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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 oasis (saint valentin - reice)

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MessageSujet: Re: oasis (saint valentin - reice) (#)   oasis (saint valentin - reice) - Page 3 EmptyDim 21 Mar - 19:41



14 février ○ Labyrinthe tout public dans lequel vous sembliez être les seuls à vous perdre, direction égarée, désorientation palpable, intimité des sens forcés à rester soudés, la situation vous faisait rire. Diamant brut qu'était la soirée passée à enfouir ta main dans la sienne, les cœurs chantaient à l'unissons une hymne au bonheur, ravissement d'enfin ne plus être séparés. Intuition qui te perd, t'ignores si ton subconscient vous perd volontairement pour te permettre de profiter encore un peu de l'extase sempiternelle. Farce justement rendue, se perdre n'était pas prévu dans tes plans, mais tu savais bien que ce n'était pas vraiment le cas, que la sortie serait bien heureusement retrouvée, à un moment ou un autre. Révélations professionnelles, tu écoutes la brune se confier sur ce qui semblait être un secret depuis quelques semaines, hésitation palpable de son esprit qui n'était peut-être pas prêt à abandonner la danse, accident brusque qui ne lui laissait pas le temps de faire le deuil d'un sport qu'elle aurait dû abandonner depuis des années. Les mots que tu laisses sortir cherchent à l'encourager, la conseiller; la sortir de cette hésitation et l'envoyer se prendre au jeu. La princesse russe n'avait rien à perdre à faire quelques photos, essais qui lui était proposé parce qu'elle en avait les capacités. Tu n'avais même pas besoin de voir ses vieilles photos pour le savoir, tout son être était parfait pour passer devant un appareil ou une caméra, et tu le savais bien. Rares clips qu'elle avait déjà tourné, celui qui avait provoqué son accident était sorti il y a quelques jours, et si tu ne savais pas si la brune l'avait vu, plaie encore béante dans son cœur, toi, c'était bien le cas. Et elle était splendide. Tu souris quand elle t'annonce ne pas être très à l'aise devant l'appareil, repensant à ce que ta sœur t'avait conseillé quand Milan s'était amusé à vous photographier pendant toute une soirée. « Il n'y a qu'à faire comme si l'appareil n'était pas là. Si tu veux je viendrais te faire des blagues ou le couillon, comme ça t'y fera même pas attention ! » Lippes pincées et cou étendu pour faire mine de chercher la sortie, t'as proposé ça d'une manière naturelle, comme si c'était normal, que c'était presque ton rôle pour la mettre à l'aise. Tu finis par trouver une piste, chemin qui se dessine devant tes yeux pour vous indiquer la sortie, tu ne manques pas pour autant de rassurer une dernière fois Reira sur ses capacités à se tenir devant un appareil, devant un photographe. T'en vient même à proposer de demander à Milan de la prendre en photo pour étoffer les clichés qu'elle pourra montrer, si elle souhaite vraiment se lancer dans cette branche. Mannequinat, restauration ou secrétariat, quoi qu'elle t'aurait confié quant à son avenir professionnel ce soir, tu l'aurais encouragée. Parce que le deuil ne pouvait pas durer indéfiniment, qu'elle devait se retourner, trouver autre chose, une autre passion; cette chose qui la ferait vibrer, sourire, se sentir heureuse d'être là, à Island Bay. Parce que tu voulais la savoir heureuse, la belle russe. Heureuse ici. Heureuse avec toi ? Froncement de sourcils qui se fraye un passage sur ton visage, ride forcée du front devinée, tu plisses les yeux. « T'es sûre qu'il veut juste faire des photos, celui-là ? » Mâchoire légèrement serrée, préoccupation d'un inconnu qui en était presque anormale, pas sûr que t'acceptes l'idée qu'un autre que toi fasse aussi attention à la Tsvetkov, place de choix dans ton myocarde. L'âme normalement pas si exclusive, la douleur de te séparer d'elle avait été suffisante pour que tu n'ais pas envie de la voir papillonner avec des conaissances soi-disant professionnelles; pas tout de suite. « On verra où ça mène, ouais. Tu devrais quand même te lancer, fais moi confiance, j'm'y connaît en mannequinat. » Mensonge bien exagéré, tu tires la langue à la brune tandis que tu l'entraînes vers la sortie qui se trouvait juste devant vous. Enfin. Sensation d'oppression tout du long de la course, dédale interminable qui aurait pu vous faire paniquer, t'avais pas prévu d'retrouver d'anciennes sensations : missions qui vous envoyaient dans des immeubles désaffectés, labyrinthes bien réels qui envenimaient la tension qui prenait vos corps. Tu t'es surpris à retenir ton souffle, parfois, pas légers typiques du militaire encore présent sous ton derme, même un an après. Reflexes que tu ne perdrais sans doutes jamais, comme les souvenirs. C'est pour ça que t'avais besoin d'une clope, nicotine calmante des maux sensitifs. Tu plisses les yeux devant son air taquin sans pour autant répondre, faux boudeur qui ne mettra pas longtemps avant de sourire à nouveau à ses belles mirettes. Le bâtonnet de tabac allumé, tu suis des pupilles la silhouette de l'aimée tournoyer à la recherche de quelque chose. Regard intéressé lorsqu'elle finit par ouvrir la bouche pour proposer de te gagner quelque chose aux pinces géantes. « Le pépé essoufflé à besoin d'un baiser pour le motiver, je crois bien. » Malin qui répond aux taquineries de la belle, tu souris finalement, accordé à la suivre t'entraîner vers les néons chamarrés, hâte de ramener un petit quelque chose de cette soirée particulière avec toi. La machine choisie propose des paquets ovales qui renferment les fameux prix, et tu zieutes les différentes couleur vers celle qui t'inspirera le plus à la demande de la brune. Attention particulière à ce que ce soit un objet accessible facilement avec les pinces, généralement truquées. Elle n'avait pas choisie les machines les plus simples, mais peut-être que la chance de la débutante lui sourirait. « La rouge, elle me paraît bien. » Tu dis en appuyant ton doigts sur la vitrine pour lui montrer la fameuse boule et son cadeau mystère. Dévotion de la russe à t'attraper ce cadeau, elle y met trois pièces. T'étais prêt à lui dire d'abandonner quand tu vois le paquet rester bien soigneusement entre les doigts de la pince métallique qui se rapprochait. Le souffle court, tu croisais les doigts pour qu'il ne tombe pas au dernier moment. Le cri de victoire qui retentit dans tes oreilles te ramènes à l'idée qu'elle avait bien réussit et son air enfantin contagieux décroche un large sourire sur tes lippes tandis que tu récupère le présent tendu. Lèvres pincées, tu gardes un oeil sur la brune plus excitée que toi à l'idée d'ouvrir la sphère; intérêt plus particulier à sa réaction qu'à ce qui se trouverait dans la boule. Toi, quoi qu'il y ait, tu l'adorerait. Clic indicatif de l'ouverture de la boîte, tu récupères ce qui semblait être une peluche. Main tendue pour la suspendre devant vous et à la lueur d'une lumière pour mieux voir ce que c'était, tu fronces d'abord les sourcils avant que l'esquisse de ta bouche revienne. « C'est... Super mignon ce truc ! On dirait... » Tu fronces à nouveau les sourcils avant d'exploser de rire. « Putain c'est pas vrai, encore un éléphant ! » Lippes pincées entre tes dents, tu regardes la brune, lueur brillante dans l'oeil. Eléphant, véritable signe pour vous ce soir, le hasard avait voulu qu'elle te gagne un porte-clé qui en représentait un. Juste retour des choses, elle aurait le sien géant, et toi aussi, en format miniature. Ton bras s'enroule autours de ses épaules, lèvres que tu viens écraser sur son front. « Merci beaucoup, je l'adore. Il aura une place de choix, sur le rétroviseur central de ma voiture. » Trousseau de clés déjà suffisamment imposant pour avoir à rajouter une peluche comme celle-ci, tu devais justement trouver un objet à accrocher à ta voiture pour la retrouver plus facilement sur les parkings.

Sentiments accordés à continuer la soirée aux auto-tamponneuses, vous y passez le quart d'heure suivant, d'abord dans la même auto puis chacun la sienne. Plaisir partagé à se foncer dedans, tu ne lâchais pas la chevelure brune qui volait au vent, pilote à ses trousses. Finalement, vous en sortez après trois tours et hilares. Etreinte de ton bras sur ses épaules, chacun avec son éléphant respectif dans la main, tu laisses l'euphorie de la soirée continuer à vous porter un peu, saveurs prospères dans ce monde où l'amusement prend le pas, les maux et les peines oubliées. Sentiment de félicité la main dans celle de Reira, l'ataraxie des alters retrouvés qui ne se lâchent plus. Premiers pas vers un monde nouveau qui vous ouvrait ses portes, nirvana de légèreté à ses côtés.  


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oasis (saint valentin - reice)
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