contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 4002
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○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : selly (ava)
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mer 14 Sep - 18:54
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
La machine est lancée, je ne me rends pas compte qu’on en soit là aujourd’hui alors qu’il y a à peine une semaine, Leana m’envoyait chier juste parce que j’avais fait une blague innocente en la faisant passer pour ma copine. Tout va vite, mais j’essaie de ralentir le mouvement, je ne veux pas me précipiter, je veux sentir l’envie grimper en elle alors qu’elle est déjà partout dans tous les pores de ma peau. Elle me rend complètement folle et je me laisse aller à penser que tout pourrait être si merveilleux. A mesure que mes gestes se précisent, Leana se laisse aller, je sens parfois son souffle se bloquer mais je suppose que le mélange de désir, de plaisir et d’envie y sont pour quelque chose. Elle n’a pas l’air d’avoir peur, ni de trop réfléchir, elle me fait confiance, et je veux en être digne. Mes lèvres se perdent sur ce corps à peine aperçu nu, souvent imaginé, rêvé, et j’ai le droit ce soir de pouvoir le goûter, le parcourir de mes lèvres, de ma langue. Leana est réceptive à mes caresses et mes baisers, et je m’en délecte au maximum que je peux. Une fois arrivée au niveau de sa ceinture, je remonte pendant qu’elle cherche à nouer nos mains. Je la laisse faire et reviens chercher ses lèvres dans un baiser empli d’une envie dévorante, et une douceur inouïe qui dormait au plus profond de moi. Je peux sentir les doigts de la jeune femme glisser dans mon cou, ceux de son autre main sur mon ventre qui se contracte à son passage, alors que ma respiration se fait plus saccadée. Elle met fin à notre baiser, le temps pour elle de plonger son regard dans le mien, et j’en fais de même, le souffle court. Son index vient caresser mes lèvres et je l’embrasse, fermant les yeux en souriant, avant qu’elle n’ouvre la bouche pour prononcer quelques mots. « Amène-moi dans tes rêves, guide-moi… » Je crois que je mourrai en me rappelant encore de ces mots, ces quelques mots et leur intonation, le son de sa voix, je fonds, m’enfonce encore plus dans les méandre de mes sentiments. Mon coeur est sien, définitivement. Je reviens chercher ses lèvres sans plus attendre, comme asséchée par le manque. Ses lèvres divaguent pour chercher mon cou et je sens ses gestes se préciser tout en étant toujours fébriles. Elle détache sa ceinture et je la laisse embrasser mon ventre, ne remontant pas pour autant jusqu’à ma poitrine, pourtant je ne porte pas de soutien-gorge. Mais je peux comprendre que cette limite soit difficile à passer, elle n’a toujours connu que des hommes. Un seul pour ainsi dire. Si j’ai bien compris le message, je viens l’embrasser à nouveau sur son corps parfait, son ventre, sa poitrine encore, je ne m’en lasse pas, puis je descends encore et viens m’emparer de son jean que je fais glisser le long de ses jambes. En passant j’y dépose quelques baisers et laisse traîner mon souffle sur ses jambes. Une fois le pantalon expédié, je laisse mes mains prendre le devant, glissant le long de sa peau nue, et mes lèvres suivent, déposant des baisers un peu partout sur ses mollets, ses cuisses, et j’arrive doucement à la zone sensible. Délicatement et sans la brusquer, je reste sur le tissus, embrassant son intimité et laissant mon souffle la chatouiller. Le gémissement qui s’extirpe de ses lèvres me fait sourire mais elle me rappelle rapidement à l’ordre. « Dy… Dylan, regarde-moi… » Mon coeur se serre légèrement à imaginer qu’elle puisse m’arrêter là, tout stopper net. Mais je remonte à son bon vouloir et une fois nos visages l’un en face de l’autre, je la regarde plus longuement, cherchant à comprendre ce qu’elle veut. « Reste près de moi. » Je tente un sourire et hoche doucement la tête « Je suis là. Tout va bien… » Je l’embrasse à nouveau et m’applique à faire disparaître sa peur. Mes lèvres glisses à nouveau dans son cou et je murmure au creux se son oreille « Fais-moi confiance… » Délicatement, ma main glisse le long de son flanc alors que je suis allongée sur elle. Je bouge très légèrement de façon à laissent entre nous juste la place de passer ma main. Pour le moment je me contente de la caresser par dessus le tissus de sons sous-vêtement, et je l’embrasse de plus belle, sentant sa respiration s’accélérer. Et alors que son corps se cambre sous le mien, je prends les devants et fais délicatement passer ma main dans sa culotte pour lui donner le plaisir que je rêve de lui donner depuis trop longtemps. Je sais qu’elle pourrait m’arrêter à tout moment et c’est pour cette simple raison que je ne me précipite pas, mettant une douceur inouïe dans chacun de mes gestes. « Laisse-toi aller… »
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Lun 26 Sep - 12:39
I just want to see the stars with you
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Mon regard ancré dans le sien, j’essayai de calmer le vent de panique qui menaçait de me renverser. Je pouvais voir dans ses yeux qu’elle faisait son possible pour ne pas me brusquer, qu’elle écoutait mes paroles, qu’elle faisait attention à mes réactions, mais un nœud intense se formait petit à petit dans mon ventre et une légère tension crispa mon corps. « Je suis là. Tout va bien… » Mon cœur ralentit un peu sa cadence en la voyant se pencher pour m’embrasser et tous mes doutes disparurent à son contact, si doux et plein de tendresse. Je penchai légèrement la tête sur le côté lorsque je sentis ses baisers se déplacer sur ma peau, sa respiration me chatouillant agréablement le cou. « Fais-moi confiance… » Un frisson incontrôlable me parcourut sous l’intensité de ses mots. Je tournai la tête vers elle pour pouvoir la regarder, partager les émotions qui me traversaient, indescriptibles par la paroles ou les gestes, juste par le regard. Appréciant le contact de sa peau contre la mienne, mes bras l’entourant vers douceur, je me redressai doucement pour capturer ses lèvres et l’embrasser fiévreusement. Mon souffle se bloqua quelques secondes lorsque je sentis sa main se glisser entre nous, venir me caresser doucement, sans précipitation. Je me tendis inconsciemment à ce nouveau rapprochement, mais, rapidement, je me laissai succomber dans cette sensation inéprouvée, retrouvant une respiration précipitée, un désir plus intense encore. Écoutant mes envies soudaines, je m’éloignai de ses lèvres pour couvrir son cou de baisers, allant même jusqu’à mordiller faiblement sa peau. Mes mains commencèrent à la caresser, un simple effleurement avec sa peau ne me suffisait plus. Animée par le plaisir qu’elle me donnait, je les fit glisser le long de son dos, frayant un lent chemin vers sa poitrine, me rapprochant irrémédiablement vers ses seins. Mais avant que je ne puisse comprendre ce qu’il se passait, je me figeai de nouveau, le souffle coupé. Tout mon corps était tendu, mes doigts se crispèrent sur sa peau, la moindre de mes sensations étaient influencées par une peur décuplée comme jamais. « Laisse-toi aller… » Je fermai les yeux à l’écoute de son murmure, essayant avec difficulté de ne pas me renfermer. Seulement, les nombreux souvenirs de nos moments ensemble n’arrêtaient pas de remonter à la surface, me faisant comprendre que je franchissais une limite. Si je me laissais aller, je ne pourrais plus jamais revenir en arrière, je ne pourrais plus jamais être naturelle avec elle, rigoler avec elle, simplement être avec elle. Si je me laissais aller, plus rien ne serait pareil. Je ne pouvais pas faire ça, je ne pouvais pas la perdre, je n’y survivrais pas. Mon cœur battait à toute vitesse, à l’unisson avec celui de Dylan. Je la sentais tout près de moi, attendant sans doute une réaction de ma part, mais je ne savais plus quoi faire. Je ne voulais pas me séparer d’elle, mais je ne pouvais pas détruire notre relation. Et, alors que je récupérai tout mon courage pour essayer de m’éloigner doucement, je sentis ses lèvres effleurer ma joue, avant de venir se poser sur les miennes, tout doucement. Elle s’écarta de quelques millimètres et je pris le temps de prendre une grande inspiration avant d’ouvrir les paupières pour lui faire face. Toute ma peur pouvait se lire dans mon regard, pas forcément compréhensible, pas forcément logique. Mais je vis la même, avec quelques petites différences, mais tellement semblables dans les yeux de Dylan, et je sus que la limite était franchie depuis longtemps déjà. Plus rien ne serait plus jamais pareil entre nous, il ne servait plus à rien d’essayer de bloquer ce que je pouvais ressentir. Me laissant aller à mes envies, je posai mes lèvres contre les siennes, juste quelques secondes, avant de la regarder à nouveau. Je ne savais pas ce que je faisais, je ne savais pas ce que j’allai faire ensuite, je n’arrivais plus à réfléchir, mais peut-être était-ce mieux ainsi. Je décrispai mes doigts de peur de lui faire mal et parcourut sa peau dans un frôlement lent mais sans hésitation. Ma main droite remonta jusqu’à sa nuque, je redressai la tête pour venir capturer ses lèvres et l’embrasser avec une envie sans barrière. Un frisson me parcourut lorsque je la sentis reprendre lentement ses caresses, mon bassin bougeant naturellement plus provoquer un contact plus puissant. De ma main libre, je m’éloignai sûrement de son dos pour venir vers sa poitrine, ne prenant plus de détour. Je ressentis un doute en caressant le dessous de son sein et je vins simplement effleurer sa peau, m’habituant petit à petit à son corps, mes doigts découvrant timidement sa poitrine. La brune sembla reprendre confiance sous mes gestes et mit de plus en plus de passion dans les siens. Et, alors que ses caresses se firent plus précises, je m’éloignai de ses lèvres dans un frémissement soudain. Un gémissement de plaisir m’échappa tandis que je posai ma tête contre son cou. Mes caresses devinrent plus assurée alors que je lâchai sa nuque pour poser mes mains dans le creux de son dos, invitant son bassin à suivre mes mouvements ondulés. « Dylan, tu… je… » Je n’arrivais plus à former une phrase dans mon esprit, alors je vins l’embrasser avec la sensation que mon corps était en feu. Son index vint se glisser délicatement en moi et, sans que je ne puisse me contrôler, ma tête se pencha de nouveau en arrière, lui laissant mon cou totalement exposé. Ma main se posa fébrilement contre sa hanche, mon pouce posé sous ses vêtements. Des frissons de plus en plus intenses me faisaient trembler, je ne pouvais pas m’empêcher de suivre le mouvement de ses gestes. Aveuglée par toutes les émotions qui me traversaient, je m’obligeai à relever la tête pour trouver ses lèvres, pour la sentir toujours plus près de moi. « Ne t’arrête pas. » Ma voix n’était plus qu’un souffle contre elle, à peine perceptible.
Kiana Davis
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○ âge : 34 ans (29.10.89)
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Mar 27 Sep - 12:50
❝ I just want to see the stars with you ❞ Dylan & Leana
Je sens bien qu’elle n’est pas totalement à l’aise, qu’une partie d’elle tente de se laisser aller, en a envie, et qu’une autre partie, la raison sûrement, lui crie de ne pas foncer tête baissée dans la brèche qui s’est ouverte entre nous. Pour ma part, je préfère ne pas réfléchir, parce que je sais que si je réfléchis à ce qu’il pourrait se passer dans l’avenir, je pourrai bien me mettre à paniquer. Je sais qu’elle ne quittera pas Rowan pour moi, ce moment entre nous n’est qu’un interlude dans notre histoire, une parenthèse, quelque chose qu’on n’expliquera pas, sans doute même jamais. Mais je me refuse de laisser filer cette chance, d’assouvir enfin les envies qui me trottent depuis trop longtemps. Mes mains sont attirées par son corps comme mes lèvres sont attirées par les siennes. Deux aimants qui s’attirent, il est trop tard pour faire machine arrière. De quelques mots d’une tendresse infinie, je tente de rassurer la jeune femme, lui faire comprendre que je suis là, qu’elle n’a pas à avoir peur, je ne suis pas là pour lui faire du mal, bien au contraire. J’ai besoin qu’elle ait confiance en moi. Elle s’arrête parfois, se crispe, puis je lui laisse une seconde ou deux et je peux enfin retrouver la fièvre de ses baisers. Mes doigts la caressent, d’une main intimement, et de l’autre j’effleure sa peau, ses seins, ne m’arrêtant jamais de l’embrasser. Ses mains me parcourent à son tour, doucement, pas à pas, et chaque fois que je la sens se crisper à nouveau, je ralentis mes mouvements et ajoute une dose de tendresse inégalable. Ma main toujours dans son sous-vêtement, je m’arrête pourtant pour pouvoir la regarder, avec une intensité rare. Nos souffles se mêlent, saccadés, puissants. Je sens bien qu’elle est à deux doigts de m’échapper, et je tente par ce simple regard de lui redonner confiance. Ses lèvres se posent doucement sur les miennes et je prends chaque geste qu’elle m’offre, par peur que ce soit le dernier. Ses doigts remontent dans mon dos jusqu’à ma nuque et cette fois, le baiser quelle m’offre est plus puissant, ses mains reprennent leur chemin sur mon épiderme et déjà ses doigts effleurent ma poitrine. Je frissonne, la boule de chaleur qui s’immisce en moi m’est quasi inconnue. J’ai pourtant couché avec bon nombre de femmes depuis le début de ma sexualité, mais jamais jusqu’à aujourd’hui j’ai ressenti cet état étrange, ce bonheur mêlé à une peur panique que tout s’écroule. J’accentue légèrement mes mouvements, la caressant intimement de façon à lui faire perdre pieds, l’idée étant qu’elle déconnecte totalement son cerveau. Les gémissements qu’elle laisse échapper me font frissonner et le plaisir que je ressens est sûrement aussi puissant que le sien. Son bassin commence à onduler pour danser avec ma main et ses mains plaquées dans le bas de mon dos m’incitent à en faire de même. Nos corps se mettent alors à danser l’un contre l’autre et je ne lâche pas ses lèvres entre deux soupirs. « Dylan, tu… je… » Je reviens l’embrasser une nouvelle fois pour lui faire comprendre qu’elle n’est pas obligée de dire quoi que ce soit. J’avale chacun de ses soupirs, me délecte de ses gémissements, et délicatement, je viens la pénétrer d’un de mes doigts. Son corps se crispe mais différemment de tout à l’heure, elle est habitée par le désir et rien ne pourrait me faire plus plaisir. Elle penche sa tête en arrière, se cambre sous mes caresses et je dévore son cou de baisers ardents avant qu’elle ne vienne récupérer mes lèvres dans un geste presque désespéré. « Ne t’arrête pas. » Je souris, mordant légèrement sa lèvre inférieure et à sa demande, j’intensifie encore mes mouvements, insérant en elle un autre de mes doigts, et en profite pour titiller son bouton des plaisirs de la paume de ma main. Je viens mordiller son cou, passer ma langue sur ce dernier et je peux y sentir les frissons qui la parcourent, son goût salé dû à fine pellicule de transpiration. Son corps se crispe à nouveau, des spasmes s’immiscent en elle et je ne m’arrête que lorsque son dernier gémissement me fait comprendre qu’elle a atteint le 7ème ciel. Je me rends compte que sans même qu’elle m’ait touchée, j’ai ressenti un plaisir hallucinant à lui offrir ce moment intime, charnel. Je retire délicatement ma main de son sous-vêtement et reste tout contre elle, nos respirations bruyantes et nos coeurs battant la chamade. Je viens enfouir mon visage dans son cou, laissant mon souffle la caresser quelques secondes, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Si ça ne tenait qu’à moi, nous ferions l’amour toute la nuit, je lui ferai découvrir le plaisir féminin de façons différentes, mais je veux lui laisser la place de prendre ses décisions, de me faire comprendre ce dont elle a envie. J’aimerai simplement que cette parenthèse n’ait pas de fin, mais cet espoir est utopique, et je le sais bien. Je relève le visage et viens déposer des baisers sur l’arrête de sa mâchoire, sa joue, puis au coin de ses lèvres avant de la regarder, plongeant mon regard puissant dans le sien. « Ça va ? »
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Ven 30 Sep - 17:31
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Plus de doutes, plus de réflexions, plus de mots, pas même des pensées. A part un plaisir sans borne, plus rien ne pouvait s’immiscer entre moi et Dylan. Je sentis son bonheur et son sourire dans les mouvements de ses lèvres contre ma peau, sa légère morsure sur mes lèvres et cela ne fit qu’intensifier mon désir pour elle. J’aurais voulu lui donner le même plaisir, imiter ses gestes au possible, mais je ne parvenais plus à contrôler mon corps. Elle ne me laissa aucune chance de reprendre mes esprits, chacune de ses caresses me faisait perdre un peu plus la maîtrise de moi-même. Mes frissonnements redoublèrent de force lorsqu’elle ajouta un deuxième doigt à ses mouvements, sa main frôlant sans cesse mon point le plus sensible dans notre danse intime. Mon souffle se fit de plus en plus saccadé, souvent entrecoupé par des soupirs imprévisibles. Sous la sensation de sa langue contre ma peau, un frémissement soudain me parcourut le corps et je mordis ma lèvre dans un espoir de ne pas succomber trop rapidement. Dylan ne ralentit pas pour autant, attentive aux moindres de mes mouvements, elle savait comment me faire réagir. Je fermai les yeux sous les baisers déposées dans le creux de mon cou, mordant un peu plus ma lèvre sous les effets qu’elle provoquait en moi. Ma tête plongée dans ses cheveux, envoûtée par son odeur sucrée, je ne pus résister plus longtemps. Une jouissance démesurée envahit tout mon être, mes mains se crispèrent autour d’elle, ma tête se cala contre sa nuque et je laissai tout mon plaisir se consumer dans un gémissement puissant. Une explosion de sensations positives traversa mon corps, puis je me laissai retomber doucement contre la couverture dans une impression de vide mental apaisant, un bien-être absolu. Les yeux toujours fermés, je la sens se poser contre moi, sa tête dans mon cou. Son souffle doux sur ma peau me fit un effet agréable après cette montée de plaisir. J’eus un petit sourire lorsque je la sentis se redresser pour venir poser ses lèvres contre ma mâchoire. Lorsqu’elle vint me faire un dernier baiser à la commissure de mes lèvres, il s’agrandit naturellement et j’ouvris les paupières pour retrouver l’intensité de son regard. « Ça va ? » Je détachai une de mes mains de son dos pour venir la porter vers son visage, attrapai les quelques mèches de cheveux qui tombaient sur son visage et les glissai derrière son oreille. Lentement, je hochai la tête sans trop savoir quoi lui répondre. « Oui, je crois… » Tout se mélangeait encore dans mon esprit, mes pensées avaient de la peine à retrouver un sens logique. Alors, pour éviter de parler sous le coup des émotions, je levai la tête et vins déposer un tendre baiser sur sa tempe avant de l’embrasser doucement. « Viens contre moi. » Je ne me sentais pas vraiment de parler, mais je ne savais pas non plus comment réagir dans mes gestes, je voulais juste la sentir dans mes bras et ne pas penser plus que nécessaire. Mais si les premières minutes furent exactement comme je le souhaitais, dans un bonheur partagé avec Dylan, des doutes finirent par reprendre le dessus sur mon esprit. Mon cœur reprit un rythme rapide lorsque je me rendis compte qu’elle attendait peut-être plus de moi, que je devais maintenant prendre les choses en main. Je me sentis me figer, incapable de savoir ce que je devais faire, comment je devais réagir. Avec Rowan, les choses s’étaient faites naturellement, l’un aussi maladroit que l’autre, la même expérience de chaque côté. Mais là, c’était totalement différent, je savais que la jeune femme n’était pas à sa première fois avec une autre femme, contrairement à moi et… Rowan ! Mon souffle se bloqua en repensant réellement à lui. « Je… » Mes mots se bloquèrent dans ma gorge sans que je ne sache quoi dire. Un malaise profond vint me coller à la peau et je me sentis comme une étrangère contre Dylan. Le souffle court, je me crispai avec violence sentant la panique monter petit à petit. « Je suis désolée, je ne peux pas, je dois y aller, je suis désolée. » Mes mots s’enchaînaient à une vitesse fulgurante alors que je me détachai précipitamment d’elle. Sans m’arrêter de m’excuser inlassablement, n’entendant plus un seul son provenant de l’extérieur, je me remis maladroitement debout. Je fis un tour sur moi-même sans trop savoir quoi faire, évitant toujours de poser mon regard sur elle. Avant d’être complètement perdue, j’attrapai brusquement mon pantalon et mes chaussures et m’excusai une dernière fois tout en m’éloignant vers le chemin. Je trébuchai quelques fois contre des cailloux, mais je ne m’arrêtai pas pour autant, pas même en me rendant compte que j’avais oublié mon pull et toutes les affaires du pique-nique improvisé sur place. Arrivée au milieu du sentier, je pris quelques secondes juste le temps d'enfiler mes vêtements. J’avais l’impression que ma tête allait exploser avec toutes les questions et émotions qui arrivaient sans cesse. Je traversai le jardin sans jeter un seul regard au groupe rigolant près du feu. Je n’aurais pas pu dire s’ils m’avaient remarquée, s’ils avaient essayé de m’appeler ou de m’interpeller. Je me dirigeai droit vers la maison, puis vers ma chambre, avant de fermer la porte derrière moi et de m’écrouler contre elle. Ce ne fut qu’à ce moment-là que je me lâchai totalement, les larmes coulèrent sans que je ne puisse m’arrêter, mes poings se serrèrent avec douleur tandis que je me repliai sur moi-même, les bras autour de mes jambes pliées.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#) Lun 3 Oct - 21:02
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Je me nourris de ses soupirs et de ses gémissements, jusqu’au dernier, au plus puissant, celui de l’apogée et de la fin de cette montée jusqu’au 7ème ciel. Je suis comblée de voir qu’elle a réussi à se laisser aller jusque là, qu’elle m’a fait confiance, qu’elle a baissé les barrières l’espace de quelques instants. Je lui demande immédiatement si elle va bien. « Oui, je crois… » me répond-elle en tentant de reprendre une respiration convenable. « Viens contre moi. ». Un sourire étend mes lèvres et je viens la rejoindre, me lover dans ses bras et mettre ma tête dans son cou. Je m’imprègne de son odeur, me laisse guider par les battements de son coeur qui sont encore irréguliers. Je me sens simplement bien, j’ai rêvé de ça depuis si longtemps que je peine à croire que c’est bien arrivé. Ma main à sa taille, sous son t-shirt, je continue de la caresser tendrement du bout de mes doigts. Je ne pense à rien, je profite simplement d’être là, près d’elle, dans le silence le plus complet. Mais très vite j’entend son coeur qui s’accélère. « Je… » Je me redresse un peu pour chercher son regard mais elle me fuit et très vite je la sens se crisper contre moi. « Je suis désolée, je ne peux pas, je dois y aller, je suis désolée. » Elle s’extirpe de mon étreinte et je ne peux rien faire. Elle m’échappe sans que je n’ai le contrôle sur rien, sans que je ne puisse rien dire, rien faire. Je me sens totalement étrangère à la situation. Mon regard cherche à s’accrocher quelque part mais elle va trop vite, continuant de s’excuser pendant qu’elle récupère ses affaires à droite à gauche. « Lea, calme-toi, attends deux secondes… » Ses yeux cherchent un point d’attache en évitant volontairement de me regarder. « S’il te plait, je comprends que tu sois paumée mais ne… » Je n’ai rien le temps de rajouter qu’elle s’échappe déjà, trébuchant sur le chemin alors qu’elle tente de s’habiller tout en marchant à vive allure. Sa silhouette devient de plus en plus petite et moins visible, alors que je suis là, assise sur mes pieds, les bras ballants et le coeur battant la chamade. Elle viens de me lâcher. Violemment. On a partagé un des plus beaux moment de ma vie et elle s’échappe comme une voleuse. Je sens une douleur violente me saisir la poitrine et je peine presque à respirer. Je refuse de me laisse aller, de pleurer comme une putain de merde. J’aurai dû m’en douter, je sais même pas pourquoi j’ai essayé, pourquoi elle s’est laissée faire. Bordel mais quel conne je fais. J’aurai dû écouter mon père. J’attrape une verrine qui me passe sous la main et de rage, je la serre si fort qu’elle éclate dans ma main. « Bordel. » Je laisse tout en vrac ici, je n’ai aucune envie de tout ranger, j’ai pas que ça a foutre. Je me lève et renfile mes chaussures du mieux que je peux alors que je sens une douleur lancinante qui brûle ma paume de main. Je file droit vers la maison et fous le bordel dans la salle de bain pour trouver de quoi désinfecter les coupures. Je suis une boule de nerfs, je m’en veux, je lui en veux, j’ai envie de tout foutre en l’air. Une fois désinfecté, je bande ma main et laisse encore tout en bordel avant de sortir. Je rejoins tout le monde au barbecue, le visage fermé,les yeux rougis. « Hey Dyl ! T’étais où ? » « Dans ton cul. » Oui bon, faut pas chercher bien loin. « Putain t’as une sale gueule ! » Je lève ma main pour montrer mon bandage déjà tout ensanglanté. « C’est rien, j’me suis rétamée et ouvert la main, rien de grave. » Je chope une bouteille de rhum sur la table et en avale trois ou quatre bonne gorgées. Je crois que je vais avoir besoin de bien plus que ça. J’ai l’impression d’avoir le parfum de Leana dans chaque pore de ma peau, d’entendre encore ses gémissements, son souffle au creux de mon oreille. Encore quelques gorgées. Ça n’a plus aucune importance. Je n’ai pas de route à faire, je m’écroulerai dans mon lit et avec un peu de chance, je ne ressentirai plus rien et pourrai dormir pendant 24 heures d’affilée.
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Sujet: Re: I just want to see the stars with you - Dylan (#)