une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| as the night goes on (Laya) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: as the night goes on (Laya) (#) Dim 22 Nov - 13:40 | |
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Comme souvent, tu as cette envie qui te traverse le crâne, l’envie de rendre visite histoire de te tenir au courant de sa vie et puis de l’embêter un peu, au passage. Que ce soit toi ou elle, il est de coutume de passer à l’improviste pour manger un bout, geeker un peu sur la console ou tout autre activité peu productive mais terriblement addictive et déstressante. Surtout qu’elle a plein de choses à te raconter de son côté, comme ses superbes retrouvailles avec son ex-fiancé. Discrètement, tu comptes récupérer des informations sur ce gars, pour potentiellement aller lui faire sa fête, chose tu n’as pas encore eu l’occasion de faire jusque-là. Depuis qu’elle t’a annoncé ça par SMS, tu as vu rouge et tu n’attends que ça de croiser sa route, lui rendre une infime partie de la monnaie de sa pièce. S’il y a bien une chose que tu ne supportes pas c’est que l’on fasse souffrir tes proches et lui… Lui il s’était mis dans un sacré pétrin à tromper Rhodes. Tu pourrais faire la fête à sa demi-sœur aussi mais non, parce que tu as pour principe de ne pas frapper une femme sauf sur les fesses, si elle le demande. Ce cas exceptionnel ne comptant pas en l’espèce, tu vas te contenter de l’ancien fiancé. Toutefois, pour ça il te faut le trouver, tu comptes sur ta meilleure amie pour te fournir les éléments nécessaires à ta quête. Déterminé, tu fonces chez la brune dès que tu as fini de prendre ta douche après l’entraînement, il doit être aux alentours de 18h30 lorsque tu atterris à Center bay, passant devant ton immeuble pour tourner quelques rues plus loin direction le numéro 166. Moto garée un peu plus loin, tu déboules dans le hall, montes les escaliers trois par trois encore sous le contrôle de l’adrénaline sportive. Deux petits coups sur la porte, t’attends les cheveux en bataille sur le palier jouant avec la fermeture éclair de ton blouson en cuir. Ta mine affiche un air surpris lorsque tu vois Laya, la colocataire et meilleure amie d’Andy ouvrir. C’est souvent Rhodes qui ouvre, pas elle. La surprise passée outre, tu esquisses un sourire en voyant l’autre jolie brune. « Andy n’est pas là ? » Par réflexe, tu passes le pas de la porte en glissant une bise sur la joue de Laya tout en pénétrant dans le loft ; Rétro vient te faire la fête, tu lui rends tout aussi bien en lui offrant mille et une caresses. Le calme te fait bien remarquer qu’Andrea n’est pas là. Tu es un peu déçu, parce que c’est surtout elle que tu voulais voir ce soir, mais tu n’es pas malheureux de voir Laya pour autant. Même si au début elle ne semblait pas t’apprécier, toi tu l’as toujours bien aimée même si tu la trouvais parfois un peu trop coincée quand vous étiez prêts à faire des conneries avec Andy et qu’elle vous arrêtait. Puis il y a eu le malheur de votre meilleure amie commune qui vous a forcé à vous rapprocher, et maintenant le malheur s’abat sur Laya avec son mari, qui est également ton pote de lycée. Tu changes d’attitude, tentant de la soutenir comme elle peut dans cette épreuve. Mais tu sais que c’est difficile pour elle. Alors que tu te sers à boire, tu glisses un regard entendu vers elle. « Comment tu vas toi ? C’est toujours aussi compliqué avec Arlo ? » Toi, tu as la chance qu’il se souvienne de toi mais elle… Pas vraiment. Tu essayes de l’appuyer comme tu peux, mais ça reste toujours forcément délicat. « Tu arrives à te changer les idées ? » dis-tu, la pupille aguerrie cherchant le moindre signe de tristesse. (c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Jeu 31 Déc - 0:25 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan Se consacrer au travail était une bonne façon pour Laya de ne pas ruminer toute la journée sur ses récentes retrouvailles avec Arlo. Quelques jours auparavant, la jeune femme l’avait croisé sur la plage en promenant Rétro pendant sa pause. La chance lui avait souri car elle avait réussi à l’approcher pour la première fois depuis son accident étant donné que la famille de l’océanologue l’empêchait de le voir. Mais Laya n’avait pas saisi l’occasion pour lui dire qui elle était vraiment quand elle avait constaté qu’il ne se rappelait absolument pas d’elle. Cinq ans de vie commune et un mariage envolé. Aux oubliettes. Elle avait redouté que la vérité soit trop difficile à entendre pour lui et elle avait donc préféré passer un moment avec lui en faisant comme si elle ne connaissait pas. Au cours de cet échange, Arlo lui avait partagé son ressenti et il lui avait expliqué ce qui lui était arrivé sans détour. Il avait vu en elle une inconnue à l’oreille attentive, la discussion avait coulé entre eux. Toutefois, Laya avait pris sur elle pour rester neutre. Lorsqu’elle avait ensuite repris le chemin du logement d’Andrea, elle avait eu toute la peine du monde à retenir les perles salées qui menaçaient de souiller ses joues tant elle avait le cœur lourd. Quand Andy était rentrée et l’avait trouvée dans un état second, sa meilleure amie s’était montré d’un soutien sans faille. Depuis, Laya tentait de se focaliser sur ses projets. Aujourd’hui, elle bouclait un article qui mettait en lumière les oiseaux nestor kéa, une espèce endémique de la Nouvelle-Zélande dont le comportement curieux et la confiance naturelle envers l’humain avaient contribué à rendre l’espèce menacée, en plus des facteurs de pollution qui s’étaient insinué dans l’habitat des perroquets. Le nombre faible d’individus les rendait difficilement observables. Par chance, un collègue de Laya avait réussi à en photographier et lui avait envoyé les photos pour couvrir l’article. Un travail d’équipe. Investie dans son sujet, la brune ne s’arrêtait que pour caresser Rétro, le sortir ou remplir sa gamelle avant de reprendre de plus belle. Ainsi, elle ne remarqua pas l’heure qui défila jusqu’en début de soirée, quand la sonnette retentit. Retenue, Andrea l’avait prévenue qu’elle ne reviendrait pas avant tard le soir alors l’Indienne ne s’était pas inquiétée. Sauvegardant son article, Laya baissa l’écran de son ordinateur et quitta le bureau pour aller ouvrir, suivie de près par Rétro, prêt à accueillir leur visiteur. Il était probable que ce soit Kaïn, ce qui se confirma. Etant donné qu’Andy n’était pas venu ouvrir, il afficha un air surpris. « Non, elle ne rentre pas tôt ce soir. » S’écartant du seuil, elle laissa le meilleur pote de l’avocate entrer et referma derrière lui après qu’ils se soient salués. Un coup d’œil à l’horloge lui permit de se rendre compte de l’heure qu’il était. « Wow. Je n’avais pas vu qu’il était déjà si tard. » Les relations entre les deux amis d’Andy n’avaient pas été faciles au début mais ils avaient appris à s’apprécier avec le temps, encore plus depuis que leur amie commune avait eu des soucis et que Laya était mariée à Arlo. Habitué à l’appartement, Kain se mit à l’aise et lui demanda des nouvelles, rentrant directement dans le vif du sujet. Il ne passait jamais par quatre chemins. C’était à la fois une qualité et un trait déstabilisant aussi. « Ça va. » Répondit Laya machinalement. De toute façon, elle n’aimait pas s’apitoyer sur son sort. « Oui, toujours. Je l’ai croisé par hasard sur la plage, l’autre jour. Il n’a effectivement aucun souvenir de nous. J’aurai dû profiter de l’occasion, mais sur le moment, je n’ai pas osé lui dire qui j’étais. » Kain savait que la famille Mehrtens ne la laissait pas approcher pour éviter un « choc » à l’océanologue, elle lui en avait déjà parlé depuis l’accident. Laya était perdue, elle ne savait pas quoi faire, hormis qu’à leur prochaine rencontre, elle ne pourrait plus différer la vérité. « Et toi, tu l’as revu récemment ? » Eux aussi étaient amis et ils se connaissaient depuis bien plus longtemps que le couple. Prenant un verre d’eau, la jeune femme se mordit légèrement la lèvre lorsque le volleyeur lui demanda ensuite si elle arrivait à se changer les idées. « J’essaie, oui. J’ai pas mal à faire avec le boulot, ça occupe. » Laya était parfaitement consciente que cette occupation n’était pas ce que Kain qualifierait de se changer réellement les idées mais ils étaient différents et ce n’était pas nouveau. « Et toi comment tu vas ? T’étais chaud pour sortir que t’es passé voir Andy ? »
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Dim 3 Jan - 20:41 | |
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Tu n'es pas déçu de voir Laya alors que tu attends sur le pas de la porte. En fait, tu es même content. Il faut dire que vous passez rarement un moment tous les deux, il y a presque toujours la métisse entre vous. Ce qui est bien aussi, puisqu’en soit, elle forme la passerelle entre vous deux. Comme si tu étais chez toi, tu passes l’embrasure de la porte. Tu le fais tout le temps avec Andy. Et comme toujours, il y a Rétro qui vient te faire la fête alors que tu lui gratouilles le crâne, son souffle chaud humidifiant légèrement un bout de ton jean. Au même instant, Laya t’explique que l’avocate travaille tard ce soir, en plus de prendre conscience qu’il est déjà bien tard. Un léger pouffement de rire te fait vibrer la cage thoracique alors que tu te redresses pour offrir cette fois ton attention à l’humaine. Tu lui demandes aussitôt comment elle va, et si ça se passe bien avec Arlo. Tu mets les deux pieds dans le plat sans vraiment prendre la température sur le sujet avant. Tu as toujours été comme ça, tu ne comprends pas véritablement l’intérêt de masquer la vérité, de la déguiser ou de l’amener petit à petit. Ce qui existe, existe, ça ne sert à rien de tenter de le cacher. Vaut mieux prendre le taureau par les cornes. De toute façon, faire durer les choses n’a jamais rien de bon. Comme beaucoup de gens à qui on pose cette question, elle dit que ça va. Néanmoins, tu sens à son ton que ça ne va pas aussi bien que cela, à raison. La belle brune s’étale alors un peu sur sa relation actuelle avec Arlo, sur leur rencontre imprévue sur la plage. Avant de penser aux époux, tu penses déjà au fait que ton pote a réussi à faire un pas près de l’eau, et ça c’est bien. Tu vas peut-être pouvoir lui proposer d’aller à l’eau dans pas trop longtemps. Cependant, tu prendras tout de même ton temps par rapport à ça, tu ne veux surtout pas le brusquer. Tout comme Laya qui visiblement a préféré dissimuler son identité aux yeux de son mari. Tu la comprends, en plus de la situation délicate au niveau de la mémoire, il y a aussi tous ces dramas avec sa belle-famille. « Peut-être que c’était mieux de ne pas lui dire tout de suite qui tu étais. J’ai jamais perdu la mémoire mais ça doit être particulier de croiser une femme qui vous sort que ça fait cinq ans que vous êtes mariés… » D’autant plus, qu’à nouveau, elle ne peut pas compter sur sa belle-famille pour éclairer la lanterne du pauvre Arlo à ce sujet. Lorsqu’elle te demande si tu l’as revu, tu acquiesces lentement de la tête. « Ouaip’, je n’ai pas trop voulu l’étouffer donc je ne l’ai pas vu beaucoup mais je vais pas tarder à lui proposer qu’on se prenne un café, maintenant qu’il tente doucement de retrouver une vie normale. » Pour t’assurer à nouveau qu’elle aille bien, tu lui demandes si elle arrive à se changer les idées. Sa réponse hésitante te met la puce à l’oreille. Forcément, ça la taraude, alors tu proposes sans réfléchir. « Tu veux que j’essaye de prendre la température auprès d’Arlo sur toi, et tenter de réveiller les souvenirs enfouis qu’il a forcément de toi ? » Tu ne peux pas promettre que ça fonctionnera mais tu as la confiance d’Arlo alors ça vaut le coup d’essayer. Tu souris délicatement quand elle prend cette fois de tes nouvelles. « Ça va merci. Non pas spécialement, j’voulais faire un p’tit coucou. » Les mèches bouclées en vrac sont la preuve que tu n’avais pas vraiment prévu de sortir, sinon tu les aurais lissés. Mais l’évocation d'une sortie te donne soudainement une idée. Un éclair de génie te traverse les prunelles alors que tu observes, malicieux, l’indienne. « Mais maintenant que tu parles de sortir. Prends ton manteau, j’vais te changer les idées autrement qu’avec le boulot. » Tu te rends compte que ces paroles, dans ta bouche, peuvent avoir une signification peu catholique. Tu te reprends aussitôt. « En tout bien toute honneur, évidemment. Mais surprise, j’dis rien sur le lieu. » Un tour à la fête foraine. Ça fait des années que tu n’y as pas été, et ton petit doigt te dit que ça va faire du bien à l’esprit de Laya de s’aérer et de se bourrer à l’adrénaline. « J’ai qu’une moto mais si t’es pas à l’aise, on peut y aller à pied. Alors, partante ? » demandes-tu, séducteur pour la pousser à accepter ta proposition, main amicale tendue vers elle. (c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Lun 25 Jan - 18:08 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan Lorsque Laya raconta à Kaïn qu’elle avait croisé Arlo sur la plage sans lui révéler son identité, il approuva d’un signe de tête. Il se mettait à la place de son ami. La perte de mémoire était déjà difficile à vivre, il était encore plus dur d’imaginer avoir oublié un mariage qui durait depuis des années. « Oui, surtout que son histoire a tourné dans la presse. Il m’aurait peut-être prise pour une folle ou il aurait peut-être eu une crise d’angoisse, qui sait. J’avais des photos de nous dans mon téléphone mais je ne sais pas comment il aurait réagi. » Trop compliqué. Ces derniers temps, Laya avait trouvé en Kaïn une oreille attentive. Cette épreuve avait resserré ses liens avec le vieil ami d’Arlo. De son côté, le sportif avait recroisé l’océanologue et il comptait le revoir prochainement pour tenter de l’aider à retrouver une vie normale. « Je suis contente qu’il n’ait pas tout perdu et que tu sois là pour lui. » C’était vrai. Laya était contente qu’il se rappelle de certains de ses amis, ça permettrait à Arlo de ne pas être complètement perdu. Au même moment, Kaïn proposa de prendre la température auprès de son mari par rapport à l’Indienne. Désemparée, elle haussa les épaules tout en lui adressant un sourire reconnaissant. « Tu peux toujours essayer mais je doute qu’il ait le moindre souvenir de nous. J’étais une parfaite inconnue pour lui l’autre jour. Quand il m’a demandé ce que je faisais comme travail, je lui ai par exemple raconté que j’avais déjà accompagné un océanologue en mer pour un reportage, il n’a pas sourcillé. Pourtant, c’était lui… » Et c’était un de leurs plus vieux souvenirs en commun. « Mais merci d’être sur le coup. » Kaïn, lui, se portait comme un charme et passait juste pour faire coucou à Andy. Il demanda ensuite à Laya comment elle se changeait les idées. Forcément, la réponse ne correspondait pas vraiment aux critères du volleyeur, ce qui l’amena à proposer d’emmener la jeune femme en extérieur dans le but de se détendre autrement. « Là, tout de suite ? » Demanda-t-elle, surprise. De plus, Kain jouait les mystérieux sur son idée, se contentant de la rassurer sur le côté « en tout bien tout honneur » de la petite sortie. « Je me demande ce que tu nous réserves. » Cependant, Laya n’hésita pas longtemps : passer une soirée seule à l’appartement à se morfondre ou s’amuser en compagnie d’un bon copain, aussi imprévisible soit-il que Kaïn, le choix était vite fait. En moto ou à pieds, peu importe, même si le côté écolo de Laya l’encourageait plutôt à marcher. « Tout dépend de la distance, vu que je ne sais pas où on va. » Répondit-elle, amusée. A lui d’estimer ce qui était le plus pratique. « Ok, laisse-moi juste le temps de vérifier que Rétro a tout ce qu’il faut. » Prévoyante, Laya remplit la gamelle du chien et veilla à ce qu’il ait suffisamment d’eau. Elle éteignit ensuite son ordinateur et enfila une veste légère avant de suivre le sportif. La soirée tombait et la température estivale n’était pas aussi chaude qu’en journée. Curieuse, la brune avait hâte de découvrir où Kaïn l’emmenait.
- Spoiler:
je n’avance pas beaucoup mais je te laisse le choix de leur moyen de locomotion
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Jeu 28 Jan - 21:48 | |
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Tu n'es pas celui qui a les meilleurs conseils, pour tout avouer tu es même celui qui ne réfléchit pas vraiment avant d’agir. Rhodes a calmé en grande partie ce tempérament de tête-brûlée ou plutôt de gamin inconscient. Il faut dire qu’à ne pas mâcher ses mots, elle a blessé ton égo plusieurs fois. Du coup, pour éviter qu’elle ne le fasse, tu t’es amélioré : CQFD. Tu devrais songer à la remercier parce que grâce à ça, tu as l’impression d’être utile pour Laya et toute cette histoire de perte de mémoire, de mariage oublié et de femme esseulée. Tes lippes se tordent en une moue contrite lorsque la brune t’explique qu’elle a hésité à se présenter à Arlo, à se présenter comme étant sa femme. Tu partages son idée, encore plus lors qu’elle te rappelle que cette histoire d’accident a tourné dans la presse. « Arlo est beau gosse mais ce n’est tout de même pas Leonardo Dicaprio, je ne suis pas certaine qu’une fan obsessionnelle tenterait ce genre de tour… Mais tu as raison, on est jamais trop prudent. » En fait, tu ne t’inquiètes pas vraiment du fait que ton pote penserait à une sorte de manipulation mesquine pour accéder à sa petite notoriété d’amnésique ou son compte en banque. Tu te préoccupes plutôt des conséquences psychologiques. Ça le bouleverserait d’apprendre qu’il a une femme alors que sa famille fait tout pour dissimuler son identité. Après avoir parlé de vos retrouvailles, étant l’un des seuls dont il se souvient, tu lui proposes de tâter le terrain pour elle. Tu soupires, les épaules qui s’abaissent quand tu l’écoutes te dire que c’est presque peine perdue. Tu es désolé pour elle, presque blessé à sa place. Oui, même le grand Kaïn est empathique. « Je vais voir ce que je peux faire. » Parce qu’Arlo devrait te croire, toi ? Tu n’as aucun intérêt à lui mentir, à lui inventer une vie avec une femme. Alors que dans la première hypothèse de Laya, elle pourrait mentir pour obtenir on-ne-sait-quoi. Assez parlé malheur et mémoire envolée, tu parles brièvement de toi. Plutôt de ta présence en fait. Même si tu étais venue saluer la métisse, tu ne vas pas repartir aussi vite que tu es venu. Vu qu’elle peine à se changer les idées, tu vas t’en charger. Tu es incroyable pour détendre les corps et les esprits. Tu esquisses un sourire malicieux tout en approuvant d’un hochement de tête. « Là tout de suite, oui. » Tu ne dis rien sur l’idée que tu as en tête et l’air espiègle sur le visage, tu n’oses que lui offrir l’idée que ta moto est possiblement utile pour vous y rendre. « Je ne voudrais pas épuiser tes petits petons. Et puis, un tour en moto te mettra dans l’ambiance. » L’adrénaline est quasiment aussi agréable en moto que sur un manège. Or, ça tombe très bien, tu comptes l’emmener à la fête foraine. Tu approuves, attends sagement qu’elle s’occupe de Rétro avant de quitter l’appartement à ses côtés. Tu espères que ça va lui plaire. Vous arrivez rapidement devant ta moto, garée un peu plus loin dans la rue du centre-ville. Gentleman, tu lui tends le casque réservé d’habitude à Andy parce que la belle avocate a refusé de mettre le casque de tes conquêtes dès la seconde fois où elle est remontée avec toi. « S’il y a des poux, tu te plaindras à Andy, il n’y a qu’elle qui met celui-ci. » Sourire charmeur, faux dragueur, plutôt bon ami du soir. « Aussi, il faudra que tu fermes les yeux d’ici cinq petites minutes, juste histoire que tu aies la surprise du lieu. » Petit jeu de sourcils pour appuyer tes propos, étayer un peu plus ta surprise. En route, tu enjambes l’engin, laisses la brune s’installer et s’accrocher à toi avant de réveiller le moteur et de filer sur la route. Ton allure est dans les limitations de vitesse, tu préfères attendre que ce soit les attractions qui lui offrent une crise cardiaque. Malin, tu la fais un peu tourner en rond, la trompe sur le chemin possible que vous êtes en train d’emprunter. Puis, quand tu sens qu’elle doit enfin avoir les yeux fermés, tu empruntes la route de la fête foraine. Une douce mélodie enfantine de carrousel s’élève petit à petit à mesure que tu t’approches du parking. Une fois arrivé, tu tapotes innocemment son genou pour lui signaler que vous êtes arrivés à bon port. « Attends, tu as le droit d’ouvrir les yeux que quand t’es libérée du casque. » Une fois descendus, tu retires délicatement son casque avant de te décaler pour lui ouvrir une magnifique vue sur les attractions aux néons colorés et chatoyants. Tu retires à ton tour ta protection avant de l’observer, rictus amusé sur les lèvres. « Alors ? Ça te plaît ? Avec la tête à l’envers, tu ne pourras plus penser à Arlo. »(c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Mar 16 Fév - 19:44 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan Toujours aussi direct, Kaïn abonda dans le sens de Laya quant à son silence sur son identité d’épouse : même s’il ne pensait pas qu’une folle aborde Arlo en lui inventant des histoires, il valait mieux ne pas le brusquer. L’amnésie était un traumatisme très différent d’une personne à l’autre. Elle pouvait être partielle ou totale, temporaire ou permanente. La victime d’un tel accident encaissait le choc en fonction de son tempérament. Arlo avait les reins solides, c’était un battant, une personne capable de lutter face aux obstacles qui se présentaient à lui, déterminer à se relever. Et Laya aurait réussi à s’adapter à la situation dans des circonstances différentes, à entourer son mari et le soutenir. Elle aurait trouvé les mots pour l’apaiser, l’aider dans cette épreuve. Mais aujourd’hui, ces mots, elle ne les avait pas. Leur histoire et tous les moments qu’ils avaient partagé ensemble avaient disparu de sa mémoire. La jeune femme n’était plus qu’une inconnue pour lui. C’était terrible. Et elle ne savait pas comment Arlo était susceptible de réagir s’il apprenait la vérité. Heureusement, Laya avait trouvé en Kaïn une oreille attentive et un soutien inattendu. Les deux amis n’avaient pas toujours été si… proches. Leur caractère différent les opposait et aurait probablement séparé leur route si Andrea et Arlo n’étaient pas leurs amis communs. Mais ils avaient appris à se connaitre, à s’apprécier d’une façon improbable. Le fougueux Kaïn et la douce Laya. Et voilà que dans la pire épreuve que son mariage traversait, le volleyeur se montrait présent, un véritable allié pour les deux époux. C’était dans de tels moments que l’amitié entre deux personnes révélait son vrai visage. Kaïn, ce prince de la désinvolture et de l’inconscience, était devenu empathique, et un pilier pour Laya. Si ce miracle avait pu se produire, alors peut-être qu’elle était en droit d’espérer qu’Arlo se souvienne d’elle un jour. Encore avec l’entremise de Kaïn, qui se proposait de lui en toucher un mot quand il le reverrait.
Pour l’heure, il proposait à Laya de sortir se changer les idées tout en se gardant de lui partager leur destination. Comme la brune n’avait pas l’énergie de se triturer la tête à deviner, elle accepta sans broncher. Et puis, le sportif avait l’air content de son petit effet. Le choix de Kaïn se porta sur la moto pour le transport. Laya vérifia rapidement que le chien d’Andy ne manquait de rien, puis elle emboita le pas du blond jusqu’à son engin. Tout un tas de gens devaient rêver de poser leur derrière sur la selle en se collant langoureusement contre le sportif avec une montée fulgurante d’adrénaline mais l’Indienne était d’une nature plus posée. Pragmatique, elle espérait surtout que cette moto ne la rendrait pas malade. « Ça fait tellement longtemps que je ne suis pas montée sur un tel engin. Remarque, si je survis au mal de mer, je pense que ça devrait le faire. » Ce n’était pas comparable mais cela pouvait sans doute aider, disons qu’il y avait une nouvelle variable qui entrait en compte, une variable qu’elle ne maitrisait pas. Kaïn lui tendit ensuite le casque habituellement réservé à Andrea et en profita pour la charrier. C’était de bonne guerre. « Qui me dit que tu ne l’as pas infesté exprès ? On peut s’attendre à tout avec toi. » Répondit-elle sur le ton de l’humour. « Ah oui, tu veux vraiment me surprendre jusqu’au bout. J’espère quand même que nous finirons la soirée en un seul morceau. » Plus légère depuis l’arrivée de Kaïn à l’appartement, Laya se détendait et commençait enfin à penser à autre chose. Fermer les yeux serait une action facile à suivre pour elle étant donné qu’elle avait déjà dans l’idée de clore les paupières pour ne pas être malade. Après cette petite joute taquine, Laya enfila le casque puis les deux amis s’installèrent sur la moto. Légèrement penchée, la jeune femme s’accrocha à Kaïn et sentit une sensation nouvelle envahir son ventre. Ses cheveux se soulevèrent, l’adrénaline s’infiltra dans ses veines et les pulsations de son cœur augmentèrent. Elle ferma les yeux et se concentra pour rester zen tout en profitant des sensations. Au bout d’un moment, Laya entendit un bruit de brouhaha et des musiques aux mélodies enfantines qui la mirent sur la piste. Pourtant, elle respecta les consignes de Kaïn à la lettre et attendit son feu vert pour rouvrir les yeux. Garé, il se releva et la libéra de son casque. Ouvrant les paupières, elle entraperçut un royaume de lumières scintillantes derrière sa chevelure foncée. Laya remit ses mèches en place et découvrit alors la fête foraine. Ouf, rien de bizarre pour cette soirée. Kaïn avait organisé une petite sortie sympa, elle était soulagée. « Oh génial ! Je ne savais pas dans quoi tu m’embarquais mais c’est une belle surprise, ça fait une éternité que je ne suis pas venue ! » La dernière fois devait remonter au temps de ses études, deux ou trois ans auparavant. Une petite sortie entre copains d’université. Carrousels, jeux et barbe à papa à la clef. « Alors, on commence par quoi ? La grande roue, le palais des glaces ou les machines à sous ? » Le palais des glaces consistait en un labyrinthe de miroirs qui déformaient leur silhouette. Les autres jeux étaient tout aussi traditionnels.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Jeu 18 Fév - 14:20 | |
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« Dis que j’conduis mal aussi. » Tu viens rouler des yeux de façon exagérée, masquant à peine un souffle râleur. Passion amusante de jouer le vexé, tu en rajoutes des tonnes alors qu’au fond ça ne t’atteint pas vraiment. Surtout que tu fais des efforts quand tu as un passager, encore plus quand il s’agit d’une femme. Plus question d’excès de vitesse, tu préfères opter pour la dégaine de la tortue, au final elle atteint tout de même la ligne d’arrivée. Ça t’évitera de polluer en plus de te faire économiser un peu de carburant, c’est pas plus mal. Plutôt que de donner le casque qui sert à toutes les têtes, tu lui fais l’honneur de lui tendre celui de Rhodes. Andy ne viendra pas râler si la seule personne à qui tu prêtes son casque est Laya, ou alors tu ne comprends décidemment rien à cette métisse. Nouvelle moue vexée que tu offres à la brune alors que ses insinuations agressent ton tympan. « Andy trouverait le moyen de l’apprendre et me truciderait pour avoir prêté son casque. J’ai encore de belles années à vivre j’te signale. D’ailleurs, si elle me fait la guerre parce que je te l’ai prêté à toi, je ne réponds plus de rien. » Tu grimaces légèrement en imaginant la minimoys piquer une colère en apprenant la nouvelle. Plutôt que de faire encore plus siffler les oreilles du grand méchant loup, tu préfères poser une condition pour votre trajet pour garder le secret de votre destination. Adepte des surprises, ça ne peut pas faire de mal de créer un peu de suspens. Et puis si elle ne voit pas la route, elle ne pourra pas avoir le mal de moto, première crainte réglée au passage. « Tu crois quoi ? Les surprises ça ne se fait pas n’importe comment chez les Buchanan. » Tu espères que cette petite virée serait déjà suffisante pour détendre l’épouse presque veuve d’un mari à la mémoire défaillante. Tu ne peux pas partager sa peine, parce qu’Arlo ne t’a pas oublié, et qu’en plus ce n’est pas ton amoureux. Et tu n’as jamais aimé personne de cette façon alors… Même en t’imaginant à la place de Laya, tu ne peux pas dessiner correctement les contours de sa peine. Plutôt que de tenter la transposition, tu te contentes d’être présent. Pour elle, et pour lui. Parfois, tu ne sais pas trop où te placer avec Arlo parce que tu aimerais tout pouvoir lui dire mais tu ne sais pas comment il pourrait réagir avec son traumatisme sous-jacent donc tu t’abstiens. Et puis pour Laya, tu te tempères un peu aussi, pour ne pas l’agacer avec un comportement qu’elle n’a jamais vraiment apprécié. Ça ne te fait pas de mal d’ailleurs. En fait, ça te fait même plaisir de pouvoir leur être utile, enfin à supposer que tu le sois. Arrivés sur les lieux, tu lui intimes de ne pas encore ouvrir les yeux pour garder encore une partie de la sourire. C’est seulement lorsque tu lui retires son casque que tu lui donnes la possibilité d’observer les néons qui percent le ciel, musique entraînante qui a déjà dû lui mettre la puce à l’oreille. Sourire qui s’esquisse sur tes lippes quand ses prunelles se mettent à scintiller au rythme des spots luminescents. « J’suis sûr que tu n’avais même pas pensé à la fête foraine en plus. Tu vois, le talent de faire des surprises il est là. » Rictus malicieux arbore tes lèvres, pointe de fierté orne ton cœur. Oui, tu es plutôt fier d’avoir réussi ton coup même s’il te reste encore à lui faire passer une soirée mémorable. Quelle chance pour elle d’être avoir un pro de l’amusement. Paupières qui se plissent à l’évocation, tu remarques qu’elle n’évoque pas de manèges à sensations. Peur irrationnelle ou manque de confiance dans la machinerie ? Peut-être qu’elle souhaite simplement y aller doucement, ça peut se comprendre. « Le palais des glaces ça m’paraît pas mal, ça m’fera redescendre d’un étage après cette prise de confiance. » Même si en fait ça ne te dérange pas, dans la vie privée tu es plutôt du genre auto-dérision, un peu à l’image des paroles prononcées. Joli masque narcissique que tu portes surtout à l’extérieur face aux inconnus. Tickets dégotés, vous pénétrez le lieu exaltant de la fête, musiques et scintillements partout. L’odeur de la barbe à papa vient te titiller les narines. « Attends, faut prendre des forces d’abord ! » Tu t’arrêtes au stand pour récupérer deux barbes à papa que tu tends à Laya avec un large sourire. « Allez me dis pas que c’est mauvais pour ta ligne, au pire je t’emmènerai à la salle avec moi demain. » Munis de vos nuages rosés, les miroirs déformés du palais de glaces s’offrent à vous. Entre miroir amincissant et les grossissants, vos reflets se font maltraiter entraînant foule de rires et de taquineries. Tu te retrouves à faire un mètre cinquante sur l’un des miroirs, silhouette écrasée. « Mon dieu, heureusement que j’ai été doté d’une grande taille… » ricanes-tu avant que vous ne vous occupiez des autres miroirs rejoignant la sortie au passage au rythme de de vos rires. « T’as pas l’impression d’être déformée dans la vraie vie ? Parce que moi oui. » Tu tâtes ton ventre pour voir s’il n’a pas bougé, mais tout va bien. Pour fêter cette évidence, tu t’empiffres de barbe à papa avant d’observer Laya. « Tu veux rester sur du soft ou un petit tour de grand huit ? Ou la grande roue si c’est déjà beaucoup d’émotions pour toi. » Doux sourire qui étire la commissure de tes lèvres. (c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Dim 21 Fév - 17:15 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan « Ben oui, si tu conduis mal, j’te le dirais. » Malgré son caractère doux, Laya disait ce qu’elle pensait. Elle n’était pas aussi rentre-dedans qu’Andrea ou Kaïn mais son travail consistait à exposer des faits et parfois à donner des opinions pour soulever des problématiques spécifiques. N’ayant pas froid aux yeux, l’Indienne pouvait se mettre des personnes à dos parce qu’elle exprimait un avis qui ne plaisait pas. Alors en donner un à Kain – taquin ou fâché - ne l’intimidait pas. « Quand notre caliméro préféré aura terminé de se la jouer offensé, je serai prête à partir. » La façon dont le sportif l’avait un peu cherchée avait ravivé une Laya plus dynamique, prête à rebondir sur les petites piques taquines qu’ils s’échangeaient parfois. Depuis l’accident, il l’avait pas mal épargnée, alors cette petite sortie ensemble sans Andrea entre les deux changerait peut-être la donne – parce qu’il concentrait principalement ses blagues sur la métisse quand elle était présente. Arrivé à la moto, il lui lâcha une nouvelle vanne sur le casque : Laya avait l’immense « privilège » de porter celui réservé à Andy. Cette petite précision avait un côté touchant, venant de lui. Sans chercher de sens caché, ça signifiait en quelque sorte qu’il estimait Laya. Au moins plus qu’une de ses conquêtes. Et puis, bien que la journaliste ait mis longtemps à l’admettre, une amitié s’était bâtie entre eux avec les années. Cerise sur le gâteau : elle ne se vexait plus quand il la charriait. « Ouh ! Ça veut dire que si tu m’embêtes trop, je tiens ton sort entre les mains. » Répliqua-t-elle quand il lui parla de la guerre qu’Andy lui mènerait si elle apprenait qu’il avait prêté son casque. « Mais ça va, j’crois que tu ne prends pas trop de risques. » Elle était bien une des seules personnes pour qui l’avocate tolérerait ce crime de lèse-majesté. La preuve, elle lui prêtait carrément son appartement, alors un casque… Les prochaines années de Kain étaient sauves. Enfilant la protection, Laya prit place sur la moto derrière le blond. Elle passa les bras autour de sa taille pour s’accrocher, sentant les muscles saillants de son corps dessiné par les entrainements, puis elle posa la tête casquée contre son dos et elle ferma les yeux. Sa petite proposition pour garder la surprise jusqu’au bout était bienvenue dans la condition de Laya afin de ne pas tomber malade, une condition dont il ignorait tout. Avant de démarrer, Kain fanfaronna une dernière fois sur son talent pour trouver des bonnes idées.
Arrivés sur les lieux, la brune attendit son feu vert pour ouvrir les yeux. Bonne élève, Laya se prêtait au jeu des consignes. En dépit de la musique qui donnait un indice prometteur, elle sourit de surprise lorsqu’elle découvrit la fête foraine. Force était d’admettre qu’elle ne s’attendait pas à un lieu si bon enfant, s’imaginant déjà devoir rebrousser chemin si Kaïn l’emmenait dans une virée trop improbable. « Non, c’est vrai. C’est super ! » Cette fois, l’enthousiasme de l’Indienne n’était pas feint. Le sportif avait eu une vraie bonne idée. S’imprégnant de l’ambiance, la jeune femme proposa différentes attractions pour commencer leur soirée. Kain valida le palais des glaces, évoquant sa grande confiance en lui. « Un étage ? C’est un immeuble qu’il faudrait. » Pour la première fois depuis des semaines, Laya redevenait cette fille avec un peu plus de répondant. Il avait eu raison de la sortir de sa tanière. L’épreuve que le couple Mehrtens traversait dévoilait des côtés insoupçonnés du blond. Munis de leur entrée, ils se faufilèrent dans la foire. Avant toute sensation, Kain réclama sa dose de sucre et récupéra deux barbes à papa dont une qu’il offrit à Laya. « Compte sur moi, je viendrai. Ça représente combien d’heures de sport tout ça ? » Demanda-t-elle sur le ton de l’humour. La brune faisait certes attention à sa ligne mais elle n’était pas rigide au point de se refuser un petit plaisir de temps en temps. La vie serait bien déprimante sinon. Quant à Kaïn… Il ne se privait de rien mais compensait ensuite. Dégustant sa barbe à papa par petite bouchée, la jeune femme suivit ensuite son acolyte dans le palais des glaces où ils rencontrèrent leurs versions déformées dans des miroirs tantôt amincissants, tantôt grossissants. Fous rires garantis. « Maintenant que tu le dis, on dirait que la barbe à papa a déjà exercé ses effets sur toi… » Répliqua-t-elle devant la silhouette écrasée de Kaïn. Devant le sien, Laya n’était pas plus gâtée. Avec son haut blanc à logo noir et sa veste rouge, elle ressemblait à un panneau de signalisation illisible, ses jambes formant le pilier. « Alors, je suis un sens interdit, une intersection prioritaire ou un dos d’âne ? » Ils terminèrent d’explorer les galeries de miroirs et rejoignirent la sortie dans une franche rigolade. Automatiquement, les deux amis vérifièrent leurs corps. « Mais trop ! Je m’assure que je n’ai pas récupéré un bout de tes fesses lors du mélange des reflets. Pas que j’ai quelque chose à redire dessus mais les miennes me conviennent très bien. » Réalisant sa blague un peu plus osée que d’habitude, Laya rougit légèrement et plongea son nez dans sa barbe à papa. Il n’allait pas rater la perche tendue, c’était sûr et certain. Le blond se tourna ensuite vers la jeune femme pour la suite du programme : sensations fortes ou modérées ? « La grande roue, c’est pas mal, le temps de terminer la barbe à papa. J’adorerai voir Wellington d’en haut. » Bonne nouvelle. A l’instar de sa résistance contre le mal de mer, Laya ne souffrait pas non plus de vertige alors tout se passerait bien. Il était évident qu’elle ne pourrait pas éviter tous les sujets ce soir mais pour l’instant, elle voulait juste profiter de cette sortie dans l’insouciance. Le duo se dirigea donc vers la roue panoramique et prit place dans une des nacelles.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Jeu 25 Fév - 17:51 | |
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Décidément, les deux meilleures amies semblent d’accord pour te considérer comme le remplacement idéal de Caliméro. C’est à se demander si ce n’est pas Laya qui a glissé l’idée à Andy, tiens. Peut-être que tu as des racines françaises inconnues puisqu’effectivement, tu aimes bien te plaindre. Souvent même, mais pour ta défense, tu le fais surtout sous le couvert de l’humour sans forcément dissimuler une part de vérité derrière. Autant l’avis de tes proches t’importent, autant ceux des inconnus te passent carrément au-dessus. En ce qui concerne Andy, tu n’es pas dans l’abus non plus, parce que tu sais très bien que la métisse peut être capable de péter un boulon pour pas grand-chose. Comme pour un casque, par exemple. Tu le fais d’ailleurs remarquer à Laya et ça te fait plaisir de la voir sauter sur l’occasion pour te taquiner à son tour. La presque-veuve retrouve de sa superbe, et ça fait vraiment du bien à voir. Après tout, c’est pour la faire sourire et peut-être même rire que tu comptes l’emmener à la fête foraine. Histoire d’ajouter une once de suspens à votre soirée, tu lui demandes de ne pas se gâcher la surprise sur le chemin, yeux fermés comme seule condition de votre petite virée en moto. Arrivés sur les lieux, tu n’es pas peu fier de voir ses prunelles s’illuminer, néons jaspés qui cherchent à s’imprimer sur vos rétines. Prise de confiance ironique, tu aimes jouer de cette allure arrogante ; Narcisse qui aime se regarder sans être prêt à se noyer à cause de son reflet. Et puis, tu es quand même en grande partie heureux de voir que ça plaît à Laya alors tu considères que tu peux être fier de cette idée. Quitte à abuser un peu de ton talent pour la surprise du jour. Comme pour compenser l’excès de confiance, tu proposes d’aller casser l’égocentrisme de l’âme dans la galerie des glaces. Loin des miroirs travaillés du château de Versailles, vos silhouettes vont être mise à mal pour le plaisir de vos zygomatiques. « Va pour un immeuble, alors. » Rictus malicieux sur les lippes, tu abdiques sur la hauteur qu’il te faudrait pour faire retomber l’assurance en toi. Être prêt à se déformer la carrure ne suffit pas, en passant devant un stand de barbe à papa tu vous obliges à vous arrêter sans pour autant laisser Laya en reste puisque tu ramènes aussi une à l’indienne. D’ailleurs, tu es presque étonné qu’elle accepte de te rendre au sport avec toi pour éliminer, si bien que ça te fait sourire. « Franchement ? J’pense que 30 bonnes minutes de cardio ça suffit, mine de rien les attractions ça creuse donc on va perdre quelques calories dès ce soir. » Tu n’es tout de même pas du genre à calculer chaque calorie et le temps conséquent au sport, tu juges surtout à l’aspect extérieur de ton corps. Se donner du mal sans en devenir malade. Aussitôt dans le palais des glaces tu as le droit à une silhouette toute écrasée à l’image de ces memes qui peuvent traîner sur Internet. Tu pourrais t’insurger et jouer le fameux Caliméro, mais à la place tu te fais la remarque -surtout à et pour toi-même- que tu es bien heureux de faire 1m80 et quelques centimètres en plus, parce que franchement la petite taille ne te sied pas du tout au teint. La brune qui t’accompagne en profite d’ailleurs pour répliquer à ta remarque. Sans même chercher à te retenir, tu laisses éclater un fou rire. « J’vais faire le grand-huit autant de fois qu’il le faudra pour que l’adrénaline me draine du sucre si c’est ça… » Gentleman, tu ne fais aucune blague sur Laya, la laissant maître de ses envies. Tout le monde a des complexes mais tu sais que c’est souvent plus présent chez les femmes, surtout au sujet du poids. Et tu n’as pas nécessairement envie de la vexer alors que tu l’as justement emmené pour rire. Tu ne réagis que lorsqu’elle se juge elle-même, se comparant à un panneau de signalisation. Objectivement, la couleur de ses vêtements laisse effectivement penser à un panneau de signalisation. Tu tentes alors de comprendre le signe caché de courbes déformées pour pouvoir répondre à sa question. « L’intersection prioritaire j’pense, ou un dos d’âne qui a été foiré un peu. » ricanes-tu avant que vous ne découvriez d’autres miroirs. Certains qui vous allongent pour équilibrer vos impressions, d’autres qui ondulent et vous font ressembler à des vers de terre. Grosses têtes, grosses fesses ou silhouettes filiformes, vous avez le droit à tout avant de rejoindre la sortie, sourire aux lèvres. Sur le moment, tu ne peux pas te voir mais tu as encore l’impression d’être tout déformé. Tu ne caches pas ta surprise à la blague de l’indienne, craquage soudain. Est-ce que son cerveau a été déformé aussi ou elle relâche enfin la pression ? En tout cas, ça te fait marrer. « J’suis sûr que tu dirais pas non à mes fesses toutes musclées, j’peux te dire qu’avec ça, tu rendrais jalouse plus d’une nana, et peut-être même des mecs. Mais je te l’accorde, tu n’as pas été lésée par Mère Nature non plus. » Sait-on jamais, tu préfères assurer tes arrières en rassurant la brune quant au rebondi de ses fesses sans pour autant passer pour le pervers de service qui les matent à chaque fois que tu passes à l’appartement. D’ailleurs, tu espères que ce n’est pas ce qu’elle va penser parce que pour le coup, tu ne te permettrais pas de poser des yeux à un endroit aussi personnel alors qu’il s’agit de la femme d’un de tes potes. Pour ne pas centrer la conversation sur ses fesses, tu proposes plutôt une nouvelle attraction. « Je crois que la dernière fois que j’ai fait la grande roue j’étais gamin, j’avais l’impression d’être sur le toit du monde. » Alors qu’une grande roue, ce n’est pas toujours si grand que ça. Celle de Wellington se place plutôt bien niveau hauteur et est carrément bien placée pour admirer le paysage. Panorama de la capitale que vous voulez pour vos yeux, vous vous dirigez donc vers l’attraction. « Tu étais déjà venue au fait ? » Yeux plissés, tu t’interroges. Tu ne sais plus vraiment depuis quand l’indienne est sur Wellington, donc ce n’est pas impossible qu’elle n’ait encore jamais fait de petite virée à la fête foraine. Discuter sur vos expériences passées permet à la file d’attente de passer bien plus vite vous offrant rapidement la chance de monter dans une nacelle. « Tu n’as pas le vertige hein ? J’suis pas doué pour gérer ce genre de trucs. » Tu l’observes pour t’assurer qu’elle ne devient pas subitement pâle. La grande roue se met en route et vous place suffisamment en hauteur pour déjà pouvoir profiter du paysage. Soirées d’été qui approchent, le soleil a une course plus lente. Même s’il se cache derrière l’horizon, il vous laisse une belle trace oranger dans le ciel qui se répercute sur l’océan au loin. « Si j’avais su, j’serais venu plus tôt à l’appart pour nous permettre de voir carrément le coucher du soleil. Pas trop déçue j’espère ? » Tu te tournes à nouveau vers elle pour tenter de jauger son état, si elle apprécie ou si au contraire, la grande roue ne lui plaît pas vraiment. (c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Mer 3 Mar - 19:19 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan « D’accord. Alors demain, on va au sport. » La condition précoce de Laya ne l’empêchait nullement de se dépenser. Maintenant que Kaïn l’avait sortie de sa tanière d’ermite, elle était partante pour voir ce que donnait une séance avec lui tout en restant raisonnable de son côté. La jeune femme avait une bonne condition physique puisqu’elle se déplaçait toujours à pied ou en vélo, cependant elle n’était pas une athlète de haut niveau comme lui. Elle lisait la surprise dans son regard. Il ne s’attendait probablement pas à ce que cette boutade se concrétise. Munis de leur barbe à papa, les deux amis pénétrèrent dans le palais des glaces où leurs silhouettes déformées provoquèrent des fous rires et des commentaires inspirés. Narcisse était devenu tout écrasé. « Je ne vais pas te suivre dans la démarche, je préfère profiter des bienfaits de la barbe à papa et ne pas être malade. » Répondit Laya. Enchainer les grands huit après avoir mangé, ce n’était vraiment pas l’idée du siècle. En toutes circonstances. De son côté, la brune n’était pas en reste. Tantôt filiforme comme une grande allumette, tantôt déformée tel un panneau de signalisation illisible. « Je préférai celui où je me voyais en double, c’était cool d’avoir une jumelle. » Au niveau des déformations, ils en eurent pour leur compte. En sortant de l’attraction, Kain vérifia instinctivement qu’il était en un seul morceau et qu’il avait retrouvé sa silhouette normale, provoquant un nouveau rire chez Laya, qui rebondit sur ses mots et rougit ensuite en se rendant compte de sa blague plus osée. Il n’en fallut pas plus pour que la confiance de Kain remonte au dernier étage de l’immeuble et qu’il se vante sur son fessier avantageux à faire pâlir d’envie la gente féminine et masculine d’Island Bay. Il trouvait d’ailleurs que Laya n’avait pas à rougir de ses atouts, une phrase qui sonnait un peu bizarre entre eux car les deux amis ne se regardaient pas ainsi pour des raisons évidentes : l’Indienne était mariée depuis des années à un des potes du volleyeur, qui n’avait jamais tenté quoique ce soit de déplacé envers elle. Et elle savait qu’il le disait sans arrière-pensée. Malgré leurs grosses différences de caractère, ils avaient appris à s’apprivoiser amicalement au fil du temps et ils partageaient une relation d’autant plus saine et solide que ses rencontres d’un soir. Laya appréciait Kaïn, il comptait pour elle. Et au travers de l’épreuve qu’elle traversait actuellement avec Arlo, elle avait réalisé que la réciproque était vraie. Il était devenu un de ses amis les plus précieux. Préférant ne pas réagir au compliment sur ses fesses, Laya accueillit avec bonheur la diversion sur la suite du programme et opta pour la grande roue. Il l’informa qu’il n’était plus allé dedans depuis des siècles. « Tu n’es plus venu à la fête foraine depuis ou tu te concentrais juste sur les attractions à sensation plus fortes ? Pourtant, ça pourrait être intéressant pour un rendez-vous romantique. » Romantique n’était pas le mot adéquat à utiliser pour Kaïn mais pour choper une nana, ça pouvait avoir son petit effet aussi. Laya avait grandi dans une culture assez rigide par rapport aux relations, à l’importance de l’engagement et du mariage, alors elle utilisait des mots édulcorés. En tout cas, son compagnon de soirée était facile, il la suivait dans des attractions plus calmes. Le duo se dirigea donc vers la grande roue. Dans la file, Kain lui demanda si elle était déjà venue. « Oui avec Arlo et des copains de l’université. » Le couple avait même échangé un baiser lors du passage photo dans une attraction à sensations, cheveux aux vents, l’océanologue la lui avait offerte ensuite. Cliché ? Pas tellement. Souvent, les gens sont en train de crier pendant tout le manège. Lorsque Kain et Laya prirent place dans la nacelle, il s’inquiéta de ses réactions par rapport à la hauteur. « Non, non, je te rassure. Je n’aurai pas choisi la grande roue, sinon. Et toi ? Tu n’as peur de rien ? » Si ce n’était de l’amour amoureux, peut-être… La grande roue reprit son tour et leur nacelle monta progressivement, leur offrant une belle vue sur Wellington. Kain déplora la disparition presque complète du soleil à l’horizon. Ils avaient raté le coucher de l’astre brûlant de peu. « Ce sera l’occasion de revenir une autre fois… J’aime beaucoup les lumières de la ville le soir aussi. C’est vivant. » Laya admira la vue au loin, sur la ville, sur l’océan. Elle sortit son téléphone de sa poche et prit prudemment quelques photos du paysage. Entretemps, ils avaient atteint le haut de la grande roue. « Et quand on regarde vers le ciel, on a l’impression de pouvoir effleurer les étoiles du bout des doigts. » Les étoiles… L’Indienne en connaissait quelques-unes grâce à Arlo. Marin, il avait appris à en repérer plein – comme les matelots d’antan - pour retrouver sa route en cas de panne des engins technologiques sur son bateau. Tentant de ne plus penser à son mari, Laya baissa ensuite les yeux vers la fête foraine, juste en dessous d’eux. L’avantage, c’est qu’ils pouvaient mieux repérer les attractions aussi. Sous la brise du soir, elle frissonna légèrement. Resserrant sa veste, elle continua d’admirer la vue tout en terminant sa barbe à papa. Malgré leur différence de caractère, il était pourtant facile de voir comment Kain et elle étaient parvenus à s’entendre. Il y avait Andy bien sûr mais aussi les blessures profondes infligées par leur famille. Laya avait été reniée par la sienne pour avoir épousé l’homme qu’elle aimait et pas l’homme que ses parents avaient choisi pour elle. Kain avait été rejeté par sa mère. Il n’en parlait jamais, l’Indienne ne connaissait que quelques bribes. Carapace qu’il s’était construite tout comme elle pour vivre avec ce manque dans leur vie. Les deux amis s’étaient trouvés une nouvelle famille, entourés de leurs amis proches. Ils profitèrent de l’attraction pendant trois tours, ponctués par des arrêts successifs pour permettre aux gens d’échanger les places dans les nacelles. Vint ensuite le moment de retrouver pied à terre. Ouf. Laya avait survécu aux petites secousses provoquées par le vent et elle n’était pas mécontente de descendre. « Le train avec les cibles, ça te tente ? » L’attraction consistait à monter dans un chariot tranquille et de tirer sur des méchants personnages en carton pendant le trajet pour glaner un maximum de point avant la sortie. Encore une attraction calme… « Sauf si tu préfères impressionner ces dames à la punching machine. » Un groupe de jeunes femmes s’était arrêtée près d’eux et lançait des messes basses tout en regardant le beau blond séducteur. Et oui, Laya se promenait avec un sportif qui avait déjà fait des couvertures de magazine. Ce n’était pas d’un immeuble qu’il faudrait le redescendre en fin de soirée mais d’un gratte-ciel. Andy lui avait déjà raconté que les sorties avec Kain étaient souvent… inattendues. Et pas toujours à cause de lui. De son côté, Laya s’amusait à imaginer la réaction de sa meilleure amie quand pareille situation se présentait : hilarante sans aucun doute.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Dim 7 Mar - 20:01 | |
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Ça te fait sourire de la voir de bonne humeur, presque complice avec toi. Non pas que c’est ton but ultime, ou que tu sois jaloux de la complicité de l’indienne avec ta meilleure amie. Simplement, vu les circonstances, tu as le cœur qui se réchauffe en sachant qu’elle apprécie ta présence au point de venir faire du sport avec toi, de te créer des surprises et de l’amusement. Parce que ça n’a pas toujours été tout rose, même si ce n’était pas noir pour autant. En fait, c’était surtout ombragé entre vous. Le volleyeur trop vantard et égoïste contre la journaliste scientifique un peu trop coincée à tes yeux. Sur le papier, vous n’étiez définitivement pas fait pour bien vous entendre, hormis votre bonne volonté mutuelle pour jouer le jeu devant Andy. Et pourtant, vous êtes à la fête foraine ensemble ce soir, et peut-être à la salle de sport demain. Alors que vous plaisantez sur la barbe à papa et le sucre nargueur qui va venir vous se loger dans une artère, pas de grand huit du coup pour la belle, une première excuse par manque d’envie d’être malade, tu es loin de te douter de la vraie raison qui l’empêchera de monter dans le manège. Cependant, pour l’instant ce n’est pas ta préoccupation. Tu es peut-être accro à ce genre de sensations mais ça ne te dérange pas de laisser traîner les choses et de favoriser les attractions plus tranquilles à l’image de la galerie des glaces. À la sortie, tu souris, amusé par sa remarque. « Il paraît que la relation entre jumeaux est franchement belle en plus. » Personnellement, tu ne te vois pas spécialement avec un jumeau, parce que tu te dis que s’il était exactement comme toi, tu l’aurais sûrement rapidement exécré. Cependant, tu dois bien avouer que devant ce miroir, ça t’avait aussi fait plaisir de voir ton double, alors tu comprends facilement la remarque de la blonde. En tout cas, avoir un jumeau ça te plairait mieux que de faire un mètre tout cassé en étant tout tassé. Importance physique trop haute chez toi, il ne vaut mieux pas titiller la corde sensible. Du coup, en sortant, vous riez sur les morceaux perdus et Laya se permet même de faire de l’humour auquel tu ne t’attendais pas. Si tu voulais être narcissique, tu te dirais que c’est surtout ton influence sur elle qui transparaît soudainement, mais tu vas éviter de le penser. Manque de temps pour penser en réalité, tu répliques aussitôt car ce sera dommage de rater une occasion pareille. Tu prononces une phrase qui d’apparence sonne fausse, mais qui n’a pourtant rien de déplacer. Archétype d’une âme masculine proche du connard imbu de lui-même, t’es un chien déloyal qui n’est fidèle qu’à ses amis. Jamais tu ne toucheras à Laya par respect pour ton pote, même s’ils divorcent, et même si ton pote est amnésique. Peut-être que t’en donnes pas l’impression, mais tu as des principes. Une chance pour Laya que tu sois son ami, au final. C’est le statut grâce auquel tu es le plus adorable, sans prétention. Toutefois, même si tu sens que ta remarque est passée comme une lettre à la poste, tu ne prends pas le risque de relancer l’idée quand elle ne répond pas. L’attention se détourne finalement sur la suite du programme, grande roue qui semble vous convenir à tous les deux. Tu ne la brusques pas, ce n’est pas un de tes membres de ton équipe de volley, mais bien un bout de femme qui vit assez d’épreuves pour ne pas devoir supporter le mec lourd que tu peux être. Tu te confies aussi, au passage pour dire que la dernière fois que t’as grimpé en haut de la grande roue, tu te sentais comme sur le toit du monde. C’est sûrement parce que le monde te paraissait sacrément imposant, vu que tu n’étais qu’un gosse à l’époque. « Un peu des deux. Je ne suis pas venu beaucoup, mais les peu de fois où j’y étais, j’étais avec des potes donc les attractions chill, boarf. » ricanes-tu avant de prendre un air outré par le reste de sa remarque. Rendez-vous romantique. Rien que l’assemblage de mots te donnent plus la gerbe que les loopings après un bon repas. Tu ne montres pas le dégoût que t’inspires l’amour pour tout un tas de raison, à la place, tu hausses un sourcil et détailles Laya du regard, pointes d’une lueur amusée dans les prunelles. « J’ai une tête à faire des rendez-vous romantiques, Laya ? Je pensais que tu me connaissais mieux que ça quand même… Puis, entre nous, j’ai pas vraiment besoin de rendez-vous, tout se fait généralement en soirée. » D’une pierre deux coups, tu t’emmerdes rarement à accompagner la nana en rendez-vous pour la mettre dans ton lit. Loin de détester les défis, tu n’as pas envie de perdre inutilement du temps pour une conquête qui ne restera que quelques heures dans le même lit que toi. Certains t’insulteront, certaines surtout, toi tu te trouves juste pragmatique. Ascenseur renvoyé, c’est la brune que tu interroges en retour. Tu sais qu’elle n’est pas née ici, alors dans ton esprit, il y a cette chance que tu sois le premier à l’accompagner au milieu des néons bigarrés. Bien qu’au fond, tu te doutes qu’Arlo n’a pas laissé passer l’occasion de lui en mettre plein les mirettes. Une pensée qui, d’ailleurs, trouve bien vite confirmation grâce à la blonde. Hochement de tête délicat, signe d’attention pendant que vous prenez place dans l’attraction. Tu t’enquiers soudainement, de savoir si elle a le vertige. Tu ne te pardonnerais pas de lui filer la frousse de sa vie. La logique revient cependant vite au galop quand elle te confirme que non, sinon elle n’aurait jamais eu l’idée d’accepter. Tu as failli à ta mission de réflexion, ça arrive même aux meilleurs dira-t-on. Une esquisse joyeuse prend possession de tes lèvres. « Hé non, je suis un mâle, un vrai. Sans peur, sans crainte. » Tu prends un air sérieux, le temps de débiter ces paroles puis tu ris de bon cœur. Non, tu n’as pas peur de rien, tu as juste l’impulsivité et l’adrénaline qui se déchargent suffisamment vite pour t’empêcher de ressentir la peur. Tu ne le diras pas, tu ne te confieras pas sur cette nacelle pour ne pas gâcher l’ambiance mais t’as souvent eu peur, gamin. Des poings du beau-père, de la négligence et le manque d’affection de ta mère. Tu sais que c’est de là que vient ta carapace de Narcisse et d’égocentrisme. Tu la laisses donc sur ton rire, changeant de sujet pour évoquer la beauté du paysage et le regret de l’avoir emmené si tard. Vous avez loupé le coucher de soleil de pas grand-chose. C’est parce que tu n’as pas l’habitude d’être romantique, parce que sinon, tu aurais pensé à ça. Même dans une optique purement amicale. Vous admirez la vue, ensemble, silence ponctué de quelques remarques rêveuses. Il y a même un sourire tendre qui se dessine sur tes lèvres quand tu te tords le cou pour plonger dans le ciel étoilé, tendre la main pour appuyer les propos de l’indienne. « Comme les nuages. On a l’impression qu’ils sont là, au bout des doigts, mais non, ils sont à des centaines de kilomètres. Pire encore pour les étoiles… » Enfants perdus dans l’univers céleste, la grande roue redescend doucement pour vous déposer à nouveau sur Terre, une descente jonchée de petites secousses. Les brises de vent sont joueuses et ont décidé de vous embêter un tantinet. Mais vous retrouvez le sol, sains et saufs, prêts à continuer votre périple. Cette fois, c’est Laya qui te laisse le choix, caractère enjoué qui s’exprime d’un rire. « Je n’ai pas grand monde à impressionner, puis je ne peux pas te faire faux bond en conquérant le cœur d’une demoiselle, alors que je t’ai amené ici. C’est pas très gentleman. Va pour le train avec les cibles, je pourrais t’impressionner avec ma précision. » À nouveau, un rire s’élève depuis ta gorge, résonne dans la cavité buccale, tu ne prêtes pas attention aux nanas qui murmurent dans ton dos. Oui, tu sais te mettre des œillères quand il faut. Le jeu n’est pas bien compliqué, peut-être que tu pourras lui décrocher un cadeau au bout du parcours. Vous vous dirigez alors vers le manège où dans la file d’attente, vous vous mêlez à quelques parents et leurs enfants. « On gagne un truc si on pète le score ? Je ne peux décemment pas te laisser repartir sans un souvenir. » Mots qui s’allient au sourire, votre tour vient rapidement. Le petit train vous accueille, tu te sens presque trop grand pour ta place. Le compte à rebours est lancé avant que vous ne puissiez user de vos pistolets-lasers dernier cri. Les petits bruitages des jouets rythment votre trajet alors que tu donnes tout ce que tu as pour tuer les terribles ennemis qui veulent vous anéantir. Tu zieutes discrètement le compteur de la brune. « Hé mais t’es super forte ! Tu m’as caché que tu savais tirer ! » Tu ne sais pas si elle l’a remarqué, mais elle te devance de quelques points. Andy va te charrier quand elle va savoir qu’une fille t’a battue, encore plus si c’est Laya. Tu te donnes encore plus à fond, histoire de réussir à quelque chose à la fin du petit train. Tu en rajoutes des tonnes niveau fatigue, prétextant un épuisement interstellaire. « Piouf, je ne pensais pas que c’était si fatiguant de tuer des méchants. » Ça amuse quelques gosses qui passent à côté de vous, en plus de les booster dans leur confiance en voyant qu’un adulte fatigue et pas eux. T’as un rictus en coin qui trahit ton manque de sérieux. Après vous avoir dépassé pour courir aux scores, tu les vois tous se retourner vers vous. Yeux inquisiteurs, tu vois au loin la raison de leur curiosité. « Je crois qu’ils sont en train de t’aduler Laya, t’es trop forte. » (c) mars.
Dernière édition par Kaïn Buchanan le Ven 12 Mar - 17:41, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Ven 12 Mar - 1:01 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan Lorsque Kaïn évoqua la relation entre jumeaux, Laya pensa à Arlo et à Charli. Leur connexion était telle qu’elle était difficilement explicable aux yeux des autres. Et puis, celle-ci s’était distendue lorsque leur paternel avait posé un ultimatum à l’océanologue pour quitter sa femme. Il avait choisi de garder Laya dans sa vie et le couple était parti vivre à Porirua alors que Charli avait préféré rester dans les bonnes grâces de leur père. Les jumeaux ne s’étaient pas revus pendant longtemps, cependant l’amnésie d’Arlo avait tout changé. Il ne se souvenait ni de son épouse ni des tensions qui existaient entre sa famille et lui, ce dont les Mehrtens profitaient. L’océanologue n’était pas le seul à avoir renoncé à ses proches par amour. En épousant Arlo, Laya s’était mis à dos sa famille en Inde. Ses parents et certains de ses frères. Un seul d’entre eux vivait avec elle en Nouvelle-Zélande et lui parlait toujours. Une seule fois, depuis son mariage, sa mère lui avait téléphoné quand elle s’était retrouvée seule pour prendre de nouvelles de sa fille et savoir si elle était heureuse. La jeune femme en avait pleuré. Le reste du temps, sa mère respectait l’opinion générale de la famille : Laya les avait déçus en suivant une autre voie. Ses proches lui manquaient, parfois le pays où elle avait grandi aussi. Et c’était d’autant plus difficile à vivre dans la période qu’elle traversait actuellement. Arlo n’était plus là, en quelque sorte. Après le palais des glaces, les deux se rendirent sur la grande roue, soulevant des souvenirs d’enfance chez Kaïn. Par la suite, il était revenu à la fête foraine entre amis mais il n’était pas spécialement retourné sur les attractions calmes. « C’est l’occasion d’en faire aujourd’hui alors. » Lorsqu’il tiqua sur les rendez-vous romantiques, elle rigola et le transperça d’un regard amusé. « La tête, tu l’as oui. Un vrai charmeur. C’est ça, qui ne veut pas. » A distance, elle désigna l’endroit exact de son organe battant. Sur le plan de l’amour, Kain et Laya étaient de parfaits opposés car elle appréciait un petit côté romantique dans un rendez-vous mais parce qu’elle était amoureuse justement. « De toute façon, il n’y a qu’une femme pour toi en ce monde. Ça prendra cinq, dix ou quinze ans, mais même toi, tu finiras par t’en rendre compte. » Ce n’était pas la première fois que Laya pensait que Kaïn et Andrea seraient bien ensemble. Têtus, bornés, allergique à l’amour pour des raisons diverses. Et pourtant, si délicieusement complices et complémentaires ensemble. La jeune épouse l’avait d’autant plus remarqué depuis qu’elle vivait chez Andrea. Kaïn venait presque tous les jours, elle les avait vu fonctionner ensemble. Ces deux-là passaient leur temps à se chercher, à se taquiner, à rechercher implicitement l’approbation de l’autre. Une seule fois, Laya les avait comparés à un vieux couple inséparable pour les taquiner sans jamais évoquer aussi directement le fond de sa pensée les concernant que ce soir, devant Kaïn. Peut-être pour ne pas se faire ruer dans les brancards ou pour ne pas perturber leur si belle amitié, peut-être aussi qu’elle se trompait même si elle en doutait. Toutefois, Laya avait utilisé le ton de l’humour, se doutant que le volleyeur lui rirait au nez et démentirait cette affirmation. De son côté, la brune n’était pas revenue à la fête foraine depuis l’époque universitaire. Par chance, si elle ne se tournait pas vers les attractions fortes ce soir, elle ne reculait pas devant la hauteur de la grande roue. Kain non plus n’avait pas le vertige. En vrai mâle comme il se décrivit, il n’avait peur de rien. Laya rit de bon cœur avec lui loin de se douter de la triste vérité qui avait endurci l’enfant en lui. Le duo s’installa dans une nacelle et profita de la magnifique vue sur Wellington. Admirant le ciel, Laya observa les étoiles et Kaïn se concentra sur les nuages, essayant de saisir du bout des doigts un objectif impossible. « Techniquement, les nuages sont un peu plus près… Entre deux et une douzaine kilomètres d’altitude. Les cumulus sont même plus bas. Mais bon, même à cette distance, Super-Kaïn n’a pas le bras assez long. » Déformation professionnelle et taquine de la journaliste scientifique en elle. Pendant la descente, Laya regarda ensuite du côté de l’océan, cet océan qui lui rappelait inévitablement son mari. De loin, elle essaya aussi de reconnaître des bâtiments de Wellington. Tout un art, de nuit. Très vite, les deux amis retrouvèrent pied à terre. Orientant le programme, Laya proposa deux options à Kaïn : impressionner au punchingball les filles qu’elle entendait glousser dans leur dos ou se mesurer à elle dans le train avec les cibles. L’ami gentleman prenait le pas sur le séducteur et refusait de détourner son attention première qui était de distraire Laya. Et son envie de l’impressionner elle avec ses talents de tireur. « D’accord, d’accord. » N’étant pas contrariante, elle joignit son rire au sien puis elle se glissa avec lui dans la file d’attente du jeu. « Aucune idée. Le droit de rester dans les annales ? » Kaïn s’était mis en tête de lui gagner un souvenir avant la fin de la soirée. A défaut d’être le petit-ami d’une personne, il était en tout cas un ami attentionné. Laya se rendit alors compte qu’elle avait peut-être manqué de délicatesse en le taquinant sur des rendez-vous romantiques avec la gent féminine, elle n’oubliait pas que le volleyeur appréciait avant tout des personnes, alors elle se promit de faire plus attention. L’attraction accueillait beaucoup d’enfants accompagnés de leurs parents. Les places étaient d’ailleurs plus adaptées aux bambins qu’aux adultes. Le petit train démarra et la partie débuta. Les premières cibles apparurent et Laya utilisa son pistolet-laser en visant adroitement les endroits prévus sur les silhouettes en carton. Il semblait qu’elle avait trouvé la bonne technique car son compteur augmentait rapidement. Comme deux grands gamins pourvus d’une mission pour sauver l’univers, ils se prêtèrent au jeu pendant tout le trajet, entre les rires et les bruitages des pistolets. « Eh oui… Je ne t’ai pas dévoilé tous mes talents ! » Répondit-elle, rieuse. En vrai, c’était un peu la chance de débutant mais ce n’était pas son style d’en rajouter. A la fin du trajet, Kaïn mima un épuisement qui amusa les enfants. « Et toi, tu m’as caché que tu étais doué avec eux. » C’était la deuxième fois que le volleyeur réussissait à les faire rire aux éclats. La bande de jeunes s’éloigna vers le tableau des scores et les paires d’yeux se retournèrent ensuite vers eux. Plus précisément vers Laya. Etonnée, la brune s’avança à son tour et découvrit le résultat. Effectivement, elle avait explosé les ennemis dans le train. « Les méchants n’ont qu’à bien se tenir ! » La brune rigola avec les enfants puis elle se tourna vers Kaïn en reprenant les mots qu’il avait lancé avant de monter dans le train. « Comme j’ai pété le score, je ne peux décemment pas te laisser repartir sans un souvenir. » Elle désigna l’étal des cadeaux et l’invita à choisir en souriant de toutes ses dents. Toutefois, cette aventure dans le train avait été plus secouante qu’elle ne l’avait présumé. Ou peut-être était-ce l’accumulation barbe à papa, grande roue et cette dernière attraction. Le teint de Laya avait blêmi à cause d’une sensation de nausée, elle avait besoin d’une petite pause. « Tu veux quelque chose à boire ? » Proposa-t-elle à Kain, en désignant le stand voisin qui vendait boissons et nourriture.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Sam 13 Mar - 10:16 | |
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Habitué aux sensations fortes, tu es loin de te souvenir de la grande roue et aux manèges à l’allure tranquille, ce qui n’empêche pas la fête foraine de t’avoir vu plusieurs fois en vingt-six années. À défaut d’avoir Disneyland comme aux États-Unis, c’était votre point de rencontre avec tes potes quand venait le moment de s’exciter le palpitant autrement qu’en usant de soirées alcoolisées. Parce que tu as beau être un trou sans fond, tu dois bien avouer que ce genre de moment détente loin des substances nuisibles est tout aussi agréable. Peut-être même plus appréciable encore, à moins que ce ne soit ta soirée avec Laya qui te fasse dire ça. Tu souris délicatement à sa remarque, approuvant l’idée de retrouver cette attraction à la dimension poétique, et hélas romantique. Catégorie que Laya te propose de rejoindre un jour, avec l’une de tes conquêtes. Et tu ricanes à cette idée, tête de dragueur loin de s’attacher au point de foutre dans le crâne des demoiselles des pensées trop sérieuses. L’indienne a bien cerné qui tu étais dans le temps, confirme tes paroles en pointant littéralement du doigt le palpitant qui refuse de battre pour autre chose que toi-même. D’un air exagéré, tu roules des yeux face au geste de Laya. « Tsssss. » Tu dois bien avouer que tu ne trouves rien à redire à sa remarque, parce qu’elle pointe tout simplement la vérité. La belle a deviné ton point faible autant que ton point fort. Tu n’es pas privé d’amour, tu aimes un tas de gens pour qui tu donnerais ta vie, ça bloque quand la dimension charnelle se mêle à cette étendue affectueuse. Mais la suite de ses paroles t’interloque, yeux qui se plissent comme pour déceler le secret de ses mots. Cette femme innommée que tu imagines pourtant très bien, car ce n’est pas la première fois que l’on te fait une remarque sur une certaine demoiselle qui bouleverse ta vie de mille façons depuis plusieurs années. « Dis donc, je ne suis pas le seul dans ce bateau, si la femme ne s’en rend pas compte, j’suis tranquille de mon côté. » Ricanement enthousiaste qui masque la perturbation qui te gagne, car même si tu sais qu’il n’y a rien entre Rhodes et toi, les nombreuses piques amusées que l’on vous a lancé ont de quoi te faire réfléchir. Et si Laya te disait ça parce qu’Andy lui a parlé de sentiments qu’elle ne pense pas réciproque ? Peut-être qu’elle mène discrètement une enquête tout comme tu as été chargé de t’enquérir des souvenirs perdus d’Arlo. Trop de questions qui se bousculent dans ton crâne alors que vous montez à bord de la grande roue, virilité masculine dont tu t’amuses pour compenser alors que la brune te demande si tu as peur de quelque chose. Réalité loin de ce que tu racontes, tu étais un petit garçon plutôt craintif, à cause de ton beau-père, déficient d’attention maternelle, des traumatismes que tu minimises par la carapace extravertie que tu as construite au fur et à mesure. Tu es rapidement happé par les nuages évoqués par Laya, envolée poétique au cœur de la nacelle alors que vous vous perdez sans le ciel aux matières plus ou moins lointaines qui vivent au-dessus de vos têtes. Ça t’amuse de voir la journaliste exposer brièvement sa science avant de faire preuve d’humour sur lequel tu pourrais surenchérir de façon plus salace mais dont tu t’abstiens pour plutôt la combler d’un rire. La grande roue vous permet d’illuminer vos mirettes d’un tas de paysages différents, cieux troqués pour la terre aqueuse, restes d’étoiles qui brillent à la surface de l’océan et reflets infinis de la ville qui se réverbèrent. C’est un très beau tableau duquel tu te délectes autant que Laya. À nouveau, le divertissement s’interpose quand ton amie, puisque oui tu peux définitivement l’appeler ainsi, te propose de frapper le punching-ball. Elle te connaît décidemment trop bien, ou presque, car elle saurait que tu aimes attirer l’attention sur toi quand tu n’es pas en train de te dédier à quelqu’un, en l’occurrence à elle. Parce que oui, tu es capable de finalement te mettre de côté pour placer quelqu’un d’autre sur un piédestal. En réalité, ça t’arrive assez souvent, à chaque sortie en duo. Preuve irréfutable que tu comptes te décarcasser pour la belle, tu te proposes de lui gagner quelque chose à ce fameux train avec les cibles adulé des enfants. « C’est vrai qu’il y a un tableau des scores ! Voyons qui sera capable de s’inscrire dans l’histoire. » Challenge lancé, vous vous dirigerez vers la nouveau manège, prêts à en découdre avec les monstres fictifs, silhouettes matures qui se perdent dans une mare d’enfants aussi excités que vous. Places chères du train, vous trouvez enfin vos sièges et dégainez vos armes. Jeu qui se passe plus vite que tu ne l’aurais cru, tu as zieuté plusieurs fois sur Laya, découvrant un talent inconnu, à moins que ce ne soit la chance du débutant. Vous en rigolez d’ailleurs en sortant du train, direction le tableau des scores alors que les gamins devant vous dans la file d’attente dépassent en riant. Tu en profites alors pour glisser quelques blagues de quoi les dérider. « J’crois que j’ai toujours été déçu de ne pas avoir eu de petit frère, ou sœur, ou même des plus grands. Alors j’compense en jouant le clown quand je peux. » Un sourire s’étire sur tes lippes alors que tu lances un regard à la lueur amusée à la brune. Tu aurais aimé être le grand protecteur des plus petits, et puis tu es également habitué avec tes fans les plus jeunes à amuser la galerie. En avançant jusqu’aux résultats, les gosses se retournent encore mais plutôt vers Laya, grande gagnante de la soirée. Tu te la joues vexé en toute discrétion, en glissant avec une moue désapprobatrice. « Pffff, j’suis sûr que c’était que la chance du débutant. » Rire qui masque l’ironie de ta réplique, tu es bien content que ce soit elle qui ait remporté le gros lot. « C’est toi qui me laisses un souvenir finalement ? Ça va pas du tout, les règles de la galanterie sont bafouées ! » Puisqu’elle semble insister, tu finis par opter pour un petit âne noir et blanc aux yeux bicolores comblés de paillettes. « Je l’emmènerai me voir aux matchs, je suis sûr qu’il me portera chance. » Sourire sincère, le geste paraît anodin mais ça te touche de voir autant de complicité entre vous après un début de relation tendu. C’est en ricanant que vous quittez le manège, vous arrêtant près d’un stand de boissons et de nourriture. Interrompue par Laya, tu tournes la tête vers elle et remarque l’air pâle qui gagne son visage. Inquiétude grandissante, tu ne le montres pas mais tu te tracasses, espérant ne pas l’avoir trop brusqué si elle n’en a pas l’habitude. « Bien sûr, tu veux de l’eau ? Puisque t’as décroché le cadeau, je paye. » Sourire qui se dessine sur tes lèvres, tu prends les devants face à son état en lui proposant de quoi lui faire un peu de bien. Tu la laisses te dire ce dont elle a besoin, et surtout envie, avant de faire la queue au stand. La file d’attente passe bien vite et tu reviens avec une bouteille de soda pour toi, ce que requiert Laya ainsi que de l’eau accompagnée d’une barre fruitée. Tu tends son dû à la brune tout en apportant quelques précisions. « Je t’ai pris de l’eau et un peu de sucre, tu as l’air patraque. Ça va ? La grande roue t’a retourné la tête ? » Tu le dis avec une pointe de raillerie et de fantaisie mais tu restes soucieux de son état, encore plus si cela vient de quelque chose que tu as fait -ou mal fait plutôt-. Tu la guides aussitôt vers un petit banc non loin de là pour la faire s’asseoir, mains astucieusement placées autour de ses épaules pour la retenir en cas de malaise vagal. (c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Sam 13 Mar - 19:12 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan « Attends, attends, attends… » Répéta Laya d’une voie étonnée. Non seulement Kaïn n’avait pas protesté quand elle lui avait balancé l’évidence qui crevait aux yeux de tout le monde, mais en plus il sous-entendait qu’il attendait simplement un signe de la part de la principale intéressée. « Tu veux dire que si Andy se montrait ouverte, tu ne serais pas contre ? » L’Indienne parlait d’une relation sérieuse, pas d’une simple aventure comme les deux meilleurs amis avaient déjà partagé. Elle était au courant qu’à une époque, Buchanan avait tourné autour de Rhodes et que la partie charnelle s’était vite essoufflée. Au cas où Kaïn lui confirmerait directement ou de façon détournée, ça ne dérangeait pas la brune de jouer aux Cupidons. D’autant qu’Arlo et Laya s’étaient déjà fait la réflexion sur leurs deux amis qui étaient toujours fourrés ensemble et n’arrivaient jamais à s’entendre aussi bien avec d’autres. Pour être leur amie depuis de nombreuses années, elle n’avait pas bêtement sorti cette réflexion de son chapeau. Laya et Kain enchainèrent ensuite par la grande roue puis par le train aux cibles, qui leur donna une franche partie de rigolade en compagnie d’enfants tous plus surexcités que les autres. Voilà donc ce qui l’attendait au terme de sa grossesse. Une grossesse dont seule Andy était au courant, puisque Laya l’avait apprise tout récemment. C’était aussi une des raisons pour lesquelles elle était restée enfermée comme un ermite dans le duplex de la métisse. Désarmée et abattue, Laya avait ruminé sur la situation actuelle, se réfugiant dans le travail et ne s’autorisant pour sortie que la balade quotidienne avec Rétro sur ses pauses de midi. Cette petite escapade avec Kaïn était donc bienvenue pour lui changer les idées, du moins jusqu’à ce qu’une sensation de nausée la rattrape à la descente du train. D’abord, l’Indienne réussit à ne rien montrer, se concentrant sur le rire des enfants qui les dépassèrent à la sortie et sur sa victoire inattendue. Aussi vif qu’un chat, le blond lança des blagues à destination des mômes, attirant l’attention de Laya sur sa façon de s’y prendre avec eux. D’un côté, elle était rassurée de voir qu’il s’entendait bien avec les enfants, parce qu’elle espérait qu’il fasse partie intégrante de la vie de celui qui grandissait dans son ventre. Il lui confia qu’il avait été déçu de ne pas avoir de frère ou de sœur. « C’est dommage, parce que tu serais parfait dans le rôle du grand frère un peu chiant. » Laya n’avait aucun mal à l’imaginer échanger des passes dans un sport de ballon avec un petit frère ou mener des interrogatoires musclés à tous les prétendants d’une petite sœur. Depuis son mariage, la famille de Laya avait coupé les ponts avec elle. Alors, Andy et Kain étaient ce qui se rapprochait le plus d’une famille pour elle. Une famille un peu dysfonctionnelle, mais ça n’en serait pas une sinon. Pudique, l’Indienne se garda de partager cette réflexion à voix haute. « Tant que tu n’interprètes pas le clown du film « ça », ça me va. » Ce film avait effrayé la jeune femme à sa sortie. Brr. Lorsqu’ils arrivèrent enfin devant le tableau des scores, il s’avéra que Laya tenait la pole position du jour et qu’elle avait donc le droit à un cadeau. Reprenant la phrase de Kaïn, elle l’invita à choisir un souvenir. « Ce soupir… Tout ça parce que tu ne voudrais pas qu’Andy le sache. » Maligne, elle le piquait un peu dans son égo surdimensionné mais la brune n’était certainement pas celle qui irait se vanter sur tous les toits. Elle profitait juste un peu de pouvoir inverser les rôles avec lui pour une fois. « Oui ! Ce que tu choisiras deviendra ton porte-bonheur. » Approuva-t-elle. Kain opta pour un adorable petit âne pailleté aux yeux bicolores et décréta qu’il l’emmènerait pendant ses matchs. « Très bonne idée. Si je peux, je viendrai t’encourager aussi à ton prochain match, histoire de distiller un peu plus cette chance. » Elle lui rendit son sourire mais celui-ci s’effaça vite car entretemps, la sensation de nausée s’était amplifiée. Son teint blêmissait et elle avait vraiment besoin de boire un truc et de se poser un peu. Désignant le stand voisin qui vendait des boissons, elle hocha la tête par la positive quand Kain lui proposa de prendre de l’eau. Laya attendit à côté de la file d’attente et massa légèrement son ventre pour calmer le désagrément. Très vite, le volleyeur revint près d’elle et lui tendit l’eau ainsi qu’une barre fruitée puis la guida vers un banc où elle fut plus qu’heureuse de s’asseoir. Buvant une grande gorgée, elle pause puis elle continua de boire doucement. La fraicheur de l’eau aida à calmer un peu la sensation étrange. Evidemment, Kain s’enquit de son état, il se posait des questions et elle ne pouvait plus lui cacher ce qui se passait. « Plutôt le ventre que la tête. » Les hormones n’aidant pas, la boule d’émotion remonta dans sa gorge face à l’ironie du sportif. Parce que cette satanée situation était encore plus ironique en fait. Au même moment, Kaïn entoura ses épaules d’une étreinte protectrice, la retenant contre lui. A ce contact, Laya craqua. Les perles salées s’invitèrent au coin de ses yeux et commencèrent à couler silencieusement. Tous les bienfaits légers de cette soirée s’envolèrent en une fraction de seconde tandis qu’elle revenait à la réalité. Ça ne lui ressemblait pas de perdre ses moyens ainsi, déjà face à Andy, mais la situation la dépassait. « Je suis enceinte. » Tous les petits gestes prudents de la brune depuis qu’elle avait quitté l’appartement trouveraient leur place dans le puzzle de cette soirée. Contrairement à ce que sa réaction laisser penser, elle était heureuse d’avoir un bébé, c’est tout le reste qui l’effrayait. « Avant l’accident, Arlo et moi projetions de devenir parents. » Kaïn était la deuxième personne en ce monde à être mis au courant, même le père ne l’était pas encore. Quand ils avaient eu cette envie d’enfant, l’Indienne était loin de se douter qu’elle se retrouverait dans un tel contexte, celui où elle était seule et où Arlo serait privé des joies de la paternité.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Lun 15 Mar - 11:45 | |
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Palpitations dans les yeux, tu as les paupières qui s’excitent face à la remarque de Laya, pris dans un sous-entendu que tu n’as pas sciemment laissé traîner. Même si l’idée de finir avec la métisse ne te déplairait pas, tu es à mille lieux de le vouloir. Déjà parce qu’il y a des sentiments qui n’existent plus, à supposer qu’ils ont déjà existé à l’époque où tu t’amusais à la draguer, mais aussi parce que ce serait prendre un risque considérable par rapport à votre situation actuelle. Bien que tu aies été légèrement déçu à l’époque de ne pas avoir eu le droit à un peu plus d’Andy, avec le temps tu as pris conscience que le statut de meilleurs amis vous allait bien mieux que celui d’amant. « Non non non, c’est pas ce que j’ai dit ! » Tu t’empresses donc d’éclairer la lanterne de Laya en lui montrant le bon chemin à suivre et non celui de l’entremetteuse qu’elle serait sujette à emprunter si espoir il y avait. Sauf qu’elle devrait savoir qu’il n’y a aucun doute ni possibilité entre les deux meilleurs amis. Si la complicité est évidente entre Andy et toi, ce n’est qu’un pan de votre amitié et rien de plus. Tu n’es même pas dans le déni en disant cela, après tout la métisse est probablement plus heureuse ainsi. Sans compter tous les efforts que ça te demanderait d’être parfait après tous les échecs qu’elle a connus. Non, beaucoup trop de travail à faire sur toi-même, à commencer par ton cœur. « J’ai juste dit que puisqu’il n’y a rien de son côté, chose dont je suis certain depuis des années, je n’ai pas à réfléchir à si elle est faite pour moi ou pas. Chose que j’aurais été obligé de faire s’il y avait autre chose que de l’amitié. » Parce que tu sais qu’un brin d’amour bouleverserait tout dans votre relation, alors tu es bien heureux qu’il n’y ait absolument rien d’autres qu’une profonde amitié. Tu l’aimes c’est certain, mais pas de cette façon. Pas encore, si tu en crois les paroles de Laya, tu finiras peut-être par ouvrir les yeux un jour. Heureusement que la question de ta vie sentimentale autour d’une certaine brune s’éteint dès que vous montez dans la grande roue, moment de complicité partagée entre l’observation du ciel et du paysage. Moment suspendu, tu te sens franchement bien en sa compagnie, à moins que tu ne sois heureux de la voir ravie par cette soirée improvisée. Tu es pourtant loin de te douter de ce qui traîne dans son esprit, et son ventre, pendant que vous jouez parmi les enfants dans le train à cibles. Reine de la soirée, tu sens son talent te détrôner haut la main, mais tu ne dis rien jusqu’à la sortie voyant les gamins se précipiter devant le tableau des scores, petites blagues que tu sors par habitude de faire le pitre devant les gosses. « Un peu chiant ? J’serais presque blessé… » Moue grimaçante, tu te reprends avec un rictus malicieux, pas touché pour un sou. Tu serais probablement chiant oui, mais terriblement attentionné et protecteur. Pire encore qu’une lionne tentant de protéger ses lionceaux, tu n’aurais jamais accepté que quelqu’un touche à un cheveu de ta famille. Mais à défaut de protéger un être avec qui tu partages le même sang, tu portes toute ton attention sur ta famille de cœur. Puis tu rigoles à la remarque de Laya. « Pas de « Ça », promis. Le makeup cacherait trop mon doux visage en plus. » Commentaire que tu ajoutes avec une pointe d’ironie, baume pour l’égo que tu te passes surtout pour extrapoler ta personnalité quelque peu narcissique. Comme tu t’en doutais, l’indienne est la grande gagnante de la soirée, virilité masculine mise à mal tu en fais des tonnes comme si tu étais vexé. « Je sais qu’elle sera au courant quoi que j’en dise. » ricanes-tu, métisse qui aime bien fourrer son nez partout, capable de remarquer des détails insignifiants. Alors l’âne que tu choisis, elle le découvrira bien vite si jamais Laya ne lui raconte pas cette soirée passée ensemble. « Alors là oui ! Ça me ferait plaisir de te voir dans les gradins. » Conscient que tout le monde ne partage pas la même passion que toi, tu ne forces jamais personne à assister à tes matchs mais quand tes amis te font la surprise de venir, ça te fait grandement plaisir. Tu as d’ailleurs souvent des ailes qui poussent quand des têtes connues viennent crier ton nom dans les tribunes. Alors que vous quittez les alentours du train à cibles, tu sens Laya devenir soudainement plus faiblarde, voix qui chevrote et visage pâle que tu décèles aisément malgré les néons bigarrés qui dansent sur son visage. Et quand elle s’occupe de te proposer quelque chose à boire, ça te met un peu plus la puce à l’oreille. Besoin de faire une pause, tu t’empresses de lui demander si elle a besoin d’eau avant de filer au stand. Double bouteille d’eau, juste au cas où, et une barre sucrée pour éviter qu’elle ne tombe dans les pommes sous ta surveillance, Andy te sermonnerait si cela devait arriver. Tu t’enquiers de son état, hoches doucement de la tête quand elle te parle de son ventre. Surplus de barbe à papa associé aux émotions euphoriques, ça peut avoir de quoi rendre patraque quand ça redescend subitement. « L’eau va te faire du bien. » Bouteille qu’elle a déjà commencé à siffler, c’est une bonne chose. Tu te proposes alors de la guider doucement jusqu’à un petit banc pour qu’elle puisse s’asseoir, faciliter un bon niveau de tension. Tu la sens tressaillir sous tes doigts, trembloter jusqu’à ce que des perles salines glissent sur son visage. Même si tu essayes de ne pas le montrer, tu as le visage qui se décompose à cette vision. Des femmes en train de pleurer, tu en as vu plein, tu en as même fait pleurer ; ça te dérange jamais, ou presque. Mais là, ça te met mal parce que tu ne sais pas à quoi c’est dû, donc tu paniques. « Laya, ça va ? Est-ce que… » j’ai fait quelque chose de mal… Sauf que tu n’as pas le temps de finir ta phrase, la brune lâche trois petits mots qui te laissent pantois. Enceinte ? Comme… enceinte ? Avec un truc dans le bide, un gosse ? Tu ne peux pas définitivement pas lui poser cette question, ni même lui demander si tu as bien compris, alors tu te comptes de l’accompagner jusqu’à ce banc et t’asseoir avec elle alors qu’elle se confie un peu plus. Et là, tu comprends bel et bien qu’elle est enceinte. D’Arlo, évidemment, et que ça bouscule un peu plus ce bout de femme déjà ébranlée par l’amnésie de son mari. Tu t’abstiendras de lui demander si sa grossesse est sûre, pour ne pas rajouter de l’huile sur le feu en laissant penser que le bébé pourrait encore s’échapper de la paroi utérine. La situation t’oblige forcément à réfléchir à tes mots pour ne pas mettre à mal Laya. Tu souris alors, tendrement. « C’est une super nouvelle ! Enfin… si on oublie tout ce qui s’est passé entre temps. » Parce que la brune n’a pas l’air tellement heureuse d’apprendre cela, et ça peut en quelque sorte se comprendre… « Tu es heureuse hein ? Rassure-moi… » Tu ne lui en voudrais évidemment pas d’être dans un autre état après l’épreuve apportée par l’accident qui perdure. « Du coup, je suppose qu’il ne le sait pas. » Grimace qui tort les lippes, la soirée te revient en tête et tu comprends pourquoi la belle a évité les attractions un peu trop brusques. Tu t’en veux presque de l’avoir fait monter sur ta moto, et tu t’aviseras de faire encore plus attention au retour. Délicatement, tu viens serrer tes doigts contre la paume de sa main. « J’suis pas le mieux placé du monde pour gérer et conseiller sur ce genre de situations, mais, j’suis là, d’accord ? » (c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) | |
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