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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
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vous n'avez pas envie d'être seul(e) ? La famille atkins-gallagher recherche les enfants de la fratrie

une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
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 русская вечеринка (reira)

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MessageSujet: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyMer 4 Nov - 12:56


русская вечеринка
Les deux frangins venaient à l'instant de passer la porte de la petite maison de l'aînée. Piotr avait les bras chargés des courses qu'ils avaient pu faire à l'instant. Dehors, la nuit commençait à tomber et l'ambiance changeait totalement face à tout à l'heure. Pourtant, il y avait encore des gens dans les rues, ce qui relevait d'une atmosphère sympathique. Blacky, le chien de Reira, était également avec eux, ce qui les faisait d'ailleurs beaucoup rire. Le chien était magnifique et dès le premier regard, Piotr s'était senti à l'aise avec l'animal. Il était un peu encombrant, mais c'en était vraiment très drôle. Il ne se rendait absolument pas compte de la place qu'il prenait, ce qui faisait beaucoup rire le russe. Il n'avait vu qu'en rapide coup de vent l'intérieur de la maison, quand ils étaient parti prendre Blacky, Piotr réalisa qu'elle ne vivait pas très loin de Maxyne. Ce qui était assez drôle en y repensant, ça donnait l'impression au plus jeune, qu'un jour où l'autre, la vie les aurait fait se croiser encore et encore à de multiples occasions. Comme si ici, il  y avait un soupçon de magie qui n'existait nul part ailleurs. En entrant, Piotr manqua de peu de se casser la figure suite à Blacky pénétrant dans l'entrée à toute hâte. Il rigola, appelant le chien par son prénom et perdit un peu l'équilibre. Il ne fit cependant rien tomber et pu atteindre la cuisine. Les lumières s'allumèrent, dévoilant alors enfin la maison de sa sœur. Le petit russe laissa ses yeux glisser sur chacun des éléments présents : les meubles, la couleur des murs, les signes de décorations ou de personnalités qui pourraient être associés à Reira. Il observa tout, un léger sourire étirant ses lèvres. Il venait de poser les sacs de courses sur le plan de travail, tandis que sa sœur fit son apparition. Ils avaient acheté de quoi préparer des plats typiques de chez eux, qu'ils avaient l'habitude de manger quand ils étaient plus jeunes. Piotr, n'ayant pas réellement eu de maman très présente et affective dans sa vie, n'avait pas de talent culinaire. Il ne savait clairement pas cuisiner, il ne lisait pas de recette et n'essayait jamais. Il avait fait trop de gâchis comme ça par le passé ! Mais il faisait confiance à sa sœur pour y parvenir. Et puis, peut-être que des souvenirs allaient lui remonter à la surface ? Le petit russe avait par ailleurs, proposé à sa sœur qu'ils prennent de la vodka bien de chez eux. Ici, difficile de trouver une bonne bouteille dans les petits commerces du quartier. La bonne vodka ne semblait exister qu'en Russie. Qu'à cela ne tienne, le petit russe s'était tout de même fait plaisir ! Ce soir, il semblait y avoir quelque chose à fêter, quelque chose qui n'avait pas eu lieu lors de leurs retrouvailles. Un soupçon de magie peut-être encore ? Quelque chose d'apaisant, une pause, une oreille attentive, un œil qui semble voir au travers de sa propre douleur pour voir celle de l'autre et ainsi, commencer à comprendre. Piotr commençait enfin, doucement, à comprendre les paroles de sa sœur. Reira n'allait pas bien, elle le disait elle-même. Et Piotr voulait que ce jour soit particulier, il voulait non seulement que ça soit vraiment leurs retrouvailles, mais il voulait surtout que ça soit le premier jour du reste de leur vie, à tous les deux.
@Reira Tsvetkov
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyJeu 5 Nov - 9:53



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@Piotr Tsvetkov & Reira


— De la glace aux bourgeons naissants, les russes s'enthousiasment dans la rue. Les mains sont pleines, de courses et de la laisse du chien. Le petit chiot a désormais bien grandi et la brune s’en rend bien compte lorsqu’il s’amuse à zigzaguer entre les jambes des frangins. La nuit tombante ne favorise pas la bonne vision mais ils s’en sortent bien jusqu’à la maison de la grande sœur. Une petite maison sans charme en apparence, bâtisse simple et similaire à ses voisines. Reira s’en fiche pas mal, le confort intérieur lui importe plus. Piotr pousse la porte les bras chargés alors que Blacky s’enlise entre ses pattes manquant de le faire valdinguer. La sœur pose sa main entre les omoplates de son frère pour lui redonner un semblant d’équilibre. Ce serait dommage que la bouteille de vodka se casse dans l’entrée alors qu’ils ont dû retourner le rayon pour trouver quelque chose digne de leur nationalité. Ensemble, ils rigolent de bon cœur. Un rire qui remplit la pièce et le cœur de la brune. Excitation et appréhension rythme sa soirée. Touchée que son frère lui accorde autant d’attention, elle craint de faire un nouveau faux pas et que tout se brise à nouveau. Alors qu’ils se dirigent vers la cuisine, Piotr lorgne sur la décoration. Sobre, raffinée, simple. Reira n’est pas un as de la décoration, elle a juste essayé de faire quelque chose qui colle ensemble. « C’est assez simple comme déco t’as vu ? J’suis pas spécialement douée pour ce genre de choses. Le seul truc qui sort de l’ordinaire ce sont les petits tableaux ou croquis que je tente de faire. » dit-elle toujours en russe, en pointant du doigt quelques papiers ou toiles accrochées ça ou là. La russe n’a pas de talent particulier pour cela, mais comme elle l’a confiée à son frère dans le parc, elle s’est mise à dessiner à défaut de pouvoir danser. Ça l’aide simplement à expulser à nouveau, même si elle le fait moins ces temps-ci.

Dans la cuisine, les courses se dispersent sur la table, prêtes à être utilisées. Reira a quelque peu la pression, cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas fait de la cuisine russe. À vrai dire, elle ne s’est jamais intéressée à la cuisine avant de vivre seule. Cependant, elle a l’air de bien se débrouiller, en tout cas pour les pancakes, comme lui disait Chance… Léger pincement au cœur avant de se recentrer sur le plus important : son frère. Piotr pose également la bouteille de vodka sur la table et un sourire amusé se dessine sur le visage de Reira, presque un rire. Curieux achat en un sens, comme s’ils avaient quelque chose à fêter. Comme leurs retrouvailles, mais est-ce que son frère était prêt à fêter ça ? Le doute est encore permis, même s’il semble aussi prêt à faire des efforts. Et ça, ça la touche beaucoup. Voir que malgré sa douleur, il ne devient pas aveugle et accepte de tendre la main, de voir aussi la détresse de sa sœur depuis toutes ces années. L’alcool servira peut-être délier les langues, à ce que chacun s’ouvre à l’autre sur toutes les années manquées. En attendant, il faut qu’ils restent bien sobres pour faire la popote. La brune se saisit de son téléphone et cherche une recette de pierojkis. Elle a dû n’en faire qu’une fois dans sa vie. Pendant l’adolescence avec sa mère. Reira étale la farine, les pommes de terre, le fromage blanc, le beurre et autres ingrédients utiles avant de regarder Piotr. « Pour les pierojkis, faut commencer par peler les patates. Ouais j’sais, c’est long et chiant. » Son rire envahit légèrement la pièce en pensant à cette tâche fastidieuse. La brune saisit deux couteaux, à défaut d’avoir des économes. Elle en tend un à son frère alors qu’ils s’installent côte à côté, les patates face à eux attendant d’être dénudées. Le travail s’entame mais Reira jette des coups d’œil à son frère avec un demi-sourire. « Tu fais souvent la cuisine ou pas du tout ? Tu vas voir, c’est pas bien compliqué. Enfin, j’crois. » Elle doute un peu parce qu’elle ne gère pas spécifiquement la cuisine russe.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyJeu 5 Nov - 10:15


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Quand sa sœur lui désigna les quelques dessins et peintures accrochées dans des cadres sur les murs, le petit russe ne se priva pas de s'en approcher pour les observer. Il était curieux de voir comment sa sœur se débrouillait dans cette nouvelle pratique, dont elle lui avait parlé lors de leurs retrouvailles, au parc. Il observait les traits, les sujets, les couleurs, la façon qu'elle avait de retranscrire ses émotions -peut-être- dans ses œuvres. Piotr hocha la tête positivement et lança « c'est pas mal » avant de sourire doucement. Jamais il n'aurait pu imaginer sa sœur se lier avec cette forme d'art, mais il était ravi de voir que cela lui faisait aussi du bien. Alors qu'il continuait sa petite visite, de mur en mur, sa sœur elle, déballait tout ce qui allait leur être nécessaire pour préparer le repas. Il ne tarda donc pas à la rejoindre à table, entouré par les pommes de terre lavées, qui ne demandaient qu'à être préparées. Le petit russe, avant de s'installer à la table, prit la bouteille de vodka et demanda « tu as des verres ? » avant de voir vers quel placard elle tendait son attention pour le guider. « Moi j'dis, on d'boit un petit verre avant » annonça t-il en prenant deux verres depuis le placard, les plaçant sur la table. Il s'installa alors, servant un peu du liquide russe dans les verres et refermant la bouteille qu'il posa sur la table. Il prit son verre, souriant et le tendit vers sa sœur « santé » lança t-il en russe, content de pouvoir trinquer comme chez eux. Il bu une première gorgée de cette vodka et grimaça un peu. Bon, ce n'était pas une vodka russe comme ils avaient l'habitude d'en boire, mais ça irait très bien. Finalement, il prit le couteau que sa sœur avait emmené pour lui et commença à éplucher les patates. « Oh non, j'cuisine pas du tout » affirma t-il alors, amusé par ses derniers échecs culinaires. Sa sœur semblait se rappeler de la recette et il se demanda d'ailleurs si la mère de Reira avait eu de ses nouvelles, depuis tout ce temps ? « Tu continuais de parler avec ta mère ? » demanda t-il alors. Parce qu'à de nombreuses reprises, il avait essayé d'aller lui parler, de savoir si elle avait eu des informations, mais la première femme de son père avait toujours eu du mal avec lui. Pour elle, il était l'enfant illégitime de son mari, sa mère à lui était « l'autre femme » et tout de suite, l'existence du petit russe était donc, contreversée. Mais peut-être que s'ils avaient un doute sur la recette et qu'elle était toujours en contact avec sa mère, elle pourrait les aider à distance ? Leur père avait été mis au courant que Piotr était retombé sur Reira. Mais le petit russe avait aussi expliqué à leur père que la jeune femme avait choisi de s'éloigner d'eux et qu'elle n'était pas prête à revoir leur père tout de suite. Quant à lui, il avait expliqué à son père sa déception et sa tristesse par rapport à sa sœur. Il faudrait qu'il le rappelle dans quelques jours, tout de même, pour lui dire que ça se passait mieux, non ? Enfin, il fallait peut-être attendre un peu pour ça ? Les deux frangins finirent de couper quelques pommes de terre, avant que finalement, ils ne se lèvent de leurs chaises respectives. « On met de l'eau à chauffer ? » proposa t-il alors. Bon, en ce qui concerne l'oignon, il laissait ça à sa sœur. Lui, il allait se blesser ou alors se mettre à pleurer comme un con, c'était obligatoire. « Je peux faire la pâte si tu veux en attendant ? » demanda t-il en commençant à faire de la place sur la table. Ainsi, Reira pourrait préparer la farce et lui, la pâte de son côté. Le petit russe se lava les mains et prit la farine que sa sœur lui avait sorti, afin de commencer le conception de la pâte dans un saladier. Une fois les ingrédients réunis pour celle-ci et que ses manches furent retroussées, il commença alors à pétrir la pâte afin qu'elle soit bien homogène.
@Reira Tsvetkov
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptySam 7 Nov - 11:56



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@Piotr Tsvetkov & Reira


— Un sourire se dessine sur le visage de la russe alors que le p’tit frère veut déjà s’enfiler un verre de vodka. Lorsqu’il lui demande où se trouve les verres, Reira indique le placard adéquat. Il ne trouvera pas de verres à shot, mais il n’aura qu’à prendre des verres basiques, ils éviteront simplement de les remplir à ras bord. Un léger soufflement de rire s’extirpe de ses narines quand il lui propose effectivement qu’ils se désaltèrent avant de commencer quoi que ce soit. D’ici quelques instants ils vont user de couteaux mais leur bonne constitution devrait leur éviter d’être ivre dès le premier verre. Alors Reira se laisse bien volontairement servir avant qu’ils ne trinquent, évidemment en russe. « Santé ! » Ce geste pourtant si anodin à une signification bien plus profonde. Cet aspect festif est particulièrement apprécié par le myocarde qui s’emballe alors que le gosier se fait chauffer par l’alcool. Tout comme son frère, la moue grimaçante prend le dessus. Malgré leur volonté de trouver la meilleure bouteille qui soit, ce n’est pas encore ça. Enfin, ça suffira bien pour ce soir. De toute façon, au bout de plusieurs verres, leur goût devrait s’être suffisamment altéré pour ne plus discerner la mauvaise qualité. Les patates se déversent sur la table et les frangins entament ce travail peu plaisant alors que la sœur s’intéresse à son frère, lui demande s’il cuisine. Peut-être que comme elle, il s’y est simplement mis depuis qu’il voyage, parce qu’une fois seul, il faut bien apprendre à se débrouiller. Elle prend que non, pas du tout, la cuisine ne fait pas tellement partie de sa vie. Un petit sourire vient étirer ses lèvres, se revoyant quelques peu en lui. Les coins étirés s’affaissent lorsque Piotr évoque la mère de la brune, et ces fameux contacts inexistants, ces ponts coupés par elle-même. « Hum… Non. J’ai vraiment rejeté en bloc qui j’étais, et j’crois que si mon accent ne m’avait pas trahi, j’aurais aussi rejeté la nationalité russe… » dit-elle, le regard honteux posé sur ses doigts qui s’activent à peler les patates. Le peu de psychologues qu’elle a vu, malgré elle, lui ont simplement dit que son rêve brisé l’a conduite à devoir abandonner qui elle était, à se dédoubler pour survivre en quelque sorte. Elle aurait pu terminer avec un véritable trouble de dédoublement de la personnalité, mais elle a fini par échapper à ça grâce à la danse, grâce à ce lien qui l’a ramené à qui elle. Terrible illusion qui a pour seul vérité le fait qu’elle ne pourra jamais se défaire de ce qu’elle a été, bien qu’elle ait essayé pendant des années de faire comme si de rien n’était. La voix de son frère tire la brune de sa réflexion déprimante. Oui, l’eau il faut la faire chauffer parce qu’ils font la cuisine. Reconnexion à la Terre en un hochement de tête. Le petit frère s’occupe alors de chauffer l’eau alors que la brune finit les quelques patates restantes avant de les mettre dans l’eau chaude. Piotr lui propose de s’occuper de la pâte, laissant donc le reste de la préparation des patates à Reira. « Avec plaisir. Tu sais comment faire ? » Devant l’air légèrement inquiétant du frangin, elle esquisse un sourire. « C’est comme la pâte d’un gâteau. Tu fous tout dans le saladier, en quantité exacte puis tu remues, tu malaxes, etc. Tiens, t’auras les mesures là. » La russe tend son smartphone ainsi qu’une balance et un bol à son p’tit frère pour qu’il puisse peser les ingrédients. Mission émincer l’oignon qui se solde évidemment par des larmes. C’est le genre de choses auquel on échappe difficilement, sauf si on évite de s’approcher de l’auteur du crime ou qu’on essaye de ne pas se toucher les yeux. En se retournant pour aller récupérer les pommes de terre, elle croise le regard de son frère. « T’inquiète, c’est l’oignon qui me fait chialer. » Le sourire illumine son visage pour le rassurer. Munie des pommes de terre, Reira se met à les écraser avec vigueur. Tandis que son frère travaille la pâte. « Tu te débrouilles super bien, une fois que t’as bien pétri faut que tu l’étales et que tu découpes des ronds. Cherche dans ce tiroir, il doit y avoir un rouleau, et peut-être des emporte-pièces. » L’index désigne l’endroit évoqué alors qu’elle continue son travail. Quand son frère réapparaît dans son champ de vision, sa curiosité l’emporte. Tout à l’heure il lui a parlé de sa mère, alors forcément elle a aussi pensé à son père, au fait que Piotr voulait lui dire la vérité à son sujet… Ses lèvres se pincent mais elle finit par se lancer. « Au fait… t’as parlé à papa, il a dit quoi ? » Était-il soulagé ? Était-il en colère ? Va-t-il venir ici ? Beaucoup d’interrogations traversent son esprit. Elle ne veut surtout pas que les éléments se déroulent trop vite. Sa priorité est de retrouver Piotr, le reste peut attendre.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptySam 7 Nov - 21:20


русская вечеринка
Aborder certains sujets ce soir n'était peut-être pas le mieux à faire. Piotr s'en était rendu compte en interrogeant sa sœur sur ses rapports avec sa mère. La réponse tranchante et très honnête de Reira était encore un peu difficile pour lui à accepter. Il l'entendait, mais il avait besoin d'y aller plus doucement. Mais d'un côté aussi, ça lui faisait du bien. Il n'avait pas été le seul, elle n'avait pas fait l'impasse avec d'autres personnes, ce qui allait dans le sens de son explication d'ailleurs. Le petit russe préféra ne pas répondre et continuer ce qu'il était en train de faire, baissant le regard, mais avec un air tout de même compatissant. Quand ils eurent coupé suffisamment de pommes de terre, ils passèrent aux choses sérieuses. Il haussa les épaules en rigolant, face à la question de sa sœur « à ton avis est-ce que je sais le faire ? » démontrant que non, comme il n'avait aucune expérience en cuisine, il ne pouvait pas connaître la marche à suivre. Mais c'était drôle. Sa sœur lui explique qu'il n'y a rien de compliqué. Il faut un saladier, il se tourna donc sur lui-même dans l'attente que sa sœur le guide sur la bonne porte à ouvrir. Une fois le saladier sur la table, il prit le téléphone de sa sœur, la remerciant. Il lu la recette et un à un, il dosa, pesa et versa tout ce qui était nécessaire à la réalisation de la pâte. Ses mains perdues dans la pâte pas encore homogène, le petit russe commença à presque s'amuser sincèrement. Cette étape était rigolote, il aimait bien. Quand il fini par croiser le regard de sa sœur, elle était en train de pleurer, mais il se doutait bien que c'était à cause des oignons. Si bien qu'il finta un sourire, presque en soufflant. Il continua de malaxer la pâte, tandis qu'elle prenait forme sous ses doigts. Il l'extirpa du saladier, après avoir fariné la table. Sa sœur lui parlait d'un rouleau et d'un autre truc, mais ayant les mains pleines de farine il lança « tu peux me les sortir s'il te plaît ? » désignant ses mains blanches. Finalement, sa sœur lui posa une question à laquelle, il ne s'attendait pas. Reira l'interrogeait sur leur père. Piotr ne s'attendait clairement pas à ce qu'elle aborde le sujet, il ne s'y était pas préparé à dire vrai. « Oui je l'ai appelé le lendemain matin » avoua t-il les yeux rivés sur sa pâte qu'il commençait alors à écraser sous son rouleau. « Il a pleuré » souligna t-il en relevant les yeux vers ceux de sa sœur. « Il était heureux de te savoir en vie et puis soulagé aussi » il haussa les épaules et replaça son rouleau pour continuer à écraser la pâte. « Il m'a demandé ce que tu faisais, si tu avais tout ce qu'il te fallait et ce que tu étais devenue » il marqua une pause et lança « du coup je lui ai dit les grandes lignes, mais bon, à ce moment-là, ça s'était pas bien passé » tous les deux. Sauf que là, ça se passait mieux et ça aussi, il le dirait à leur père.
@Reira Tsvetkov
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyDim 8 Nov - 13:24



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— La grande sœur sent le visage du benjamin s’illuminer d’un sourire à mesure qu’il pétrit la pâte. Son cœur est à deux doigts de fondre tout comme ses globes oculaires agressés par l’oignon. Reira lui parle du rouleau et des emporte-pièces mais les mains souillées par la pâte collante poussent Piotr à lui demander de l’aide. Un hochement de tête en signe d’acquiescement et quelques secondes après, elle lui dépose les outils sur la table alors qu’elle s’active à écraser les pommes de terre. Le travail éreintant commence à faire perler de légères gouttes de sueur sur le front de la brune alors que les biceps sont en feu. Pendant qu’elle s’investit à fond dans l’écrasé de patates, elle ne peut s’empêcher de penser à leur père, au fait que Piotr devait lui dire la vérité. Alors elle a besoin de savoir, comment il a réagi, et surtout s’il compte débarquer par ici. Elle a bien prévenu son frère en disant qu’elle n’était pas prête pour cela, mais malgré cela, peut-être que le père borné aura décidé de débarquer sur la terre des Maoris malgré tout. Les pommes de terre presque toute écrasées, Reira s’apprête à aller récupérer le fromage et les oignons alors que Piotr lui répond. Elle l’écoute en récupérant tout ce dont elle a besoin, avant de déverser le fromage frais à l’intérieur de la purée de patates. Nouvelle malaxation qui se stoppe lorsque le petit frère lâche que le paternel a pleuré. Le cœur de la brune rate un battement. Il a pleuré, pour elle ? La colère a tellement aveuglé la jeune femme pendant toutes ces années, qu’elle en oublie qu’il l’a aimé et qu’il l’aimera toujours, parce que malgré ses bêtises, elle reste sa fille. Alors que Piotr ne s’arrête pas de rouler la pâte, Reira reste interdite à l’observer et à l’écouter. Quand il termine, rappelant au passage à quel point ça a pu mal se terminer lors de leur première rencontre, les pupilles de la russe se repose sur la purée laissée en plan. Ses mains s’activent à nouveau alors qu’elle déglutit difficilement, laissant le silence envahir la pièce. « Si tu l’as à nouveau, dis-lui que… bah je l’appellerai. » lance-t-elle, de but en blanc, avant de reprendre aussitôt. « Enfin pas maintenant, parce que je veux me concentrer sur toi et sur ce que je t’ai promis. Mais un jour, je le ferai, dès que ça ira mieux. » Un léger sourire étire les lèvres charnues alors qu’elle glisse à un regard à son frère. Preuve qu’elle fera des efforts pour lui, mais aussi pour tout le monde, mais surtout pour lui. Il est sa priorité absolue. Hors de question de bâcler la chance qu’il lui offre. Reira ajoute dans sa farce l’oignon et le beurre et une fois que c’est fait, que le tout est homogène, elle donne une nouvelle mission à son frère lui aussi venu à bout de sa pâte. « Bien, maintenant que tout est en place, il suffit de prendre un peu de la farce que j’ai faite, de la mettre dans ta pâte emporte-piècée de bien fermer et rouler le tout et puis on aura plus qu’à faire cuire ! » Les frangins s’activent alors à rouler leurs pierojkis. Il y en a beaucoup à faire alors pour se donner de la force, Reira se saisit de la bouteille. « Un petit verre ? » À l’approbation de son frère, elle remplit leurs verres avant qu’ils ne trinquent à nouveau. « Argh. Ça ne vaut vraiment pas celle de chez nous… » dit-elle la moue à nouveau grimaçante. Les deux russes rigolent ensemble avant que Reira ne devienne légèrement plus sérieuse, le regard pourtant luisant de curiosité, d’affection pour celui qui se reflète dans ses iris. « Parle-moi un peu de toi Piotr. De ce que tu veux. Ce que j’ai pu rater, tes nouvelles passions, tes amis de là-bas ou même d’ici, comme tu le souhaites. » Depuis leurs retrouvailles, ils parlent beaucoup de Reira, à raison, mais elle, elle veut savoir comment a évolué son frère. Ce qu’elle a bien pu rater de sa vie pendant toutes ces années, en espérant qu’elle n’ait pas totalement détruit la vie de son frangin avec son départ…
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyDim 8 Nov - 13:47

Les deux frangins étaient en train de nettoyer la cuisiner, après en avoir bien mis partout. Il y avait de la farine, des emballages, des petits morceaux, des ingrédients un peu tout partout sur la table et le plan de travail. Mais ils avaient réussi à confectionner leur recette et pour ça, ils n'en étaient pas peu fiers. De plus, Reira surprenait son petit frère en lui avouant être bientôt prête à appeler leur père. En entendant cela, le jeune russe avait cru avoir été attiré dans un autre monde. Sa sœur évoquait d'elle-même leur père, elle était même assez optimiste à ce sujet-là et bien sûr que ça touchait Piotr. Comment cela aurait-il pu être différent ? « Ca lui fera plaisir » ajouta t-il simplement. Peu importe quand elle allait le faire, il savait que son père n'attendait que cela. C'était une torture pour lui, de savoir où elle se trouvait, mais de ne pas être autorisé à la voir, ou à lui parler, à la prendre dans ses bras. Piotr comprenait la douleur de son père et il se sentait favorisé par rapport à lui et ça ne lui plaisait pas. Puisqu'ils avaient vécu la même chose, ensemble, depuis le départ de Reira. Là, il avait l'impression d'abandonner son père et d'oublier la douleur que c'était. Alors il lui avait dit quelques petites choses sur sa fille, il lui avait dit à quoi elle ressemblait, ce qu'elle faisait dans la vie mais ce n'était pas suffisant. Pourtant, Piotr avait été clair : si son père voulait quand même venir ici les rejoindre, ça allait compliquer leurs retrouvailles. Reira avait été claire à ce sujet. Alors que les deux frangins nettoyaient la cuisine, l'aînée prit la bouteille pour en proposer une nouvelle gorgée à son frère. Ce dernier sourit et lança en plaçant l'éponge sur l'évier « encore heureux ! On a besoin de se récompenser » dit-il en jetant un coup d'oeil à la cuisson. Tout semblait ok, il n'y avait plus qu'à attendre. Les deux frangins quittèrent donc la cuisine, la bouteille sous le bras, pour se diriger vers le salon de la jeune femme. Là, Reira lui posa une question, elle voulait en savoir plus sur son petit frère. Piotr fut surprit, et comme il ne s'y attendait pas, il fut un peu gêné. Assis sur le canapé, un pied sous son genoux, il passa sa main dans ses cheveux. Qu'est-ce qu'elle voulait entendre ? Il ne voulait pas lui dire à quel point la vie avait été dure depuis son départ, il ne voulait pas parler de son agression ni qu'il était homosexuel... de quoi pouvait-il bien lui parler ? Après tout, il avait grandit durant ces sept années lui aussi, pourtant... c'était comme s'il ne pouvait pas avouer quoi que ce soit sur qui il était vraiment. Alors comme il en avait l'habitude, il fini par souffler répondre « oh moi il ne s'est rien passé d'important » en haussant les épaules. Il avait apprit à si bien mentir aux gens, qu'ils lui soient proches ou non. Personne ne savait pour lui, pour Maximoff, tout le monde ignorait son existence ici. Et quelque part... ça lui faisait du mal. « Mon meilleur ami s'appelle Max, il est resté en Russie » avoua t-il enfin. Parler de lui, ça lui faisait du bien. Il lui manquait énormément. Sincèrement. « On s'est rencontré à l'école privée, et hum... il est super » avoua t-il à sa sœur en croisant son regard. « Je lui ai proposé de venir ici avec moi mais... c'était compliqué pour lui de venir, avec sa famille » il haussa à nouveau les épaules. « Mais il m'a dit qu'il viendrait, j'pourrai te le présenter peut-être » proposa t-il comme ça.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyMar 10 Nov - 16:34



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— Ça lui fera plaisir. Voilà ce que lui répond le benjamin au sujet de leur père. Une bribe de sourire gagne un coin de lèvres de la brune. Il est sincère, le cœur fermé s’ouvrant petit à petit. Elle lui en veut toujours, la rancœur accumulée par la gamine ne partira probablement jamais, elle a grandi avec cela. Mais… son départ a peut-être causé une blessure suffisante à son père, à la hauteur de sa trahison. Donc oui, elle accepte de faire un pas vers lui. Pas de suite, parce qu’elle a d’autres priorités et que gérer toutes les retrouvailles en même temps n’aura pas un très bon effet… Si la grande sœur est plus ouverte que lorsque Piotr a évoqué leur père au café, il n’empêche qu’elle a toujours besoin de temps. Les pierojkis désormais rouler et en train de cuire, les frangins peuvent s’offrir un nouveau verre. Tout travail mérite salaire. En l’occurrence, leur cuisine mérite un petit verre de vodka. Alors que Piotr se dirige vers le salon, les iris de la jeune femme zieute la cuisson. Un minuteur d’enclencher et hop, elle peut rejoindre le fraternel sur le canapé. Elle profite de cette proximité pour lui demander de parler de lui, histoire d’échanger un peu les rôles pour une fois. Il a l’air gêné, sans savoir par où commencer. La tête de Blacky apparaît entre eux, le chien assis devant le canapé dépose son museau sur le tissu, réclame des caresses que la brune lui donne. Son frère avoue qu’il n’y a rien eu d’important. Reira hausse les sourcils alors qu’un sourire malicieux déguise ses lèvres. « J’ai manqué les années les plus importantes d’un jeune garçon et tu me dis qu’il ne s’est rien passé d’important ? Le temps a peut-être coulé mais tu ne me l’as fait pas à moi. » La moue bienveillante, elle observe son petit frère, l’invitant à se confier. Pas sur toute sa vie, elle sait que les confessions ne seront pas pour maintenant, mais… sur des petites choses. Il s’est forcément passé des choses dans sa vie, il a dû faire des rencontres ! Justement, Piotr évoque son meilleur. Un certain Max. Il passe brièvement sur leur rencontre et sur lui tout simplement, se contentant de dire qu’il est super. Reira hoche légèrement de la tête, signe de son écoute. Il conclut en disant qu’il lui a proposé de venir, qu’il a refusé mais que quand il le ferait, il lui présentera. Sa sœur lui adresse alors un large sourire. « Avec plaisir oui ! » La russe vient poser une main amicale sur l’épaule de son frère, la même main qui couvait le chien de tendresse. « Il va bien finir par venir, peut-être qu’il prépare son départ et qu’il compte te faire une surprise pour les fêtes de fin d’années ! En tout cas, je suis vraiment contente pour toi de voir que tu as trouvé un meilleur ami, c’est très précieux. » Sourire nostalgique qui remplit les lippes, Reira reprend. « J’ai eu brièvement un meilleur ami, au tout début quand je me suis installée ici. J’étais à l’hôpital à cause d’une blessure au genou, encore. Et lui il était psychologue stagiaire. J’refusais de parler à des psys alors l’hôpital à tenter le coup en me le proposant lui, vu qu’on avait le même âge. Il m’a beaucoup aidé mais… il a fini par me rejeter alors tous mes efforts ont été réduit à néant. » Haussement d’épaules. Quelque part c’est simplement le karma, elle a abandonné tellement de gens qu’il faut bien qu’elle se prenne un retour de manivelle. Le minuteur s’excite dans la cuisine tandis que Reira se lève pour aller leur cuisine qui a envahi la maison de sa douce odeur. Quelques minutes plus tard elle revient avec des assiettes, les couverts et le plat rempli de pierojki. « Tiens, sers-toi pendant que c’est chaud. Tu veux quelque chose à boire ou la vodka suffira ? » Elle retrouve sa place près de lui et rebondit sur le sujet des amis, hésitante. « Max c’était ton seul ami ? »
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyMer 11 Nov - 10:21

Sa sœur était loin d'être idiote. Piotr était en train de clairement faire abstraction de son passé, ne trouvant rien à dire sur ces sept dernières années. Il mentait, à sa propre sœur. Lui qui parlait d'honnêteté, de lien de franchise, puissant... il était incapable d'avouer à sa sœur la vérité à son sujet. Qu'il était gay, qu'il aimait un mec, qu'ils avaient frôlé la mort parce qu'en Russie, personne n'aiment les homo, qu'il avait fuit son pays pour cette raison et pas pour une autre, qu'il se rongeait les sangs d'être comme ça, qu'il aurait voulu ne pas l'être et en même temps, il y avait ce manque de Maximoff qui grandissait en lui, à chaque seconde qui passait. Il avait validé son diplôme grâce à Maximoff qui avait calmé ses addictions à la drogue, après le départ de sa sœur, il y a cinq ans, et il n'avait que quinze ans à l'époque. Il avait cherché quoi faire de sa vie, sans même savoir ni accepter qui il était... voilà pourquoi il tournait en rond aujourd'hui, à ne pas savoir dans quelle voie aller, ce qui était fait pour lui, où plutôt pour quoi était-il fait ? Est-ce que sa sœur voulait qu'il lui dise tout ça ? Est-ce qu'il pouvait prendre le risque de se retrouver face à sa grande sœur, qu'il avait cru ne jamais revoir, en lui disant cette vérité là qui pourrait la dégoûter ? Elle aurait honte de lui, de ce qu'il est, peut-être qu'elle préférerait le voir mort que de le savoir pédé ? Après tout, ils ont été élevés tous les deux dans le même pays qui a un regard très dur et tranchant en ce qui le concerne. Est-ce qu'elle allait lui proposer d'aller voir un docteur ? De faire une thérapie pour retirer ce mal qui le ronge ? Est-ce qu'elle va rejeter Maximoff si elle apprend la vérité ? Est-ce qu'il n'aura plus qu'à partir d'ici, tout recommencer ailleurs, avec lui ? Peut-être. C'est une possibilité. Parce que malgré le regard doux de sa sœur, ses jolies paroles et ses gestes gracieux, on ne peut deviner ce qu'une personne a réellement dans le cœur et dans la tête. La preuve en était avec Piotr, personne ne se doutait de sa réalité à lui. Trop habitué au mensonge, comme bouclier pour sauver sa propre vie et celle de son petit ami, il haussa les épaules et se força à rire nerveusement « non mais en vrai, j'sais pas » que voulait-elle qu'elle lui dise au juste ? S'il avait quelqu'un dans la vie ? Ce qu'il aimait faire ? Ses aspirations en terme de futur ? D'avenir ? C'était justement tout ce qu'il ne pouvait, ne voulait pas lui dire... Elle l'obligeait à mentir, elle l'obligeait à être ce double de lui-même, qu'il ne supportait plus. Il ne faisait que ça, mentir, mentir, mentir. C'était épuisant, fatiguant et ça le rendait fou. Ses pensées voguèrent alors vers Max. Que faisait-il en ce moment ? Est-ce que ça allait pour lui ? Etait-il en train de se faire frapper à mort à nouveau ? Piotr se demandait tous les jours cela, parce qu'il était resté là-bas et qu'il s'inquiétait pour lui à ce sujet là. Sa main passa sur son visage, soufflant alors, tandis qu'il évoquait l'arrivée de son amant sur l'île, d'ici peu de temps. Changer de sujet restait la meilleure option. D'ailleurs, sa sœur commence à dévier le sujet, parlant de son propre meilleur ami, Piotr l'écoute attentivement sans oser la couper dans son récit. Sa vie aurait été tellement différente si Max n'avait pas été là. Il aurait probablement sombré dans la drogue, dans les addictions, il aurait fini sûrement par quitter la russie, ou alors à sa convaincre qu'il était hétéro ? Comme il est encore un peu en train de le faire avec Aela... Sa sœur lui expliqua alors la fin de sa relation avec ce fameux meilleur ami. Piotr croisa son regard, il comprenait. Mais à entendre aussi ce discours d'un point de vue extérieur, il ne pouvait s'empêcher d'ajouter « alors faut faire en sorte de ne pas donner cette grande responsabilité à n'importe qui » avant de sourire doucement à sa sœur. Reira arrivait à se confier, à lui parler d'elle et lui, il était incapable de le faire. Quelque chose le bloquait, encore et encore, inlassablement. C'est la sonnerie du minuteur qui le sorti de ses pensées, un peu brusquement. Sa sœur se leva pour rejoindre la cuisine, proposant alors quelque chose à boire à son frère. Ce dernier lui répondit depuis le canapé « non la vodka c'est très bien merci » et d'ailleurs, sa main se posa autour de la bouteille pour en servir dans le verre de sa sœur et également le siens. « Est-ce que je peux fumer ? » demanda t-il à sa sœur avant de croiser son regard, qui revenait par ici. Un silence s'installa et il lança « c'est la seule chose que j'ai gardé de mon passé de toxico » rigola t-il alors. Bon, dit comme ça, c'était angoissant un peu. Alors, cherchant ses clopes, il fini par s'expliquer « j'ai un peu traîné dans l'univers des soirées et de la drogues à un moment » se passant bien de préciser à quel âge. « C'est Maximoff qui m'a aidé à ne pas tomber là-dedans » mais en fait, il était déjà tombé dedans à l'époque. Max avait juste limité les dégâts et avait empêché Piotr de finir réellement complètement accro à tout ça. Mais encore aujourd'hui, c'était un combat de tous les jours. Piotr continuait de fumer des clopes, de la weed et pour tout le reste, il essayait de se limiter à seulement quelques événements, mais ça restait toujours un défi pour lui.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyLun 16 Nov - 16:03



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Reira aurait pu être dupe, il y a quelques années sur ce qui tracasse Piotr, trop occupée avec la danse. Et encore, même si elle n’a jamais lu en lui comme dans un livre ouvert, elle sait tout de même quand quelque chose ne va pas. Et là, à voir Piotr lui dire qu’il n’y a rien eu pendant sept ans, elle se dit qu’il y a anguille sous roche. Cependant, elle ne veut pas le brusquer, se contente de lui dire qu’il ne peut pas tout lui cacher, que son corps parle pour lui. Il trouve finalement le moyen d’évoquer son meilleur ami, une très bonne chose pour lui. D’autant plus qu’il lui propose de le rencontrer, enfin quand il viendra. Ça fait chaud au cœur d’entendre cela, de se dire que son frère est prêt à lui présenter son meilleur ami. Et en même temps… elle a peur de ce meilleur ami. Parce qu’il connaît forcément Reira, sait ce qu’elle a fait. Elle craint que celui ne l’empêche de se rabibocher avec son frère. Mais un meilleur ami est sensé vouloir le bien de son propre meilleur ami alors… peut-être qu’elle n’a pas trop à s’inquiéter. En tout cas, en guise de remerciement pour sa confession, Reira rebondit et lui parle de son meilleur ami à elle. Enfin, feu meilleur ami, parce qu’il a déserté. Pour les études. Ils auraient pu rester en contact, toutefois il a fini par stopper le contact. Comme elle avec Piotr il y a sept ans. Le karma, la roue qui tourne inexorablement et qui ramène les péchés. Son frère lui fait alors remarquer qu’il ne faut confier la responsabilité d’aller mieux à n’importe qui, chose qu’elle avait confié à Jaeyoon. Regards qui se croisent et sourires qui s’étirent. Est-ce qu’il fait référence à lui ? Probablement… Peut-être que le karma finira par lui enlever Piotr aussi, pour la punir. Ses pensées divaguent sur l’idée de perdre son frère, involontairement cette fois, et le sourire disparaît peu à peu de ses lippes. Alors qu’elle se saisit du plat et des couverts, la russe chasse ses idées de son esprit. Aujourd’hui, il est là, avec elle et elle doit se concentrer sur cela, peu importe le futur.

Sur la table du salon, les frangins se re-servent en vodka et s’apprêtent à déguster leur dur labeur. La fourchette se plante dans le pierojki avant d’aller se fourrer dans la bouche de la brune. Un râle de plaisir s’échappe alors que ses yeux se ferment, décuplant le plaisir gustatif. « Hum c’est trop bon ! J’en avais jamais fait avant. » Soudain, Piotr lui demande s’il peut fumer. Forcément, elle l’observe en silence mais sans jugement. Elle est simplement surprise d’apprendre qu’il fume. Parce que ça reste un sportif, avec le hockey, et que les sportifs ne fument pas. Tout comme la danseuse n’a jamais fumé, hormis quelques taffes de clope tirer ça et là, plus pour s’intégrer aux autres que par plaisir. La voyant qui ne réagit pas, il s’explique un peu plus. Toxico. Le mot manque de lui causer un malaise. Son petit frère, la prunelle de ses yeux, est tombé dans les addictions. Est-ce que c’est de sa faute ? En tout cas c’est à cause d’elle qu’il est pleinement tombé dedans, si elle avait été là, hé bien elle l’aurait empêché de s’enfoncer. Sauf qu’elle n’a pas été là, et ça la brise de l’intérieur. Monstrueuse sœur, abomination qui ne mériterait même pas de l’avoir avec elle sur son canapé. En plus il rigole lorsqu’il évoque ce passé, le cœur de la brune s’ébranle un peu plus. Elle ne comprend pas, pourquoi il rigole ? Ce n’est pas rien des addictions. C’est dangereux pour lui, pour sa santé. Elle ne sait même pas quoi répondre. Elle ne veut pas lui faire la morale mais en même temps, elle a peur pour lui. Surtout, elle craint d’apprendre que c’est à cause d’elle qu’il est tombé là-dedans. Sans le vouloir, les mots sortent par eux-mêmes. « C’est à cause de moi ? » Elle braque son regard sur son frère, les prunelles luisantes d’alcool mais aussi d’inquiétude. « J’veux dire… t’es tombé là-dedans à cause de mon départ ? » Autant qu’elle le sache, non ? Quitte à se briser la cervelle. Au moins, Piotr précise que son meilleur ami l’a aidé à s’en sortir. Elle opine du chef, légèrement. Il n’est plus dedans, c’est le plus important à retenir. Reira se lève alors pour aller récupérer un cendrier posé un peu plus loin sur une commode, ouvre une fenêtre aussi pour aérer et faire partie la fumée. « Tiens. J’fume pas, mais je l’avais acheté pour un ami… Un ancien ami qui passait de temps en temps. » Le mot ami n’était peut-être pas spécialement bien trouver mais elle n’a pas nécessairement envie de parler de Chance et surtout pas à son petit-frère. Elle ne veut pas qu’il s’imagine des choses, que Reira aurait pu tomber amoureuse pendant son absence, pendant que lui il souffrait. Parce que Reira elle n’est pas amoureuse, elle a juste couché pour le plaisir, enfin c’est ce qu’elle croît encore. La douleur de la jalousie ne lui a pas encore piqué le cœur. En se rasseyant elle vide son verre d’une traite, besoin d’éponger. « Est-ce que j’ai ruiné ton adolescence d’une autre façon ? » En plus de la drogue et des soucis qui traînent avec. Elle a besoin de savoir, c’est important pour elle. Pas de sadomasochisme, simplement le besoin d’évaluer les dégâts qu’elle cause dans la vie des gens, surtout dans celle de son petit-frère.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyMer 18 Nov - 12:23

Reira et son petit frère ne tardèrent pas, entre deux nouveaux verres de vodka, de goûter enfin à leur cuisine. Ce qui fit rire le petit russe, fut se constater qu'ils avaient la même réaction. Les yeux écarquillés, le sourire aux lèvres et une satisfaction de pouvoir être fiers, ensemble, de ce petit repas. « Ouais putain on est grave doués » s'exclama t-il alors, en terminant sa bouche. Mais malgré ce petit moment de complicité, Piotr se rend compte que plus il parle, et plus le visage de sa sœur se décompose. Elle est déçue, elle n'aurait pas imaginé qu'il puisse être l'un de ces gars, qui tombe dans la drogue et qui vit une vie mêlée à ce monde là. Elle aurait aimé qu'il fasse quelque chose de sa vie, qu'il fasse des études, qu'il brille dans le sport ou la musique et lui, il était simplement en train de lui dire qu'il n'était qu'une merde -ou du moins, qu'il l'avait été par le passé. Réalisant ceci, il prit le cendrier de sa sœur, avant de sortir une clope de son paquet. Entre les réponses ou les questions de l'un et de l'autre, un silence profondément envahissant s'installa alors. Piotr comprenait, petit à petit, qu'il avait été maladroit dans sa façon de parler de tout ça, et qu'il comprenait mieux sa sœur lors de leur retrouvaille. Ce n'était pas évident de parler des choses du passé, de comment on pouvait se sentir, comment on ressentait les choses à des époques précises de nos vies, qui n'existent désormais plus. Lui, il devait batailler avec l'abandon de sa sœur, de sa mère, la mort de sa nourrice, un père trop blessé qui n'a plus envie de prendre des risques, un amour impossible et une sexualité qui lui fait honte, dont il a peur, et qu'il camoufle le plus profondément possible en lui, de peur de tout perdre. Piotr venait de sortir son briquet de sa poche, la cigarette coincée entre ses lèvres. Il apporta ses mains devant celle-ci, afin d'allumer la flamme qui viendrait se consumer en une fumée légèrement épaisse. Elle était en train de lui demander si tout ça, était lié à son départ. Piotr lui, s'était posé au bord du canapé, les genoux écartés, les bras posés sur ceux-ci, tenant d'une main, sa clope. Son regard était fixé sur la table, devant eux. Il prit alors la bouteille, en versant dans leurs deux verres et bu le sien en grimaçant. A partir de ce moment-là, il savait que désormais, l'alcool se faisait ressentir en lui. « J'peux pas te mettre tout ça sur le dos » avoua t-il en tournant sa tête vers sa sœur. Il croisa son regard et fini par dire « t'es partie, maman s'est barrée aussi, la nounou est morte... y'a eu plein de choses en peu de temps et j'étais jeune » il haussa les épaules. Ouais, ça n'avait pas été facile, oui, elle était en partie responsable, mais elle n'avait pas à se sentir coupable. Du moins à ses yeux à lui, elle n'avait pas à l'être. Et ce sentiment, de déculpabilisation pour sa sœur, était tout nouveau. Il était en train, tout simplement, de commencer à lui pardonner tout ça. Une question semblait brûler les lèvres de sa sœur, et quand enfin elle la lui exposa, il prit le cendrier devant lui, avant de tomber en arrière sur le canapé, posant le cendrier sur sa cuisse. « Non » répondit-il simplement en crachant sa fumée et en observant sa sœur. Là, tout de suite, maintenant, il avait envie de tout lui dire, de lui parler de son orientation sexuelle, de son amour pour Max, de tout ça. Il avait le besoin d'être honnête, l'envie de partager ça avec elle, peut-être pour qu'elle se sente moins coupable ? Oui, sûrement. Alors il demanda, un peu maladroitement « est-ce que tu penses que tu m'aimeras toujours de la même manière ? » il croisa son regard et comprit que sa question était posée brutalement, et qu'elle pourrait sembler étrange. « Est-ce... si tu apprends un truc de moi, qui te dégoûte, qui te choque, qui te déçois... tu remettrais tout ce que tu m'as dit depuis qu'on s'est retrouvé, en doute ? » Son regard ne la lâchait pas, tandis que ses doigts vinrent apporter sa cigarette à ses lèvres. Il avait envie de lui dire, de tout lui déballer, c'était comme un cri du cour, comme une vague énorme et immense qui s'emparait de lui, qui chamboulait tout en lui, sûrement accentué par l'alcool. Il attendit les réponses de sa sœur, et finalement lança « j'dois t'avouer qu'il y a... » il marqua une pause. Son ceur s'emballait, il sentait ses mains devenir moîtes. « Y'a un truc dans ma vie que tout le monde ignore » balança t-il alors en observant sa sœur. « Un truc que personne n'imagine, un truc important et grave et... » il observait à présent le cendrier, faisant rouler sa clope et sa cendre, sur le bord. « J'ai la sensation que le jour où je vais en parler, je vais tout perdre » avoua t-il enfin. « Et ça m'fait peur » confia t-il. Là, il était simplement en train de créer un pont entre lui et sa sœur, un point qui aurait du être construit il y a des années, à l'époque où il s'était rendu compte de son amour pour Maximoff. Il aurait aimé en parler avec elle à cette époque, peut-être qu'elle lui aurait donné assez confiance pour ne pas créer ce monde illusoire qui désormais était sa vie. « C'est surtout ça, qui me gâche la vie, depuis des années... c'est pas toi, c'est même pas ma mère, c'est pas papa... c'est juste ça, c'est juste moi » compléta t-il alors pour essayer de la rassurer sur ce qu'elle pensait.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyJeu 19 Nov - 15:23



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— Une atmosphère pesante sembmle s’être installée entre eux. Reira est contente qu’il s’ouvre sur son passé, mais ses addictions lui laissent un goût amer dans la bouche. Parce que pour elle, elle en est la responsable. Son silence face à sa question répond même à sa place. Son regard qui fuit intime aussi à Reira qu’il n’ose pas lui dire, lui parler. Ça ne fait que décupler la sensation de culpabilité qui commençait justement à s’intégrer dans le cœur de la russe. Jamais elle n’aurait cru que son départ aurait un tel impact, au point de lui bousiller la vie. Évidemment, elle ne peut pas dire que ça lui ferait du bien… Mais, autant de mal. C’est inconcevable. Alors que Piotr remplit les verres pour en descendre un d’une traite, Reira observe le liquide transparent de la vodka. L’alcool lui parcourt doucement le sang, la laisse encore maître de ses pensées à moins que ce soit la douleur qui la maintienne bien éveiller. Il finit par lui répondre, avouer à demi-mots qu’elle y est forcément pour quelque chose mais qu’il n’y a pas qu’elle qui en a été la cause. Simple accumulation de plusieurs départs et de la mort de sa nounou. Ça faisait trop pour le jeune adolescent qu’il était. Après sa réponse, Reira opine du chef, même si ça n’enlève rien à son sentiment de culpabilité, au moins elle sait qu’elle n’en est pas la seule cause et ça la soulage légèrement du poids qui vient de s’abattre sur ses épaules. Il n’empêche que derrière tout cela, elle a joué un rôle prédominant. Forcément, elle ne peut s’empêcher de se demander si par hasard, elle a aussi détruit sa vie d’une autre façon. Si la drogue s’est mêlée de sa vie, pourquoi pas autre chose ? Avant de poser la question, elle descend son verre de vodka. Le liquide lui pique l’œsophage alors que ses prunelles tentent de sonder son frère. Nonchalamment, il s’enfonce dans le canapé en répondant tout simplement que non. La brune ne peut bloquer ce soupir de soulagement qui s’échappe d’entre ses lèvres. C’est déjà une bonne chose, une très bonne chose d’apprendre cela. Il semble loin de la drogue, et Reira n’a pas fait encore plus de mal que ce qui a été évoqué. Le poids semble un peu plus se dissiper, même si la culpabilité risque de la ronger pendant un long moment encore. Alors qu’elle ne s’y attend pas, il lui pose une question curieuse. Ne saisissant pas vraiment le sens de sa question, elle plante son regard dans le sien, les sourcils légèrement froncés. Pourquoi ne l’aimerait-elle pas ou plus ? Si même ces sept années d’absence n’ont rien jamais à l’amour qu’elle lui porte, qu’est-ce qui pourrait bien faire pencher la balance ? Il se reprend alors, s’explique un peu mieux. Piotr utilise des mots qui ne semblent pas faire sens à la russe. La dégoûter ? La décevoir ? Pourquoi donc ? « Mais enfin Piotr, pourquoi tu me dégoûterais ? Ça n’a pas de sens. » Elle se dit alors à cet instant qu’il a peut-être fait pire que la drogue, et qu’il n’ose pas lui avouer. Quand bien même… Reira ne pourrait pas lui en vouloir, ou être déçue. Ça la surprendrait sûrement oui, comme elle a pu être surprise d’apprendre qu’il est tombé dans la drogue, mais elle n’en serait pas pour autant déçue. À la limite, la surprise se transformerait en inquiétude. « Je ne vois pas vraiment ce qui pourrait me rebuter à ce point de toi, ce qui pourrait remettre en cause la promesse que je t’ai faite. » dit-elle le plus sereinement possible en l’observant. Elle le pense vraiment. Son petit-frère reprend alors la parole et se confie un peu plus. Lorsqu’il évoque un truc important et grave, Reira se crispe légèrement tout en tentant de garder un visage impassible. La seule chose qui lui vient à l’esprit c’est que Piotr aurait tué quelqu’un. Bien qu’elle ne l’imagine absolument pas être un meurtrier, peut-être qu’un jour où il s’amusait avec de la drogue, ça a dérapé pour un de ses amis, ou quelque chose du genre. Ça effraie encore plus la russe lorsqu’il évoque sa crainte de tout perdre. Elle ne sait pas quoi lui répondre là, de suite, se contentant de l’observer alors qu’il conclut. Tendrement, sa main vient se loger sur l’avant-bras de son frère, celui qui tient le cendrier. « Tu sais, même si tu tuais quelqu’un je t’aiderai à cacher le corps. Alors, je vois difficilement ce que tu as pu faire de si grave. » Là encore, elle ne ment pas. Depuis toujours, elle est prête à aider son petit frère même si plusieurs années les ont éloignés, cette envie de le protéger est toujours là au fond d’elle. S’il fallait l’aider à tuer ou tuer pour le protéger, elle le ferait sans hésiter. Donc au final, même un meurtre ne la dégoûterait pas. « Bon sauf si tu es devenu un serial killer, là j’avoue que je commencerai un peu à flipper. Enfin, tu vois le niveau qu’il faudrait atteindre pour me dégoûter ? J’pense que tu en es loin quand même, nan ? » Elle joue un peu sur le ton de l’humour, pour détendre l’atmosphère et aussi déstresser son petit frère. Se penchant vers la table, elle remplit à nouveau deux verres avant d’en tendre un à son frère. D’une traite elle vide le sien, ne prenant plus vraiment la peine de déguster, de toute façon son palais commence à être anesthésié par l’alcool. Son regard se tourne à nouveau vers son frère. « En voyageant, j’ai découvert beaucoup d’origines et de cultures différentes, ça m’a énormément ouvert l’esprit. J’ai côtoyé des gens avec des passés différents, certains qui avaient fait des conneries, d’autres qui subissaient ceux des autres… Chacun est comme il est, et la vie est suffisamment difficile comme ça, ne te la gâche pas à cause de toi-même ! » Elle lui fait un peu la morale, surtout elle veut le pousser à s’accepter comme il est, avec ses défauts et ses qualités. Même si elle ignore ce qui le tracasse, peu importe ce qu’il a fait, il restera Piotr. « Peu importe ce que tu as fait, ou même ce que j’ai fait, tu resteras toujours mon petit frère adoré. » conclut-elle, un sourire aux lèvres, venant même lui embrasser le front en guise de protection.
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptySam 21 Nov - 12:40

Sa question avait l'air de choquer sa sœur. Alors qu'il observait son visage prendre une mine à la fois interrogative et choquée, Piotr comprit assez rapidement que la réponse de sa sœur lui serait agréable. Enfin. Elle disait cela sans savoir, sans connaître son secret et de ce fait, c'était assez facile de lui dire ce qu'il voulait entendre. De plus, peut-être qu'elle n'aurait pas le courage de ses opinions et qu'elle ne voulait pas prendre le risque de voir son frère se barrer en courant ? Il n'en savait rien. Pendant des années, plus de cinq ans en fait, Piotr avait fini par intégrer l'idée qu'il était une erreur. Une erreur de la nature, qu'il y avait un défaut au sein même de sa conception, qu'il était peut-être monté à l'envers, il n'en savait rien. Normalement, un homme ne peut pas aimer un autre homme. Des gens étaient tués pour cela, alors bien sûr que oui ça avait du sens et que sa peur était légitime, bien que dans cette situation, elle semblait grotesque. Le petit russe sentait le regard de sa sœur sur lui, comme si elle cherchait à percer son secret, à deviner de quoi il pouvait bien parler. L'envie de tout lui balancer était tentante, surtout après les réponses de sa sœur. D'ailleurs, elle s'approcha un peu, posant sa main sur son bras, ce qui lui fit tourner les yeux vers elle. Le regard de sa sœur était inquiet, bien sûr, mais aussi apaisant. Il pouvait sentir son soutien, et quelque part, cela lui faisait du bien. Il ne pu s'empêcher de sourire quand sa sœur lui avoua son désir de complicité « si jamais ». Alors il se mis même à rire franchement, toujours en fumant sa clope. Quand elle lui demanda tout de même s'il ne parlait pas de meurtre, il sourit en coin, réalisant que son discours pouvait faire peur, effectivement. « Non non, j'ai jamais tué personne » avoua t-il comme si cela était nécessaire. Il écouta sa sœur lui parler de sa loyauté, qu'elle serait toujours là, vraiment. Et puis aussi, il l'écouta lui parler de ses voyages, de ses rencontres, de la vie en général. Piotr avait besoin d'entendre ça, lui qui avait passé toute sa vie en Russie, il ne s'ouvrait sur le monde que depuis un an à peine. Bien sûr qu'il y avait d'autres gens, dans le même cas que lui, quelque part. Ailleurs. Parfois ils devaient même être bien plus en danger que lui, ou ils devaient subir des choses atroces, au quotidien ou non. Lui, il avait construit une carapace autour de lui et de son couple, un truc tellement imposant, lourd et bien que protecteur, destructeur aussi. Il se détruisait de l'intérieur, sans pour autant s'en rendre compte. Il sourit aux derniers mots de sa sœur, cela lui faisait du bien. Il avait tellement besoin d'être aimé, d'être soutenu et n'ayant que trop rarement vécu et senti tout cela, c'était toujours quelque chose de très agréable pour lui. Le jeune homme écrasa sa cigarette terminée dans le cendrier, toujours posé sur lui et se pencha en avant pour le poser sur la table. Au passage, il prit à manger et à peine eut-il la bouche terminée, il lança « est-ce que tu t'es déjà dis que... » il chercha ses mots, voulant prendre un soin particulier pour cela. Il haussa les épaules, un peu perdu avec tout ce qu'il avait envie de lui dire, de lui demander et ce qu'il se sentait vraiment capable de faire. « J'sais pas » il prit à nouveau à manger, tomber lourdement contre le dossier du canapé « parfois je me dis que c'est not' famille et les liens pourris qu'on a eu qui m'empêchent de faire plein de trucs » il termina sa bouche et ajouta « et puis je me rends compte que j'me... j'me bride sur tout, tout le temps, comme si... » il soupira doucement « comme si j'assumais pas du tout qui j'étais, comme si j'étais une erreur, que je devais faire le moins de vague possible » il tourna son regard, un peu timide, vers sa sœur et demanda « est-ce que toi aussi tu ressens ça ? »
Comme si finalement, ils n'étaient tout simplement pas légitimes dans le bonheur ou même dans la vie en général. Son cœur se mit à battre plus fort, comme un tambour, comme lorsqu'il était en soirée trance, au milieu de la piste, avec les jeux de lumières, les couleurs vives qui brillent dans l'obscurité, que la musique traverse l'ensemble de son corps pour résonner en lui. A cette impression, le souvenir de Max, à ses côtés, vint embrumer son esprit déjà dévoré par l'alcool et un sourire se dessina sur les lèvres. Il se posait mille questions. Il se pencha alors vers la bouteille, l'attrapant pour l'ouvrir et servir à nouveau deux verres. « J'ai le sentiment de ne pas pouvoir vivre comme je le voudrais et de devoir... mentir, en permanence » le bruit de la bouteille touchant la table basse se fit entendre. Il prit son verre, attendit sa sœur et l'avala d'une traite en grimaçant. Ses mains devenaient moites, il se sentait un peu nerveux, comme s'il se sentait prêt à tout déballer à sa sœur. « J'ai tellement envie de t'en parler et en même temps, j'ai tellement peur de ton regard sur moi si tu entends ce que j'ai à te dire, j'ai peur que tu me dises que oui, tout va bien et que tu t'éloignes, comme si je te faisais honte » avoua t-il alors, au bord de l'aveu.

HRP : Je crois qu'il va le lui dire là, comme ça, ça te va? Je sens que c'est le bon moment :3
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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyDim 22 Nov - 16:59



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@Piotr Tsvetkov & Reira


— Reira l’écoute, tentant de rester posée malgré l’inquiétude qui la gagne. Voir son petit-frère se faire ronger par un truc inconnu n’a rien de particulièrement exaltant. Bien au contraire, plus le temps passe, plus elle angoisse pour lui. Accepter la gravité de sa blessure au point qu’il en vienne à tomber dans la drogue était déjà très difficile pour la brune. Ce qu’elle n’accepte pas c’est le fait qu’elle ait autant blessé Piotr, là ce qui le ronge semble être totalement indépendant des agissements de Reira. Quoi qu’il en soit, elle joue son rôle de grande sœur et cherche à le réconforter, lui confier qu’il y a peu de choses qui la ferait craindre son petit-frère au point de la fuir. La seule hypothèse qui la ferait fuir là, ce serait qu’il soit un serial killer en puissance, recherché à travers toute la Russie. Mais pour le coup, elle ne verrait vraiment pas son frère se transformer en ce genre de monstre. Elle est d’ailleurs rassurée lorsqu’il rigole et lui confie qu’il n’a jamais tué personne. Sait-on jamais, c’est toujours bien d’avoir la confirmation. Alors pour détendre l’atmosphère, elle leur ressert un verre d’alcool avant de lui confier qu’elle a connu des gens avec des tas de vies et de personnalités différentes, que rien ne changera sa vision de son frère. Il reprend la parole alors qu’il enfourne de la nourriture dans sa bouche. Tentative de questionnement qui meurt dans la déglutition avant qu’il ne réussisse à exposer ses idées. Reira l’écoute attentivement, aux aguets en ce qui concerne ses réactions. Son corps se crispe lorsque Piotr évoque le fait qu’il se sente comme une erreur. Comment peut-il se sentir comme ça ? Il parle également de la famille, se demandant si quelque part ça ne l’a pas empêché de faire quelque chose qu’il voulait. Reira ne le comprend pas entièrement parce que ce qu’il ressent, elle ne l’a jamais ressenti aussi fort. Mais, l’idée derrière, elle pense la saisir. Toute sa vie elle s’est construite autour de la danse, quand elle a perdu cela elle s’est sentie comme une sorte d’erreur dans la matrice, un point en trop qui ne trouve pas sa place. Simplement parce qu’elle ne savait pas quoi faire. « Papa t’a empêché de faire un truc ? Il t'a bridé une passion ou un truc du genre ? » Il ne semble pas avoir abandonné le hockey mais la musique, la batterie… Peut-être que ça ne lui a pas plu et qu’il l’a empêché de continuer dans cette voie, traumatisé peut-être par la perte de sa fille avec le milieu artistique. « Je ne me suis jamais réellement sentie comme une erreur mais un peu comme quelqu’un qui n’avait pas sa place. Qui n’avait plus sa place dans mon cas. Quand j’ai perdu la danse, tout ce que j’avais construit s’est écroulé et je me suis retrouvée nue, à ne rien savoir faire d’autres que danser. Alors j’avais l’impression de plus appartenir à ce monde, de ne plus y avoir ma place. Ce n’est clairement pas le genre de sentiment qui m’a aidé à prendre la bonne décision… C’est pour ça que j’suis partie voir ailleurs, voir si je me retrouvais, quelque part. » Reira a déballé tout cela en observant le vide, ce vide ressenti au fond de son cœur pendant tant de temps, désormais comblé peu à peu. Elle se penche à son tour pour nourrir son estomac qui ne peut se contenter de la vodka pour se sustenter. Des pierojkis se font croquer tandis que Piotr se confie un peu plus, se sentant brider dans toute sa vie, comme s’il ne pouvait pas être lui-même. « Tu te souviens de ce que je t’ai dit par rapport à ton avenir, tes études ? Ce n’est pas grave de ne pas suivre le chemin tout tracé par la société tant que tu suis qui tu es et ce que tu veux pour toi. » Après s’être bouchée une dent creuse, Reira s’enfonce à nouveau dans le canapé, prêt de son frère. Sa vision commence à légèrement se troubler, ses nerfs se détendre sous l’effet de l’alcool. Un sourire vient étirer ses lèvres. « Piotr, je te l’ai dit, à moins que tu ne sois devenu un serial killer, il y a peu de chances que je te juge, même si tu t’es découvert une passion super bizarre entre temps. J’serais peut-être surprise, mais ça ne veut pas forcément dire que ce sera négatif. Tu sais, même si j’ai fait des erreurs, au fond je ne veux que ton bonheur. Jamais je ne chercherais à t’enfermer dans une case. » Elle le sent devenir encore plus stressé à l’idée de dire ce qu’il a sur le cœur alors elle s’approche à nouveau de lui et vient l’enlacer délicatement, pour lui glisser à l’oreille. « Je t’aimerais toujours quoi qu’il arrive Piotr. »
(c) SIAL



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MessageSujet: Re: русская вечеринка (reira) (#)   русская вечеринка (reira) EmptyMer 25 Nov - 18:31

Instinctivement, Reira pensa tout de suite que le paternel des deux frangins y était pour quelque chose. L'avait-il bridé ? Non, il l'avait même toujours encouragé pour le sport, pour la musique un petit peu moins, mais en tous cas il ne lui avait jamais rien interdit. Non, les vrais coupables c'était lui et Imrân, ou alors peut-être ces gars dans cette ruelle, ce fameux soir ? Il n'en savait rien. En fait, il était tellement inculte à ce sujet-là... il n'avait pas spécialement d'avis autre que son propre jugement, biaisé par sa nation. Alors que dire de plus ? Quand sa grande sœur lui évoqua la danse, Piotr ressenti les maux de sa sœur, à travers ses mots, menant à des émotions qu'il connaissait bien. Après l'agression, il n'avait plus eu de contact avec Maximoff, il avait d'abord cru qu'il faisait ça pour le protéger, avant de comprendre qu'il se protégeait aussi. Ainsi, ils ne prenaient plus le risque de mourir, bêtement. Parce que pour Piotr, tout cela n'était qu'une connerie. Alors dans son esprit, embrumé par la vodka, il comprit enfin ce que sa sœur cherchait à lui expliquer depuis leurs retrouvailles. Si lui, il devait perdre Maximoff d'un coup, il pèterait aussi les plombs. Il changerait sûrement de vie, quitterait tout, disparaîtrait. Ouais, ça, c'était une véritable idée. Il avait déjà pensé à toutes les options. Et partir de la Russie avait été celle qui lui paraissait le plus plausible, la moins pénible et Dieu seul sait à quel point tout de même, elle fut terrible. L'idée de retrouver son amant était incomparable à tout le reste. C'était du même niveau que pour sa sœur en fait. Et il avait passé la moitié de sa vie à courir après sa sœur. Il savait que désormais, il aurait beau s'éloigner de Maximoff, son destin était lié au sien. Et même lui, n'y pouvait rien. C'était plus fort que lui, ça devenait de moins en moins facile de contrôler, de cacher, de mentir. Il trouvait ça de moins en moins juste et il savait qu'à l'arrivée de son petit ami, rien n'allait aller en s'arrangeant. Croulé dans le canapé de sa sœur, sentant sa présence au plus près de lui, sentant le contact de sa chair sur la sienne. La force de ses mots soufflés comme des promesses, Piotr fini par y croire, un instant. Les effluves d'alcool venaient d'effacer un bon nombre de barrières, qu'il avait érigées durant des années autour de ce qu'il était vraiment : son identité. Il avait essayé de se cacher, de se transformer, de ne pas être afin de pouvoir exister au sein d'une communauté. Mais ne pas être, ça n'était pas satisfaisant, il ne pouvait plus continuer. Mentir était un lourd fardeau dont il ne parvenait plus à se défaire, comme si le poids s'était à présent attaché complètement à lui. Il ne savait même plus ce qui était vrai, de ce qui était mensonge. Qui était-il au fond ? Piotr s'était perdu en chemin, mais il y avait une chose dont il était sûr à présent, même deux. Il aimait Imrân, et il ne voulait plus mentir. Son cœur frappait fort, résonnant alors dans ses tempes. Les paumes de ses mains devinrent humides, il agita ses doigts, nerveux. Son genoux se mit à trembler, tandis qu'il se redressa afin de poser ses coudes sur ses genoux, passant ainsi ses mains sur son visage. Il souffla, il avait envie de vider son sac, de tout raconter et en même temps, il avait peur de croiser le regard de sa sœur. Mais... n'était-ce pas pourtant ce qu'il serait amené à faire, tôt ou tard ? Son regard, anxieux, se posa sur sa sœur. Il mélangea intensément son regard au sien, essayant d'y trouver une forme de réponse, de réconfort, d'assurance. Il souffla fort, les mains amenées à ses lèvres, il commença à se ronger les ongles. C'était pas prévu comme ça, ni maintenant, ni aujourd'hui, ni même jamais. Pourtant, quelque chose en lui lui disait de le faire, comme un instinct, comme un outil, une prévention, un premier pas. On dit toujours que c'est le plus difficile, le plus compliqué et là, il ne s'était pas préparé à cela. Imrân n'allait même pas le croire... est-ce qu'il allait lui en vouloir d'avoir avoué leur secret à sa sœur ? Peut-être qu'il devrait attendre un peu ? Discuter de tout ça avec son petit ami avant toute chose, non ? Assez brutalement, ses mains se séparèrent pour venir claquer ses genoux « okay alors » il se leva, presque d'un bond, nerveux. Il s'agitait, il marchait, il observait tout, et semblait peu quitter du regard sa sœur. Les images de son couple, le peu de souvenir qu'il lui restait en tous cas, lui revinrent en mémoire. L'agression aussi. Le regard de ces types, la force de leur dégoût dans leurs coups, et cette peur de perdre Imrân... il baissa la tête, balbutiant quelques mots sans leur apporter sa voix. Finalement, il fini par arrêter de s'agiter, le regard profondément triste, totalement apeuré, totalement perdu, fixé sur sa sœur. « Je... » il marqua une pause. Après ça, il n'y aurait plus jamais de retour en arrière. C'était impossible. « J'ai... » il n'y arrivait pas, il ne savait pas comment formuler cette phrase, quels mots choisir. Alors, fixant sa sœur, il sentit comme une caresse dans son dos, un souvenir d'une ancienne caresse de son âme sœur. Un voile de réconfort, de force, l'ennivra, tandis que sa peur, durant une seconde, s'envola. « J'aime quelqu'un » son cœur battait si fort, si brutalement. « Un garçon » son cœur explosa dans sa poitrine. Plus aucun bruit, plus aucune sensation, plus aucune odeur, plus aucun mouvement. Le monde était figé. Fixé. Immobile. « Ça fait cinq ans » précisa t-il afin d'effacer tous soupçons. C'était pas une lubie, c'était pas une limite, c'était pas un excès.
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