Archie | You can't steal my joy

Archie Taimana

In vino veritas

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ ¤ Archie a des origines maories du côté de son père, britanniques du côté de sa mère. Ce métissage se ressent dans son identité civile, son prénom et son nom étant la copie conforme du mariage de ses parents.

¤ Il est le cadet de la famille, né trois ans après sa sœur, Olivia. Les deux ont longtemps été très complices lorsqu'ils vivaient sous le toit familial mais depuis l'émancipation du jeune homme, ils se donnent moins de nouvelles, sont plus distants, au grand regrets d'Archie qui ne fait pourtant pas d'efforts pour améliorer la situation.

¤ Le garçon est né à Queenstown, ville de l'ile du sud, réputée pour sa gastronomie, ses pistes de ski et sa production de pinot noir. Il a quitté la maison de ses parents après le lycée, pour commencer sa vie active à Wellington pour son attrait évident en tant que capitale, son dynamisme et son climat moins rude que dans son sud natal.

¤ Adolescent, Archie était relativement introverti. Pas spécialement embarrassé ou mal à l'aise avec les interactions sociales, il n'était pas connu pour être un garçon engageant et chaleureux non plus. Il était... "dans son monde" comme disait certains.

¤ Par "certains" comprenez parents, professeurs et voisins. Ces derniers, le côtoyant quasi quotidiennement ne se limitaient pas aux apparences contrairement à ses professeurs. Ils le connaissaient VRAIMENT, ils savaient de quoi il était capable. Et à force de le voir travailler avec ses parents, il avaient fini par le surnommer "l'enfant de la vigne". Surnom qu'Archie affectionne beaucoup.

¤ Ce n'est qu'après le début de sa vie active que le brun s'est réellement intéressé au sexe opposé. Avant ça il disait avoir autre chose à faire. Il a longtemps eu un coup de cœur pour une fille, coup de cœur qui ne s'est jamais concrétisé pour tout un tas de raisons. Sa première véritable petite amie n'est entré dans sa vie que vers ses vingt-six ans. Mais ça n'a pas fonctionné entre eux. Pas beaucoup d'atomes crochus, peu de conversations intéressantes entre eux.

¤ Oui parce que c'est que le garçon est un assoiffé de connaissances. Plus il en sait, mieux il se porte. Il lit beaucoup. Aussi bien des bouquins que sur internet et sur tous les sujets. Sa curiosité ne connait ni frontières, ni a priori. Un jour il se renseignera sur le régime alimentaire du loup de Tasmanie, le lendemain il regardera une vidéo sur l'horlogerie suisse.

¤ Ayant vite fait son trou, Archie commence tout doucement à moins consulter son compte en banque. Pas que le garçon soit riche, non, mais il connait ses revenus et dépense en fonction, il n'a plus vraiment besoin de compter, de surveiller, de traquer les dépenses inutiles. Mieux, il peut désormais se permettre un train de vie qui lui va mieux. Il a un petit côté bobo, aime consommer local au possible, se parer de vêtements dont les marques ont une éthique dépassant le simple argument marketing et se rendre dans les lieux les plus branchés du moment. "Petit" côté bobo.

¤ Parmi ses lieux favoris: les bars... à vin, évidemment. Il y aime l'ambiance, les produits, la philosophie et dans la plupart des cas la décoration. Les autres bars ont un handicap majeur à ses yeux: les alcools qu'ils proposent. Archie n'est pas trop cocktails et alcools forts. Pour la bière, il aime ça mais sans excès. Son truc est et restera le produit de la vigne.

¤ Ainsi décrit, on pourrait penser qu'Archie est snob mais il n'en est rien. Il s'agit juste d'un jeune homme du sud qui réussi dans la vie et qui se permet ce qu'il veut en suivant ses envies et son instinct. Mais jamais ô grand jamais il ne trahira son éducation, les valeurs que ses parents lui ont inculquées et celles qu'il a développé. Il reste avant tout un garçon humble, travailleur et hédoniste.

les indiscrétions sur le joueur

 

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l'histoire de ma vie

Les douceurs et les frissons sont réservés aux âmes subtiles.

In vino veritas. Une locution que le garçon aurait pu se faire tatouer s’il était adepte de ce genre d’encrage mi subversif, mi pathétique, tant le vin occupait une part importante de sa vie. De toute sa vie. Les filles naissent dans les roses, les garçons dans les choux, Archie, lui, est né dans les vignes. Presque littéralement. Presque. Bon, pas vraiment en fait, mais c’était tout comme ! C’est que madame Taimana, femme forte et indépendante mais surtout têtue, pour ne pas dire bornée, avait tenu à travailler le plus longtemps possible et ce malgré la date du terme de sa grossesse approchant à grandes enjambées. Deux petites semaines seulement  avaient séparé les derniers coups de serpette de la future mère et les premiers cris puissants du petit corps potelé de cinquante centimètres et quatre kilos tout rond. Archie, grand millésime du domaine Taimana selon sa mère, cru de qualité mais pas du niveau de sa grande sœur selon son père, était arrivé. Ne vous méprenez pas, sa naissance avait totalement comblé ses parents. On pourrait croire qu’ils n’en avaient cure. C’était bien tout le contraire. Mais Archie, comme beaucoup d’enfants à travers le monde, avait durant son enfance et son adolescence souvent eu l’impression d’être la cible de toutes les remarques injustes, toutes les punitions disproportionnées de ses parents. En réalité, le garçon était juste aveuglé par la subjectivité, inconscient du concept qu’on appelle « l’éducation ». Jamais il n’aurait été ce jeune homme travailleur, optimiste et tolérant si monsieur et madame Taimana ne l’avaient pas façonné ainsi. Ca, il le comprendrait bien des années plus tard.

Adolescent donc, Archie Taimana passait l’essentiel de ses journées… en cours, comme des milliers de jeunes de son âge en fait. A côté de ça, pas de sport ou de petite amie à aller voir, non, il aidait ses parents viticulteurs. Il n’y était pas contraint, on lui avait demandé son avis et il avait décidé d’apporter sa pierre à l’édifice sans rechigner et sans se plaindre. A grandir au milieu des vignes, le brun avait développé un attrait inexpliqué pour ce monde. Un monde qui n’était pourtant pas une affaire d’enfant. Dire qu’il voulait produire du vin lorsqu’il serait grand provoquait systématiquement un étonnement marqué auprès du corps professoral des différents établissements scolaires qu’Archie fréquenta. Surtout que ce discours, il le tenait depuis ses dix ans. Huit ans plus tard, il n’avait pas lâché l’affaire. Ce qu’il lâcha par contre, c’était les bancs de l’école. Ce n’était pas dans ses plans de chauffer ceux de l’université. Il avait suffisamment lu, avait suffisamment travaillé avec ses parents, s’était suffisamment renseigné pour se lancer dans la vie active et son plan était simple : faire du vin néo-zélandais LE grand concurrent du vin français. « Simple ». Assez vite l’ambition utopiste du jeune homme se heurta au pragmatisme du monde réel. Sans diplôme et sans réelle expérience dans la vente, Archie commença en bas de l’échelle : commercial, préposé au démarchage pour un négociant en vins. Le plan avait pris un détour inattendu. Pugnace, l’enfant de la vigne s’était plié à ces contraintes qu’il n’avait pas considérées initialement. Mieux encore, il s’était battu pour être irréprochable et faire ses preuves sans que le moindre doute ne puisse venir entacher ses performances. Et les chiffres parlaient pour lui. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, du matin au soir, rares étaient les clients indifférents au dynamisme d’Archie. Même son père, devenu client, révisa sa copie et considéra qu’Archie Taimana était un cru exceptionnel, racé et aux notes maories bien marquées. Une réelle victoire pour le brun.

Avec les années, Archie grimpa les échelons, changea d’employeur pour travailler auprès d’une marque prestigieuse du secteur et s’occupait désormais du marché européen pour cette marque. Le plan initial avait connu quelques détours le rallongeant mais voilà qu’il était à présent sur la bonne voie. Coucou le vin français !