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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 Shake me down - Odessa

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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyMar 15 Jan - 19:52


Shake me down
Evidemment ce nouvel enfant est au centre de la conversation. Moi qui avait roulé des heures pour justement ne pas en parler. C'était raté et en beauté. Elsa me dit que tout est différent cette fois et elle a raison. Roman est là maintenant, il vas faire partie de la vie de cette crevette et de celle de Roméo également. On ne peut pas faire comme si rien n'avait changer car c'était totalement faux. Tout changeait avec Roman dans le tableau. Ce n'était pas ce que je voulais pourtant.« C'est vrai mon amour ce seras différent mais ce bébé verras vite combien tu es exceptionnelle et il t'aimeras fort. Autant que Roméo » Elle serait la seconde maman de ce bébé, tout comme elle était celui de Roméo. Je le savais déjà. Mon fils l'aimait tellement, ça ne pourrais pas être autrement pour ce petit bout qui poussait dans mon ventre. Les choses serait différentes oui mais je lui laisserait toujours autant de place.« Ne dit pas ça Elsa! Tu es importante, tellement. Tu es ma compagne, ma femme bientôt et tu es la maman de Roméo tout comme moi. Imagine s'il m'arrivait quoi que ce soit, je sais que tu ne pourrais pas le laisser à Roman comme ça. Tu compte et tout ça te concerne également. C'est avec toi que je veux partager cette grossesse, c'est ta présence que je veux pour l'accouchement et les échographies. Je t'aime Elsa et ce bébé t'aimeras aussi. Ne dit plus jamais une chose aussi stupide » Je souffle un moment. Reprenant mon souffle après cette tirade. Je l'aime et je n'ai pas envie qu'elle se sente mise à l'écart. Heureusement pour nous. Orphée se joint à la partie et je ne peux pas m'empêcher de parler à ma boule de poil adorée. Evidemment ma belle rousse se moque de moi et je lui tire la langue même si je sais bien qu'elle ne peut pas le voir alors je grogne « M'en fiche. Toi aussi tu le fais » Et puis de toute façon je suis gaga de mes chiens alors j'ajoute de la même voix niaise « Tu as vu maman Elsa râle encore » Puis on parle hôtel et je la rassure, j'ai pris les devants. Cette chambre est déjà prise. Madame demande si le lit est confortable et je souris, pour l'avoir testé je sais que oui. Mais madame ajoute qu'elle veut dormir.« Seulement dormir vraiment? » Ce n'est pas souvent qu'on dort à l'hôtel, j'avais très envie d'en profiter moi. En plus il faut bien avouer qu'on n'as plus tant de moment intime qu'avant, avec la maladie de Roméo, je dors bien souvent dans la chambre du petit et notre couple en souffre tout de même. Je retire mes chaussures pour m'asseoir tranquillement dans l'herbe alors que je répond comme je peux à sa demande. Elle veut que je lui fasse une promesse que je ne peux pas lui faire. Alors je lui dit franchement. Mais ça ne lui plait pas. Je soupire un moment avant de lui répondre « Tu sais que la fuite est mon moyen d'évacuer la peur. Alors je ne veux pas te mentir chérie » Je ne lui dit donc pas les mots qu'elle attends. Mais je préfere changer de sujet. Elle est encore loin, elle ne seras pas là avant un moment. Elle me conseille de me reposer mais je ne suis pas fatiguée. De toute façon je n'ai pas pris mes cachets, je sais que je ne vais pas fermer l'oeil. « J'ai envie de te parler. Tu me manque chérie. J'ai l'impression qu'on passe notre vie à se croiser » Et je crois que c'est ce qu'il se passe en fait. Entre son boulot, le mien et Roméo de retour à l'hopital nous sommes rarement toutes les deux à la maison.  
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyMer 16 Jan - 1:43

Shake me downOdessa & Elsa
Je hoche machinalement la tête lorsqu’Odessa affirme que je serais une véritable mère en second pour cet enfant à venir : je l’ai tellement entendue le dire lorsqu’il s’agissait de Roméo que j’ai l’impression de connaître ces mots par cœur. Cependant, ma compagne à beau essayer de me rassurer du mieux qu’elle le peut sur ce point, je reste intimement convaincue que rien ne sera pareil. J’ai cet amer sentiment que nous allons former une espèce de trio dès maintenant : Odessa, Roman et moi. Et je crois que seul le temps pourra m’effacer cette pensée de la tête. Ma relation avec les petits de ma belle sera toujours différente de celle qu’aura Roman avec eux. Du moins, en ce qui concerne Roméo : j’ai déjà une place bien ancrée dans son cœur, ainsi que dans l’idée qu’il se fait de la famille. Et, en un sens, je compatis à ce que va devoir surmonter son père : pour lui, tout est à faire, à découvrir.

J’ai droit à une longue tirade de la part d’Odessa lorsque j’affirme être indirectement concernée quand il s’agit de ses enfants, et je ne peux m’empêcher de verser une énième larme tout en m’enfonçant un peu plus dans mon siège. La façon dont elle envisage mon rôle dans toute cette histoire me donne un instant l’impression d’avoir moi-même conçu cet enfant. J’ai appris à connaître Roméo, appris à lui parler, à l’aimer et ce à tel point que j’ai le sentiment de tout savoir de lui, comme s’il s’agissait de mon propre fils. Mais là, tout est différent, tout est à refaire : suivre la grossesse de ma compagne, assister aux échographies, et le simple fait qu’elle demande ma présence pour l’assister dans toutes ces étapes… Je suis émue, impossible de le nier et mon corps est actuellement dans l’impossibilité de le lui cacher également. « Je… C’est vraiment important pour moi, tout ce que tu dis là chaton. Merci beaucoup. Je te promets que je serais là pour te soutenir, toujours. » Et je le pense. C’est en partie mon boulot et, accessoirement, je suis une femme, alors je connais toutes les étapes d’une grossesse sur le bout des doigts. Et les caprices de femme enceinte aussi, ce n’est pas une légende. Et je me sens prête à prendre ce rôle, à accompagner ma belle brune dans toutes ces étapes, aussi difficiles qu’elles puissent être.

Elle a raison, moi aussi je prends cet air bêta lorsque je parle à Orphée. A n’importe lequel des chiens qui vivent avec nous, en fait. Et elle en profite d’ailleurs pour me charrier en compagnie du chien, ce qui, je ne m’en cache pas, m’agace un peu : j’avais placé tous mes espoirs de dresser l’un de ces fidèles compagnons en Orphée, mais il semblerait qu’Odessa ai un véritable don. Alors je réagis à la façon d’un enfant, ce genre d’enfant qui ne veut pas entendre ce qu’on a à lui dire et qui créé des bruits énervants. « Gnagnagnagnagna, tu peux dire ce que tu veux je t’entends pas. » Puis voilà que je lui demande si l’hôtel est déjà réservé : coup de chance, c’est le cas. Je peux passer un peu plus de temps au téléphone avec ma compagne sans qu’elle n’ai à se déplacer et à plus ou moins se perdre dans les rues d’Auckland. Elle semble surprise lorsque je partage avec elle mon envie de dormir. Je soupire un instant avant de m’expliquer. « Non, pas seulement dormir. Mais ne m’en veux pas si je ne joue pas toute la nuit. » Prendre la voiture pour un aussi long trajet est un véritable supplice pour moi, et je n’ose même pas imaginer l’état dans lequel je serais lorsque enfin j’arriverais auprès de ma compagne. Qui n’est d’ailleurs pas capable de me promettre qu’elle ne prendra pas la fuite, et qui tente de s’esquiver en contournant le sujet. Je souffle un bon coup, car réellement agacée cette fois, mais elle m’explique très vite avoir envie de me garder auprès d’elle au téléphone. Et avoir l’impression que nous nous croisons simplement au quotidien. Ah, elle marque un point. Je dresse la bouche en coin, réfléchissant à la façon dont je pourrais bien aborder le sujet. Puis, après un bref instant, je me décide à lui répondre. « Si tu me le dis, c’est que ce n’est pas qu’une impression. Mais c’est vrai, tu as raison. On devrait peut-être essayer de prendre un peu de temps pour nous. Je marque un temps et me décide à relancer le sujet précédent, toujours pas satisfaite de sa réponse. Écoute ma puce, j’ai… j’ai vraiment besoin que tu me promettes que tu ne t’enfuiras pas. Pas pour de bon, je veux dire. Tu n’as pas le droit. » C’est peut-être mal, mais j’ai actuellement le sentiment qu’elle m’est redevable d’être venue avec elle en Nouvelle-Zélande, d’avoir tout plaqué du jour au lendemain, toute ma vie, pour trouver un moyen de guérir Roméo. « Promets-le moi. »
 
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyMer 16 Jan - 11:42


Shake me down
Je ne veux pas que ma compagne pense qu'elle ne feras pas partie intégrante de la vie de ce bébé et de cette grossesse. J'ai besoin de sa présence, tellement. Je lui dit tout ça pour lui faire comprendre que la place du second parent est pour elle. Si Roméo n'était pas tombé malade, ce serait surement un bébé juste pour nous que je porterais en ce moment ou qu'elle porterais car après tout il n'y avait pas de raison pour que ce soit moi qui en prenne pour neuf mois. Mais les choses sont différentes et c'est encore moi qui vais être énorme dans quelques mois. Je sais qu'il y a une troisième personne dans la partie mais je ne veux pas effacer ma compagne du tableau. Je lui dit tout ce que je pense, ce que j'ai sur le coeur et je l'entends un peu sangloter. Je sais que je la touche. Je n'aime pas l'entendre pleurer ainsi. J'aimerais être avec elle pour la prendre dans mes bras. Alors je souris tendrement quand elle me remercie pour mes paroles. « Je sais ma chérie et c'est sincère, j'ai besoin de toi mon amour » Là ce n'était que le début de ma grossesse mais j'en avais déjà vécut une et je savais à quoi m'attendre. Les nausées, les sautes d'humeur et les douleurs dans le dos ou le ventre. Oui j'aurais besoin de quelqu'un pour me soutenir et je ne pouvais pas compter sur quelqu'un d'autre que ma belle rousse. Je parle ensuite au chiot en taquinant ma compagne et madame a la réaction la plus enfantine qu'il soit. Je soupire « T'es pas possible ma belle » Mais je souris quand même car c'est comme ça que je l'aime, un peu folle et gamine. On parle de chambre d'hôtel et de l'activité de la soirée. Je n'ai pas envie de dormir mais elle si de toute évidence. Je râle un peu et j'ai un grand sourire quand elle déclare qu'on ne feras pas que dormir. « Ne t'en fais pas, je compte pas t'épuiser. Pas pour le moment en tout cas » Je connaissais un autre état second de la grossesse et si celle ci se passait comme celle de Roméo ma compagne finirait par en avoir marre de mes pulsion sexuelle.  Enfin si on arrive à les combler car comme je le fais remarquer en ce moment on est plus des colocataires qu'un vrai couple. Enfin c'est ce que je pense et je lui confie mes idées. Elle semble être du même avis. Prendre du temps pour nous. Je pense que c'est une très bonne idée. Je souris « Je pense que ce serais bien oui, on devrait s'arranger pour manger ensemble tous les soirs. Je pourrais venir manger à l'hopital avec toi ? » C'était souvent ses horaires décalés qui posait problème. Oh je ne lui en voulais pas, je savais très bien que ce n'était pas sa faute. Ma compagne revient sur cette promesse qu'elle veut que je lui fasse? Elle me demande encore une fois de lui faire. Mais je ne peux pas « Chérie, je ne veut pas te mentir. Fuir c'est ma seule solution parfois alors je ne peux pas te dire que je ne le ferais jamais on ne sait pas ce que l'avenir nous réserve, je crois qu'on est bien placé pour le savoir » La maladie de Roméo nous était tombé dessus comme ça, sans prévenir, depuis je savais que tout pouvait très vite dégénéré. « Je t'aime mon amour et c'est pour ça que je ne veux pas te faire une promesse que je ne suis pas certaine de tenir. »
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyJeu 17 Jan - 22:39

Shake me downOdessa & Elsa
Si j’avais su tout ce qu’on traverserait dès le départ, est-ce que je me serais engagée quand même ? Plus le temps passe et plus la question me trotte dans la tête, comme une véritable obsession. Je fais de mon mieux pour que ma famille se sente bien, je leur offre tout l’amour dont je dispose et je travaille dur dans l’espoir que ça puisse continuer de la sorte. Mais je ne suis pas forte, je m’en rends compte maintenant que tout ça nous tombe dessus. Je me surprends à passer beaucoup plus de temps au travail que je ne le devrais pour éviter de revenir à la dure réalité, une réalité dans laquelle j’ai parfois l’impression d’être simple spectatrice. Après avoir rencontré Roméo, tissé des liens avec lui, créé tout ce qu’on partage maintenant, je n’avais qu’une seule envie : agrandir la famille avec ma compagne, découvrir ce qu’on peut bien ressentir lorsque l’on a un enfant qui nous est propre. Une petite fille. J’aurai adoré avoir une petite fille, et peut-être que j’en aurais indirectement l’occasion d’ici la fin de l’année. Mais ce n’est pas pareil. Ce ne sera jamais pareil. Je sors de mes pensées lorsqu’Orphée se met à aboyer. J’offre à Odessa la plus immature des réactions lorsqu’elle se moque ouvertement de moi et me surprends à remonter la pente, à esquisser un sourire lorsqu’elle me dit que je ne suis pas possible. C’est sûrement vrai.

Je ne sais pas si j’ai réellement envie de profiter de la nuit qui m’attends avec ma compagne. Je serais épuisée, mais surtout, j’ignore si la pilule sera passée d’ici là. C’est douloureux. Je préférerai autant utiliser ce précieux temps pour parler de ce bébé, de toute l’organisation que ça impliquera. Odessa, elle, elle a d’autres idées en tête. J’imagine qu’elle préfère voir notre soirée tournée en partie de jambes en l’air plutôt qu’en session confidences et planification. Je vais peut-être passer pour une égoïste, mais je réponds quand même la pensée qui me traverse l’esprit. « J’ai envie de toi, chaton. Mais tu crois pas qu’une discussion s’impose avant ça ? Et j’imagine qu’elle va être longue. » Si c’est comme ça que tournent ses désirs de grossesse, alors je vais probablement devoir revoir mon taux horaire au boulot à la baisse. N’est-ce pas ce que je devrais faire dans tous les cas ? Orphée s’agite pour m’offrir une léchouille sur la joue, alors je claque ma langue contre mon palais avant de lui demander de filer. En fin de compte, elle vient prendre la place du passager avant. « Désolée, la bête refait des siennes. Je crois qu’elle en a marre d’être derrière. »

Mes excès de zèle à l’hôpital reviennent indirectement sur le tapis : à la façon dont elle me pose la question, je me demande si Odessa ne commence pas à trouver ridicule ce petit manège que je fais en demandant des nuits supplémentaires. En tout cas, ce serait un vrai plaisir de pouvoir partager un petit moment avec elle, alors je hoche vivement la tête et réponds. « C’est une bonne idée. On risque de vite faire une intoxication alimentaire, mais… oh, oublie ça, on peut toujours commander des pizzas. » Et quoi de mieux qu’une bonne pizza en fin de soirée avec ma compagne, toutes seules dans une salle blanche ? « Et puis… y’a pas beaucoup de monde le soir, on peut facilement trouver un coin tranquille. » En attendant, Odessa ne compte pas me faire cette promesse. Elle part du principe qu’elle pourrait ne pas la tenir, alors je lâche nerveusement une tape sur le volant. Qu’est-ce que ça veut dire ? J’ai pas envie de me réveiller un matin en découvrant qu’elle a quitté le pays avec ses deux enfants et que je ne la reverrais jamais. « Excuse-moi de te le dire comme ça, mais j’ai pas très envie que tu me fasses une Roman, Odessa. Tu n’as pas le droit. Tu comprends ? Tu n’as pas le droit. »
 
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyVen 18 Jan - 17:46


Shake me down
Je m'éloigne du lac tout doucement. Et commence à marcher sur l'un des petits chemins ombragé que propose le parc. Je sais d'avance qu'Orphée vas adorer se promener. J'évoque la soirée avec ma compagne. Je me diute qu'elle vas être fatigué après tant de route mais j'éspere néanmoins qu'on pourras partager quelques instants d'intimité. On dort peu ensemble ces derniers temps et la présence de ma soeur jumelle rendent les choses plus compliqués. Alors oui j'ai envie d'elle. Mais Elsa semble avoir d'autres ambitions pour ce soir. Elle veut parler. Le soucis c'est que je ne me sens pas vraiment d'attaque pour ça. Pas tout de suite. C'est trop frais. « Pas tout de suite chérie, s'il te plait. J'ai besoin de digérer un peu. S'il te plait amour. J'ai envie de profiter d'être toute les deux. Même rester coller à toi sous la couette me suffiras » J'entends la chienne aboyer et souris doucement. Ils me manquent mes chiens. Mais je ne pouvais pas vraiment les prendre avec moi sur la moto. Je ne sais pas comment on vas rentrer demain. Le coffre de la voiture d'Elsa est assez grand pour mettre ma moto, on pourras rentrer ensemble, comme ça je pourrais faire plein de calin à Orphée. En attendant la chienne semble faire des misères à ma compagne. Cette dernière me le dit d'ailleurs. Madame la boule de poil ne voulais pas rester à l'arrière. J'éclate de rire « Je suis certaine que maintenant elle est assise tranquillement sur la place passager et qu'elle te regarde d'un air toute fière d'elle » Avec sa moue adorable comme seule ma petite fripouille sait faire. Je propose à ma compagne de passer plus de temps ensemble. Et je compte le faire. Je veux manger avec elle tout les jours car c'est la seule façon que notre couple reste solide. Alors je souris doucement. « Des pizzas tout le temps c'est peut être pas l'idée du siècle mon amour, on vas être énorme. Mais on pourras cuisiner » Bon le on, on sait très bien qu'il vas se transformer en tu. Je ne suis pas vraiment l'as des fourneaux. Pour ce qui est du lieu où prendre nos repas, je ne sais pas à quel lieu elle pense mais pour moi il est tout trouvé « On peut manger dans la chambre de Roméo tu sais, ce seras plus simple et il serras heureux d'avoir ses deux mamans » Un repas en famille, c'est ça que je veux. Je continue de marcher, découvrant un coin encore plus charmant que celui où je me trouvais avant. Je me stoppe net quand elle me parle de mon passé. Elle n'as pas le droit de me parler de ça, elle sait que j'en ai tellement honte. Mes yeux se mettent à couler de nouveau. J'ai tellement honte de tout ça pourquoi doit elle tout remettre sur le tapis « Tait toi Elsa, tu m'avais promis de ne jamais parler de ça. J'ai tellement honte, tu le sais ! » Je sanglote de plus en plus alors que mes mains se crispent sur le combiné.
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptySam 19 Jan - 16:46

Shake me downOdessa & Elsa
Je me surprends à sourire lorsque j’entends les déplacements de ma belle à travers le téléphone. C’est une bonne chose, elle n’est pas en boule dans son coin à attendre que j’arrive enfin. L’attente aurait été longue. En attendant, elle ne désire pas passer à ce qui s’annonce être une longue et éprouvante discussion dès ce soir ; elle préférerait que l’on passe un peu de temps toutes les, que ce soit sur ou sous les draps. Je hausse les épaules. « Je comprends. Très bien, ça me va aussi, on fait ça. Mais tu me connais, même si c’est pas ce soir, tu y échapperas pas. » Je tiens tout de même à la rappeler à l’ordre, au risque de paraître insistante. Nous sommes des professionnelles pour faire la paix sur l’oreiller, et elle a parfois tendance à en profiter un peu trop pour éviter des règlements de compte. Cette fois je ne peux pas le lui reprocher, c’est différent. Mais je ne veux pas qu’il y ai ce sentiment de tout va bien ce soir en arrivant. En attendant, Orphée se décide à m’en refaire voir de toutes les couleurs. Elle grimpe difficilement jusqu’au siège passager avant et j’enlève un instant une main du volant pour lui offrir quelques caresses. Ma compagne rit à travers le téléphone et devine sans mal ce qui vient de se produire, alors j’adresse au chien un regard faussement désespéré. « Elle a manqué de s’étaler, mais oui, c’est à peu près ça. J’espère que la planche de bord n’est pas sa prochaine étape, parce que je te jure que – eh, allez file ! - je te jure que je l’abandonne à la prochaine aire de repos. Avec une pancarte « Vers le Mordor ». » Je ne suis pas grande fan de fantasy, mais je me surprends parfois moi-même en plaçant quelques références ci et là. Je ris à mon tour avant de caresser une nouvelle fois la chienne. Un peu plus tard, Odessa me propose de manger plus souvent ensemble, que ce soit sur le lieu de travail de l’une ou de l’autre, même si nous avons toutes deux une préférence pour l’hôpital : ça nous permet d’être proche de Roméo et de passer du temps tous les trois. Mais la nourriture étant ce qu’elle ai, je propose à ma compagne de varier les plaisirs – façon de parler – en commandant de la pizza. « Mais pas tous les jours ! Une fois de temps en temps. Maiiiiiiiiis, c’est vrai qu’on peut cuisiner aussi. C’est peut-être l’occasion de te transformer en véritable petit chef, si on s’y met toutes les deux. Roméo sera content de savoir que tu prépares quelque chose qui à l’air plus appétissant que les plateaux de l’hôpital. Je ris de plus belle, fière de la charrier ainsi. C’est une bonne idée de manger avec lui, mais tu ne penses pas que ça risque de l’écœurer à la longue ? Il a pas toujours un grand appétit. » Le rejoindre après est peut-être une meilleure alternative, une fois de temps en temps. Ma belle ne veut pas me faire cette promesse qu’elle ne prendra pas la fuite, comme elle l’a fait autrefois. Et elle s’emporte à ce sujet, non sans bonne raison : c’est vrai, je lui avais faite la promesse de ne jamais remettre ça le tapis, mais j’ai espoir que la faire tilter avec cet argument lui permettre de comprendre ce que je peux bien ressentir. Mais je m’en veux tellement que je n’ose même pas continuer, je soupire longuement et marque un silence avant, enfin, de m’expliquer. « Odie, je… excuse-moi, je n’aurai pas du dire ça. Je suis vraiment désolée chaton, j’ai pas réfléchis. » On repassera plus tard pour le tact, on avait réussi à remonté la pente mais il semblerait que je sois condamnée à faire des gaffes.
 
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyMer 23 Jan - 22:01


Shake me down
Ma compagne accepte d'oublier la conversation sur le sujet qui fâche. Enfin pour ce soir. mais c'est déjà pas plus mal. Au moins ce soit on pourras passer un moment tranquille. C'est ce que je veux. Avec cette nouvelle j'ai besoin de montrer à Elsa que je l'aime toujours, plus que tout même. Malgré ma grossesse, je l'aime et elle reste la personne la plus importante de ma vie. Je pousse un soupir avant de répondre « Je sais mon amour, mais j'ai envie de partager un bon moment » A l'autre bout du fil la petite Orphée fait des misères à ma compagne. Je la taquine un peu, c'est fou comme les chiens n'écoutent que moi. Elsa me confirme que la boule de poil s'est installé à l'avant, manquant de s'étaler. Je secoue la tête quand ma fiancée menace de la laisser sur le bord de la route « Tu sais très bien que si tu fais ça tu dors toute l'année sur le canapé » Je sais très bien que ma compagne rigole elle aussi mais tout de même. Je reprend ma voix stupide pour parler à la boule de poil « Laisse maman Elsa tranquille, elle est de mauvais poil » On discute ensuite des façon que nous avons pour passer plus de temps ensemble. Je lui propose alors de manger ensemble au moins tous les soirs et pour que la famille soit complète je lui propose de le faire dans la chambre de mon petit garçon. Ainsi on aura des moments à trois, comme avant. Je lui parle de cuisiner plutôt que passer notre temps à commander. Je souris doucement quand elle évoque le fait que Roméo seras heureux de me voir cuisiner « Oui j'ai envie de lui faire plaisir. Et puis dépasser la bouffe de l'hosto, c'est pas bien compliqué. Il pourrait faire un effort, au moins pour les enfants quand même » C'est vrai, là on avait l'impression que Roméo était puni car il était malade. Je pense qu'Elsa se trompe, je ne pense pas que manger avec lui soit une mauvaise idée. « Tu sais il a bien compris qu'avec la maladie il ne pouvait pas manger comme avant. On lui feras juste des petites quantité et ça iras. Il est raisonnable » Et ça me changeais. Avant la maladie Roméo était un vrai gourmand, plus que moi. A présent manger était souvent un moment de calvaire pour lui. Je murmure plus pour me convaincre que pour convaincre Elsa « Je suis certaine que ça iras » On feras en sorte que ça aille de toute façon. On aurait du continuer à parler de la petite. Mais non. A la place elle me parle de mon passé. De ce que j'ai fait à Roman. Elle me fait du mal et je fond en larme avant de lui reprocher. Elle s'excuse mais c'est trop tard. Le mal est fait. Je ne sais même plus quoi dire. Je me contente de sangloter un moment avant de finir par me calmer et de lui dire « Je crois que je vais te laisser »
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyJeu 24 Jan - 0:11

Shake me downOdessa & Elsa
Alors c’est bon pour cette fois. Un bon moment rien qu’à deux pour ne penser à rien, juste… être entre nous, ça me va très bien. Je ne vais pas lui faire la morale où trop insister en lui répétant qu’il faudra bien qu’on parle de cet enfant à venir, ça n’a pas de sens. Ce n’est pas de ça qu’on a besoin en ce moment, mais de penser à ce qu’on forme déjà en temps que couple. Ça fait maintenant trois ans que nous sommes ensemble, et faute d’avoir dû laisser nos projets d’adoption de côté, il est peut-être temps d’en envisager de nouveaux, tout autres cette fois. Je hoche lentement la tête, bien qu’elle ne le voit pas, puis laisse échapper un acquiescement sonore. « Vendu. On va partager un bon moment toutes les deux, on laisse tout ça de côté pour ce soir. » Et peut-être pour quelques jours à suivre, pourquoi pas. Je ricane. « Et puis, c’est pas comme si on était à une semaine près. » Loin de là, on a même plus ou moins huit mois devant nous. En attendant, c’est œil pour œil dent pour dent : je menace ironiquement d’abandonner Orphée sur le bas côté si elle tente – un geste suicidaire, sans aucun doute – de grimper sur la planche de bord. Une année entière sur le canapé ? Elle me tends une perche, alors je réponds du tac au tac. « Un an ? C’est pas très cher payé. Je vais peut-être arriver toute seule en fin de… eh, arrête ! Au secours Odie, ton chien m’attaque ! » En vérité, elle ne fait que couvrir ma joue de bave. Peut-être le karma, qui sait ? « Et pour ta gouverne, non, Maman Elsaje prends la même intonation qu’elle pour prononcer ce surnomn’est pas de mauvais poil ! » Sans pour autant confier ça à ma belle, je me rends compte que quelques frissons me parcourent le corps lorsqu’elle m’appelle comme ça. Comme le fait Roméo, tout simplement.

Elle a l’air déterminée à cuisiner pour lui, en attendant. Et c’est plutôt une bonne nouvelle ; je préfère la savoir en train de tenter n’importe quoi pour lui plutôt que de simplement le regarder souffrir toute la journée dans sa chambre. Le résultat sera plus ou moins le même : elle passera du temps avec lui, la seule différence c’est qu’elle n’aura pas pensé à ça de manière négative tout le reste de la journée. Je suis d’accord avec elle, ils pourraient faire un effort, ne serait-ce que pour le service pédiatrique ; on sait à quel point les goûts d’un enfant peuvent être difficile – comme pour n’importe qui, en fait – et d’autant plus lorsqu’ils sont malades. Je ricane, même si au fond, il n’y a pas vraiment de raisons d’en plaisanter. Mais ce service, j’y passe mes journée, alors je vois peut-être les choses différemment avec le temps. « A ton avis, restrictions budgétaires ou simple flemme ? » Et la véritable réponse n’est pas parmi les propositions, elle le sait aussi bien que moi. Odessa me rappelle que notre petit bout n’a plus autant d’appétit qu’avant, chose normale. Je ne suis pas contre lui ramener de quoi se régaler, même en petite quantité. « Tant qu’on vérifie ce qu’on prépare, ça me va. Enfin, c’est ce qu’on fait toujours de toutes façons. On devrait se faire un planning, un truc comme ça. Tu vois ? » Ça fait longtemps qu’on n’a pas essayé de mettre en place des petites choses, comme ça. Ce genre de choses qui au final nous rapprochent, toutes les deux et surtout tous les trois. Je l’entends murmurer que tout se passera bien. Je souris en fixant la route, puis hoche une nouvelle fois la tête. « Oui. Oui oui, tout se passera bien. » Puis je respire un bon coup alors qu’un panneau m’indique les kilomètres restants. « J’ai l’impression de pas avancer, c’est incroyable. Ils se sont passés le mot aujourd’hui, tout le monde est sur la route. » Je ne crois pas que ce soit nécessaire de rappeler cyniquement à ma compagne qu’elle a bien choisi son jour pour partir à l’autre bout du pays. Ce que je ferais pas pour elle. « Ce que je ferais pas pour toi, chaton. » Puis c’est le drame. J’aborde un sujet sensible, bien trop sensible. Plus que je ne l’imaginais, en vérité, et je suis moi-même dépassée par ce qui arrive là, tout de suite. En me rendant compte de ma bêtise, et alors que j’entends ma compagne sangloter, je ne peux m’empêcher de faire pareil, surtout lorsqu’elle annonce qu’il est préférable qu’elle raccroche. Je secoue la tête de gauche à droite. « Non non non non non non non, Odie… S’il te plaît. Je suis vraiment désolée, j’ai… j’ai eu peur, c’est tout, d’accord ? Je n’aurais pas du dire ça, je le regrette. Je pensais pas… je voulais pas te faire de mal, mon cœur. Je serre le poing et prends une mine renfrognée, tellement je me déteste d’avoir pu raconter autant de conneries en si peu de temps. Reste avec moi. S’il te plaît. »
 
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyDim 27 Jan - 21:46


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Elsa n'insiste pas et je l'en remercie. Je n'ai pas envie d'en parler ce soir. Je veux juste profiter de la présence de ma compagne. Alors quand elle accepte je ne peux pas m’empêcher d'avoir un petit sourire, j'en suis heureuse. Mais je perd ce sourire quand madame menace de se débarrasser de mon cadeau poilu. Je réponds également par des menaces, un an, je pensais que c'était suffisant mais apparemment non. Je vais en rajouter mais je n'en ai pas l'occasion de le faire car Orphée tyrannise ma jolie rousse. J'éclate de rire « Continue Orphée cette vilaine le mérite ! » J'entends la bestiole aboyer et je souris avec tendresse. Cette chienne est tellement adorable et intelligente en plus, c'est l'un des cadeaux dont je suis le plus fan. Je crois que je ne remercierais jamais assez Elsa pour ça. En attendant la chienne semble se calmer et ma femme m'indique que non elle n'est pas de mauvais poil j'éclate de rire « Tu menace quand même d'abandonner la plus adorable des boules de poils, alors si t'es pas de mauvais poil ... » Je ne vais pas m’attarder sur le sujet, je nous connais c'est trop dangereux. Je préfère parler de mon petit bonhomme. Je vais essayer de faire à manger pour lui plus souvent. Car ce seras meilleur que la bouffe de l'hopital. Elsa me questionne sur cette dernière et je dois bien avouer que je ne sais pas d'où vient ce gout immonde « Oh un mélange des deux je pense » Je pense qu'ils ont besoin d'argent et qu'ils rognent là où ils peuvent. Le côté médecin de ma compagne reprend le dessus sur le reste. Elle me parle de surveiller ce qu'il mange, de faire des programme et tout ça. Je souris. J'aime quand elle est comme ça. C'est dans ce genre de moment que je suis certaine que mon petit bout compte autant pour elle que pour moi. Je lui répond « Je te laisserais faire le menu chérie, tu sais mieux ce qui est bon pour lui » Ce n'est que la vérité, du point de vue médical, ma compagne en sait bien plus. je lui demande si elle arrive bientôt mais de toute évidence non, ma belle n'avance pas. « Ils sont tous là rien que pour nous embêter » Oui j'aimerais qu'il y est moins de monde sur la route, pour qu'elle me rejoigne plus vite. Elle me manque. Enfin ... quand elle dit ce qu'il ne faut pas je dois bien avouer qu'elle me manque moins. C'est douloureux, elle le sait alors pourquoi choisir d'appuyer pile sur cette blessure? Je me referme et fond en larme avant de le lui reprocher. Elle sanglote elle aussi et je m'en veux un peu. Mais pas assez. Je suis trop blessée. Alors je préfère raccrocher. Mais Elsa s'excuse encore et encore avant de me supplier de ne pas la laisser. Je finis par murmurer « D'accord ... mais on ne parle plus de ça, plus jamais » Je ne veux plus repenser aux conneries que j'ai pu faire il y a des années. Et comme je ne veux pas en parler je préfère changer de sujet « Tu as vu Apo en fait? Comment se porte son bébé ? » Je pourrais le demander directement à ma jumelle évidemment mais bon, c'est surtout pour parler.
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyMar 29 Jan - 15:02

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Je reprends un air plus sérieux alors que j’entends ma compagne encourager le chien à me faire vivre tous les supplices possibles. Parce que je suis une vilaine qui le mérite. « Odie, s’il te plaît. » C’est plutôt sec, plus que je ne l’aurai voulu, mais ça aura sûrement aussi le mérite d’être clair. J’entre dans cette phase où je deviens beaucoup trop détendue au volant, cette phase qui me pousse à baisser ma garde, et je ne veux pas commettre la moindre faute. Je ne peux même pas imaginer l’horreur que vivrait ma fiancée si elle apprenait par le biais du téléphone que j’ai eu un accident. Et je ne veux pas de ça. Alors l’absence de douceur dans ma voix est peut-être un mal pour un bien. Je prends le temps de caresser Orphée une dernière fois et m’assure qu’elle reste à sa place. Il semblerait que le cadeau ai plu à Odessa, elle est déjà très attachée à la chienne ; j’imagine que c’est comme pour le piano, il aurait fallu être complètement idiote ou désintéressée pour rater le fait qu’elle voulait un nouveau chien à la maison. C’est sa faiblesse. J’essaye de faire appel à un peu plus de délicatesse pour répondre à la brune lorsqu’elle affirme que je suis de mauvais poil. « Je ne suis pas de mauvais poil, je… je suis au volant chaton. Et je veux te garder au téléphone, alors il faut que je fasses attention. » Je devrais peut-être m’excuser en prime. « Je ne voulais pas paraître aussi froide. Pardon, beauté. Et pardon Orphée pour les menaces. » Nouvel aboiement, nouveau rire que je ne peux empêcher de résonner dans la voiture.

Nous voilà finalement d’accord : nous allons passer plus de temps ensemble, manger en famille. Et ce même si le cadre de l’hôpital est un peu particulier : ne nous voilons pas la face, c’est la seule solution que nous avons pour créer des souvenirs à trois en ce moment. Odessa est lucide, elle sait d’avance qu’il faut veiller à l’alimentation du petit si nous lui ramenons nous-même de quoi manger, et elle fera d’avantage confiance à mes compétences culinaires qu’aux siennes. Je réfléchis un instant, même si la réponse m’apparaissait déjà comme une évidence. « Je ne vais pas faire le menu, nous allons le faire ma puce. C’est l’occasion de passer du temps à deux à la maison aussi, je t’apprendrais quelques trucs et, en prime, c’est le petit ange qui va en profiter. » Est-ce que je viens de dire petit ange ? Je suis la première surprise, et je sens que je vais avoir droit à une gentille réflexion de ma compagne pour ça, alors je prends les devants. « Tais-toi. Je sais ce que je viens de dire. Tu n’as rien entendu, d’accord ? » Je souris dans la voiture, un sourire que je perds alors que je suis prise de ce sentiment de ne pas avancer sur la route. Odessa a en parti raison : à croire qu’ils sont là pour nous embêter, nous empêcher de nous retrouver. Mais c’est aussi de sa faute à elle, si je dois traverser tout ça. J’arrive plus ou moins à arrêter l’hémorragie causée par ma réflexion sur la fuite passée de la brune. J’expire bruyamment pour exprimer mon soulagement lorsqu’elle me dit qu’elle ne raccrochera pas. Et elle a raison, je ne vais pas en rajouter, arrêtons-nous là. Je lâche un petit « Désolée. » histoire de tirer un trait sur ce sujet, et me contente de répondre à ce qui semble être une tentative de broder, de combler les blancs. « Je l’ai vue, oui. Le bébé va bien, mais tu devrais parler un peu de tout ça avec elle. Elle était dans tous ses états, la pauvre. » Je renifle et soupire une dernière fois. « Tu sais, si tu préfères qu’on ne se dise rien, là, tout de suite… je comprendrais. »
 
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyMar 5 Fév - 11:10


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Je suis surprise par le ton sec d'Elsa. Surprise et blessée également. Même au chien elle ne parle pas si sèchement habituellement. J'ai du la vexer mais dans tous les cas je n'apprécie pas ce ton. Je soupire et me retient de raccrocher, je ne sais pas si c'est une très bonne idée de continuer à se parler si ça tourne comme ça. Je n'ai pas envie de me prendre la tête avec elle, surtout pas à distance. Je préfère parler à ma boule de poil adorée. Disant que ma compagne est de mauvais poil. La jeune femme me contredit. Mais franchement vu sa réaction. Elle me dit qu'elle est simplement stressée car elle conduit. Je soupire doucement. Mais Elsa s'excuse. « Ne me parle plus ainsi s'il te plait » Je n'apprécie vraiment pas de me faire parler ainsi. Je ne me permet pas de lui parler ainsi alors j'aimerais bien qu'elle en fasse de même. Je garde le silence un moment avant de parler de Roméo et du temps qu'on passe ensemble ou avec lui. Je veux la laisser faire le menu. Mais ma compagne refuse, voulant qu'on le fasse a deux. « Comme tu veux chérie » Je ne suis pas douée pour ça alors je sais que je vais laisser ma compagne faire et hocher la tête en prenant un air faussement passionné. J'entends le petit ange et sourit d'un air ravi. Elle m'interdit de le faire remarquer mais ça c'est bien trop mal me connaitre « Enfin tu reconnais que notre fils est un petit ange ! » Et c'est le cas, franchement. Roméo est le plus adorable et le plus sage de tout les petits garçons. Bon je n'étais pas objective, je le savais bien mais en même temps. Roméo était fort. Il subissait tout les traitements sans jamais se plaindre. Il gardait même le sourire à chaque fois qu'on le voyait. « Franchement chérie, avoue que Roméo est extra comme petit bonhomme » La conversation dérive de nouveau et les tensions revienne. Alors j'essaye de détourner la conversation. Je parle de ma soeur et de sa grossesse. Ma compagne me rassure, les deux vont bien. Enfin physiquement car pour le reste ma soeur vas mal. Je le sais. mais c'est compliqué. « Elle veut pas vraiment en parler ... elle me fait peur tu sais, je me demande qui est le père pour qu'elle refuse comme ça. On se dit tout d'habitude. Alors je me fais des films... » Les pires des films. Si elle refuse de me parler du père il doit bien y avoir une raison. Alors oui j'imagine le pire, si elle ne voulait pas coucher avec ce type, s'il lui as fait du mal. Je pousse un long soupir et essuie mes larmes avant de répondre à Elsa « Non j'ai envie d'entendre ta voix chérie, évitons juste les sujets qui fâchent... »
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyDim 10 Fév - 12:07

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Dans ce genre de moments, j’aimerai autant me dédouaner en passant sur la radio. Je n’avais pas l’intention de m’adresser de cette manière à ma compagne, et je ne m’attendais pas non plus à ce qu’elle le prenne comme ça à vrai dire. C’est un fait : j’ai un vrai soucis de concentration depuis que je suis toute petite, et j’ai d’autant plus besoin de garder mes moyens lorsque je suis au volant. Odessa n’est pas au courant, et même si j’ai beau aborder indirectement la question de temps à autres je ne sais toujours pas si elle le sera un jour, mais j’ai assez fait de dégâts comme ça. Alors c’est difficile de rester sereine quand je gères un chien, tiens une conversation avec quelqu’un qui n’est même pas en face de moi et conduit en même temps. Je lâche un soupir d’agacement avant de répondre. « Je ne voulais pas te parler comme ça. Mais tu sais qu’Orphée t’écoutes plus que moi, alors quand tu lui dis de m’embêter, tu sais qu’elle va le faire. Je conduis chaton, d’accord ? Je DOIS faire attention, je ne veux pas vivre un autre acci-... » Heureusement – je crois – je me suis arrêtée là. C’est venu tout seul, mais c’était pas vraiment le moment idéal, alors je reste silencieuse, à la fois certaine qu’Odessa va me couvrir de questions et apeurée d’avoir à me confier à ce sujet maintenant.

Parler de Roméo me permet d’échapper à ce lapsus, et pour le coup, nous tombons vite d’accord : je prévoirais les repas pour Roméo, en fonction de son état et en veillant à ce que ce soit sain pour lui, et j’apprendrais quelques secrets culinaires à ma fiancée par la même occasion. Des bons moments en perspective, quoi. Et elle n’argumente même pas à ce sujet, je connais ce genre de « Comme tu veux », c’est comme un oui catégorique. Nouveau lapsus lorsque j’affirme que Roméo est un petit ange. Derrière son téléphone, Odessa doit être bouche-bée, alors je rajoute vite, de manière ironique, qu’elle n’a rien entendu. Mais c’est comme lui tendre une perche. Nouvelle drôle de sensation lorsqu’elle dit « notre fils ». « Avec deux mamans comme nous, il ne peut pas être un petit ange, chaton. Tu l’as porté, alors considérons que c’est un petit monstre. » Elle n’est pas objective, elle ne l’est jamais lorsqu’elle parle de Roméo. Et c’est normal, elle tient à ce bout de chou plus qu’à quoi que ce soit d’autre au monde. Surtout ces temps-ci, où chaque seconde passée avec lui est sacrée. Je décroche un grand sourire. « Bien sûr qu’il est extra. Mais tu sais, je crois qu’il tient ça de sa mère adorée. » Car elle aussi, c’est une femme formidable. Et là-dessus, je crois que je ne suis pas objective non plus.

Nous venons à parler d’Apolline et du rendez-vous qu’elle est récemment venue passer avec moi à l’hôpital. Je ne rentre pas dans les détails pour ne pas inquiéter ma belle, et ne m’attarde pas plus que ça sur le bébé. Je précise simplement à Odessa que ça avait l’air d’être difficile pour elle, et qu’elle a peut-être besoin de quelqu’un à qui se confier. Ma compagne a déjà dû pas mal réfléchir sur la question puisqu’elle parle notamment du père de l’enfant. « Tu sais, des cas comme ça on en voit plus qu’on ne le pense. C’est peut-être juste passager. Si c’était pas prévu, c’est normal qu’elle soit inquiète. Mais parles-en avec elle, c’est tout. » Inquiète, oui, mais peut-être pas au point de partir du jour au lendemain rejoindre sa sœur en Nouvelle-Zélande. C’est vrai, il y a de quoi se faire du soucis. Je propose à Odessa de nous arrêter là pour cet appel d’ici mon arrivée, l’ambiance n’étant pas forcément la meilleure, mais elle préfère rester avec moi, m’entendre. Je hoche lentement la tête. « Il n’y a pas vraiment de bons moments pour aborder les sujets qui fâchent ces derniers temps, pas vrai… ? On a du mal à communiquer. »
 
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyJeu 14 Fév - 18:47


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J'en veux un peu à ma compagne de me parler aussi sèchement et je lui fait remarquer. Je ne me vois pas subir en silence. Mais elle se justifie et une chose qu'elle me dit me fige. « Un accident ? » J'ai toujours su que ma compagne n'était pas à l'aise au voulant mais elle ne m'avait jamais parlé d'un accident. Je vois bien qu'elle ne veut pas m'en parler. Elle est au volant et ne semble pas au top de sa forme. Alors je n'ai pas très envie de poser de question. Je finis par murmurer « Tu m'en parles ce soir ? » Traduisez quand tu arriveras ici. « Enfin si tu veux uniquement » Je ne veux pas qu'elle se sente obligée non plus. Moi même je ne lui ai jamais parlé de certain détail de ma vie alors je ne vais pas la forcer à tout me dire. Dans un couple chacun doit avoir son jardin secret, c'est parfois mieux pour tout le monde. Alors si elle ne veut jamais me dire ce que c'est que cette histoire d'accident, je respecterais ce choix. On parle de Roméo, changeant de fait de sujet. Elle vas faire des menus et je suivrais à la lettre ce qu'elle dit. De toute façon elle s'y connait mieux que moi niveau nutrition et maladie. Puis madame avoue enfin que mon petit bout est un ange. Elle qui passe son temps à le traiter de petit monstre, je ne suis on ne peut plus fière. mais évidemment madame se reprend. « Tu oses insinuer que je suis un monstre ! » Ce n'est pas vraiment ce qu'elle a dit mais c'est bien ce que ça signifiait puisque madame dit que c'est un monstre car je l'ai porté. Heureusement pour elle ma fiancée se rattrape en disant qu'il tient son côté extra de moi. « Il apprend pas mal de sa super maman qui sauve des vies aussi » Oui c'était comme ça que mon petit bout voyait la rousse comme une sorte de super héros qui passe son temps à sauver du monde, un médecin quoi. En parlant de médecin, depuis quelques temps ma jolie rousse est celui de ma jumelle. Et je dois avouer que cette dernière m'angoisse. Elle est enceinte mais n'est pas certaine de ce qu'elle veut faire. Et elle ne veut rien me dire sur le père, sur comment cette grossesse a pu avoir lieu. J'aimerais qu'elle me dise tout, on est jumelle. Mais je sais que c'est hypocrite de ma part de lui demander de tout me dire. Même Apo ne sait pas tout de moi. « Elle veut pas me dire qui est le père... mais je sais que ce bébé n'était pas prévu » Une fois le sujet de ma soeur balayé, Elsa me propose de raccrocher. Mais je refuse, je veux lui parler, entendre sa voix. Je propose d'évoquer seulement les sujets simple mais Elsa fait une remarque intéressante. C'est vrai on communique plutôt mal en ce moment. « Je crois que c'est juste ... tout ce qu'il se passe en ce moment, c'est compliqué pour nous » Et c'est ma faute, je m'en veux vraiment. Alors je finis par demander « J'entends ronfler, Orphée s'est endormie ? » Oui j'esquive le sujet mais je pense que ma belle sait que c'est ma grande spécialité.
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MessageSujet: Re: Shake me down - Odessa (#)   Shake me down - Odessa - Page 2 EmptyLun 18 Fév - 0:20

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Et nous y voilà. Ce sujet si sensible dont je n'ai jamais parlé à ma compagne, dont je n'étais même pas sûre de lui parler un jour et dont je n'avais surtout pas envie de parler maintenant se retrouve accidentellement au beau milieu de mes explications. Je ne veux pas qu'elle pense que je lui cache quelque chose, mais je ne veux pas non plus me faire et lui faire subir ça à travers un téléphone. Je n'ai pas vraiment le choix, il va falloir s'aventurer en terrain miné quelques instants : je n'ai qu'à repousser l'inévitable jusqu'à ce soir, et, à ce moment là, je trouverais bien une autre façon détournée d'éviter ça. « Ce n'est... Oui, on en parlera ce soir. Mais n'y penses pas maintenant, d'accord ? C'est arrivé il y a un moment déjà, on ne se connaissait même pas toutes les deux et je n'ai jamais eu de séquelles. Il n'y a pas de raisons de s'inquiéter. » En fait, il y en a. Mais, encore une fois, ce sera pour plus tard. Ça fait cinq ans maintenant, mais c'est toujours aussi frais dans ma tête. La fin du trajet me laissera un peu de temps pour réfléchir à la façon dont je vais bien pouvoir échapper à ça ce soir : je connais Odessa, elle ne me forcera pas à dire quoi que ce soit, mais elle n'en pensera pas moins.

Parlons de Roméo, histoire de couper court à tout ça : je plaisante un peu à propos du bonhomme, du petit monstre comme j'aime à l'appeler, ce qui ne manque pas de faire tilter Odessa. Je ricane derrière le haut-parleur du véhicule, avant de continuer sur le même ton taquin. « Oui, mais c'est pareil... un petit monstre ! Mais ça t'empêches pas d'être belle, séduisante, tout ce que tu veux de positif. » Oh non, pour constamment être aux premières loges, je ne dirai pas le contraire ! Si je joue un peu avec la véritable figure divine que représente Roméo pour elle, Odessa me complimente en revanche. « Super-Elsa, héroïne préférée des enfants, professionnelle du stéthoscope et gardienne de la machine à café. J'espère bien qu'il apprends, on peut pas rêver meilleur mentor ! » Vu comme ça, j'imagine que si. On trouvera sans problèmes. Mais elle sait bien que je veille constamment sur le petit et que chaque moment que je passe avec lui est enrichissant. D'une manière ou d'une autre.

Puis nous parlons d'Apolline, la jumelle de ma compagne. Je sens bien que cette dernière est inquiète au sujet de l'arrivée de sa sœur en Nouvelle-Zélande, de cette grossesse surprise et de l'absence d'un père pour ce petit. Je ne suis volontairement pas rentrée dans les détails du rendez-vous passé avec Apolline pour des raisons évidentes : ce qui en est ressorti serait source d'anxiété pour Odessa, et elle n'en a pas besoin en ce moment. Je ne sais même pas si elle est au courant, à vrai dire, mais j'imagine bien que si sa sœur compte le lui dire, alors elle le fera sans que je n'ai à préparer le terrain. « Tu le sais mieux que moi, c'est difficile pour elle. Laisses-lui un peu de temps pour y réfléchir, je suis certaine que tu auras toutes tes réponses en temps voulu. Mais je te le redis, ce sont des choses qui arrivent souvent. Et puis, c'est pas comme si connaître l'identité du père nous avancerait à quoi que ce soit. »

Je profite que l'on s'écarte un peu du sujet pour aborder un peu notre relation à toutes les deux, comment ça se passe en ce moment. C'est vrai, on communique difficilement et le fait qu'on ne fasse que se croiser n'aide pas. Mais au delà de ça, on a pas mal de points sur lesquels on devrait discuter, mais il y a toujours un hic : Odessa esquive le sujet lorsque ce n'est pas moi qui le fait, on repousses les discussions parce qu'on a d'autres choses à gérer entre temps, on fait comme si tout allait bien pour effacer certains points de la liste... c'est épuisant, et ça commence à bouffer nos relations. Alors oui, elle a raison : c'est peut-être bien tout ce qui se passe en ce moment, en fin de compte. J'ai tendance à lui faire confiance lorsqu'elle apporte une espèce de petite analyse comme ça, alors je n'en dis pas plus si ce n'est que « J'arrête pas de me dire qu'il nous faut un peu de temps, que ça va se tasser et qu'on pourra parler tranquillement, mais plus on avance et... plus on accumule les problèmes. Si on ne parles pas du bébé, j'aimerai vraiment qu'on trouve un petit moment pour aborder ça, ce soir. » Encore une fois, elle se dédouane en demandant si Orphée s'est endormie. Je jette un œil vers le chiot et, en effet, elle dort comme une masse. « Je t'envoie une photo. Chaton ? Je vais peut-être en profiter pour raccrocher. Je te rappellerais un peu plus tard sur la route, mais si on ne la réveille pas maintenant, alors ça me laisse un peu de répit. Et je serais plus sereine. Je te fais plein plein plein plein plein de bisous partout, et je t'aime très fort. A tout à l'heure. Oh, et si y'a le moindre truc qui va pas, appelle-moi directement. »
 
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