off the wall → priam

Parfois, la vie vous donne cette impression étrange d’avoir un don. Vous pensez à une chanson et c’est précisément celle qui passe ensuite à la radio ou ce genre de trucs. C’est ce qui arriva à Noomi le jour où elle songea que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu Priam et, alors qu’elle s’apprêtait à lui envoyer un message pour prendre de ses nouvelles, elle reçut une invitation de sa part. A venir prendre le goûter chez lui. Et vous noterai bien le chez lui et non plus chez les Black. C’est fou parfois la vitesse à laquelle le temps passe. Pour la blonde, Priam serait toujours le petit garçon qu’elle avait pratiquement vu grandir. Bien qu’elle le vît également comme un adulte, évidemment. Ou en tout cas un jeune adulte, un peu comme ceux des Sims. Bref, décidant d’y voir un signe, la grecque ne put qu’accepter. Quel dommage que Sarah ne soit pas là, c’était son moment préféré de la journée : le goûter, elle l’aurait emmenée avec. Car évidemment, dès qu’elle avait la chance d’avoir sa fille sous sa garde, il était hors de question de se séparer d’elle ne serait-ce qu’une seule seconde. Cela étant, Sarah n’était pas une enfant contraignante ; elle ne l’avait jamais été en dépit des parents qu’elle se trimbalait.

La blonde attrapa donc le minimum vital, à savoir clefs de voiture, son portefeuille et son blouson, afin de ne pas reproduire l’erreur idiote qu’elle commettait pratiquement à chaque fois. Puis elle sortit pour se rendre de l’autre côté de l’île en voiture. A east bay, le quartier où vivait désormais Priam. Puis elle suivit les indications car elle avait beau habiter là depuis des années, c’était sans doute le quartier qu’elle connaissait le moins, au final. Mais avant ça, elle avait bien sûr fait un détour par une pâtisserie qui ne se trouvait certes pas sur le chemin mais qui proposait les meilleurs brownies de toute la Nouvelle Zélande. Et vous aviez à faire à une connaisseuse. Elle se stationna enfin pas trop loin de la maison de Priam. Et sa colocataire. Ça l’amusait de voir que les gens qui avaient grandi en famille plus ou moins nombreuse avaient tendance à vouloir rester entourés. Alors qu’elle n’avait jamais songé à la colocation. Hormis avec Frank parce qu’ils étaient mariés et Sarah évidemment, puisque c’est sa fille. Soit, elle sortit de la voiture, remonta l’allée menant à la porte d’entrée et frappa. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Priam vint lui ouvrir. Elle se mit alors à agiter la boîte de brownies sous son nez telle une présentatrice de télé-achat.

« Salut ! Regarde ce que je nous ai trouvé ! »

Elle au moins, pouvait se permettre de frimer, ce n’était pas comme si elle avait apporté du yaourt pour le dessert.

Ça fait un bon moment que tu n'as pas vu Noomi et appréciant la compagnie de la meilleure amie de ta sœur tu as jugé spontané de l'inviter à prendre un goûter chez toi. Oui maintenant tu as ta propre maison que tu partages avec ta meilleure amie étant donné que vous êtes colocataires. En tout cas tu as préparé des cookies au caramel, certains à la vanille et d'autres plus classiques aux pépites de chocolat pour l'arrivée de ton amie. Tu vas également faire des milkshakes pour son arrivée mais tu préfères attendre de voir le goût qu'elle désire pour son milkshake. Et justement alors que tu entends le four émettre un bruit signifiant que les cookies ont finis de cuire, tu les sors donc en les laissant de côté le temps qu'ils refroidissent puis tu vas t'installer sur le canapé en attendant que ton amie se pointe. Et bientôt tu entends que l'on toque à la porte de ton domicile, tu te lèves aussitôt tout en allant lui ouvrir et tu la vois brandir sous tes yeux clairs une boîte de pâtisseries « Salut ! Regarde ce que je nous ai trouvé ! » Tu ris en la scrutant « Salut ma belle. Je suis content de te voir. Merci pour les pâtisseries ! » Tu dis avec un sourire tout en t'écartant de devant la porte pour la laisser entrer, une fois que ce fut fait tu refermes la porte derrière vous et tu l'invites à aller s'installer dans le salon. « J'ai préparé des cookies et j'attendais ton arrivée pour voir pour préparer des milkshakes ça te tente malgré que tu aies déjà pris quelque chose à manger ? » Tu proposes à la belle...

Il n’y a sans doute rien de mieux que d’être accueilli par des cookies. Bon, par Priam aussi évidemment, d’ailleurs, c’était d’abord et avant pour lui qu’elle était là et non pas pour les cookies mais étant donné son niveau pas lamentable mais certainement pas très élevé en cuisine, il valait mieux sauter sur n’importe quelle occasion. Noomi passa donc la porte, un grand sourire aux lèvres et suivit Priam dans le living. C’est… étonnamment propre et bien rangé. Loin d’elle l’idée de croire qu’il pourrait en être autrement, pourtant mais il faut bien admettre que le premier appartement dans lequel ils vivaient avec Frank était loin d’être aussi bien rangé. Il faut dire que Noomi était plutôt du genre bordélique lorsqu’elle était plus jeune. Et Frank, il n’y avait apparemment que lorsqu’il partait en mission qu’il faisait un effort. Pas le choix, on sait tous très bien que les militaires ne plaisantent pas en ce qui concerne les lits au carré et compagnie. En revanche, depuis qu’elle vivait seule avec Sarah, la blonde avait fait un effort. Encore une fois pas le choix, sans quoi il y aurait des jouets disséminés aux quatre coins de leur appartement en permanence. Okay, c’est toujours un peu le cas parce que Sarah a littéralement des tonnes de jouets qui ne peuvent pas tous entrer dans sa chambre uniquement mais Noomi fait de son mieux. La grecque ôta son blouson qu’elle posa sur le dossier du canapé avant de s’installer.

« Bien sûr. Si un jour je refuse un milkshake, sache que j’ai été remplacée par un alien ou un sosie reptilien. »

Les milkshakes et autres glaces c’était son péché mignon, tout de même alors ça serait des plus étranges qu’elle dise un jour non si on lui en proposait un.

« T’as besoin d’aide ? »

Elle se doutait que non et si elle se trompait, alors il ne devait pas spécialement avoir besoin de la sienne car, si faire des milkshakes n’était pas la chose la plus compliquée au monde – elle-même pouvait en faire puisqu’elle s’était offerte un blender uniquement dans ce but ainsi que pour la confection de margaritas -, les cookies, c’était en revanche une chose qu’elle n’était pas fichue de faire. Si bien qu’elle se voyait obligée de passer son tour ou d’en acheter des tous faits lorsqu’il y avait telle ou telle animation à l’école de sa fille et que les parents étaient mis à contribution.

Quand tu vois tes amis tu fais toujours les choses en grand histoire de passer un bon moment en leur compagnie. Surtout lorsque ce sont des personnes que tu n'as pas vu depuis un bout comme c'est le cas de Noomi justement. Tu l'as croisée à quelques reprises dans la rue mais ça fait bien des mois que vous n'avez pas passé un moment privilégié rien que tous les deux. Il faut dire que tu as été très occupé ces derniers temps avec ton emménagement dans cette maison avec ta meilleure amie. Tu es d'ailleurs bien content d'être ici avec Eve parce qu'elle est vraiment géniale avec toi, aussi douce que du sucre comme on dit. La blonde arrive donc avec quelques pâtisseries mais tu la préviens que tu as fait quelques cookies et que tu comptais préparer des milkshakes tu cherches donc à savoir si ça lui inspire quelque chose ou non « Bien sûr. Si un jour je refuse un milkshake, sache que j’ai été remplacée par un alien ou un sosie reptilien. » Tu ris de bon cœur en acquiesçant « Je prends note en cas d'apocalypse aliens. » Tu commentes avec un petit rire. « Oreo ton milkshake, ça te va ? Ou tu préfères kinder bueno ou autre chose ? » Tu proposes joyeusement tout en te rendant en cuisine. Tu disposes les cookies ça et là sur une assiette tout en attrapant des Oreo et un bac de glace à la vanille ainsi que des glaçons que tu mets dans un mixeur pour commencer le premier milkshake. « T’as besoin d’aide ? » Tu te tournes aussitôt vers elle avec un sourire. « Tu veux bien emmener l'assiette de cookies dans le salon s'il te plaît ? Tu peux commencer à en manger si tu veux, fais-toi plaisir. » Tu réponds joyeusement. « A part ça quoi de neuf ? Comment va Sarah ? » Tu demandes curieux tout en terminant le premier milkshake que tu mets dans un mug en verre après quoi tu laves le mixeur et tu t'occupes du second....

Visiblement, il semblerait que Priam soit paré à pratiquement toute éventualité puisqu’il lui proposa d’emblée différents goûts de milkshake. Pour le coup, on peut dire que Noomi était une puriste : il n’y a rien de mieux qu’un bon vieux milkshake chocolat mais il avait l’air de s’être donné tant de mal qu’elle ne voulait pas décevoir.

« Va pour les Kinder Bueno. C’est si rare que quelqu’un propose à une autre personne d’un partager avec lui que ça serait bête de manquer le coche. »

Elle faisait bien évidemment référence aux nombreuses publicités françaises qu’elle avait trouvées sur le net car c’était toujours la croix et la bannière pour en trouver aux Etats-Unis alors il s’y était établi un petit trafic et on se sentait toujours puissant d’y tremper ne serait-ce qu’un orteil. Enfin bref, la grecque s’enquit alors de si elle pouvait aider et Priam lui demanda tout simplement d’apporter l’assiette de cookies dans le living tout en se servant au passage. Ça, c’était dans ses cordes. Noomi s’exécuta donc, en profitant pour grignoter un de ceux aux pépites de chocolat.

« Ils sont super bons, faudra que tu me files la recette ! »

Pour qu’elle les rate sans doute mais elle ne s’avouait pas vite vaincue non plus, elle réessayerait encore et encore jusqu’à ce que ça soit comestible parce que maintenant, elle avait le temps, avec Sarah qui passait le plus clair de son temps chez Frank. Soit, il n’était pas question de s’attarder sur des choses qui la rendaient triste. De toute façon, son ami reprit bien vite la discussion en lui demandant quoi de neuf et, pour la première fois depuis des mois, la blonde se rendit compte qu’il y avait des choses à raconter. Mais une chose à la fois : d’abord Sarah. Il en avait toujours été ainsi et ça ne changerait jamais.

« Elle va bien. Je peux enfin l’avoir les mercredis aussi maintenant. Je sais pas trop si c’est idéal pour elle mais elle a l’air de bien s’y faire. »

Pauvre enfant, uniquement autorisée à rentrer chez elle un week-end sur deux et le mercredi mais ça n’avait pas trop l’air de la perturber fort heureusement. En fait, elle avait même l’air de considérer la maison de Frank comme chez elle aussi, maintenant, de la même façon qu’elle s’était aussi bien sentie chez elle en Louisiane qu’en Nouvelle Zélande. Mais ça, Noomi ne voulait pas le voir, évidemment, trop douloureux.

« Et toi alors ? Qu’est-ce que ça te fait d’enfin être libre ? »

Tes parents t'ont inculqué les bonnes valeurs, du coup être hospitalier et généreux fait parti de tes qualités. Aujourd'hui ne fait pas exception à la règle et tu t'occupes bien de Noomi ayant préparé des cookies à différents goûts, chocolat, pépites de chocolat, vanille, caramel, il y en a pour tous les goûts toi ils te plaisent tous de toute façon. « Va pour les Kinder Bueno. C’est si rare que quelqu’un propose à une autre personne d’en partager avec lui que ça serait bête de manquer le coche. » Tu fronces les sourcils intrigué par cette réplique, toi et les pubs françaises ce n'est pas trop ça. Donc tu ne connais pas cette réputation qu'ont les Kinder Bueno là-bas voilà pourquoi tu es surpris. Elle te propose son aide et tu lui demandes de prendre l'assiette de cookies et de ne pas hésiter à se servir. Tu prépares pendant ce temps là les milkshakes qui ont l'air absolument délicieux. Tu verses les milkshakes dans des mugs et tu y ajoutes une paille en carton dans chacun des mugs. Tu en profites pour rajouter de la chantilly sur le dessus. Tu te soucies de la planète du coup le plastique tu évites du mieux que tu le peux. Après quoi tu retournes dans le salon et tu lui tends un mug avec des dessins de Nemo dessus, toi tu as des dessins de Jack Skellington sur ton mug, étant fan de Tim Burton ça aide. « Ils sont super bons, faudra que tu me files la recette ! » Tu lui souris en la scrutant « je suis content que ça te plaise. C'est pas très difficile je dois dire. Avec de l'entrainement ça va tout seul. C'est un à quel goût que tu as pris ? Il y a cœur caramel, cœur fondant chocolat, pépites de chocolat et vanille. » Tu commentes d'une voix douce. Tu prends alors de ses nouvelles tout en buvant ton milkshake puis tu prends un cookie doré à la vanille que tu commences à déguster avec appétit « Elle va bien. Je peux enfin l’avoir les mercredis aussi maintenant. Je sais pas trop si c’est idéal pour elle mais elle a l’air de bien s’y faire. » Tu acquiesces en la scrutant « ce n'est pas trop difficile à gérer la garde partagée ? » Tu demandes en la jaugeant. « Et toi alors ? Qu’est-ce que ça te fait d’enfin être libre ? » Tu ricanes en acquiesçant « ça fait du bien oui. Mais crois-moi bien que mes parents ainsi que Hades et Hera sont toujours derrière moi même si je suis parti. » Tu confies avec un sourire. « Je me suis rapproché de Killian au fait.. Tu sais le jeune homme qu'on avait croisé au cinéma ? Je l'ai revu en fin d'année à la patinoire après qu'il m'ai invité à l'y rejoindre. C'était sympa et... Il m'a embrassé... » Tu confies timidement. Tu lui passes bien les détails de votre mésaventure lorsque vous vous êtes retrouvé coincés dans l'ascenseur en Mars 2019, ça elle est au courant tu lui en avais parlé par texto.... Mais ça elle l'ignorait...

« Pépites de chocolat, la base. Mais tu peux compter sur moi pour goûter aussi aux autres. »

Parce qu’elle raffolait aussi bien du chocolat fondant que du caramel, on se refait pas. Puis autant en profiter tant qu’elle peut se le permettre. Façon de parler, soit dit en passant car Noomi n’avait clairement jamais été du genre à suivre un régime et elle ne serait jamais. Soit on l’acceptait telle quelle, soit on peut aller voir ailleurs, la voilà, sa philosophie de vie. Retour au salon, donc. Son regard erra quelques instants sur la décoration. La grecque était très loin d’être une spécialiste mais elle aimait bien étudier la façon dont les autres aménageaient leurs lieux de résidence. Et puis c’était un peu agréable de se retrouver dans un living où ne traînaient pas des montagnes de jouets. Bien sûr, elle ne se serait jamais vue vivre dans quelque chose d’aussi minimaliste mais pour quelques heures seulement, ça avait quelque chose de reposant. En parlant de jouets, ils en vinrent à parler de Sarah, la propriétaire de ceux qui se retrouvaient disséminés aux quatre coins du salon de Noomi.

« Je pense qu’elle s’est très bien adaptée. Pour elle, que ça soit chez Frank ou chez moi, c’est chez elle. C’est pour moi que c’est plus compliqué à digérer. »

Et oui, elle savait que c’était égoïste de sa part, que tant que sa fille se sentait bien, c’était le principal mais elle ne pouvait pas s’empêcher de ne pas vouloir la partager avec ce rustre. C’était sa fille à elle, bordel de merde. Cependant, et bien qu’elle n’en ait pas spécialement le souvenir, elle se doutait que ce discours devait tourner en boucle comme un vieux disque rayé dans sa bouche, alors elle s’abstint d’en rajouter. Au lieu de quoi, elle préféra se concentrer sur la liberté toute récente de Priam et sa remarque la fit pouffer.

« Évidemment, ce n’est pas demain la veille qu’ils ne seront plus sur ton dos. Mais ça a ses bons côtés, au moins tu sais que tu peux toujours compter sur eux en cas de pépin. »

Ils seraient même les premiers avertis à n’en pas douter. Mais la conversation prit alors une tournure des plus intéressantes lorsque Priam se confia sur l’avancement de sa relation avec Killian. Noomi aurait très bien pu l’oublier comme tout le reste mais elle l’avait noté sur un de ses fameux post-it et ç’avait fonctionné. Toute gaie, sa bouche s’entrouvrit pour laisser paraître sa surprise ainsi que son enthousiasme.

« Non, sérieux ? Alors, il embrasse bien ? »

Cette question pouvait paraître étrange mais c’était du Noomi tout craché ; elle n’avait pas besoin de tous les détails, juste des plus croustillants. Ce n’était pas pour rien que son émission de radio avait tellement de succès auprès des jeunes, quand on y pense.

Tu es donc revenu vers elle avec des mugs de milkshakes et la belle semble intéressée à l'idée de connaître ta recette pour réussir si bien des cookies, tu lui expliques donc que ce n'est pas bien difficile avec un peu d'entraînement puis tu lui demandes à quel goût elle a pris le cookie « Pépites de chocolat, la base. Mais tu peux compter sur moi pour goûter aussi aux autres. » Tu souris en la scrutant « Je préfère ceux à la vanille comme tu peux le constater. Ils ont un petit truc en plus que je ne saurai expliquer même s'ils sont tous relativement assez bons je trouve. » Tu commentes joyeusement à ta belle amie. Elle inspecte un moment ton salon et tu l'interroges sur sa fille, souhaitant savoir comment ça va et si elle s'adapte à la garde partagée entre sa maman et l'ex de sa maman « Je pense qu’elle s’est très bien adaptée. Pour elle, que ça soit chez Frank ou chez moi, c’est chez elle. C’est pour moi que c’est plus compliqué à digérer. » Tu penches la tête sur le côté bien conscient des tensions qu'il y a entre elle et le géniteur de sa fille. « Vous n'arrivez pas à vous entendre par rapport à la petite ? » Tu demandes en la scrutant. « Tu veux m'en parler, peut-être ? » Tu proposes simplement. Elle te parle ensuite de Hades et Hera ton frère et ta sœur donc et quand tu lui confies qu'ils sont constamment sur ton dos elle semble amusée par cette information et pas surprise du tout « Évidemment, ce n’est pas demain la veille qu’ils ne seront plus sur ton dos. Mais ça a ses bons côtés, au moins tu sais que tu peux toujours compter sur eux en cas de pépin. » Tu acquiesces en souriant « en effet. Ils passent leur temps à me dire que si j'ai le moindre souci d'argent ou autre que je ne dois pas hésiter à demander qu'ils seront là au besoin. Mais mon premier livre se vend bien donc je n'ai pas de souci à ce sujet là. » Tu commentes avec un sourire. T'es plutôt fier de toi à ce sujet. Vivre de ta passion c'est tout ce que tu espérais et tu vis bien. C'est simple tu as même commencé à écrire le deuxième tome et tu en es déjà à presque la moitié. Tu écris vite et bien, tu es efficace. Ça change de certains auteurs. Tu lui parles ensuite de Killian lui confiant les dernières nouveautés comme quoi que vous vous êtes rapprochés et même embrassés et ça semble beaucoup l'intéresser la belle « Non, sérieux ? Alors, il embrasse bien ? » Tu hausses des épaules en rougissant « je dirai que oui... Je n'ai pas de point de comparaison. C'était la première fois tu sais bien. Mais j'ai apprécié ça si c'est ce que tu veux savoir. » Tu réponds timidement, un peu perdu encore aujourd'hui par ce premier baiser qui t'a été donné et qui te retourne le cerveau, tu ne sais pas où vous allez mais tu as bon espoir que ça avance vers quelque chose de beau et précieux...

La blonde hocha la tête en entendant dire que Priam était du genre à préférer la vanille. Ce qui ne la surprenait pas le moins du monde ; la vanille c’était la douceur et elle ne le voyait pas autrement. Même si elle pourrait être surprise car il arrivait à un âge où on commence tout doucement à s’affirmer. Enfin bref, de son côté, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle n’aimait pas ça mais comme son caractère volcanique le laissait supposer, ça l’ennuyait un brin, elle préférait quelque chose de plus intense. Tel que le chocolat. Cela dit, ça serait pas mal réducteur de ne jauger le caractère de quelqu’un qu’à ses goûts, bien que ça en fasse indiscutablement partie aussi. Les voici donc en train de discuter du sujet sensible quand on parle de Noomi, à savoir sa fille. Et de la foutue garde partagée qu’on lui a imposée suite au retour de son ex-mari dans les parages. Retour qu’elle a un peu forcé, histoire de ne pas avoir à faire le trajet Wellington-Miami tous les quinze jours.

« Oh, c’est pas vraiment le souci, c’est le juge qui décide à notre place. D’ailleurs, je peux enfin l’avoir tous les mercredis et si je continue à faire des progrès, je demanderai un jour supplémentaire. »

Arriver à un accord avec Frank serait une sacrée aventure ; la blonde savait pertinemment qu’il lui en voulait terriblement de l’avoir fait revenir en Nouvelle-Zélande alors que monsieur devait probablement écumer toutes les piscines de Miami pendant les vacances scolaires. Enfin, elle n’en avait pas la moindre idée, en réalité, mais ça ne l’étonnerait même pas. Enfin bref, les voilà en train de parler d’argent. Noomi ne doute pas une seule seconde qu’Hades et Hera lui aient proposé de lui venir en aide si besoin mais visiblement, ils n’avaient pas besoin de s’en faire étant donné que son livre se vendait bien.

« A la bonne heure. Tu sais, je connais quelqu’un d’autre qui est auteur, j’te le présenterai à l’occasion, vous aurez sûrement des tas de choses à vous dire. »

Elle faisait référence à son Jimmy, évidemment, bien qu’il ne fasse pas qu’écrire, il était également un excellent musicien, parolier et même chanteur. Hé oui, tout ces talents réunis dans un seul être. Mais soit, ils pourraient en parler plus tard. Pour l’heure, l’essentiel c’était que Priam avait sauté le cap avec son crush. La grecque haussa les sourcils d’un air entendu.

« Bien sûr que c’est ce que j’veux dire ! Tu vois, j’l’aurais parié. Et du coup, vous en êtes où ? Vous vous fréquentez plus sérieusement ou c’en est resté là ? »

Non parce que bon, la fin d’année commençait à dater un peu quand même.

Tu ne connais pas tous les détails de la vie de Noomi ni même tous les détails de son histoire avec son ex-mari du coup quand elle vient sur le sujet tu t'y intéresses aussitôt, cherchant à en savoir plus histoire de combler ta curiosité. « Oh, c’est pas vraiment le souci, c’est le juge qui décide à notre place. D’ailleurs, je peux enfin l’avoir tous les mercredis et si je continue à faire des progrès, je demanderai un jour supplémentaire. » Tu fronces les sourcils interloqué pour le coup « Pourquoi est-ce qu'il a le droit à avoir la petite plus souvent que toi ? C'est quoi l'histoire en fait ? » Tu demandes curieux et intéressé bien qu'un peu emmerdé pour elle qu'elle voit sa fille aussi peu comparé à son ex-mari. Elle te rappelle que tu pourras toujours compter sur ta famille en cas de besoins si jamais mais tu lui confies que ton livre se vend bien pour le moment et ça te satisfait, tu en es même plutôt fier tu dois bien l'avouer, c'est un bon début pour l'écrivain débutant que tu es. « A la bonne heure. Tu sais, je connais quelqu’un d’autre qui est auteur, j’te le présenterai à l’occasion, vous aurez sûrement des tas de choses à vous dire. » Tu fronces les sourcils « Ha oui? C'est qui ? Quelqu'un de connu ? » Tu l'interroges avec un sourire joyeux. Tu lui apprends ensuite les dernières nouveautés quant à ta relation, si on peut l'appeler ainsi, avec Killian et elle te demande s'il embrasse bien mais tu n'as pas de point de comparaison donc c'est difficile à dire « Bien sûr que c’est ce que j’veux dire ! Tu vois, j’l’aurais parié. Et du coup, vous en êtes où ? Vous vous fréquentez plus sérieusement ou c’en est resté là ? » Tu hausses des épaules en la fixant « Je ne l'ai pas revu depuis... Donc j'ignore ce que ça veut dire pour lui... » Tu réponds tristement. « Autant c'était juste un bisou parmi tant d'autres pour lui... Mais pour moi ça valait beaucoup. C'était le premier donc c'est encore particulier... Peut-être qu'il s'est rendu compte que j'étais trop jeune et trop inexpérimenté pour lui et il ne veut plus me voir. » Tu dis tristement...

Ce qu’il y a de bien avec ses problèmes de mémoire, c’est qu’elle pouvait raconter la même histoire encore et encore sans avoir l’impression que ça soit le cas. Voilà plus de deux ans depuis son accident de voiture qui lui avait coûté la garde exclusive de Sarah, ce qui fait qu’elle a dû raconter cette histoire au moins un million de fois depuis mais ça ne la dérangeait pas de la raconter une fois de plus puisqu’elle n’en gardait aucun souvenir. Et évidemment, Noomi n’en avait sans doute pas parlé plus que ça avec Priam ; c’était un sujet des plus déprimants qui la mettait toujours dans tous ses états parce que c’était à ses yeux la plus grosse tragédie qu’elle puisse vivre, évidemment. Mais bon, étant donné qu’il lui posait la question, elle se voyait mal refuser de répondre. En revanche, elle pouvait sûrement édulcorer un peu son récit.

« Oh tu sais, c’est à cause de mon accident y a deux ans. Les problèmes de mémoire qui y sont liés ont pesé lourdement dans la balance quand Frank est revenu pour finalement faire valoir ses droits. »

Aujourd’hui, ça lui paraissait complètement fou de confier la garde d’une petite fille à un type qui n’avait de père que le rôle de géniteur puisqu’il n’avait jamais daigné s’occuper de Sarah avant ça. Ni même faire comme si elle existait. Et même à l’époque, ça lui paraissait dingue. D’accord, elle n’était en ce temps-là pas capable de se rappeler ce qu’elle faisait ne serait-ce que dix minutes auparavant et elle reconnaissait donc volontiers qu’elle était devenue un danger pour sa fille à cause de ça mais ils auraient tout de même pu confier sa garde à quelqu’un qu’elle connaissait depuis toujours, comme au père de Noomi par exemple, plutôt qu’à Frank. Mais non, ils avaient préféré lui donner sa chance. La blonde préféra mordre dans un cookie pour passer sa colère et se concentrer sur l’écrivain qu’elle connaissait, voilà qui était bien plus plaisant.

« Oui mais moins ici que chez nous, en Amérique. Il s’appelle James et il écrit même des chansons aussi. »

Un sourire rêveur illumina quelques secondes son visage, ça lui faisait toujours cet effet quand elle parlait de lui. Puis elle acquiesça en écoutant son ami. C’était compliqué comme situation mais elle était plutôt douée pour rassurer les autres, parfois même pour trouver des solutions, bien que ça soit beaucoup plus rare.

« Ne pense pas tout de suite au pire. Tu sais, même maintenant les gens ne sont pas forcément tous du genre à juste vouloir s’amuser avec les autres. Et puis tu n’es pas l’héroïne d’une comédie romantique des années 90, tu peux l’appeler, lui envoyer un message, prendre de ses nouvelles, voir comment il réagit. »

La grecque n’était peut-être pas la mieux placée pour donner des conseils dans cette situation précise ; il faut dire qu’il n’y avait eu que deux, peut-être trois fois où elle n’avait pas fui les relations longue durée et dans deux des trois cas, elle ne s’était pas posé ce genre de questions. De toute façon, c’était assez rare chez elle, soit elle savait qu’elle convenait, soit elle était persuadée du contraire mais il n’y avait jamais d’entre-deux, jamais de questions.

Tu plantes tes yeux sur ton amie te demandant donc quelle est l'histoire avec le géniteur de sa fille. Pour le coup tu ne le connais pas mais tu le détestes déjà pour tout ce qu'il fait endurer à Noomi qui ne mérite définitivement pas ça. « Oh tu sais, c’est à cause de mon accident y a deux ans. Les problèmes de mémoire qui y sont liés ont pesé lourdement dans la balance quand Frank est revenu pour finalement faire valoir ses droits. » Tu roules des yeux en la fixant « C'est vraiment un opportuniste ce salopard... » Tu dis en la fixant l'air blasé. Elle te parle ensuite d'un type qu'elle connaît qui écrit lui aussi et tu lui demandes qui il est et s'il est connu « Oui mais moins ici que chez nous, en Amérique. Il s’appelle James et il écrit même des chansons aussi. » Tu souris en voyant son air rayonnant ce que tu trouves plutôt mignon pour le coup « Il semble beaucoup te plaire ce Monsieur James. » Tu commentes en riant. « Dis-moi si je me trompe mais je crois que tu as rencontré quelqu'un ? » Tu ajoutes en la dévisageant de tes grands yeux clairs. Mais c'est finalement à ton tour de te confier sur ton histoire avec Killian qui te paraît tellement complexe à l'heure actuelle mais tu sais que Noomi est toujours réconfortante et de bons conseils donc ça te soulage un petit peu « Ne pense pas tout de suite au pire. Tu sais, même maintenant les gens ne sont pas forcément tous du genre à juste vouloir s’amuser avec les autres. Et puis tu n’es pas l’héroïne d’une comédie romantique des années 90, tu peux l’appeler, lui envoyer un message, prendre de ses nouvelles, voir comment il réagit. » Tu penches la tête sur le côté en la dévisageant « Je suis peut-être chiant tu vas me dire... Mais j'aimerais que ce soit lui qui fasse le premier pas même s'il a déjà fait le premier pas en m'envoyant un texto le premier le jour où il m'a embrassé. » Tu confies à ton amie proche.... Oui t'es chiant et exigeant mais il y a de quoi l'être le premier baiser ce n'est pas n'importe quoi dans la vie d'une personne...

La sentence était tombée : aux yeux de Priam, Frank était désormais un opportuniste et un salopard, ce qui arracha un rictus quelque peu amer à Noomi. Voilà bien deux adjectifs qui correspondaient tout à fait à son très cher ex-époux. Puis inutile de faire comme si ça n’avait pas toujours été ainsi mais à une époque, ça ne l’avait pas dérangée outre mesure parce que c’était rarement envers elle. Avec elle, c’était même tout l’inverse, fut un temps. Et la grecque ne ferait pas non plus comme si elle ne savait pas quelles pouvaient bien être les raisons de ce revirement de situation : elle savait pertinemment ne pas y être étrangère du tout. Au bout du coup, elle en était arrivée à la conclusion qu’ils étaient vraiment très doués pour faire ressortir le pire chez l’autre. Noomi aurait pu passer à autre chose si seulement Frank avait eu la bonne idée de rester à Miami, loin, très loin d’elles. Mais non. Cela étant, elle avait parfois l’impression de sans arrêt rabâcher la même histoire, c’est bien pour ça qu’elle préféra ne pas tellement épiloguer et se contenta d’un :

« Tu l’as dit. »

Tout en prenant une gorgée de son milkshake. Puis la voilà en train de parler de Jimmy avec un air peut-être un peu trop enjoué mais que voulez-vous ? Elle ne pouvait tout simplement pas en parler autrement. Et bien évidemment, ça ne trompait personne, pas même Priam. La blonde plissa le nez de façon mignonne, ce qui rendait presque inutile le fait de mettre des mots là-dessus étant donné que ça voulait déjà tout dire.

« J’peux pas le cacher, je crois, je l’aime beaucoup. »

Et encore, il s’agissait clairement là d’un euphémisme mais Noomi ne voulait pas en faire des tonnes. Et puis, elle n’était plus une midinette, surtout.

« Pas vraiment rencontré, plutôt retrouvé, en fait. »

L’espace d’une seconde, elle se demanda comment son ami pouvait être au courant mais le fait est qu’elle n’avait même pas pris la peine de s’en cacher, pas même une seule seconde. Au final, la seule personne à ne toujours pas être au courant devait être Sarah. Comme la bonne mère qu’elle est, elle attendait le bon moment pour annoncer à sa fille qu’il y aurait dorénavant quelques changements dans leur vie. Soit, là n’était pas la question, la question c’était que Priam ne voulait pas faire le premier pas. Jamais si elle en croyait ses dires. Quel dommage, vraiment.

« D’accord, tu fais comme tu le sens. Mais n’oublie pas qu’à trop attendre le bon vouloir des autres, tu risques de passer à côté de tout un tas de choses. »

Bien sûr, Priam pouvait être tombé sur quelqu’un qui était prêt à toujours faire le premier pas mais ça semblait tout de même improbable, connaissant un peu l’espèce humaine.

Et finalement elle te parle de son ex qui est également le géniteur de sa fille et à force de l'entendre en parlant tu ne peux t'empêcher de critiquer en disant que c'est un opportuniste et un salopard et Noomi ne te reprend pas, bien au contraire. « Tu l’as dit. » Tu la fixes en haussant des épaules sans rien ajouter à ce sujet. Elle te parle ensuite d'un mec qui écrit et fait de la musique et à en voir son visage elle semble beaucoup l'aimer ce James tu lui fais donc remarquer « J’peux pas le cacher, je crois, je l’aime beaucoup. » Tu souris largement ravi qu'elle ai trouvé quelqu'un qui lui convient mais bientôt elle t'en dit plus lorsque tu lui demandes si elle a effectivement rencontré quelqu'un « Pas vraiment rencontré, plutôt retrouvé, en fait. » Tu fronces les sourcils en la scrutant « Tu veux bien m'en dire plus ? C'est quoi l'histoire ? » Tu demandes curieux et intéressé. Vous parlez ensuite de Killian et c'est tout naturel que ton amie te recommande de le recontacter mais toi tu es un rêveur et tu oses à croire qu'il fera de lui-même le pas de te recontacter « D’accord, tu fais comme tu le sens. Mais n’oublie pas qu’à trop attendre le bon vouloir des autres, tu risques de passer à côté de tout un tas de choses. » Tu penches la tête sur le côté en la scrutant « Je sais mais je pense que sur ce coup ci c'est à lui de me contacter. Il a arrêté de me parler après qu'il m'aie embrassé donc je me dis qu'il doit y avoir un problème de son côté avec ça. Il m'avait confié que c'était la première fois qu'il osait embrasser quelqu'un. Donc peut-être qu'il est encore sous le choc. il semble sincère... » Tu confies mal à l'aise....

C’est quoi l’histoire avec James ? Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle remontait à des années. Tellement que Noomi ne se rappelait que vaguement de l’âge qu’elle avait à l’époque. Ce dont elle se souvenait très bien en revanche, c’est que c’était avant de débarquer en Nouvelle Zélande et avant de faire la connaissance de Frank aussi. Ils étaient jeunes et beaux et particulièrement stupides. Enfin, surtout elle pour le coup car, si Jimmy n’avait jamais hésité une seule seconde à la suivre dans ses frasques d’adolescente qui ne tenait pas en place, il n’en avait pas moins toujours eu plus la tête sur les épaules qu’elle.

« Lui aussi il est de Louisiane mais c’est en Floride qu’on s’est rencontrés. Dans une colonie de vacances. J’devais avoir treize ou quatorze ans, lui un peu plus et on s’est liés d’amitié une nuit où j’ai décidé d’emprunter un aéroglisseur pour aller voir s’ils avaient les mêmes alligators que nous, dans les Everglades. Enfin bref, on est restés amis en rentrant chez nous et comme on habitait le même coin à l’époque, c’était pratique. Puis mes parents ont divorcé, on a débarqué ici avec mon père, j’ai rencontré Frank et Jimmy a rencontré sa femme. On est toujours restés en contact et puis, voilà, y a quelques mois, il est arrivé à Island Bay à son tour pour me chanter la sérénade. J’cacherai pas non plus que j’ai toujours eu un peu le béguin pour lui. »

Un peu étant un euphémisme dans le cas présent. Sauf si on prenait en compte le fait qu’elle s’était évertuée à rabaisser cette attirance à un peu seulement. Bref, toujours est-il que c’était une sacrée histoire et qu’elle en avait zappé pas mal de détails, comme le fait que la femme de Jimmy ait été assassinée à peu près au même moment où elle avait eu son accident de voiture. Un détail un peu trash mais le moins que l’on puisse dire, ce que si la grecque n’avait pas cru au destin avant ça, elle y croyait un peu maintenant.

Et puis Priam lui parle de son expérience avec son crush et Noomi lui fait tout naturellement part de son opinion. Du moins jusqu’à ce qu’elle prenne conscience d’un fait important : c’était la première fois que le crush en question embrassait quelqu’un… vraiment ?? Mais quel âge pouvait-il bien avoir ? Aucune idée à vrai dire, ça n’avait jamais été son fort de deviner l’âge des autres mais elle était tout de même positivement sûre qu’il était plus âgé que Priam. Alors okay, elle était du genre à penser qu’il n’y avait pas vraiment d’âge pour ça mais ce n’était pas le problème, c’est surtout que ça lui paraissait extrêmement louche. Surtout à une époque comme celle-ci où tout va si vite. Sa surprise doit se voir à la tête qu’elle fait.

« Alors attends. Première fois, première fois ? Et tu le crois sincère ? »

Ce n’était pas un jugement, elle essayait seulement de déterminer s’il l’était vraiment en posant ces questions.