Sascha - It's nice to meet you / Let's never meet again.

   

Sascha Seiter

Nothing in the cage of my ribcage, got no heart to break like it that way.

   
   

les informations en vrac

Sascha, le tatoueur aux milles secrets.:

    Sascha est le fils des boulangers Seiter, aîné de la fratrie et éternellement entouré de filles, à commencé par Pauline Seiter, avec laquelle il habite à Island Bay en attendant de trouver un appartement. Ce qui l'a fait venir à Island Bay c'est sa passion : le tatouage. En effet, il a trouvé un petit local au bord de la plage pour exercer son métier et sa passion, et y a implanté son salon de tatouage : le Red Ink (encre rouge). Seulement, impulsif comme il est, il n'a pas pensé à se trouver à un logement et a donc débarqué chez sa soeur à l'improviste.   Sascha était un enfant turbulent, casse-cou et toujours blessé quelque part. Son père l'avait d'ailleurs inscrit au foot, ce qu'il a fait jusqu'à ses 16 ans, avant de découvrir le dessin et le tatouage. Sascha a toujours été plus proche de sa mère que de son père, ce dernier haïssant l'idée que son fils veuille faire carrière dans un domaine aussi ridicule que le tatouage, ce qui rend leur relation père-fils d'autant plus tendue. Sascha parle couramment l'allemand, l'anglais et le russe ainsi qu'un peu de français de base. Son accent allemand lorsqu'il parle anglais lui donnerait d'ailleurs un petit côté sexy d'après sa prof de lycée ! Il est plus proche du côté russe de sa famille que du côté allemand. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'est pas fier de l'Allemagne, au contraire : osez dire quelque chose sur son pays et vous rencontrerez la face cachée de Sascha Seiter !   Le tatouage, c'est toute sa vie, il pourrait vous en parlez pendant des heures ! Pauline et lui, c'est une grande histoire d'amour ! Non, on blague : ils ne font que se chercher et Sascha a tendance à se moquer d'elle et à la taquiner de trop ! Sarcastique, il lui répond toujours par son fameux sourire en coin moqueur à la Sascha. Mais cela n'empêche pas le jeune homme à être surprotecteur avec sa soeur : gare à celui ou celle qui posera ses sales pattes sur son petit trésor et lui fera du mal ou la fera pleurer!  Fan de rock et de metal, Sascha adore le rock allemand et anglais, surtout Rammstein et les Black Veil Brides ! Si vous entrez dans son salon de tatouage, attendez la fin de la chanson qui passe pour vous adresser à lui, sinon il ne fera pas attention à vous, trop concentré dans son tatouage en cours ou son croquis, il se plonge dans la musique de toute son âme et n'en sort que si elle s'arrête ! Ne soyez pas impatient : Sascha est comme cela, ce qu'il aime, il l'aime à fond ! Plutôt coureur de jupon, Sascha fait attention à lui : il fait beaucoup de sport, en priorité de la course à pied et du surf, son autre passion cachée. Mais ne vous méprenez pas, Il ne fait pas que mettre son physique en avant : Sascha préfère qu'on l'aime pour sa personnalité bancale que pour son physique avantageux ! Faire la fête, c'est son crédo ! Mais ça ne veut pas dire qu'il ne sait pas travailler. Il n'a jamais finit bourré de sa vie et la gueule de bois est inconnue au bataillon chez lui.   De nature franche, sarcastique, drôle et moqueuse, si vous ne le voyez pas avec un sourire aux lèvres -le plus souvent en coin et moqueur- c'est soit qu'il dessine ou tatoue, soit qu'il est malade ! Petit, il s'était cassé les deux bras, le pouce gauche, trois ou quatre côtes et la jambe droite. Mais ça ne l'empêche pas d'adorer encore plus les sensations fortes qu'avant ! Emmenez le faire du skate alors qu'il ne sait pas en faire, Sascha sera un homme aux anges !

   

les indiscrétions sur le joueur

   
   

Code:

<pris>Matt Lanter ›</pris> Sascha Seiter

       

   

l'histoire de ma vie

Sascha, der Phoenix macht jetzt ein Abflug ☀

   ➤26 aôut 2016 Il a toujours voulu que je devienne quelque chose de grand, quelque chose dont il serait fier et à propos duquel il pourrait se vanter. Il a toujours voulu que je devienne quelque chose, pas quelqu'un. Mon père a toujours voulu que je devienne médecin, avocat ou bien même politicien. Mais apparemment, même à 29 ans, je ne pourrais jamais surpasser Pauline dans l'accomplissment de nos vies. Il l'a toujours préféré à nous autres, mes trois autres petites soeurs et moi.

《 Pauline a réussit sa vie, elle. 》 ou encore 《 Pauline gagne bien sa vie, elle n'a jamais de problème d'argent ! Elle est vraiment connu dans son domaine et tout le monde m'admire pour avoir une fille comme elle. Vraiment, cette petite est la perle de notre famille. Tout le contraire de certains.》

Avais-je tort de me sentir visé à la fin de sa phrase ? Je ne crois pas. Je n'ai jamais compris pourquoi il me haïssait comme ça. Mais j'ai compris ce jour-là. Ce n'est pas moi qu'il haïssait, c'était ma vie : le tatouage. Mon père est quelqu'un de très traditionnel. Ramenez-vous chez nous avec un tatouage et c'est la débandade assurée. Alors savoir que son fils unique voulait faire carrière dans ça l'a mit dans une colère noire. Je ne me souviens pas avoir prit une telle giffle en 29 ans de vie. Pourtant, il n'a jamais levé la main sur l'un de ses enfants : et encore, il en aurait eu l'occasion avec tout les mauvais coups que je faisais. Si j'étais parent, je n'aurais jamais souhaiter un fils comme moi plus jeune.

J'ai toujours détesté l'idée que ce soit notre père qui nous dicte nos vies. Faut croire que j'étais le seul : le mouton noire dans le joli troupeau blanc que mon père avait construit. Mais que voulez-vous ? Petit, déjà, j'étais un enfant turbulent. Un petit cancre qui ne perdait jamais une occasion de sortir en douce de la maison, par l'arrière de la boulangerie pendant que ma mère préparait les tartes aux fraises Seiter. Je courrais alors au travers de la ville de Geretsried pour me rendre à la ferme des Oberhamer et c'est là que je me suis cassé mes deux bras, trois ou quatre côtes, je ne sais plus et encore pas mal de choses. Pour évacuer toute cette "mauvaise énergie" comme il se plaisait à l'appeler, mon père m'a alors inscrit dans un club de foot pour jeunes. Ca me plaisait : mon père avait l'air heureux de me voir. D'après lui, le foot c'était fait pour les hommes matures et responsables parce que tout une équipe comptait sur vous. Vraiment, ça m'a fait rêver.

Jusqu'à mes 16 ans. Certains psychologues vous diront que c'est à cet âge là que les gens se trouvent réellement et qu'un tournant arrive dans votre vie lorsque vous avez 16 ans. Je le sais, mon père m'en a fait voir six ou sept. Pour lui, ce n'était pas normal que son fils soit autant passionné par une connerie comme le dessin. Où que je sois -dans l'arrière de la boulangerie, au lycée, dans la salle d'attente d'un médecin ou bien pendant une réunion de famille- j'avais toujours mon crayon à papier et mon calepin de croquis avec moi. Et j'en ai fait des dessins. Puis, un jour, dans une des rues de Berlin, un homme m'a vu dessiné et m'a dit que j'avais le talent nécessaire pour devenir tatoueur. Au début, j'ai rigolé, puis, en retrant de mon voyage scolaire à Berlin, j'ai bien réfléchi et, arrivé à Geretsried, ma décision était prise : j'allais devenir tatoueur.

J'en adorais l'idée : déjà à l'époque j'étais du genre impulsif, à tout décider sur un coup de tête -je le suis encore d'ailleurs- et dans le tatouage, les décisions précipitées sont mon quotidien. Les gens adorent se faire des tatouages sur un coup de tête. Prit dans la vague d'adrénaline que cela leur procure, je dois dessiner leur tatouage sur le moment, d'un coup et cela me plaît : c'est sous la pression que je dessine le mieux. Cependant, un problème se glissait sur mon rêve de carrière : mon paternel.

Ma mère avait été très enthousiaste : en Russie, son pays natal, les tatouages étaient un signe de courage et de beauté. Les tatoueurs étaient considérés comme des grands créateurs et l'idée que son fils en soit un, un jour, l'enchantait plus que tout. Le côté russe de ma famille adorait déjà, ils étaient extrêmement fiers de moi. Et mon oncle avait même insisté pour que je lui fasse mon tout premier tatouage dans la nuque, le premier jour où j'avais reçu mon matériel de tatoueur. Je n'avais jamais tatoué de ma vie et c'était une première. Mon tatouage rendait bien mais, nerveux comme je l'étais, on pouvait facilement voir que la pointe de mon aiguille n'arrêtait pas de trembler.

Le côté allemand de ma famille ? Mon père m'avait enfermé dans ma chambre en me sommant d'y réfléchir. Il me traitait de fou et je crois qu'à ce moment, il aurait voulu me renier. Mais le lendemain, je n'avais toujours pas changé d'avis. Il m'avait alors mit à la porte et j'avais trouvé un petit loft dans un quartier chic de la ville voisine, Haslach. Je faisais alors des tatouages à domicile et gagnait assez bien ma vie. Mes soeurs adoraient elles aussi l'idée, comme ma mère. Elles se voyaient déjà en train de se vanter devant leur copines du fait que leur frère aîné soit le plus grand tatoueur d'Allemagne. Toutes, sauf Pauline. Le petit bijou de mon père se fichait éperduemment de ce que j'allais devenir, tant que je devenais quelqu'un. J'avais été touché à l'époque de ce qu'elle m'avait dit et lui en était éternellement reconnaissant. Elle m'avait fait confiance, bien que je ne cesse de la taquiner et de l'emmerder au plus haut point. Mais qui aime bien, châtie bien.

Lorsque j'eus 19 ans, toujours tatoueur ayant perfectionné son trait d'aiguille, j'ai prit une lourde décision. Mon père et moi ne nous parlions pas plus que cela et les discussions avec lui ne me restait que rarement en mémoire. Moins nous nous voyons, mieux nous nous portions. Je l'avais déçu. J'en étais désolé, mais ce n'était pas ma faute : le tatouage était devenu ma raison de vivre à défaut de l'amour. Grosse connerie du monde ça aussi : l'amour. A 19 ans, donc, j'ai prit la décision de me rendre dans les plus grands pays du monde afin de travailler pour les grands tatoueurs que la Terre ai porté pour me perfectionner. New York, Los Angeles, Londres, Paris, Rome, Barcelone, Moscou, Varsovie, Sydney, Hong Kong et Tokyo : je suis allé partout. Même en Polynésie : ma spécialité est devenu les tatouages maoris en même temps que les portraits, les ombres. J'adore ce métier.

Mais il a fallut que mon père vienne gâcher tout cela : revenu de mon tour du monde à l'âge de 27 ans, j'ai appris ce que Pauline était devenu. En 2014, elle était parti en Nouvelle Zélande, s'installer à Island Bay dont elle nous vantait les mérites et me faisait rêver. J'avais vécu plus d'un an en Polynésie, visitant les plages de Tahiti, c'est là bas que j'ai appris à surfer avec un de mes amis. Lorsque Pauline nous conter la beauté du paysage, des plages, du soleil, je n'avais qu'une envie : la rejoindre.

Mais...

《 Tu n'es qu'un raté de toute façon, Sascha ! Avec tes conneries de tatouages, tu me fais honte ! Tu ne vas pas terminé ta vie comme ça voyons ! Reprends tes études, reprends toi en main, gamin ! Tu es intelligent, tu pourrais être tellement plus qu'un crétin qui dessine sur le bras des gens. Ce n'est même pas beau tes conneries !》


Vous connaissez sûrement le dicton ! Il suffit d'un coup de rein pour perdre sa virginité autant qu'il suffit d'un coup de rien pour perdre tout.


Eh bien, ce jour-là mon père n'avait peut-être pas tout perdu mais il m'avait perdu moi, à jamais.

J'ai claqué la porte de la maison familliale. J'étais d'accord pour qu'il dise ce qu'il veut sur moi et mes choix mais insulter ainsi ce que je faisais c'était hors de question. Est-ce que je hurlais sur sa fille chérie parce qu'elle avait laissé mes parents seuls pour se rendre en Nouvelle Zélande ? Non. Je n'ai plus jamais adressé la parole à mon père après cela. Je l'ignorais, même s'il venait vers moi avec un doux sourire. Pour moi, cet homme était mort ou au mieux, porté disparu.

Néanmoins, cela n'a pas beaucoup affecté ma vie. J'avais déjà l'habitude de son absence : il préférait ma blonde de petite soeur à moi. En deux ans, j'ai eu le temps de lui prouver qu'il avait tort au sujet de mes tatouages et désormais, mes soeurs peuvent se vanter de leur frère tatoueur. En effet, en 2015, j'ai été sacré meilleur tatoueur d'Allemagne, bien que je sois un des plus jeunes. C'était la consécration pour moi et j'ai alors prit conscience qu'une chose : c'était fini maintenant les voyages où on travaillait pour les autres. J'allais me mettre à mon propre compte, devenir propriétaire de mo salon de tatouage. Etre le patron. Cela m'a prit un an pour mettre à bien se projet. En 2016, il était achevé.

Et quoi de mieux qu'un cadre comme celui d'Island Bay pour cela ? C'était tout ce que j'aimais : le soleil, les plages, la mer, les palmiers, les jolies filles, la ville, le surf, ma petite soeur et surtout, être éloigné au maximum de mon père. J'ai alors acheté un petit local au bord de mer. L'ancien propriétaire me l'a vendu et j'ai prit de suite l'avion pour Island Bay, emportant avec moi mes deux grosses valises contenant ma vie. Mon matériel de tatouage ainsi que les autres meubles de mon futur salon arriveraient plus tard dans la semaine. Tout était prévu, calculé, parfait.

Sauf une chose : je suis vraiment un crétin. J'avais pensé à tout : mon métier, le tatouage, les habits, les livres, les photos, tout ce dont vous avez besoin pour vivre. Sauf un logement. Où est-ce que j'allais vivre ? Le studio, bien qu'assez grand pour un salon de tatouage, était trop petit pour y vivre. Parfois, j'avais juste envie de me frapper la tête contre un mur pour être aussi tête en l'air. Etre trop impulsif peut jouer des tours.

Il ne me restait alors qu'une solution.

Voilà pourquoi maintenant je me tenais là, la gorge sèche mais un immense sourire moqueur sur les lèvres. Je venais de sonner là, à l'appartement portant le numéro 145 à Center Bay. Chez ma soeur.

Elle m'ouvrit la porte, me regarda, alors que je lui faisais un grand sourire, penchant la tête sur le côté. Avant de me claquer la porte au nez.

Mon sourire toujours collé aux lèvres, je roulais mes yeux au ciel. C'était vraiment bien parti dîtes donc !