Un gala de charité plein de surprises (FT. Nathan)

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Zachary & Nathan

Nathan sentait bien qu'il avait touché un point sensible. Le tabac l'était sûrement pour tous les fumeurs. Il faisait souvent la leçon de moral à son plus jeune frère, mais il ne fumait pas autant qu'en donnait l'impression, le jeune politicien ce soir. Il en était à la troisième ou peut-être quatrième ? Bien sûr, Nathan n'avait pas tenu le compte, mais pour que ça l'interpelle autant et qu'il se confit, c'est que ça l'avait marqué sans y faire attention. Nathan ne voulait pas pour autant que le jeune homme se sente mal, c'était juste un conseil, à prendre ou à laisser, même si lui, il estimait qu'il n'était jamais trop tard pour quoi que ce soit.

- C'est gentil. Je suis loin de vouloir te faire la morale. Des gens fument dans mon entourage, mais il faut juste essayer de parfois lever le pied et diminuer petit à petit.

C'est comme ça qu'il avait lui-même arrêter. Après tout, c'était quoi une cigarette en moins dans la journée ? Puis deux, puis trois, jusqu'à n'en plus avoir besoin. Cependant, il était conscient que le sevrage était différent pour chaque personne et il n'insista pas plus sur le sujet. Nathan remarqua ensuite les coups d’œil qu'il échangeait avec un homme au bar. Il n'était pas dupe et surtout, il avait été jeune avant d'être marié. Cela ne lui posait aucun problème que Zachary s’éclipse pour profiter de cette jeunesse-là et il fut un peu surpris de sa réaction, comme si ce qui sortait de sa bouche était invraisemblable et qu'il y avait un problème à aimer les hommes. Quelque part, peut-être que c'était un problème pour le père du politicien et à y réfléchir quelques secondes, c'était sûrement le cas et Nathan n'avait pas pris en compte ce point, avant d'ouvrir la bouche, pleins de bonnes attentions.

- Who ! Je suis désolé, j'ai du mal interprété et puis je ne savais pas pour vos fillançailles. Félicitations dans ce cas.

Il eut même le droit d'apprendre le prénom de cette fameuse fiancée. Peut-être l'avait-il déjà vu à la télévision au bras du politicien ? Néanmoins, ce n'était pas le genre d'information qu'il retenait lorsqu'il s'intéressait à la politique. Le comportement de Zachary avait tout d'un coup changé. Il était parti sur un monologue sur les voitures et Nathan n'essaya pas de l'arrêter. Il était forcé de remarquer ce genre d'attitude, parce que ça faisait aussi parti de son métier. Voir ce que les autres ne voyaient pas forcément. Il afficha alors un sourire.

- Oui, ça pourrait être une bonne idée.

Nathan attrapa une des serviettes sur la table pour y noté son numéro de téléphone à l'aide d'un stylo bille qui traînait dans une de ses poches. Il lui tendit ensuite la serviette.

- Si tu veux me joindre, n'hésite pas. Ce sera mieux que t'obliger à descendre dans la morgue du commissariat. Par contre, je te conseille d'oublier le « Peñali » derrière mon prénom, si ton père tombe dessus, tu es fichu.

Il laissa échapper un léger rire en espérant que cela permettrait à Zachary de relâcher la pression qu'il s'était mis depuis ces dernières minutes. Il pouvait être en paix, Nathan n'était pas du genre à étendre des ragots au travers e la ville, mais effectivement, il aurait pu tomber sur plus méchant et risquer gros.

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Nathan venait tout simplement de taper dans le mille, en évoquant son père. Et pour Zachary, c'était limpide... il avait compris. Il savait que le jeune politicien cherchait avant tout à se protéger de son père. Cela ne faisait plus aucun doute. Le problème, c'est qu'il le faisait de la plus mauvaise des façons, en cachant qui il était vraiment. Il craignait tellement son paternel, qu'il refusait tout conflit et cherchait davantage à lui plaire. C'était son paradoxe. N'importe qui d'autre, subissant les humiliations répétées et les mots cruels de son géniteur aurait coupé les ponts. Lui, il était suffisamment naïf pour croire qu'un jour, il pourrait le rendre fier et faire ses preuves. Le légiste assis en face de lui était un redoutable observateur et sa logique implacable le fit rougir. Zachary comprit à ce moment là qu'il était trahi, que Nathan avait percé à jour le drame de sa vie, l'importance de son père dans son quotidien, dans ses choix. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, cela le soulageait. Il n'avait pas besoin de sauvegarder les apparences en façade. Il eut aussi un rire, nerveux, avant de répondre :

- Je ne peux pas vraiment mettre Nathan non plus... le mieux, c'est que je l'enregistre sur mon téléphone et que cette serviette finisse à la poubelle...

Il enjoignit le geste à la parole. Son téléphone, c'était un des rares trucs auxquels son père n'avait pas accès. Et encore heureux... parce que Zachary avait des trucs très compromettants pour lui, là-dedans ! Le genre de fichiers qu'il fallait supprimer mais qu'il conservait. Ne sachant pas vraiment jusqu'à quel stade Nathan avait compris, il n'osa pas aller plus loin sur la question de sa sexualité. Par contre, comme Nathan venait de lui retirer un poids, il confia :

- Autant que faire se peut, je vais éviter de le mettre de mauvaise humeur... Il est déjà bien assez sur les nerfs comme ça en ce moment. Je ne sais pas si c'est la campagne qui le rend nerveux, mais il débarque souvent au QG et ne cesse de tout critiquer. Il veut que je me débarasse de mon directeur de communication, Cheyenne. Mais ce n'est pas possible... j'ai besoin de lui ! Il est talentueux, compétent, il a toujours d'excellentes idées, c'est un gars bien, tu vois ?

Clairement, à la façon dont il énumérait les qualités de son directeur de communication, on sentait bien qu'il éprouvait envers lui, un attachement. Il ne s'en rendit pas compte, il continua :

- Il n'approuve pas ce que je dis sur l'économie et il me contredit devant mes équipes dès qu'il en a l'occasion... Je ne peux pas dire grand chose, puisque c'est lui qui apporte les financements...

Il ressortit la cigarette et la tripota de façon plus nerveuse. Zachary n'avait pas forcément besoin de parler beaucoup pour dévoiler son état d'esprit. Son corps parlait pour lui, en permanence. Ca le rendait entier mais surtout très vulnérable, d'autant qu'il ne prenait pas conscience des risques auxquels il s'exposait.

- J'imagine que c'est un peu ce que font tous les pères... non ? Le tien aussi doit faire un peu pareil, je suppose ? Peut-être du mal à lâcher les rênes...

Oui, il essayait de voir si Nathan avait le même père que lui, pour comparer et se rassurer. Mais il risquait fort d'être déçu. L'attitude infecte de son paternel restait assez rare, même sur une planète de huit milliards d'habitants !

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Zachary & Nathan

Nathan eu un bref sourire à l'attention de Zachary. Il trouvait cela dommage que ce jeune homme gâche un peu sa jeunesse à cause de son père beaucoup trop autoritaire. Nathan vivait avec cette conviction qu'il ne fallait avoir aucun regret, car la vie filait bien trop vite. Il en avait été témoin plusieurs fois, sans compter les fois où il avait eu à faire des autopsies sur des personnes encore plus jeunes que le politicien. Il fallait savoir saisir l'opportunité d'être heureux et de vivre tout simplement.

- Je suppose que tu es son patron à ce jeune homme ? Personne ne pourra le virer à part toi. Ce choix t'appartient, peu importe ce qu'en dit ton père. Même si j'imagine bien la pression qu'il met sur tes épaules, trouver du bon personnel, surtout en politique, se fait extrêmement rare.

Il ne releva rien sur l'attachement que pouvait avoir Zachary pour son directeur de communication. Nathan avait eu beaucoup d'attachement pour un de ses collègues qu'il avait formé plus jeune. Ce pauvre avait été relevé de ses fonctions et Nathan avait tout fait pour qu'il soit ré-intégrer dans l'équipe, il pouvait donc comprendre ce sentiment de vouloir travailler avec des gens de confiance. Nathan haussa ensuite les épaules avant de continuer de parler.

- Et tu ne pourrais pas trouver des politiciens qui partagent ton opinion sur l'économie et qui pourraient t'offrir une aide financière ?

Parce que s'il voulait s'en sortir, il fallait qu'il se détache de son père. Au moins financièrement, enfin, c'était la conclusion que Nathan en tirait en sachant très bien que ce n'était sûrement pas facile pour lui. Zachary lui posa ensuite des questions sur son propre père ce à quoi il fronça légèrement le nez, comme pour montrer son désaccord.

- Je ne suis pas sûr. Mon père était natif du Chili, il ne parlait qu'espagnol et il a rencontré ma mère qui était purement néo-zélandaise et qui ne parler qu'anglais. Une sorte de coup de foudre que leur famille respective ne voyait pas forcément d'un bon œil. Mon père m'a appris à respecter l'autre, peu importe son origine. Il était ferme, mais il ne m'a jamais sous-estimé. Il est décédé lorsque j'avais dix-huit ans, d'un cancer des poumons. J'ai dû prendre un peu son rôle auprès de mes frères et ma sœur. Ça n'a pas toujours été facile, mais c'est grâce à tout ce qu'il m'a appris que je suis là ce soir à te parler et non à t'insulter à cause du nom que tu portes.

Faisant une légère moue, il ajouta.

- Je suis désolé, ça ne doit pas vraiment te rassurer. Tu as des frères et sœurs ?

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- Ce n'est pas aussi simple... mon père est celui qui finance. Il le fait mais déjà de base, c'est à contrecoeur. Alors même si j'ai choisi Cheyenne, s'il décide de couper les vivres, je n'aurais pas le choix de m'en séparer... j'essaie de lui démontrer que ce serait une folie. Et là, je dois dire que Cheyenne est un bon ! Ses efforts se voient dans les sondages et sur les réseaux sociaux. Donc, il se sauve lui-même ! Et je ne vais pas m'en plaindre.

Zachary ne savait pas vraiment pourquoi, mais il ressentait le besoin de se confier un peu à Nathan. Leur conversation s'était engagée dans un échange passionnant et constructif, le genre qu'il prisait particulièrement, notamment dans des débats. Sauf qu'ils évoquaient des faits de vie et non politiques. Cela enlevait une pression professionnelle et ça ne lui déplaisait pas ! Pour une fois qu'il pouvait parler à quelqu'un d'extérieur à tout ça et de "neutre". Dans son équipe, pas grand monde appréciait le vieux Ackerley. Son fils avait la côte, mais pour le patriarche, c'était loin, très loin d'être pareil. A croire qu'il érigeait la détestation au sommet de son art. Quant à trouver des hommes politiques qui pensaient comme lui, c'était difficile. Zachary avait une vision beaucoup moins conservatrice que le bureau, composé de vieux croûlants indéboulonnables. Il serait difficile de les faire changer d'opinion, d'autant que comme on ne cessait de le lui rabâcher dans sa famille, eux avaient été élus, maintes fois. Alors que lui, tout le monde se rappelait de son échec lamentable et cuisant aux dernières municipales. A leurs yeux aussi, il n'était qu'un blanc-bec. Et on verrouillait sa campagne à distance, dans le but d'éviter l'échec. Pourtant, Zachary avait croisé d'autres politiciens, comme lui. Des jeunes, qui avaient envie d'apporter du changement tout en adoucissant la ligne pour qu'elle colle à la société. Et il avait même noué des liens... dans le camp adversaire, en discutant, en échangeant. Il existait la possibilité de construire quelque chose de bien, ensemble, mais d'abord, il devait s'assurer une sorte de légitimité, avoir été élu pour être respecté. Ca ne démarrait pas toujours comme ça, mais c'était indispensable dans son cas, car il fallait effacer l'ardoise. Son avenir se jouait sur ces élections.

Il sentait qu'à l'évocation du père de Nathan, il avait touché un point sensible. Il aurait voulu se rattraper, en lui disant que sa question était déplacée mais il fut interrompu par ses confidences, qu'il écouta. Quand il parla à nouveau de son décès suite à un cancer des poumons, Zachary regarda sa cigarette et la rangea dans son paquet. Un geste qui pouvait paraitre anodin, mais qui en vérité, restait inédit. Même avec une bronchite, il continuait à fumer comme un pompier. Seulement, il ne pouvait pas oublier les tâches de sang qui étaient sorties de sa bouche l'autre jour, alors qu'il avait été pris d'une quinte de toux. Il ne put vraiment expliquer son geste, pourquoi s'abstenait-il ? Par respect, très certainement... Nathan avait une influence positive sur lui. Par contre, effectivement, ses paroles ne le rassurèrent pas. Il avait bien conscience que sa famille, surtout son paternel étaient différents de la norme. A défaut d'avoir une cigarette entre les doigts, il déchira sans s'en rendre compte un bout de la serviette en papier et le roula, machinalement, de sorte qu'il ressemble à une clope. Il se sentait toujours aussi nerveux, surtout que Nathan lui posa des question sur ses frères et soeurs.

- Je... hum... Oui. J'ai deux frères. Ils sont plus jeunes que moi. Il y a Rick, qui est engagé en politique, il a un poste de numéro deux dans le cabinet du président du parti. Et puis il y a Dan, qui est pilote dans l'armée. Capitaine, pour être plus précis.

Tous les deux avaient pu compter sur le piston de papa pour arriver à des postes aussi hauts sans le moindre effort. Zachary n'était pas jaloux, il se surprenait même à être contents pour eux. C'est vrai, il était l'aîné. De voir les plus jeunes réussir, ça lui mettait du baume au coeur. Dans les faits, il refusait d'y voir là une préférence. Il était naïf, mais il croyait encore que son père était juste strict. Loin de se douter qu'en réalité, il ne pouvait absolument pas le blairer.

- En fait, il n'y a que moi qui n'ai pas encore fait ses preuves... mais c'est en cours. Je compte gagner cette élection et montrer qu'il peut me faire confiance et me lâcher du lest. Tu as dit que tu avais veillé sur tes frères et ta soeur, c'est un peu ce que tu as fait toi aussi, non ? Tu les as aidés à prendre leur envol.

Zachary n'allait pas lui dire qu'en réalité, ses frères étaient particulièrement méchants envers lui. La seule sur laquelle il pouvait compter, à peu près, c'était sa mère. Et encore, elle n'était pas très écoutée. Son rôle, comme le disait son père, c'était de tenir la maison et de fermer sa gueule... même si de temps en temps, elle donnait son avis ou son opinion, avec un regard de défi. Mais là encore, Zachary avait tendance à la mettre sur un piédestal, alors que quand il se faisait rosser, enfant, elle ne levait pas le petit doigt. Rien n'indiquait qu'elle le soutenait lui plutôt que son mari...

- Tu sais... ça vaut ce que ça vaut, mais j'aurais préféré avoir un père ou un frère comme toi... je suis là, je te parle un peu de ma vie personnelle minable... et tu m'écoutes sans te foutre de moi... J'apprécie vraiment. J'aurais aimé rencontrer ton père mais tel que tu me le décris, il vit encore à travers toi.

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Zachary & Nathan

Nathan écoutait attentivement son interlocuteur. Pas de manière à en savoir plus sur lui, ce qui serait probablement un avantage pour un tas de gens qui souhaiteraient sa perte, mais pour apprendre le comprendre. La politique avait l'air d'être un milieu compliquait, et même si son propre métier n'était pas dès plus simple, il n'échangerait pas ses chaussures avec ses siennes. Par moments, il avait le sentiment que Zachary avait plus choisi cette voie par défaut, que par plaisir.

- Je comprends. Je crois que chaque famille a le droit à son lot de problèmes. J'espère cependant que tu pourras trouver une solution pour garder ton employé à tes côtés.

Parce que s'il était si compétant, c'était un peu stupide de le mettre à la porte. D'ailleurs, pourquoi le vouloir ? Son père ne voulait-il pas que son fils gagne les élections ? Nathan avait beaucoup de questions, mais il avait décidé de ne plus en poser d'avantage. L'homme face à lui montrait déjà assez d'angoisse, sans qu'il en rajoute en plus, avec d'avantages de questions. Nathan lui parla ensuite de sa famille. C'était décidément plus facile de parler de sa propre histoire que d'essayer de trouver des solutions politiques. Nathan observa Zachary rangeait sa cigarette et l'évocation du décès de son père. Honnêtement, Nathan n'avait aucun jugement et il aurait très bien pu fumer une autre cigarette sans qu'il ne fasse une quelconque remarque, mais c'était juste dommage, de dilapider sa vie ainsi. Il fallait parfois un électrochoc et il avait eu le sien, il y a bien longtemps. Nathan acquiesça ensuite en entendant la réponse de Zachary.

- Vous pouvez tous les trois être fiers, vous avez tous une très bonne place.

Du moins, leur père pourrait l'être. Dans la famille de Nathan, on avait toujours privilégié le fait de s'épanouir dans un travail et si ce n'était pas très bien payer, ce n'était pas grave.

- Je trouve que tu fais très bien ton travail, de ce que j'en ai vu ce soir, tu ferais un très bon politicien. N'en doutes pas, sinon les autres autour de toi se mettront également à douter, alors ne leur offre pas ce plaisir.

Il marqua une pause pour finir son verre.

- Oui, sauf que je ne juge pas leur choix de carrière. Tant qu'ils sont heureux dans ce qu'ils font, c'est le principal. Il pensait surtout à Chris qui avait toujours su se plaire dans une multitude de petits boulots sans avoir fait de grandes études, et c'était tout à son honneur.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Nathan, alors qu'il posa son regard dans celui de Zachary.

- C'est vraiment gentil, merci. Je n'ai honnêtement aucune raison de me « foutre » de toi. Je suis même un peu désolé pour ce qui t'arrive et j'espère vraiment que tu trouveras une sorte d'issue à tout ça.

Puis Nathan se passa la main sur son visage avant de regarder l'heure. Il était définitivement assez tard pour qu'il décide de rentrer. Il n'était plus aussi jeune et passé une certaine heure, ça devenait un peu compliquer pour lui. Enfin surtout, pour la journée qui suivrait. Son taux de sommeil agissait fortement sur son humeur.

- Je vais te laisser. J'ai été très agréablement surprit de notre rencontre. Tu sais où me joindre si jamais tu as besoin. Et merci pour le verre.

Nathan se leva avant d'échanger une poignée de main avec Zachary, puis il se dirigea vers la sortie du bar et rentra ensuite chez lui.

FIN.

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