contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: Me from the moon, you from the stars - Reira#1 (#) Sam 20 Juin - 20:48
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Sujet: Re: Me from the moon, you from the stars - Reira#1 (#) Ven 26 Juin - 22:13
Me from the moon, you from the stars Jaeyoon & @Reira Tsvetkov
OOTD ∟ « C’était le bon genou, tout va bien. » Brusquement, tu te détends et ton regard se relève vers le sien, lui murmurant des excuses. Tu as sur-réagis, un brin surprotecteur avec elle, les vieux réflexes qui reviennent en sa présence et la peur qui ne t’a jamais quitté, de la revoir un jour dans ce fauteuil en train de pleurer. Tu la relâches doucement, avant de l’arrêter dans ses envies de ménage – tu ne l’as pas invité pour ça. Lorsqu’elle te parle des plaintes et de ton carrelage, tu sors des serviettes et les dispose au sol pour éponger. « Voilà, ça fera l’affaire pour le moment. Je m’en occuperai plus tard. » Tu seras fatigué, tu n’en auras pas envie mais tu le feras quand même car il est hors de question qu’elle s’acquitte des tâches qui t’incombent ! Les règles de bienséance tu les as bien en tête, et tu en es très respectueux – t’es parfois un peu trop zélé d’ailleurs. Une fois habillé, tu files préparer le repas et tu ne prends réellement conscience de sa présence que lorsqu’elle réapparait, Reira, dans tes vêtements de sport. Et ça te fait quelque chose de la voir dans tes vêtements, tu ne sais pas vraiment l’expliquer, un frisson parcourt ta colonne vertébrale. C’est subtil et rapide, tu ressens une sorte de fierté étrange, comme si la voir porter tes vêtements te satisfaisais d’une façon inédite. Tu décides de ne pas t’attarder sur ce sentiment inconnu et tu lui proposes de vite vite manger – tant que c’est chaud. Sitôt installés pourtant, tu la questionnes, ressentant le besoin d’en savoir plus à son sujet. Vous avez tant de temps à rattraper ! Les yeux grands ouverts, tu la fixes avec curiosité, attendant qu’elle assouvisse au plus vite cette dernière. Elle t’explique alors qu’elle bosse toujours dans un café (tu ne l’y as jamais rendu visite d’ailleurs, peut être que tu devrais, tu te gardes ça dans un coin de la tête) et qu’elle se produit parfois sur scène. Elle danse encore, pas exactement là où elle le voudrait ni comme elle le voudrait mais sa force a été de ne jamais arrêter. En ça, tu la trouves exceptionnelle Reira. Personne dans sa vie, ça ne t’étonne pas vraiment. C’est un électron libre, Reira et celui qui réussira à l’apaiser n’est pas encore arrivé tu penses. T’espères qu’elle trouvera quelqu’un de bien… mais cette pensée te déplaît aussitôt que tu y penses. S’éloigneras-t-elle de toi comme tu la fais ces derniers mois ? Vous retrouvez dans la même situation de façon inversée ne te dit rien, mais tu te tais. « Il faudra que je te rende visite alors, pour me présenter à Rocket ! Je crois que Blacky s’est fait un nouvel ami ce soir. » Et c’est bien la première fois que tu vois Yéo accepter si facilement un autre animal – lui qui est d’ordinaire si territorial. « C’est le premier chien que Yéo laisse approcher de si près ! » Tu souris, attendri. Et puis tu repenses à tout ce qu’elle vient de dire et tu demandes « Tu as repris de la kiné pour ton genou ? Je peux te confier à des amis au besoin, je commence à avoir un carnet d’adresse assez impressionnant. » En effet, les examens sont pour bientôt et même si tu stresses énormément, tu prépares aussi l’après, une fois le diplôme en poche car les parents arrêteront de te financer sitôt que tu mettras le pied dans le monde du travail. Tu ne commentes pas le fait qu’elle n’ait pas de copains, curieusement tu préfères ne rien dire. Tu ris lorsqu’elle complimente ton plat – ce ne sont que des nouilles réchauffées et tu réponds « Je vais te remettre à la nourriture du pays alors ! Je me suis mis à la cuisine récemment et mon jajangmyeon est excellent, je t’en ferais un si tu veux. » Elle te secoue cependant lorsqu’elle te demande ce que tu as fait de tout ton temps. Et là, sans même y prêter attention, t’adoptes une mine plus triste, plus grave. Avant de le quitter ? Tu ne faisais rien d’intéressant. Tu passais la majeure partie de ton temps à pleurer, à te maudire et à te détester. Il te faisait croire que tu ne valais rien, que tu n’étais rien et tu sombrais, chaque jour un peu plus, sous ce discours négatif… T’as même fini par l’adopter à la fin, persuadé d’être un moins que rien. Mais tu n’as jamais été à l’origine du problème et tu as réussi à ouvrir les yeux avant d’en finir. Après l’avoir quitté ? Tu n’as pas fait grand-chose, mais tu reprends tes marques doucement. Tu ne sors toujours pas, tu appréhendes énormément lorsque tu dois te rendre à Wellington, et tu te contentes de rester dans les parages mais il y a des petits efforts à noter malgré tout… Enfin, tu crois. « J’en serais super content je te jure ! J’ai pas fait grand-chose pour être honnête, je n’ose pas trop sortir. Les promenades avec Yéo sont un peu les seuls moments que je passe en dehors de l’appartement. Mais pour ma défense, je n’y suis pas depuis longtemps ! Enfin, je serais content de venir te voir, même au café où tu travailles. C’est juste que j’ai encore cette peur – complètement stupide, très certainement – de le voir apparaître au coin de la rue… Je… J’ai peur de ce qu’il pourrait me dire, de ce que je pourrais ressentir… Alors, je suis conscient que vivre dans la peur, ce n’est pas le mieux mais je crois que j’ai besoin de temps. » Pour tout avouer, tu n’en sais trop rien, tu composes juste avec chaque jour comme tu le peux. T’essaies de ne pas trop rester figé mais malgré tout… « Et puis bon, je prépare mon master, ça fait pas mal de travail donc je suis bien occupé ! Si tout va bien, je suis diplômé en fin d’année et je me suis déjà rapproché d’un cabinet pour ouvrir au plus vite. J’ai une liste de clients déjà, ça me demande beaucoup d’organisation. » et te permet de ne pas faire face à tes problèmes. « Tu crois que je devrais sortir ? » Tu grimaces, bêtement. Les sorties ça n’a jamais été trop ton truc. La musique trop forte, les gens bourrés, les bousculades, le vomi et les cris… Tu t’y adaptes difficilement à tout ça. Un brin précieux ? Mais non…