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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 boring, stupid, love (kaïn)

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MessageSujet: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyMer 17 Fév - 18:06


boring, stupid, love
@kaïn buchanan

14 février ○ Prothèses ongulaires qui claquent contre l'écran de son téléphone, sac à main et robe en satin bordeaux qui épouse son corps, la métisse laisse résonner le claquement de ses talons dans le hall de son immeuble. Ronchonne comme à son habitude à chaque fois que la fête de l'amour bâtait son plein, elle en avait assez de rester devant sa télé à regarder des feuilletons sur le thème ou encore les films romantiques connus qui passent à cette période. Date aux relents de mauvais souvenirs, elle détestait le quatorze février, jour où son monde s'était écroulé, confiance bafouée et fureur d'une femme trahie. Deux heures avant, elle était encore en pyjamas à finir un pot de glace qui traînait dans le congélateur; puis elle s'était levée de son canapé, avait trouvé cette jolie robe qu'elle n'a jamais eu l'occasion de mettre jusqu'alors, choisit les talons. Elle a filé à la douche, s'est maquillée et à enfilé la tenue comme si elle avait quelque chose de prévu depuis plusieurs jours. Message surprise à son acolyte, elle quitte l'appartement en prévoyant de passer à l'épicerie à côté de chez lui pour acheter l'alcool et la glace promis. Bonne soirée ne perspective qu'elle n'allait finalement pas passer seule, et ce n'est pas comme si elle laissait le choix à Kaïn. En fait, elle était presque sûre qu'il était devant sa console de jeux, ou encore en train de récupérer de sa nuit à faire elle-ne-sait-quoi. En bref, elle savait qu'elle ne dérangerait pas le moins du monde son ami, elle était même sûre qu'il attendait impatiemment qu'elle ne débarque pour égayer sa journée monotone. Parce qu'Andy, c'est comme ça qu'elle se voyait dans la vie de Kaïn : un soleil étouffant dont on ne voulait pas forcément, mais qu'on était bien contents d'avoir quand la glace régnait. Enfin, ça restait l'avis de la métisse qui n'aimait ni la chaleur étouffante, ni l'air glacial. Heureusement qu'en Nouvelle-Zélande, ils avaient la chance de ne pas atteindre ces extrêmes. Elle pense aux reportages sur les villes américaines coupées d'électricité à cause des chutes de neige, cette semaine. C'est dans ces moments qu'elle est contente d'avoir quitté les US, la Rhodes.
Une bouteille de rouge, une flasque de gin et une autre de whisky, et de la glace soigneusement déposés dans son sac à main : tout ce qui pouvait rendre heureuse Andy ne tenaient que dans quelques centimètres carrés. Son téléphone n'avait pas sonné depuis qu'elle avait envoyé un message au sportif; la brune imaginait donc qu'il était en train de dormir. Elle prépare le double des clés qu'il lui avait filé lors de son emménagement, et monte les escaliers : le meilleur moyen pour se faire les cuisses, c'était les allers-retours en talons. Quotidien évident d'Andrea et de ses gambettes en béton. Arrivée devant la porte d'appartement du brun, elle fait tourner la clé dans la serrure, cliquetis familier du mécanisme de chez Kaïn. Discrétion palpable puisqu'elle voulait lui faire une surprise en le réveillant, une bassine d'eau gelée dans le lit, ses oreilles captent les ondes d'une playlist ardente relative à celle que Kaïn avait l'habitude de mettre -ne demandons pas pourquoi Andy le sait. Rotation de ses globes oculaires clairs, elle minaude d'une voix assez forte. « C'est moi mon chaton, je suis rentrée plus tôt ! » Langue qui claque contre son palais alors que ses lèvres s'étirent d'avance face à la comédie qu'elle s'apprêtait à faire. Comédie qui n'était qu'une scène exagérée de ce qu'elle avait vécu il y a quelques années. Sauf qu'elle avait surprit Harvey à table avec sa belle-sœur, pas au lit avec. Et que Kaïn ne lui ferait jamais ça, non. Il préférait s'occuper du frère. Instance du gala qu'elle n'avait plus en mémoire, ou en tout cas, plus pour l'instant, Andy se mettait dans son personnage. Puisque le brun ne l'avait pas prévenue qu'il passait la saint-valentin accompagné, c'est que ça ne devait pas être une copine importante : elle pouvait la faire fuir comme bon lui semblait. Puis, ils devaient être à table depuis un moment pour qu'en une demi-heure le sportif n'ait pas prit le temps de répondre à un maudit SMS. Talons qu'elle fait volontairement battre contre le parquet, elle rejoint bien vite la chambre de son ami en le rappelant assez fréquemment, incompréhension chronique que sa voix empruntait, petit à petit. Elle laisse grincer le battant de la porte, réprime le sourire qui ne demandait qu'à éclater face à la scène qu'elle découvrait. A la place, ses yeux s'embrument, humidité relative au rire qu'elle empêchait et qui arrivait à point nommé. « C'est une blague ? C'est qui cette conasse ? Kaïn t'as remis ça, encore ?! Tu m'avais promis. » Voix stridente qui explose face à l'expression de la jeune femme qui se trouvait à califourchon sur son ami; l'actrice en herbe hurle et attrape les oreillers qui se trouvaient par terre pour bombarder l'invitée officielle. Parce que c'était Andy, l'officieuse. « Je croyais que je pouvais te faire confiance, t'es qu'un enfoiré ! » Colère exagérée, larmes railleuses qui perlent sur son visage, elle quitte la chambre, décompte mental pour savoir combien de temps la proie du jour du sportif mettrait à s'en aller. Elle s'installe sur le canapé, étouffant ses faux sanglots dans ses mains quand la jeune femme passe au bout de quarante-trois secondes. Un record ? La porte claque, et Andy se lève pour rejoindre Kaïn, esquisse taquine et victorieuse au bout des lèvres. « J'espère que ta surprise de saint-valentin te plait ? » Elle dit en posant dans l'encadrure de la porte comme pour se mettre en avant. Après un éclat de rire, elle se dirige vers le miroir du jeune homme pour essuyer les larmes qui avaient coulé et ajuster son maquillage. « Depuis quand tu fêtes cette connerie, toi ? » Ton boudeur, c'est qu'Andy n'avait pas l'habitude que son meilleur ami l'abandonne pour son plaisir personnel; pas ce jour, en tout cas.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyJeu 18 Fév - 13:20



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

Journée comme une autre, à la différence qu’aujourd’hui tu étais avec une nana. Conquête d’une soirée que tu n’as pas fait fuir au petit-déjeuner, probablement conquise par tes œufs brouillés. Ou alors trop attachée à l’idée que vous soyez ensemble le jour de l’amour. Sauf que toi, tu n’as aucune idée du calendrier. Tu peux dire que vous êtes dimanche, mais c’est tout. Tu n’as jamais accordé d’importance au 14 Février, au point de finir par le considérer comme un jour comme les autres, occulter les publicités qui vous empoisonnent et toutes les pancartes dans la rue, sur les vitrines de magasin. Ceci dit, les femmes savent bien quel jour vous êtes, ça explique le sourire qui jonche les lèvres de ta proie. Si tu avais su, tu l’aurais probablement virée plus tôt. Connard assumé quand vient le moment de l’amour, mais pas donneur de faux espoirs pour autant. Puisque le courant passait plutôt bien, vous avez passé la journée ensemble ; extra d’une journée, compte à rebours pour la fin de votre idylle éphémère déjà enclenché. Loin de te douter que Rhodes prépare un coup foireux. Histoire de clôturer la journée en beauté, tu t’es dit qu’une partie de jambes en l’air ferait office d’une bonne conclusion. La fin du bouquin parce que tu n’es pas du genre à revoir une nana plus d’une fois, encore moins si tu as fait l’erreur de la garder plus longtemps qu’une nuitée. Alors tu as lancé ta playlist aux sonorités suggestives pour vous mettre dans l’ambiance. Tu as passé du temps à créer une playlist parfaitement adaptée pour ce moment. En fait, tu en as même plusieurs, pour varier les plaisirs, mais la classique est toujours un franc succès. Murs de la chambre bercés par le ton lascif des hauts parleurs, tes doigts courent au même rythme sur la peau veloutée de la jeune femme. Vos corps s’embrasent rapidement, crâne perdu dans le flot de la luxure, si bien que tu n’entends pas ton téléphone mis en silencieux pour ne pas perturber le rythme de la musique. Malheureusement, pour une fois tu aurais dû éviter. Parce que ça te fait rater un sms de la métisse, et pas n’importe lequel. Si tu avais su que vous étiez le 14 Février, tu l’aurais gardé à proximité. Parce que tu connais l’événement lié à cette date pour Andy, et que tu aurais dû te tenir prêt. Mais t’es trop con, donc tu n’y penses pas et tu te laisses embarquer dans l’océan de stupre sur lequel t’emmène voguer la jeune femme. Après avoir mené le jeu pendant de longues minutes, c’est à son tour de prendre les rênes que tu laisses avec plaisir, la laissant se placer au-dessus de toi. Haut dans le plaisir, tu n’entends pas le mécanisme de la porte s’actionner, ni même la voix d’Andy qui t’appelle depuis le salon. Ta conquête ne l’entend pas non plus, voix de la métisse camouflée entre autres par la musique.

Ce n’est que lorsque Rhodes déboule dans la chambre comme une furie, les yeux en larmes, que tu prends conscience de sa présence. À quoi elle joue celle-là ? Ça vous arrête nécessairement dans votre élan alors qu’Andy te fait une scène que tu ne comprends pas. Pris de court, tes yeux écarquillés jonglent entre la métisse et ta conquête qui devient rouge de honte. Elle continue de s’énerver pour vous péter les tympans de sa voix stridente, perles larmoyantes qui gisent sur ses joues. Tu comprends qu’elle joue la comédie, et si tu n’étais pas aussi surpris tu aurais sûrement éclaté de rire. À la place, tu détailles la brune du regard pour voir qu’elle s’est mis sur son 31. Peut-être que dans sa comédie il y a une part d’envie, et qu’elle aurait aimé être à la place de celle qui s’empresse de quitter le lit dès qu’Andy retourne au salon. Toi, tu restes encore interdit par la scène qu’elle vient de te faire, te complaisant dans cette suspicion de jalousie. Sans le remarquer, un rictus malin se dessine sur tes lèvres. Comme si t’attirer les foudres de Rhodes ne suffisait pas, c’est la conquête qui te fusille du regard et t’insultes. « C’est pas ma… » Mots soufflés par une gifle qui te laisse pantois. Argh, les femmes. Ton corps nu retombe mollement sur le lit, joue rougie temporairement par la claque. Pour le coup, ce n’était vraiment pas ce qu’elle croyait. Tant pis, tu voulais la faire fuir après avoir fait l'amour, c’est chose faite. Même si tu aurais aimé éviter la partie violente. Pendant que la vraie victime de cette supercherie s’enfuit, tu te relèves pour enfiler boxer et jogging. Tu es interrompu dans ton habillage par Andy qui revient avec son air victorieux, les yeux bouffis par ses fausses larmes. Tu as quand même eu peur pendant un moment qu’elle soit réellement en colère, mais tu vois à la lueur dans ses yeux que ce n’était qu’une comédie. Torse nu, tu t’adosses à ta commode alors qu’elle te parle de la Saint-Valentin. Qu’est-ce qu’elle te raconte ? Sourcils froncés, tu es encore pris de court. Tu n’as vraiment pas fait attention à cette putain de date. Elle rigole, mais toi tu restes stoïque. Perdu dans tes pensées, tu cherches quand est-ce que tu as perdu la notion du temps. Vendredi soir peut-être, au bar. L’alcool t’a grillé les neurones au point d’oublier le week-end de la Saint-Valentin. C’est à ton tour d’éclater de rire quand elle vient essuyer ses larmes face au miroir à côté de toi. « Parce que tu crois vraiment que j’étais en train de fêter la Saint-Valentin de mon plein gré ? » Arc du sourcil qui se rehausse, tu la jauges du regard. « Tu me prends pour qui ? » Fou rire nerveux qui te prend, jamais de la vie tu ne fêterais ça. Tu zieutes ton téléphone que tu as retiré de l’enceinte en t’habillant. Oui, vous êtes bien le 14 Février et tu vois le message de Rhodes. Roulement des yeux, tu reprends. « Je ne savais même pas qu’on était le 14 Février, Andy. Tu connais, la fête, les manques de souvenirs, tout ça. » Tu te redresses pour enfiler un t-shirt, histoire de ne pas émoustiller la métisse avec tes abdos. Tu soupires avant de lui lâcher un compliment, rictus narquois qui orne la commissure de tes lèvres. « Tu as déjà pensé à devenir actrice ? Tu pourrais recevoir un Oscar franchement. Je t’embrasse pas chérie, sinon tu vas te sentir souiller par là où mes lèvres se posaient il y a quelques minutes. » Malicieux, tu lui offres un clin d’œil complice avant de filer au salon pour voir le reste de sa surprise. Vin rouge, gin, whisky et enfin glace. Elle avait pensé à tout. Paquet de clopes que tu chopes pour en glisser une entre tes lippes. « Alors, tu veux qu’on pleure devant Love Actually ou quoi ? Tout ce cinéma pour ça ? En tout cas, je remarque que tu t'es faite belle pour moi... » Tu te tournes vers ta meilleure amie, le regard inquisiteur à la lueur amusée, pas rancunier pour un sous.
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyJeu 18 Fév - 17:28


boring, stupid, love
@kaïn buchanan

14 février ○ Eclat de rire qui aurait pu éclater si la métisse n'avait pas trouvé plus important de retoucher son maquillage qui avait un peu coulé : elle ne regrattait finalement pas d'avoir acheté cette gamme waterproof qui était pour le coup, testée et approuvée par ses soins. Si elle était influenceuse, elle aurait peut-être même filmé la scène pour montrer que même les larmes les plus vivifiantes étaient arrêtées par le composant du maquillage. Véritable question qui brulait ses lippes recouvertes d'un joli gloss, elle n'avait pas l'habitude que Kaïn fête la saint valentin. En fait, habituellement, c'était même lui qui venait squatter à l'appartement, en tout cas, c'était le cas l'an passé. La fête des amoureux n'avait aucun sens pour le jeune homme dont le cœur ne savait aimer personne d'autre que lui et quelques exceptions à la règle, comme Andy. Elle rit en découvrant qu'il n'était pas le moins du monde au courant que la mi-février était arrivée si vite, mais d'un coté, ça ne l'étonnait pas de son ami. Nouveau roulement des rétines. « Je sais pas, on sait jamais t'aurais pu trouver chaussure à ton pied pour une fois et oublier de me prévenir. Mais vu que tu ne l'a pas retenue, j'en déduis qu'elle était pas si intéressante que ça. » Elle cligne des yeux pour les humidifier et laisser partir le cil qui s'était coincé dans sa muqueuse avant de regarder le sportif, tout sourire. « Toi, t'as encore fais un coma de deux jours, et t'as pas prévenu maman. » Elle vient tapoter l'épaule encore nue de son ami avant qu'il ne décide enfin de mettre un T-shirt. Pour le coup, l'avocate avait l'habitude de voir le torse de Kaïn, habitué à enlever son maillot trempé quand les matchs se finissaient, ou même tout simplement, à le voir s'exhiber lorsqu'il était chez lui ou chez elle. Bref, le sportif vivait presque quotidiennement à poil, alors ce n'était pas quelques poils pas épilés sur le torse qui lui feraient tourner de l'oeil. Elle plisse les yeux face aux compliments qu'il semble lui faire, pas vraiment sûre que ç'en étaient vraiment. Mais le regard qu'il lui lance lui laisse croire qu'il était sincère, et elle sourit à nouveau, angélique. « Si ça fonctionne pas dans le droit, je pourrais toujours me reconvertir alors. Oui tu fais bien, vas te laver les dents avant, ou au moins te rincer la bouche, ça va deux minutes les relents de minou. D'ailleurs elle t'a laissé une jolie marque sur la joue, la tigresse. » A son tour de lui faire un clin d'oeil, elle le suit en laissant claquer ses talons sur le sol de l'appartement. En le voyant se sortir une clope, elle file vers la fenêtre la plus proche pour l'ouvrir. Quand il était seul, Kaïn pouvait bien faire ce qu'il voulait, mais l'odeur du tabac qui imprègne les vêtements et les draps, très peu pour Andy. Heureusement qu'elle lui avait offert un lot de bougies odorantes à Noël, elle pourrait les allumer pour camoufler l'odeur. « Désolée, c'était trop tentant de venir vous interrompre. Mais j'aurais pu aussi vous balancer un seau d'eau pleins de glaçons... » Rictus bref et satisfait, elle poursuit. « OU, je peux aussi m'être faite belle pour MOI, parce que j'en avais marre de traîner en jogging. Tu sais bien que je pourrais me pointer chez toi en pyjamas et pas douchée. » Elle hausse les épaules avant de s'installer sur le canapé, retirer ses talons -puisqu'elle n'avait aucun intérêt de les garder à l'intérieur-, et poser les bouteilles sur la table basse. Elle donne le pot de glace XXL à Kaïn, l'air nonchalante. « Tu peux mettre ça au congélo s'il te plait chaton ? Et nous récupérer deux verres, aussi. » Elle demande puisqu'il était toujours debout, en récupérant la télécommande pour allumer la télévision et mettre une chaîne de musique.
Le sportif enfin installé à côté d'elle, elle leur sert un verre chacun. « Bon, tu me raconte un peu comment cette nana t'a fait perdre la notion du temps ? » Taquine, elle lui tend son verre et laisse le sien tinter avec, pour trinquer.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyJeu 18 Fév - 19:30



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

Tu ne sais pas toujours comment ça se connecte là-haut chez Andy, alors tu as tout simplement arrêté de chercher à comprendre. Tu te contentes de subir les folies de la furie capable de débouler en pleine partie de jambes en l’air, plutôt que d’attendre sagement que ça passe, ou rentrer chez elle. Ceci dit, tu peux la comprendre, face à un spécimen comme toi, rien ne te dit que tu n’agirais pas pareil. Peut-être que c’est toi qui lui grilles les neurones tiens, comme l’alcool peut te bloquer la connexion cérébrale. Mouais, elle a toujours été comme ça Andy, et c’est bien pour ça que tu l’aimes ta meilleure amie. Force est de constater que si elle a un grain, toi tu as des trous de mémoire. Incapable de remarquer quel jour vous étiez, tu offres à la métisse des excuses qui n’en sont pas vraiment, temps qui t’a dépassé malgré toi. Comme si tu allais fêter la Saint-Valentin. Non mais franchement, ce qu’il ne faut pas entendre. Tu roules d’ailleurs des yeux à sa remarque. « Tu me connais assez bien pour savoir que ce n'est pas mon pied qui recherche sa chaussure parfaite mais plutôt quelque chose d'autre, plus haut. » Remarque salace à peine déguisée, tu arques un sourcil en observant ta meilleure amie qui en profite pour dire qu’elle n’était pas si intéressante que ça. Bon point de la brune. Personne n’est jamais assez intéressant pour toi, pas de ce côté-là. Cœur immunisé, carapace du péricarde que rien ne peut briser. Tu n’ouvres la porte que pour tes amis, et c’est déjà beaucoup. Si l’amour n’est pas ta faiblesse, l’amitié l’est. Tes doigts viennent pincer l’arête de ton nez, remonter sur l’os de tes sourcils avant de retomber sur tes tempes. « C’était pas un coma, j’fais juste pas gaffe aux jours. J’retiens quand j’ai entraînement et puis… viva la vida loca. » L’organisation et toi, ça fait quinze. Tu n’es pas capable de planifier ta vie, tu te contentes d’être présent aux obligations qui t’incombent, pour le reste, tu te laisses porter. Or, le mois de Février t’avait largement porté au point de te faire oublier que la moitié du mois était arrivée aussi vite. La main qui tapote ton épaule nue encore bouillante de l’effort physique te fait sourire. « Promis maman, ça va. Je ne suis pas en black-out, je n’ai mis en cloque personne, je me souviens de tout sauf du jour. Enfin, jusqu’à ta sublime arrivée. » Surprise de taille, la tornade métisse a marqué ta Saint-Valentin pour sûr. Tu complètes ta tenue d’un t-shirt ample histoire de ne pas te promener à poil même si Andy a l’habitude de te voir dénudé, radiateur que tu es, en quête constante de fraîcheur. Entre compliment et taquineries, tu laisses courir ta voix mutine jusqu’à ses oreilles, rictus espiègle sur les lèvres. « J’croyais que ça te plaisait, que tu connaissais bien les femmes toi aussi… À moins que tu ne tombes sur des produits pas frais. » Malice dans le regard, tu ne perds pas la lueur amusée qui illumine tes prunelles même quand elle te rappelle la gifle gagnée par ta joue. « À cause de qui… On se le demande bien. Elle m’a pris pour le dernier des connards à cause de toi. J’suis pas parfait mais quand même… » Moue faussement boudeuse, tu t’enfuies vers le salon, récupérant une clope que tu fourres dans ton bec au passage. Tu ne l’allumes pas de suite, te contentes d’observer les présents rapportés par la brune. Fin de remarque que tu ponctues d’une flamme contre le bâtonnet qui s’embrasse, première bouffée et fumée relâchée. Tu la jauges alors qu’elle ouvre la fenêtre pour faire fuir l’odeur avant qu’elle n’imprègne ses vêtements. « Un seau de glaçons ? T’es sûr que tout va bien Andy ? » Tu finis par éclater de rire en imaginant la scène. Autant sa petite comédie, tu as pu l’apprécier malgré la surprise. Autant le seau d’eau glacée serait tout de suite bien moins passé, différentiel de température qui aurait sûrement réveillé l’impulsivité qui sommeille en toi. Mains levées en signe de reddition tu abdiques face à la métisse qui se fait visiblement belle pour elle-même. Tu n’avais pas vraiment dit le contraire, ça t’a même étonné de la voir aussi apprêtée pour un jour pareil. Mais pourquoi pas. Clope qui se consume alors que tu esquisses un sourire. « Tu aurais pu lui faire encore plus peur si tu étais venue pas coiffée et en jogging, j’dis ça… j’dis rien. » Tu accèdes à ses requêtes, pot de glace que tu conduis au frais avant de récupérer deux verres à vin, à défaut d’avoir des coupes. Tu finis rapidement ta cigarette pour ne pas la déranger avec la fumée, bâton que tu écrases dans un cendrier qui traîne avant de la retrouver sur le canapé, jambes croisées nonchalamment sur la table basse. Tu trinques avec elle, pétillant que tu portes à tes lippes avant de lui répondre. « C’est pas vraiment elle, juste j’ai pas fait gaffe que c’était la Saint-Valentin, mais j’pense qu’elle le savait la maline quand je l’ai pecho hier soir, parce qu’elle a pas daigné partir avant ton arrivée. Finalement, tu es un peu comme ma sauveuse. » Parce que peut-être que l’autre serait restée là ad vitam aeternam en pensant que c’était gagné. « T’imagines, si ça se trouve j’aurais dû me taper tout un tas de comédies romantiques à la con. J’aime que Crazy, stupid, love. Pour le côté séduction et attraction, je le définis comme mon film favori dans cette catégorie. J'suis sûr que tu le connais : mec divorcé qui veut réapparaître à séduire et qui tombe sur un prof digne d'Apollon lui-même. J’suis un peu un Ryan Gosling vivant finalement. Bon par contre il trouve l’amour, j’espère que ça ne m’arrivera pas tout de suite. Hé mais en fait. Je t’ai un peu conquis à la manière de Ryan. » Tu vois déjà Andy rouler des yeux, souffler, râler. Bref, être exaspérée par cette remarque. « Quoi qu’il en soit, j’suis sûr qu’elle m’aurait mis un navet de premier choix. Pour fêter la Saint-Valentin avec un inconnu, il faut quand même être désespéré, non ? » Techniquement, tu venais aussi de fêter l’amour avec une inconnue mais puisque tu n’en étais pas conscient, tu n’y as pas consenti donc ça ne compte pas. Ou alors tu te dis ça pour te rassurer. « Tu t’es encore lamenté sur ton pot de glace et veut m’entraîner avec toi, c’est ça ? » Taquinerie bienveillante, ce n’est pas vraiment une pique que tu lui lances. Mots avalés par une gorgée de champagne, tu zieutes le clip qui passe à la télé sans lui offrir grande attention, il n’est là que pour vous offrir un fond sonore.
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyVen 19 Fév - 20:49


boring, stupid, love
@kaïn buchanan

14 février ○ Blagues lourdes qui lui font lever les yeux au ciel, si c'était possible, Andy aurait déjà bloqué ses rétines dans rotation instinctivement répétée dès qu'elle était en présence du sportif. C'est qu'il avait le don pour la désespérer, le Buchanan. Mais en fait, elle n'était plus vraiment étonnée par ses bévues répétées qui ne dépassaient pas la ceinture; en sept ans, c'est qu'elle s'était habituée aux astuces du blond. Elle souffle, désespérée par le manque d'organisation de l'agenda de Kaïn. C'était pas faute de lui répéter qu'il devait tenir un calendrier, avec tout ce qui était prévu pour lui. C'est qu'il avait de la chance de bien s'en sortir alors qu'il était dans l'équipe nationale, car entre les interviews, les shootings et les rencontres, il aurait été capable de ne pas se souvenir qu'il avait une famille et des amis. Malgré tout, elle ne lui fait pas la remarque; après tout, c'était encore un enfant, Kaïn. Elle pouvait bien lui laisser un peu de répit, mais il devait s'attendre à ce qu'elle ne le lâche pas quand viendra l'heure de prendre ses responsabilités. Sourire ironique qui se dessiner sur sa bouche brillante de gloss, elle plonge ses yeux dans ceux de Kaïn, comme un air de "pour l'instant" dans l'air alors qu'il parlait des bêtises qu'il n'avait pas encore faites. Vu les déboires de son ami, elle avait véritablement peur que ça arrive un jour. Maquillage arrangé, elle le taquine sur l'haleine qu'il pouvait avoir mais surtout sur la jolie marque de sa joue rougie. Nouvelle rotation des pupilles. « Tu veux bien arrêter de comparer les femmes à de la marchandise ? Même elle, elle ne mérite pas ça. » En fait, à son sens, personne ne méritait d'être comparé à un aliment pas frais; même sa belle-mère. Pourtant, tout le monde savait la haine certaine qu'elle vouait à cette mégère. Mais plutôt que se croire au marché en parlant d'autres personnes, elle préférait trouver de vraies insultes. « Bien les connaître, ça n'empêche pas que j'apprécie pas forcément les relents des autres. C'est tout de suite moins sexy, et c'est pas moi qui l'avait dans mon pieu. » Evidemment, inverser les rôles ne l'aurait pas dérangé. Mais ce n'était pas Andy qui s'était occupée de la jolie conquête de Kaïn, alors forcément, c'était loin d'être comparable. Le sportif s'était déjà enfui dans le salon pour découvrir les cadeaux ramenés de l'épicerie du coin, et la métisse le rejoint assez rapidement alors qu'il s'était chopé une cigarette. Légère remarque mi- amère de son compagnon du soir, elle lui parle du seau à glaçons qui avait traversé son esprit avant d'ouvrir la porte de l'appartement. Mais finalement, la scène de ménage était carrément plus tentante. Pour le coup, Andy était fière de sa prestation théâtrale, habituée à jouer l'exagération lorsqu'il était question d'avoir l'attention de son père; malheureusement, il avait finit par comprendre que c'était de la comédie et la technique ne fonctionnait plus sur lui. Déjà à 10 ans, la brune s'entêtait à faire vivre l'horreur à sa belle-mère. Mine innocente qui s'affiche, ses yeux brillent. « Si je vais bien ? Voyons, ça va parfaitement, j'ai juste des pulsions meurtrières toutes les treize heures mais c'est rien ça, ça passe vite. » Lippe inférieure qu'elle mordille pour réprimer le large sourire qui cherchait à s'afficher, la fête de l'amour la mettait toujours un peu sur les nerfs, colère à extérioriser. Pourtant, Harvey et toute cette histoire... Ça commençait à faire vieux. Mais elle n'y pouvait rien la brune, cœur sous tension depuis cette période, comme si quelque chose s'était brisé. Elle faisait quand même passer ça pour un peu d'humour, puisque c'était le cas. « Je t'avoue, le seau d'eau ça aurait été si tu avais été en train de pioncer, de base. » Elle lui fait un clin d'oeil alors qu'elle lui répond au sujet de sa tenue. Confiance d'un égo qu'elle avait besoin de faire grossir, elle avait besoin de se sentir jolie, aujourd'hui. Attention qu'elle attirait volontairement, que ce soit à l'épicerie ou dans la rue, elle ne pouvait pourtant pas l'expliquer comme ça a Kaïn. Il se moquerait d'elle, ou lui dirait qu'elle n'avait pas besoin de ça. Pourtant si, Andy en avait vraiment besoin en ce moment. Mimique ironique qui s'empare de ses lèvres alors qu'elle décide d'ignorer la dernière taquinerie de son ami. Ce soir, elle était belle. Magnifique, même, et personne, encore moins Kaïn, ne viendrait effacer cette confiance construire en quelques heures en la comparant à ce qu'elle était en survêtement. Parce que même en survet', elle était vachement sexy la métisse. Mais il n'y avait qu'en se voyant dans une tenue comme cette robe bordeau qu'elle était capable de s'en rendre compte. Elle le laisse aller récupérer des verres pour qu'ils puissent se servir de ce qu'elle avait ramené et mettre la glace au congélateur pendant qu'elle s'installe sur le canapé. A la remarque de Kaïn, elle joint ses poignets pour venir placer ses paumes sur son manteau, sourire angélique collé aux lippes. Elle serait donc la sauveuse de Kaïn, pour ce soir. Et ce rôle lui convenait bien. Parce que lui il était son sauveur pour cette soirée désastreuse qui l'aurait conduite à se lamenter sur son sort, pleurer et manger de la glace. Parce que Laya travaillait ce soir, du moins, c'est ce qu'elle avait fait croire à sa meilleure amie, alors Andy était persuadée que sans Kaïn, elle aurait passé le jour de l'amour seule. Mais en fin de compte, l'amour pouvait aussi être amical. Absolument certaine que ce qui l'unissait au sportif était aussi fort que l'amour, peut-être même plus, passer cette soirée avec lui était presque une évidence. Elle éclate de rire alors qu'il imagine la soirée qu'il aurait passé si elle n'avait pas été là pour faire fuir cette groupie en chaleur. Descriptif d'un film qu'elle conaissait bien, elle sourit amusée sans vouloir interrompre son ami plongé dans le synopsis arrangé de Crazy, Stupid, Love. Nouvel éclat quand il se compare à Ryan Gosling, elle roule des yeux, rotation identique à celle que faisait son visage en même temps, souffle un peu à sa remarque sur la naissance de leur relation avant de répondre. « C'est ça, et moi je suis Beyoncé, mon mec m'a trompé  et... Ah non, j'suis pas restée avec. » Elle secoue vigoureusement la tête en papillonnant des cils; visiblement, elle n'avait finalement pas tout entendu de la bouche de son meilleur ami. « J'parie pour le classique Orgueil et Préjugés. Le film est bon, mais à force... Puis à la saint valentin, c'est du vu et du revu ! » Andy, elle les conaissait toutes par cœur les comédies romantiques. Parce que justement, elle les avait vues, et revues, et re-revues... Journées à se lamenter sur son sort après sa rupture avant d'enfin décider à se reprendre en main, c'est qu'elle s'était mise à mater les films d'amour dès que ça n'allait pas, avec un pot de glace, et sous un plaid. Même en plein été. Sourire tendre qu'elle adresse à son meilleur ami qui la conaissait parfaitement, elle hausses les épaules, innocence désolée dans le regard. Oui, elle se lamentait seule, et elle savait qu'à deux, c'était toujours mieux. Puis au moins, Kaïn saurait lui changer les idées, ça, elle en était sûre. « Dis que t'es pas content de me voir, je peux toujours appeler le psychopathe à la moto. » Elle finit par lancer en faisant mine d'être vexée. « Tu sais bien que je préfère me plaindre avec toi en buvant du champagne dans une robe excessivement chère. Ça fait très Gossip Girl, j'adore. » Rictus malin qui se lit sur ses lippes, elle boit elle aussi une gorgée de son verre pour imiter le bond. Yeux qui se posent par réflexe sur l'écran de télé, elle reste bouche-bée, sourcils haussés en découvrant la danse suggestive. Quelques instants de réflexion, elle se tourne vers Kaïn. « Je suis sûre qu'une de tes groupies à déjà dansé comme ça pour toi. En public ou... En privée. » Esquisse malicieuse alors qu'elle lui fait un clin d'oeil, en laissant ses lèvres tremper dans son verre de champagnes pour cacher son sourire.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyDim 21 Fév - 10:57



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

« Baby girl, je suis un vrai gentleman. Dois-je te le rappeler ? » Blagueur et taquin, tu es pourtant loin de considérer les femmes comme de la marchandise. Gage de bonne foi envers les femmes, tu as l’audace de ne pas te présenter comme le mec de leur vie. En fait, tu les préviens même de suite de ce qui les attend : rien de sérieux, probablement une relation charnelle que d’un soir, deux tout au plus. Ce n’est pas tant une question de vouloir changer d’objet -comme Andy semble le croire- mais simplement parce que tu ne veux pas t’attacher, à personne. Manque de respect que tu mets au placard, tu recueilles toujours galamment le consentement et t’assures que tu n’obliges personne à faire quelque chose. Peut-être que ça ne suffit pas à la belle métisse pour te mettre dans la catégorie des bons gars. Tant pis, tu auras au moins la prétention de te croire assez clean et respectueux de ce côté-là. « Je parle peut-être de produit pas frais, mais tu oses parler de relents… J’sais pas pour toi, mais à mon humble avis, ce n’est pas super positif non plus. » Parce que ça te fait immédiatement penser aux marées et à leur odeur franchement peu appétissante. Elle ne parle peut-être pas de produit mais à tes yeux, tu n’aimerais pas plus que l’on parle de relents pour qualifier tes odeurs corporelles. Balle au centre, tu lui renvoies le point qu’elle a tenté de marquer. Attention peu prêtée au reste de sa phrase, tu ne comptes pas rouler un patin à la métisse alors tu peux garder ta bouche tel qu’elle est. Au bout de quelques gorgées de champagne, les fameux relents auront disparu. Car oui, Andy n’a pas fait les choses dans la demi-mesure. Trois alcools rien que pour vous, même si le gin est surtout pour elle. Et de la glace, forcément. Rictus sur les lèvres en détaillant le déroulement de la soirée dans ton esprit. Si elle est venue chercher un brin de fête, elle a bien toqué à la bonne porte. Clope au bec tu l’observes d’un regard curieux alors qu’elle te parle de son idée du seau glacé. Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre avec elle… C’est à croire que le FBI devrait l’engager pour mettre au point des tortures dignes de ce nom. Sa nouvelle réponse a de quoi te tirer un éclat de rire. Tu sais pourquoi tu l’aimes cette nana. Parce qu’elle est totalement tarée, consciente et à la fois inconsciente du grain qui habite son esprit. Pour sûr, tu ne t’ennuies jamais quand elle est là. « Si c’est que toutes les treize heures ça va, tu m’appelleras quand ça deviendra plus sérieux, si jamais il faut te maitriser tout ça. Ou au contraire si t’as besoin d’aide pour brûler à l’acide une certaine personne. » Tu as bien appris tes leçons de droit, substance chimique qui ne laissera que peu de traces de votre crime. Franchement, tu serais prête à tuer pour ta petite minimoys à talons hauts. « Ô grande Andrea Rhodes, épargnez-moi ce supplice du seau d’eau glacé au réveil, je vous supplie. » Tu en rajoutes des caisses, ton digne d’un comédien puis tu murmures plus discrètement. « En plus tu aurais dû passer la serpillère pour réparer tes bêtises… » Regard sournois et rictus malicieux, tu réponds à son clin d’œil confiant. Tu ne te serais pas vraiment donné la peine de ramasser ses conneries, impulsivité et colère qui aurait probablement occulté l’affection que tu portes à la brune.

Délicate attention que tu l’offres, tu acceptes d’accéder à ses requêtes. Coupes en main tu reviens vers elle, racontant ton histoire sans grand intérêt avec ta conquête du jour. Et même si tu vois Andy prendre du grade au niveau de la confiance, tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire. Tu aurais bien trouvé un moyen de t’en débarrasser sans elle, mais tu dois bien avouer que son intervention était tombée à point nommé, ou presque. Tu aurais tout de même préféré que ça se passe après la partie de jambes en l’air, pour éviter le côté gênant de la situation. Enfin, trop tard. Maintenant tu es affalé sur ton canapé aux côtés de ta meilleure amie. Tintements des verres l’un contre l’autre, tu entres dans une tirade sur les comédies romantiques. « Si tu es Beyoncé, j’suis Solange sans hésiter. Ça va dépoter sévère dans l’ascenseur, j’te le dis. » Pour sûr, Solange passerait pour un ange à côté de ce que tu serais capable de faire à l’ex d’Andy. Sur le papier tu n’es pas mieux, certainement ouais, mais tu as au moins la décence de ne jamais tromper personne. C’est pour ça que pour l’instant tu profites, le jour où l’amour viendra toquer à ta porte tu l’accepterais -ou presque-, et surtout tu feras preuve d’une fidélité inconditionnelle. Pas comme une certaine personne. « Orgueil et Préjugés ? Tu m’aurais dit Titanic j’aurais compris mais là… Franchement faut pas avoir peur de s’endormir devant la télé. » Tu n’as jamais vu ce film. Classique ou pas, toi, il t’endort. Tu n’es pas une nana, tu ne sais pas baver sur le prince charmant ou le Duc de je-ne-sais-quoi. Au lieu de t’accabler sur le sujet de comédies romantiques, tu préfères t’intéresser à ton invité du soir, celle qui s’est creusée une place sans que tu n’aies rien demandé. Son air vexé et ses paroles ne t’atteignent pas. Tu doutes de son envie de revoir le fameux psychopathe à la moto, même si une partie de toi se demande comment cette histoire a bien pu se terminer. Tu n’es pas certain de vouloir en connaître le dénouement. Et puis si ça s’était si bien passé que ça, elle aurait fêté la fameuse fête des amoureux avec lui, or, elle est avec toi. Sa prochaine remarque te conforte d’ailleurs dans cette idée. Rictus sur les lèvres qui s’étire. « J’te le redis, si un jour ils font un remake de Gossip girl, tu sais que tu peux te lancer dedans. Avec tes talents de comédiennes, tu vas faire fureur. » Tu suis son regard qui se porte vers le clip qui passe sur la télé. Tu ne retiens en aucun cas le fou rire qui t’imbibe à ses mots. Si seulement elle savait… Soirée victorieuse qui valait le détour. « Andy, Andy… Si seulement tu étais présente à chaque soirée. Tu verras que clairement, j’ai même pas besoin de payé pour avoir une danse aussi… intime. J'suis riche de danses suggestives. » Tu te rappelles d’ailleurs les mouvements de bassin de la blonde que tu as revu au gala. Sachant très bien où se placer, elle n’a pourtant pas réussi à gagner le gros lot. Attention détournée, Jude ne t’intéresse plus. C’est Andy qui t’accapare avec cette danse posée sur la table. « T’as déjà dansé comme ça, pour quelqu’un ? Je t’arrête tout de suite, j’compte pas te dépuceler de ta première danse lascive. » Ricanement, tu portes la coupe de champagne à tes lèvres. « Je pourrais éventuellement t’apprendre, pour draguer le fameux psychopathe à la moto. Tu l’as revu d’ailleurs ? » Peut-être pas le meilleur jour pour parler drague, tu ne peux t’empêcher d’assouvir ta curiosité.
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyMar 23 Fév - 17:50


boring, stupid, love
@kaïn buchanan

14 février ○ Rire suivit d'une grimace dès qu'il ajoute qu'elle aurait finit par nettoyer, si elle lui avait vidé un sceau d'eau sur la tête; la brune se retient de dire qu'elle aurait laissé sécher. Parce qu'elle savait qu'elle non plus, elle n'aurait pas apprécié la blague sur le coup. Finalement, ce n'était pas si mal qu'elle ait surprit Kaïn avec une femme  : c'est qu'elle a pu mettre ses talents de comédienne au profit d'une bonne cause, à savoir laisser Kaïn fêter la saint-valentin avec sa meilleure amie adorée plutôt qu'avec quatre belles paires d'yeux. C'est que ça l'a fait rire, la brune, d'interrompre cette partie de jambes en l'air. Elle aurait tout aussi bien pu annoncer seulement sa présence, s'installer sur le sofa et attendre gentiment qu'ils aient terminés -après avoir monté le son de la télé à fond pour s'éviter le calvaire d'entendre les ébats de son ami. Mais c'était plus amusant de se faire passer pour sa copine, qu'il trompait allègrement. Mais si elle se sentait légitime d'en rire, c'est bien parce que ça lui était arrivé deux ans plus tôt et que, forcément, elle se moquait surtout d'elle-même. Auto-dérision ou humour noir, les deux lui allaient bien, à la métisse. Le blond s'amuse à se comparer à Ryan Gosling, ce qui fait doucement rire la jolie avocate. Elle ne lui avouera pas, mais quitte à choisir entre Ryan Gosling et Kaïn Buchanan, elle prenait le sportif sans hésiter. Ryan Gosling n'avait jamais été son type. Même à cette soirée, quand il est venu la chercher sept ans plus tôt à la sortie de son travail et qu'elle lui a vidé une bombe au poivre dans les yeux : elle avait menti. Même si avec l'âge, l'acteur se bonifiait, Kaïn était bien mieux. Enfin, tout ça, ce n'était que du physique. Pour le coup, elle n'avait pas la prétention d'imaginer connaître l'américain pour le comparer mentalement à son ami, mais peut-être qu'elle s'ennuierait, avec Ryan comme meilleur ami. Imagination débordante, la brune s'enquit de se comparer à Beyoncé. Répartie rapide de son ami, elle laisse ses lippes découvrir ses dents blanches. « Quelle parfaite Solange tu ferais... Encore plus avec tes longs cheveux. » Léger clin d'oeil, elle se perd à nouveau dans ses pensées en imaginant une scène à mourir de rire, et un Kaïn dans la même tenue que Solange Knowles lorsqu'elle a attaqué Jay-Z. Malgré tout, elle savait aussi que ses paroles n'étaient pas vraiment prononcées à la légères, et heureusement que depuis deux ans, Kaïn n'a jamais croisé le chemin d'Harvey. Elle en venait même à se demander s'il serait toujours prêt à l'emmurer, même après deux années. Mais Andy n'était pas prête à faire un test, sentant que Kaïn en serait encore capable quand elle, avait oublié l'histoire - à l'exception de ce jour encore douloureux. Elle imagine le film que la conquête de Kaïn aurait voulu regarder et forcément, le sportif n'a pas l'air convaincu. Elle roule des rétines et soupire, comme un air transie. « C'est que tu ne peux pas comprendre l'intérêt d'une histoire d'amour aussi complexe; t'es un homme. » Elle est ironique, Andy. Pour le coup, elle ne sait pas vraiment ce qui lui plaît dans ce film, même si à force de le voir, elle en a fait une genre d'overdose. « Titanic et ses trois heures de "Jack, ne me laisse pas, Jack", je passe mon tour. Je l'ai trop regardé. » Voix fluette qu'elle prend pour imiter l'actrice, elle se moque du film, mais il faut dire qu'elle l'a saigné, lui aussi. D'ailleurs, c'est son film de prédilection lorsqu'elle ne va pas bien, la métisse. Classique mondial, elle a finit par s'en lasser : elle va devoir s'en trouver un nouveau à regarder pour les jours pluvieux. L'air faussement vexée, elle le taquine en insinuant que s'il n'est pas heureux de passer la soirée avec elle, elle n'aurait qu'à aller voir une ancienne conquête. Conquête assez particulière puisque pour le coup, elle n'avait rien demandé au motard qui l'a d'abord incendiée et qui a finit par exempter le constat pour une partie de jambes en l'air. Pour le coup, Andy n'a pas dit non. Finalement, elle avoue qu'elle préférait se lamenter sur son sort vieux de deux ans et évoque la série phare Gossip Girl, qui a pour le coup, bercé la fin de son adolescence. Elle rit à gorge déployée tandis qu'il lui conseille de passer le casting si un remake venait se faire. Le pire, c'est qu'il avait l'air sérieux. Mais avant d'imaginer une réponse, elle voit le clip qui passe à la télé et la danse suggestive, autre idée qui lui vient en tête. Plutôt amusée par la réponse de son compagnon de soirée, elle roule à nouveau des yeux. Monsieur prétentieux était de retour, mais ça la faisait bien rire, la Rhodes. Si Kaïn n'avait par cet amour propre limite égocentrique et ce trop plein de confiance en lui, elle ne serait peut-être pas son amie aujourd'hui. Parce qu'en effet, c'est comme ça qu'il la séduite : à être vrai, il en avait récolté une place dans le cœur étriqué de l'avocate. Et une place de choix, en plus. Elle arque un sourcil, nouveau sourire intéressé sur le bout des lèvres avant d'éclater de rire à sa proposition de lui apprendre à danser. « Si j'ai déjà dansé comme ça... ? Je peux te rappeler que quand tu es occupé aux toilettes avec tes groupies, le peu de fois où je suis là, je t'attend pas sagement au bar comme un toutou. » Elle s'humecte les lèvres avant de reprendre une gorgée de sa coupe. « Je n'en ai pas offert autant que tu en a reçu, fort heureusement, mais on peut dire que c'est arrivé, une ou deux fois... Après plusieurs verres et contre un corps vraiment attirant. » Elle lève les yeux au plafond, l'air innocente. Parce que si la brune n'offrait pas des danses comme ça très souvent, c'est vrai qu'elle avait le rythme dans la peau, souches afro dans la peau, jusqu'au bout des ongles. Et puis, avec un frère comme le sien, elle aurait honte de ne pas relever un minimum le niveau. « J'ai pas eu besoin de savoir danser ce genre de trucs pour lui, t'inquiète pas pour ça. Comme tu le sais, c'est lui qu'est venu me chercher. » Elle ricane un peu en repensant à cette fin de journée plutôt surprenante. « Mais non, pas revu depuis cette fameuse journée où il m'a demandé de venir voir l'état de sa moto. » Elle insiste allègrement sur les derniers mots, sous-entendus dans ses propos. Nouveau rire, elle ne préfère pas aller dans le détail avec Kaïn : elle l'avait presque vu dans ses ébats, et même si elle conaissait déjà ce côté du sportif, dû à une nuit passée ensemble il y a sept ans, les images étaient suffisamment lointaines pour qu'elle ne puisse pas l'imaginer complètement. Ça devait être pareil du côté du blond. « Bon dis moi, si je passais le casting de Gossip Girl, je pourrais postuler à quel rôle ? » Sourcil arqué et sourire intéressé, elle remet sur le tapis le sujet de la série, bon moyen de savoir exactement comment Kaïn la voyait. « Tu veux qu'on se matte un film ce soir ? Je te laisse le luxe de choisir, c'est moi qui me suis invitée, donc... » Elle propose finalement en déposant sa coupe de champagne déjà vite pour se servir un verre de gin : la soirée ne faisait que commencer.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyJeu 25 Fév - 16:50



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

Comparaison avec les sœurs Knowles plus vraies que nature, tu te souviens vaguement de la scène dans l’ascenseur mais la hargne de la sœur te revient facilement en tête, peut-être parce que tu te fous autant en rogne quand on touche à tes proches. Pour ne pas dire que tu deviens même bien pire. L’ex de la métisse doit se sentir chanceux de ne pas encore avoir croisé ta route parce que tu comptes toujours lui refaire le portrait à la Picasso. Le temps a peut-être passé, l’eau a bien pu couler sous les ponts, tu t’en moques. Il y a une blessure qu’il a laissé dans le cœur d’Andy dont tu ne t’es pas encore occupé. Alors, même si tu ne le vois que dans dix ans, tu es presque certain que tu lui déboîteras la mâchoire avec un crochet du droit. Il faudrait que tu penses à assurer tes arrières en te créant un bon alibi avec Andy, ce sera dommage de finir en taule pour lui. « Puisqu’on s’fait une soirée entre filles, j’peux même te laisser me faire des tresses. » Seulement parce que ça t’offre un petit massage du crâne en même temps. Bouteille de gin et de whisky qui laisse la soirée girly au placard, même si vous ne finirez assurément pas tout, risque certain de faire un coma éthylique. Tu as tout de même un rictus amusé qui se dessine sur tes lèvres lorsque tu te dis que tu as le luxe d’avoir eu deux nanas pour la Saint-Valentin, soirée avec Rhodes qui tu vas préférer de loin à la partie de jambes en l’air. Papotage sur les meilleurs films romantiques, ils t’exècrent presque tous, hormis le fameux film avec Ryan Gosling. Après réflexion, tu te dis que c’est peut-être le seul que tu aimes grâce à l’acteur, parce que tu as de quoi te rincer l’œil, te faisant oublier la niaiserie des sentiments. Même les traits de Keira n’ont pas pu te tenir éveillé devant Orgueil et Préjugés, métisse qui met ça sur le compte de ton genre, homme incapable de comprendre les contours d’une relation aussi puissante. Simple impression de regarder un navet, tu vas lui donner raison en mettant ça sur le dos de ton côté trop homme. « Peut-être bien ouais. » Comparaison avec Titanic pour montrer que, quand même, tu n’es pas en restes niveau classique. Pour le coup, c’est la brune qui est rebutée par cette idée. Amusement qui se lie dans tes prunelles quand elle tente d’imiter Rose. « Tout ça alors qu’il y avait de la place pour deux sur la planche… » Débat de l’internet mondial, tu laisses échapper un ricanement avant de remettre sur le tapis la question de ses talents d’actrice puis de répondre à sa question quant aux danses suggestives. Un rictus se niche sur tes lippes alors que tu t’interroges sur ses expériences passées. Sa réponse est bien digne de la Andy que tu connais, fierté qui se dessine alors qu’elle avoue ne pas t’attendre patiemment quand tu deviens soudainement occupé en soirée. Moue presque boudeuse, tu l’observes avec des yeux ronds d’un gosse déçu. « Pffff et moi j’y ai jamais eu le droit… C’pas juste. » Le ton enfantin de ta voix trahit l’humour dans tes paroles. Expérience d’un soir, lendemain trop gentleman, Andy ne voulait plus de tout ça et tu avais accepté sans rechigner. Le choix des femmes t’importe plus que tes petites envies. Petite discussion sur la drague qui titille ta curiosité, motard dont elle t’avait parlé et dont tu t’étais inquiété. C’est qu’avec elle, tu n’es jamais certain de ses goûts en matière de mecs. « C’est vrai qu’il a été envoûté par ton charme, j’avais oublié. » Sourire narquois, tu la laisses poursuivre. Un de tes sourcils se haussent alors qu’elle avoue à demi-mots que l’état de sa moto a impliqué plus qu’un simple regard sur la carrosserie. Si bien que ton rire se joint rapidement au sien. « Je vois, le constat a dû être facile à faire. » Ta phrase se solde d’un jeu de sourcils à laquelle te répond la brune par une nouvelle question. Difficulté palpable, tu n’as jamais regardé la série avec une assiduité particulière, laissant plutôt ça aux nanas. Tu ne connais que les personnages principaux, alors tu optes pour la brune star. « Franchement… Blair. Ça se voit que tu aurais pu régner sur ton lycée. Le rôle de la mère de la blonde pourrait bien t’aller aussi, mais vu que t’aimes pas les gosses, ça risque d’être compliqué à jouer… » Si tu avais voulu l’embêter, tu aurais pu lui proposer de postuler pour être le plouc de la bonne de potes, le rebut du lycée. Sauf que tu imagines vraiment bien la petite Andy jouée Blair. Tu espères juste qu’elle ne prendra pas ça comme une insulte à sa personne. Au moins, elle aura des belles tenues. Tu tournes ton visage vers elle avec les yeux écarquillés, coupe que tu portes à tes lèvres avant de sourire. « C’est vrai ? Votre Altesse me laisse le luxe de choisir ? Si je choisis Expendables, tu ne pourras pas m’en vouloir alors… » Castagne assurée, gros engin et boum de guerre, film viril au jeu d’acteur moyen. C’est le genre de truc que tu regardes quand tu veux annihiler les tensions dans ton crâne, retour à zéro intellectuellement parlant qui te fait du bien. « Pas super pour manger de la glace devant en pleurant cependant… Mais t’as des beaux mecs sur qui baver donc... » Haussement d’épaules, ça te semble être un bon programme, enfin tu as bien envie d’y croire. « Je nous prépare un truc à manger, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Je suis ton chef étoilé ce soir. » Ricanement que tu conclus d’un sourire. « J’ai vu une espèce de recette de wrap sur Youtube, ça a l’air pas mal et j’ai la pâte pour, ça te dit ? » Cuisine qui donne sur le salon, tu n’auras aucun mal à suivre le film que tu connais déjà tout en préparant votre repas.
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyDim 28 Fév - 19:30


boring, stupid, love
@kaïn buchanan

14 février ○ La relation fusionnelle qu'ils entretenaient avec le sportif était une des plus précieuses au cœur d'Andy. A défaut de ne jamais l'avouer à Kaïn - de toutes manières il était parfaitement au courant, a partir du moment où il était le premier qu'elle appelait, quand ça n'allait pas-, elle lui faisait parfaitement comprendre toute l'importance qu'il avait pour elle. Cette soirée improvisée en était la preuve, parce que la métisse préférait passer une nuit entière à discuter et rire autours d'un pot de glace qu'à draguer comme attendu de cette journée pour finalement ne jamais revoir l'homme qui occuperait sa nuit. Ça, elle pouvait le faire n'importe quel autre jour de l'année, alors autant célébrer le jour de l'amour avec quelqu'un qu'elle aimait vraiment et qui ne l'abandonnera jamais.  Rictus amusé qui se dessine au bout de ses lèvres quand il parle de se faire des tresses, elle secoues négativement la tête, imaginant néanmoins son meilleur ami avec des tresses africaines. Déjà, il hurlerait tant la douleur des cheveux tirés le dérangeraient, mais en plus, elle n'était pas certaine du résultat. Pas spécialement adepte de son mulet au début, elle devait avouer qu'elle s'y était faite, alors elle était loin de l'imaginer avec autre chose maintenant. Un jour, elle finira quand même par lui faire entendre raison et le convaincra de couper ses cheveux pour une coupe un peu plus moderne. En attendant, il restait mieux avec les cheveux longs qu'avec n'importe quelle autre lubie actuelle ou plus ancienne, comme l'époque où on a vu du beau monde se raser une moitié du crâne et laisser l'autre longue. Elle montre les griffes qu'elle s'était fait poser quelques heures plus tôt au bout des doigts. « J'aurais peur de te couper les cheveux. » Clin d'oeil taquin qu'elle lui lance en agitant ses doigts, avant de reporter son attention sur les bouteilles. Discussion qui tourne autours des films, plus ou moins classiques. L'avocate overbookée trouvait, on ne sait comment, toujours le moyen de regarder une tonne de films dramatiques ou d'amour. Parfois les deux en même temps, parce que les sentiments étaient toujours décuplés dans ces œuvres du septième art. Imitation exagérée de Rose sur sa planche trop grande pour elle, Andy laisse un rire s'échapper de ses lèvres à la remarque de Kaïn. C'est que son attention se porte finalement bien vite sur l'écran pour poser la question qui fourmillait sur ses lippes quant à la danse suggestive. Nouvelle discussion, passer du coq à l'âne était naturel pour les deux amis, sujets qui coulaient comme un ruisseau sans jamais se fatiguer. C'est qu'ils pourraient discuter pendant des heures sans s'arrêter, oublier l'heure qu'il était, et tout ça, en sautant d'un sujet à un autre comme si de rien n'était. Force de leur relation inlassable, Andy était une pipelette et Kaïn la suivait sans rechigner. Elle avait trouvé la parfaite chaussure de ses rêves sans même imaginer que ça puisse être le cas. « Tu peux toujours demander à mon frère, c'est un Rhodes aussi. » Sourire ironique qui apparaît, elle incline la tête comme pour dire "et oui, je suis au courant"; sujet soigneusement évité par son ami depuis plus d'un mois. Ils n'en avaient jamais parlé, et la brune l'avait presque oublié. Pourtant, le petit jeu des deux hommes de sa vie à la soirée du gala ne lui avait pas échappé. Son regard devient un peu plus dur, mais elle détourne la tête, boudeuse, pique lancée sans pour autant l'alimenter plus que ça. Il est rapidement question d'une aventure qu'elle a eu et dont Kaïn a été prévenu, sans, là aussi, qu'elle n'en parle plus. Parce qu'au final, il lui rendait juste bien la monnaie de sa pièce en lui cachant quelques informations, qui en plus, ne lui auraient pas plu. Jeu de sourcils qu'elle lui rend quand il fait l'image du constat, un rictus malin s'y ajoute. Nouveau changement de sujet : Gossip Girl. Elle était bien curieuse, Andy. Et même si elle savait que Kaïn n'avait jamais vraiment regardé le show, il conaissait la base des personnages principaux pour pouvoir faire une comparaison taquine à laquelle elle s'attendait, évidemment. Lèvre inférieure qu'elle vient pincer, il évoque Blair. Elle lève les yeux vers le plafond pour réfléchir un peu : c'est vrai ça, qui n'a jamais rêvé d'être une Blair ? Pas Andy en tout cas. Brune bien plus intéressante que Serena, histoire d'un amour puissant qui la liait à Chuck. Oui, Kaïn avait vu juste. Elle rit avec le rajout sur un autre personnage. « Lily ? Elle se retrouve avec quatre gosses à la maison, j'avoue que ça me plairait moyen, cette histoire. Un homme stérile ou rien.» Moitié sérieuse, moitié blagueuse, c'est vrai que la question des gosses était plutôt compliquée avec Andy. Pourtant, elle allait devoir s'y faire tant que Laya n'avait pas retrouvé entièrement son mari. D'ailleurs, elle n'en avait jamais parlé à Kaïn, secret déjà assez lourd à porter pour la future mère qui devait supporter bien plus qu'un deuil. Pas vraiment le sujet pour l'instant, elle préfère ne pas mettre le sujet sur le tapis; peut-être plus tard, ou une autre fois. « Toi, tu serais un mélange de Chuck et Nate. » Mine pensive qu'elle affiche après avoir lancé un peu plus discrètement cette réflexion. Elle lui propose alors de choisir le film, sans imaginer qu'il lui proposerait quelque chose comme Expendable. Mais elle lui avait laissé le choix sans lui mettre de limites : tant pis pour elle. Grimace artificielle en pensant au film qu'elle devrait regarder; pas vraiment le genre qui la faisaient rêver, en effet. « Beaux mecs, beaux mecs... ils ont tous quatre vingt-piges, maintenant. Il y a toujours Statham mais bon, c'est pas trop mon type. Tant pis, tu me laissera le plus gros de la glace pour me réconforter.» Esquisse angélique et yeux doux, il n'aurait pas le choix pour ça. Tu prends la télécommande pour commencer à trouver le film sur les différentes plateformes qu'avait le blond. Proposition alléchante, elle arque un sourcil, faussement surprise. C'était de la comédie, parce qu'elle savait que Kaïn était toujours le premier à cuisiner. Véritable cordon-bleu, elle avait au moins su s'entourer d'amis capable de lui faire manger de bonnes choses. « Tu veux dire que mon ventre ne sera pas remplit que par de la glace ultra calorique ? Woaw, je sais pas quoi te dire. » Langue rose qu'elle tire après avoir affiché un large sourire. « J'te fais confiance, chef. Surprends moi. » Quoi qu'il fasse, Kaïn faisait des merveilles en cuisine. Dommage qu'elle sache pertinemment qu'elle serait incapable de vivre avec lui au quotidien, sinon, ils seraient déjà en colocation. Heureusement qu'Andy avait Laya depuis quelques mois, il faut dire que sans sport hebdomadaire, la brune ne savait pas comment elle aurait gardé la ligne. Elle savait qu'elle devrait se résigner à apprendre, ou au moins, essayer de manger autre chose qu'un steak trop cuit... Mais elle n'avait pas le temps, pas l'envie non plus. Et c'était toujours mieux quand c'était ses deux meilleurs amis.
Film lancé depuis plusieurs minutes, elle voyait Kaïn s'activer dans la cuisine. Sentiment de culpabilité et film qui ne l'intéressait pas franchement, elle finit son verre d'une traite avant de s'en servir un nouveau et se lever pour rejoindre son ami. Habituée à ce qu'il la domine par sa taille, elle ne fait même plus attention aux nombreux centimètres qui séparaient leurs visages et s'intéresse plutôt à la pâte qu'il était en train de faire. « Je sais que je suis vraiment nulle, mais peut-être que si tu m'expliques, je peux t'aider. Après, c'est juste une proposition, par politesse. T'es pas obligé de dire oui. » Habituée à ne jamais avouer qu'elle voulait faire des efforts, la brune se sent obligée de rajouter ces dernières phrases. Mais elle avait vraiment envie de se rendre utile, pour une fois.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyLun 1 Mar - 20:24



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

Narquoiserie dans le regard, tu observes les griffes qu’elle a au bout des ongles, tigresse qui ne sort jamais sans être à la pointe de l’esthétique. Ça te tire un rictus amusé. Tu n’es ni partisan du total naturel, ni du look à la Barbie. En fait, tant que les autres font ce qui leur plaît, toi ça te va. Tu n’as jamais estimé avoir ton mot à dire sur les choix esthétiques des autres. Ceci dit, tu ne peux retirer ton amusement en voyant la métisse te sortir cette excuse pour ne pas te faire tes tresses. Taquin, tu en viens à pousser un soupir. « Quel dommage… je m’imaginais déjà pouvoir me réveiller avec des belles boucles bien dessinées. » Bien loin de tes ondulations naturelles dont tu ne prends pas soin, allant même jusqu’à les annihiler à l’aide du fer à lisser. L’évocation d’une coupe te fait penser que tu devrais quand même te couper les pointes, il paraît que la transpiration peut vite abîmer les cheveux. Pauvre d’eux, ils baignent dans la sueur à chaque entraînement. Hum, ouais, tu vas y penser. Tu le notes dans un coin de ta tête pendant qu’Andy te fait une merveilleuse imitation de Rose. Véritable comédienne, tu lui offriras un oscar sans hésiter. Puis tu joues les Caliméro, brune qui exècre quand tu te plains à longueur de temps, joli surnom qu’elle t’a offert et dont elle a sûrement soufflé l’idée à Laya. Même si tu aimerais avoir une danse lascive de la part d’une femme aussi belle qu’Andy, tu te dis tout de même que ce serait sacrément bizarre. Toi, tu t’es fait à l’idée que depuis 2014 il n’y aurait rien d’autre que de l’amitié. Pour tout dire, c’est une situation qui te va plutôt bien. Tu sais que dans cette position, tu n’es pas amené à la décevoir. Enfin, pas comme si tu devais te la jouer petit-ami parfait. Quoique. Tu serais capable de déplacer des montagnes pour elle, alors devenir romantique ne doit pas être bien compliqué. La déglutition ne se passe pas bien quand elle évoque son frère, manque d’étouffement que tu camoufles d’un rire. Soirée du gala alimentée par un peu d’alcool, des paroles que tu n’as pas pu décemment laisser passer comme si de rien n’était, occasion rêvée après un bout de temps à vous tourner autour. Puis de toute façon, Andy t’avait abandonné. Haussement d’épaules, en prime un rictus en coin. « Tu crois qu’il accepterait ? » Évidemment qu’il accepterait, tu le sais très bien. Mais quelque part, ça t’amuse de titiller la petite Rhodes avec ça. Tout comme tu aimes l’embêter avec ses flirts douteux intempestifs. Tu comprends aisément à ses paroles, qu’il n’était pas question de ramoner que la moto. Tant qu’elle ne s’attache pas, toi ça te va -même si tu te complais à toujours lui offrir une pointe de jalousie quand elle t’en parle la première fois-, au fond tu ne veux juste pas qu’elle revive la même histoire catastrophique qu’avec l’autre trou du cul. Donc tu veilles, dès le départ, pour voir si ça devient sérieux. Pro des relations d’un soir, ça ne peut pas lui faire de mal de s’amuser avant de trouver la perte rare.

Loin d’être un expert en matière de tv shows américains, encore moins pour les séries dédiées en grande partie aux femmes, tu connais l’idée globale de Gossip girl et la plupart des personnages, connus de tous. Définitivement, Andy s’inscrit du côté de la brune du show, petite boule de nerf qui cherche à tout gérer. Matriarcat dans un bout de femme qui s’entache pourtant du mauvais garçon. Tu as ouï dire que le couple sulfureux de Blair ne s’en sort pas si mal au final, tu espères que la vie sentimentale de Rhodes en fera de même. Rien que pour l’embêter un poil plus, tu évoques la maman de la série. Rire retenu dans un large sourire, tu l’observes répliquer qu’elle veut un homme stérile. « Tu sais t’occuper d’un chien et d'un rat, y’a pas beaucoup de différence avec un humain. Mais quatre, ça ferait un peu beaucoup pour toi quand même. » Andy a beau détesté les gosses, tu l’imagines curieusement bien aller avec des enfants. Tu es même persuadé qu’elle sera plus gaga qu’elle ne veut bien l’admettre, en tout cas avec les bébés de ses proches. Les gosses d’inconnus continueront de lui sortir par les yeux. Tiens, tu devrais penser à lui faire croire que tu vas être papa. Ce serait un bon poisson d’avril, en espérant qu’elle ne clamse pas d’une crise cardiaque par ta faute. Sourcil arqué, tu glisses tes prunelles sur son visage après avoir repris une gorgée de champagne. Réflexion qu’elle murmure presque, tu esquisses un sourire. « Chuck, j’crois savoir pourquoi… Mais Nate ? C’est le côté blondinet qui te fait dire ça ? » ricanes-tu. Pour le coup, tu t’identifierais totalement à Chuck sauf du côté du fameux amour intarissable qu’il a envers Blair. Même si ta Blair à toi, tu l’adores, tu sais qu’il n’y a aucun sentiment amoureux, plutôt un truc au-dessus de ces cases barbares. Oui, vous planez haut dans le ciel, loin du continent de l’amitié et de celui de l’amour, royaume qui est propre à votre relation. Puis tu prends presque un air outré quand elle te dit qu’il n’y a que des vieux dans ton film. Bon, elle n’a pas tort, mais tu n’abdiqueras pas si facilement. « Tssss, y’a même pas que des vieux, y’a un jeune là, j’me souviens plus de son nom. Mais tu verras. » Glace que tu lui laisseras tout de même avec plaisir si c’est ce qu’elle veut. Loin de toi l’envie de te battre pour un pot que tu pourrais lui laisser tout entier si elle le désirait. Parlant bouffe, tu te lèves après avoir fini ton verre pour lui proposer de manger un petit quelque chose. Nouveau sourire qui étire tes lippes quand tu la vois te tirer la langue. « Franchement, c’est pas la glace qui va te caler pour toute la nuit, donc si tu veux pas mourir de faim à deux heures du mat’… » Tu souris avant qu’elle ne t’accorde sa précieuse confiance que tu emportes jusque dans la cuisine. Ravi de pouvoir expérimenter une recette sur laquelle tu es tombé sur le net, ce n’est pas bien compliqué à faire alors Andy n’aura pas à attendre des lustres. Pendant que le film démarre, tu t’occupes de sortir fromage, viande et crudités pour agrémenter votre petit sandwich. Découpage fastidieux pourtant nécessaire, le bruit du couteau sur la planche s’entend à peine, expérience cinématographique pas perturbée, bruits d’explosion qui ne tarderont pas à venir. Tu vois finalement la tête brune approchée d’un pas discret, comme si elle craignait de te déranger. Un sourire s’imprime sur tes lèvres quand sa petitesse se cale près de toi, regard fixé sur tes découpes. Tu retiens le rire qui menace alors qu’elle te propose son aide tout en t’offrant une porte de sortie au cas où tu ne voudrais pas d’elle. « Tu sais utiliser un couteau sans te couper un doigt ? » Recette clairement pas compliquée, qui prend surtout du temps au niveau de la préparation des aliments, un petit commis ne te sera pas inutile. Tu souris à Rhodes avant de lui tendre les tomates nettoyées. « Tiens, tu m’enlèves la peau et tu découpes des petits cubes sans t’arracher un ongle. Tu peux y aller doucement, rien ne presse. » Tu lui parles presque comme à une gosse, parce que depuis le temps tu sais que la cuisine ce n’est pas son fort. Entre les plats tout prêts, et ses meilleurs amis cordons bleus, la métisse n’a jamais tenté de s’améliorer, et tu la comprends. Pendant qu’elle accomplit sa mission, toi tu cuis les escalopes de porc avant de ciseler le persil que tu ajoutes aussitôt à la cuisson. Du coup de l’œil tu observes Andy en avoir presque fini avec les tomates. « Dis donc, une vraie petite cheffe cuistot ! Tu vas bientôt me détrôner. Tu peux laver les graines germées qui sont à ta gauche et les mélanger à tes tomates et le fromage que j’ai déjà coupé, s’il te plaît ? » Brune concentrée, elle accède à tes demandes et gère parfaitement les missions simples que tu lui confies. Toi, ça te fait marrer alors que tu réchauffes les tortillas au four pour les chauffer et griller un peu. Quand tout a fini de cuire, tu éteins les plaques, disposes les tortillas sur deux assiettes et tu disposes tes ingrédients pendant qu’Andy fait pareil, cerveaux qui se sont compris sans avoir à communiquer oralement ; assaisonnement que tu apportes ensuite. Tu aimes ce genre de moments où les choses se font naturellement entre vous, comme si l’évidence vous poussait à ne pas parler. Vous roulez vos wraps, et le résultat te tire un large sourire, ravis de votre duo de cuisiniers. « Alors, cette expérience en cuisine ? Prête à t'y mettre sérieusement ? » Tu ris doucement avant de te saisir de vos assiettes pour les apporter dans le salon, regagner le canapé et le film qui tourne dans le vide. Côte à côté, tu la regardes d’un air bienveillant, prunelles teintées de tendresse. « Tu me diras si c’est bon, j’avais jamais testé encore. »
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyMar 16 Mar - 9:46


boring, stupid, love
@kaïn buchanan

14 février ○ Ignorance des mots taquins, blond prêt à tout pour la faire sortir de ses gonds, emmerdeur de première qu'elle préférait ne pas lancer sur le sujet de son frère : en fait, c'était déjà trop tard. Malgré tout, elle voulait pas niquer la soirée, la brune. Parce qu'elle sentait comme une emprunte de colère qui pourrait venir foutre la merde entre eux, et elle avait prévu de passer une belle soirée. La chieuse était en vacances, alors elle lui laissait un peu de répit; mais ils finiront bien par en parler, c'est certain. A la place, elle roule des rétines, verre qu'elle apporte à ses lippes pour faire passer le vent qu'elle venait de lui mettre; mais il la conaissait : un geste des iris claires, c'était déjà une réponses. La conversation se poursuit sur les films, romantiques, eau de rose à laquelle Andy s'était attachée, à force. Bien sûr, elle ne l'assumait qu'avec Kaïn et Laya, effaçait les films sur sa liste Netflix et changeait de recommandations dès qu'une conquête devait passer au loft. Enfin, c'était quand elle avait encore des conquêtes, parce qu'ormi le motard, et la belle blonde du gala, sa vie sexuelle était un véritable néant. M'enfin, ça faisait pas de mal, de temps en temps. C'est pas comme si elle avait beaucoup de temps pour rencontrer du monde, il fallait dire. Temps libre qu'elle consacrait notamment au dossier Mehrtens, elle n'avait plus l'énergie pour autre chose. Sauf se bourrer la gueule, chose qu'elle ne pouvait plus faire au loft avec Laya, alors elle venait faire chier le sportif pour ça. C'était pas comme si ça le gênait, vu qu'elle était "sa sauveuse"; elle l'aurait chambré tout le reste de leur vie s'il avait passé la saint valentin en compagnie d'une femme. Blond pas franchement habitué à ces traditions romantiques, fête qu'il passait habituellement en boîte à essayer de choper ou devant sa tv, comme ce soir. En bref, ils s'étaient mis à discuter film, et le sujet avait dérivé sur le show américain qu'Andy se faisait un plaisir de regarder quand elle était plus jeune. L'idée de jouer l'une des protagonistes principales ne lui déplaisait pas, et Blair, c'était quand même quelque chose. Plutôt flattée que Kaïn l'assimile à la peste brune, elle l'est un peu moins quand il parle de la mère de Serena : quelle vie ennuyeuse, quatre enfants. Certainement pas faite pour Andy, d'ailleurs. Elle arque un sourcils avant de lâcher un soufflement amusé. « Retro et Choux sont adorables, ils piaillent pas, ils courent pas partout... Bon, d'accord, Retro un peu. Mais il se fatigue vite, ce gros patapouf. Mais ils sont pas constamment en train de demander mon attention, j'ai pas besoin d'être derrière eux... Non, franchement, ça a rien à voir. » Hochement de tête comme pour appuyer ses propres dires, elle n'était pas faite pour avoir des enfants, Andy. Fibre maternelle inexistante, elle était bien dans sa vie de femme trentenaire et célibataire; pas besoin d'un homme pour l'obliger à apprendre à cuisiner, se faire belle même quand elle n'avait aucune intention de sortir de chez elle ou l'obliger à regarder des films d'actions inintéressants. Seulement pour assouvir quelques besoins primaires, mais pour ça, il y avait aussi ces dames. Elle retourne quand même le rôle qu'elle accorderait à son meilleur ami, et sa question lui tire une esquisse maligne. « T'as un peu la belle gueule de Nate, ouais. Mais aussi pour le côté "j'ai une nouvelle meuf à chaque épisode" ! » elle éclate de rire, verre qu'elle rapproche de ses lèvres pour les tremper dans le liquide pétillant. « Même si toi, c'est pas des copines, juste des plans culs. Mais au fond, j'crois que c'est pareil pour le show, ça le faisait juste pas de trouver des plans sexe à un mec qu'est censé avoir dix-sept piges. » Ajout plus pensif, hypothèse qu'elle pouvait apporter maintenant que ses yeux d'adolescente pure avaient disparus. Même si à l'époque de la sortie de Gossip Girl, elle n'était plus si innocente que ça. Le film choisit, elle n'hésite pas à faire remarquer à Kaïn qu'il n'avait pas choisit le plus moderne vu le nom des acteurs qu'elle connaissait forcément par leur succès mondiale. Mais si ça faisait plaisir au sportif de regarder ça, alors elle acceptait la sentence. Un peu un moyen de se faire pardonner d'avoir interrompu sa partie de jambes en l'air, aussi. Qu'il passe au moins une bonne soirée. Il propose alors de lui préparer quelque chose, et forcément, elle ironique un peu de la situation. Sourire qui s'étire néanmoins sur ses lèvres quand il évoque la fameuse recette, il savait comment la faire saliver. Alors elle le laisse vaquer à ses occupations gastronomique, pendant qu'elle essaye de se concentrer sur le film auquel elle ne comprend strictement rien. Abandon rapide, elle se redresse pour rejoindre son cuisinier là où était sa place : à la cuisine. Sourcil arqué pendant qu'elle le regarde s'atteler à sa tâche avec satisfaction, elle culpabilise quand même de ne pas proposer son aide et finit par lui offrir, sans grande conviction, alors qu'au fond d'elle elle voulait vraiment être utile. Chose peu commune pour la métisse, et Kaïn avait bien raison d'en profiter. Elle roule des yeux à sa question. « Evidemment, tu me prends pour qui ? » En quelques secondes elle se retrouve avec un couteau et des tomates entre les mains, en regardant l'outil tranchant, interdite. Comment ça, couper les tomates en cube ? C'est géométriquement impossible, les tomates sont rondes, pas carrées. C'est qu'elle aurait dû parler moins vite, la brune. En remarquant que Kaïn ne faisait pas vraiment attention à elle, elle se lance, au pire, elle aurait l'excuse que c'était la première fois qu'on lui demandait de couper un aliment rond en cubes. Sans relever le ton de Kaïn qui pourrait lui faire croire qu'elle avait présentement neuf ans, elle enlève la peau comme il lui a dit et se met à couper les tomates. Geste de recul quand le jus acide lui saute à la face, elle continue quand même, la mine boudeuse. Elle regarde le sportif qui la complimente en arquant un sourcil. Cette fois, elle avait vraiment l'impression d'être une gamine à l'école primaire, et elle n'aimait pas ça du tout. « Arrête de me causer comme si j'étais une gosse, c'est pas en coupant des tomates que je vais savoir cuisiner. » Elle roule des yeux, à nouveau, sa patience avait des limites. Elle s'active cependant en faisant ce qu'il lui demandait de faire, sans vraiment savoir de quoi il parlait : légère grimace en découvrant ces fameuses "graines germées"; pas vraiment le genre de chose qu'elle mangeait. Mais le sportif avait l'habitude des recettes saines, et Andy était chez lui. Alors elle devait s'y faire, aux produits bio-organiques et hyper végétaux. Même si elle avait un peu peur qu'un truc pousse dans son ventre, avec ces conneries. Elle prépare les assiettes avec Kaïn cette fois sans qu'il ait besoin de lui demander, comprenant ce qu'il attendait. Elle n'était pas douée, mais son cerveau marchait parfaitement même après un ou deux verres. Elle pousse un soufflement excédé, fatiguée de l'effort de concentration monumentale pour elle et qui venait tout juste de se terminer alors que vos wraps sont roulés. « M'y mettre sérieusement ? Tu rigoles ? J'ai ton numéro pour me faire à manger, ça suffit largement. » Râleuse qui était quand même plutôt satisfaite de leur duo, ça ne lui donnait quand même pas envie de se mettre à la cuisine. Ongles trop longs avec lesquels elle s'était battue pour couper les tomates, des pépins s'étaient même coincés sous plusieurs d'entre eux, et elle avait bien frotté pendant qu'elle lavait les graines bizarres. Elle laisse le géant amené leurs assiettes et le suis de prêt, estomac qui se mettait à crier famine. « Je sais pas si ça l'est pour l'instant, mais ça à l'air. Bonne appétit m'sieur le cuisinier. » Sourire qu'elle lui rend, elle se saisit du wrap pour le porter à sa bouche et commencer à déguster. « Alors, je sens un goût de vaisselle, t'es sûr t'as bien rincé la poêle ? » Elle dit, volontairement ironique avant d'afficher un grand sourire. « C'est excellent chaton. Tu vois, j'ai besoin de toi dans ma vie pour manger des bonnes choses, parce que savoir couper des tomates en cube, à part les manger à l'apéro, ça va pas m'avancer à grand chose. » Elle rigole un peu, mais au fond, elle était sérieuse. Contre toute attente, elle avait déjà essayé de cuisiner seule, avant l'arrivée de Laya. Autre chose que des steaks, et des trucs simples, genre des pates bolognaises. Mais ça avait pas le même goût que quand c'est Kaïn, qui les faisait. C'est qu'elle devait un peu trop faire cuire le tout, même en suivant la recette à la lettre. La cuisine, c'était juste pas pour elle. « Du coup tu me réexpliques l'histoire ? Parce que j'ai rien suivis, et même si je suivais, je comprend strictement r.i.e.n. »
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyMar 16 Mar - 20:38



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

Discussion axée sur le cinéma, tu as eu le droit à un presque cours sur le romantisme au sein des comédies. Filmographie de la métisse qui doit être bien plus grande que la tienne, tu n’es pas du genre à laisser ton attention se perdre sur l’amour, même au travers d’un écran. La plupart du temps, ton écran est occupé par les jeux vidéos, passe-temps qui te demande de faire quelque chose, contrairement à l’activité cinématographique qui consiste à rester assis devant un écran. Tu es le genre à zieuter ton téléphone toutes les cinq minutes plutôt que la télévision, sauf grande exception quand le film est suffisamment prenant pour te faire à peine détourner les mirettes. La mine d’or qu’est Internet vous offre bien trop de choix, beaucoup qui ne méritent pas une pleine attention. Parlant films, les séries viennent aussi sur le tapis à l’image de la cultissime Gossip girl dans laquelle Andy pourrait avoir une place parfaite. Tu profites de l’occasion pour l’embêter sur son instinct maternel inexistant, puisque tu as eu la bonne idée de la comparer à la mère Van der Woodsen. Tu sais bien que ta meilleure amie a du mal avec les mioches, qu’ils aient trois ans ou qu’ils soient en pleine crise d’adolescence. En revanche, tout roule comme sur des roulettes avec les animaux, mère poule qui s’éveille au contact des fourrures visiblement. Tu ne caches absolument pas le rictus narquois sur tes lippes quand elle fait tomber ta comparaison à l’eau, pour s’arranger. La réalité est pourtant la même, responsabilité qui se ressemble bien que les façons d’éduquer et de vivre divergent. « Boarf, tu t’occupes quand même de plus petit que toi, ça revient un peu au même. Mais au moins, et malheureusement, tu ne le te les coltines pas toute ta vie. » Tu n’as jamais eu la chance d’avoir un animal de compagnie à la maison, mais tu as toujours grandi en apprenant le respect de tous et même des animaux. Tu exècres ceux capables de leur faire du mal, aberration qui te sidère. N’empêche, tu aimerais beaucoup voir la brune avec un gosse dans les bras. Tu seras le premier à la photographier dans cette position, cliché qui vaudra sûrement des milliards. Oh oui, tu imagines déjà ta meilleure amie devenir un meme d’Internet. Il faut que tu songes à te préparer au dégainage de smartphone pour la naissance du petit Mehrtens. Tu pourrais d’ailleurs évoquer cette histoire qui t’a bien surpris à la fête foraine, autant que ça t’emplit de joie mais ton association avec Nate Archibald te perturbe. Autant tu comprends parfaitement que tu puisses être le Chuck dans la vraie vie, mais l’autre protagoniste… Tu restes septique. Tu bois les paroles de la brune qui décrit le beau-gosse comme le genre à avoir une nouvelle nana à chaque épisode, comprend ce à quoi Andy fait allusion te concerner. Tu ne peux pas t’empêcher de rester dubitatif, moue renfrognée en l’écoutant. Par ailleurs, tu ne prêtes pas attention à sa réflexion quant à l’âge du personnage qui justifie qu’on lui associe des copines et non des plans culs. Vu la série, tu n’es pas certain que ça ait vraiment joué. Enfin peu importe. Tu seras un mélange des deux énergumènes, et ce n’est pas plus mal. Non ? Sûrement. Tous les fans rêveraient d’être comparés à au moins un des deux, toi tu as le luxe d’avoir les deux pour le prix d’un.

Droit de choisir le film, tu penses à un film d’action à base de bonnes grosses explosions, hyperbole de la folie hollywoodienne pour les effets spéciaux. Après avoir maté le générique, tu t’éclipses en cuisine pour combler l’estomac de ta meilleure amie qui ne va décemment pas se nourrir au gin et au champagne. Pour une soirée ayant pour but de se prendre une biture, pourquoi pas mais ce n’est vraiment le programme, sinon vous ne seriez pas restés ici. Alors que tu entames une recette que tu n’as jamais testé, tu vois ta minimoys préférée apparaître au coin de la cuisine pour te proposer un peu d’aide. Amusement à peine dissimulé, tu apprécies le geste altruiste de celle qui veut bien faire quand bien même elle n’a aucune compétence culinaire. « Pour quelqu’un qui ne sait pas cuisiner ? » Arcade sourcilière en activité, tu hausses un sourcil tout en la jaugeant d’un regard à la lueur malicieuse. Tu sais qu’elle n’aime pas qu’on la taquine sur ses compétences, fière métisse qui ne plie jamais. Malin comme tu es, tu lui donnes des directives tout en optant pour un ton presque enfantin comme si tu étais une de ses mères qui s’occupent de faire un gâteau avec leur gosse. L’air renfrogné que tu observes après l’avoir complimenté sur son découpage de tomates te fait éclater de rire. Tu ne te lasseras jamais des réactions de Rhodes, c’est certain. Elle est unique en son genre. « Figure toi que si. Si t’es pas capable de tailler les aliments, comment tu peux continuer de suivre la recette ? Même si, heureusement pour toi, c’est pas toujours nécessaire. » De toute façon, elle n’a pas vraiment envie d’apprendre. Andy est assez bien entouré entre Uber eats, Laya, Deliveroo et toi. À sa place, tu ne t’embêterais pas non plus à cuisiner, sauf que tu y es légèrement obligé pour t’éviter de subir une crise d’allergie parce que les industriels ou les restaurateurs ne seraient pas assez vigilants sur les arachides. Tu lui confies ensuite une autre mission avant de t’occuper du reste de la recette de ton côté, petits wraps qui promettent d’être goûteux. Si bien que quand tout est fini, tu complimentes ton commis qui a mis du cœur à l’ouvrage. Ricanement obligé à sa remarque, tu roules des yeux avant de l’observer, rictus aux lippes. « J’vais penser à te faire payer à force. » Plaisir de partager un repas avec ta meilleure amie, il est évident que tu ne lui feras jamais payer le moindre centime. En tout cas, son repas du soir elle l’a bien mérité, véritable guerrière partie à la conquête des tomates. Assiettes en main, tu vous rediriges vers le canapé avec votre dû. « Bon appétit m’dame la commis ! » Tu la laisses prendre la première bougée, non pas que tu l’utilises comme goûteuse, seulement pour voir si elle apprécie et pouvoir capter l’ironie de sa pique.  À nouveau, tu joues les indifférents en roulant des yeux sans pour autant réprimer le sourire en coin qui s’impose sur tes lèvres. Langue qui claque contre ton palais, tu t’amuses de sa remarque, en réalité t’as le myocarde comblé par les compliments et la dépendance créée à son égard. « Tu n’as plus qu’à apprendre à les faire cuire et miracle, tu auras fait un autre pas dans le monde de la cuisine ! » ricanes-tu avant de te délecter du wrap bien mérité. Tu n’es pas du genre à dire que ce que tu fais est excellent, perfection qui t’empêche de t’accorder du mérite sans un peu d’efforts par derrière. Mais tu dois bien avouer que c’est plutôt bon, tu es bien heureux d’avoir découvert cette petite recette. La question d’Andy te ramène à la réalité, film qui défile à la télévision à laquelle tu ne prêtais déjà plus attention. « L’histoire, de ? Ah du film ? » dis-tu en pointant de l’index l’écran entre deux bouchées. Toi aussi tu as zappé cette histoire, mais l’habitude de le regarder pour avoir un fond sonore sans te prendre le chou te permet de connaître le synopsis sans t’embêter. « Rien de bien compliqué, t’as une unité spéciale de guerriers qui parte en mission. Y’a une histoire de rivalité où la team rencontre un super vilain ancien partenaire de leur boss. Bref, un truc qui se suit pas vraiment, tu regardes les explosions, tu baves sur quelques abdos, même s’ils sont vieux, la chair reste ferme. » Un résumé de piètre qualité, toutefois tu vois difficilement comme expliqué un film qui se contente de mettre en exergue la castagne. « Tu vois, de quoi être à l’opposé de l’amour. Si j’suis pas un meilleur ami d’exception ! » Fleurs que tu te lances à défaut qu’elle le fait, tu en rigoles de bon cœur tout en reprenant un peu de nourriture à te mettre sous la dent. Puis, tu songes à cette arrivée soudaine de la brune, de son temps pris tard dans la journée pour se mettre sur son 31 pour te retrouver. Sourcils froncés, tu la zieutes du coin de l’œil. « Tiens d’ailleurs, pourquoi t’es pas venue plus tôt ? On aurait pu passer la journée ensemble ! Me dis pas que t’as chialé devant Bridget Jones ou une connerie comme ça ? » Tu n’accepterais pas de savoir que la belle a encore dû se morfondre en ce jour à la symbolique à double tranchant pour elle. Malice dans le regard, tu t’approches d’elle d’un air suspicieux, rictus sournois coincé sur les lèvres. Tu cherches le signe qui la trahira derrière le maquillage, prêt à lui proposer mieux que de baver sur les abdos de Statham.
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyMer 17 Mar - 19:22


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14 février ○ Sujets de conversation diverses, les mots étaient légers, avec Kaïn, ton posé et ambiance aérienne, les rires et les taquineries qui rythmaient la soirée, pauses autorisées par quelques gorgées des liquides alcoolisés. Elle se sentait bien Andy, présence de son meilleur ami rassurante, colosse sportif qui la protégerait contre vents et marées. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui à toute heure du jour ou de la nuit, vérité prouvée à de nombreuses reprises qu'elle n'avait pas besoin de vérifier. Confiance réciproque des deux âmes, il devait savoir qu'elle serait prête à tout pour lui, même si ce n'était pas dans ses cordes. Limites qui débutaient aux horaires de leurs activités professionnelles respectives, il passait prioritaire dès lors qu'elle n'était pas au travail, lilliputienne perchée sur ses échasses prête à venir le sortir de taule s'il était embarqué pour agression, sur le terrain ou non. Même si le blond était fautif, Andy ne le laissera jamais pourrir en garde à vue, stratagèmes dont elle usera par tous les moyens pour l'en sortir, dévouement évident au Buchanan, plus qu'un ami, plus qu'un frère, seulement une âme-sœur pour qui elle pourrait brûler vive. Petits pas timides qui l'emmènent jusque dans la cuisine pour proposer poliment son aide, doute latent qu'il refuse, proposition trop rare pour ne pas en profiter et activité partagée qui n'était pas commune. Elle fait de son mieux Andy, elle coupe ses tomates en cube alors qu'une tomate c'est rond, pas anguleux; elle lave même les plantes à moitié germées qu'elle a jamais vu ou mangé de sa vie, légère peur qu'un arbre lui pousse dans l'estomac avant de se rendre compte que c'était scientifiquement impossible. Ouais, elle fait attention Andy, elle veut bien faire, mais elle s'insurge quand Kaïn la taquine, fierté accrue, crédibilité de sa mauvaise foi légendaire qu'elle devait garder. Parce que c'était sa carapace à la métisse, mauvaise humeur palpable, langue de vipère, venin acerbe. Eléments habituels de sa personne, sportif accoutumé à ces faux-semblants, grand cœur bien caché derrière toute cette vanité.  C'est qu'il était un peu comme elle, Kaïn. Naturel, filtre inexistant. Il se faisait plaisir, croquait la vie à pleine dents, tellement qu'ça lui donnait des airs d'homme méprisable. Mais elle avait apprit à le connaître, et à l'aimer. Pour ses défauts, mais aussi pour ses qualités, bien cachées derrière son bouclier en acier galvanisé, corrosion de la vie dont il se protégeait bien. Le sportif croyait en elle plus qu'elle-même, compliments teintés d'humour qui pouvaient s'avérer vrais, même si ça causait cuisine et qu'Andy refusait catégoriquement de s'y réessayer. Elle l'envoie balader, roule des yeux, ignore les taquineries de l'homme encore plus pipelette que miss bavarde. Scène colorée par la joie, esquisse discrète qui se fraye quand même un chemin jusqu'aux lippes pulpeuses de la ricaine, quelques coups de coude pour se venger des remarques malicieuses de celui qui paraissait géant à côté d'elle. Les fesses finissent par se poser sur le canapé pour enfin se délecter du repas préparé avec soin. Bon appétit souhaité, elle n'attend pas une seconde, estomac qui commençait à crier famine pendant qu'elle coupait ces foutues tomates. Délice pour les papilles, les choses les plus simples étaient très certainement les meilleures, et avoir préparé ça ensemble aidait probablement à en apprécier encore plus le goût. Rire forcené qu'elle laisse échapper quand il insiste sur l'idée qu'elle pourrait savoir cuisiner, faire cuire de simple tomates était un véritable calvaire pour la métisse loin d'être un cordon bleu. Futur époux qui se devrait de savoir cuisiner ou ils se ruineraient à uber eat. A moins de finir avec un homme riche et célèbre lui permettant d'avoir soit un chef cuisinier attitré soit de manger tous les jours au restaurant. Possibilité qui faisait de l'oeil à la brune, bien décidée à grimper les échelons du droit pour un jour devenir l'avocate d'hommes riches et d'en mettre quelques uns dans sa poche, sait-on jamais. Elle interroge son ami sur le film, blond qui semble perturbé par la question avant de se rappeler que la télé tournait pendant tout ce temps. Elle ricane et l'écoute faire la narration, à la manière Kaïn. De toutes manières, c'est pas comme si ça l'intéressait vraiment, cette histoire de gueguerre. Mais comment devant tout écran, elle voulait savoir ce qu'il se disait, ce qu'il se passait. Entre deux bouchées, elle acquiesce, lorgne un peu sur des abdos qui passent sur l'écran pixelisé et s'en retourne goulument à son wrap.  « Quitte à voir un film d'action loin de l'amour, j'aurais quand même préféré un Avenger, j'aurais pu baver sur Thor ou Iron Man. C'est qu'ils sont quand même vachement plus accessibles que le vieux Balboa. » Haussement des épaules, elle ajoute en reconnaissant Stallone, personnage du boxeur qu'elle en conaissait que grâce aux récentes suites et au superbe Michael B. Jordan.  « Ou si tu voulais du sang, y'a toujours Creed. J'me suis cachée les yeux pendant presque tous les combats du deuxième film. » Elle éclate de rire en repensant au visionnage de ce film, impression qu'elle passait véritablement sa vie devant la télé à ne rien faire d'autre. En fait, quand elle n'était pas au boulot, c'était un peu le cas. Même si sa console de jeu l'appelait, là aussi. Clignement des rétines qu'elle laisse en suspend à la question du blond, elle fait une grimace; le sportif lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle le savait pertinemment, et il venait encore de le prouver. Regard perçant qui venait la perturber, il savait bien s'y faire le blond, et elle, elle ne voulait pas qu'il ait raison. « Quoi ? Non, du tout. J'ai... Fais des courses. Pas mal de courses. Ouais, j'ai remplis mon frigo, parce que tu sais, Laya elle a de plus en plus faim, elle a besoin de forces avec le bébé, tout ça...» Explications qu'elle cherche pour cacher son activité par glorieuse de la journée, elle venait de faire une bourde, la métisse. Secret de sa meilleure amie dont elle n'avait jamais encore parlé à Kaïn, elle s'arrête net. Yeux écarquillés, elle se tourne vers lui. « Merde, je te l'avais dis ? Elle te l'avais dis ? Tu le savais ? Tu viens de l'apprendre ?» Panique à bord, qui se greffait à l'esquive raté, ses yeux n'arrêtent pas de fureter dans tous les sens, métisse qui venait de perdre ses moyens en pensant avoir fauté à garder le secret de sa meilleure amie. La feinte avait échoué, et il fallait à nouveau dissimuler la vérité derrière un nouveau sujet. Elle lève les mains, acceptant la défaite. « Bon, OK, d'accord, j'ai fais un marathon de films à l'eau de rose gerbant comme tu les aimes : Reviens-moi, Nos étoiles Contraires, N'oublie jamais.... » Nouvelle grimace, elle vient écraser sa main sur son front, coupable prise en faute, sans se douter que Kaïn savait déjà pour Laya et qu'elle venait juste de lui donner raison sur ses activités douteuses en ce jour de saint-valentin.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyJeu 18 Mar - 13:48



boring, stupid, love -- @Andrea Rhodes

Le film t’a échappé, concentration qui se dirige plus vers le repas et Andy que sur l’truc qui passe à la télé. Même si tu as été celui qui l’a proposé, tu savais d’avance qu’il servirait plus de fond sonore qu’autre chose, pipelettes qui exultent dès que vous êtes ensemble, il est difficile de se focaliser sur l’écran. Tu ricanes doucement à la remarque de la brune qui s’insurge presque d’avoir eu le droit à ce film plutôt qu’un MCU digne de ce nom. Innocemment, tu secoues la tête avec un rictus en coin. « Non, non. Entre Thor et Jane, Captain et son amour perdu, Stark et sa femme. Même s’il y a de l’action, il y a une part d’amour, ça va pas du tout. Ceci dit, je te l’accorde, j’aurais pu potentiellement trouver un autre truc. Même de l’horreur, genre Insidious. » La plupart du temps tu fais le malin, grand gaillard qui n’a peur de rien, les films d’horreur ne te font pas réellement d’effets sur le coup. Toi, tu serais plus du genre à devenir parano les jours suivants, à imaginer des esprits partout dans le loft ou des psychopathes qui se mettent soudainement à te suivre. La métisse fait une autre proposition, du sang derrière les combats de boxe qui a eu son petit effet sur Andy. Malgré toi, tu ne retiens pas le rire qui te fait vibrer. « Quoi ? T’as flippé devant Creed ? » Amusé, tu roules des yeux en continuant de ricaner, tête qui se secoue lentement entre deux crocs de wrap. « J’espère que t’as jamais regardé Game of Thrones parce qu’il y a des combats qui t’auraient fait recracher ton dîner. » Le fameux coup de la cervelle qui éclate, tu t’en souviendras toute ta vie.  Vu les mots de ta meilleure amie, tu serais curieux de voir sa réaction face à cette scène… Peut-être que tu devrais la projeter sur la télévision en toute discrétion. Ce serait sournois de la maltraiter de cette façon alors qu’elle est venue quérir un peu de joie à tes côtés, journée spéciale qui t’intrigue. La belle sur son 31, son petit manège, sa façon d’éviter le sujet. Tout ce que tu espères c’est qu’elle ne se soit pas noyée dans les larmes une année de plus pour un trou du cul. Franchement, celui-là, si tu lui tombes dessus, t’espères pour lui qu’il est pas aussi sensible qu’Andy, parce que tu vas te la jouer Adonis Creed. Espiègle, tu t’approches pour la zieuter du regard, scanner des rétines qui décrypte le moindre signe de faiblesse de la métisse. Agaçant, tu sais l’être et tu es capable d’en abuser pour obtenir ce que tu veux. Sa grimace et son malaise te met la puce à l’oreille, surtout son petit bégayement ; oui elle cache quelque chose. Tu l’écoutes tout en plissant les yeux, attendant de voir la gaffe arrivée. Tu ne pensais pas que la grossesse de Laya se poserait aussi facilement sur la table, bourde de la brune qui s’étonne de sa propre bêtise. Honteuse et paniquée, elle s’enquiert de savoir si elle a vraiment fauté ou si l’état de Laya est sauf. Tu ne peux pas t’empêcher d’éclater de rire face à ton état affolé. « Respire Andy, je suis au courant. Tu te souviens de notre soirée à la fête foraine ? Elle me l’a dit à ce moment-là donc t’inquiète t’as pas gaffé. Mais t’aurais pu… » Jeu de sourcils narquois, tu l’enfonces délicatement, taquinerie plus qu’une réprimande. Main douce que tu viens poser sur son épaule pour calmer la pauvre avocate, tu ricanes encore légèrement. « D’ailleurs, j’ai hâte de te voir galérer avec le gosse. » Nouvelle pique que tu lances, il n’y a rien de pire pour Rhodes que les enfants, écho à la blague sur Gossip girl, tu es impatient de voir comment elle va se débrouiller le petit Mehrtens, jumeaux dans le bide que tu ignores encore. Andy finit par abdiquer et met de côté l’angoisse pour te laisser enfin apercevoir la raison cachée de sa présence. Eau de rose qui l’a noyée toute la journée, son marathon a, en effet, de quoi être bien gerbant. Sa culpabilité palpable t’amuse, rire qui résonne entre deux explosions à la télévision. Tu ne cherchais en aucun cas à la faire culpabiliser, ton but n’est que de mieux la cerner pour la guider au mieux. « Andy… Nos étoiles contraires, N’oublie jamais ? Tout ça ? J’vais t’enlever le gin et te donner de l’eau vu tout le liquide que t’as dû évacuer… » Tu n’aimes pas imaginer la belle pleurer, ça te fout même en rogne de savoir à cause de qui les mirettes suintent. Parce que si ces films sont émouvants, tu n’es pas dupe au point de croire qu’il n’y a que le jeu d’acteur qui la fait chialer. Pour l’occasion, tu vas la réhydrater avec un peu d’alcool, flasque de gin que tu saisis pour lui tendre, pendant que toi tu te ressers en champagne. « Allez tiens, bois un coup pour oublier ces niaiseries. » Récipient qui s’écrasent l’un contre l’autre avant que tu ne siffles ta coupe, pour te relever quelques secondes après d’un bond et t’approcher de la télévision et des consoles qui l’entourent. « F*ck Expendables, on va t’offrir de quoi expulser un peu d’amour. » Tu abandonnes le film qui disparaît aussitôt de l’écran pour laisser l’accueil de la Playstation s’afficher. « Tu veux jouer à quoi ? Mortal Kombat ? Watch Dogs ? Just Dance ? » rajoutes-tu avec humour. Son choix sera le tien, même si elle opte pour un jeu qui ne se joue pas à deux en local, tu lui laisseras le luxe de jouer et de dégommer quelques grands méchants. « À chaque mort, un shot ? » Sourcil arqué, tu fais une proposition peut-être alléchante car les jeux seront d’autant plus amusants si l’alcool s’en mêle sérieusement. « Une fois que tu seras détendue, on pourra manger ton super pot de glace ! »
(c) mars.
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MessageSujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#)   boring, stupid, love (kaïn) EmptyDim 21 Mar - 15:48


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14 février ○ Eternelle insatisfaite, la brune trouvait toujours à redire. Et même quand il n'y avait rien à accuser, elle trouvait quelque chose. Parce que c'était pour la forme, pour sa carapace; Kaïn le savait bien, c'était devenu une habitude pour lui aussi de voir sa meilleure amie s'insurger pour un rien, trouver une faille là où n'y en avait pas. Après le goût imaginaire de savon vaisselle dans son wrap, elle s'insurge qu'il n'ait pas choisit un film plus accessible à ses beaux yeux languissants de corps de super-héros des écrans actuels. C'est que expandable avait un peu vieillit, et les acteurs aussi. La réflexion du sportif lui tire un ricanement; blond visiblement encore plus aux relations amoureuses qu'elle puisqu'il avait retenu les quelques histoires d'amour. La mine boudeuse, elle se replonge dans son wrap, entre dégustation solide et liquide, avec son verre. Elle lève les yeux au ciel quand il parle d'un film d'horreur et pose son assiette assez violemment sur ses jambes. « Mais oui ! Voilà, Insidious, ça aurait été par-fait. Pas avoir finit de tirer ton coup ça te réussit pas chaton. » Esquisse amusée qu'elle réprime, la brune n'en était pas moins sincère en ce qui concernait le visionnage du film raté. Pas franchement trouillarde devant les films horrifiques, le gore, dans cette situation, ne la gênait pas. Parce que c'était faux, ça ne pouvait jamais arriver : un démon qui vient posséder une maison ou un corps humain : déjà, ça n'existait pas. Elle avait bien plus de mal à faire la part des choses concernant une situation existante comme un film sur la boxe; sport bien existant, championnat toujours d'actualité, le nombre de morts pendant un combat dans cette discipline n'était certainement pas fictif. Les blessures étaient réelles, les traumatismes aussi. Alors forcément, les films comme Rocky ou Creed, ça la faisait un peu tourner de l'oeil. Poing qu'elle assène sur l'épaule de son ami alors qu'il se fout d'elle, regard noir qu'elle pose sur l'écran qui n'en finissait pas de montrer des explosions et des combats qui n'avaient aucun sens. C'est là qu'il parle de Game of Thrones, et elle roule des rétines, agacée. « Franchement ? Bien sûr que j'ai regardé Game of Thrones, et ça n'a rien à voir. Entre une situation réelle qui est sans aucun doutes inspirée de vrais combats et une série d'heroic fantasy ou je sais pas trop quoi, il n'y a pas photo. » Sans se rendre compte que son discours était un peu controversé, elle retourne à la fin de son wrap dégusté en quelques bouchées. Dans sa tête, c'était évident, mais elle n'imaginait pas que ça ne l'était pas pour tout le monde; alors oui, ça l'agaçait Andy que son meilleur pote ne comprenne pas ce qu'elle voulait dire. Mais un film restait un film, et si elle réussissait à avoir cette façon de penser pour des films d'épouvante ou de fantasy, alors elle était censée pouvoir l'avoir avec n'importe lequel. Le blond lance le sujet qui fait paniquer l'avocate; moyens perdus, elle ne veut pas lui donner raison, pas encore. Alors elle cherche à s'en sortir, petit mensonge de rien du tout avant de faire la boulette. Elle parle de Laya, de sa grossesse. Merde, elle avait oublié que Kaïn n'était peut-être pas au courant. Et si elle avait eu l'idée de lui en parler, peut-être ce soir, elle ne voulait pas lui annoncer comme ça. De nouveau prise de panique, les mots butent entre eux; alors elle parle, elle parle trop. Questions qui affluent entre ses lippes, elle soupire de soulagement quand Kaïn lui annonce être déjà au courant. Eclairs lancés par ses yeux clairs quand il s'amuse à la taquiner, autant au sujet de la gaffe qu'elle aurait vraiment pu faire que pour l'enfant à venir. « Et bah figure toi que je vais être une super tata... Quand il aura deux ans. Parce que avant qu'il commence à marcher et à parler j'pense que je vais partir en voyage, tu vois. » Œillade amusée, elle rigolait; ne laisserait jamais Laya seule s'occuper d'un enfant si ça ne s'était pas arrangé avec son mari d'ici la naissance de l'enfant. « Mais j'espère que ça se sera arrangé avec Arlo, quand même, histoire qu'elle n'ait pas à l'élever chez moi... Je dis pas ça pour moi ! Mais pour le môme, et même pour Laya. Neuf mois, c'est long merde. T'imagine, si l'état d'Arlo ne s'améliore pas, en neuf mois ? » Elle en profite pour finir son verre, rétines plongées sur son assiette vide. Andy, elle voulait le meilleur pour Laya. Et élever un enfant dans son appartement, c'était pas le meilleur. Elle plaignait déjà Laya qui devrait s'occuper à la fois de son bébé que de l'avocate. Elle finit d'ailleurs par abdiquer, lève les mains pour assumer son après-midi marathon de film tristes à en être déshydraté. Elle laisse échapper un rire nerveux quand Kaïn lui fait d'ailleurs la remarque; mais il la conaissait, alors c'est la flasque de gin qu'il lui tend plutôt que la bouteille. Regard gracieux qu'elle lui offre pour le remercier : elle n'était pas venue ici pour se purger à l'eau plate, ça, elle pouvait le faire avec Laya maintenant. Ils trinquent à nouveau comme s'il fêtaient la faiblesse sentimentale de la brune durant cette journée de l'horreur et elle fait comme lui, descend son verre d'une traite. Langue qu'elle laisse passer devant ses dents quand le message d'accueil de la console de jeu s'affiche pour effacer le film dont elle n'avait strictement rien à foutre. « Tu sais me parler, toi. » Jeu des épaules pour se rapprocher de lui le temps d'un coup affectueux, elle réfléchit un instant, se demandant quel jeu était le bienvenue pour l'instant. « Et si on les faisait tous ? On commence par Mortal Kombat pour bien boire, ensuite Watchdogs et on finit sur Just Dance pour la finale ? » Sourire taquin qu'elle laisse se déposer sur ses lèvres, la brune était prête à jouer ce soir, et s'il fallait qu'elle finisse la tête dans les toilettes, c'est qu'elle en aurait besoin. Bouche qu'elle laisse entrouverte quand il l'achève avec le pot de glace, elle écarquille les yeux. « MAIS OUI ! Mon pot de glace, j'l'avais presque oublié. O-la-la. Ça y est, tu m'as donné faim. » Estomac pourtant bien remplit, la brune aurait toujours faim pour un peu de glace.

Les shots s'enchainent, juste revanches prises et gagnées à tour de rôle, entre coups bas dans le jeu et sur le canapé. Andy savait qu'à Mortal Kombat, elle ne réussirait jamais à gagner contre Kaïn à la loyale : appuyer sur n'importe quelle touche pour envoyer des coups au hasard, c'était pas sa tasse de thé. Malgré tout, ça l'éclatait de venir mettre des bâtons dans les roues de son meilleur ami, et contre toute attentes, la main devant les yeux bleus du sportif l'ont aidé à gagner quelques parties, quand même. Dernier shot descendu, elle lève l'index en se levant. « Tu permet; ma vessie va exploser. » Petites jambes qui se dirigent rapidement vers les toilettes elle revient au bout de quelques secondes et s'étale sur le canapé, la tête sur les cuisses du sauveur de sa journée. « Félicitation Monsieur Buchanan, vous avez gagné cette manche à Mortal Kombat, un coup de chance surement. Pour l'occasion : un shot. » Hochement de tête, elle lui tend sa main pour la serrer, sceller l'entente et qu'ils prennent chacun un shot : elle pour sa défaite, et lui, pour sa victoire.
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