Retour aux sources

Le quartier de Wellington c'est l'endroit où aller quand le moral n'est pas au top ou bien justement quand tout va bien, que l'on souhaite approfondir un peu plus cette joie de vivre. Qui n'aime pas les fêtes foraine?Les odeurs de beignets, de chocolat, ces sucreries délicieuses, l'ambiance festive, les attractions...un beau petit retour en enfance au programme. Aby avait envoyé un sms à Dorian plus tôt dans la matinée pour la rejoindre en fin de soirée à la fête foraine si il le souhaitait. Nul doute qu'elle profiterait quand même s'il ne venait pas mais cela consisterait surtout à s'empiffrer de cochonneries que de profiter d'un moment à deux. Depuis la visite des frères Kanté, les deux jeunes avaient pas mal étés pris par leur travaille respectif. En vrai cela ne la dérangeais pas tant que ça vu qu'elle profitait de ses moments de solitudes avec grand plaisir mais cela commençait à faire long pour être honnête. Elle n'allait pas râler, ce n'était pas de leur faute mais la demoiselle avait envie d'enquiquiner son petit-ami comme depuis le début de leur relation. Il ne fallait pas tomber dans le truc trop marshmallow, à part de temps en temps car ce grand fou avait finit par lui faire apprécier le côté bisounours. Mais ils étaient des chieurs, ils se provoquaient, se cherchaient et ce n'allait pas changer.

Cela faisait maintenant une bonne demie heure que la belle demoiselle déambulaient entre différents stand, appréciant les rires des tout petits comme des gras, un sourire accrochés sur son doux visage. Là voilà désormais installée sur un petit muret appercevant au loin Dorian débarqué, dévoré des yeux et interpellé par des filles non loin. ABigail ne put s'empêcher de rigoler tout en s'emparant d'un morceau de sa barbe à papa pour le glisser dans sa bouche.

"Hey monsieur muscle c'est par ici que ca se passe!" Impossible de ne pas envoyer un bisou aux filles qui semblaient au bout de leur vie qu'il vient rejoindre quelqu'un autre de la gente féminine. Alors elle attendit qu'il arrive à sa hauteur pour le taquiner comme à leurs habitudes:

"Je ne comprend vraiment pas ce qu'elles ont toutes avec toi, ok t'es plutôt pas mal mais t'es toujours à la bourre. Ca doit être les hormones. Dommages que tu ne sois pas si en retard que ça, y'avait des mecs plutôt pas mal qui ont essayé de faire connaissance." Ce petit sourire malicieux de peste apparaissait alors qu'elle attrapa un nouveau morceau de barbe a papa pour tendre son doigt à Monsieur Burnes. Elle se releva alors brutalement du petit muret pour se retrouver sur le sol ferme, s'emparant sans plus attendre du bras musclé de son petit ami pour l'entraîner un peu plus profondément dans la fête foraine: "Allez n'ai pas peur viens par là, si elles t'embêtent trop j'ai vu des garçons prêt à me porter secours!" Un petit rire s'échappa de ma gorge tandis que la malice refaisait surfaces dans mes yeux qui le scrutaient avec plaisir.

Il y avait clairement du boulot en ce moment, et il ne pouvait pas s'en plaindre à vrai dire, il adorait son travail, mais cela voulait dire faire des heures supplémentaires, et passer moins de temps avec la mini-Kanté. Bien sûr, ils se retrouvaient les soirs à l'appartement, mais depuis que ses frères étaient passés, c'était de la colocation qu'ils faisaient entre le boulot, le sport et tout le reste. Mais elle semblait avoir une idée ce soir, comme un retour en enfance, celui avec la fête foraine de Wellington la ville voisine d'Island Bay. Il aimait bien y faire un tour de temps en temps, mais cela faisait un moment que ça n'avait pas été le cas, alors l'idée lui avait plus, vraiment, et il ne la laisserait pas profiter seule, ça ne se faisait pas, même s'il savait très bien qu'elle pourrait y faire sa vie après tout, elle est belle et sociable, alors elle pourrait se faire des copines facilement, des copains aussi à n'en pas douter, mais il lui faisait confiance pour ça. Il était jaloux, c'était normal, la base, mais pas à l'excès, elle n'avait pas besoin de justifier tout ce qu'elle avait à faire sans lui, elle menait sa barque comme elle l'entendait, et heureusement, il ne voulait pas avoir un petit caniche en guise de petite amie. Il avait donc répondu à sa petite amie, qu'il ne se sentait pas près d'avoir la barbe à papa, mais qu'il n'était pas contre en manger une, petite boutade auprès d'un habitant qui pourrait se mouvoir sous le nombril de la sublime blonde. Ils avaient encore le temps pour ça quoiqu'il arrive, mais ce n'était pas prévu dans l'immédiat, même s'ils adoraient s'envoyer en l'air bien entendu. Ainsi, après le boulot, Dorian fit sa séance de sport, pour entretenir ce corps si bien formé. Il avait pris une douche, avant d'enfiler un ensemble en jean, pour aller faire un tour à la fête foraine. Vu l'heure, elle devait déjà y être depuis un petit moment, si bien qu'il ne faisait pas même attention aux regards des autres filles qui se portaient sur sa personne. Il n'en avait rien à faire, et même si c'était un beau gosse, l'important pour lui était de passer un bon moment avec la blondinette adorée. Il la cherchait du regard, ne la voyant pas dans l'immédiat, il y avait du monde, il fallait bien l'avouer, mais il reconnut sa voix entre toutes celles qui étaient là, surtout son rire avant de l'appeler monsieur Muscle. Il ne s'en rendait pas compte, mais les filles qui le mataient allègrement furent déçues de voir qu'il était attendu par une belle et sublime créature ici présente. Il lâcha un petit rire à sa remarque à propos de ses filles qu'il n'avait pas même vu de façon véritable, comme s'il avait fait un pacte avec ses yeux, son esprit de vagabondant que sur les formes parfaites de sa déesse.

" Tu sais très bien que je suis un pure beau gosse ma jolie, alors elles ne pourront pas s'empêcher de baver sur mon corps, mais si tu veux, tu peux aller leur apporter une serviette pour essuyer tout ça. "

Et il pique un bout de barbe à papa à la jeune femme qui n'avait pas attendue pour s'en prendre déjà une, la première d'une longue série peut être, il ne saurait vraiment dire, mais ça n'avait pas d'importance. Elle était tellement bien formée que ce ne serait pas une ou deux friandises qui allaient lui faire perdre cette silhouette si divine. Volontairement, il ignorait sa remarque à propos de ces garçons qui seraient venus l'accoster. Il savait très bien que ce n'était pas vraiment le cas. Alors, bras dessus dessous, ils commencent à explorer les alentours à la recherche de l'attraction parfaite ou presque. Mais elle insiste auprès de ses garçons imaginaires.

" C'est trop tard, ils ont vus que ton preux chevalier était arrivé. Il ne manquerait plus qu'un méchant monstre vienne te kidnapper, mais je ne le laisserais pas faire. "

Il ne savait pas ce qu'elle avait pu faire, ce qu'elle voulait faire avec lui, alors il se laisserait guider par ses envies, ce soir, c'était elle qui avait enlever sa culotte, parce qu'elle pilote, il pouvait lui laisser ça quand même.

Ce qui était bien avec ce jeu du chat et de la souris c'est que l'on se cherchait en permanence, il pouvait la taquiner sur les gonzesses tout comme elle pouvait le faire. Cela ne voulait pas dire qu'il ne lui arrivait pas d'être jalouse mais la confiance était là et puis ça sonnait un peu comme une évidence cette relation aux yeux d'Aby. Ca finissait toujours par qui allait pousser l'autre, qui allait le plus provoquer l'autre et aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle. Il avait raison Dorian il était un pur beau gosse mais la demoiselle rigola tout en haussant les épaules: "Oui oui si tu le dis, mais leur apporter une serviette?" Ok elle était serveuse. "Tu as cru que j'étais femme à tout faire ou quoi? Si elles veulent baver sur toi, grand bien leur fasse mais elles s’essuieront toutes seules, sauf si elle veulent le faire sur ce torse." Elle fit mine de les chercher du regard pour les prévenir mais elles avaient déjà disparues comme si la déception de voir le jeune homme en bonne compagnie les avaient fait fuir. Aby donna une légère caresse sur le torse de son petit-ami, arborant un sourire en coin pour commencer à le chercher: "D'ailleurs mon grand, j'ai l'impression que ça fond un petit peu ici, trop de nourriture et pas assez d'exercices physique?" Comme si. Ils s'étaient bien trouvé pour ca, ils avaient une bonne hygiène de vie même s'il est vrai qu'ils savaient quand même faire la fête et qu'ils leur arriver d'abuser un petit peu lors d'une soirée arrosée et que la demoiselle quand à elle faisait bien moins de sport que lui.

Marcher bras dessus dessous avec lui était agréable, surtout ici. Cela faisait un moment qu'il s’étaient pas venus et il faut dire que l'ambiance de ce lieu, les attractions et friandises étaient un remède à tous les maux du monde.

"Mon preux chevalier, c'est mignon ça." Elle le regardait avec des yeux remplis d'étoiles, une main venant caresser la joue de Mr muscles alors qu'elle finit par rigoler pour les scénarios des plus fous qu'il parvenait toujours à inventer:

"Tu regardes trop netflix! Pourquoi pas un agent du FBI, pourquoi veux-tu forc"ment que ce soit un monstre hum? Et puis tu sais bien que je suis douée pour me défendre, ce serait plus moi qui devrais t'empêcher de te faire kidnapper. Ca serait con quand même, j'aimerai bien faire quelques attractions avec toi, m’empiffrer puis te déshabiller une fois à la maison. Mais d'abord...je veux te mettre la pâté...ICI!" Réclama la demoiselle en désignant un stand de tir à la carabine où elle l'entraîna. Une fois devant, elle s'enroula dans ses bras, profita d'un petit instant pour glisses ses mains dans le bas de son dos: "Es-tu prêt à perdre contre moi? Je sais qu'à force c'est une habitude que tu prends avec moi." provocation ultime pour le macho en lui. Combien de fois l'avait-elle cherché, bien avant qu'ils se mettent ensemble d'ailleurs, allant parfois jusqu'à dire qu'il la matait alors qu'elle passait exprès devant lui en petite tenue.

Déjà quand ils étaient de simples colocataires, le jeu pouvait aller loin, mais il n'y avait pas la même notion de jalousie, d'amour derrière alors ils pouvaient se provoquer à n'en plus finir même si c'était toujours amical. Là, c'était le niveau au dessus, et si Dorian était parfaitement fidèle, qu'Abigail l'était aussi, ils se taquinaient à ce sujet là, parce qu'il ne pouvait pas en être autrement, sinon, ça ne serait pas drôle. Il faut dire que les deux sont taillés dans la roche, comme des dieux du panthéons grecs ou romains, elle la plus belle des déesses, et lui l'un des plus beaux dieux de la place. Alors ils attiraient le regard clairement, surtout lorsqu'ils sont seuls. Mais une fois tous les deux, les gens comprenaient parfaitement que deux apollons ne pouvaient être qu'ensemble clairement. Elle ne voulait donc pas apporter de serviette, tant pis, elles inonderaient sans doute quelques parts, une attraction qui sera donc hors service le temps du nettoyage des corps noyés dans la bave. Oui, l'imagination va parfois loin, mais ne faut-il pas en rire plutôt qu'en pleurer ? C'est exactement cela dont il s'agit. Et il en sourit encore et encore.

" Non, t'inquiètes pas, je pense qu'on les retrouvera un peu plus loin dans la fête foraine noyées dans la bave. Et comme tu n'auras pas voulu leur donner de serviette, ce sera un meurtre pour non assistance à personne baveuse en danger. Je sais pas si tu vas pouvoir vivre avec ça sur ta conscience toute ta vie par contre. "

Il en souriait, pure provocation, mais c'était leur truc, c'était surtout pour la faire rire, parce qu'il savait que ça la ferait agir de la sorte, avec peut être un petit coup de poing, la base en somme. Elle passe alors sa main sur son torse, disant que les tablettes semblaient être en train de fondre. Il se frappe alors le ventre.

" C'est du solide ma jolie, faut pas s'en faire pour ça, mais allez-y touchez autant que vous voulez, ça ne me dérange pas, bien au contraire. "

Il aimait qu'elle le fasse, elle avait la peau douce, un toucher si fin, si délicieux qu'il ne se lasserait jamais de ces gestes là sur son corps. Ainsi, bras dessus dessous, ils se mirent à marcher dans les allées de la fête foraine. Elle n'avait rien à craindre, son preux chevalier était là pour la servir. Elle vint à se moquer de lui pour le scénario du monstre qui pourrait arriver par ici. Alors il l'écoute énoncer sa théorie. Et donc ils arrivaient au stand de tirs, et elle voulait lui mettre la pâté, ce qui ne le dérangeait en rien du tout, il la laisserait même gagner pour flatter son ego démesuré. Enfin, ça, il ne lui dirait pas puisqu'une lueur de défi brillait déjà dans ses yeux.

" Tu crois sérieusement que je vais perdre ? Laissez moi rire m'zelle Kanté, laissez moi rire, mais j'accepte de relever le défi. "

Et il l'embrasse tendrement alors que ses mains fermes venaient claquer une petite fessée de défi à la demoiselle, histoire de la motiver pour qu'ensuite, une fois à la maison, ils puissent se débarrasser de tous le superflu.

Ils se cherchaient très souvent, c'était devenu leur marque de fabrique. Mais même si parfois il lui arrivait de trop la chercher, lui donnant envie de le frapper ou seulement de lui rendre la monnaie de sa pièce, il avait parfois cet humour décalé qui montrait qu'en réalité il s'en fichait pas mal de ses autres filles. Tout du moins c'est comme cela qu'elle le percevait. Il pensait sérieusement qu'elle ne pourrait pas vivre avec la mort de gazelles qui s'étaient éteintes en bavant trop fort sur lui? Elle eu ce petit sourire en coin de la garce qu'elle pouvait parfois être:

"Oh, fais pas semblant, tu sais très bien que je dormirait paisiblement, tu te rappelles de Stella? Elle était incluse dans l'addition ce soir là, elles...?" Elle pointa au hasard devant eux: "Elles n'en font même pas partit, alors imagines mon niveau de remord mon cœur!" Oui c'est vrai il y avait eu e plan à trois fortement appréciable au départ, jusqu'à ce que cela parte un peu en vrille. Mais en même temps c'était grâce à cela qu'elle s'était rendu compte de l'intensité avec laquelle elle aimait Mister Burnes et qu'elle était parfois légèèèèèrement possessive. Elle avait mit sa maîtresse de longue date dehors pour la punir de ne pas avoir suivit les règles. Mais ce moment restait quand même super sympa dans l'esprit de Mademoiselle Kanté. Alors Aby haussa plusieurs fois ses sourcils quand il avoua que cela ne lui déplaisait aucunement qu'elle touche ses abdos:

"Oui je sais, il t'es impossible de résister bien longtemps à mes caresses." En réalité ce n'était pas totalement vrai, il était même très doué pour résister et la faire grogner de ne pas parvenir de suite à ses fins, il avait été un challenge, une compétition qui finalement allait dans les deux sens. De toute façon elle avait été assez clair quand à ses intentions pour la soirée, elle allait profiter avec lui avec un after charnel. Alors elle le provoqua et une fois devant le stand de tir, il ne lui en fallut pas plus au jeune homme pour démarrer au quart de tour, rire et lui mettre une claque soit d'encouragement soit de défis...hum, ouais, plutôt de défit, un relevé!

"Je ne crois rien, je le sais petit blondinet. Je vais anéantir ta confiance en toi sur ce stand!" Ok elle y allait un peu fort, à se croire dans une nouvelle partie des hunger games mais tant pis. Vous pensez que peut-être elle aurait pratiqué la chasse? Non elle avait seulement grandie avec plusieurs frères qui lui mettaient la pâté à ce stand lorsqu'elle était gosse. Compétitrice comme elle l'est, elle s'était fortement entraînée pour finalement les ridiculiser au moins durant un petit moment, et puis elle faisait un peu de tir avec son frère préféré, le meilleur ami de Dorian, ils leurs étaient souvent arrivés de se retrouver en pleine forêt pour tirer sur des canettes et autres accessoires. La demoiselle paya les deux parties puis s'empara de sa carabine mais le laissa pointé vers le sol vu qu'elle se colla à son petit-ami pour venir lui chuchoter à l'oreille, juste au cas ou lui prendrait l'envie de jouer au malin:

"Si tu me laisses gagner tu passeras ta nuit sans câlin!" Elle lui adressa un sourire provocateur pour l'inciter à réveiller le compétiteur en lui qui ne sommeillait que rarement.

Il s'amusait de ce qui avait pu se produire voilà quelques instants, à propos de ses filles qui bavaient sur son corps. Mais c'était de bonne guerre, toujours à agir pour titiller l'autre, pour que la guerre soit permanente, ce genre de guerre saine qui décuplait l'amour l'un pour l'autre, les poussant à aller toujours plus loin, à se transcender pour se dépasser et faire toujours mieux. Il n'y avait qu'elle qui comptait à ses yeux, personne d'autres. S'il est un beau gosse, si les filles aimeraient pouvoir en faire leur quatre heures, lorsqu'il est avec quelqu'un, c'est un gentleman, il ne va pas voir ailleurs, il est fidèle en amour, et de nos jours c'est quelques choses qui se fait de plus en plus rare, mais c'est personnifié avec lui, Dorian le fidèle, qui n'a d'yeux que pour sa Kanté, qui s'imagine tout un tas de choses avec elle, des projets non avoués, mais il y pensait quand même. Alors, elle lui disait qu'elle dormirait bien paisiblement si jamais elles se noyaient dans leur propre bave, lui rappelant aux souvenirs de la fameuse Stella, des règles qui n'avaient pas été inscrites dans le marbre, et du fait que ces jeunes femmes, ils ne les connaissaient pas et que donc, elle s'en fichait pas mal. Il ne put retenir un petit rire à cette évocation. Il haussait ensuite les épaules.

" Tant de cruauté en vous mademoiselle Kanté ! Qu'est ce qu'on va faire de vous ? "

Et il faisait ce visage faussement horrifié par tant de haine feinte par la belle. Peut être allait-il devoir la dénoncer aux autorités. Bien sûr qu'il allait y réfléchir, non, en vrai, il lui donnerait peut être la menace s'il trouve qu'elle n'est pas suffisamment sage bien entendu. Il fallait en sourire, pas en mourir quoiqu'il arrive. Alors concernant ses abdominaux, il lui permettait de toucher autant qu'elle le désirait, ses caresses ne seraient jamais un quelconque souci, au contraire, elle avait les mains douces et puis ça lui faisait toujours de l'effet. Bon d'accord, parfois il aimait la frustrer un peu, la faire grogner pour que le jeu n'en soit que meilleur par la suite. Ainsi donc, le stand de tir était leur première réelle destination de la soirée. Le défi était là, et même s'il ferait son compétiteur, il la laisserait gagner, sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte évidemment, pour qu'elle puisse le vanner à jamais avec ça. Elle voulait donc anéantir sa confiance en lui, et ça, c'était tellement drôle qu'il éclata de rire devant la puissance de ses paroles. C'est sur qu'elle allait le mettre si bas à terre qu'il n'oserait plus sortir et qu'il voudrait rentrer tout de suite. Bon, s'il voulait rentrer rapidement, ce n'était pas parce qu'il n'avait plus de confiance en lui mais pour autres choses. Suivez mon regard sur la plastique d'Abigail. Alors, elle lui profère la menace, pas de câlins s'il la laisse gagner, pourtant, c'était ce qu'il allait faire, sans donner l'impression que ce serait le cas évidemment mais elle n'y verrait que du feu. C'est pour ça qu'à cette déclaration, il allume le regard de défi ultime, celui qui est si charmeur mais surtout si déterminé alors que dans son esprit, il sait déjà comment tout cela va se finir. Il arme donc la carabine, vise et touche une première fois.

" Ne voulant pas trop vous ridiculiser, je vous laisse tirer les deux coups suivant, sinon, vous ne pourrez même pas me rattraper au score, ce serait bête puisque vous ne désirez pas de câlins ce soir. "

Oui, il la piquait au vif également, mais c'était leur guerre, leur façon de montrer leur attention, leur façon de faire pour motiver l'autre à aller au delà de ce qui semblait parfois possible.

Qu'allait-il faire d'elle, elle n'en savait trop rien pour tout avouer mais clairement elle ne s'en inquiétait aucunement. Aby n'avait pas pour habitude de prendre les choses pour acquis, plus à se laisser porter et advienne que pourra. Il ne faut pas croire qu'elle était sereine en permanence, il lui avait d'avoir peur, de prendre la mouche ou de se montrer possessive mais en réalité elle attendait aussi que son homme lui montre qu'il ne la laisserait pas partir. Elle ne souhaitait pas s'en aller mais c'était le résultat de vieilles séquelles qui malheureusement étaient ancrées. Mademoiselle Kanté ne put s'empêcher de rire quand son petit ami prit un air horrifié:

"Je me le demande bien Monsieur Burnes, que voulez-vous faire de moi? Souhaiteriez-vous qu'on tente de me revendre?"

Il y avait toujours eu cette compétition entre eux et parfois ils ne savaient pas où étaient leur limites, peut-être qu'en réalité ils se laisser juste être eux-même, prenant le risque de mettre l'autre dans un état de démence tout en se rassurant qu'un de ses quatre le schéma serait inversé. Et voilà que le jeune homme faisait son beau alors qu'il venait de n'éclater qu'un seul ballon avec son premier plomb. Impossible pour Abigail de ne pas avoir un petit rictus provocateur:

"Oh genre tu te la pète pour si peu? Mon petit tu es tellement nul que t'écraser deviens presque malaisant. Je vais te montrer comment on joue, tu auras peut-être une chance de ne pas finir en pleurant." Le pire c'est qu'elle était à moitié sérieuse, toujours compétitrice dans l'âme et avec Dorian comme petit-ami elle ne prenait jamais de pause car il la poussait toujours également. Se mettant donc un peu plus confortablement, son pied gauche devant, le droit à l'arrière, elle arma sa carabine puis la porta au niveau du creux de sa clavicule, visa, calma sa respiration puis la stoppa lorsque deux ballons furent sur le point de se croiser. Le coup partit, la détonation retentit et par magie et entraînement, trois ballons éclatèrent. Elle avait mit beaucoup plus de temps que Dorian pour tirer mais le jeu en valait la chandelle.

"Tu te méprend mon cœur, je n'ai pas dis que je ne voulais pas de câlins mais j'en désire de la part d'un vrai gars, celui qui n'a pas peur de vouloir m'écraser. Ca serait une insulte à ma force et puis je te trouves plus sexy quand tu gagnes que quand tu me laisses gagner." Il lui arrivait de le faire, volontairement ou pas elle avait déjà remarquer qu'il lui arrivait de céder plus facilement à sa victoire à elle, peut-être par peur de la vexer, ou pour avoir un câlin plus rapidement qui sait mais gagner à la loyal c'était ça qui était jouissif. Elle avait besoin de se mesurer à quelqu'un d'aussi fou qu'elle dans tous les domaines et Dorian était ce genre de type, le seul qu'elle connaissait à vrai dire, qui ne la ménageait pas sauf quand il voyait qu'elle en avait besoin, sachant se montrer beaucoup plus doux dans des moments particulier. "Ca serait quand même plus intéressant de passer de pas de calîn ou calîn moyen à nuit d'ivresse et d'extase, qu'en penses-tu?"

Il savait exactement ce qu'il allait faire pour lui donner l'impression de victoire dans la défaite. Il la connaissait si bien, qu'il saurait faire l'acteur studio bien comme il faut pour qu'elle n'y voit que du feu. Mais pour le moment, il jouait sur une autre corde de la guitare, celle de la cruauté avouée de mademoiselle Kanté, l'air complètement horrifié comme s'il ne connaissait pas la personne qu'il avait à ses côtés. Il en jouait et elle aussi, alors elle lui répond le plus naturellement du monde. Qu'est ce qu'il aimerait faire d'elle ? Des choses pas très catholiques clairement, mais pas en public, il savait se tenir quand même, il ne voudrait pas être verbalisé pour exhibitionnisme quand même, ce serait dommage.

" Je crains ma foi, que le choix ne soit plus possible, il va falloir vous revendre à prix d'or, car vous m'êtes plus chère que la prunelle de mes yeux. Toutefois, si un noble héritier venait à donner la petit bagatelle de millions de dollars, peut être qu'une négociation sera possible. "

Il en riait, parce que pour tout l'or du monde, il ne voudrait pas la revendre, à n'importe quel prix, il ne voudrait pas se séparer de ce lot durement acquis, qui lui plaisait sous bien des égards. Quoiqu'il en soit, il lançait donc les hostilités, faisant le fier en ayant crevé un petit ballon avec son premier plomb. Il savait très bien que ce n'était pas assez, mais il fallait la piquer au vif pour qu'elle donne le meilleur d'elle-même, qu'elle s'amuse à le provoquer pour la rendre encore plus belle et délicieuse. Et ça ne ratait nullement. La compétitrice était là, celle qui avait vécu avec des frères dans sa jeunesse, celle qui n'aimait pas perdre, mais qui n'aimait pas gagné parce qu'on lui laissait la primeur de le faire parce qu'elle est une femme. Alors, elle prend son temps, elle vise et dans le timing le plus parfait, elle explose non pas un mais trois ballons comme ça par effet domino. Il en sourit, elle a fait fort. Et elle en rajoute une couche, pour le provoquer un peu plus. Il n'en sourit que plus fort alors qu'il remet un plomb dans son arme. Alors il se concentre et elle ajoute la dernière couche de vernis à sa provocation. Il joue les désinvoltes, limite, il ne regarde pas vraiment là où il tire, comme s'il s'en fichait alors que pourtant, son regard est rivé sur la cible, juste qu'il regarde un peu de travers. Alors il tire et touche deux ballons lui aussi. De la même façon, la pression en fait éclater un troisième. Alors il souffle sur le bout de son arme, comme si de rien n'était, comme s'il voulait vraiment avoir sa nuit de folie.

" Voilà, deux plombs et il me reste un ballon, ce sera un jeu d'enfants que finir tout ça avec le dernier plomb. Mais allez-y, faites donc mieux que moi, je vous en pris très chère. "

Et il lui laisse la place. Il sait déjà ce qu'il va faire pour la déstabiliser, il la prendra par la taille et lui fera un bisou dans le cou quand elle commencera à se concentrer, histoire de lui prouver qu'il ne la laisse pas gagner, juste qu'il a envie de vraiment beaucoup s'amuser ce soir.

Elle aimait cela, se sentir elle même et appréciée à sa juste valeur. Certes ils leurs arrivaient de s’enguirlander pour certaines raisons comme beaucoup, ils se provoquaient mais en même temps il était en train de faire ses louanges quand elle parla de se vendre. Elle était trop chère à ses yeux? Elle pencha sa tête sur le côté d'un air attendrit jusqu'à ce qu'il casse le mythe en évoquant tout de même la possibilité de la revendre si un héritier venait à proposer un million de dollars. Impossible de ne pas rigoler, on ne pouvait le changer ce Dorian et elle remercierait le ciel tous les jours d'avoir croisé sa route, ou peut-être ses frères vu qu'ils y étaient pour quelque chose malgré eux. Elle prit un air offusqué: "Vile homme que tu es! Heureusement que je ne suis pas milliardaire sinon j'aurai peur des raisons pour lesquelles tu restes avec moi."

Elle savait qu'il n'y avait pas de chichis entre eux, aucun profit, aucune mauvaise intention, juste eux réunis pour le meilleur et le pire. Aujourd'hui encore le prouvait alors qu'ils profitaient comme des enfants à la fête forraine. Dorian était génial car même si il savait se montrer gentleman, il ne s'imposait pas comme un gros macho en interdisant à Abby de gagner sa vie. C'était une serveuse et modèle photo, certains auraient put ne pas apprécier voir leur petite-amie derrière l'objectif mais lui la soutenait, venant même parfois avec elle. Il savait être macho juste ce qu'il fallait tout en lui laissant des libertés dont elle avait envie et que beaucoup n'appréciaient guère.
Leur concours allait bon train mais Aby n'avait pas vu le double jeu de son Dorian, il était doué le salopiot et faisait comme si de rien était, affichant tout de même un sourire provocateur Abigail ouvrit sa bouche, choquée de n'avoir pas vu le subterfuge. "J'y crois pas!" Commença alors la demoiselle, légèrement déçue de ne pas avoir débusqué le piège bien avant mais elle se rattrapa en éclatant les dernier ballon avec son plomb, pourtant on aurait cru voir un enfant capricieux n'ayant pas eu tout ce qu'il désirait, elle, elle voulait aussi battre le jeune homme à plate couture. "J'ai finit avant donc je suis meilleure Monsieur Burnes. Je pourrai te dire que tu es balèze mais...non, à moins que tu m'offres un hot-dog. Me regarde pas comme ça, la victoire sa creuse." Elle lui fit signe de tirer avec son dernier plomb, alors appuyée contre le comptoir du stand:

"Mais je t'en prit, voyons si tu parviens quand même à me rattraper." Elle avait ce regard provocateur qui n'annonçait rien de bon. Elle se redressa puis vint se coller derrière lui, déposant ses mains sur la taille du jeune homme.

L'argent bien entendu qu'il en faut pour vivre mais ce n'était pas sa priorité. Il en gagnait pas mal, suffisamment pour être à l'abri du besoin en tout cas, c'était une certitude que voici. Il était bien placé à son travail, alors il n'avait pas à se plaindre, mais il ne cherchait pas à tout prix à être encore plus riche que riche. Il voulait surtout être riche aux yeux d'Abigail, mais ça, elle se savait déjà et c'était l'amour fou entre les deux. Il souriait du coup de sa fin de tirade, et elle en jouait aussi, le traitant de vile, étant heureuse de ne pas être milliardaire, sinon, elle pourrait en venir à douter de son amour pour elle. Cela ne changerait pourtant rien du tout, qu'elle soit riche ou non sur le plan financier, ce qui comptait pour lui, c'est qu'elle soit chère à son coeur, riche sur ce plan là, les autres n'étaient que bien secondaires. Il en souriait cependant, ils étaient bien ensemble, ils se taquinaient, juste ce qu'il fallait pour qu'ils arrivent à se stimuler pour tout se passe bien, pour le mieux, même dans ce défi de crever des ballons à un stand de tirs sur la fête foraine de la ville. Il savait exactement quoi faire pour satisfaire tout le monde, elle, lui, alors il la laissa tirer et donc l'emporter haut la main ce petit concours de tir. Evidemment, s'il avait voulu faire mieux, il aurait pu, en crevant deux ballons lors de son premier tir, mais il la connaissait bien. Elle avait envie de gagner alors il la laissait agir de la sorte, tout en faisant en sorte de se battre comme un beau lion, ce qu'il était après tout. Elle voulait un hot dog en compensation, et l'image le fit sourire au delà de ce qui aurait du être fait car la forme du hot dog était sans équivoque. Est ce qu'elle avait volontairement fait le sous-entendu ? C'était possible, car quand elle s'y mettait, elle était pleine de malice, mais lui aussi alors le jeu n'en devenait que plus drôle encore évidemment. Il n'en dit rien alors qu'elle l'invitait à finir de crever les ballons qui se trouvaient juste là, devant lui alors qu'elle tentait de le déstabiliser au possible. Alors, l'embrassant tendrement, il tira et visa juste le ballon qui restait comme si c'était un jeu d'enfant. Il en sourit encore, car il avait envie de lui offrir son hot dog personnel dans une intimité autre que celle qu'ils pouvaient avoir pour le moment.

" Allons trouver ce fameux hot dog puisque madame s'est creusée l'appétit avec sa victoire. "

Et il lui tendait le bras pour qu'elle le passe autour du sien. C'était quelques choses de presque trop gentleman, mais dans le fond, c'est ce qu'est Dorian, n'est ce pas ? Au boulot, tout le monde le dit et il bosse finalement avec beaucoup de femmes, et avec Abigail, c'était vrai la plupart du temps sauf quand il avait envie de l'embêter évidemment.

Il n'y avait rien à dire, ces deux là s'étaient bien trouvé. Parfois on pouvait se demander s'ils ne se cherchaient pas trop mais l'un comme l'autre remarquaient quand il y allaient trop fort, soient ils risquaient le tout pour le tout pour avoir une réconciliation sous la couette, soit ils finissaient par se calmer pour montrer que bien entendu ils s'aimaient. Si il y a bien une chose de certain sur cette planète c'est les sentiments que Aby porte pour son petit-ami, aussi chieuse qu'elle soit. Mais en même temps qu'est-ce qu'il lui rendait bien! Alors elle tentait de déstabiliser mister muscles pour qu'il perd lamentablement mais trop habitué aux actions de la demoiselle, il parvint à éclater son dernier ballon tout en arborant un sourire provocateur, le goujat. Tant pis, elle accepterait une petite victoire, glissant son bras en dessous de celui que Dorian lui proposait d'une manière très gentleman. Elle allait manger, la récompense était satisfaisante pour une gourmande comme elle même si pour une fois, le désir de hot-dog n'était pas une allusion au sexe. Une fois ce mot dans la bouche de son petit-ami, la demoiselle rigola, voyant enfin une image particulièrement agréable.

"Imagines, si je ne cesse de gagner, toute la nourriture présente ici ne sera jamais assez nécessaire pour me combler, tu me connaît!" Un sourire en coin vint se glisser sur son visage de mannequin, son corps bousculant légèrement Dorian:

"Heureusement que tu es presque à mon niveau sinon je m’ennuierai avec toi." Nouvelle provocation, leur jeu pour savoir qui était le meilleur n'avait de cesse d'augmenter lorsqu'ils se voyaient mais en même temps deux compétiteurs comme ça mettaient toujours du piment dans leur couple avec ce genre de sous-entendu.

"Prenons ce hot-dog puis je te laisse choisir la suite du programme mon cœur." Malgré le fait qu'ils se provoquent régulièrement, Aby n'avait aucun mal à lui trouver des surnoms ou lui faire des déclarations même si en général elles étaient assez maladroites et donc se prouvaient par des gestes ou paroles détournées. Elle en avait quand même de la chance, cet homme était respectueux, doux, attentionné, indépendant,, savait se montrer présent, à l'écoute mais surtout il avait de l'humour et c'était également son ami, elle n'avait aucun filtre avec lui, se sentant tellement bien qu'elle pouvait tout lui dire et il faut dire qu'avec eux la sincérité était toujours de mise.

Bien sur qu'il aurait pu gagner, ou faire égalité s'il l'avait véritablement désiré pour cette première épreuve. Il lui l'avait prouvé, il lui l'avait montré qu'il pouvait faire preuve de la même précision qu'elle en éclatant les trois ballons à la fois. Et pour le dernier, il usa d'une facilité qu'il faudrait jugée d'insolente et de provocatrice, mais c'était ça le plus drôle, même si elle avait tenté de le déstabiliser, il la connaissait si bien que ça n'avait d'effet sur lui que s'il le désirait. C'était ça le plus formidable pour lui, pour eux. Mais là, elle l'avait presque en travers de la gorge, presque bien entendu. Alors, il lui proposait ce bras pour qu'elle puisse y glisser le sien en bon gentleman qu'il sera toujours avec elle même si là, dans la confrontation il l'avait un peu provoqué, petit guerre bonne enfant bien entendu. Jamais il n'irait trop loin pour la blesser, jamais, surtout physiquement, mais moralement, et mentalement parlant aussi. Il savait qu'elle était solide mais il ne voulait pas que leur relation soit un reflet lointain de ce qu'elle avait pu avoir à une époque. Il sourit du prochain hot dog à dévorer, parce que sa victoire lui a creusé l'appétit. Il en sourit d'avantage à la réplique de la jeune femme, qui, si elle gagnait tout le temps, deviendrait de toute évidence obèse. Alors, pour réguler son poids, il lui faudrait gagner la prochaine épreuve foraine. En même temps, elle se dépensait pas mal, donc avant qu'elle ne grossisse de façon significative, ils avaient le temps de voir venir. Mais là, Aby était simplement parfaitement parfaite ainsi. On dit que la beauté se flétrit, et c'était une vérité, mais même si dans 50 ou 60 ans, elle n'est plus aussi belle, sa personnalité n'aura pas changée, il est persuadée qu'ils s'aimeront comme au premier jour. Alors, elle le bouscule légèrement, le provoquant, lui disant qu'il était presque à son niveau. Il en sourit, il la connaissait bien, et dans certaines choses, elle était plus douée, il ne pouvait pas le nier, mais si elle venait de l'emporter, c'était bien parce qu'il l'avait décidé évidemment. Il ne disait donc rien à cette réplique là, comme si le silence punissait cette petite provocation. Elle voulait donc manger un bout, lui laissant gérer la suite du programme. Ils arrivèrent devant leur stand et commandèrent donc deux hot dog. Ils furent rapidement servis et il en sourit une fois de plus car il ne pu s'empêcher de jouer avec, faisant des mouvements équivoques dans sa bouche.

" Toujours aussi bon, hummm. "

Oui, le bruitage était nécessaire pour confirmer l'extase qu'il éprouvait à s'enfourner un hot dog dans la bouche. Il fallait profiter quelques instants, alors ils se promenèrent quelques instants, avant d'arriver devant une chenille, les mains à présent libres, le ventre rempli par un peu de nourriture.

" Alors, on mise sur combien de tours consécutifs ? "

Peut être qu'il n'aurait pas fallu manger le hot dog si rapidement, peut être qu'il n'aurait pas fallu manger quoique ce soit. Mais le jeu était là, ce serait à celui qui aurait l'estomac le mieux accroché à présent.

Fallait vraiment pas avoir la lumière à tous les étages pour penser qu'elle avait gagné à la loyal, cependant le fait est qu'ils s'entendaient pour dire qu'elle obtenait la victoire, ainsi donc cela lui suffisait...Quoi que non c'est faux elle n'était pas gagné à la déloyal mais en même temps si il voulait se laisser dominer tant mieux, tant qu'il ne faisait pas toujours ça quand ils étaient en plein ébat. D'un seul coup, alors que la demoiselle apercevait son petit-ami prendre son pied avec le hot-dog, elle réalisa finalement qu'elle avait put faire une allusion dont elle n'était même pas au courant, elle se décevait presque de ne pas y avoir pensé avant. Après avoir rigolé à son attitude exubérante qui la faisait l'aimer clairement encore un peu plus, elle prit un air sérieux.

" Dis donc c'est que tu as l'air d'adoré, si je l'avais sut avant je t'aurai proposé un plan à trois." Aby se foutait royalement qu'on l'entende même si pour la peine il n'y avait personne à côté d'eux. "Enfin je veux dire avec un autre gars, si tu veux je te présente un pote, on a qu'à programmer ça ce soir." Puis finalement, réalisant qu'ils avaient déjà fait ça avec une autre femme et que Do' était du genre provoquant, elle se rétracta rapidement: "Ne répond même pas à ça finalement je préfères être celle qui l'a déjà fait avec les deux sexes mais j'aime bien t'imaginer juste attiré par les gazelles." Beinh non ca ne la dégoûtait pas et il devait le savoir, c'était juste une question de concurrence, elle n'aurait à craindre que les femmes comme ça. Elle le regarda avec un air malicieux lorsqu'elle s'apprêta à s'enfourner son hot-dog dans la bouche mais à la place de faire ça aussi sensuellement que lui, elle ne put s'empêcher de mordre un bon coup dedans, un peu comme pour lui rappeler la sentence pour une tromperie. Bien entendu c'était bon enfant car ce soir, elle comptait bien profité avec lui sur un point corporelle. Le soucis avec ce gars c'est qu'on peut être certain qu'il finit par être malicieux lorsqu'il s'agit de compétition, la punissant ainsi en lui remettant les pendules à l'heure lorsqu'il dévoila son plan machiavélique concernant la chenille.

"Je peux en faire indéfiniment si on joue sur tes mots. Après si on ne peut pas rendre son repas et s'évanouir je mise clairement pour deux tours tout au plus. Tu serais vraiment capable de me faire vivre un enfer?" Bien entendu elle le testait, jouant avec lui en lui faisant la moue pour échapper à une défaite certaine, après tout elle avait des cartes à jouer, qui pourrait lui reprocher de s'en servir?

Oui, elle avait presque gagnée de façon véritable, presque, mais il avait parfaitement caché son jeu pour qu'elle n'y voit rien. Elle avait beau le connaître comme il faut, il savait encore la surprendre quand il s'y mettait. Et il en souriait, elle avait mordu à l'hameçon sans s'en rendre compte tout de suite, avant qu'il ne lui montre son talent, lui prouvant que le premier tir réussi n'était pas aussi bon que ce qu'il aurait pu faire s'il y avait mis toute sa concentration. Quoiqu'il en soit, le hot dog fut l'occasion de mettre en avant certaines choses qu'elle ne semblait même pas avoir calculée en lui proposant tout cela. Il pensait pourtant que le sous-entendu était bien présent, sans équivoque, mais à voir sa réaction, non, elle avait vraiment envie de cette nourriture là et pas de son hot dog personnel. Il en sourit d'avantage à son air très sérieux, trop sérieux pour être réellement crédible sortant de sa bouche. Elle lui proposait donc un plan à trois, deux hommes pour faire le pain et elle pour faire la saucisse du hot dog, ce qui, il faut en convenir n'avait pas de sens. Dans un hot dog, il n'y a qu'un saucisse et donc deux tranches de pain, alors son plan n'était pas logique, et ne pourrait pas fonctionner véritablement. Elle le savait bien, mais n'étais-ce pas elle qui avait commencée ? Alors, elle lui proposait d'appeler un pote pour faire ça ce soir, le regard de défi sur son visage avant de finalement se raviser, ce qui fit éclater de rire Dorian alors qu'elle lui demandait de ne pas répondre à cette provocation là. De toute façon, dans ton esprit, si nouveau plan à trois il y avait, ce ne serait possible qu'avec deux gazelles comme elle dit. Il ne se voyait pas échanger de la salive avec un autre homme, pas que ça le dégoûtait, il est quelqu'un de tolérant, mais pour lui, ce n'était pas du tout son envie, il aimait trop les sublimes courbes de son Abigail. Alors, elle enfourna son hot dog, en mordant bien comme il faut dedans, comme une menace de la lui couper si jamais la queue partait à l'intérieur d'une autre. Il en souriait, mais c'était de bonne guerre. La nourriture fut finalement bien vite ingurgitée pour passer aux choses sérieuses. Ce soir, le jeu était de mise, et ça n'allait pas s'arrêter en si bon chemin, n'est ce pas ? Non, clairement pas. Et comme par hasard, la chenille apparaissait. Il savait qu'elle était dans ce coin là, et bien volontairement, il avait fait en sorte qu'elle mange complètement sa nourriture, pour que potentiellement, elle n'en puisse plus bien rapidement. Elle tente donc de jouer sur les mots.

" Mais si je suis à tes côtés, ce ne sera jamais un enfer voyons, ce sera une place au paradis, mais commençons par deux tours dans ce cas. "

Et il en profitait pour déposer un baiser sur ces belles lèvres en prenant donc quatre tickets, pour commencer, car il ne fait aucun doute que tout cela ne sera que le début, ou presque. Et ainsi donc, ils allèrent s'installer dans un des wagons.

Il n'en démordait pas, il volait sa revanche et quel meilleur moyen que quelque chose qui ferait tourner la tête d'Aby. L'alcool pas de problème elle gérait, sa tête pouvait tourner sans forcément l'affublait d'une défaite obligatoire mais ce manège là. Il était cependant hors de question de renoncer maintenant que le chantage n'avait pas marché sur son petit-ami, il fallait qu'elle fasse bonne figure alors elle sourit à ses propos mais Aby qu'elle est, c'était plus un sourire forcé qui apparut sur son visage et la trahissait. En même temps le loustique la connaissait parfaitement bien.

"Mon gars ne rêve pas trop, on va tous les deux finir en enfer nous connaissant!"

Elle prit place à ses côtés dans un des wagons du manège déjà bien remplit avant de se taper les mains l'une contre l'autre avant d’officialiser la chose: "Saches bien que si mon ventre ne tient pas le coup tu ne pourras pas rompre." Non les choses étaient dites, hors de question de rompre car elle lui vomissait dessus, c'était a ses risques et périls, il voulait prendre des risques il ne pourra pas s'en dédouaner. En même temps il l'avait déjà vu malade, ou plutôt pas au top de sa forme mais ils leur étaient arrivés d'aller un peu trop loin dans certaines provocations et donc de finir éméchés en soirée, mais en général ça se finissait assez bien, tout au moins l'appartement était assez grand pour avoir un minimum d'intimité. Mais voilà maintenant ils sortaient officiellement ensemble, serait-ce une raison valable pour rompre? absolument pas!

"Tu devras me payer à nouveau de la nourriture et par avance je te hais! Sur ce haut les cœurs!"

Lança la demoiselle sans forcément vouloir être ironique mais appréciant tout de même l'allusion. C'est alors que le manège se mit en route. Ben entendu grande enfant qu'elle est, Abby ne put s'empêcher de sourire, qu'est-ce qu'elle était bien là comme ça à profiter des choses simples de la vie: un petit-ami attentionné, à l'écoute, droit et aussi joueur et bon délire qu'elle. Certains pourrait s'y méprendre en voyant un homme aussi canon, certaines en feraient ds caisses pour le séduire et d'autres pas assez en confiance n'oseraient sûrement même pas imaginer qu'un homme aussi canon ne puisse rien que se retourner sur elles alors qu'en fait c'était justement l'inverse, il suffisait d'être aussi fou que lui et soit-même. Bon ok Aby était canon mais peut importe. Alors la demoiselle pencha sa tête sur l'épaule de Mr muscles, se rappelant que fermer les yeux n'était absolument pas conseillé, tout du moins c'est ce que ses frères lui disaient tout le temps pour la garder au maximum avec eux dans les manèges.