contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Maya ne comprenait pas l’intérêt de se faire tatouer le prénom de son amoureux ou amoureuse. Les relations étaient tellement éphémères que Maya ne comprenait pas la logique. Surtout qu’un tatouage restait à vie, ce n’était pas le genre de chose que l’on pouvait effacer. Puis recouvrir un tatouage pouvait s’avérer complexe, selon le modèle d’origine, c’était parfois impossible. Si le tatouage était trop gros ou trop sombre, c’était quasi impossible de recouvrir par une autre pièce. Entendant son interlocutrice lui poser une question sur les règles, elle but une gorgée de sa tasse avant de prendre la parole. Oui tu dois avoir dix-huit ans ou un accord parental.
Dans la profession, on accepte rarement les mineurs même avec un accord parental, il y a tellement eu de faux et d’abus. Mais il n’y a pas d’écoles du tatouage et aucun diplôme, tu dois juste suivre une formation sur l’hygiène. Donc tu pourrais devenir tatoueuse sans aucun souci, ce qui pose problème à la grosse majorité de la profession. Mais sinon il n’y a pas d’autres interdictions, tu peux tatoueur tout ou presque ça dépend de ce que tu acceptes. Maya n’accepterait jamais de tatouer des symboles racistes par exemple, mais ce n’était malheureusement pas le cas de tout le monde.
Parlant du jeu vidéo qu’elles avaient en commun, Maya émit l’idée de faire un serveur uniquement pour les gens intelligents. Ce serait un peu un gâchis, mais est-ce que cela va compenser toutes les mauvaises rencontres que l’on peut faire sur ce jeu ? Maya n’était pas certaine de pouvoir supporter trop de gamins, elle voulait jouer en paix et pas résoudre les problèmes de joueurs ou joueuses ayant le mental d’enfants de quatre ans. Elle ne voulait pas d’enfants et ce n’était pas pour en supporter plus dans un monde virtuel.
La conversation dévia heureusement sur autres choses, notamment des habitudes de petites vieilles que Maya possédait peut-être sans ressentir aucune honte. J’ai de la chance que mon affaire marche bien, aujourd’hui je n’ai plus besoin de me faire de la pub. Mais ce fut le cas lors de mes débuts. Maya avait repris le salon de sa formatrice donc elle avait déjà une base de clients, mais elle avait fait sa propre pub afin d’avoir ses propres clients. C’était le cas aujourd’hui, elle avait un délai d’attente assez important et sa renommée n’était plus à faire. Elle était connue et surtout reconnue dans le monde du tatouage pour sa plus grande fierté.
Rappelant à son interlocutrice qu’elle devait peut-être prévenir son ou sa patronne, elle l’observa écrire un sms. J’espère que tu n’auras pas de soucis, sinon tu peux aller chez un médecin. Il te donnera un justificatif enfin je crois. L’avantage d’être indépendante est que je ne dois donner de justifications à personne sauf moi-même. C’était ce qu’elle adorait dans son métier, être totalement libre. Personne au-dessus d’elle et personne pour lui donner des horaires, elle travaillait quand elle voulait et pouvait ne pas travailler si elle ne le voulait pas. C’était un luxe que tout le monde n’avait pas dont son interlocutrice.
Tu es libre ? Tu as quoi comme loisirs en dehors des jeux vidéo ? C’était une question comme une autre, une façon de connaitre son interlocutrice. Puis ça permettait d’entretenir la conversation, les silences l’oppressaient un peu. Elle avait toujours peur que les gens s’ennuient avec elle et elle était naturellement bavarde donc se taire ne faisait pas partie de ses compétences. Buvant une gorgée de sa boisson, elle finit quand même par se taire pour ne pas noyer son interlocutrice.
B-Ever
.
highlander
Cleo Carter
ONGLET 1
○ âge : 36 (05.01)
○ statut : mariée
○ métier : perchiste, productrice de films x également
○ quartier : east bay, #133
○ orientation sexuelle : hétéro
○ informations en vrac :
née mcleod ❋ petite fumeuse ❋ mariée depuis novembre 2017 ❋ à seth qu'elle connaît depuis la mi-octobre de cette même année ❋ devenue copine avec les pompiers du coin à force de mettre le feu à sa cuisine en tentant de... ben cuisiner ❋ calamité derrière les fourneaux ❋ a la main verte par contre ❋ aime la déco ❋ super danseuse ❋ a remporté des prix au swing, au rock acrobatique et au lindy hop dans sa jeunesse ❋ orpheline, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand elle avait dix ans ❋ fan de muse et de musique alternative ❋ scottish pride ❋ a un bébé corgi portant le doux nom de cher ❋ les responsabilités et autre trucs chiants d'adultes, c'est pas trop sa tasse de thé ❋ carbure au café et au thé justement ❋ pourrait passer des nuits entières à jouer à l.a. noire ❋ accro à buzzfeed unsolved, friends et westworld ❋ adore les films d'horreur ainsi que ceux de tarantino et l'âge d'or du cinéma ❋ pleure trop souvent devant les films ❋ a une aversion pour les dindes depuis far cry 5 ❋ n'a temporairement plus le permis et se balade à bicyclette mais participe parfois à des courses de rue ❋ fashion victim
Mine de rien, ça la rassure tout de même un peu d’apprendre qu’il y a effectivement quelques règles comme d’avoir la majorité ou un accord parental. Bon certes, ça ne la concerne pas le moins du monde et peut-être qu’on a le droit de vouloir se rappeler de certaines choses datant d’avant ses dix-huit ans aussi, sûrement même, mais ça évite en partie les possibles regrets. En revanche, il ne semble pas y avoir de règles en ce qui concerne les personnes complètement raides et ça, ça fait sourire Cleo, un peu comme une sorte de punition. En revanche, ce qui l’étonne quelque peu c’est que tout le monde pouvait devenir tatoueur selon Maya. Tout de même, il faut avoir un minimum de talent, non ? Parce que certes, tatouer des initiales ou ce genre de trucs idiots est à la porte de n’importe qui armé même d’une aiguille pour la couture et d’un peu d’encre mais ce que les gens aiment maintenant, c’est se faire tatouer de véritables œuvres d’art sur le corps. Et ça, en reprenant son exemple, elle en serait bien incapable. A moins qu’on ne considère les bonshommes bâtons comme des œuvres d’art, évidemment.
« Ouais, je vois ce que tu veux dire. N’importe qui qui a un certain talent de dessinateur peut faire carrière dans le tatouage s’il le souhaite. Moi j’trouve ça plutôt cool que ça ne requiert pas forcément de diplômes. »
Mais c’est sûrement le cas parce qu’elle-même a quitté l’école très jeune et qu’elle a pas mal galéré à trouver du travail. Ailleurs que dans le porno, s’entend. Où ils ne sont heureusement pas très regardant pour tout ce qui est diplômes et compagnie. Ça serait le comble qu’il en soit autrement, d’ailleurs. Bien que ça reste un peu technique, comme n’importe quel film.
A la question de Maya, la rouquine ne peut répondre que par un nouvel haussement d’épaules.
« Il faudrait tester. Si ça nous convient on reste là, sinon on repart sur les serveurs où tout le monde se mélange. »
Mais pour avoir essayé le système des sessions privées sur GTA, Cleo se doute qu’elle resterait en compagnie de joueurs de son niveau mais ça serait un peu réducteur alors on dira de joueurs qui ont les mêmes valeurs qu’elle.
« C’est génial. J’imagine que ça fait un moment que tu fais ça, du coup ? »
Pour ne plus avoir besoin de se faire de la pub, il y a des chances mais ça doit être une sacrée épine hors du pied. Puis Maya revient tout à coup sur le fait qu’elle devrait voir un docteur. Cette fois pas par précaution mais pour ne pas avoir d’ennuis avec son travail. Une fois de plus, l’écossaise balaye cette idée de la main.
« T’inquiètes, j’ai les moyens de faire pression sur eux. En plus, je doute sérieusement qu’un médecin veuille bien me faire un mot d’excuse pour si peu. »
Mais effectivement, elle ne nie pas le fait que ça soit cool de ne devoir rendre de comptes à personne. Heureusement, elles passent vite à autre chose en parlant d’elles. Si ça se trouve, elles ont d’autres choses en commun. Cleo se pince les lèvres en réfléchissant à ce qu’elle aime dans la vie.
« Libre ? Hum j’adore le cinéma, dormir, les chiens et la vitesse. Et toi ? Des passions en dehors des jeux vidéo et de l’art en général ? »
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running in the shadow.
Listen to the wind blow, down comes the night. Running in the shadows, damn your love, damn your lies. Break the silence, damn the dark, damn the light.
Pas forcément, certaines personnes se contentent de prendre des images sur internet, de faire un stencil puis ces gens suivent justes les lignes du stencil. Le résultat est affreux comme tu t’en doutes, mais certains clients préfèrent payer beaucoup moins et avoir un tatouage affreux. Maya haussa les épaules à la fin de sa phrase, elle ne comprenait pas trop l’intérêt de faire ça mais certaines personnes n’étaient pas intelligentes c’était une réalité. Elle trouvait ça triste étant une artiste qui aimait faire du beau travail. Ce n’était pas le cas de ces personnes qui se prétendaient tatoueurs ou tatoueuses.
Parlant du jeu qu’elles avaient en commun, Maya émit l’idée de faire son propre serveur pour ne plus tomber sur des enfants qui ne savaient pas se comporter convenablement. C’était triste et la remarque de son interlocutrice n’était pas bête. Ce n’est pas une idée stupide, il faudra voir si c’est faisable et faire le test, tu as mon pseudo sur le jeu du coup. Appuyant ses propos d’un clin d’œil, elle repartit sur un autre sujet de conversation. Oui je suis tatoueuse depuis quelques années puis j’ai repris le salon de tatouage de ma formatrice. Donc j’avais déjà une base de clients, c’était plus simple. Après j’ai fait en sorte de fidéliser les nouveaux et de garder les anciens.
Ce qui n’avait pas été si facile ayant un style de tatouage différent de celui de sa formatrice, mais elle avait réussi à force de passer des heures au boulot et en ne baissant jamais les bras. Elle était fière de son succès, elle l’avait bâti seule sans l’aide de personne. Autant lorsqu’elle exposait ses œuvres dans des galeries ou musées, elle avait toujours la crainte que sa famille soit derrière cette opportunité même si elle ne voyait pas pourquoi ils feraient ça.
Cette crainte était toujours là, ce qui n’était pas le cas avec le tatouage, elle savait qu’elle ne devait son succès qu’à elle-même et c’était sa plus belle réussite. Elle hocha la tête aux propos de son interlocutrice concernant le médecin, elle ne voyait pas ce qu’elle pouvait rajouter. Finalement cela ne la regardait absolument pas, elle n’avait pas le droit de donner son avis ou d’émettre un quelconque jugement. Elle préféra évoquer les loisirs de son interlocutrice et certains avaient un lien avec les siens. J’adore aussi la vitesse, je fais du skate assez souvent. J’adore les animaux et je possède un chien et d’autres bêtes.
Je suis fan d’art mais tu dois t’en douter, je dors très peu par contre, j’adore bouger et découvrir de nouveaux endroits. J’aime voyager, je ne sais pas si tu as déjà fait des voyages à l’étranger ? J’aime prendre un verre avec mes ami.es, passer du bon temps. Je suis également dans plusieurs associations, je ne sais pas si c’est également ton cas ? Et je pense avoir fait le tour, désolé du monologue. Un sourire orna ses traits à la fin de sa phrase, elle devait admettre qu’elle avait beaucoup parlé mais elle devait bien répondre à son interlocutrice.
Buvant une gorgée de sa boisson, elle reprit la parole après un instant de silence. Tu me disais aimer les chiens, tu possèdes un animal ? Ce n’était peut-être pas possible, Maya savait que certains propriétaires refusaient les animaux ce qui était d’ailleurs son cas. Elle avait une bonne excuse ayant une ménagerie et n’étant pas certaine qu’ils accepteraient un nouvel animal. Inutile de créer un drame inutilement avec une morsure ou autres.
B-Ever
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highlander
Cleo Carter
ONGLET 1
○ âge : 36 (05.01)
○ statut : mariée
○ métier : perchiste, productrice de films x également
○ quartier : east bay, #133
○ orientation sexuelle : hétéro
○ informations en vrac :
née mcleod ❋ petite fumeuse ❋ mariée depuis novembre 2017 ❋ à seth qu'elle connaît depuis la mi-octobre de cette même année ❋ devenue copine avec les pompiers du coin à force de mettre le feu à sa cuisine en tentant de... ben cuisiner ❋ calamité derrière les fourneaux ❋ a la main verte par contre ❋ aime la déco ❋ super danseuse ❋ a remporté des prix au swing, au rock acrobatique et au lindy hop dans sa jeunesse ❋ orpheline, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand elle avait dix ans ❋ fan de muse et de musique alternative ❋ scottish pride ❋ a un bébé corgi portant le doux nom de cher ❋ les responsabilités et autre trucs chiants d'adultes, c'est pas trop sa tasse de thé ❋ carbure au café et au thé justement ❋ pourrait passer des nuits entières à jouer à l.a. noire ❋ accro à buzzfeed unsolved, friends et westworld ❋ adore les films d'horreur ainsi que ceux de tarantino et l'âge d'or du cinéma ❋ pleure trop souvent devant les films ❋ a une aversion pour les dindes depuis far cry 5 ❋ n'a temporairement plus le permis et se balade à bicyclette mais participe parfois à des courses de rue ❋ fashion victim
On ne dirait peut-être pas, mais Maya apprend des tas de choses à Cleo. Elle hoche la tête à intervalles réguliers tout en écoutant pour démontrer qu’elle comprend. Oui, il paraît que l’art, comme tout, si vous vouliez son avis, c’est subjectif et malgré ça, il existe tout de même des gens pour différencier les œuvres qui valent une fortune de celles qui ne valent pas un copeck. Comme quoi, on se fait toujours arnaquer sur toute la ligne, quel que soit le milieu, quel que soit le sujet. Cela étant, la rouquine peut également comprendre qu’il y en ait qui profitent ; c’est un business avant tout, l’offre et la demande, s’il se trouvent des gens demandeurs de tatouages moins jolis pour une somme moindre, alors ils auraient tort de ne pas en profiter. Mais effectivement, ça doit ternir quelque peu l’image des autres tatoueurs.
« Ouais, je comprends. C’est partout pareil. »
Même dans son milieu pour le coup. Et ça pouvait être pire ailleurs mais bon, tout n’est jamais qu’une question de business de toute manière. Lorsqu’elles reparlent du serveur, la jolie blonde lui dit alors que si jamais, elle a son pseudo et la rouquine acquiesce une fois de plus avec un petit sourire. Bon, elle n’est pas développeuse, elle ne s’y connaît pas le moins du monde en codes ou en programmes mais à force de jouer et de faire top 1 depuis des années, même l’asociale qu’elle est, est parvenue à se faire des relations qui pourraient éventuellement tester ça. Il faudrait juste qu’elle leur en touche un mot et peut-être même qu’elles pourraient essayer en exclu, ça serait vraiment cool !
« Super ! Et ça n’a pas été trop compliqué ? »
Elle imagine que si. Même avec une clientèle de base. Puis les voici en train de discuter de leurs autres passions, histoire de s’en trouver d’autres en commun ou juste d’apprendre à se connaître un peu mieux. C’est vrai que c’est assez rare de rencontrer quelqu’un qu’on connaît déjà un peu en ligne par hasard alors autant en profiter. Ainsi, l’écossaise apprend que Maya aime la vitesse également et qu’elle fait du skate, qu’elle a un chien, qu’elle aime les voyages et les associations. Cleo se fait la réflexion qu’elle devrait bien s’entendre avec Wesley, du coup, tandis qu’elle lui retourne certaines questions.
« Pas vraiment. Enfin, je suis originaire d’Ecosse et avant ça, j’ai vécu pendant des années à Canberra, je sais pas si ça compte. Pour ce qui est des associations, c’est plus le truc de mon mari que le mien, j’avoue. »
Sortir, rencontrer des gens, leur parler, ce n’est vraiment pas son truc, encore moins quand ils sont en groupe, c’est bien pour cette raison qu’elle tire toujours la tête quand Wes lui annonce qu’elle va devoir faire une apparition à l’un de ses galas de charité. Mais peu importe, les voilà en train de parler chiens et ça pour le coup, on peut dire que c’est une de ses passions, son visage s’illumine alors comme si elle s’apprêtait à parler de son enfant.
« Oui, j’ai un corgi, elle s’appelle Cher et comme son nom l’indique, c’est une petite diva. Et toi, tu as quoi comme chien ? »
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