une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| as the night goes on (Laya) | |
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Invité Invité
| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Jeu 18 Mar - 22:24 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan Voyant que Laya avait mal compris ce qu’il voulait dire, Kaïn rectifia le tir. Il n’attendait pas spécialement une ouverture de la part d’Andy mais il aurait été contraint d’y réfléchir si la métisse avait fait un pas vers lui en ce sens. Comme ce n’était pas le cas, il n’avait pas à la considérer autrement que sa meilleure amie et leur dynamique fonctionnait très bien ainsi. Laya ne chercha pas à le contredire. Il était le mieux placé pour savoir ce qu’il ressentait, pensait, et voulait vivre vis-à-vis d’Andy. Pareil avec la volcanique avocate. Les deux meilleurs amis étaient très proches mais pas ambigus ni désireux de s’engager dans une relation qui risquerait de tout gâcher entre eux. Possible. Pourtant, le couple Mehrtens les avait plus d’une fois imaginés ensemble. Peut-être que ça arriverait un jour, dans très longtemps, ou peut-être jamais. Seul l’avenir le dirait. Les deux amis enchainèrent par le train à cibles puis sortirent de l’attraction dans une relative légèreté : l’Indienne avait marqué les esprits avec un score digne d’être inscrit dans les annales. Surprise, elle regarda d’un œil bienveillant Kaïn amuser la galerie d’enfants qui les entouraient. Oui, il aurait été un super grand frère, lui qui n’était pas issu d’une famille nombreuse. « Tu m’as comprise. » Répondit Laya en levant les yeux au ciel, lorsque le volleyeur grimaça faussement sur sa pique affectueuse. Ce n’était rien en comparaison des vacheries qu’ils s’échangeaient parfois auparavant. Les années avaient adouci leurs rapports et Kain ne « l’embêtait » même quasiment plus depuis l’épreuve qu’elle traversait avec Arlo ; il comprenait qu’elle était à fleur de peau et que la moindre remarque un peu trop désobligeante pouvait vite prendre des proportions dantesques pour elle. Mais cette nouvelle dynamique entre eux n’était pas désagréable. Au contraire, Laya se rendait compte à quel point le temps avait forgé leur amitié, elle pouvait compter sur lui. Que ce soit pour la faire rire, lui changer les idées, la soutenir. A l’heure où sa propre famille lui avait tourné le dos et où Arlo l’avait oubliée, Kaïn était la personne qui lui était la plus proche en dehors d’Andy et de Josh. Toujours dans un esprit bon enfant, ils plaisantèrent pour éviter un remake de « Ça », clown monstrueux qui donnait la chair de poule à Laya. « Cap de nous laisser te maquiller Andy et moi à la période de carnaval ? On aurait carte blanche, surtout celle de pouvoir te prendre en photo après. » Rieuse, la brune lui lançait ce qui s’apparentait à un petit défi mais il était de taille pour lui : toucher à son visage et ses cheveux était pratiquement considéré comme un crime de lèse-majesté pour ce Narcisse en puissance. « Y’a une contrepartie, je te ferai ton plat préféré. » Laya était très douée en cuisine, elle maitrisait autant les préparations indiennes qu’une gastronomie plus occidentale. La seule chose, c’est qu’elle évitait la viande pour elle-même, mais elle comprenait que tout le monde ne partage pas ce régime alimentaire et elle n’était pas moins habituée à préparer de tout pour son mari ou sa meilleure amie. Kaïn choisit ensuite une peluche en souvenir et soupira en sachant d’avance qu’Andy apprendrait tout de cette soirée… jusqu’au moindre détail. Pour aider à faire passer la pilule de sa défaite, Laya proposa alors de venir encourager dans les gradins lors d’un prochain match, une proposition qui reçut un accueil enthousiaste. « Je n’y manquerai pas. »
Toutefois, l’Indienne ressentait une sensation de nausée depuis qu’elle était descendue du train, ce n’était pas l’idée du siècle d’enchainer les attractions – aussi calmes soient-elles – dans sa condition. Il était plus honnête d’en informer son partenaire de soirée qui s’inquiétait de son état, d’autant si elle était susceptible de tomber malade. Kain lui ramena de l’eau et l’entraina vers un banc pour s’asseoir. Quand il usa d’ironie en évoquant la grande roue, l’émotion prit le dessus chez la jeune femme et les larmes roulèrent le long de ses joues. Peut-être était-ce les hormones, peut-être pas. Laya était complètement dépassée par tout ce qui était arrivé. Elle lui expliqua alors qu’elle attendait un enfant. Le silence qui s’en suivit était le temps nécessaire pour Kaïn de percuter la nouvelle mais dans le moment, elle ne s’en rendit pas compte et anticipant la question suivante, elle ajouta qu’Arlo et elle désiraient avoir des enfants avant l’accident. Pas que le volleyeur en aurait douté, Laya n’était pas le genre de femme prompte aux infidélités, amnésie ou pas. Il accueillit cette bonne nouvelle entre la joie et la pudeur… à cause de la réaction mitigée de la jeune femme. Était-elle vraiment heureuse ? « Oui, oui… C’est juste tout le reste qui… » Sa voix mourut dans sa gorge. Les hormones, la situation. D’un geste contrarié, elle essuya les larmes qui continuaient de couler sur son visage et prit une profonde inspiration pour tenter de retrouver ses esprits. « Non bien sûr, il ignore toujours qu’il a une femme, alors une femme enceinte… » Le plus dur était qu’elle ne pouvait pas aller le voir et l’approcher comme bon lui semblait. Sa famille continuait à tourner autour de lui comme des vautours défendant leur proie. Soudain, Kaïn glissa sa main sur la sienne et serra délicatement les doigts de Laya dans sa paume. Par ce geste réconfortant, il lui offrit un soutien et une présence. Elle serra sa main en retour et lui adressa un petit sourire. Sans ses deux amis, elle aurait probablement sombré dans une dangereuse spirale. « Egoïstement, il y a une part de moi qui pense, que cet enfant, c’est une partie de lui qui est toujours là. Que… que je n’ai pas imaginé l’amour qu’on a partagé. » C’était étrange de parler comme si Arlo avait disparu alors qu’il était toujours bel et bien là mais leur mariage lui, n’était plus qu’un mirage lointain. Cette discussion permettait en même temps à Laya de faire une pause. Et puis, la question de Kaïn résonnait toujours dans son esprit. Elle se la répéta. Était-elle heureuse ? Passant une main sur le bas de son ventre toujours plat, puisqu’elle n’en était pas encore à un stade très avancé, Laya connaissait néanmoins la réponse. « Cet enfant, je l’aime déjà. » De plus, ce n’était pas un accident, tous les deux l’avaient désiré. Soulagée d’avoir parlé, l’Indienne leva les yeux vers Kaïn. « A défaut d’un grand frère chiant, il aura une tantine et un tonton trop cools. » Se blottissant légèrement contre l’épaule de Kaïn, qui l’avait entourée d’un bras, elle ferma les yeux un instant et attendit que le sentiment nauséeux passe pour de bon. Le malaise n’était pas violent, Laya n’était pas mal au point d’être plus malade que cet effet passager.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Mar 23 Mar - 20:31 | |
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Chantage apporté sur la table, tu promets de ne pas ressembler au clown flippant du cinéma hollywoodien, préférant te contenter de l’humour utilisé à bon escient avec les gosses. Il y a bien quelques personnes sur cette Terre que tu chercherais à traumatiser, mais sûrement pas les gamins. « Me maquiller ? Sérieux ? » Rire nerveux qui t’échappe, tu imagines la scène et tu dois bien avouer que tu es quelque peu dubitatif. Non pas que tu attribues un genre particulier au maquillage, tu as déjà eu le droit à tes doses de fond de teint pour quelques shootings réalisés avec l’équipe nationale, ou pour des magazines sportifs. Et franchement, tu ne comprends pas ceux qui en font tout un plat. Oui ça améliore l’aspect, le maquillage, mais quel est le problème sérieux ? Cependant la proposition de Laya est bien différente parce que tu sens que tu vas te retrouver avec des faux-cils, un eyeliner qui t’arrivera jusqu’aux oreilles et un rouge à lèvres pétant. Aspect esthétique auquel tu accordes beaucoup d’importance malgré tout, ça implique également de ne pas broncher si elles font quelque chose qui sort de ta routine et te déplait… Ce compromis est difficile à accepter, même si elle t’amadoue en parlant nourriture. Si tu as ton petit niveau en cuisine, Laya également. Sauf qu’elle, elle a le luxe de pouvoir étendre ses horizons culinaires à l’Inde, et tu dois bien avouer que tu adores ses petits plats. « Hum… J’pense poser des conditions ? Du style ne pas me maquiller en poisson ou tigre ou que sais-je, histoire que je garde une dignité ? » Tu esquisses un sourire, intéressé par l’idée si ça se limite à quelque chose de glamour et non à un de ces maquillages que les gosses portent au carnaval et qui leur couvre tout le visage. Parce que ça, non. « Hormis ça, j’accepte votre carte blanche, au pire si c’est moche je me cacherai toute la soirée. » Nouveau ricanement, amusement à venir palpable. Tu sais que tu as de fortes chances d’être agréablement surpris par le talent des deux femmes, même si un doute va subsister jusqu’au jour J. Quand Laya te parle de venir te voir histoire de décupler le pouvoir de l’âne porte-bonheur, tu ne peux qu’être ravi d’imaginer la brune dans les gradins. Si en prime, elle vient avec Andy, tu sais déjà que ça va swinguer parmi les supporters, même si tu n’es pas certain que Laya soit prête à voir la tornade s’écharper avec les supporters ennemis dès qu’ils te huent. Tu pensais que la soirée s’était bien passée, parce que jusqu’à la sortie du train à cibles tout allait pour le mieux. Entre les rires, les plaisanteries et les sourires, rien n’avait prédit la chute de tension de la jeune femme. Du moins, c’est ce que tu supposes avant de connaître la réalité cachée derrière l’inquiétude de la belle. Grossesse lâchée comme une bombe, tu restes interdit quelques instants, précieuses secondes que tu grappilles pour t’assurer que tu as bien compris, ce qui lui offre l’occasion d’appuyer le fait que c’est bien celui d’Arlo. Tu ne doutais pas de ce point, peu importe le niveau d’amnésie de ton pote, Laya ne brisera jamais leur mariage. À vrai dire, ce n’est même pas la paternité de ton pote qui t’inquiète en premier, c’est surtout l’indienne et sa moue pleureuse qui ne t’inspire rien de bon. C’est donc tout naturellement que tu t’enquiers de son état, besoin certain de te rassurer toi aussi, sûrement. « Oui bien sûr je comprends… » souffles-tu alors que tu comprends que le bonheur est bien présent, seulement occulté par tous les tracas environnants. Et tu peux la comprendre, même si tu n’as pas les hormones en ébullition, tu imagines son état et ça n’a rien de véritablement présent. Tu opines doucement du chef à ses mots, conscient une nouvelle fois que ça doit être bien compliqué d’annoncer à Arlo alors qu’il n’est toujours pas au courant de son propre mariage… Ce n’est pas faute d’avoir tenté de lui en parler, ou du moins d’avoir glissé quelques sous-entendus. Mais son esprit semble toujours hermétique, et tu ne te voyais pas lui annoncer de but en blanc qu’il a une femme, ce n’est pas ton rôle et tu le sais donc tu essayes simplement d’être un back-up plus ou moins efficace. Le jour en revanche où ton pote viendra te demander de confirmer la version de Laya, tu t’empresseras de le faire tout en lui intimant que la famille Mehrtens n’est pas bonne à écouter. La seule chose que tu peux donc faire c’est être un soutien de taille, alors tu glisses délicatement ta main dans celle de Laya, geste pas forcément anodin, tu lui offres en prime un sourire tendre. « T’es pas égoïste, ni perdue dans une réalité fictive, votre amour il a existé et je suis sûr qu’il existe toujours. J’ai essayé de discuter de ça avec lui, sans lui annoncer quoi que ce soit, et il a la sensation d’avoir des gens qu’il oublie, des choses qui sont là sans être là. C’est toujours dans sa tête et son cœur Laya, l’accident les a juste enfermés dans une boîte et Arlo n’a pas encore la clé, mais ça viendra. » En tout cas, c’est ce que tu espères. Autant pour elle que pour lui, ce n’est pas une vie de vivre dans l’oubli… Tu es rassuré d’apprendre que cet enfant, elle l’aimait déjà, comme s’il était déjà là. Puis elle rajoute qu’avec Andy, vous serez une famille trop cool. Tu ne peux t’empêcher d’éclater de rire à sa remarque. « T’as déjà vu Andy avec des gosses ? On dirait un éléphant dans une animalerie remplie de souris… Mais je sais qu’elle fera un effort pour cette petite souris. » Tu accueilles la tête de la jeune femme qui se love contre ton épaule, bras que tu glisses naturellement contre elle pour la maintenir en place et lui offrir un peu de chaleur. Tu peux la sentir reprendre des forces, besoin de parler qui se faisait peut-être sentir. « D’ici à ce que le bébé arrive, peut-être que le destin vous aura tendu la main à Arlo et toi, qui sait. Tu es déjà loin dans la grossesse ? » À vue d’œil tu as envie de dire que non car tu n’as vu aucun signe de grosseur au niveau du bide, donc soit Laya le cachait particulièrement bien, soit la petite crevette ne pointait pas encore suffisamment le bout de son nez. Doux sourire qui s’étend sur tes lippes, tu l’observes du coin de l’œil. « Ça va mieux ? Tu veux autre chose ? Je peux te ramener si tu veux, t’as peut-être eu assez d’émotions comme ça. »(c) mars. |
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Ven 2 Avr - 20:40 | |
| As the nght goed on Don't let it shake us Just let it make us strong @Kaïn Buchanan « Oui sérieux ! » Le rire nerveux de Kaïn traduisait son scepticisme. Pourtant, la demande de Laya n’était pas si extravagante par rapport à ce dont il était capable : le maquillage se nettoyait facilement. Mais son apparence serait touchée, apparence à laquelle il attachait de l’importance. En allant titiller son égo, l’Indienne savait où elle mettait les pieds. Narcisse n’acceptait pas facilement de modifier son reflet dans le miroir en dehors du palais des glaces, en tout cas pas dans le sens loufoque dans lequel les filles prendraient plaisir à le changer. En effet, les deux meilleures amies ne se contenteraient sûrement pas de fond de teint ou de baume à lèvres. Néanmoins, Laya le lui proposait dans le contexte du carnaval comme prétexte de se glisser dans la peau d’un personnage. Evidemment, la réponse de Kaïn s’accompagna de conditions : pas d’animaux et le respect de sa dignité. La jeune femme n’avait pas encore réfléchi à ce qu’elle ferait mais elle en discuterait avec Andy. Pourquoi ne pas essayer de reproduire le maquillage d’un film en exagérant les traits ? Les idées se bousculeraient puisqu’il s’agissait d’une occasion unique. « Deal. » Sur base de cette promesse, il accepta donc de se prêter au jeu, une soirée qui promettait d’être drôle. En contrepartie, Laya jouerait les cordons bleus pour lui une autre fois. Dans le bon esprit de la soirée, elle lui proposa ensuite de venir l’encourager dans les gradins lors d’un match, accompagnée de l’âne. Entre les rires et les délires, elle passait une délicieuse soirée. En l’emmenant sur la fête foraine, Kaïn avait largement réussi à lui changer les idées. Du moins, jusqu’à ce que la réalité se rappelle à son bon souvenir à la sortie du train des cibles. Victime d’une chute de tension, l’Indienne s’assit sur un banc et but une bouteille d’eau pour recouvrer ses esprits. Dans la foulée, elle expliqua sa grossesse à son ami. La brune n’en était qu’aux premières semaines mais elle ressentait déjà les effets des vertiges et des nausées. En dépit des jeux calmes qu’ils avaient fait, Laya avait sans doute exagéré sur les sensations ressenties. Il valait mieux ne pas tenter le diable et risquer de perdre l’enfant parce qu’elle avait envie de s’amuser. Cet avertissement lui suffisait à jouer les mamans raisonnables. Cependant, lorsqu’elle annonça la nouvelle à Kaïn, ses hormones fonctionnèrent à plein régime. Sous le coup de l’émotion, Laya éclata en sanglots et s’emmêla dans ses mots, donnant l’impression au futur tonton de ne pas être heureuse. Dans l’ensemble, elle l’était mais elle ne se réjouissait pas de la situation. Arlo avait déjà raté la nouvelle lorsqu’elle l’avait appris, ensuite le premier examen et probablement les premières échographies. Cet enfant, les Mehrtens l’avaient voulu sauf qu’elle avait vécu les premiers émois toute seule et qu’elle ignorait combien de temps cette situation perdurerait. Posément, Kain lui offrit son épaule et l’écouta, essayant de la rassurer du mieux qu’il pouvait. La drôle de sensation s’atténua dans le ventre de Laya et après avoir vidé son sac, elle retrouva un peu ses esprits. Ça faisait du bien d’évacuer mais c’était aussi une des raisons pour lesquelles elle se renfermait chez la métisse. Elle passait son temps à ruminer, à ne pas vouloir faire peser sa tristesse et sa détresse sur son entourage au point qu’elle était dans un état où elle craquait facilement. Calmée, Laya écouta son ami qui venait de lui prendre délicatement la main alors qu’il tentait d’apaiser ses angoisses. Oui, leur amour avait existé et Kaïn était persuadé qu’il existait toujours, quelque part. Il lui expliqua d’ailleurs qu’il avait pris la température auprès d’Arlo et que l’océanologue se rendait compte qu’il y avait des gens dont il ne souvenait pas et qui étaient toujours bien là. Selon le volleyeur, il suffisait de trouver la clé, le déclencheur qui débloquerait la mémoire de son ami. « Mais tu vois, je croyais… J’espérais que notre amour soit assez fort pour qu’il se souvienne. C’est idiot, je sais, la vie ce n’est pas comme dans les films. » Souffla-t-elle, en se redressant légèrement. Jamais Laya n’aurait cru partager ses pensées les plus vulnérables avec Kaïn un jour mais il ne la jugeait pas, lui offrant une présence rassurante pour lui donner de l’espoir, l’espoir que tout s’arrangerait. « J’espère aussi que ça viendra. La prochaine fois que je le verrai, je commencerai par lui dire qui je suis. » Sans même penser à la suite, c’était de toute façon la première étape à franchir. Malgré le sérieux du moment, Laya réussit à faire rire Kaïn lorsqu’elle parla de la famille géniale qu’ils formeraient tous ensemble avec Andy et lui. Un sourire étira aussi les lèvres de la brune quand il compara les difficultés d’Andy vis-à-vis des enfants à un éléphant qui avait peur des souris. « Le bébé n’aura pas besoin de dessin animé : la vie ressemblera à un cartoon avec sa tantine. » Renchérit-elle, rieuse. Laya ne doutait pas des efforts que la métisse ferait mais elle ne lui imposerait pas la présence permanente d’un enfant. D’ici la fin de sa grossesse, elle devrait sûrement trouver une autre solution pour rester sur Island Bay ou éventuellement elle retournerait à Porirua. Lovée contre l’épaule de Kain, Laya récupérait progressivement des couleurs. En écho à ses pensées, le sportif espérait que la situation évoluerait favorablement pour les époux d’ici l’arrivée du bébé. « J’en suis à quelques semaines, je l’ai appris la semaine passée. » Plus d’un mois tout de même, puisqu’elle n’avait pas eu son cycle habituel, puis son corps avait commencé à réagir bizarrement d’où le test qu’elle avait fait puis la prise de sang qui avait confirmé le diagnostic. Elle n’en était que dans la première partie. Il lui demanda ensuite si elle avait besoin d’autre chose et proposa de la ramener. « Oui c’est passé, merci. Et non, je n’ai besoin de rien d’autre. » Laya s’en voulait d’avoir entaché la bonne ambiance et la bonne dynamique mais il valait peut-être mieux ne pas tarder. « Oui, je veux bien qu’on rentre, je crois que c’est mieux de ne pas aller sur d’autres attractions. Désolée, on passait une bonne soirée... » Eventuellement, ils auraient pu continuer à s’amuser sur les jeux à arcade qui n’exigeaient pas qu’elle monte dans un manège, mais le mood n’était plus tout à fait le même non plus.
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| Sujet: Re: as the night goes on (Laya) (#) Mer 7 Avr - 13:41 | |
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Tu t’attendais évidemment à des rebondissements dans l’histoire des Mehrtens mais sûrement pas à ce qu’un bébé vienne s’immiscer dans cette dramaturgie qui les engloutit. Tu es ravi, forcément, de savoir que deux de tes bons amis vont avoir un enfant ensemble, malheureusement la situation est trop compliquée pour que la réjouissance soit totale. Tu le sens, et Laya aussi. Délicatement tu saisis sa main, caresse ses phalanges de la pulpe de ton pouce. Contact futile que tu espères pourtant utile. Tu ne peux pas offrir grand-chose à Laya, tu as déjà tenté de t’enquérir de la situation auprès d’Arlo, en vain. La seule chose que tu sais et que tu peux dire à Laya c’est que tous ces vieux souvenirs restent en lui car il lui arrive d’avoir des relents de déjà-vu, des doutes et des questionnements face à des têtes qui lui reviennent tout en restant dans le flou. Tout n’est pas perdu, tu as envie d’y croire. Pour eux. Surtout, tu rassures l’indienne quant à son égoïsme totalement absent. Elle est bien loin d’être l’incarnation des pensées égocentriques et du besoin malsain d’attirer les projecteurs. Il est tout à fait normalement de voir cet enfant comme la concrétisation de leur amour, de ce truc qui flotte entre deux eaux depuis l’annonce de l’amnésie d’Arlo. Tes lippes se tordent en une moue contrite lorsqu’elle te conte qu’elle aurait aimé que ce soit comme dans les films. Tu te sens impuissant face à la situation, parce que ce n’est pas à toi de dévoiler à ton pote la vérité, tu peux seulement tenter de déclencher le verrou pour qu’il saute, et ensuite être présent pour rassembler les pièces du puzzle. Mais c’est tout. Et tu t’en veux, de ne pas pouvoir faire autre chose, de ne pas t’y connaître en médecine pour le sauver. Tout ce qui tu peux faire c’est soutenir Laya. « C’est jamais comme dans les films. Le cerveau est trop méchant pour ça… Trop complexe pour qu’il se fasse manipuler aussi facilement que selon les films hollywoodiens. Mais il ne faut pas perdre espoir. » Comme tu viens de lui dire, tu crois en Arlo et en ses souvenirs enfouis. Ils prendront peut-être du temps à remonter à la surface, mais tu y crois, sincèrement, avec ferveur. Ça viendra, tôt ou tard, mais tu espères le plus tôt possible pour que cette grossesse puisse être partagée avec Arlo plus qu’avec Andy ou toi-même. Tu approuves d’un léger hochement de tête à ses mots, tu voudrais lui dire que c’est risqué mais avec l’annonce de cette grossesse, il faut commencer à prendre des risques. « Tu as raison. » dis-tu avec un léger sourire au coin des lèvres. Tu ne peux pas être spécialement enjoué, parce que tu as peur de tout ce que ça pourrait déclencher, mais tu espères franchement que ça permettra à la situation de se décanter. La première étape serait sûrement la plus difficile à passer. Pour apaiser la situation et chasser les mauvaises pensées, tu parles humour en évoquant Rhodes. Pour le coup, elle va permettre à Laya de penser à autre chose avec les fous rires qu’elle devrait lui procurer en tentant de gérer la grossesse, puis l’enfant. Tu as franchement hâte de voir tout ça. « Ah bah là clairement ! À la poubelle Mickey, bonjour Andy ! » ricanes-tu en imaginant la scène. Il ne va pas s’ennuyer le futur Mehrtens, ou la future. Ça, c’est certain. Au moins, il ou elle aura le droit aux efforts d’Andy, et ce n’est pas rien, ce sera un bébé comblé d’amour. Partageant ta chaleur et ton réconfort avec ton bras qui s’enroule autour de Laya, tu l’interroges sur la grossesse en elle-même, opinant du chef à sa réponse. « C’est donc tout récent, en effet. » Tu comprends pourquoi tu n’as pas remarqué de changements physiques flagrants. Heureusement que tu n’es pas une femme, tu ne supporterais pas tous ces changements d’humeur dus aux hormones. Mais pour tout ça, tu les admires énormément. Parce que vous, votre seul souci est de ne pas se faire taper dans les testicules, autrement dit, rien du tout en comparaison de tout ce qu’elles peuvent bien subir à cause de Mère Nature. Toujours inquiet pour la brune, tu t’empresses de lui demander si elle a besoin d’autre chose, ou même si elle veut rentrer. La soirée était déjà bien amusante, ce n’est pas bien grave si elle s’interrompt là-dessus. Vous pourriez encore vous promener tranquillement mais tu ne veux pas lui imposer quoi que ce soit. « Il n’y a pas de mal t’inquiète pas. Allez viens, maintenant que je connais ton état, je vais rouler encore plus lentement, promis. » Doucement, tu l’aides à se relever sans retirer ton bras protecteur. Tu en fais peut-être trop mais tu vas l’escorter jusqu’à ce qu’elle soit saine et sauve dans son loft. À pied, tu fais bien attention à ce que sa tension ne chute pas subitement, prêt à la maintenir si nécessaire. Puis une fois sur la moto, tu prends garde à ne pas faire de freinage brusque, tu limites tes dépassements au strict nécessaire. Autrement dit, tu optes pour une conduite de petit pépé qui t’ennuierait en temps normal mais qui te semble nécessaire en cette occasion. Une fois de retour à Center Bay, tu l’accompagnes jusqu’à l’appartement pour t’assurer qu’elle ne chute pas dans les escaliers comme ça. Puis une fois de nouveau en compagnie de Retro, tu te dis que tu peux enfin la laisser respirer. « Tu passeras le bonjour à Andy ! Et lui dis pas que je t’ai fait faire des manèges alors que t’es enceinte, elle va m’engueuler. » Tu ris doucement avant de lui faire un signe de la main, lui offrant le calme dont elle a sûrement besoin après cette soirée plus riche en émotions que ce que tu aurais cru. FIN (c) mars. |
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