pour fêter la bonne nouvelle. Je l’ai appris tout juste aujourd’hui ! Tu sais, l’incroyable cheffe qui travaille au centre-ville ? Je crois que je t’en ai parlé il y a quelques semaines, sauf si c’était avec quelqu’un d’autre... » Je fronçai les sourcils en essayant de me souvenir, avant de secouer la tête et de poser mes yeux pétillants sur Dylan. « Bref, elle m’a appelée tout à l’heure et elle m’engage ! Je garde le même poste qu’à Wellington, mais je suis quasi sûre qu’elle ne va pas m’exploiter elle. Et puis, elle a été dans tellement de restaurants étoilés, ça va juste être magique ! Je te laisse faire ? » Je lui tendis la bouteille avec une petite moue de supplication, je me connaissais trop pour tenter le diable. Une fois mes mains libérées, je pris de nouveau appui sur celles-ci, comme si tous mes doutes s’étaient évaporés dans ma confidence. Pourtant, je n’arrivais pas à être totalement joyeuse quand je voyais encore de la retenue chez la jeune femme. Je dépliai alors une de mes jambes et vint la pousser doucement du bout du pied. Elle avait beau s’être installée sur l’autre bout de la couverture, j’étais assez grande pour l’atteindre assez facilement. « Et toi ? Comment tu vas ? Réellement je veux dire… J’ai l’impression que ce n’est pas la grande joie pour toi en ce moment. C’est le boulot ? Ou… autre chose ? » J’avais hésité un instant à lui demander si c’était moi, mais j’avais peur de sa réponse et je ne voulais pas détruire tout espoir que la soirée se passe bien.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mer 31 Aoû - 23:20
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
Je ne peux m’empêcher de rester éloignée, de garder de mes distances, de me protéger. Je sais que je vais y laisser des plumes, et c’est comme refuser de se laisser bouffer. Pourtant, il y a toujours une part de moi qui me force à m’ouvrir à nouveau, à la laisser entrer dans mon univers, dans mon coeur. J’essaie de faire un effort, de ne pas rester trop renfermée dans mon coin, de ne pas garder cette voix si froide et dure. Je me déteste d’être comme ça, elle n’a pas l’air de savoir pourquoi, mais je fais au mieux. Du moins, c’est ce que j’imagine. « Surprise, surprise ! T’en fais pas, si tu aimes le chocolat et les fruits, tu devrais apprécier. » Il n’y a pas grand chose que je n’aime pas, tout ce qui peut remplir mon ventre me remplit de bonheur. « Je n’en doute pas. » Je la regarde attraper son panier sans bouger, et voilà qu’elle s’arrête. « Rassure-moi, t’aimes bien le kiwi et les framboises, hein ? Je me fais pas trop de soucis pour le chocolat, mais je sais que ce mélange de fruits paraît bizarre parfois… J’espère que ça te va ? » Je ne peux m’empêcher de lui sourire, parce que je la trouve craquante à s’inquiéter comme ça. Je pensais qu’elle savait que j’aimais tout. Je suis allergique à rien. « J’adore le Kiwi et les framboises. » Je la laisse s’occuper de son panier et j’en profite pour regarder un peu l’horizon et lui demander si son mec lui manque. « Pas vraiment. On se verra à mon retour. Et puis, j’étais une boule de nerfs depuis quelques jours, alors si c’est pour s’engueuler sans arrêt, c’est pas la peine. » Elle dit ça naturellement, Il lui lui manque pas. Mon coeur rate un battement. Je garde mon regard sur elle, surprise et à la fois contente de ce que j’entends, bien malgré moi. « Mais maintenant que je vais avoir moins de route à faire, ça va peut-être se calmer un peu. D’ailleurs… » Je fronce un peu les sourcils, ne la lâchant pas des yeux, et ne comprenant pas non plus ce qu’elle veut dire par là. La voilà qui sort du panier une bouteille de muscat pétillant et je ne peux m’empêcher de sourire en la voyant sourire aussi. « On fête quelque chose ? » « Bon, c’est pas du champagne, mais ce serait déjà bien pour fêter la bonne nouvelle. Je l’ai appris tout juste aujourd’hui ! Tu sais, l’incroyable cheffe qui travaille au centre-ville ? Je crois que je t’en ai parlé il y a quelques semaines, sauf si c’était avec quelqu’un d’autre... » Je hoche vivement la tête pour lui faire comprendre que je me souviens. « Si, si c’était avec moi ! » Je la laisse alors poursuivre. « Bref, elle m’a appelée tout à l’heure et elle m’engage ! Je garde le même poste qu’à Wellington, mais je suis quasi sûre qu’elle ne va pas m’exploiter elle. Et puis, elle a été dans tellement de restaurants étoilés, ça va juste être magique ! Je te laisse faire ? » Je souris de plus belle, heureuse pour elle, même si ce sourire n’a pas le même goût que celui que j’ai pu avoir auparavant. Avant l’épisode de la piscine je veux dire. « Félicitations alors ! » Je récupère la bouteille entre mes mains et du coup, je défais un peu mes jambes pour me positionner en tailleur, et commence à déboucher la bouteille. Je sens le pied de Leana venir me pousser un peu et je tourne les yeux vers elle avec un mince sourire. « Et toi ? Comment tu vas ? Réellement je veux dire… J’ai l’impression que ce n’est pas la grande joie pour toi en ce moment. C’est le boulot ? Ou… autre chose ? » Le bouchon m’échappe des mains à l’instant même ou elle me pose toutes ces questions, et je commence à sentir le liquide fruité me couler sur les doigts. « Merde… » Je récupère vite une coupe en plastique et la mets en dessous pour que le liquide coule dans le verre et non plus sur mes doigts. « Ça va. Un peu fatiguée seulement, j’ai tendance à être désagréable quand je suis en manque de sommeil ! » Je ris un peu, pour faire genre que je crois à ce que je dis, mais malheureusement, Leana me connaît mieux que je l’imagine, et je la vois déjà pencher la tête sur le côté, l’air de me dire qu’elle n’est pas née de la dernière pluie. « On n’est pas là pour parler de moi ! C’est toi qui vient de décrocher un super poste ! Il faut fêter ça ! » Je verse la clairette dans un deuxième verre et lui tends la sienne alors qu’elle en fait de même avec la verrine de mousse au chocolat aux fruits. « Ça a l’air délicieux ! » Je cale ma flute entre mes pieds et commence à manger son dessert. Je ferme les yeux et soupire de bonheur. « Hum, mon dieu, cette fille a décidément fait le meilleur choix du monde en te choisissant pour bosser avec elle ! » Je tente de me détendre un peu, et ça a l’air de marcher. Doucement, mon corps se détend et je décide d’apprécier le moment plutôt que de me refermer sur moi-même. « Je suis vraiment heureuse pour toi ma belle. L’important, c’est que tu t’éclates dans ton métier. Et là, tu vas t’éclater vraiment, j’en suis persuadée. » Je récupère ma flute et la tends vers elle pour qu’elle puisse faire claquer la sienne contre la mienne, et puis je l’approche de mes lèvres sans quitter Lea des yeux, le coeur battant. « Je suis contente que tu aies accepté de venir ici ce week end. Je sais, je l’ai pas trop montré jusqu’à présent, et je suis désolée pour ça. Mais je suis vraiment contente. » Je plonge à nouveau ma cuillère dans le dessert et gémis presque parce que c’est divin. « C’est pas humain de faire des trucs aussi bons quand même ! »
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mer 7 Sep - 21:28
I just want to see the stars with you
Dylan & Leana
J’avais presque retrouvé toute ma joie de vivre, exactement comme lorsque j’avais eu la nouvelle en début d’après-midi, mais l’attitude réservée de Dylan m’empêchait de l’exprimer pleinement. Son sourire à peine visible alors que je la provoquais me pinçait le cœur. C’était presque comme si elle ne souhaitait pas être là, avec moi, mais qu’elle n’avait pas su dire non à ma demande. Sauf que Dylan n’était pas comme ça. Quand elle n’était pas d’accord avec quelqu’un, elle n’hésitait pas à le dire clairement et sans pincette, bien entendu. Je ne pouvais pas croire qu’elle agissait différemment avec moi, il n’y avait aucune raison logique à un tel changement. Seulement, avec le souvenir de notre dernière vraie conversation, un petit doute vint s’immiscer dans mon esprit et je finis par essayer de savoir ce qui n’allait pas pour elle. J’avais tellement hésité à lui demander si son malaise était de ma faute que je ne fis pas attention à ses gestes. Je sentis ma main se tordre dangereusement sous un sursaut violent face au bruit sec du bouchon. « Merde… » J’eus à peine le temps de réagir qu’elle avait déjà récupéré l’un des verres posés sur la couverture, alors je cachai mon mouvement par un simple tour de poignet pour supprimer ma légère crispation. « Ça va. Un peu fatiguée seulement, j’ai tendance à être désagréable quand je suis en manque de sommeil ! » Je fronçai presque immédiatement les sourcils en écoutant son explication, il y avait quelque chose qui n’allait pas. Et le rire qui suivit ne fit que confirmer cette impression, il sonnait trop faux pour être naturel. Je l’avais déjà vue fatiguée, je l’avais même déjà vue en rentrant d’une garde de nuit, complètement épuisée, et je ne me souvenais pas d’elle étant désagréable. Au contraire, elle prenait souvent le temps de me guider jusqu’à mon lit lorsqu’elle rentrait au milieu de la nuit et me voyait sur le canapé, elle restait près de moi pour s’assurer que je m’endormais bien, toujours à me protéger. Parfois, quand Aeden se décidait à la charrier alors qu’elle n’avait pas encore pris son petit-déjeuner, elle râlait contre lui, mais elle gardait toujours le sourire. Je ne pouvais donc pas rester sur cette simple réponse, ça ne m’allait pas du tout. Seulement, lorsque je penchai légèrement la tête en l’observant et ouvris la bouche pour essayer de la faire parler un peu plus, elle prit les devants, me coupant avant même que je ne prononce un seul mot. « On n’est pas là pour parler de moi ! C’est toi qui vient de décrocher un super poste ! Il faut fêter ça ! » « Mouais… » Je l’avais à peine murmurer en me penchant pour récupérer les verrines, mais je ne pensais pas moins, je me contenterai juste d’attendre un peu plus longtemps pour réessayer. Je me redressai, pris une des verrines et glissai une des cuillères dedans avant de la lui tendre alors qu’elle me donnait une coupe pleine. « Ça a l’air délicieux ! » « A toi de me le dire. » Je sentis mon cœur accélérer ses battements en voyant qu’elle reposait sa coupe pour attraper sa cuillère. J’avais déjà ressenti du stress en voyant d’autres personnes goûter mes plats, surtout lors de mes examens, mais c’était différent cette fois-ci. C’était comme si sa réaction allait donner le ton au reste de la soirée, une réaction qui pouvait tout aussi bien me faire retrouver la Dylan de tous les jours ou me confirmer un malaise trop étouffant. « Hum, mon dieu, cette fille a décidément fait le meilleur choix du monde en te choisissant pour bosser avec elle ! » Je rougis instantanément à son compliment, baissant même légèrement mes yeux brillants pour qu’elle ne s’aperçoive de rien. « Je suis vraiment heureuse pour toi ma belle. L’important, c’est que tu t’éclates dans ton métier. Et là, tu vas t’éclater vraiment, j’en suis persuadée. » Je levai mon regard pour croiser le sien et souris doucement. « J’espère, ce serait dommage que je sois dégoûtée de la cuisine. Même si ça n’arrivera jamais et encore moins quand je me lance dans des nouvelles recettes comme celle-ci ! » Je désignai d’un signe de tête les ramequins avec un sourire plus grand encore. La voyant tendre sa coupe vers moi, je levai mon bras et fis tinter nos verres, mes yeux retrouvant avec plaisir le contact de ses pupilles vertes. J’avalai une petite gorgée, sentant les bulles exploser délicieusement sur mon palais, puis, avant de ne plus pouvoir le faire, je détournai mon regard pour commencer mon dessert. « Je suis contente que tu aies accepté de venir ici ce week end. Je sais, je l’ai pas trop montré jusqu’à présent, et je suis désolée pour ça. Mais je suis vraiment contente. » Je relevai la tête vers elle, incapable de répondre à ses paroles. Je pourrais dire que c’était à cause de la mousse au chocolat à peine avalée, mais c’était surtout les mots qui me manquaient. Une chaleur rassurante me réchauffa le corps, augmentant un peu plus encore lorsqu’elle laissa échapper un soupir de satisfaction après une nouvelle bouchée. « C’est pas humain de faire des trucs aussi bons quand même ! » Je ne pus m’empêcher de rire joyeusement à sa remarque. « Je ne savais pas que je n’étais pas humaine, merci de me l’apprendre ! En dehors de la cuisine, j’ai d’autres différences avec vous, petits mortels ? » Je posai alors ma verrine quasiment pleine sur le côté, vidai mon verre pour en faire de même et m’approchai un peu plus d’elle. Avant qu’elle ne puisse s’échapper, j’attrapai doucement sa main et la fis pencher pour mieux lui montrer. « En dessous, tu as une sorte de pâte praliné mélangée avec du chocolat noir fondu que j’ai laissé durcir un petit moment au froid. Puis, après un petit de biscuit émietté et des fruits, j’ai mis une ganache chocolat blanc pour l’étage du milieu. Et pour finir sur une touche un peu plus légère, une mousse au chocolat au lait. Ce n’est pas très compliqué. Je pourrais t’apprendre si tu veux ! » Je croisai de nouveau son regard pour quelques secondes avant de m’obliger à la lâcher et je m’allongeai sur le dos, pas très loin d’elle. « Je suis contente d’être là moi aussi, avec toi. Ça m’a manqué. Pas que nos croisements entre tes gardes et les miennes, mais nos moments où on peut vraiment se retrouver, toi et moi. » Je fermai les yeux un petit instant, profitant du silence apaisant de la nuit fraîche, de sa présence à quelques centimètres de moi. Lorsque je les rouvris, le ciel étoilé me fit me sentir si petite et pleine d’espoir en même temps. « C’est magnifique… » Je tournai ma tête vers Dylan et tendis ma main vers elle. « Viens, tu ne peux pas louper ça. Ça ne peut te faire que du bien, je te le promets. »
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
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○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Jeu 8 Sep - 17:02
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
Je dois me détendre. Leana me connaît, sûrement plus encore que je ne l’imagine ou que je le voudrais. Je suis quelqu’un de secret malgré ce que je veux bien laisser paraître. Oui, je suis avenante, oui j’aime rire, rencontrer des gens, parler, faire l’idiote. Mais il y a aussi des côtés de moi que je ne partage pas avec tout le monde. Et bien malgré moi, ce que je donne à Leana aujourd’hui, c’est plus intime encore qu’un câlin ou qu’un moment tendre. Plus intime même encore qu’une partie de jambes en l’air. Lui laisse voir la partie de moi plus sombre, moins joviale, la Dylan qui doit se renfermer simplement pour se protéger, très peu de monde a droit à la voir. Il y a eu Eden, mon ex copine que j’ai dû quitter sans trop d’explications pour venir m’installer ici il y a sept ans, il y avait ma mère, mon père un peu, mais même Aeden ne connaît que très peu cette partie de moi. Ça a beau être mon meilleur ami, quand je suis en colère, ou blessée, je lui en mets plein la gueule, mais je ne me referme pas comme je suis en train de le faire avec Léana. J’aimerai pouvoir faire comme si de rien n’était, comme avec tout le monde, lui sourire, continuer de jouer avec elle, de plaisanter, de raconter des conneries, mais c’est a dessus de mes forces. J’essaie pourtant, mais Leana est spéciale, elle l’est tout court, mais surtout elle l’est pour moi. Je sais qu’elle ne comprend pas mon changement d’humeur, et je me conforte dans l’idée que je devrais faire semblant plutôt que de lui dire ce qu’il se passe véritablement, ce combat en moi qui me dévore quand je suis avec elle.
Je goûte ses verrines et j’en ferme même les yeux tellement mes papilles en sont ravies. J’en gémis de bonheur. Je me complais dans une suite de compliments envers la jeune femme, et je ne taris pas d’éloges sur elle. S’il faisait plus jour, je verrai sûrement ses joues s’empourprer, mais ce n’est pas le cas, et son sourire gêné me suffit à sourire naturellement. Comment on peut ne pas craquer pour cette fille, sincèrement ? C’est tout bonnement impossible, et putain ce que j’envie Rowan de partager sa vie. « J’espère, ce serait dommage que je sois dégoûtée de la cuisine. Même si ça n’arrivera jamais et encore moins quand je me lance dans des nouvelles recettes comme celle-ci ! » Je hoche vivement la tête. « Non mais, si ça se passe pas bien tu l’envoies chier. Faudrait tellement que tu ouvres ton restau un jour. Que ce soit toi la chef, que tu fasses ton menu, tes propres recettes ! Ce serait génial ! » Mes yeux pétillent à l’idée que la jeune femme puisse un jour réussir son rêve ultime. Je sais qu’elle en est capable, ou qu’elle en sera capable après quelques années d’expérience en plus. Elle est encore jeune, elle a le temps. Je viens avaler un gorgée de la boisson pétillante et me rends compte qu’elle ne l’a pas choisi au hasard, que les saveurs et les textures se marient à merveille en bouche. De toute manière, dans la cuisine, je crois qu’il n’y a pas beaucoup de hasard. Après un silence, je lui ouvre un peu mon coeur et lui avoue que je suis contente qu’elle soit là, même si je ne suis pas la plus agréable qui soit. Et très vite, comme pour changer de sujet, je lui refais un compliment sur sa recette. « Je ne savais pas que je n’étais pas humaine, merci de me l’apprendre ! En dehors de la cuisine, j’ai d’autres différences avec vous, petits mortels ? » Je ris un peu, retrouvant doucement ma légèreté. « Ouais, t’es soporifique. Enfin dans le bon sens hein, mais t’arrives à m’endormir en quatre secondes. T’façon, j’suis sûre que t’as un pouvoir dans les mains ou un truc dans le genre… » Je la regarde s’approcher et mon coeur s’accélère, ce n’est pourtant rien comparé au moment où elle vient chercher ma main pour approcher un peu plus. « En dessous, tu as une sorte de pâte praliné mélangée avec du chocolat noir fondu que j’ai laissé durcir un petit moment au froid. Puis, après un petit de biscuit émietté et des fruits, j’ai mis une ganache chocolat blanc pour l’étage du milieu. Et pour finir sur une touche un peu plus légère, une mousse au chocolat au lait. Ce n’est pas très compliqué. Je pourrais t’apprendre si tu veux ! » Je bois ses paroles, la regarde le moins possible pour éviter de me troubler plus que ce n’est déjà le cas, à la place, je garde mon regard fixé sur la verrine que j’ai encore entre les mains, et j’admire chacune des couches qu’elle me désigne. A la fin de sa tirade, je tourne la tête et la regarde, mais mon souffle se coupe quand je me rends compte que ses lèvres ne sont qu’à quelques malheureux centimètres des miennes. Heureusement, elle me lâche et se laisse tomber sur le dos sur la couverture, me laissant reprendre mon souffle en toute discrétion. C’est pas possible de me rendre autant dingue quand même. Belle idée Dylan d’être toujours attirée par l’inaccessible. « Je suis contente d’être là moi aussi, avec toi. Ça m’a manqué. Pas que nos croisements entre tes gardes et les miennes, mais nos moments où on peut vraiment se retrouver, toi et moi. » Je pose ma verrine et tente de calmer la rapidité de mon coeur. « Hum, c’est vrai qu’avec nos boulots, c’est pas super pratique. Faudrait peut-être qu’on prenne rendez-vous ! » Je ris un peu et tourne la tête pour regarder la brunette à mes côtés, allongée sur le dos, ses mains liées sur son ventre qui se soulève doucement, et ce petit sourire tendre figé sur son visage adorable. Elle est tellement belle… Elle ouvre les yeux et je m’empresse de détourner le regard, je ne voudrais pas qu’elle imagine quoi que ce soit. Et puis quoi ? Qu’elle imagine quoi ? Que je craque pour elle ? Mais elle aurait bien raison. « C’est magnifique… » Cette fois je retourne mon visage dans sa direction et lui souris alors qu’elle me tend la main. « Viens, tu ne peux pas louper ça. Ça ne peut te faire que du bien, je te le promets. » Comment résister ? Dites-moi comment il est possible de résister à sa voix, son sourire, ses yeux ? C’est tout bonnement impossible. Alors je viens prendre sa main et je m’allonge près d’elle, assez près pour que nos bras se touchent, et que je puisse garder sa main dans la sienne, nos doigts entrelacés. Mon regard désormais figé sur le ciel, je souris. « Tu as raison, c’est magnifique. Je prends plus assez le temps de regarder les étoiles. Quand j’étais gamine avec ma mère, c’était notre truc. A Paris on pouvait pas mais dès qu’on partait quelque part, on trouvait toujours un moyen de passer des heures à regarder les étoiles. Et pendant notre tour du monde, c’est là que j’ai pu voir le ciel de manière différente. Le plus beau c’était sur une plage à une centaine de kilomètres de Thaïwan… » Repenser à ma mère me rend mélancolique et mon coeur se serre. Je n’en parle jamais, à personne, mes souvenirs sont si précieux que je les garde pour moi, en moi, je ne les partage pas. « Tu connais un peu les constellations ? » Leana réussit à me montrer la petite ourse, peine un peu plus pour la grande ourse, et je souris. « Je vais t’en montrer d’autres. » Je me décale un peu, gardant pourtant sa main, mais je viens coller nos tête en me mettant un peu en oblique. Là, je lève ma main encore liée à la sienne et je ne déplie qu’un doigt pour lui montrer quelques étoiles qui constituent des constellations inconnues, et je lui raconte l’histoire de chacune, avec une passion qui me dévore depuis gamine. Complices, les rires reviennent, et la bonne humeur avec. J’avais besoin de ça je crois. Elle me manquait terriblement.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Ven 9 Sep - 10:32
I just want to see the stars with you
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Plus les minutes passaient et mieux je me sentais, simplement parce que je sentais Dylan se détendre à côté de moi. Je regrettais juste de ne pas avoir pris le temps d’organiser cette soirée bien avant, dès le moment où j’avais senti un froid s’installer entre nous. J’aurais dû prendre le temps, demander une journée de repos, ne pas laisser le malaise prendre le dessus. Cependant, si j’avais fait cela, je n’aurais jamais pu apercevoir le côté réservé de la jeune femme. Il m’avait fait peur au début, quand elle était encore renfermée sur elle-même, mais maintenant qu’elle était un peu plus détendue, je me laissais surprendre par toute la douceur et sincérité qu’elle m’offrait. J’avais toujours su que son caractère explosif cachait une grande tendresse, elle me l’avait inconsciemment montré à chaque fois qu’elle se laissait aller à dormir près de moi, mais je n’aurais jamais cru que je serais celle à qui elle le dévoilerait un jour. Elle tentait encore de le cacher par sa façon de parler, faisant comme si elle parlait à Aeden avec leurs expressions si particulières, mais elle était là sa douceur, juste derrière ses paroles, brillant dans ses gestes et dans son regard. Rien que pour ça, je la laissais continuer avec ses compliments malgré toute la gêne que ça provoquait en moi. Et, allongée sur le dos, profitant de chaque seconde qui passait à ses côtés, je laissai les émotions traverser mes mots alors que je lui confiais que j’avais envie de retrouver nos moments ensemble. « Hum, c’est vrai qu’avec nos boulots, c’est pas super pratique. Faudrait peut-être qu’on prenne rendez-vous ! » Gardant les yeux encore fermés quelques secondes, mon sourire s’agrandit à l’écoute de ses paroles. C’était du pur Dylan, rigoler pour mieux dissimuler ce qu’elle ressentait. Je ne l’aurais sans doute pas remarqué il y quelques semaines, mais je la comprenais un peu mieux maintenant et j’en eus la confirmation en ouvrant les yeux pour croiser son regard. Elle avait beau l’avoir détourné très rapidement, j’avais eu le temps d’y apercevoir une lueur protectrice, affectueuse. « Quand j’aurais mes nouveaux horaires, on pourra prévoir ça. En plus, si je suis si soporifique que ça, tu pourras peut-être en profiter pour dormir un peu. » Si elle préférait jouer avec la taquinerie, je n’allais pas m’en priver non plus. Pourtant, quand je détournai de nouveau le regard, les émotions reprirent doucement le dessus face à la beauté du ciel étoilé. Je ne pus m’empêcher de tendre la main vers Dylan pour l’inviter à me rejoindre, je ne pouvais même pas imaginer d’apprécier ce moment sans elle. Un frisson mêlé à une chaleur agréable se répandit dans mon bras, puis dans mon corps quand elle vint prendre ma main pour s’allonger près de moi. « Tu as raison, c’est magnifique. Je prends plus assez le temps de regarder les étoiles. Quand j’étais gamine avec ma mère, c’était notre truc. A Paris on pouvait pas mais dès qu’on partait quelque part, on trouvait toujours un moyen de passer des heures à regarder les étoiles. Et pendant notre tour du monde, c’est là que j’ai pu voir le ciel de manière différente. Le plus beau c’était sur une plage à une centaine de kilomètres de Thaïwan… » Quand elle évoqua son enfance avec sa mère, je tournai la tête vers elle, observant ses traits se transformer légèrement. Je sentais une touche de tristesse dans sa voix, une douleur jamais révélée auparavant et je serrai doucement mes doigts autour des siens, mon pouce caressant lentement sa peau. « Tu connais un peu les constellations ? » Même lorsqu’elle reprit le contrôle de ses émotions, je continuai mes gestes tendres pour la rassurer. Sa confidence m’avait touchée beaucoup plus que je ne saurais le dire et je pouvais sentir que ça la chamboulait elle aussi. Mais j’écoutais sa demande silencieuse de ne pas insister sur le sujet et je me mis à observer les étoiles pour essayer de repérer la petite ourse que je désignai de ma main libre. « Et je crois que la grande ourse est… » Je fronçai les sourcils en tournant la tête sans pouvoir apercevoir la forme de casserole dans le ciel. Je fis glisser ma main dans les airs en même temps que je quadrillai le ciel de mon regard. « Ah, là ! Pourtant je devrais la repérer facilement vu sa forme… Et c’est tout, je n’en connais pas plus. » Je laissai retomber ma main sur mon ventre et croisai le regard de Dylan en haussant les épaules. « Je vais t’en montrer d’autres. » Je la regardai se décaler légèrement et souris lorsque je sentis sa tête contre la mienne, ne montrant aucune résistance lorsqu’elle fit lever ma main pour me désigner la première constellation qu’elle aperçue. Et j’écoutai, silencieuse, alors qu’une passion nouvelle animait la jeune femme.
Si j’étais très attentive à ses paroles au début, je finis par décaler doucement ma tête pour pouvoir l’observer quand elle parlait. Je me fis réprimander plusieurs fois pour manque de concentration et je m’obligeai à regarder les étoiles à chaque fois, mais je ne pouvais m’empêcher de détourner mes yeux vers elle au bout de quelques secondes. Complètement absorbée par ses paroles, je lui posai des questions dès qu’elle s’arrêtait un peu trop longtemps à mon goût. J’allais même jusqu’à dire des bêtises pour qu’elle me reprenne et détaille un peu plus les légendes des constellations. Je savais déjà que j’aurais oublié les trois quart de ses explications le lendemain matin, mais je ne pouvais détacher mes yeux de ce visage illuminé par la passion. Seulement, malgré l’immensité du ciel, les étoiles vinrent à manquer et le silence revint se poser entre nous, les échos de nos rires encore présent dans l’air. « Je ne savais pas que tu étais aussi passionnée par l’astronomie. C’est ta mère qui t’a appris tout ça ? » Je décalai un peu plus ma tête pour croiser son regard. Je voulais qu’elle puisse ressentir ma sincérité dans mes yeux, lui faire comprendre que je voulais en savoir plus sur elle. Perdue dans la connexion qui nous liait, je finis par oublier le paysage incroyable qui nous entourait. Je détachai lentement ma main de la sienne, me tournai sur le côté et vint poser ma tête contre ma paume, le haut de mon bras posé juste à côté de celle de Dylan. « Tu ne m’as jamais parlé de Paris, ni de ton enfance. Comme c’était là-bas ? Tu ne regrettes pas d’être partie ? Tu penses y retourner un jour ? » J’approchai doucement ma main libre de la jeune femme et vint emprisonner une de ses mèches de cheveux entre deux doigts pour la repositionner du bon côté. Je la laissai ensuite glisser vers son ventre et commençai à le caresser distraitement. « Quels sont tes plus beaux souvenirs avec ta mère ? » Je gardai mes yeux ancrés dans les siens, sans jamais flancher. Je n’avais pas peur de ce qu’elle pourrait me raconter, je n’avais pas peur des sentiments qui pourraient la traverser, je voulais qu’elle puisse se confier à moi sans craindre d’être jugée. J’espérais qu’elle soit elle, simplement elle, sans façade, ni mur protecteur. Qu’importe qui j’allais découvrir, je voulais juste être avec elle.
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Ven 9 Sep - 11:35
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
« Quand j’aurais mes nouveaux horaires, on pourra prévoir ça. En plus, si je suis si soporifique que ça, tu pourras peut-être en profiter pour dormir un peu. » J’arque un sourcil en la regardant avec un petit sourire face à sa provocation, et je finis par lâcher un rire amusé. « Ouais, on prendra rendez-vous pour aller dormir devant un film, on fait ça ! » Je secoue la tête et continue de me détendre et d’apprécier le moment présent, avec elle. C’est fou, pendant plusieurs jours je me suis complainte dans l’idée que je devais l’éviter, parce que les sentiments que je développe pour elle me semble nocifs puisque non partagés. Mais une fois avec elle, j’oublie tout, il n’y a plus que cette enveloppe de bien-être qui s’empare de moi et m’empêche de penser à mal. Personne jamais n’a eu ce pouvoir sur moi, et même quand en une fraction de seconde je prends conscience que je ne devrais pas me laisser aller, la seconde qui suit je suis en train de lui sourire, parce que c’est plus fort que moi. Le petit ange sur mon épaule me crie de faire attention, je ne pas m’enfoncer plus encore dans ce gouffre de sentiments, et le petit démon à l’inverse m’incite à prendre ce que j’ai à prendre. Sans surprise, je choisis le démon et me rapproche de la jeune femme pour lui parler de ma mère. Je m’ouvre à elle sans bien comprendre comment je peux arriver à faire une chose pareille. Mais ça sort tout seul, ça coule de source, de manière plus naturelle encore qu’une clope se consume entre mes lèvres. Ce moment de complicité me fait le plus grand bien, et je m’amuse de la voir chercher les constellations les plus connues, avant de lui en apprendre de nouvelles. Je me doute bien que dès demain elle aura tout oublié, mais moi ça me fait du bien, ça me rappelle tout ce que ma mère m’a appris, tout ce qui me fascinait étant gamine. Et ça n’a pas changé aujourd’hui. Leana semble dispersée et toujours avec sa bonne humeur débordante, elle cherche à me déstabiliser par des questions, ou même son regard insistant sur mon visage. Je tente de la remettre sur le droit chemin et cherche à ce qu’elle se concentre au mieux, mais même si elle semble boire mes paroles, elle décroche de temps en temps ses yeux du ciel.
Au bout de plusieurs dizaines de minutes, j’ai épuisé mon stock d’anecdotes et d’histoires à raconter, mais la main de Leana est toujours liée à la mienne, et je sens encore son pouce caresser ma peau. Si j’essayais de ne pas y faire plus attention depuis tout à l’heure, ça en devient compliqué et plus je me focalise dessus, plus je sens mon coeur s’emballer. Heureusement, comme si elle comprenait mon malaise, elle délie nos mains et se tourne dans mon sens, sa tête reposant sur sa main. Je glisse aussi ma main sous ma tête pour la réhausser et je la tourne finalement vers la jeune femme pour croiser son regard qui semble être fasciné. « Je ne savais pas que tu étais aussi passionnée par l’astronomie. C’est ta mère qui t’a appris tout ça ? » Une petite boule vient se former dans ma gorge à la nouvelle évocation de ma mère. J’ai voulu mettre un mouchoir sur le manque provoqué par son absence, mais il y a des jours comme aujourd’hui où ça devient vraiment compliqué. Je repose mon regard sur l’immensité du ciel avant de lui répondre. « Elle travaillait à l’Observatoire de Paris. L’astronomie c’était plus qu’un métier pour elle, c’était… j’sais pas c’était sa vie. Quand elle en parlait t’avais juste l’impression de partir dans un autre monde… » Un sourire naît sur mes lèvres et je repose finalement mon regard légèrement embué sur le visage angélique de Leana. « C’était impossible pour moi de ne pas aimer les étoiles avec une mère comme elle. Elle m’a toujours dit qu’elle n’avait pas peur de mourir, juste parce que dans sa tête, elle allait voir l’immensité comme elle ne l’avait jamais connue… » J’avale difficilement ma salive en regardant le ciel à nouveau. Je ne crois pas en dieu, je ne crois pas en grand chose, mais je ne peux pas imaginer ma mère autre part que là, à voyager à travers les constellations dont elle m’a si souvent parlé. « Tu ne m’as jamais parlé de Paris, ni de ton enfance. Comme c’était là-bas ? Tu ne regrettes pas d’être partie ? Tu penses y retourner un jour ? » Mon regard alterne entre le visage de la jeune femme et l’immensité du ciel, sûrement aussi pour ne pas laisser trop passer mes émotions en la regardant, une sorte de protection. A sa nouvelle question, je la regarde et esquisse un sourire, sentant un frisson me parcourir lorsque sa main frôle mon visage en replaçant une mèche de cheveux. « J’aimais bien Paris. C’était très différent d’ici. L’ambiance était différente, les gens aussi, mais je suis pas du genre à être attachée aux lieux, plutôt aux gens. Mais quand ma mère est tombée malade, je me suis concentrée que sur elle, et j’ai évincé mes amis et même ma petite amie avec qui j’étais depuis un an. J’ai été faire le tour du monde dont on rêvait tous les trois avec mes parents, et on est arrivés ici. Je me suis pas posé plus des questions que ça. J’aimerai y retourner oui, mais pas forcément pour y habiter à nouveau. Enfin je sais pas, on connaît pas les deux bouts de sa vie ! » Sa main vient se nicher sur mon ventre qui se contracte immédiatement à son contact. Une boule de chaleur m’envahit et je soupire très légèrement. « Quels sont tes plus beaux souvenirs avec ta mère ? » Je laisse échapper un petit rire un peu nerveux. « Tu as pris des cours de psychologie récemment ? » Ou comment échapper à une question qui demande à ce que je me livre à elle. Je vois son regard insistant et je soupire un peu. « Y’en aurait trop pour les énumérer. Notre tour du monde passe sûrement en premier plan, parce que même si elle était malade et qu’elle avait refusé la chimiothérapie, elle n’a jamais été aussi pleine de vie que pendant cette année. » Je soupire une nouvelle fois, essayant de faire passer la boule de ma gorge en déglutissant. « Hum… c’est encore difficile de parler de maman. » Je serre un peu les mâchoires et tente de réprimer les larmes qui tendent à couler sur mes joues. Je viens récupérer sa main sur mon ventre et la câline un peu. « Et toi, tu es proche de tes parents ? Raconte-moi des choses sur toi que je ne sais pas. J’ai envie d’en savoir plus. » Je lui souris, tendrement, et sûrement un peu trop amoureusement, mais qu’est-ce que je peux y faire ?
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Ven 9 Sep - 17:35
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Plus que les détails qu’elle me donnait sur les étoiles, c’était de la voir s’animer d’une telle joie qui me plaisait le plus. Elle aurait pu me parler de tout et n’importe quoi, j’aurais eu exactement la même écoute attentive. Et c’était avec une attention encore plus particulière que je me tournai vers elle pour comprendre d’où lui venait une telle énergie. Je la sentis se crisper légèrement lorsque j’évoquai de nouveau sa mère, ses yeux se détachèrent des miens pour s’isoler dans le ciel. Je savais que je touchais un point sensible et j'avais peur de la faire souffrir un peu plus, mais de la voir aussi vivante en partageant ces souvenirs, ça me donnait l'impression que cela lui faisait du bien. « Elle travaillait à l’Observatoire de Paris. L’astronomie c’était plus qu’un métier pour elle, c’était… j’sais pas c’était sa vie. Quand elle en parlait t’avais juste l’impression de partir dans un autre monde… » Je hochai doucement la tête quand elle me fit de nouveau face, un sourire bienveillant aux lèvres. Je n'y connaissais peut-être rien en relation mère-fille, mais je pouvais sentir que Dylan aimait profondément la sienne, qu'elle lui manquait terriblement. « C’était impossible pour moi de ne pas aimer les étoiles avec une mère comme elle. Elle m’a toujours dit qu’elle n’avait pas peur de mourir, juste parce que dans sa tête, elle allait voir l’immensité comme elle ne l’avait jamais connue… » J'aurais voulu avoir les mots pour la rassurer, pour enlever le chagrin qui la bouleversait. Seulement, la peur d'être maladroite prit le dessus sur moi et je préférai lever mon regard vers les étoiles dans un hommage silencieux à cette femme si précieuse pour Dylan. Une peur inexplicable de la mort et de sa présence autour de nous me fit me pencher vers elle et lui demander plus de détails de sa vie d’avant, celle qu’elle avait vécu avant de venir s’installer en Nouvelle-Zélande. Lorsque son père venait à la maison, j’arrivais toujours à subtiliser une anecdote sur elle d’une façon ou d’une autre, mais les histoires de son enfance restaient toujours bien enfouies dans leurs pensées, inatteignables. Pourtant, j’étais certaine que la petite gamine qu’elle était leur en avait fait voir des vertes et des pas mûres. Seulement, elle semblait être encore un peu ailleurs, alors je capturai une de ses mèches pour la remettre en place, la ramenant doucement vers moi. « J’aimais bien Paris. C’était très différent d’ici. L’ambiance était différente, les gens aussi, mais je suis pas du genre à être attachée aux lieux, plutôt aux gens. » Mon sourire s’agrandit sans que je m’en rende compte, j’avais l’impression de comprendre ce qu’elle voulait dire par là. Si je devais donner mon lieu préféré, je serais bien incapable de répondre. A la place, des souvenirs viendraient envahir mon esprit, des places particulières au départ, mais des visages les remplaceraient rapidement pour ne plus laisser d’espace qu’aux personnes importantes pour moi. Et en écoutant Dylan parler, c’était le sentiment qui en ressortait. « Tu as déjà essayé de les recontacter, tes amis, ta petite-amie de l’époque ? Essayé de savoir ce qu’ils sont devenus, comment ils ont évolué ? C’est pour eux que tu aimerais y retourner ? » Je sentis ma gorge se serrer à la fin de mes questions, réalisant soudain qu’elle aimait voyager et qu’elle ne resterait peut-être pas bloquer à Island Bay. Après tout, elle venait de le dire, un lieu ne signifiait rien pour elle et ces personnes lui manquaient peut-être. Même après tant d’années sans nouvelle, elle pouvait regretter d’être partie sans laisser l’espoir d’un retour, elle pouvait toujours tenter de les retrouver et de recommencer une vie avec eux, loin d’ici. Je fermai les yeux quelques secondes pour chasser ces pensées absurdes. Pour l’instant, elle était bien présente à mes côtés, la contraction de son ventre contre ma main le confirmait amplement. Alors je reprenais le contrôle et essayai d’en savoir plus sur elle, toujours plus. « Tu as pris des cours de psychologie récemment ? » Ma dernière question était très personnelle, je le savais, mais je ne la lâchai pas du regard pour autant, pas même lorsqu’elle eut un rire nerveux. Parce que je savais que si je faisais un pas en arrière, elle en profiterait pour en faire deux autres et je n’aurais jamais une telle occasion d’apprendre à mieux la connaître. « Y’en aurait trop pour les énumérer. Notre tour du monde passe sûrement en premier plan, parce que même si elle était malade et qu’elle avait refusé la chimiothérapie, elle n’a jamais été aussi pleine de vie que pendant cette année. » J’avais envie d’être encore plus curieuse, mais le soupir qui s’échappa de ses lèvres m’arrêta avant que je dérape. « Hum… c’est encore difficile de parler de maman. » « Je suis désolée… » Je baissai les yeux, malheureuse de l’avoir obligée à remuer tout ce qu’elle gardait au fond d’elle. Lorsque je reposai mes yeux sur la jeune femme, un léger frisson me parcourut le dos. Je savais à quel point elle était courageuse, de par son métier dangereux et sa force face aux chamboulements qu’elle avait vécus, mais c’était la fragilité qu’elle me montrait maintenant qui me toucha profondément. J’eus une soudaine envie de la prendre dans mes bras, mais la peur de me faire rejeter comme je l’avais rejetée la dernière fois m’empêchait de bouger. « Si un jour tu en as envie ou si tu veux juste penser à elle, je serai là. On ira dans le jardin et on regardera les étoiles. Jusqu’à l’aube si tu le veux. » Doucement, je m’obligeai à lever la tête et vins capturer une larme près de sa paupière avant de me remettre comme avant. Je me figeai presque aussitôt lorsque je sentis sa main prendre la mienne. Chacune de ses caresses provoquait un frisson un peu plus puissant, mais je n’osai pas bouger de peur qu’elle le remarque. « Et toi, tu es proche de tes parents ? Raconte-moi des choses sur toi que je ne sais pas. J’ai envie d’en savoir plus. » Je tournai vivement la tête vers elle, je ne m’attendais pas à ce qu’elle me renvoie mes propres questions. Pourtant, j’aurais dû m’y attendre, c’était la chose logique à faire. « Quelque chose que tu ne sais pas sur moi… La danse. Tu as dû me voir danser plusieurs depuis qu’on se connaît, quand je fais de la cuisine ou qu’on joue à la wii, mais c’est bien plus important pour moi. Je ne sais même pas comment t’expliquer pourquoi. » Je baissai mon regard vers nos mains et finis par arrêter ses gestes pour lier nos doigts ensemble. « Dans mes recettes, j’essaye de donner le plus possible, tous mes ressentis positifs, mais quand je danse, je sais que je peux me lâcher totalement. Je laisse aller toutes mes émotions, mêmes les négatives. Même si j’essayais de les cacher, je ne pourrais pas, parce que le corps ne peut pas mentir. Alors je mets une musique et je le laisse me guider sans aucune retenue. Et j’aurais beau danser une centaine de fois sur la même musique, je ne ressentirais jamais la même chose, comme tu ne verras jamais le ciel deux fois de la même façon. » Je levai les yeux quelques secondes vers celui-ci avant de retrouver les yeux de Dylan. « Ce que j’aimerais un jour, c’est de découvrir toutes les façons de danser. J’aime danser sur une musique quelconque, mais j’ai aussi envie d’apprendre le contrôle de la musique classique par exemple, la passion dans les danses hispaniques, les légendes des danses des îles, la force de chaque façon de bouger. Parce que ça m’a permis de m’exprimer quand la cuisine ne parvenait plus à le faire… Quand je me retrouvais seule chez moi. » Je baissai le regard et me laissai de nouveau retomber sur le dos, évitant son regard au passage. J’avais délibérément éviter sa première question au début, je pensais pouvoir y répondre maintenant, mais les mots restaient bloqués dans ma gorge.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Dim 11 Sep - 11:01
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
Parler de moi n’est pas quelque chose de naturel, et même si il y a quelques personnes qui se risquent à poser des questions, je n’y réponds pas toujours, pour ainsi dire jamais d’ailleurs. Même Aeden ne sait pas tout de moi, il y a encore pas mal de zones d’ombre, bien qu’il en sache déjà pas mal. Ça ne nous empêche pas de nous aimer profondément. Mais sans doute manque-t-il quelque chose. « Tu as déjà essayé de les recontacter, tes amis, ta petite-amie de l’époque ? Essayé de savoir ce qu’ils sont devenus, comment ils ont évolué ? C’est pour eux que tu aimerais y retourner ? » Je hausse un peu les épaules et me mords légèrement la joue en repensant à Eden et la manière dont je l’ai laissée. Je n’en suis pas fière, mais je suis encore persuadée que c’était la meilleure idée. Et puis je sais de par mon meilleur ami de l’époque qui n’est autre que son frère, qu’elle a retrouvé quelqu’un et qu’elle semble heureuse. « J’ai encore quelques contacts avec quelques uns oui, mon ancienne petite amie non, enfin j’ai des nouvelles par personne interposée. Bien sûr que ça me ferait plaisir de les revoir, et oui c’est entre autre pour revoir mes amis que j’aimerai retourner là bas, mais pas pour y vivre. Pour le moment ma vie est ici, y’a mon père, Aeden, mon boulot, et puis toi aussi… » Je tourne la tête vers elle pour croiser son regard et lui offrir un sourire tendre qui est pourtant lourd de sens, mais je suppose qu’elle ne l’interprètera pas comme tel. Je pense qu’elle n’est pas du tout consciente des sentiments que je peux développer pour elle. Un léger silence s’installe mais il n’est pas désagréable, et déjà elle enchaîne sur une nouvelle question ciblée sur ma mère, ce qui me fait doucement sourire même si mon coeur s’accélère considérablement à l’idée de parler plus en profondeur de ma mère et de mes souvenirs avec elle. Parce que la blessure n’est pas totalement cicatrisée. « Je suis désolée… » Je secoue la tête et esquisse un petit sourire. « C’est rien, ça fait du bien quand même. » Je sens le regard de Lea plus insistant et je tourne les yeux vers elle au dernier moment. « Si un jour tu en as envie ou si tu veux juste penser à elle, je serai là. On ira dans le jardin et on regardera les étoiles. Jusqu’à l’aube si tu le veux. » J’ai une envie furieuse de l’embrasser après ça. Comment est-il possible d’avoir un coeur aussi gros que le sien ? Sincèrement ? Comment Rowan n’est pas déjà ici en train de la récupérer pour éviter que je ne commette l’irréparable ? Finalement, je viens prendre la main de la jeune femme et la questionne à mon tour. Il n’y a pas de raison pour que je sois la seule à me livrer. Moi aussi je veux en apprendre plus sur elle. « Quelque chose que tu ne sais pas sur moi… La danse. Tu as dû me voir danser plusieurs fois depuis qu’on se connaît, quand je fais de la cuisine ou qu’on joue à la wii, mais c’est bien plus important pour moi. Je ne sais même pas comment t’expliquer pourquoi. » Je la regarde et ne la lâche pas des yeux, je bois ses paroles et me concentre d’ailleurs pour ne pas trop loucher sur ses lèvres. La jeune femme vient entremêler ses doigts avec les miens et je la laisse faire, appréciant cet échange tactile. Elle continue sa tirade sur la danse, je sens dans sa voix que c’est réellement quelque chose d’important pour elle. « … Je laisse aller toutes mes émotions, mêmes les négatives. Même si j’essayais de les cacher, je ne pourrais pas, parce que le corps ne peut pas mentir. Alors je mets une musique et je le laisse me guider sans aucune retenue… » Je ne la quitte pas des yeux, attendant qu’elle continue alors que l’idée de danser avec elle germe dans ma tête. « … Parce que ça m’a permis de m’exprimer quand la cuisine ne parvenait plus à le faire… Quand je me retrouvais seule chez moi. » Je sens sa voix se serrer et sans savoir pourquoi réellement, elle se laisse retomber sur le dos, déliant nos mains. Je pense qu’il y a encore tout un tas de choses que je ne sais pas chez elle et qu’elle compte garder enfouie pour le moment. Après une seconde de réflexion, je me redresse. « Viens, j’ai une idée. » Je me lève et lui tends la main pour qu’elle la prenne et se relève elle aussi. Je viens fouiller dans ma poche pour en sortir mon téléphone et mes écouteurs, et je vais chercher une musique. Une chanson qui, allez savoir pourquoi, me fait penser à elle chaque fois que je l’écoute. Je branche alors mes écouteurs sous le regard de Leana, je mets une oreillette dans mon oreille et en tends une à la jeune femme, obligée de se rapprocher. Je lance la musique et l’attire doucement à moi pour entourer mes bras autour de sa taille, se faufilant dans son dos. « Ferme les yeux. » Je la regarde s’exécuter et je me presse un peu plus contre elle, la laissant passer ses bras autour de mon cou, pendant que je viens nicher ma tête dans ses cheveux, mon souffle dans son cou. Doucement, nous nous mettons à danser toutes les deux, l’une contre l’autre dans un slow tendre sur les notes de piano et la voix envoûtante de la chanteuse. Les paroles parlent d’elles-mêmes, c’est comme lui avouer ce que je ressens pour elle sans en dire un mot. A la fin de la musique, je laisse la chanson suivante enchaîner mais je baisse le son à l’aide du bouton sur le cordon, et je me recule un peu pour la regarder, plonger mon regard dans le sien avec une intensité qui traduit avec aisance ce que je peux ressentir pour elle. « Tu as raison, le langage du corps c’est encore plus fort que le pouvoir des mots… » Mon regard bifurque sur ses lèvres que je meurs d’envie de capturer alors que mon coeur s’emballe dans ma poitrine. Je viens remettre une mèche de ses cheveux derrière son oreille et j’en profite pour caresser délicatement sa joue du bout de mon pouce, et je pouce le vice jusqu’à frôler ses lèvres de mon doigt avant de la regarder à nouveau dans les yeux. Je sais qu’elle serait capable de tout rompre en une fraction de seconde comme elle sait très bien le faire, mais c’est plus fort que moi. Après un branle-bas de combat dans ma tête, je finis par approcher mon visage du sien, doucement pour lui laisser le temps de reculer si elle n’a pas envie de ça, et je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, yeux clos, et le coeur explosant dans ma poitrine. Je n’insiste pas, ce baiser restera un simple baiser, lèvres contre lèvres, une seconde, avant que je ne m’écarte de quelques micro centimètres, les yeux encore clos et son souffle chatouillant mes lèvres. Mon corps tout entier est en train de bouillir et j’ai envie de plus, beaucoup plus, mais j’ai trop peur de me faire rejeter, alors je reste là jusqu’à ce qu’elle me fasse comprendre par n’importe quelle façon si j’ai le droit ou non de recommencer.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Dim 11 Sep - 16:59
I just want to see the stars with you
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« J’ai encore quelques contacts avec quelques uns oui, mon ancienne petite amie non, enfin j’ai des nouvelles par personne interposée. Bien sûr que ça me ferait plaisir de les revoir, et oui c’est entre autre pour revoir mes amis que j’aimerai retourner là bas, mais pas pour y vivre. Pour le moment ma vie est ici, y’a mon père, Aeden, mon boulot, et puis toi aussi… » Un soulagement sans nom m’envahit à l’instant même où ses derniers mots vinrent m’effleurer. Et alors que j’ouvrais les yeux pour croiser son regard, plus rien n’avait d’importance que le sourire qu’elle m’offrait, m’enveloppant dans un doux nuage de bien-être. Une idée commença à naître dans mon esprit pour qu’elle puisse réaliser ses envies, mais j’avais tellement peur de briser le silence apaisant qui nous entourait que je préférais la conserver pour plus tard. Seul un désir de mieux la connaître me poussa à le briser et prendre un risque et je culpabilisai presque aussitôt en voyant à quel point cela la chamboulait. Je me sentis encore plus mal quand elle m’assura que ce n’était pas grave, je ne comprenais pas pourquoi elle se confiait ainsi à moi. C’était moi qui l’avais blessée la dernière fois qu’on avait passé du temps ensemble, c’était sûrement à cause de moi qu’elle n’avait pas profité de ce week-end comme elle l’aurait fait avant, mais elle prenait quand même le temps de me répondre, malgré toute la souffrance que les souvenirs devaient provoquer en elle. Alors, quand elle inversa sans prévenir les rôles pour me poser des questions, je ne pouvais pas dévier la conversation sans lui donner quelques réponses. Et je tentai, tant bien que mal, de trouver les mots pour partager avec elle les sensations que me procuraient la danse. Je pouvais sentir toute son attention tournée vers moi, me poussant à me confier un peu plus, à lui faire comprendre son importance dans mes paroles. Je ne réalisai bientôt plus les secondes qui passaient et ce ne fut qu’au moment d’évoquer mes parents que je laissai ma voix s’éteindre. Sans parvenir à me contrôler, je fuis soudain tout contact avec Dylan, je lâchai sa main et tournai de nouveau sur le dos pour éviter de croiser son regard. Je savais qu’elle allait me poser plus de questions, je ne voyais pas comment je pourrais y échapper, mais je ne pouvais lui faire face quand ça arriverait, alors je gardai les yeux fixés vers le ciel. Je ne la vis même pas se relever, j’étais trop focalisée sur la façon dont je pouvais faire dévier le sujet. « Viens, j’ai une idée. » Je tournai un visage surpris vers elle et pris sa main sans vraiment savoir ce qu’elle comptait faire. Toujours sous l’incompréhension de cette réaction inattendue, je gardai une certaine distance et l’observai alors qu’elle sortit de sa poche son téléphone. Je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils en la voyant tendre vers moi un écouteur, mais la curiosité prit le dessus et je m’avançai lentement vers elle pour l’attraper et le caler dans mon oreille. Mon corps se tendit imperceptiblement lorsque Dylan s’approcha un peu plus pour m’entourer de ses bras. « Ferme les yeux. » La tendresse qui adoucissait son regard me rassura et j’écoutai ses mots, fermant lentement les yeux. Les premières notes du piano commencèrent leur douce mélodie entre nous avant de s’élever autour de nous, nos corps se rapprochant sensiblement. Mes bras trouvèrent naturellement leur place autour de son cou, ma tête vint se poser paisiblement contre la sienne. Je ne fis plus attention à mes gestes, je me laissais emporter par la musique, par la présence de Dylan contre moi, son souffle chaud réchauffant agréablement ma peau. Les mots venaient s’immiscer dans mes pensées, parfaitement limpides et mystérieux à la fois, hors de portée. Même après la fin de la chanson, le son lointain d’une nouvelle musique, ils continuèrent se résonner en moi, inlassablement. Je rouvris doucement les paupières en sentant Dylan s’éloigner légèrement de moi, mes yeux brillants d’émotions se plongeant dans les siens. « Tu as raison, le langage du corps c’est encore plus fort que le pouvoir des mots… » Je vis ses lèvres bouger, mais je ne parvins pas à comprendre ce qu’elle essayait de me dire, tout mon corps était encore subjugué par le fantôme de la mélodie. Je penchai légèrement la tête en ressentant sa main s’approcher de mon visage, ses doigts caresser délicatement ma peau. Je n’arrivais pas à me reconnecter à la réalité, je n’en avais pas envie, pas même en la voyant se rapprocher imperceptiblement de moi. Je fermai les yeux, laissai le noir envahir mon esprit, mon attention complètement déstabilisée par les frôlements de la jeune femme près de moi. Et ses lèvres trouvèrent les miennes dans un tourbillon de couleurs. Un mélange de chaleur et de frissons parcourut mon corps, des fourmillements jamais ressentis dansèrent sur ma peau. Je ne bougeais pas, je ne comprenais, je ne réalisais pas. Sa respiration faible chatouillèrent mes lèvres immobiles. Mes poumons avaient arrêté de fonctionner. Les secondes passèrent sans que je m’en aperçoive. Et soudain, tout explosa en moi. Je relâchai mon souffle dans une respiration saccadée, mon cœur se mit à battre comme un fou. Je rouvris les yeux pour voir la faible lumière de la lune illuminer une scène irréaliste. Dylan était encore là, tout près de moi, attendant un signe qui ne venait pas. Je fis un pas en arrière, sans aucun contrôle sur mon corps. Je levai mon deuxième pied, le reculai, mais, d’un coup, je me figeai. Dans l’explosion, les sons avaient réussi à se faufiler de nouveau jusqu’à moi et une nouvelle chanson s’élevait dans les écouteurs. Je pouvais reconnaître les bruits de fond avant même que la guitare ne commence, j’avais trop souvent dansé dessus pour l’oublier. Je vis alors le regard effrayé de la jeune femme se poser sur moi et mon souffle s’arrêta de nouveau. Je m’approchai de nouveau d’elle, pris timidement sa main et lui enlevai son oreillette. Silencieusement, je récupérai son portable pour débrancher les écouteurs que je jetai sur la couverture. Je baissai le regard vers l’écran juste le temps d’augmenter le son et de remettre la chanson au début avant de le poser lui aussi. Je revins devant Dylan, mes yeux plongés dans les siens. Je vins glisser mes mains sous sa veste, au niveau de ses épaules, et la fis glisser par terre avant d’attraper délicatement sa main droite et de poser mon bras libre dans son dos. « Fais-moi confiance… » Je commençai alors à la faire valser, doucement, toujours mon regard ancré dans le sien. Ma respiration était devenue beaucoup plus calme, la musique avait repris le dessus sur moi. Quand je la sentis un peu plus à l’aise, j’accélérai légèrement le tempo, lâchant bientôt son dos pour la faire virevolter. Seulement, je ne la vis pas revenir vers moi, laissant une distance insupportable entre nous. Ne me laissant pas le temps de réfléchir, je la comblai de quelques pas de danse et vins caresser doucement son visage avant de reprendre ma position initiale. Sentant la musique accélérer sur la fin de la chanson, je la retins un peu plus fermement et la soulevai du sol, la faisant tourner avec légèreté. Ses pieds se reposant sur la terre ferme, je l’entourai de mes bras et posai mon front contre le sien, les yeux fermés. Je m’immobilisai sur les dernières notes. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine, contre la sienne, mais j’étais incapable de faire un mouvement de plus. Ni pour m’éloigner. Ni pour faire un geste vers elle. Je le serrai juste un peu plus contre moi.
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○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
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○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Lun 12 Sep - 9:49
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
Je ne sais pas bien ce qu’il me prend, mais après l’avoir sentie s’éloigner de moi, j’ai juste envie de la sentir à nouveau contre moi. Son contact m’est devenu indispensable et c’est comme si je perdais pied chaque fois qu’elle voulait s’éloigner de moi. Ces derniers jours, j’ai bien essayé de prendre mes distances comme pour me protéger, mais ça n’a pas fonctionné, c’était pire et je me suis sentie encore plus mal que lorsque mon cerveau me crie de me tenir éloignée d’elle pour protéger mon coeur de la catastrophe. L’amour a ses raisons que la raison ignore. J’attire Leana à moi et lui donne une oreillette avant de la ramener à moi pour se serrer contre elle. Ses mains dans mon cou, je ne peux m’empêcher de frissonner, espérant qu’elle ne s’en est pas rendu compte. Les yeux clos, nous dansons l’une contre l’autre, là, au milieu de nulle part, sous le seul regard de la lune et des étoiles. Le coeur battant, je peux sentir le sien battre dans ma poitrine et je tente de calmer les sentiments qui essaient de se propager dans tout mon être. La chanson prend fin, trop tôt à mon goût, mais c’est la loi de la vie, les meilleurs moment sont toujours les plus courts. C’est sûrement pour cette raison que nous courons tous après. Mais après ce moment, impossible pourtant de m’écarter d’elle, comme le besoin irrépressible de la garder au plus près de mon corps, de mon coeur. Et puis, sans réfléchir, je viens capturer ses lèvres des miennes. Je m’attends à ce qu’elle m’envoie chier, qu’elle hurle, qu’elle se barre vexée que j’ai pu ruiner notre moment. Mais le besoin et l’envie sont plus forts que la peur, et le tourbillon de sentiments qui s’empare de moi à l’instant de ce contact me rappelle combien l’amour peut être destructeur. Une fois le baiser achevé, je reste pourtant si près d’elle que je peux sentir l’absence de son souffle durant un court instant. Et au moment où je peux sentir son coeur reprendre de sa vivacité, son souffle devenir saccadé, c’est mon coeur qui implose, secoué par la peur. Elle réouvre les yeux et s’éloigne. Tout va très vite, un pas rompant le contact, et un deuxième amorcé, mais elle se fige alors que mon regard ne quitte pas le sien. Elle va vraiment faire ça ? S’éloigner sans rien dire, me faire passer pour un monstre ? Je sais, je sais quelle est en couple, qu’elle n’aime pas les femmes, mais bordel, elle doit bien sentir autant que moi qu’il se passe quelque chose de particulier entre nous. Ce n’est pas une simple amitié, il faut ouvrir les yeux, je ne suis pas folle quand même. Mais heureusement, Leana semble voir la frayeur dans mes yeux devenus plus brillants, et elle vient alors chercher ma main. Je ne sais pas ce qu’elle veut, je suis sans doute la seule à savoir ce que je veux entre nous deux. Alors je reste silencieuse, continuant de regarder chacun de ses gestes, la respiration toujours aussi rapide par la peur que tout s’écroule. Elle récupère mon téléphone dans ma poche et retire les écouteurs, augmente le son et remet la chanson au début avant de poser mon téléphone sur la couverture, la musique prenant un sens nouveau en s’élevant dans les airs. Lifehouse, un groupe que je n’ai jamais arrêté d’écouter depuis gamine, et cette chanson sur laquelle je rêvais un jour de pouvoir partager un moment de tendresse avec une femme. Mais pas n’importe laquelle. Je voulais que ce soit la bonne. Parce que oui, moi, Dylan Valmont, derrière mon assurance et l’image de charmeuse que je peux porter au quotidien, ce besoin de plaire et d’enchaîner les conquêtes, je suis surtout une fille comme les autres qui rêve d’être aimée et d’aimer en retour. Leana plonge son regard dans le mien et j’ai l’impression qu’elle s’empare définitivement d’une partie de mon coeur qu’elle pourrait bien piétiner d’un moment à l’autre. Je suis pendue à son regard, interdite, cherchant à comprendre ce qu’elle veut. Ses mains glissent sous ma veste, sur mes épaules d’abord et le long de mes bras pour retirer ma veste. Je suis obligée de fermer les yeux tant mon coeur tambourine dans la totalité de mon corps. Une chaleur inouïe s’invite dans mon bas ventre et je m’en veux d’avoir ces envies et ces idées alors que je sais pertinemment que ça n’arrivera pas. « Fais-moi confiance… » me demande-t-elle alors qu’elle vient nicher sa main dans mon dos, récupérant ma main au creux de sa deuxième. Je la laisse faire, je lui fais confiance, comme elle me le demande. Je me laisse aller à ses mouvements, au départ un peu sceptique, mon corps danse avec elle et elle me fait tourner, virevolter. Je retrouve mon sourire et d’autant plus lorsque nos regards s’ancrent l’un dans l’autre avec une intensité qui nous est propre. Elle me porte même pour me faire tourner, alors je ris, comme une enfant, comblée par notre complicité, par notre proximité. La musique touche finalement à sa fin et Leana revient se presser contre moi, son front contre le mien alors que nous fermons toutes les deux les yeux, le souffle un peu plus rapide par la danse que nous venons de partager. Je la sens se serrer un peu plus contre moi et dans un sourire je lui avoue « T’es trop belle quand tu danses… » Je réouvre les yeux pour voir son sourire, et la voilà qui emprisonne ses lèvres entre ses dents, et c’en est fini de moi. Je ne réfléchis plus, l’envie prend le pas sur le reste. Tant pis si elle me rejette cette fois, je ne peux rester là à rien faire. Alors pour la seconde fois, je viens capturer ses lèvres. Le baiser se veut moins chaste, et l’envie qui filtre à travers ma bouche est hautement palpable. si au départ la jeune femme semble un peu tendue, je la sens s’abandonner à ce baiser duquel elle finit par prendre part. C’est mieux encore que tout ce que j’aurai pu imaginer. J’ai rêvé de ce moment tant de fois, et tous ces espoirs semblent aujourd’hui tellement face face à ce que je peux ressentir là, contre ses lèvres. Je viens glisser ma main sur sa joue, mes doigts s’infiltrant dans ses cheveux, sous son oreille, alors que mon pouce caresse toujours sa joue. C’est comme si un nouveau monde s’offrait à nous, un monde sans doute irréel, mais je compte sur ce dernier pour que la belle ne m’échappe pas entre les doigts. Doucement, je nous fais rapprocher de la couverture et j’allonge Leana sur cette dernière, me positionnant au dessus d’elle en prenant soin de ne pas l’écraser, pendant que nos lèvres et nos langues dansent elles aussi l’une contre l’autre sur le rythme lent d’une nouvelle musique. Je ne veux rien précipiter et pourtant le désir est bien là. Mais au lieu de faire n’importe quoi, je viens séparer mes lèvres des siennes, restant à quelques millimètres au point de les frôler alors que je viens prononcer quelques mots. « Dis-moi tout ce suite si ce n’est pas ce que tu veux… »
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Lun 12 Sep - 13:53
I just want to see the stars with you
Dylan & Leana
La musique avait un don sur moi. Dans les moments les plus durs comme les plus joyeux, elle parvenait toujours à me faire exprimer ce que je ressentais au plus profond de moi, même si je ne voulais pas y faire face. Et ce soir n’était pas une exception. Malgré toute la peur qui me hurlait de fuir, elle venait calmer mes pensées tourbillonnantes, elle m’obligeait à ressentir le trouble qui s’immisçait irrémédiablement lorsque j’étais proche de Dylan. Je l’avais déjà ressenti auparavant, j’avais blessé la jeune femme à cause de lui et j’étais sur le point de recommencer. Mais, bouleversée par la terreur présente dans son regard, je m’arrêtai avant de commettre l’irréparable. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait, je ne parvenais pas à distinguer les multiples émotions que son baiser avait créées en moi, mais je savais que je ne pouvais pas la laisser là. Alors je laissai la nouvelle mélodie s’emparer de mon esprit et je brisai l’espace entre nous pour me coller à elle. Faisant attention à chacun de mes gestes, je la libérai de son portable et de sa veste. Je n’étais sûre d’aucun de mes mouvements, mais je ne m’autorisai pas à réfléchir à deux fois avant de la prendre dans mes bras, je ne voulais pas prendre le risque de voir ma peur reprendre le dessus. Parce qu’elle était là, toujours proche de moi, prête à exploser et à me faire partir en courant. Je n’était pas sûre de savoir ce qui m’effrayait le plus. Ce qu’elle essayait de me faire comprendre, ce qu’elle ressentait, ce que cela signifiait. Ce que je ressentais. Je commençai à le percevoir et cette simple pensée me faisait trembler. Alors je faisais mon possible pour tout oublier, pour ne discerner que la musique et son regard posé sur moi. Je me détendis totalement, mes mouvements s’exprimaient pour moi. Je ne savais pas si Dylan pouvait sentir le changement en moi, mais elle finit par suivre mes gestes, elle me donna sa confiance entière alors que je la guidai dans une valse chargée d’émotions. Je la vis retrouver le sourire, retrouver un pétillement dans ses yeux rieurs et je me laissai emporter un peu plus par la musique. Le son de son rire au-dessus de la voix du chanteur détruisit tous les doutes qui subsistaient encore. Sur les dernières notes, je ralentis notre danse dans un geste pour rester près d’elle, mon front posé contre le sien. « T’es trop belle quand tu danses… » Les yeux encore fermés, le rouge me monta aux joues et j’eus un sourire gêné, mordant bientôt ma lèvre inférieure pour ne pas laisser mon souffle court trahir ma sensibilité. Je n’osai pas encore ouvrir les paupières, je voulais profiter un peu plus longtemps de ce moment intense avant de revenir à la réalité. Réalité qui allait me frapper dès la première seconde où je lui ferai face, qui m’obligerait à prendre mes responsabilités, d’une façon ou d’une autre, et je n’avais pas envie de le faire, pas tout de suite. Je voulais juste la sentir contre moi, sans aucune autre pensée. Mais Dylan ne semblait pas désirer la même chose, elle se décala légèrement de moi et ma respiration s’arrêta quelques secondes, persuadée qu’elle allait s’éloigner définitivement de moi. N’osant pas la retenir dans mes bras, je fus surprise par le contact de ses lèvres sur les miennes. Je mis un petit temps à réagir, mon corps se tendant face au geste inattendu, mais je finis par me détendre à nouveau et je répondis doucement à son baiser. Un frisson me parcourut la nuque lorsque je sentis sa main se poser sur ma joue, glisser dans mes cheveux et je pressai légèrement ma main dans son dos. A ce contact, elle me fit reculer de quelques pas et je n’eus aucune résistance quand elle me fit pencher doucement pour nous allonger, libérant juste une de mes mains pour la poser au sol et l’aider dans son geste. Le dos contre la couverture, je levai ma main pour la poser sur sa nuque, nos langues se trouvèrent naturellement dans une étreinte douce. Pourtant, Dylan finit par rompre le baiser. Elle ne s’éloigna qu’à peine, mais cela suffit amplement pour que mon cœur rate un battement et que l’inquiétude emplisse mon regard. Je ne comprenais pas ce changement d’attitude, pas quand je pouvais lire l’envie dans ses yeux, goûter le désir dans ses gestes. « Dis-moi tout ce suite si ce n’est pas ce que tu veux… » Le frôlement de ses lèvres contre les miennes me fit frémir et je fermai les yeux, un peu plus crispée qu’avant. J’aurais préféré qu’elle ne dise rien, qu’elle ne fasse pas attention à ce que je voulais, qu’elle continue sans me demander de réfléchir. Je ne voulais pas penser à ce que je voulais vraiment, j’avais trop peur de la réponse. Pourtant, quand je rouvris les yeux, quand je plongeai mon regard dans le sien, je ne pus ressentir qu’une envie plus profonde d’être avec elle. Je décollai lentement la tête du sol pour supprimer la minuscule distance qui nous séparant et l’embrassai tendrement. Le corps ne pouvait pas mentir, c’était ce que je lui avais dit un peu plus tôt et je le pensais encore plus fortement en cet instant. Je n’étais pas encore à l’aise, mes mains tremblaient contre elle et seule la chaleur de sa peau parvenait à me rassurer. Pour cacher ma timidité, je glissai une main vacillante sous son tee-shirt et provoquai une vague de chaleur dans mon corps en sentant sa peau brûlante sous mes caresses. J’effleurai doucement son cou avant de la faire basculer sur le côté. Mes doigts se posèrent sur sa joue, je frôlai ses lèvres du bout de ma langue et l’embrassai avec envie. Lorsque mon souffle devint trop saccadé, je me reculai doucement et plongeai mon regard dans le sien. Je penchai la tête pour poser délicatement un baiser sur la commissure de ses lèvres tout en décalant ma main sous son tee-shirt et caressant son ventre. En me relevant, je me redressai un peu plus et libérai mes mains pour retirer mon gros pull. Une légère brise vint rafraîchir le bas de mon ventre découvert qui se crispa alors que je tendis le bras pour poser le vêtement sur le côté. Je revins rapidement me poser contre Dylan, ma main retrouvant sa place contre sa peau et je la regardai intensément. « Je le veux. »
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
○ points : 50
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mar 13 Sep - 14:31
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
Je la laisse me guider pendant que nous dansons, je ne réfléchis pas, je me laisse porter par la musique, par ses sourires et par la proximité et la complicité que nous avons. Pour moi, c’est plus précieux que tout le reste, j’oublie tout, il n’y a plus qu’elle. Je ris parfois quand elle me fait tourner et je finis dans ses bras, ou elle dans les miens, peu importe, mais nos corps aussi proches me donne juste envie de plus. Alors sans réfléchir, je viens presser mes lèvres contre les siennes. Tant pis si elle m’envoie chier, j’aurai au moins essayé. Je sens son corps se crisper un peu, et finalement se détendre lentement. Lorsque je sens sa main appuyer dans le bas de mon dos, je me sens emplir d’une énergie nouvelle. Et sans plus tarder, toujours dans une lenteur et une douceur inégalable, je viens allonger la jeune femme sur la couverture, le plus naturellement du monde. Nos langues se trouvent et la sentir prendre part à l’échange me fait un bien fou. Mais je me sens prise d’un moment d’inquiétude et je me sépare du contact de ses lèvres de quelques millimètres à peine pour lui laisser l’opportunité de refuser, de s’échapper. Je la sens se raidir à nouveau, les yeux clos, je n’arrive pas à voir la lueur de son regard. Pourtant, une de mes mains au niveau de sa taille se presse un peu plus pour simplement lui faire comprendre que je ne veux pas qu’elle m’échappe, que j’ai très envie de ce moment avec elle et que je rêve simplement qu’elle en ait envie autant que moi. Finalement, elle ouvre les yeux et j’y plonge comme dans la mer la plus bleue qui existe, le souffle toujours court et l’envie palpable dans chacun de mes soupirs. Lorsque la jeune femme se relève juste assez pour venir chercher mes lèvres, mon coeur implose, littéralement. Tout semble tellement naturel, et malgré les peurs qui nous enveloppent, il y a cette chaleur, ce partage, cette envie commune de rester là l’une contre l’autre. Je peux sentir une de ses mains s’aventurer dans mon dos sous mon t-shirt et je souris contre ses lèvres, à peine, juste parce que je n’aurai pu rêver mieux. Contre toute attente, Leana semble avoir envie de prendre le dessus et elle me fait basculer pour que nous roulions sur le côté. Je la laisse prendre place sur mon corps brûlant, nos jambes entrecroisées et la chaleur grandissante dans mon corps comme dans le sien. Je viens glisser une main dans son dos, contre sa peau sous ses vêtements, et je soupire légèrement sans pour autant me séparer de ses lèvres, profitant au maximum de ses baisers plein d’envie. Elle se redresse juste un peu et le regard que nous échangeons est explicite. Nous voulons désormais la même chose,mais le plus troublant c’est le mélange de sentiments que je peux lire dans ses yeux. Elle se redresse encore un peu plus et je la regarde attraper le bas de son pull pour le retirer, faisant remonter son t-shirt sur son ventre. Je ne peux m’empêcher de venir y poser mes doigts, la caressant du bout de ces derniers. Je la dévore des yeux et attends patiemment qu’elle me revienne, ce qu’elle ne tarde pas à faire. « Je le veux. » Mon souffle se coupe à ses mots. Ce n’est pas simplement une réponse à ma question, à mes interrogations profondes, c’est bien plus que ça. Ces trois mots, choisis ou non, ont un sens tout particulier. Mes poumons reprennent du service et je viens chercher son visage de mes deux mains pour l’embrasser à nouveau, avec un sentiment encore nouveau, une envie plus profonde. Je fais en sorte que mes gestes soient les plus doux possible, je ne veux pas la brusquer, lui faire peur. Mes mains glissent à nouveau sur son corps, le long de ses cuisses par dessus son jean, passent sur ses fesses délicatement jusqu’à remonter dans son dos sous son t-shirt. Je dégrafe son soutien-gorge d’un geste de mes deux doigts et alors qu’une de mes mains trouve sa place dans le creux de ses reins, l’autre vient délicatement caresser sa poitrine. Je grogne presque contre ses lèvres tellement l’envie d’elle est grandissante. J’ai l’impression de rêver, je ne crois pas que je sois là, contre elle, nos corps enlacés à deux doigts de nous adonner à un plaisir charnel. J’en ai rêvé si souvent. Je décide de renverser à nouveau la tendance pour me retrouver sur elle, en prenant soin de ne pas l’écraser. Mes baisers glissent le long de l’arrête de sa mâchoire, puis dans son cou alors qu’une de mes mains continue de caresser son ventre, ses seins dressés, ses cuisses. Mes baisers descendent encore et je fais glisser les bretelles de son soutien-gorge le long de ses bras pour lui retirer sans pour autant la séparer de son t-shirt heureusement un peu ample. Je ne voudrais pas qu’elle attrape froid non plus. Je viens embrasser sa poitrine parfaite, le bout de ses seins dressé vers le ciel sous l’envie qu’elle semble ressentir. Ma langue s’invite à la fête et je me cale aux soupirs de Leana qui me font frissonner de la tête aux pieds. Je viens finalement embrasser son ventre, je m’y attarde, descends jusqu’à la ceinture de son pantalon et je remonte finalement pour venir retrouver ses lèvres qui commençaient à me manquer. « Si tu savais depuis combien de temps je rêve de ça.. » Je viens mordiller sa lèvre inférieure et continue de la caresser sans précipiter les choses, faisant simplement monter la température.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mar 13 Sep - 18:55
I just want to see the stars with you
Dylan & Leana
Mon ventre se contracta un peu plus sous les caresses de ses doigts, me faisant oublier toute la fraîcheur de la nuit. Son simple frôlement contre ma peau me donnait de multiples frissons, mais c’est son regard plein de désir qui eut raison de moi. Enfin libérée de cette épaisseur en laine, je me penchai doucement vers elle, je posai délicatement mon corps contre le sien, obligeant sa main à glisser sur le côté pour ne pas être piégée. Dans un souffle, je lui avouai, je lui donnai toute ma confiance, je la liai un peu plus à moi. Je ressentis plus que je ne le vis l’arrêt de sa respiration, comme une pause dans le temps, notre temps à nous deux. A la même seconde, nous prenons une inspiration, symbole du début d’une nouvelle histoire hors du monde. Ses lèvres vinrent embrasser les miennes et mon cœur fit une embardée dans ma poitrine alors que mes yeux se fermèrent avec la sensation de vivre mon premier baiser. Je sentis ses mains caresser doucement mon corps, provoquant des tremblements d’émotions à chacun de ses passages, et je n’osai soudain plus bouger les miennes. La peur de mal faire, de la décevoir, de la faire fuir me laissait figée sur place. Notre désir l’une pour l’autre me faisait agir naturellement, me collant un peu plus à elle, glissant doucement mon pied contre sa jambe, mais mes mains étaient pétrifiées à leurs places. Un premier soupir s’échappa de mes lèvres alors que la tension autour de ma poitrine fut libérée dans un geste de Dylan pour détacher mon soutien-gorge. Lorsque je sentis la douceur du toucher de la jeune femme contre mes seins, mon souffle se bloqua dans un geste de mon corps pour lui laisser plus d’espace. Je ne savais plus où donner de la tête, j’avais la sensation de ne plus pouvoir me soutenir et ce fut avec soulagement que je réalisai son geste pour me remettre sur le dos. M’abandonnant complètement à elle, ma tête se renversa légèrement en arrière à la sensation de ses lèvres contre mon cou. Je n’arrivais pas à me concentrer sur ses gestes, je sentais ses mains me caresser, ses tendres baisers contre ma peau, un vêtement qui glissait sur mon corps, et plus rien ne se distinguait dans mon esprit. Ma vision n’était qu’un scintillement d’étoiles venues du ciel, de l’explosion d’émotions me désorientant lentement, rythmé par les frissons recouvrant mon ventre. Mes soupirs prirent une nouvelle ampleur en ressentant la chaleur délicieuse de sa langue contre mes seins. Son tee-shirt vint chatouiller mon bras et je pensai à retrouver la douceur de sa peau, mais son changement de position me prit de court et mon bassin se cambra lorsqu’elle vint effleurer le bas de mon ventre de ses lèvres. Dans un éclair de lucidité, je vins attraper doucement sa main dans mon dos pour lier nos doigts ensemble. J’étais perdue dans mes émotions, mais je ne voulais pas perdre mon contact avec elle, je voulais pour la toucher, la sentir, la voir. Et comme si elle avait pu lire dans mes pensées, elle revint vers moi, je retrouvai avec délice le goût sucré de ses lèvres. « Si tu savais depuis combien de temps je rêve de ça.. » Je souris légèrement alors qu’elle me prit par surprise en mordillant ma lèvre inférieure. Mes doigts se détachèrent doucement des siens pour glisser le long de son bras et venir se caler contre sa nuque, mon pouce venant emprisonner quelques unes de ses mèches. Ma main libre vint se poser sur son ventre et frôler doucement sa peau sans jamais oser dépasser la limite de sa poitrine. Je m’obligeai à me séparer d’elle, juste le temps de la regarder dans les yeux et de caresser doucement ses lèvres de mon index. « Amène-moi dans tes rêves, guide-moi… » Ma voix était vacillante, je n’étais plus sûre de mes gestes, mais je ne voulais pas que le temps nous rattrape. Ma main retrouva sa place dans ses cheveux et je vins embrasser fiévreusement son cou. Dans un geste maladroit, je retirai mon bras de sous son tee-shirt et détachai ma ceinture, avant de retrouver fébrilement le bout de tissu et de le relever lentement. Je posai mes lèvres sur son ventre dans le mouvement, puis retrouvai son visage sans oser m’arrêter à la frontière de ses seins. Si la jeune femme avait compris le message, elle prit son temps pour le montrer, prenant soin de moi, donnant à chaque parcelle de ma peau sa dose de douceur, d’envie. Je lâchai des soupirs de plus en plus saccadé alors que ses baisers descendaient vers mon ventre, ses mains se saisissant délicatement de mon jean. De nouveau, mon bassin se courba aux contacts de ses caresses contre mes jambes, la sensation de chaleur augmenta considérablement malgré la petite brise qui se faufila dans le faible espace entre nous. Je la sentis remonter vers mon entrejambe, un gémissement m’échappa lorsqu’elle me caressa à la limite du tissu. « Dy… Dylan, regarde-moi… » Ma voix était faible, je l’entendis à peine. Je tendis ma main libre et vins attraper la sienne, l’incitant à revenir vers moi. Quand je croisai son regard, je gardai mes yeux ancrés en lui. « Reste près de moi. » Une légère peur commençait à me crisper et seule sa présence parvenait à la calmer. Mon cœur battait à la chamade, ma respiration était courte, mais tout ça n’avait plus d’importance lorsque je scellai nos lèvres dans un baiser langoureux.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#)