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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker]

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MessageSujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)   You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] - Page 2 EmptyLun 24 Oct - 17:56

❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞
Parker & Lukas

Je lâche la pression, je ne sais pas ni pourquoi ni comment, mais je ne contrôle plus rien. Le plaisir qu’elle vient de me donner a sans doute dû faire tomber toutes les barrières de la journée. Je n’en ai déjà pas beaucoup en ce qui concerne Lukas, mais là, tout vient de s’effondrer. Je ne retiens plus rien et fonds en larmes dans les bras de la femme qui partage ma vie. « Bébé… » Je savais qu’elle s’inquièterait, je la connais par coeur. Et puis, je ne suis pas du genre à pleurer aussi facilement alors forcément, ça peut sembler inquiétant, mais je préfère la rassurer immédiatement. « Je vais arrêter de te faire du bien si je te fais pleurer… » Je réponds à son sourire par un autre sourire, sincère. « C’est si tu t’arrêtes que je vais continuer de pleurer ! » Je ris un peu et plonge mon regard dans le sien, encore humide. Je me dois de lui dire à quel point je suis heureuse avec elle. L’avenir est très incertain en ce qui nous concerne, l’arrivée de ce bébé dans notre vie va être un réel bouleversement, d’autant plus que nous ne l’avions pas vraiment prévu. Mais ça ne change rien au fait que je suis la plus heureuse du monde de pouvoir vivre cette aventure humaine avec elle. « Chut… C’est toi qui le fait. Personne au monde m’avait fait ressentir un truc pareil. C’est pas une drogue c’est… Bien pire que ça. T’es redevenue ma vie Parker, la personne pour laquelle je donnerais tout et bien plus encore, alors ne doute pas une seule seconde de ce que tu es pour moi. Jamais. Quoi que je fasse… » D’autres larmes roulent sur mes joues mais elles sont invisibles, coulant dans le sillage des précédentes. Lukas vient essuyer ces dernières en passant sa main sur ma joue et je ferme les yeux quelques secondes pour apprécier son geste, imprimer ses mots. Je soupire, juste assez pour pouvoir ouvrir mes yeux et la regarder à nouveau. « Dors… On a une grosse après-midi qui nous attend, j’ai des tas de trucs à te montrer, tu vas adorer… » Je réponds à son sourire et la laisse glisser sur le côté tout en gardant le contact de mon corps nu contre le sien. Je la prends dans mes bras et dépose un baiser sur son front avant de murmurer contre ce dernier un « Je t’aime » on ne peut plus sincère. Mes doigts viennent glisser le long de son bras qui lui-même est enroulé autour de mon bras. Le sommeil s’empare de moi quasi instantanément.

C’est un peu plus d’une heure plus tard que j’ouvre les yeux. Lukas dort toujours dans mes bras, il est rare qu’elle ne bouge pas d’un centimètre mais faut croire qu’elle manquait cruellement de sommeil elle aussi. Doucement je viens passer le bout de mes doigts sur son visage, décalant une mèche de ses cheveux de sa joue et je souris en voyant qu’elle se réveille doucement. Son emprise autour de mon corps se fait un peu plus présente et je m’approche pour lui faire plein de petits bisous pour la réveiller en douceur. « J’aurai bien voulu te laisser dormir un peu plus mais j’ai eu peur que tu partes pour ta nuit ! » Je ris légèrement et continue de la câliner. Je sais qu’elle peut être facilement de mauvaise humeur lorsqu’elle se réveille, c’est pour cette raison que je choisis toujours de le faire avec amour et douceur. « Il paraît que ma guide personnelle a tout un tas de choses à me faire visiter ! C’est ma première fois à Venise, alors je compte sur toi ! » Je suis tout sourire, j’ai du mal à croire qu’il y a quelques heures Lukas m’a presque enlevée de mon boulot quasiment de force pour me traîner jusqu’à l’aéroport. Maintenant que je suis ici, je compte bien profiter, ça ne servirait à rien de faire la gueule ou pire, de bosser d’ici. Je me retiendrai, du moins, je compte essayer du mieux que je peux. Après quelques nouveaux câlins, nous nous levons et nous habillons pour sortir. J’enfile un pantalon slim, une paire de bottines pratiquement en daim camel et une veste assortie. « Je suis prête, je t’attends hein ! » En général, c’est plutôt l’inverse, elle n’a qu’a enfiler un jean un t-shirt au pif et une veste à capuche. Une paire de baskets et le tour est joué. Elle est encore en train d’enfiler ses baskets d’ailleurs. L’espace d’un instant, je l’imagine dans quelques mois quand elle sera énorme et qu’elle aura du mal à se baisser pour les enfiler. Elle va râler, je le sais, je la connais. Mais que voulez vous, c’est comme ça que je l’aime !
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MessageSujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)   You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] - Page 2 EmptyLun 24 Oct - 23:35

❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞
Parker & Lukas


« C’est si tu t’arrêtes que je vais continuer de pleurer ! » Si je passe mon temps à verser une larme pour tout et rien depuis ma grossesse, il n’en n’est rien pour Parker que je n’ai semble-t-il, encore jamais vue pleurer. Ni de peine, ni de joie. Elle est bien trop butée pour pleurer parce qu’elle se sent abattue, vaincue, fatiguée. Elle préfèrerait sans doute mourir que d’avouer la moindre faiblesse, c’est bien en ça qu’elle m’impressionne, comment fait-elle pour tenir tête à toute sa peine pour prendre sur elle comme elle le fait ? Et puis sa joie, c’est tout nouveau pour moi de la voir se laisser aller comme elle le fait. Ça me fait du bien, elle s’ouvre totalement. On ne peut pas dire que j’ai tout quitté pour elle, Shay m’a grandement forcé à le faire mais c’est un mal pour un bien. Aujourd’hui, je donne tout à Parker, et même le rôle de mère de mon enfant. Pour tout avouer, je lui fais bien plus confiance à elle qu’à moi et je me dis qu’on grandira ensemble, ce bébé et moi. On n’aura plus qu’à faire les choses ensemble et moi à gagner en maturité pour être la mère dont il aura besoin, mais les principes éducatifs, je vais m’en remettre à la femme que j’aime. Je sais qu’elle aura les mots, les idées et les façons de faire. Même si elle persiste à dire n’avoir jamais été une bonne mère pour ses enfants, quand je vois à quel point ses enfants l’aiment, je n’y crois pas une seconde. Kenzo est littéralement amoureux de sa mère, il suffit de les voir tous les deux, il la couve du regard comme si elle était sa reine, j’adore voir ça dans son regard. Si on a la chance d’avoir un petit garçon, sans nul doute qu’il portera le même regard sur elle. J’aimerais qu’un jour, un enfant le pose sur moi aussi. Ce jour-là je me sentirais… utile. Parker a du mal à comprendre que je puisse à ce point manquer de confiance en moi alors que j’ai déjà eu un fils, Wyatt, mais quand je pense à lui, je tremble de tous mes membres, et je crois que mon angoisse grandissante est en partie due à la peur l’histoire ne se reproduise. Mais entre mes doutes, je trouve tout de même le sommeil entre les bras de la femme dont je suis tombée éperdument amoureuse il y a de ça des années. J’ai cette façon de m’endormir quand je le fais dans ses bras, en caressant doucement son poignet du bout de mes doigts, son bras calé sous le mien. Je suis pleine de petites manies auxquelles elle se plie visiblement avec bonheur.

Je sens ses baisers parcourir mon corps, ce qui m’arrache quelques frissons, je suis toute chose quand elle s’occupe de moi comme ça. Elle a vite compris que mes humeurs étaient changeantes quand je me réveillais, et ma tendance à m’endormir un peu partout n’aide en rien mon réveil. Mais ma mauvaise humeur passe très vite et je suis repartie pour la fin de la journée. Seulement cette fois-ci, il n’y a rien pour me contrarier, nous sommes dans une des plus belles villes du monde, elle est tout contre moi et j’ai réussi à l’arracher non seulement à son job trop prenant, mais aussi à son assistante, une vraie victoire pour moi. Je suis une teigne, je le sais. Et le meilleur, c’est que je l’assume totalement ! Je suis jalouse, je me rends compte aujourd’hui que je le suis. Je ne l’étais pas autant avec Shay, sans doute ne me donnait-elle aucune raison de l’être aussi. J’ignore quelle est la raison de ce changement, je ne suis pas quelqu’un de très jaloux d’habitude, mais Parker… Parker me rend dingue avec chacune de ses façons de faire, littéralement dingue d’elle. Son regard, celui qu’elle pose sur moi, sa façon de tout gérer et de prendre les choses d’une main ferme pour les régler, elle me rassure, même si je donne l’image d’une gamine assurée et sûre de ses choix, je ne suis rien de tout ça, et elle l’a compris, sans avoir besoin de le formuler, elle se contente de palier à mes doutes et de me laisser lui apporter tout ce dont elle a besoin, sans retenue, elle s’ouvre à moi, et je sais que pour elle, c’est une des plus belles preuves d’amour. « J’aurai bien voulu te laisser dormir un peu plus mais j’ai eu peur que tu partes pour ta nuit ! » Je me contente de lui sourire et de me retourner dans ses bras, caressant doucement sa joue tandis que je referme les yeux, me serrant contre elle, il me faut du temps pour émerger, pour une flic, ça le fait moyen ! Mais je mets ça sur le compte de mes hormones, je serais une maman qui se servira de son petit comme excuse, tout à fait ! Et même sans regret. Je n’ai jamais eu une morale débordante.

Quand je la vois se lever pour s’habiller, pleine d’énergie et prête à arpenter la ville de long en large avec un entrain qui me dépasse, je me redresse dans le lit, glissant une main dans mes cheveux pour les envoyer en arrière, avec de tout petits yeux fatigués. « Il paraît que ma guide personnelle a tout un tas de choses à me faire visiter ! C’est ma première fois à Venise, alors je compte sur toi ! » « Tu n’as jamais vu Venise ?! » Je la regarde avec de grands yeux hallucinés. J’ai eu l’avantage de pouvoir voyager sur tout le globe, alors il est clair que le faire partager à Parker devient un besoin. Ce sont mes origines, l’Italie, elle comprendra sûrement beaucoup de choses après ces quelques jours. « Je suis prête, je t’attends hein ! » Je repousse la couette et saute par terre, attrapant le premier jean que je trouve dans ma valise, et ma veste en cuir que j’enfile avant même de jeter mes baskets dans un coin pour les enfiler. Une fois prête, et moins de trois minutes avant qu’elle ne m’ait provoqué, je réponds sur le même ton. «Qu’est-ce-que tu fais ? Je t’attends ! » Je lui vole un baiser dans le cou et quitte la chambre la première en attrapant mon sac et mes lunettes de soleil.
Je dénote clairement une fois dans le hall d’accueil, mais je n’en n’ai pas grand-chose à faire. Je récupère sa main dans la mienne et franchi les portes, tombant directement dans les petites rues. « Par quoi tu veux commencer mon cœur ? On peut… Faire le marché, visiter le Venise sur l’eau sur une gondole, faire un tour de bateau, traverser les petites rues, faire du shopping, aller prendre un café sur la place Saint Marc, se balader sur les quais… Aide-moi à choisir ! » Comme une enfant après la sieste, je suis de nouveau pleine d’énergie et sautille presque devant elle, sans lâcher sa main. « Y a des tas de trucs que tu dois goûter aussi, t’as faim ? » Tiens, ça faisait longtemps…
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MessageSujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)   You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] - Page 2 EmptyMer 26 Oct - 16:36

❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞
Parker & Lukas

Je ne peux pas m’empêcher de la regarder se réveiller doucement, elle me fait craquer. Je passerai des heures à la regarder, c’est comme une vraie merveille. Même quand elle fronce son petit nez pour commencer à râler, mais très vite je lui fais des bisous pour faire taire ses envies de râlage, et ça marche. Je crois que j’ai ce pouvoir sur elle. « Tu n’as jamais vu Venise ?! » Je secoue la tête à la négative avant d’hausser les épaules. « On peut pas dire que j’ai vraiment eu le temps avec mon boulot, et quand j’avais le temps, j’avais pas vraiment les moyens. Mais tu vois, tout peut arriver ! » Je ris et finis de m’habiller avant de la regarder faire une fois que je suis prête. Heureusement qu’elle ne met pas longtemps à s’habiller parce que je suis prête qu’elle est encore dans le lit. « Qu’est-ce-que tu fais ? Je t’attends ! » Je souris et secoue la tête d’un air faussement désespéré, et la laisse m’embrasser dans le cou avant d’enfin sortir. Je récupère la main que Lukas me donne et entrelace mes doigts avec elle. J’ai bien rien à faire de ce que pourront penser les autres, les gens qui travaillent ici ou même les autres clients. Je sais ls italiens un peu arriérés sur la sexualité, mais je m’en fous complètement. Nous arrivons à l’extérieur et je chausse mes lunettes de marque sur mon nez. « Par quoi tu veux commencer mon cœur ? On peut… Faire le marché, visiter le Venise sur l’eau sur une gondole, faire un tour de bateau, traverser les petites rues, faire du shopping, aller prendre un café sur la place Saint Marc, se balader sur les quais… Aide-moi à choisir ! » Voilà, elle est bien réveillée, et il n’est maintenant plus possible de la retenir. Je la regarde sérieusement et me mets à rire pendant qu’elle sautille comme une enfant. « Y a des tas de trucs que tu dois goûter aussi, t’as faim ? » Je m’approche d’elle et viens caler ma main à sa taille avant de venir l’embrasser tendrement. « Oui, j’ai faim, on pourrait commencer par aller trouver quelque chose à manger, on a qu’a prendre à emporter comme ça on se promène. Pas de shopping, je te traînerai à Rome pour ça, avant de rentrer. » Cette fois, à moi de lui faire un large sourire presque enfantin, faussement innocent. « Et bien sûr que je veux faire un tour de gondole ! Venise sans la gondole ça marche pas, c’est cliché mais je m’en fous ! » Je ris un peu, je me sens étonnement bien, ne pense plus au boulot. C’est donc main dans la main que nous commençons à arpenter les petites rues piétonnes. Je me délecte de cette langue que je n’ai pas tellement l’occasion d’entendre ni même de pratiquer. Je m’amuse même à commander notre déjeuner sous le regard de ma moitié. Je la vois sourire. Nous ressortons Lukas avec deux énormes parts de pizza et moi une, végétarienne. Tomate roquette mozzarella, c’est bien d’ici, et c’est divin. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu savais pas que je parlais italien si bien ? Y’a pas mal d’autres langues que je parles et dont je ne me sers pas tellement… » Je croque avec appétit dans ma pizza. « Hummm… je sais pas la tienne, mais la mienne est divine ! » Lukas a presque des coeurs dans les yeux, c’est souvent ça quand elle mange de la pizza, même les pizza artisanales qu’on peut trouver surgelées. Mais bon, là ça a quand même rien à voir !
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MessageSujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)   You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] - Page 2 EmptyMer 26 Oct - 18:13

❝ You’re an adult now, not a slave, just take a breath ❞
Parker & Lukas


Je ne sais pas ce qu’elle trouve de mignon à tout ce que je fais, mais elle pose ce regard sur moi auquel je prends goût et qui fait que j’ai peur que tout s’arrête. C’est tellement bon de se sentir aimée de cette façon… A croire que chacun de mes défauts n’en sont pas pour elle, pourtant Dieu sait qu’ils sont nombreux. Je ne suis pas une femme comme les autres, avec ce côté femme/enfant, qui semble pourtant lui plaire, ce petit truc que je fais tout le temps avec mon nez quand je râle ou m’apprête à le faire. Je ne suis jamais plus râleuse qu’au boulot, mais étant enceinte, je le suis aussi à la maison et Parker a une patience de dingue. Quand elle me propose de changer ses plans pour me plaire, je refuse, mais l’attention me touche. De simples mots de sa part me touchent déjà. C’est sa façon de me les dire, de me regarder et de me dire qu’elle m’aime, rien qu’avec ce micro sourire sur les lèvres, qu’est-ce-que j’aime ça… J’espère qu’elle posera le même regard sur notre bébé, j’ai hâte de voir quel genre de maman elle sera. Mais je sais qu’il aura toutes les chances d’être heureux, et plus encore. J’ai une confiance aveugle en elle. Je lui confierais ma vie sans le moindre souci. D’ailleurs, elle n’est pas au courant, et il me faudra trouver l’occasion de lui dire, mais elle est devenue ma personne de confiance en cas de problème. Je suis flic, et je sais les risques que je prends. Si par malheur je devais me retrouver entre la vie et la mort et que des décisions on ne peut plus importants sont à prendre, c’est à elle que je donne le droit de décider pour moi. Shay aussi est détentrice de ce droit. J’ai signé les papiers pour Parker avant de partir, elles sont deux à avoir une décision à prendre pour moi, histoire de ne pas reposer trop de poids sur les épaules de l’une ou de l’autre. Je sais que Shay est la personne qui me connait le mieux après Parker, et j’imagine que si l’une n’est pas en état de prendre une décision, l’autre le pourra. Elles m’en voudront sûrement, ça les aidera à choisir, si je veux donner dans l’humour noir…

Une fois dehors, je lui propose un programme plus que chargé, et lui laisse le choix. Après tout, j’ai tout vu, tout fait ici, et je pense que j’aurais aimé m’installer ici. J’y ai pensé quelques fois. J’aime ce recul sur tout. Une île, presque coupée de tout, où il fait bon vivre, où l’eau nous entoure, ça m’apaise, je peux regarder la mer pendant des heures, pour retrouver un peu de sérénité. C’est une vie totalement différente de celle que j’ai connue à New-York, diamétralement opposée je dirais, mais je ne serais pas contre. Nos vies ne s’y prêtent pas, c’est tout, et il est hors de question de déraciner les enfants ou que Parker abandonne ses obligations au bureau. Je suis empreinte de beaucoup d’abnégation et je serais heureuse où elle le sera aussi, ce n’est pas plus compliqué que ça. « Oui, j’ai faim, on pourrait commencer par aller trouver quelque chose à manger, on a qu’a prendre à emporter comme ça on se promène. Pas de shopping, je te traînerai à Rome pour ça, avant de rentrer. » «Rome ? Mais… t’avais pas pris que trois jours ? C’est à plus de 500 km au Sud bébé… » J’ai peur qu’elle ne se mette à perdre la tête, elle va nous faire un burn out et se barrer très loin en laissant tout derrière elle ! Ce n’était pas le but, juste faire une pause, pas plus. Mais Parker a tellement de moyens que rien ne lui est inaccessible, même plus le bonheur à présent. « Et bien sûr que je veux faire un tour de gondole ! Venise sans la gondole ça marche pas, c’est cliché mais je m’en fous ! » « Alors on va passer toute une après-midi sur une gondole, tu vas adorer ça… » Je passe mes bras autour de son cou, le plus amoureusement qui soit, et l’embrasse du bout des lèvres, les caressant des miennes. Je suis heureuse, comme je ne pense pas l’avoir été depuis très longtemps, Parker m’apaise et apaise mes doutes… Et mon appétit !

Nous trouvons une pizzeria sur le chemin, et Parker entreprend de commander, dans un italien légèrement teinté d’accent bien à elle, assez pour que ce soit plus que charmant, et je la regarde faire, je l’écoute surtout. Je pourrais l’écouter parler italien pendant des heures, c’est on ne peut plus troublant. « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu savais pas que je parlais italien si bien ? Y’a pas mal d’autres langues que je parles et dont je ne me sers pas tellement… » « Une langue que tu parles plutôt bien, c’est celle du corps… Ne change rien, t’es parfaite. T’es belle quand tu parles italien… Je m’en lasserais pas. » Je lui souris et prends sa main en récupérant le sac contenant notre repas. Nous longeons le Grand Canal, nos pizzas en main, à laquelle je n’ose pas toucher. « Hummm… je sais pas la tienne, mais la mienne est divine ! » « Elles sont… Regarde-moi ça Parker, c’est plus de la cuisine, c’est de l’art ! » Les parts sont simplement énormes, et je ne sais pas si je n’ai pas vu un peu gros. J’ai choisi deux parts différentes, il faut que je goûte ou regoûte à tout. « Tu as vu les glaces devant lesquelles on est passées tout à l’heure ? » La bouche pleine. Je ne pense qu’à manger, je le sais… Mais c’est mon bébé qui y pense, pas moi ! Une fois ma première part engloutie, et l’autre que je garde pour tout à l’heure, je reprends sa main et relève mes lunettes de soleil. « Mon cœur, il faut que je te parle de quelque-chose, quelque-chose d’important. » Je ne suis jamais si sérieuse d’habitude !
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MessageSujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)   You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] - Page 2 EmptyMer 26 Oct - 22:30

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« Rome ? Mais… t’avais pas pris que trois jours ? C’est à plus de 500 km au Sud bébé… » « Je sais où est Rome mon amour ! » Je reste contre elle, la garde dans mes bras, et lui souris. « Mais vu que tu m’as forcé à prendre quelques jours de repos, je compte bien en profiter pour aller faire une journée de shopping à Rome avant de rentrer. Après tout, c’est qu’à une heure en avion ! » Je souris de plus belle, l’embrasse et récupère sa main pour que nous allions nous chercher à manger pendant que nous commençons à faire un pseudo planning. Avec Lukas, un planning c’est pas le plus facile à élaborer. Je m’y ferai, si c’est que pour quelques jours. « Alors on va passer toute une après-midi sur une gondole, tu vas adorer ça… » Je me sens bien, j’apprends à déconnecter, elle est la première à arriver à me faire penser réellement à autre chose qu’à mon boulot, et j’en avais bien besoin. Une fois dans la pizzeria, je vois que ma femme me regarde et m’écoute, et ça me perturbe, si bien que je lui demande pourquoi elle me regarde comme ça. « Une langue que tu parles plutôt bien, c’est celle du corps… Ne change rien, t’es parfaite. T’es belle quand tu parles italien… Je m’en lasserais pas » Je ris un peu, amusée par ses propos. J’aime lui faire découvrir à ma bien aimée des nouvelles parties de moi, et en découvrir d’elle encore et encore. J’ai l’impression de la connaître sur le bout des doigts mais d’en apprendre encore pourtant chaque jour. C’est un vrai bonheur. Je lui tends ma pizza pour qu’elle croque un petit bout, alors qu’elle a déjà bien entamé la sienne. « Elles sont… Regarde-moi ça Parker, c’est plus de la cuisine, c’est de l’art ! » Je sais à quel point elle aime la pizza, et je sais aussi à quel point les pizza italiennes sont les meilleures. Alors j’imagine que là elle est en mode orgasme des papilles. « Oui mon amour ! » Je me fous un peu d’elle, mais j’adore la voir de bonne humeur et joyeuse comme elle l’est là. « Tu as vu les glaces devant lesquelles on est passées tout à l’heure ? » me dit-elle avec la bouche pleine. J’éclate de rire le plus naturellement du monde. « Tu peux pas juste attendre 5 minutes d’avoir avalé ta bouche avant de rêver à ce que tu vas y mettre après ? » Je secoue la tête, amusée, et finis ma pizza. « Mais oui, j’ai vu les glaces, et je sais à quel point les glaces sont bonnes ici. Enfin pas à Venise même mais en Italie ! » Nous marchons encore un peu flânons dans les rues jusqu’à ce que les mots de Lukas m’interpellent. « Mon cœur, il faut que je te parle de quelque-chose, quelque-chose d’important. » Je m’arrête net, la regarde remonter ses lunettes sur sa tête, et je retire également les miennes, fronçant un peu les sourcils en la regardant le plus sérieusement du monde. « Oui, dis moi ! Tu me fais peur là… » J’ai un moment d’angoisse et commence à penser à tout et n’importe quoi. Qu’est-ce qu’elle veut me dire ? D’important ? Mon ventre se serre et je sens mon coeur s’accélérer. Vite, qu’elle parle.
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MessageSujet: Re: You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] (#)   You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker] - Page 2 EmptyMer 26 Oct - 23:36

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« Mais vu que tu m’as forcé à prendre quelques jours de repos, je compte bien en profiter pour aller faire une journée de shopping à Rome avant de rentrer. Après tout, c’est qu’à une heure en avion ! » J’en oubliais presque comme le monde est accessible pour les gens comme elle, comme je l’étais moi aussi avant. Un claquement de doigts et je me retrouvais dans un avion pour le bout du monde si l’envie me prenait. C’est ce que faisais mon père toutes les semaines. Aujourd’hui, mes finances ne sont pas les mêmes et je regarde à deux fois avant de prendre n’importe quel billet. Mais ça ne me déplaît pas, si c’est le seul prix à payer pour ma liberté, alors il est mérité. Et puis il me fallait ça pour vivre auprès de Shay, mon père n’aurait de toute façon pas supporté que je me marie à une femme, la preuve, il a préféré occulter. Je ne dis pas que je suis la fille idéale, mais il aurait au moins pu faire un effort. Sans se montrer, si ça lui faisait du tords, médiatiquement j’entends, mais m’encourager, m’écrire, me dire qu’il était tout de même heureux pour moi, même s’il ne me comprenait pas, et vous savez quoi ? Je suis assez conne pour les attendre encore, ces mots… C’est dingue comme ma mère peut me manquer dans ce genre de moments, quand je repense à quoi aurait ressemblé ma vie si mes parents étaient là pour moi…

Je m’extasie devant ma pizza, Parker ne peut pas comprendre tout ça, je le sais, mais la passion que je voue à cet art la laisse souvent sans voix, je tente de lui expliquer, mais il faut le vivre pour le comprendre. Elle n’est pas pour que je ne me nourrisse que de ça, alors je fais des efforts, c’est pour mon bien, mais il faut savoir que notre enfant aura la même passion, je vais l’initier tout petit. « Oui mon amour ! » Elle m’encourage, mais je sais que ça la dépasse, moi ça me fait sourire, elle n’est pas chiante, bien au contraire, elle me laisse vivre comme ça me plait, sans concessions, en tout cas pour le moment, je n’ai pas eu à en faire. « Tu peux pas juste attendre 5 minutes d’avoir avalé ta bouche avant de rêver à ce que tu vas y mettre après ? » « Mais je suis enceinte ! Dis-lui plutôt à lui, moi, il refuse de m’écouter. Si c’est pas triste… Et je sais pas quel parfum prendre… » Je suis dépitée, oui, dépitée pour un parfum de glace. Cet endroit me plaît, cet endroit m’apaise, j’ai intérêt à voir la mer tous les jours pour me calmer les jours de grandes angoisses, les angoisses de future mère. Parker n’a encore rien vu…
Et je me décide à lui parler, ça ne va pas être facile, parce que je sais qu’elle va se mettre à flipper, c’est pourtant une foutue formalité, mais parler de ces choses-là rend les gens nerveux. Seulement, dans mon cas, c’est important, parce ma vie, c’est un risque que je cours tous les jours. « Oui, dis moi ! Tu me fais peur là… » Je m’arrête une seconde, et la fait asseoir sur un banc, face au Grand Canal, prenant une profonde inspiration pour pouvoir atténuer l’effet de cette annonce. « Ecoute je… J’ai signé des papiers avant de partir. Des papiers qui te donnent procuration en cas de… Dans le cas où je serais plus en état de prendre les décisions moi-même. Je veux pas de réanimation, l’idée de rester branchée à une foutue machine pendant des années, ça me fait flipper. Et je suis donneuse d’organes. Je sais que c’est beaucoup de responsabilités chérie, mais Shay et toi, vous êtes les personnes en qui j’ai le plus confiance, alors l’une et l’autre, en cas de… malheur. Vous allez devoir vous accorder. Ne voit pas ça d’un œil macabre mon cœur, j’ai simplement fait de toi ma personne de confiance. » Je sers sa main dans la mienne, je la sens trembler, je refuse de la voir souffrir comme ça. « J’aurais bien demandé à mon frère, mais vu qu’il est pas sobre la moitié de l’année… » Je ris, pour moi-même, et pour dédramatiser tout ça, elle est devenue plus que ma femme, cette décision, ce pouvoir, a bien plus de pouvoir qu’un anneau. C’est ma façon à moi de m’engager pleinement, en remettant ce choix de vie entre ses mains, tout simplement…
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You’re an adult now, not a slave, just take a breath [Luker]
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