Deux tours, c'était un bon début, un très bon début, et avec ce qu'ils venaient de manger, pas sûr que ce soit plus que ça, ce qui pourrait être dommage de déjà recracher cette nourriture fraîchement avalée. Mais il savait que ça lui serait difficile, surtout pour elle, lui ça irait et ainsi donc, il gagnera cette manche, car son petit sourire forcé le laissait déjà avec un certain rictus de victoire. Peut être qu'il se trompait, mais il n'y croyait pas trop. Il savait que c'était presque gagné d'avance, même s'il lui laissait le bénéfice du doute, celui où elle pourrait le surprendre dans un sens comme dans l'autre après tout. Elle lui prédit déjà l'enfer sur terre dans ce manège là. Elle ne connait pas encore sa grande résistance quand il s'agit de tourner en rond, que ce soit physiquement ou mentalement d'ailleurs. Et elle lui fait une promesse, que si son estomac ne tient pas, qu'il ne pourra pas rompre. A vrai dire, il craindrait plus pour les personnes se trouvant derrière. Il ne comptait pas rompre pour si peu, mais cette victoire serait belle, et sans doute qu'elle lui fera mal, mais c'était une petite guerre qui en valait la peine, il le voyait comme ça.
" Alors surprends moi, et résiste, prouve que tu existes ! "
Oui, elle pouvait le faire, deux tours ce n'étaient pas la fin du monde, la fin d'un monde, c'était presque de la logique. Alors qu'ils prirent place, le manège commença rapidement sa folle course, tournant sur lui-même à une vitesse folle clairement. Il en souriait, mais il voyait que déjà, elle n'était pas au mieux. Elle le cachait bien, mais il voyait à travers les traits de son visage. Elle essayait de sourire, mais elle posa sa tête, sur son épaule, signe qu'elle avait besoin de réconfort, alors même que l'attraction tournait à plein régime. Il en souriait d'avantage, avant que volontairement, il déforme les traits de son visage, comme pour lui faire croire qu'il ne se sentait pas si bien que ça, comme pour lui faire croire à une petite victoire même s'il n'en serait rien. Et le manège continua sa course dans un sens, puis dans l'autres, les ballotant comme de vulgaire balles au vent.