contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Mer 12 Oct - 12:21
❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞ Parker & Lukas
Je sors tout juste de l’agence de voyage. La porte à peine poussée, je ressens cette montée d’adrénaline que je retrouve dans mon job. Je vais faire une surprise à Parker pour son anniversaire. Venise. C’est bien là que se retrouvent tous les amoureux, non ? En fait, j’ai surtout dans l’idée de la sortir un peu du boulot et de pour une fois, fêter dignement son anniversaire. Elle n’est pas du genre à faire de grosses soirées dont elle ne se souvient plus, pour marquer le coup. Son truc à elle, ce serait plutôt attendre que ça passe. Je vais changer tout ça, moi qui adore faire la fête, il est hors de question qu’elle ne passe un nouvel anniversaire à voir le temps passer, elle se souviendra de celui-là. C’est important les anniversaires, c’est une occasion de faire la fête, mais de faire un truc exceptionnel. Il faut savoir que dans ma vie d’avant, chaque jour se composait d’un truc exceptionnel, alors arriver à trouver quelque-chose d’encore plus incroyable était un exploit. Je ne lui en mettrais pas pleins les yeux avec deux billets, mais ça peut être un début. Je m’efforce d’être la femme qui lui faut, mais aussi de lui prouver que la vie n’est pas qu’un effort sans récompense.
Il me faut encore préparer toutes mes valises, et Parker les siennes, mais je vais vite poser les bases. Lui mettre un petit coup de pression pour que tout donne l’impression d’un départ précipité et ne laisse pas place à l’organisation, juste à la surprise et à la spontanéité. J’aime tout ça, j’aime partir sur un coup de tête, j’aime ne rien prévoir, j’aime voir comment ça se passe quand on laisse les choses se faire. Parker a trop besoin de contrôle mais elle doit apprendre à lâcher prise. Je me gare dans le parking sous-terrain de l’immeuble où elle travaille, celui qu’elle dirige, le groupe BMW NZ. Je coupe le contact du moteur de ma moto, retire mon casque, ouvre mon cuir et secoue un peu mes cheveux pour leur redonner du volume. Parker ne dit presque rien quand je prends la moto, je revis ! Et elle aussi… Je monte à son étage et demande à la voir. La secrétaire ne m’oppose plus la moindre résistance maintenant mais c’est son assistante qui me signifie qu’elle est occupée. «A partir de maintenant elle ne l’est plus. » Je pousse la porte de son bureau sous le regard effaré de son assistante et récupère le téléphone des mains de ma femme pour le reposer sur son socle, raccrochant au nez de je ne sais qui. « On part dans… trois heures. Tu as une heure pour faire ton sac, mon amour. » Déposant les deux billets sur son bureau.
Rien que la respiration de son assistante m’énerve, et je lève une main, comme pour lui dire qu’elle n’a aucun droit de nous interrompre. « Non, elle n’est pas dispo, elle ne l’est plus pour la semaine à venir. Veillez à ce qu’elle ne soit pas dérangée. C’est votre job ça, non ? » Je récupère la veste de ma femme, son sac, et lui tend la main pour la faire traverser le bureau et me suivre. Une fois en bas, dans le parking sous-terrain, je lui tends ses clés. « Une heure mon amour, pas plus. On se retrouve à la maison. Je t’aime. » Je la laisse là, et enfourche ma moto en remettant mon casque et remontant la fermeture éclair de ma veste, démarrant pour rejoindre la maison et surprendre sa tête une fois qu’elle aura compris que tout ça est bien réel. Je suis déjà dans la chambre et je déplie mon sac de sport pour y jeter quelques vêtements.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Mer 12 Oct - 14:38
❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞ Parker & Lukas
Les journées me semblent interminables ces derniers temps. Je ne sais pas pourquoi, peut-être le fait d’avoir quelque chose à faire quand je rentre chez moi le soir. Avant, je m’occupais de mes enfants mais j’avais le temps de me retrouver seule avec moi-même, prendre des bains, me coucher tôt et bosser dans mon lit ou regarder un bon film. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Depuis que Lukas vit à la maison, je n’ai plus une seconde pour penser à autre chose qu’à elle. Je ne m’en plains pas, bien au contraire, mais c’est un nouveau quotidien et je dois m’y habituer. Evidemment, le fait qu’elle soit enceinte et me demande en plein milieu de la nuit d’aller lui acheter un certain type de cheesecake n’aide pas. Mais ça ne me dérange pas, je l’aime, je ferai n’importe quoi pour elle, comme elle ferait n’importe quoi pour moi. Mais il y a des jours comme aujourd’hui, malgré le boulot par dessus la tête, j’ai du mal à m’y mettre et je dois me donner un coup de pied au cul pour y arriver. Heaven est toujours derrière moi pour me rappeler tout ce que j’ai à faire, et si elle me fatigue la plupart du temps, je suis bien contente d’avoir trouvé quelqu’un qui soit au même niveau que Pauline. Bon, Lukas ne sait pas encore que Heaven et moi avons eu une histoire il y a quelques années, très courte, certes, mais une histoire tout de même. J’attendrai un peu pour lui dire je pense, parce que dans son état, les crises de jalousies sont très faciles à arriver. Assise dans mon fauteuil, combiné à l’oreille, je prends quelques notes alors que mon client m’explique certaines clauses de notre contrat. Le bruit de la porte de mon bureau me fait lever la tête et je découvre avec stupéfaction la silhouette de ma compagne, suivie de près par Heaven qui tente de murmurer tout en étant assez convaincante. Hum, elle ne connaît pas ma femme. « S’il vous plait, ce coup de fil est important !! » Lukas arrive à mon niveau et récupère le combiné téléphonique pour le remettre à sa place, raccrochant au nez de mon interlocuteur. « On part dans… trois heures. Tu as une heure pour faire ton sac, mon amour. » Je la regarde, interloquée, clignant tout juste des yeux avant de regarder les billets qu’elle pose sur mon bureau. Un rire nerveux franchit mes lèvres. « T’es pas sérieuse chérie ?! » Je la regarde à nouveau et, malheureusement, elle n’a pas l’air de plaisanter. « Non, elle n’est pas dispo, elle ne l’est plus pour la semaine à venir. Veillez à ce qu’elle ne soit pas dérangée. C’est votre job ça, non ? » Je soupire un peu de voir la manière qu’elle a de parler à mon assistante, je connais sa jalousie. Lukas s’active pour récupérer ses affaires et j’essaie tant bien que mal de la raisonner. « Chérie, chérie s’il te plait tu veux bien te calmer 2 minutes tu me donnes le tournis ! » Elle me tend la main pour que je la prenne, toutes mes affaires à la main. « C’est pas une blague alors ? » Non, ça n’a pas du tout l’air d’en être une. Je prends sa main et récupère à la volée mon téléphone portable sur mon bureau et je passe près d’Heaven en grimaçant, profitant que Lukas ne regarde pas, j’adresse à mon assistant un signe lui signifiant que je l’appelle pour gérer cette ‘crise’ ensemble. Nous descendons jusqu’au parking et ne fois devant ma voiture, elle me donne mes affaires et mes clés de voiture. « Une heure mon amour, pas plus. On se retrouve à la maison. Je t’aime. » Je reste bouche bée, un peu conne devant la tornade qui vient de passer, et la voilà qui s’échappe dans le bruit sourd de sa moto. Je soupire un peu et monte dans ma voiture, branchant immédiatement mon téléphone sur le bluetooth pour appeler Heaven pendant que je file à la maison. « Oui, je sais, je suis désolée. Non, si je refuse c’est la 3ème guère mondiale. Il va falloir s’organiser, je compte sur toi. Je n’ai pas de rendez-vous important cette semaine et la prochaine grosse réunion n’est que le mardi suivant. Je suis sûre que tu trouveras une solution, je suis désolée. Compte sut une prime à la fin du mois ! » Tu parles. Ça changera pas grand chose. Dans quelle merde je suis en train de la mettre. J’arrive assez rapidement à la maison, mais rien que le trajet m’a déjà pris 25 minutes, j’espère qu’elle n’est pas sérieuse quand elle dit une heure. J’entre et la retrouve dans la chambre en train de mettre des affaires dans un sac de sport. « Mon amour je peux savoir ce qui t’arrive d’un coup ? C’est quoi cette folie de prendre des billets pour l’Italie, t’es sûre que tout va bien ? » Je retire mes escarpins et les laisse au milieu de la chambre avant de m’approcher vers elle pour la bloquer entre le dressing et sa ‘valise’. « T’es consciente que je suis patronne et que je peux pas partir comme ça pendant une semaine ? »
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Mer 12 Oct - 15:42
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« T’es pas sérieuse chérie ?! » Je penche la tête sur le côté, elle pense vraiment que je bluffe ? Je ne suis pas de celles qui font des surprises en l’air, je tiens ce que je dis et si je lui dis qu’elle quitte tout maintenant, c’est parce que j’ai l’intention qu’elle le fasse. Je ne perturberais pas sa journée si ce n’était pas important, et elle a grandement besoin de vacances, tout comme moi. Parker passerait des jours entiers sur ses dossiers si le commun des mortels ne lui rappelait pas qu’elle doit rentrer pour se nourrir, pour faire une pause et profiter un peu du monde extérieur. Elle fait de gros efforts depuis que je suis là, j’en suis totalement consciente, mais je reste persuadée que c’est bon pour son équilibre, plutôt que de se terrer dans un bureau à parler contrat, négociation et closes confidentielles. Elle est très douée dans ce qu’elle fait, mais ça ne fera pas d’elle une personne meilleure. Voyager, prendre du bon temps, fera par contre d’elle une personne plus détendue !
« Chérie, chérie s’il te plait tu veux bien te calmer 2 minutes tu me donnes le tournis ! » « On n’a pas le temps-là, on décolle dans trois heures ! » Je ne suis pas certaine qu’elle percute bien tout ce qu’on a à faire avant de partir. Elle croit que je suis déjà en vacances ou quoi ? J’aime la voir aussi dépitée, aussi déboussolée, elle sait qui je suis, et elle savait pertinemment que sa vie ne serait plus un long fleuve tranquille. Je n’ai jamais aimé que les choses soient trop calmes trop longtemps. « C’est pas une blague alors ? » «Nan, c’est pas une blague. » Je la tiens par le bras et lui fait traverser le bureau. Elle aura tout le temps de revenir s’ennuyer ou négocier ici dans son bureau dans une semaine. Pour le moment, elle va me faire le plaisir de penser un peu à elle.
Alors que je fourre plusieurs jeans et quelques t-shirts dans un sac de sport dont je me sers un peu pour tout, Parker entre dans la chambre. J’ai entendu ses talons claquer sur les marches de notre escalier, tout comme je l’entends presser le pas jusqu’au dressing en espérant que je n’ai pas touché à ses affaires. Je ne prends pas le risque, elles sont trop chères et trop belles ses robes ! Tout comme tout ce qu’elle porte. « Mon amour je peux savoir ce qui t’arrive d’un coup ? C’est quoi cette folie de prendre des billets pour l’Italie, t’es sûre que tout va bien ? » «Bien sûr que tout va bien ! C’est ton anniversaire, t’as oublié ? Allez dépêche-toi. Si moi je ne suis pas foutue de porter autre chose que mes vieux jeans, toi, tu vas devoir faire un choix dans tout ça. » Je l’embrasse tendrement en passant, les mains pleines de fringues en boule. « T’es consciente que je suis patronne et que je peux pas partir comme ça pendant une semaine ? » « Si mon amour, tu peux. » Mon sac plein, je le ferme en forçant sur la fermeture éclair et cherche encore quelle veste prendre, avant d’opter pour ma bonne vieille veste en cuir, et fourre tant bien que mal une nouvelle paire de baskets et ma veste en jean dans le sac déjà plein. «Encore 20 minutes, je voudrais pas rater l’avion. » Je jette un œil à son air dubitatif et l’entoure de mes bras, ma tête dans son dos. « Mon amour, Venise, tu vas pas me dire que ça te tente pas ? Je voulais simplement te faire une surprise. Et puis t’as pas franchement le choix. Les billets sont réglés, l’hôtel est réservé, on descend dans un cinq étoiles… » Oui, j’ai dû passer par un organisme de crédit, mais vu le nom que je porte, ça n’a pas été très compliqué à obtenir !
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Jeu 13 Oct - 11:53
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Je n’ai pas l’habitude d’être bousculée de cette manière, mais depuis que Lukas est là, il faut dire qu’elle ne fait pas les choses à moitié. Elle sait comment m’amener à faire exactement ce dont elle a envie. Elle sait pourtant que mon boulot me prend beaucoup de temps et d’énergie, et elle sait surtout que mon poste haut gradé ne me permet pas de faire n’importe quoi. Pourtant, je la suis - presque - sans broncher jusqu’au sous-sol pour retrouver mon 4x4. Je suis ahurie devant l’énergie que déploie ma chère et tendre pour un voyage dont j’ai déjà oublié la destination tellement je pense à mon boulot que je vais devoir abandonner pendant plusieurs jours. Une fois à la maison, je rejoins Lukas dans la chambre et tente par je ne sais quel subterfuge de la faire changer d’avis, ou au moins d’être sûre qu’elle n’a pas été prise d’une lubie passagère que je pourrai, par le plus grand des bonheur, lui ôter de la tête. « Bien sûr que tout va bien ! C’est ton anniversaire, t’as oublié ? Allez dépêche-toi. Si moi je ne suis pas foutue de porter autre chose que mes vieux jeans, toi, tu vas devoir faire un choix dans tout ça. » Je reçois son baiser mais reste interdite, me rendant bien compte que, pour ne pas changer des bonnes habitudes, Lukas n’est pas du genre à changer d’avis quand elle a quelque chose en tête. « Non mais on peut très bien s’offrir un bon restau pour mon anniversaire sans aller à l’autre bout du monde ! » Je soupire un peu, un mélange d’exaspération et de fatigue de la voir tourner autour de moi de cette manière. Où trouve-t-elle toute cette énergie ? Elle est enceinte putain ! J’essaie tout de même de la raisonner une dernière fois en lui disant que je suis patronne et que je ne peux pas faire n’importe quoi. « Si mon amour, tu peux. » Bon, ok, là c’est soit je m’énerve et prends la décision de tout arrêter maintenant quitte à la froisser et déclencher une réelle 3ème guerre mondiale, soit je capitule et accepte de partir pendant plusieurs jours avec elle, coupées du monde dans un pays très loin d’ici. Je n’ai jamais eu peur de voyager, je parle l’Italien presque aussi bien que ma langue natale, ce n’est pas ça qui m’effraie, mais plutôt le fait de laisser mon boulot sans avoir eu le temps de clore mes dossiers avant de partir. « Encore 20 minutes, je voudrais pas rater l’avion. » Je sursaute presque en entendant sa voix, sortant de mes pensées, et je la sens m’entourer de ses bras, dans mon dos. Je pose doucement mes mains sur ses bras noués au niveau de mon ventre. « Mon amour, Venise, tu vas pas me dire que ça te tente pas ? Je voulais simplement te faire une surprise. Et puis t’as pas franchement le choix. Les billets sont réglés, l’hôtel est réservé, on descend dans un cinq étoiles… » Je fronce les sourcils et me tourne vers elle. « Comment tu as pu réserver un 5 étoiles ? » Ce n’est pas avec son salaire de fonctionnaire qu’elle a pu réserver tout ça. Venise c’est la destination numéro un de tous les couples du monde, et c’est loin d’être donné. En voyant qu’elle ne répondra pas, je soupire un peu, on verra ça plus tard. « Bon, très bien. Combien de jours ? » Je me répare d’elle après avoir déposé un baiser à la commissure de ses lèvres, et je file droit dans le dressing pour récupérer ma valise cabine que je reviens poser sur la lit. Je calcule ce dont j’ai besoin, me disant que Rome ne sera pas si loin, une journée shopping sera la bienvenue, quitte à changer de valise pour le retour. Je range tout à la japonaise pour être sûre d’avoir le plus de place possible, sous les yeux médusés de Lukas qui me regarde faire. Je ris un peu en sentant son regard. « Me regarde pas comme ça, rends-toi utile tiens, mon passeport est dans le premier tiroir de mon bureau. » Je la fais quitter la chambre pour qu’elle arrête de me stresser et de me mettre la pression. Je regarde ma montre toute les 3 minutes. Une fois que Lukas remonte, je suis en train de boucler ma valise. Je lui désigne mon téléphone sur le lit d’un geste du menton. « Envoie un message à Arthur pour qu’il vienne nous chercher et nous amener à l’aéroport. Ça ira plus vite qu’un taxi. » Et puis je déteste les taxis de toute manière. Lukas fait ce que je lui demande, elle n’est pas réellement en position de râler puisque j’accepte de partir avec elle pour quelques jours. Une fois prêtes, le chauffeur payé par BMW nous attend devant la maison. « Tu as prévenu les enfants ? » Voilà, je suis en mode stressée. « Je sais même pas s’ils ont assez à bouffer dans le frigo ! » Ça c’est peu probable étant donné que ce frigo est toujours plein depuis que Lukas vit à la maison, il ne faut surtout pas manquer de quoi que ce soit, sinon bonjour l’humeur. Avant de quitter la maison, je sors de mon sac mon porte feuille et de ce dernier, deux gros billets que je cale sous une bougie sur le bar. Au cas où, s’ils ont besoin pendant qu’on est pas là. Nous quittons la maison et nous engouffrons dans la voiture. Je lâche un soupir et secoue la tête, souriant à peine « Qu’est-ce que tu me fais pas faire… »
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Jeu 13 Oct - 13:46
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« Non mais on peut très bien s’offrir un bon restau pour mon anniversaire sans aller à l’autre bout du monde ! » «Oui mais j’ai pas envie ! » Je joue ma gamine capricieuse depuis que je suis enceinte, je peux me le permettre avec Parker. Mais c’est surtout une façon de lui faire couper un peu court à tout ça. Son boulot, ses obligations, toute la pression qu’elle se met. Je suis flic, vous croyez que je me la mets moi la pression ? Ca ne changera de toute façon pas grand-chose. Je ne suis pas productive quand on me stresse, sans doute parce que j’ai l’esprit de contradiction trop développé. Je passe mon temps à faire les choses à l’envers, et ce, depuis gamine. Parker m’a connue dans ma période d’ado rebelle, plus rien ne lui fait peur, pas même mon humeur durant la grossesse. De toute façon je peux dire que rien ne lui fait peur à ma femme, c’est une guerrière ! Je l’énerve, je la rends dingue, j’éprouve sa patience d’une façon à peine décente mais elle ne dit rien. J’avais de la patience avec Shay, mais je dois lui reconnaître de mettre la barre bien plus haut que moi.
« Comment tu as pu réserver un 5 étoiles ? » «Je t’en pose des questions moi ? C’est moi la flic ! » Je lui souris pour toute réponse et pour couper court à toute autre question. Je suis très douée quand il s’agit de ne pas répondre, je viens d’un monde où esquiver est un sport national, un peu comme la politique. Je pourrais la regarder des jours entiers et ne jamais me défaire de mon sourire. « Bon, très bien. Combien de jours ? » « T’as qu’à leur dire que tu sais pas ! » Jetant depuis le dressing mes dernières fringues dans un second sac de sport. A côté de ses valises de luxe, je me sens un peu démunie, mais je me fous que mes affaires soient froissées, elles le sont déjà. Parker a toujours eu beaucoup de mal à comprendre comment je pouvais venir d’une famille si riche et avoir si peu de manières. Etre née ou pas avec une cuillère en argent dans la bouche, ne fait pas de moi une princesse. Ou alors une princesse ratée. En revanche, à voir comme elle plie soigneusement chacune de ses robes, je me demande ce que moi, j’ai bien pu louper… « Me regarde pas comme ça, rends-toi utile tiens, mon passeport est dans le premier tiroir de mon bureau. » « Je crois qu’on devrait faire une vraie thérapie de couple. Pour expliquer ce que tu me trouves, et ce que j’ai bien pu louper étant gamine… » Les mains sur mes hanches, dubitative, doublée de mon humour un peu limite. Elle l’aime, sinon je serais déjà au courant ! « Envoie un message à Arthur pour qu’il vienne nous chercher et nous amener à l’aéroport. Ça ira plus vite qu’un taxi. » «Et je demande à ton pilote de préparer le jet privé aussi ? » J’arque un sourcil et me met à rire, dire que les rôles sont inversés à présent ! C’est mon père qui commandait des chauffeurs à New-York et moi qui avait l’habitude que les choses soient si accessibles.
Je vais chercher le passeport et préviens le chauffeur que nous voulons nous rendre à l’aéroport, et raccroche en jetant le téléphone sur le lit. Je jette tout, à commencer par l’éponge dans l’évier après avoir essuyé la table. Je suis passée maître dans l’art du je jette et ça atterrit où ça veut. Le soucis, c’est que c’est aussi la même chose pour Noa. Parker va finir par devenir complètement dingue. « Je sais même pas s’ils ont assez à bouffer dans le frigo ! » « Hey ! Bébé, cool… Ils ont à manger, j’ai fait les courses, les recommandations d’usage, mais tu sais quoi, ils sont grands tes gamins, ils savent déjà tout. Arrête de t’inquiéter, tu penses bien qu’avant de tramer tout ça, je leur en ai parlé. » Prenant ses mains au creux des miennes pour la rassurer.
Je descends les bagages, sa valise roule mais je mets mon sac de sport sur une épaule et la descends tant bien que mal vu le poids qu’il fait. Je donne le tout à Arthur, qui les range avec délicatesse dans le coffre de la voiture. Je remarque que Parker laisse assez d’argent à ses enfants pour survivre et une fois sur la banquette arrière, je lui glisse à l’oreille : «Tu viens de leur laisser un méga bonus, je m’étais déjà occupé de leur laisser un peu de rab pour survivre et sortir. Tu vas devenir la mère de l’année. » Je ris. Moi aussi j’ai été ado et ait profité du petit billet que mon père laissait quand il partait. Pour être franche, il laissait plutôt des chèques avec des zéros. « Qu’est-ce que tu me fais pas faire… » « Tu vas passer un des meilleurs weekends de ta vie, je te promets de tout faire pour mon amour. Allez, on oublie le boulot et on profite maintenant, d’accord ? » Je dépose un baiser dans son cou, puis nous prenons le vol prévu. Direction l’Italie, Venise, la ville des amoureux…
A peine sur le tarmac italien que je passe mes bras autour d’elle. « Alors t’as le choix, soit on rejoint nos bagages à l’hôtel, soit on joue les vraies touristes et on se perd dans chacune de ces petites rues, à nos risques et périls… Ah ouais, j’ai oublié de te dire, j’ai pas vraiment de programme… » M’excusais-je avec un sourire adorable et une petite grimace qui lui promet que je me rattraperais.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Ven 14 Oct - 19:59
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« Je crois qu’on devrait faire une vraie thérapie de couple. Pour expliquer ce que tu me trouves, et ce que j’ai bien pu louper étant gamine… » Je tourne la tête vers elle, un battement de cil pour vérifier que ce n’est que de l’humour, parfois dans des moments comme celui-ci, j’ai du mal à discerner le faux du vrai avec elle. Un sourire plus tard et je termine réellement de boucler ma valise. Lukas continue de faire de l’humour et je comprends qu’elle est aussi excitée qu’un enfant avant noël. Je suppose que cette idée de voyage lui trotte depuis un certain temps, et garder la surprise a dû être extrêmement difficile pour elle. Nous descendons, Arthur a été appelé et il ne devrait pas tarder. Je commence à paniquer pour mes enfants. Lukas s’empresse de prendre mes mains comme pour me rassurer. « Hey ! Bébé, cool… Ils ont à manger, j’ai fait les courses, les recommandations d’usage, mais tu sais quoi, ils sont grands tes gamins, ils savent déjà tout. Arrête de t’inquiéter, tu penses bien qu’avant de tramer tout ça, je leur en ai parlé » Les yeux ronds, je hoche un peu la tête, rapidement, et soupire un peu. Je tiens quand même à laisser quelque chose pour eux, histoire qu’ils aient de quoi se débrouiller sans avoir à m’appeler en milieu de séjour pour me dire qu’ils ont besoin d’argent pour ne je sais quoi. Nous entrons dans la voiture de mon chauffeur et Lukas s’approche pour murmurer à mon oreille « Tu viens de leur laisser un méga bonus, je m’étais déjà occupé de leur laisser un peu de rab pour survivre et sortir. Tu vas devenir la mère de l’année. » Mon rire se mêle au sien avant que je ne tourne les yeux vers elle. Je me demande bien comment elle arrive à me faire changer autant, me faire faire ce genre de folie. « Tu vas passer un des meilleurs weekends de ta vie, je te promets de tout faire pour mon amour. Allez, on oublie le boulot et on profite maintenant, d’accord ? » Je soupire et hoche doucement la tête, dérivant mon regard sur le paysage qui défile sous mes yeux. J’ai du mal à croire que je vais vraiment laisser mon poste pendant quelques jours. Mais pourquoi pas.
Le décalage horaire risque d’être difficile à vivre sur une si court durée, mais à voir l’énergie qu’a encore Lukas à cette heure-ci alors que nous sommes en plein milieu de la nuit chez nous, me fait beaucoup de bien. « Alors t’as le choix, soit on rejoint nos bagages à l’hôtel, soit on joue les vraies touristes et on se perd dans chacune de ces petites rues, à nos risques et périls… Ah ouais, j’ai oublié de te dire, j’ai pas vraiment de programme… » J’écarquille les yeux en la regardant. « Sérieusement ? » Oui, elle est sérieuse. Je roule des yeux d’un air désespéré. « Chérie mais qu’est-ce que je vais faire de toi !? » Je finis par en rire, il vaut mieux quoi qu’il arrive. Main dans la main nous quittons l’aéroport et faisons la queue pour attendre un taxi et rejoindre le centre ville, l’aéroport étant quelque peu excentré. Dans le taxi, je regarde une brochure ou tout est écrit en italien. Je n’ai pas pratiqué depuis un moment, mais je comprends tout. « J’espère au moins que tu parles un minimum italien mon amour… » lui dis-je dans un italien quasi parfait. Encore une chose qu’elle ne savait pas sur moi. Je ris de la bouille qu’elle fait. « Bon, je propose qu’on aille faire un tour à l’hôtel, une petite sieste de rien du tout pour récupérer un peu du jet lag, et après on ira faire les parfaites touristes. Ça vous va mademoiselle ? » Je fais glisser ma main sur sa cuisse en lui souriant amoureusement. En arrivant à l’hôtel, je suis subjuguée devant la beauté de l’endroit. Typique, mais magnifique. Je serre la main de Lukas dans la mienne et la regarde. « Tu as dû payer ça une fortune, il va falloir amortir les dépenses… » Un sourire mutin prend par au coin de mes lèvres alors que nous entrons pour récupérer la clé de notre chambre.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Ven 14 Oct - 20:49
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Je ne suis pas un exemple d’ordre et d’organisation, mais Parker l’a toujours su. Déjà gamine, ma chambre était un vrai foutoir, même quand je n’y passais que 15 jours. Il ne m’en fallait pas plus de deux pour mettre tout sans-dessus dessous. Il m’est très facile de me faire pardonner de ma moitié, elle est plus que tolérante à mon propos, trop sans doute, mais je n’ose pas le lui dire, de peur que ça change, et de peur de ne plus être assez bien pour elle. Alors oui, je suis un peu brouillonne, très peu concernée par le protocole et diablement possédée d’une entité qui ne range rien, mais c’est ce qui doit lui plaire chez moi pour passer sans arrêt derrière mes conneries. Elle qui ne supporte pas le désordre, elle plie sans broncher mes vestes et mes sweats qui trainent sur le dossier du canapé. Mes dossiers que je laisse ouverts sur un coin de la table, rien de sordide, mais ça n’est pas à sa place. « Sérieusement ? » Je lève les sourcils, secoue la tête d’un geste presque imperceptible et m’excuse d’un regard et d’une petite moue à laquelle on ne peut pas résister. Comme une enfant prise en faute. « Chérie mais qu’est-ce que je vais faire de toi !? » «En même temps c’est chiant les programmes, je suivais déjà pas mon emploi du temps au lycée, alors un programme… »
J’ai toujours le mot de la fin, elle a fini par s’y faire, mais si elle le veut vraiment, je le lui laisse. Je me sens en pleine forme, peut-être un peu trop face à Parker qui commence à décliner, elle est épuisée, elle ne dort plus autant depuis que je suis là et mon sommeil agité n’arrange pas la tranquillité du sien. Elle subit tout ça pour moi, je le sais, et je ne l’en remercierais sans doute jamais assez. « J’espère au moins que tu parles un minimum italien mon amour… » « Aussi bien que je te fais l’amour… » Lui lançant un regard équivoque en répondant dans un italien irréprochable moi aussi. J’ai choisi le droit international à la fac, il me fallait au moins maîtriser trois ou quatre langues étrangères. Mon père a toujours tout fait pour que je sois polyglotte, et je n’ai pas franchement de mérite quand on voit tous les profs particuliers qui ont pu défiler dans ma vie. « Bon, je propose qu’on aille faire un tour à l’hôtel, une petite sieste de rien du tout pour récupérer un peu du jet lag, et après on ira faire les parfaites touristes. Ça vous va mademoiselle ? » « Tout dépend du genre de sieste… » Je n’ai pas d’arrêt, à croire que la grossesse me booste. Parker est dépassée. Je lui en demande beaucoup, sur tous les plans et je crois qu’elle commence à avoir du mal à suivre, elle manque cruellement de repos, et je ne suis pas certaine que ce weekend en soit un. Elle pourra toujours prendre quelques jours supplémentaires pour se reposer. Je vous ai aussi parlé de mon tempérament optimiste ?
Nous arrivons à l’hôtel et j’ai voulu prendre le plus beau, le plus impressionnant pour lui plaire. J’ai connu tout ça étant jeune, les palaces et tout le reste, mais j’y ai renoncé pour vivre ma vie avec Shay, sans grande regret, ça ne m’a jamais manqué, la simplicité a toujours été mon truc et ma personnalité, très peu raffinée. Je trouvais mon compte dans les hôtels à la chaine et les restaurants à petits budgets. Mais Parker s’est tellement battue pour obtenir la place qu’elle a aujourd’hui, que je ne veux rien changer à ça. Alors je fais les efforts qu’il faut pour m’aligner, je sais que ça lui est égal, mais c’est important pour moi. « Tu as dû payer ça une fortune, il va falloir amortir les dépenses… » « Ne pense pas à ça, je me suis débrouillée, et on ne se prive de rien, on est en vacances, d’accord ? C’est ton anniversaire, rien n’est trop beau pour toi, alors tu profites, et tout ce que tu désires est à toi, c’est compris ? » Saisissant son visage entre mes mains pour déposer un baiser sur ses lèvres. Le hall est magnifique, les dorures je n’en parle même pas et quand nous retrouvons la chambre réservée au nom d’Antonelli, je crois que je me retrouve dans le rêve que je faisais il y a des années. Quand je voyais ma vie toute tracée, avec un homme riche et reconnu dans son milieu professionnel, avec deux ou trois enfants, une bague hors de prix au doigt et une robe de couturier qui vaut sans doute le même prix. Mais je n’étais pas heureuse dans ces palaces. Seulement contrairement à mon rêve, heureuse, je le suis.
J’ouvre la fenêtre et pénètre sur le balcon pour admirer la vue que nous avons directement sur la lagune. C’est juste magnifique, je ne pourrais jamais me lasser de cette vue. C’est autre chose que ce à quoi j’ai été habituée gamine à New-York. Je tire la main de Parker à moi et l’invite à me rejoindre. Je la coince entre la rambarde et moi, dans son dos, puis l’embrasse dans le haut du dos. « Ose me dire que tu regrettes ton choix. Ou le fait de ne pas avoir eu le choix, d’ailleurs. Regarde ça… » J’observe tout ça avec deux yeux d’enfants, sans filtre, au premier degrés, je vis tout à cent à l’heure, je prends tout comme ça vient, et je ne me permets aucune réflexion, aucune retenue. « Tu es vraiment si fatiguée que ça ? Parce que l’air vénitien me donne des tas d’idées… » Et je crois que les hormones aussi !
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Sam 15 Oct - 11:51
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Je ne suis pas si surprise que ça que Lukas n’ait rien organisé, elle a déjà pris le temps de réserver avion et hôtel, ça me semble beaucoup quand on connaît le phénomène, si ça n’était tenu qu’à elle, elle serait venue avec seulement un sac à dos et la perspective de dormir dans des hôtels différents - et parfois miteux - chaque jour. Elle a déjà fait l’effort de me réserver un bel hôtel. Je ne vais pas la blâmer. Et puis, ça me fait plus rire qu’autre chose. C’est elle, ça lui ressemble, je l’aime comme elle est et je ne voudrais pas qu’elle change. « En même temps c’est chiant les programmes, je suivais déjà pas mon emploi du temps au lycée, alors un programme… » Je lève les yeux au ciel en souriant alors que nous nous engouffrons dans le taxi. C’est d’ailleurs dans ce dernier que je demande à ma bien-aimée si elle parle italien. Elle en a le nom, mais en a-t-elle la maîtrise de la langue ? « Aussi bien que je te fais l’amour… » Je souris de plus belle à son regard équivoque et tourne la tête vers le rétroviseur, croisant le regard choqué du chauffeur qui s’empresse de détourner les yeux. Pour le respect professionnel on repassera. Je propose finalement à Lukas que nous rentrions faire une sieste pour que je me repose un peu et que je puisse être aussi en forme qu’elle. Elle est enceinte, elle continue de bosser, je sais même pas où elle trouve toute cette énergie. Rien que la regarder me fatigue. « Tout dépend du genre de sieste… » Elle ne s’arrête jamais. Jamais. Je ne sais même pas comment j’arrive à tout gérer, mon boulot, mes gosses, mon histoire d’amour avec cette femme qui déborde d’énergie. Il y a des moments comme celui-là où je me sens légèrement sur-humaine quand même. Un éclat de fierté dans mes yeux, et je m’approche de ma belle pour venir l’embrasser. « Canaille. » lui dis-je en lui souriant avant que nous arrivions à l’hôtel. Je suis impressionnée, elle n’a pas fait les choses à moitié. « Ne pense pas à ça, je me suis débrouillée, et on ne se prive de rien, on est en vacances, d’accord ? C’est ton anniversaire, rien n’est trop beau pour toi, alors tu profites, et tout ce que tu désires est à toi, c’est compris ? » A elle cette fois de venir m’embrasser, et je réponds à son baiser avec amour. Je trouve ça adorable qu’elle ait voulu que nous fêtions mon anniversaire à Venise. Lukas s’avance vers la réception et dans son italien parfait - qui me met en transe je dois bien l’avouer - elle demande les clés de la chambre qu’elle a réservée. Son nom est italien, son parlé est semble-t-il parfait, elle pourrait tout à fait passer pour une italienne vivant ici depuis toujours. Une fois les clés en mains, nous prenons l’ascenseur pour découvrir notre chambre. Mes yeux se posent un peu partout et Lukas semble avoir un regain d’énergie - comme si il y avait besoin de ça. Je dépose mon sac à main sur le lit et me laisse entraîner sur le balcon, vue directe sur la lagune où des gondoles voguent, paysage digne d’un film. Elle vient me coincer entre la rambarde et son propre corps, m’entourant de ses bras. Amoureusement, je pose mes mains sur ses bras et penche légèrement la tête sur la sienne, son menton posé sur mon épaule. Le regard au loin, je soupire de bien-être. « Ose me dire que tu regrettes ton choix. Ou le fait de ne pas avoir eu le choix, d’ailleurs. Regarde ça… » Je ris un peu à la seconde tournure de sa phrase. « Comment veux-tu que je regrette ? Tant que je suis avec toi tout va bien… » Et c’est le réel secret de l’amour, je suppose. « Tu es vraiment si fatiguée que ça ? Parce que l’air vénitien me donne des tas d’idées… » Mon dieu, les hormones de femme enceinte chez elle sont pire que ce que je me souviens avoir vécu. J’ai l’impression qu’elle ne pense qu’à ça. Cela dit, je n’ai pas encore eu ni l’occasion ni l’envie de m’en plaindre, bien au contraire. Faire l’amour avec elle est sûrement une des choses que je préfère le plus au monde. « Tout ce que tu voudras, si tu me laisses dormir 20 minutes, avant ou après. Sinon je vais être ronchon… » Je me tourne vers elle, toujours coincée mais cette fois face à elle, la vue dans mon dos. « Alors dis-moi… c’est quoi exactement comme genre d’idées ? » Je viens embrasser la commissure de ses lèvres, continuant un chemin jusqu’à son cou que j’embrasse avec sensualité. Je viens même y ajouter ma langue en entendant le souffle de Lukas devenir déjà plus court. « Je suis sûre que tu as faim, tu as toujours faim… » Je remonte jusqu’à ses lèvres mais ne les embrasse pas encore, me contentant de les frôler. « Mais faim de quoi, telle est la question… » Un sourire, conquis, amoureux, avant que je ne vienne définitivement m’emparer de ses lèvres divines. Un frisson me parcourt et je la pousse doucement pour qu’elle recule et que nous puissions rentrer dans la chambre. Je pousse la porte fenêtre de mon pied et fais basculer Lukas sur le lit en prenant soin de ne pas écraser son ventre qui s’arrondit doucement. « On commence par l’entrée ou le dessert ? » Je mordille sa lèvre inférieure et y passe ma langue avant de l’embrasser à nouveau.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Sam 15 Oct - 17:31
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Je me fiche de choquer me monde qui m’entoure, je le fais depuis gamine. Mon père n’a jamais compris cette façon d’être, d’oser, de me foutre du paraître, tout simplement, mais c’est ainsi et je n’ai jamais plié là-dessus. Sans doute pas assez, il m’aurait peut-être apprécié un peu plus. Encore que je n’ai pas à me plaindre, je ressemble trop à ma mère pour qu’il ne m’en veuille au point de me rayer de sa vie comme il a pu le faire avec mon petit frère. Je crois que c’est un avantage, encore que je n’en suis pas certaine. J’arrête de me poser ce genre de questions depuis que j’ai quelqu’un dans ma vie. Shay m’a beaucoup aidé à travailler sur le détachement que je devais avoir par rapport à tout ça, par rapport à lui, la personne m’ayant finalement fait le plus de mal. Sans le vouloir, bien entendu, mais c’est un fait. Un jour je lui pardonnerais, peut-être, mais pour le moment je ne me pardonne pas moi-même. Nous montons dans la chambre, qui semble lui plaire, et ça me fait plaisir, je voulais rien de plus que la voir sourire, la voir ouvrir des yeux grands comme ça pour apprécier tout ce qu’elle verra, comme une enfant à Noël, quoi que pour le moment, c’est surtout moi qui fait l’enfant. Elle en a pris l’habitude !
« Comment veux-tu que je regrette ? Tant que je suis avec toi tout va bien… » « Même avec l’enfer que je te fais vivre ? » Une petite moue désolée sur le visage, je sais que je ne suis pas la partenaire de l’année, mais je crois qu’elle s’est faite une raison. Je me demande toujours comment elle peut être aussi comblée avec tout ce que je lui fais subir depuis que nous nous sommes retrouvés. Non seulement ma crise post séparation, mais ma grossesse et mes caprices… Elle a un courage incroyable, je ne le lui dis jamais assez, et je ne lui dirais sans doute jamais assez. Je lui en demande beaucoup et en ce moment les envies qui me taraudent se situent tout simplement dans la chambre. Je sais qu’encore une fois ça lui demande beaucoup d’elle-même. Oh je n’ai pas l’impression de la forcer en quoi que ce soit, mais l’énergie qu’elle doit trouver pour me suivre est dingue ! « Tout ce que tu voudras, si tu me laisses dormir 20 minutes, avant ou après. Sinon je vais être ronchon… » « Si je m’endors je me réveille pas, c’est mort, ça fait une semaine que je cours partout pour que tout soit parfait, et je suis assez fière de moi parce que t’as rien remarqué. » Je l’embrasse tendrement, je suis épuisée et énervée à la fois, excitée, tout ce qui fait que je ne parviens pas à trouver le sommeil, mais c’est un mal pour un bien, je suis vivante, pleinement, et heureuse, et je le lui dois à elle. « Alors dis-moi… c’est quoi exactement comme genre d’idées ? » « Ah donc maintenant c’est toi demande, on va pas s’en sortir si aucune de nous n’est capable de garder la tête froide… » Je ris et me serre contre elle, l’embrassant à sa demande, me laissant complètement aller à ce qu’elle peut vouloir me faire faire, je suis toute à elle. « Je suis sûre que tu as faim, tu as toujours faim… Mais faim de quoi, telle est la question… » « Je crois qu’il vaut mieux que je ne réponde pas, dans tous les cas, ma réponse sera totalement indécente madame Lane… » J’aime jouer ce jeu de rôle. Elle la grande PDG et moi… ce qu’elle veut, absolument ce qu’elle veut ! Je suis faible, je le sais, je ne cherche même pas à avoir le dernier mot quoi qu’il en soit. Je me retrouve sur le lit sans avoir pu comprendre ce qui m’arrivait. Parker fait attention à moi, à mon ventre, au bébé. Elle l’aime comme le sien, et ça me dépasse, elle ne le connaît même pas ! Ne sait pas à quoi son père peut bien ressembler, mais elle s’en fout, ce qui lui importe c’est qu’il soit de moi.
« On commence par l’entrée ou le dessert ? » « Et tu oses dire que c’est moi qui en demande trop ? » Je ris, me retourne pour me retrouver sur elle et lui fait lever les bras au-dessus de sa tête en prenant ses mains dans les miennes, bras tendus et allongés sur elle. Je dépose quelques baisers dans son cou, à califourchon sur elle. Je me redresse pour la dominer de toute ma hauteur et déboutonne mon jean avant de le faire glisser sur mes cuisses, sous son regard plein de désir. Sentir ses mains sur ma peau me fait frissonner. Je récupère ses lèvres en faisant aller et venir mon bassin contre le sien. «Ah ouais, non, c’est vrai, t’es fatiguée. » Je me laisse tomber sur le matelas, à ses côtés, soupire et me tourne sur le côté, dos à elle, pour attraper le coussin et me caler tout contre lui. J’aime beaucoup provoquer. J’aime jouer aussi, et je suis chiante, bon dieu que je suis chiante ! Mais le petit sourire qui nait sur mes lèvres ne parvient pas à me quitter, j’aime tester ses réactions.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Dim 16 Oct - 13:17
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J’essaie du mieux que je peux de récupérer un peu de sommeil où je peux. Je connais Lukas, elle serait capable de me faire courir partout dans la ville, voire milles choses en une journée, et ne dormir que quelques heures. Si avant je pouvais dormir peu, ce n’est plus vraiment le cas depuis qu’elle est revenue dans ma vie. Elle m’épuise. Dans le bon sens, ou disons que je n’ai pas à men plaindre, j’ai beaucoup moins le temps de réfléchir et penser aux mauvaises choses, mais nous n’avons pas le même âge et mine de rien, il fallait bien que ça commence à se sentir quelque part. J’ai moins d’énergie qu’elle même si je m’efforce à garder le cap. Je ne sais réellement pas comment elle fait étant enceinte. Je me souviens que j’avais envie de dormir toute la journée moi. « Même avec l’enfer que je te fais vivre ? » Sa petite moue me fait craquer et j’embrasse le bout de son nez. « Arrête, si l’enfer c’était ça, crois-moi qu’on serait plus d’un à signer un pacte avec le diable ! » J’ai ce besoin irrépressible de la rassurer, toujours. J’ai besoin de savoir qu’elle est bien, qu’elle se sent bien. J’essaie une fois encore de grappiller une sieste de vingt minutes. Je ne suis pas une grande adepte des siestes, mais il y a des fois où le besoin se fait sentir plus présent. « Si je m’endors je me réveille pas, c’est mort, ça fait une semaine que je cours partout pour que tout soit parfait, et je suis assez fière de moi parce que t’as rien remarqué. » Je ris légèrement avant de l’embrasser. « Et tu as réussi. Tu as visiblement choisi le bon métier, mais je vais devoir me méfier de toi maintenant ! » Je continue de rire et la garde contre moi, comme un besoin primaire. Comme pour me sentir vivante, comme pour être sûre que j’existe. Je l’embrasse encore et finis par capituler, elle m’a donné envie, c’est terminé, maintenant j’ai envie d’elle, peu importe la fatigue. « Ah donc maintenant c’est toi demande, on va pas s’en sortir si aucune de nous n’est capable de garder la tête froide… » Mon rire se mêle au sien, naturel, paisible. Je ne pense plus à mon travail - pour le moment - et je veux juste profiter de ces quelques jours avec elle. Je lui demande de quoi elle a faim « Je crois qu’il vaut mieux que je ne réponde pas, dans tous les cas, ma réponse sera totalement indécente madame Lane… » Je me mords la lèvre en souriant. Sa voix me fait fondre, et ne parlons pas de son corps. L’idée même de pouvoir la toucher, la caresser, je deviens folle. Il ne me faut pas grand chose. Nous entrons dans la chambre et je la fais tomber sur le lit en prenant soin de ne pas l’écraser, malgré mon poids plume, je ne veux surtout pas lui faire mal, et d'autant plus depuis que je sais qu'elle est enceinte. Mes baisers glissent dans son cou, mes mains remontent sous son t-shirt et l’envie grimpe en flèche. « Et tu oses dire que c’est moi qui en demande trop ? » Je ris encore, avec elle, avant qu'elle ne reprenne le dessus. Je la laisse bloquer mes mains au dessus de ma tête et prends le temps de la regarder puisque je n’ai pas le droit de la toucher. Mon souffle se raccourcit lorsque je sens ses lèvres dans mon cou. Elle se relève et je la dévore des yeux pendant qu'elle retire son jean. Mes mains prennent place sur ses cuisses nues et j'y fais même glisser doucement mes ongles pour sentir sous mes doigts les frissons qui la parcourent. Voilà qu’elle ondule sur moi et l'envie monte en flèche, mes mains remontant jusqu'à ses fesses, sur son sous-vêtement puis sous ce dernier, me délectant de ses baisers. Mais bien vite, Lukas la joueuse reprend vie. « Ah ouais, non, c’est vrai, t’es fatiguée. » Je n'ai rien le temps de dire ni de faire qu'elle se laisse tomber sur le côté et se tourne même dos à moi, calée contre son oreiller comme si elle allait dormir. « Oh, je vois. » J'hésite un instant à jouer la fausse boudeuse, mais j'ai beaucoup trop envie d'elle pour laisser une minute de plus de latence. Je viens me positionner dans son dos, mon corps épousant le sien, et fais glisser à nouveau mes mains sur ses jambes nues, ce que j’ai à portée de main. Je remonte sous son t-shirt, sous son ventre, et viens caresser sa poitrine par dessus son sous-vêtement. « Tu me chauffes et tu t’éclipses ? C’est pas très fair-play, je vais devoir me faire plaisir toute seule alors… » Elle ne sait pas à qui elle a à faire. Je suis aussi joueuse qu’elle, voire plus. Je finis par me décaler d’elle, la laissant dos à moi. Je me mets sur le dos et commence à émettre quelques petits gémissements, mon souffle plus rapide. Je déboutonne mon pantalon et glisse ma main dans ce dernier. Pas pour me caresser, j’ai envie que ce soit elle qui le fasse. C’est simplement pour la provoquer et qu’elle vienne me caresser elle-même.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Dim 16 Oct - 15:41
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« Arrête, si l’enfer c’était ça, crois-moi qu’on serait plus d’un à signer un pacte avec le diable ! » Elle passe son temps à me rassurer, j’ignore comment elle sait que j’en ai besoin, mais elle ne manque jamais une occasion de le faire, c’est aussi frustrant que rassurant. Elle me demande, la moindre de mes envies, de mes besoins, c’est aussi magique que ça me met la pression pour en faire autant. Je sais qu’elle ne me le demande pas. Je suis moins dans le contrôle, je gère les choses au jour le jour et au moment où elles me tombent dessus tandis que Parker a toujours un coup ou deux d’avance sur tout ce qui se passe. Sauf ma grossesse, visiblement, elle non plus elle ne l’a pas vue arriver. Comment peut-elle en faire autant pour moi sans rien demander d’avantage en retour que ce que je ne lui donne déjà ? Elle ne me demande pas de changer, jamais, ni de métier, ni de personnalité, ni de faire un effort sur ce qu’elle ne maîtrise pas chez moi. Comme mes goûts d’ados et ma façon de me comporter comme telle. Elle me prend comme je suis, brut de décoffrage. Je crois même que c’est quelque-chose qui lui plaît, le fait d’être totalement dépaysée. Elle aurait pu choisir une femme qui lui ressemble, avec les mêmes ambitions, les mêmes goûts et n’aurait jamais eu à se battre ni pour le programme télé, ni pour les vacances ou encore le repas du soir.
« Et tu as réussi. Tu as visiblement choisi le bon métier, mais je vais devoir me méfier de toi maintenant ! » « Non, la seule chose dont tu dois te méfier c’est ce que je pourrais faire de toi maintenant. » Lui souriant en la provoquant du regard. Elle adore jouer, et moi aussi. Je crois que sur ce point-là, nous nous sommes trouvées. Retrouvées. Même si nos rapports d’avant étaient un peu différents. Nous sommes adultes toutes les deux à présent et elle n’a plus à me protéger ou faire attention à moi comme on le ferait avec une ado. J’aime ces rapports que nous avons, d’égal à égal, avant, je voulais toujours compenser, bon, d’accord, maintenant aussi mais je fais ce que je peux pour garder le cap et essayer de ne pas laisser mes complexes nous pourrir la vie.
Je me joue d’elle en la laissant commencer le travail, que je poursuis, tout en la laissant en plan pour attiser son désir. Nous n’avons franchement pas besoin de ça pour nous retrouver, nous nous aimons sans concessions et je dois dire que le désir n’est pas un souci entre nous. La libido ne nous a jamais fait défaut et encore moins depuis que je suis enceinte. Je suis en demande, tout le temps, je le sais, mais je finirais bien par me calmer quand je ne pourrais plus bouger mais seulement rouler. Et ce sera le comble du glamour, je préfère qu’elle en profite maintenant ! « Oh, je vois. » Elle se colle à moi et caresse mes jambes, puis mon ventre et remonte sur la partie on ne peut plus sensible de mes seins, depuis que je porte notre bébé. J’ai les nerfs à fleur de peau, le moindre contact est démultiplié, et elle en joue tous les jours. Le contact de son peignoir en soie contre ma peau quand elle sort de la douche, ce n’est pas très fairplay non plus que je sache !
« Tu me chauffes et tu t’éclipses ? C’est pas très fair-play, je vais devoir me faire plaisir toute seule alors… » Je l’entends faire, décidée à tenir ma position, mais c’est carrément de la provocation ! Je fais tout ce que je peux pour éviter de flancher, mais c’est plus fort que moi et je me retourne pour me jeter sur ses lèvres. « Ca non plus c’était pas fairplay… » Je glisse mes deux mains autour de son cou, les bloquant entre le matelas et sa peau, comme pour m’emprisonner moi-même contre elle et l’embrasse, allongée sur elle, prenant appuis sur mes avants bras, croisés dans sa nuque. Je libère ensuite une main et viens la faire jouer sur le tissu de sa petite culotte, une seconde, le temps de l’entendre laisser échapper un soupir, applique une pression pour faire monter le désir que je lis dans ses yeux et pénètre l’intérieur de son sous-vêtement. De mon majeur, je caresse toute son intimité, puis me fait plus précise et en cherchant la petite bête, attisant et énervant son désir, ajoutant mon pouce à l’équation pour coincer son bouton des plaisirs entre ce dernier et mon majeur, dans une douceur infinie, afin de ne lui procurer que du plaisir, sans lui faire mal. J’embrasse par la suite son cou, me fait plus profonde dans l’insistance que j’applique à mes gestes et entre en elle, calant le rythme de mes pénétrations à la respiration qui réchauffe son cou. Je crois que le plaisir de lui faire plaisir est tellement intense que je ressens pratiquement la même chose qu’elle.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Lun 17 Oct - 0:01
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Lukas joue avec moi, elle le sait, elle adore ça, et ce serait mentir que de dire que je n’aime pas ça de mon côté. C’est notre façon d’entretenir la flamme qui existe entre nous depuis toujours. Une fois la jeune femme dos à moi, je m’applique à la caresser pour faire monter un peu plus l’envie qui je sais est déjà présente. J’alterne entre des caresses plus appuyées, des effleurements et je joue même parfois de mes ongles glissant sur sa peau sans pour autant la griffer pour de bon. Lorsque je passe sur ses seins, même sur son soutien-gorge, je sens qu’elle se contracte et qu’elle se fait violence pour ne pas craquer. Je souris et m’applique à faire accélérer sa respiration, jusqu’à couper court à cet échange. Je la provoque en lui disant que tant pis, je vais me débrouiller seule. Je n’ai pas besoin de très longtemps, quelques secondes tout au plus, quelques soupirs et gémissements, et la voilà déjà se jetant sur moi. « Ca non plus c’était pas fairplay… » Je ris contre ses lèvres et prolonge son baiser avec une envie folle d’elle. Mes mains repartent à l’assaut de son corps à moitié dénudé, ses jambes, ses fesses, son dos lorsque je remonte sous son t-shirt. Je ne me lasserai jamais de la caresser. Et puis je sens sa main s’immiscer dans mon pantalon, sur mon sous-vêtement pour le moment alors que je laisse échapper un soupir de plaisir. Mon impatience touche à sa fin. Je la dévore des yeux et déjà mes mains glissent dans sa culotte pour prendre à pleines mains ses fesses divines. Elle capitule et entre dans mon sous-vêtement cette fois, caressant ma peau, frôlant mon intimité qui est sienne. Mon souffle se raccourcit et je peine à garder les yeux ouverts alors que je cherche ses lèvres comme une bouée de sauvetage. Je me crispe de plaisir lorsqu’elle s’amuse en jouant avec mon bouton es plaisirs et la chaleur monte d’un cran. Un premier vrai gémissement s’extirpe de mes lèvres et je m’agrippe un peu plus à ses fesses. « Mon amour… » Voilà qu’elle entre en moi avec facilité vu l’excitation qui me brûlait de l’intérieur. Je grogne, enfonce mes ongles légèrement dans la peau de son dos. « Chérie attends… » Je me rends compte que ce n’est pas forcément le bon vocabulaire, Lukas s’arrête net et me regarde comme si quelque chose n’allait pas. Je ris légèrement et m’approche pour venir capturer ses lèvres. « J’ai chaud je meurs de chaud… déshabille-moi… » J’ai beaucoup trop sentir sa peau nue contre la mienne, que faire l’amour habillées, ce n’est pas mon truc. Ou alors dans des endroits où on ne peut pas faire autrement. Mais là, dans une chambre d’hôtel, seules, j’ai besoin de la sentir, de la voir, de la caresser, et pour ça, j’ai besoin qu’elle soit totalement nue. Mes paroles semblent la rassurer et nous commençons l’effeuillage assez rapidement, dans la précipitation et l’envie de poursuivre. Une fois totalement nues, je laisse échapper un soupir de bien être, tout en laissant glisser à nouveau mes mains sur son corps enfin dénudé. « On en était où déjà ? » Je la dévore des yeux et remonte mon pied le long de sa jambe, lui souriant amoureusement.
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Lun 17 Oct - 1:11
❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞ Parker & Lukas
Il est tellement facile pour Parker et moi de trouver une façon de se retrouver, de passer un moment rien qu’à nous, dans n’importe quelle circonstance. Que ce soit une cabine d’essayage, sa voiture, notre chambre, notre salle de bain. J’ai conscience que nous vivons comme des ados, mais si nous y trouvons notre compte, où est le mal ? Parker a toujours été ce genre de femme qui ne se laissait pas dicter sa conduite par la morale ou ce qui est censé se faire ou non. Si à 40 ans elle estime pouvoir faire ce qu’elle veut de son corps, elle le fait et avec qui elle veut. Ça m’arrange tout de même que ce ne soit qu’avec moi, je ne vous le cache pas. Mais outre une haine nourrie envers son assistante, toutes ses assistantes d’ailleurs, je n’ai aucune raison d’être jalouse. Elle sait me rassurer, et ce n’est pas sa fidélité que je remets en cause, jamais, mais peut-être sa tentation, on est tellement peu à l’abri de celle-ci. Et puis cette femme est l’objet de toutes les convoitises, qu’on reste objectifs !
« Mon amour… » Je l’entends apprécier tout ce que je fais, la voir, la toucher, l’entendre, tout ça est tellement important. Je sais qu’elle n’est pas très encline à montrer ce qu’elle ressent, mais dans ce genre de moments, il n’y a plus de barrière, plus de filtre, juste du laisser-aller, et de la spontanéité, c’est tout ce dont on a besoin, et je dois bien reconnaître que sans ces moments, je manquerais cruellement de confiance en moi. Parker l’a toujours su mais ne l’a jamais fait remarquer. Comme si c’était une chose tacite entre nous, on le sait toutes les deux mais on y remédie sans avoir à en parler. « Chérie attends… » « Quoi, je t’ai fait mal ? Pardon… » Je l’embrasse pour me faire pardonner, je suis persuadée de l’avoir heurtée, brutale comme je suis. Je suis flic, je n’ai pas l’habitude de quelque délicatesse que ce soit, je check avec mes collègues pour leur dire bonjour le matin, vous croyez que j’ai l’habitude de faire attention ? Les bleus ça me connaît, ils tatouent mon corps depuis que je suis entrée dans le corps policier. Mais non, c’est une toute autre demande qu’elle me fait ! « J’ai chaud je meurs de chaud… déshabille-moi… » « Tu m’as faite flipper pour ça ? » Elle est en train de me faire payer tout ce que je lui fais subir à me taper des coups de flip pour tout et rien comme ça ! Des fois j’ai des temps d’arrêt, et je panique, elle me rassure et ça repart pour un tour, je suis une véritable épreuve pour les nerfs, je sais ! Je fais glisser son pantalon le long de ses jambes, en frôlant le matelas tandis qu’elle se cambre pour me faciliter la tâche. Je retire chacune de mes fringues en faisant tomber ma petite culotte tout près de son visage, ondulant de mon corps sur le sien, sentant déjà sa poitrine pointer de désir. J’aime sentir les draps de soi sur mon corps, sur ma peau nue, la sienne contre la mienne, ses mains parcourir chaque centimètre carré pour faire monter la fièvre. « On en était où déjà ? » « Je crois qu’on était en train de s’aimer comme des dingues… » Je lui souris, me sers contre elle et disparais le long de son corps afin de trouver place entre ses cuisses après de nombreux baisers. Là, je laisse mon souffle chaud exciter son intimité. Je fais passer ses jambes par-dessus mes épaules et embrasse du bout des lèvres sa féminité qui n’attend plus que moi. De mes mains je remonte le long de son ventre pour sentir ses abdos se serrer sous mon passage, tandis que tout son corps se cambre quand la rugosité de ma langue entre en contact avec la zone la plus sensible d’elle-même. Tout en douceur, je vais et je viens sur son bouton des plaisirs. J’atteins sa poitrine et la caresse généreusement tandis que j’attends sa supplication pour aller plus loin…
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Mar 18 Oct - 10:38
❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞ Parker & Lukas
« Quoi, je t’ai fait mal ? Pardon… » Je ne me rends pas compte que j’ai pu lui faire peur, et je m’empresse de rire légèrement pour lui faire comprendre que tout va bien, et que non, elle ne m’a pas fait mal, bien au contraire. Rapidement je lui explique que je meurs de chaud et lui demande de me déshabiller, vite. « Tu m’as faite flipper pour ça ? » Je continue de rire et attrape son t-shirt pour le lui retirer. Elle fait glisser mon pantalon alors que je me tords sensuellement pour l’aider, et très vite nous nous retrouvons en tenue d’Eve, ma préférée. Je ne me lasse pas de regarder son corps nu, c’est sûrement la plus belle chose que je n’ai jamais vue. Mes mains reprennent possession de sa peau que je caresse avec tendresse et envie. « Je crois qu’on était en train de s’aimer comme des dingues… » Son sourire appelle le mien. Je ne pensais pas un jour avoir la chance d’être aussi amoureuse que je le suis. Ça fait peur, mais dieu que c’est bon. Ce sentiment de plénitude qui nous envahit lorsqu’on est avec la personne qu’on aime, lorsqu’on sait que c’est la bonne, pour aujourd’hui, demain et tous les jours qui suivront. Lukas est la femme de ma vie, je n’ai plus aucun doute aujourd’hui. Je laisse divaguer mes pensées jusqu’à ne plus en avoir du tout alors que Lukas fais glisser ses lèvres le long de mon buste sur une ligne imaginaire menant au plaisir ultime. Mon souffle s’accélère et je me contracte en sentant déjà son souffle entre mes jambes. Je me mords fortement la lèvre inférieure et commence déjà à gémir alors qu’elle a à peine commencé. Sa main remonte sur mon ventre, prenant possession de ma poitrine, et j’attrape son autre main, enlaçant nos doigts pour les serrer aussi fort que je la désire. Ou presque, parce que je crois que je pourrai lui briser les os si je la serrais aussi fort que j’ai envie d’elle. Sa langue entre en contact avec mon intimité, enfin. Je me cambre immédiatement à ce contact et laisse échapper un nouveau gémissement. Je suis prise de premiers spasmes en fonction de ses assauts et je lâche sa main pur venir agripper les draps fermement, tout en continuant de gémir. Mon corps se tord et je fais du mieux que je peux pour ne pas serrer mes cuisses et la priver d’air. « Encore… » Un souffle, une supplication, je ne veux surtout pas qu’elle s’arrête, bien au contraire. C’est alors que je sens ses doigts se mêler à la partie et un grognement plus rauque semblant sortir de mes entrailles surgit, lui faisant comprendre que le plaisir qu’elle m’offre n’a pas d’égal. « Putain chérie… t’arrête surtout pas… » Je retiens au maximum le climax de ce moment qui a tendance à toujours me sembler trop court. Mais elle est douée, beaucoup trop douée pour que j’arrive à me retenir plus longtemps. Je me contracte totalement, ma respiration se bloque alors que je reçois une dose d’endorphines puissante. Mes mains se referment plus fortement, serrant au maximum les draps entre mes paumes, jusqu’à ce que mon corps finisse par totalement se détendre, dans un dernier gémissement plus long et qui mène à l’apaisement. Je peine à reprendre ma respiration alors que Lukas remonte pour venir presser son corps contre le mien, recouvert d’une fine pellicule d’eau salée. Je serre ma femme contre moi et je ne sais pas pourquoi, une émotion particulière s’empare de moi. Mes bras refermés autour d’elle, mon nez niché dans son cou, je me mets à pleurer. Je ne contrôle pas cette émotion, je me laisse juste aller, ne retenant pas ce qui peut se passer en moi. J’entoure le corps de Lukas de mes jambes et enroule mes pieds pour la garder le plus serrée contre moi. Mon corps finit par tressauter sous les pleurs qui semblent s’intensifier et c’est à ce moment que Lukas comprend que quelque chose ne va pas. Mais si, tout va bien. Elle se redresse et je lui offre un sourire avant de libérer une de mes mains pour essuyer mes joues. « Ça va, tout va bien mon amour, je sais pas ce que tu m’as fait mais je me suis sentie tellement bien que j’ai eu envie de pleurer… » Je viens passer ma main sur sa joue tendrement. « Tu me rends tellement heureuse… »
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#) Mar 18 Oct - 21:03
❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞ Parker & Lukas
J’ai fini par obtenir gain de cause en emmenant ma petite amie en Italie le temps d’un weekend, en venant même la chercher au boulot, l’arrachant à ses obligations, et maintenant qu’elle est sur le sol vénitien, je parviens à la faire renoncer à tout autre chose, son sommeil ! C’est une prouesse. Parker y tient. Bien dormir est signe d’équilibre, bien dormir est pour moi un vague souvenir. Le manque de sommeil c’est un peu la base de la vie de flic, en dehors du salaire minable et des insultes dans la rue. Mais ce métier est une vocation, qu’ils le veuillent ou non, on peut faire une petite différence, sauver quelques vies, c’est déjà mieux que rien. Quelques vies par-ci, par-là. C’est mieux qu’aucune. C’est mon truc à moi, sauver des gens, arrêter ceux qui font le mal. C’est un peu comme jouer aux gendarmes et aux voleurs en version réelle et sur terrain immense. C’est un jeu, celui du chat et de la souris, sauf que c’est notre vie que nous mettons en jeu. Chose que Parker ne me reproche pas encore, et je ne la remercierais jamais assez.
Pour l’heure, c’est elle que je remercie, de façon concrète, en jouant de ce que font le mieux mes hormones en ce moment, me rendre dingue de la futur mère de mon bébé ! Ce sera un garçon, il faut que ce soit un garçon, nous n’en n’avons pas encore parlé, mais je crois que ce n’est pas le moment. Je sens tout son corps se tordre de désir sous mes mains, et j’adore ça. Je l’entends aussi soupirer, supplier, murmurer, s’agripper aux draps, espérer encore un peu plus tenir le coup avant de devoir céder au plaisir et s’abandonner totalement. Elle a de plus en plus de mal à tenir et quand elle est crevée, je prends un malin plaisir à la voir céder presque tout de suite. Cette fois encore. « Encore… » J’aime l’entendre me supplier de continuer, dans ces moment-là, j’ai l’impression qu’elle place en moi le seul horizon qui soit, sentimentalement parlant, je sais qu’elle m’aime, mais il m’est toujours difficile de réaliser à quel point. Je me laisse aller à sa demande et me fait de plus en plus gourmande quand ma langue explore sa plus profonde intimité, suppléée par mes doigts, aventuriers, qui ne laissent aucun répit à l’intimité de la femme que j’aime. Elle jouit, purement et simplement, sans demi-mesure, d’une façon qui me dépasse moi-même. Tout son corps se contracte, je n’ose même pas imaginer ce qui se passe dans sa tête, mais l’encourage en serrant mes mains sur ses cuisses. A bout de force, et de souffle, je ne lui en demande pas d’avantage et remonte le long de son corps pour me serrer contre elle. M’allonger sur elle, et ne plus la quitter.
Alors que tendrement je passe mes bras autour de son cou, reprenant la même position que tout à l’heure et embrasse doucement toute la longueur de sa mâchoire, en laissant le bout de mon nez frôler sa peau, dans un moment de calme et de plénitude. Je pourrais l’endormir comme ça, comme une rose de verre qu’on protègerait de la moindre secousse, juste pour le plaisir de pouvoir l’admirer, encore et encore… Mais je sens tout son corps secoué de spasmes, ce n’est pas dû au plaisir, et quelques larmes roulent le long de ma peau, trahissant son humeur. « Bébé… » « Ça va, tout va bien mon amour, je sais pas ce que tu m’as fait mais je me suis sentie tellement bien que j’ai eu envie de pleurer… » « Je vais arrêter de te faire du bien si je te fais pleurer… » Je lui souris à demi et embrasse délicatement ses lèvres, ne me lassant pas du paysage que je peux observer, quand je regarde à quel point le regard qu’elle pose sur moi est tendre, plein d’amour et de bienveillance. « Tu me rends tellement heureuse… » « Chut… C’est toi qui le fait. Personne au monde m’avait fait ressentir un truc pareil. C’est pas une drogue c’est… Bien pire que ça. T’es redevenue ma vie Parker, la personne pour laquelle je donnerais tout et bien plus encore, alors ne doute pas une seule seconde de ce que tu es pour moi. Jamais. Quoi que je fasse… » Je glisse une main sur son visage, essuyant une larme qui roule une fois de plus le long de sa joue. Mon regard plongé dans le sien, dans ce moment de plénitude totale, et de grande confidence, je mets fin à l’assaut. «Dors… On a une grosse après-midi qui nous attend, j’ai des tas de trucs à te montrer, tu vas adorer… » Je souris tout contre ses lèvres et ma poitrine alors écrasée contre celle de la femme qui constitue mon univers, roule long de son buste, tandis que je me serre contre elle, allongée sur le côté, mes bras entourant tout son corps, ma tête contre la sienne, à l’instar d’un koala sur une branche. C’est moi qui risque de ne pas peiner à trouver le sommeil finalement…
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Sujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)
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