une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| boring, stupid, love (kaïn) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Mar 23 Mar - 20:31 | |
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Tu ne saisis pas trop ce qu’elle te raconte avec son histoire de réalité biaisée, comme quoi la situation n’est pas réelle donc la violence du combat ne l’atteint pas. Franchement, son fonctionnement curieux ne t’atteint plus. Là où avant tu te serais torturé les méninges à essayer de déchiffrer la psychologie de la brune, tu as fini par apprendre à abandonner et lui donner raison. C’est toujours très important de lui donner raison, tu l’as bien compris au fil du temps. Donc oui, assurément, ça ne sert à rien d’essayer de débattre en lui explique que le sang peut être aussi violent pour la psyché dans des scènes de combats médiévaux que dans des combats de boxe beaucoup plus modernes. Rhodes trouverait le moyen de te donner tort, autant lui laisser la victoire de suite, oui vaut mieux pour toi. À la place, tu vas plutôt l’embêter avec sa Saint-Valentin, ses activités avant de venir t’interrompre dans ta partie de jambes en l’air. Parce que tu te doutes bien que la métisse n’a pas dormi jusqu’à 16h pour se préparer et venir aussitôt te rejoindre. Tes prunelles malicieuses sondent son âme jusqu’à la faire craquer, aveux qui ne viennent pas. À la place, Andrea fait une bourde. Une grosse gaffe. Enfin, qui pourrait en être une si tu n’étais pas déjà au courant de ce qui lui a échappé. Tu te serais empressé de rapporter à Laya la bêtise de ta meilleure amie, déjà parce que tu aurais été super heureux d’apprendre la nouvelle, et aussi juste pour l’emmerder. Sauf que là, ni l’un ni l’autre. Donc tu optes pour un chemin différent, titillant la brune sur son incompétence en matière d’enfants, pour ne pas dire aversion. « Quand il aura deux ans ? Oh non, j’suis pas sûr que tu aimes. Attends les dix-huit ans franchement. » Ricanement qui tu ne caches pas, tu te moques d’elle autant qu’elle, autodérision toujours bien dosée avec Andy. « Tu sais que c’est encore plus chiant quand ça parle ? Parce que ça parle pour un rien. Sur le long-terme, ça fait autant mal au crâne que les pleurs et les cris. Et oui, ça continue aussi de gueuler plus vieux. Et ça fait moins la sieste, donc limite y’a plus de cris. » Hochement presque trop sérieux de la tête, tu lui mets une certaine pression en haussant les sourcils, comme si ça donnait encore plus de poids à tes mots. « Mais sinon, j’doute pas que tu vas être une super tata. Je dis juste que le tonton sera mieux. » Jeu de sourcils associé au sourire de vainqueur, fierté qui retombe dans le canapé pendant qu’elle te parle de l’état d’Arlo et de la condition difficile dans laquelle va grandir le gosse si l’état de l’amnésique ne s’améliore. « Parle pas de malheur… En neuf mois, ou ce qu’il en reste, ça va s’arranger. Au moins un petit peu, c’est obligé. Il le faut, sinon tu vas faire un burn-out avec le gosse dans le loft. » Un pouffement de rire t’échappe en imaginant Rhodes devoir vivre avec un gosse. Tu es presque certain qu’elle emménagera chez toi, soit avec toi, soit en échangeant ta place contre la sienne. Jamais elle ne vivrait dans un tel cauchemar. Dieu sait qu’elle peut en supporter des choses pourtant, mais pas ça. État critique de celle qui s’est dopée aux comédies romantiques, tu reprends la barre de sa journée pour l’inviter à boire un coup et surtout jouer. Laisser courir la tristesse, la colère, dans les jeux vidéos. « Ah ouais j’vois, tu veux m’affaiblir pour que tu gagnes à Just Dance parce que tu sais que tu vas perdre. Maline Rhodes ! » Tu roules des yeux quand t’évoques le pot de glace oublié. Ce sera votre petite récompense, histoire qu’il ne reste pas dans ton congélateur à attendre ad vitam aeternam que tu le bouffes. Les jeux passent, les cadavres de shots dans vos estomacs, tu ne sais pas si l’alcool lui donne plus de réflexes ou si c’est toi qui perd les tiens, mais plus les verres passent et plus elle gagne. Est-ce ton subconscient qui fait que tu la laisses gagner parfois ? Sûrement, parce que ce n’est pas ton genre de sacrifier ton honneur, même pas pour une femme quand la compétition s’en mêle. En réalité, c’est surtout les techniques de fourbes d’Andy qui te bouchent la vue qui l’entraîne vers quelques victoires. Finalement, tu restes le grand vainqueur, avance prise impossible à rattraper. « Bon pipi chérie. » ricanes-tu alors qu’elle s’éclipse vers les toilettes. Tu ne sais pas si les femmes ont vraiment une petite vessie ou si la tienne est habituée à se dilater pour accueillir les litres de bières, mais tu es tranquille de ce côté. En espérant que ça ne se réveille pas en sautillant sur Just Dance. « Un coup de chance ? » Tu rigoles tout en acceptant le shot qu’elle te tend, toute occasion étant bonne pour te faire boire visiblement. « C’est de la triche, t’as pissé donc t’as dû te délester d’un peu d’alcool. Raison de plus pour te remplir à nouveau. » Aussitôt, vous enchaînez sur une nouvelle manche avant de changer de jeux. Plus en multijoueur, ça se joue à celui qui échoue le plus rapidement dans ces missions. Mais la cohésion d’une partie ensemble vous manque alors rapidement, vous jaugez l’alcool suffisamment présent pour rendre la partie de Just Dance amusante. « Allez, en piste beauté ! Montre moi tes vrais talents, parce que pour les autres jeux vidéos… bon. » Air malicieux sur le visage, t’as les prunelles qui brillent, sûrement pour cause d’alcool mais aussi grâce à l’amusement palpable dans le salon. Les silhouettes se relèvent et se déhanchent au rythme des musiques. Évidemment, vous optez pour les plus cultes en premiers, parce que les chorées sont celles que tout le monde connaît. Tu profites de la chorée d’ I like to move it pour déstabiliser à ton tour la brune qui mène un peu plus facilement que sur les combats. T’imposes ta carrure devant elle pour lui bloquer l’écran et remuer le popotin sous ses yeux. Toi non plus tu ne suis plus l’écran, mais peu importe, on dira que c’est la musique qui a pris possession de ton corps. Et tu t’agites devant elle, éclats de rire qui te font vibrer alors que tu imagines ces danseuses franchement agiles du derrière. « J’ai peut-être pas les cinq étoiles sur l’écran, mais ma chorée les mérite, non ? » Air désapprobateur qui va assurément régner sur la trogne de ta meilleure amie, tu l’observes avec sournoiserie. « Fais mieux si t’en es capable ! » (c) mars. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Ven 26 Mar - 19:31 | |
| 14 février ○ Neveu à venir qui monopolise leur attention, le marmot n'avait pas encore de nom qu'il était déjà le centre du monde. Contre toute attente, Andy avait hâte. Et en même temps, elle flippait; principalement pour Laya, et la situation avec son époux, en fait. Alors forcément, elle avait eu peur de faire une boulette, au début; jusqu'à ce que Kaïn avoue qu'il était déjà au courant. Son soulagement prend le pas sur l'effarement qui aurait dû la submerger en apprenant qu'il savait déjà et qu'il ne lui en avait pas parlé. Mais la conversation de lui laisse pas le luxe de s'insurger, et rapidement, les taquineries reprennent. Parce que tout le monde sait qu'Andy déteste les enfants, normalement. De tous âges, d'ailleurs. Qu'elle n'en aura jamais, ça, c'est certain. Rien que voir son corps se déformer pendant neuf mois, pour en plus porter un môme qui passera la moitié de sa vie à pleurer et une fois adolescent sera qu'une tête à claques, ingrat et provocateur, non merci, pas pour Andy. Elle laissait ça volontiers aux autres, regardait de loin, comme avec Laya. Même si elle serait là pour remettre le gosse à sa place quand il aura quatorze ans et qu'il décidera d'en faire baver à sa mère. Il fallait dire que Kaïn n'était pas d'une grande aide pour ce qui était de la rassurer; elle lève les yeux au ciel, la mine pensive. « Bah tu sais quoi, c'est le super tonton qui s'occupera de lui jusqu'à ses dix-huit ans, du coup. » Une tape sur l'épaule, elle sirote son verre, avant de lever l'index. « Hm, c'est avec moi qu'il aura sa première cuite, j'pose mon véto. » Agitant la tête au rythme de la musique qui passait en fond sonore du film, ça ne l'empêche pas d'exprimer ses pensées à Kaïn, notamment sur l'évolution de la situation du couple que formait leurs amis. Une part de sérieux emprunt le sportif avant que l'humour ne revienne au galop; mais il n'avait pas tord. L'avocate risquait forcément de mal vivre l'arrivée d'un bambin dans son appartement; et ça, sans avoir rien contre Laya ou même l'enfant. C'était juste incompatible, et elle devrait trouver une solution si la problème n'était pas réglé d'ici là. Comme emménager chez Kaïn, par exemple. Elle noue son majeur et son index entre eux, les mains levées vers le sportif. « Croisons les doigts, alors. »Première manche de jeu perdue, la brune s'empresse d'aller aux cabinets, descente rapide des verres qui finissais bien par devoir s'évacuer quelque part. A peine revenue qu'elle propose déjà au blond de boire à nouveau pour fêter sa victoire, prétexte évident pour ne pas être la seule à finir sa bouteille. Elle tire la langue quand il reprend sa taquinerie; non, Kaïn n'avait pas juste eu un coup de chance. Mais Andy était trop fière pour avouer qu'il était meilleur qu'elle, surtout pour un jeu auquel elle ne comprenait rien du tout. L'air offusqué qu'elle prend quand il lui demande de boire aussi se transforme rapidement en un éclat de rire. Toujours partante pour boire, surtout avec son ami, elle ne refuse pas, au contraire, se jette presque sur la bouteille sans essayer de négocier. Nouvelle manche de Mortal Kombat, qu'elle perd, évidemment, elle s'enquiert de boire son shot pendant que Kaïn s'occupe de préparer le nouveau jeu. Radicalement différent, l'alcool se voit moins facilement descendu et après quelques échanges ils décident de passer à la danse. Pour avoir un frère comme le sien, Andy savait forcément se déhancher. Pas franchement sportive, c'était sûrement la seule activité physique qui lui aurait plu, adolescente. Mais elle n'en avait jamais fait, préférant s'agiter seule dans sa chambre, devant la télévision ou en soirées. Il n'empêchait qu'elle s'était mise à la Pole Dance il y a plusieurs années, et que de temps en temps, la barre lui servait à autre chose qu'à décorer son appartement. Nouveau coup de coudes dans les côtes de son ami, elle accuse la taille, l'air faussement navré. « Oups, t'es si grand aussi, j'peux pas m'étirer à côté de toi sans t'en foutre une. Désolée chaton. » Œillade légère qu'elle lui adresse, avant de s'emparer de la manette pour choisir la première chanson. C'est au tour du blond de s'amuser à l'emmerder, carrure trop imposante pour qu'elle puisse le parer. Elle serait bien montée sur son dos pour le déstabiliser aussi, mais sa robe aurait sûrement finit par craquer, et elle n'avait pas payé une petite fortune pour avoir à la jeter après la première fois. Alors elle laisse Kaïn s'amuser à la contrer, riant aux éclats quand sa chorégraphie devenait un tantinet ridicule. Les voisins devaient en avoir marre de les entendre s'agiter autant depuis plusieurs heures, mais elle n'en avait pas grand chose à faire. C'était toujours mieux que les gémissement intempestifs des conquêtes du sportif. Chanson bien connue, la métisse conaissait déjà la chorégraphie presque par cœur, alors la tentative de Kaïn ne l'embêtait pas tant que ça. Même si à s'agiter comme un ouistiti, c'était sûr qu'il écoperait bien plus de points. La chanson terminée, elle s'affale sur le canapé, une gorgée de gin pour complaire à la victoire de son ami qui se vente comme un paon. Sourcil arqué, elle hoche la tête, claquement de la langue contre son palais tandis qu'elle observe son Kaïn. Jeune homme qui avait prit du grade depuis leur rencontre, il n'y avait que le mulet, finalement, qui n'avait pas changé depuis cette époque. Sa carrure s'était étoffée, son visage affiné bien qu'il garde toujours la même bouille ronde qu'il y a sept ans. Il avait peut-être grandit, aussi; il paraît que les hommes grandissent jusqu'à l'âge de vingt-et-un ans. Et elle devait bien avouer qu'il s'était débrouillé comme un chef sur cette chanson, même si ça lui faisait mal de le penser. Sortie de ses pensées par sa mise au défi, elle lui sert un nouveau verre et fait la même chose, pour le descendre d'une traite, se donner du courage. « Tu te demande vraiment si j'en suis capable ? » Esquisse défiante, elle s'empare de la manette pour relancer la chanson, points qu'elle ne ferait pas mais chorégraphie qu'elle améliorera à sa manière, revenant chercher Kaïn par moments. C'est vrai que la danse proposée était quelque peu ennuyante, alors elle s'amusait à l'agrémenter autrement, souplesse acquise par son entraînement à la Pole Dance; abdos contre toute attente dessinés sous la robe moulante, les hanches qui suivaient le rythme du son; gêne dansant bien présent dans on ADN : sûrement par sa mère, puisque le père Rhodes était du genre à avoir un balais dans le cul. Confiance en elle qu'elle avait retrouvé en se pomponnant un peu plus tôt dans la journée, finalement la danse ne faisait que perfectionner cette assurance. Parce qu'Andy n'était pas du genre à se laisser battre à un jeu comme celui-ci, elle donnait tout ce qu'elle avait, lançant les gestes demandés par moment, pour quand même espérer gratter les points demandés. Gong final, la musique se termine, et la brune s'assoit, essoufflée, sur le canapé, attendant le résultat des points gagnés. Jeu des épaules, elle tire la langue à son ami. « Et donc, tu disais ? » La commissure victorieuse elle se relève pour faire quelques pas accélérés, mini-danse de la victoire au rythme de la musique du jeu. Marche dansante jusqu'au congélateur, elle lâche par dessus son épaule. « Je crois que j'ai mérité ma glace, non ? Vu que c'est pas bon pour c'que t'as, je prend qu'une seule cuillère. » Taquinerie qu'elle laisse résonner, elle prendrait bien évidemment un couvert pour Kaïn qui l'avait autant mérité qu'elle. Pause jeux qui s'était avérée plus fatigante que prévue, elle ne voulait plus bouger ses fesses du canapés pendant les prochaines minutes. De retour sur le sofa, elle tend sa cuillère au sportif et ouvre le pot; genoux ramenés sous son menton, elle cale ses pieds sous les cuisses musclées de Kaïn, chaleur réconfortante à la métisse frileuse. « Où t'as appris à danser comme ça, p'tit cachotier ? » Elle demande en plongeant sa cuillère dans la glace puis dans sa bouche, jouant à faire bouger ses sourcils, les yeux plissés. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Sam 27 Mar - 11:24 | |
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Ça t’amuse de voir la métisse s’imaginer que ça te dérange de jouer l’oncle jusqu’aux dix-huit du petit. Ou de la petite. Comme tu l’avais dit à Laya à la fête foraine, tu aurais rêvé d’être un grand-frère, avoir un petit être à protéger, qui partage ta chair et ton sang sans qu’il ne soit de toi. Parce que ça : non. Alors ce petit bout, tu sais déjà que tu vas l’aimer, que tu vas lui apprendre sûrement un tas de conneries, peut-être le volley tout comme tu le protégeras de tous les dangers. Au final les gosses tu les aimes toujours, tu les trouves si innocent du monde qui les entourent, c’est presque touchant. Sauf que tu ne le dis jamais. Car il ne faudrait pas que ça tombe dans les oreilles d’une de tes conquêtes et que ça devienne une bonne excuse pour venir réclamer ta paternité après une petite erreur. Si ce truc t’arrive, t’es dans la merde. Heureusement pour l’instant, tu n’auras qu’à t’occuper du petit Mehrtens, ce sera amplement suffisant surtout si tu dois gérer Rhodes qui se retient de péter des câbles en présence du chiard. Tu fronces les sourcils quand elle te dit qu’elle aurait le droit de lui offrir sa première cuite. Outré, tu l’observes d’un air interloqué. « Pardon ? Je m’occupe de lui pendant dix-huit piges et toi tu récoltes les lauriers en l’emmenant se bourrer la gueule ? Hors de question, trouve un truc plus juste, ton véto je m’en fous. » Seul sourcil qui reste arqué, air convaincant que tu lui donnes. Non, tu ne te feras pas avoir aussi facilement. Si elle ne veut goûter qu’aux joies avec le neveu, il faudra qu’elle donne un peu d’elle-même d’une façon ou une autre. En lui changeant les couches par exemple. Ce serait une superbe expérience pour elle tiens. Enfin, vous faites un tas de plan sur la comète alors que le petit n’est pas encore là, et surtout, que ses parents sont encore dans une phase plus que délicate. Tu essayes de faire preuve d’un peu d’espoir en disant que d’ici-là, la mémoire peut revenir. Doit revenir. Doigts que tu croiseras en effet jusque-là. La première série de jeu a achevé la brunette qui doit carrément se délester d’un peu de liquide avant de revenir plus forte que jamais. Parce que oui, tu vas lui offrir la chance de pouvoir te battre cette fois, en lançant un jeu dans ses cordes. Parce que si vous rejouez à un jeu de combat, elle va défoncer ta manette à taper frénétiquement sur tous les boutons. La partie de danse n’a pas encore commencé qu’Andy lance déjà les hostilités en pointant son coude dans ses côtes. Râle que tu étouffes, mâchoire crispée parce qu’elle t’a fait mal. Le désavantage d’être sec, c’est que la graisse ne recouvre plus les côtes, et les muscles ne sont pas aussi épais pour contrer les coups. Tu roules des yeux à son excuse franchement minable en comparaison de tout ce qu’elle a pu te trouver, mais finalement tu ricanes. Car c’est du Andy tout cracher, et que même si parfois ça t’agace, au fond tu es content d’avoir sa bizarrerie dans ta vie. Cependant, tu ne la laisseras pas s’en sortir facilement, ni pour ça, ni pour sa tentative de tricherie pendant Mortal Kombat. Alors tu laisses le début de la danse se faire normalement, danse que tu suis pendant quelques temps avant de t’amuser à lui passer devant. Ta silhouette s’agite sous ses yeux, tu gagnes même quelques points à faire n’importe quoi. Comme quoi c’est bien n’importe quoi ce jeu, aussi barré que ta chorégraphie douteuse. Mais plus c’est étrange et ridicule, plus ça captera l’attention de Rhodes, et c’est exactement ce que tu veux. Tu continues même quand la chanson est terminée et que la belle abandonne en tombant sur le canapé. Puis, tu finis forcément par te retourner, rictus au coin des lèvres. « Tu taffes pas assez ton cardio chérie, regarde comme tu es épuisée ! » Tu as le souffle à peine saccadé, matchs qui te prennent bien plus d’énergie qu’une petite chorégraphie de rien du tout. Depuis le temps que tu travailles ton endurance, ce n’est pas ça qui va t’achever, clairement pas. Enfin, tu lui lances un défi, histoire d’apporter un peu de piment à cette soirére qui a commencé à battre des records lorsque les jeux sont arrivés. Peut-être que tes voisins se plaindront, peu importe. À ton tour de t’installer sur le canapé pendant qu’elle se relève pour choisir sa musique et laisser place à son challenge. Tu aimes voir Andy danser, sans mauvaises pensées. Tu trouves qu’elle a une grâce naturelle, un charme qui ne s’évapore pas même lorsqu’elle fait quelques pas douteux. C’est sûrement dans ses veines, même si ça implique du travail d’avoir une aussi jolie souplesse. Ce soir, elle t’adresse un sublime spectacle, mêlant chorégraphie officielle et agréments personnels. Tes lippes s’étirent d’ailleurs en un large sourire au fur et à mesure de sa prestation. Elle finit par s’affaler à nouveau sur le canapé une fois la musique terminée, poitrine essoufflée mais air victorieux bien sur les lèvres. « Ok ok, t’as gagné. Mais ça s’est joué à pas grand-chose. » ricanes-tu avant d’approuver à sa question par un hochement de tête. Tu te relèves aussitôt, étant visiblement le seul en forme, pour aller récupérer son pot de glace, ne prêtant pas attention aux restes de ses paroles. Glace entre les mains et perles d’eau sur les doigts, tu lui donnes son pot et sa cuillère, avant de t’installer à nouveau à ses côtés. Tu récupères la cuillère qu’elle te tend et la laisse enfouir ses pieds sous tes cuisses. C’est bien la seule qui a le droit de te toucher avec ses pieds. Tu retiens le rictus amusé sur tes lèvres en l’entendant s’enquérir de tes talents. « Tu vois, ça t’a échappée parce que tu n’viens plus en boîte avec moi, madame l’avocate. Sinon tu saurais que j’ai ça depuis longtemps. À force de festoyer, tout ça. » Jeu de sourcils, tu ne la blâmes de rien, tu t’amuses simplement de son ignorance sur le sujet tout en prenant ta première cuillérée de glace. « Hum, tu l’as bien choisi. T’en as pas bouffé toute la journée j’espère sinon tu m’fais trois danses d’affiler. » Sourire que tu lui accordes, pointe de malice dans les iris. « Tu m’apprends quand à faire de la pole dance ? J’veux pouvoir impressionner du beau monde avec ça moi. Parce que sur toi, ça a l’air de bien marcher. » Tes lèvres s’étirent encore plus alors que tu la zieutes tout en te resservant dans le pot. Tu ne l’as jamais vraiment vu à l’œuvre mais tu devines aisément qu’elle a progressé depuis le temps. (c) mars. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Mar 30 Mar - 12:06 | |
| 14 février ○ Ambiance taquine qui régnait dans le salon du sportif, les plans fais sur la comète qui n'était pas encore arrivée; Andy cachait sa peur de devoir faire fasse à un bambin derrière l'âge de ce dernier, sauf que quoi qu'il arrive, elle devrait bien finir par s'en occuper un jour ou l'autre, même juste une minute. Et ça l'effrayait. Amusée de faire bisquer Kaïn au sujet de la première cuite de l'enfant à venir, elle lève les yeux au ciel quand il réfute le véto, insurgé de n'pas avoir la reconnaissance de celui qui aura joué le tonton modèle pendant dix-huit ans. « Ok, tu s'ras invité, tu pourras l'assister dans les toilettes quand il dégueulera. Parce que bon, le vomi... ça te va ou t'as une nouvelle requête à formuler pour le contrat ? » Sourire angélique qui se fraye une place de choix au bout de ses lèvres brillantes, paupières qui papillonnent dans le seul but d'attendrir le blond qui pensait avoir son mot à dire. C'es qu'Andy allait sûrement devoir supporter sa meilleure amie dans les périodes les plus compliquées de sa grossesse : c'était suffisant comme service rendu pour les dix-huit prochaines années. Exceptionnellement, elle acceptera de garder le gosse; seulement si il dort profondément et qu'elle n'a qu'à vérifier qu'il ne se réveille pas, ou plus grand pour l'aider à faire ses devoirs avec les cours magistraux qu'elle lui offrira. Mais évidemment, tout ça n'étaient que des prévisions amusantes, derrière la vérité frappante de la situation de Laya et du père de cet enfant. Besoin de légèreté pour les amis qui regardaient la tragédie depuis les coulisses. Langue qu'elle lui tire quand il évoque le cardio loin d'être parfait de la brune, si elle avait des cuisses et des mollets en acier à force d'être perchée sur des échasses à longueur de journée, elle devait bien avouer que la moindre activité physique l'essoufflait. Monter les escaliers, par exemple; surtout dans son bâtiment où il n'y avait pas d'ascenseurs et qu'elle devait se rendre au dernier étage. A chaque fois qu'elle rentrait chez elle, elle avait besoin de s'asseoir cinq minutes pour reprendre son souffle et permettre à ses gambettes de refroidir. « Excuse-moi, on monte pas tous à cheval tous les deux jours. » Haussement des sourcils qui amènent quelques rides légères à son front plissé, le petit rictus au coin de ses lippes rappelait l'ambiguïté de sa réponse, sous-entendu flagrant de ce qu'elle avait arrêté il y a quelques heures. Il fallait dire que deux jours c'était peut-être trop gentil, conaissant Kaïn, il était capable d'en avoir plusieurs par jours lorsqu'il était en forme. Verre sifflé en quelques secondes pour se donner du courage, elle relève le défis lancé par le sportif, souffle enfin reprit. Musique choisit et danse entamée, elle laisse le rythme guider ses mouvements, souplesse qu'elle avait gamine qui n'avait pas disparue; merci la pole dance. Entraînée par le son, la gêne n'existait pas avec Kaïn, véritable âme jumelle qu'il était pour elle. Ils n'avaient presque aucun secrets, s'étaient déjà vus à poil et même si son esprit avait presque effacé les détails de la nuit qu'ils ont passé ensemble, ils avaient bels et bien couchés ensemble. Après cet épisode, il n'y avait que deux possibilités : soit être embarrassés à vie et peinés à s'adresser la parole, soit tout le contraire, complicité exacerbée à l'extrême. C'est le deuxième chemin qui s'était ouvert à eux, porte derrière laquelle il y avait une lumière aveuglante. Ils s'étaient vus dans les pires situations imaginables; Kaïn lui avait tenu les cheveux un nombre incalculable de fois pendant qu'elle vidait le trop plein d'alcool qui noyait son estomac, et elle, sorti trop de fois d'embrouilles sur les terrains. Evidence de leur amitié qui leur a éclaté à la gueule il y a de ça sept ans. Alors ce n'était pas une petite danse privée qui l'empêcherait de se démener, et ce n'était pas les quelques verres d'alcool qui avaient aidé. Parce qu'Andy elle en aurait été capable, même totalement sobre. Chorégraphie improvisée terminée, elle revient victorieuse vers son ami alors qu'il avoue sa défaite. Large sourire qui dévoilait ses dents parfaitement blanches -merci le dentiste et le tabac auquel elle n'avait jamais touché- quand elle voit la grande silhouette se lever pour aller chercher le pot de glace qui lui faisait de l'oeil. Aises finalement prises, c'est en récupérant une grosse cuillerée du dessert glacé qu'elle pose la question qui lui titillait les lèvres. Air faussement outré à sa réponse, elle fronce les sourcils, la mine boudeuse. Mais elle savait bien qu'il ne lui en voulait pas. « Oh, ok, c'est de ma faute maintenant ? Ma vie ne se résume pas à t'accompagner en soirée pour te regarder boire comme un trou quand je bosse le lendemain. » Comme une évidence, c'est vrai qu'elle avait ralentit sur les fêtes et les boîtes, même s'il fallait dire que ça lui manquait énormément. Elle n'avait juste plus le temps, prise par d'autres obligations qui lui permettaient de ramener un joli chèque à la fin du mois. Saveurs délicieuses qui fondaient sur sa langue, elle acquiesce, aux dires de son ami, paupières fermées pour savourer la glace. Mâchoire finalement qui se crispe, elle fait comme si elle ne voyait pas de quoi il parlait, haussant les épaules et inclinant la tête. « Quoi ? Nooon, voyons. Tu me prend pour qui. » Bien sûr qu'elle avait mangé de la glace toute la journée, mais elle n'était pas spécialement décidée à lui faire un nouveau spectacle dansant; place assise bien confortable. « Je prend toujours celle là, c'est définitivement la meil-leurs. Et puis regarde, elle a pas tant que calories que ça, en plus... » Bouche avancée en observant l'étiquette, elle se rassurait comme elle pouvait. Elle arque un sourcil a sa question, rétines qui quittent le dos de la glace pour toiser le grand blond. « Sérieux ? Tu veux apprendre la pôle-dance ? » Elle éclate de rire, moqueuse. « T'es trop lourd, tu réussiras peut-être à te tenir avec tes gros bras mais niveau souplesse, je sais pas si tu tiendras le coup... » De sa main libre, elle vient tâter les biceps, appuyant de son index sur la peau. Sport qu'on avait réduit aux bars de strip-tease, c'était d'abord un défi pour la brune qui trouvait ça amusant. Et maintenant, ça faisait partie de son quotidien. Enfin, un peu moins depuis que Laya était à l'appartement et qu'elle avait moins le temps. « Mais ça marche, je veux bien essayer de t'apprendre deux trois trucs. Par contre, t'as intérêt à m'écouter sans broncher, sinon, la prof fait grève. Parce que bon, le bénévolat, ça va deux minutes. » Consignes qu'elle indique en agitant sa cuillère après avoir reprit une bouchée; elle ne laisserait aucune chance à Kaïn s'il décidait de faire des siennes. Mais l'idée de l'avoir à sa merci le temps de quelques cours la faisaient rire d'avance. Avec lui, elle n'aura qu'à commencer avec les exercices les plus durs, le numéro des urgences enregistrées et prêt à être appelé au cas où il se bloque un truc, quand même. « Par contre, faut qu'on voit dans nos agendas nos disponibilités, tu me connais, j'suis une femme très prise. » Toujours sourire angélique, Andy travaillait un peu quand elle le voulait, parfois à domicile, parfois au cabinet; mais ça, Kaïn n'était pas obligé de le savoir. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Jeu 1 Avr - 18:29 | |
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C’est avec un plaisir malin que la métisse accepte de modifier l’accord tacite conclu entre vous en ce qui concerne le futur Mehrtens. L’avocate se réserve les petits plaisirs de la vie avec le gosse, pendant que toi, tu devrais te coltiner ce qu’il y a de moins agréable. Ce n’est pas parce que tu es assez naturellement bienveillant et efficace avec les enfants que ça t’oblige à t’occuper de lui pour qu’il aille mieux se prendre une cuite avec Andy. Hors de question. Alors elle modifie les conditions, t’offres un autre calvaire, celui du vomi. Façon dégoûtante d’être présent et acteur de sa cuite. « Non merci, j’te laisse la cuite. Comme ça, s’il est dans le mal dans les chiottes et que tu l’aides pas, Laya ne te le laissera plus et il finira en vacances avec Tonton Kaïn. » Sourire faussement ravi sur les lippes, tu la contres dans sa sournoiserie, lui laissant finalement tout le luxe de lui faire connaître les joies de l’alcool. Et qu’elle ne te sorte pas des excuses pour dire qu’elle sera là pour tel ou tel petit truc. De toute manière, tu comptes te venger en avance en la laminant aux jeux vidéos. La belle a beaucoup de talents, mais clairement pas pour ça. Il faut croire que les bouquins occultent le temps et l’ont empêché de se défouler sur les consoles. Même si tu te doutes que les courbes de la brune vont être suffisamment aguerries pour gagner à Just Dance. Ce n’est pas bien grave, c’est même tout réfléchi en réalité. Puisque, de cette façon, tu lui offriras un bout du gâteau de la victoire. Même si parfois elle te mène la vie dure, il n’est pas question de la faire souffrir pour autant. À la fin de ta crise de folie bien travaillée pour l’empêcher de marquer trop de points, tu l’observes s’essouffler le canapé. Sa remarque t’offre forcément un rictus, amusement encré dans les prunelles. L’étincelle maline qui brille, le cheval a du bon. « Peut-être que tu devrais. » dis-tu avec un jeu de sourcils bien ficelé. Puis, c’est à toi de t’affaler sur le canapé pour la laisser bercer tes rétines de son corps chaloupé, bien endurci par la barre de pole dance qui trône dans son loft. Tu attends toujours qu’elle t’offre une démonstration, et à en croire sa grâce actuelle, tu ne pourras assurément pas être déçu du résultat. Ce n’est pas tant pour te rincer l’œil, car tu portes toujours sur Rhodes un regard délicat, loin du lion qui zieute ses gazelles. Tu l’as longtemps observé de façon plus salace, puis le temps a passé et l’amitié s’est dévoilée. Même si parfois tu repenses à cette période, ce n’est jamais avec un regard amer ou des regrets. Vous aviez partagé le lit une fois, ça t’a suffi pour assouvir ta soif éternelle. Comme tu peux le dire à tous ceux qui continuent de vous imaginer mariés, tu préfères largement l’amitié et la confiance que tu as gagnées. Le plus beau des cadeaux et des relations à ton sens. En tout cas, tu es bien forcé d’abdiquer face au talent dansant bien plus présent chez Andy que chez toi, ça doit être les gênes sûrement. Tu t’éclipses aussitôt lui récupérer son pot bien mérité après tous les calories brûlés. Alors qu’elle te demande où tu as bien pu apprendre à danser comme ça, tu joues de mystères avec un rictus amusé avant de lâcher le morceau. Sa petite mine boudeuse te donne envie de rire mais tu te retiens pour ne pas la vexer. « Moi aussi j’bosse le lendemain, et pourtant… » Tes lippes s’étirent un sourire bien plus large alors que tu l’observes, les yeux plissés. « C’est surtout parce que tu deviens vieille, tu te remets moins vite. Mais tu ne veux pas l’avouer. » Tu lâches ça d’un air innocent, ton regard se perdant alors sur le plafond pour faire comme si de rien n’était. Et surtout ne pas voir sa ride du lion se former sous le coup de la colère. À la place, tu pioches plutôt dans le pot tout en t’enquérant de savoir si elle n’a pas passé sa journée à se perdre dans divers pots. Malicieux, tu ne vas pas lui faire la morale, tu veux juste l’embêter un peu. Et sa réaction te donne raison, mais tu éviteras d’enfoncer le clou un peu plus profondément, te contentant de ricaner doucement. Ta cage thoracique vibre un peu plus quand elle te parle calories. « Chérie, tu sais bien que les calories ne sont pas si importants, j’en ai suffisamment dépensé aujourd’hui et puis j’en dépenserai encore plein demain. » Plus sérieux, même si la joie ne cesse d’illuminer ton vissage, tu lui parles pole dance et réclame le droit à l’avoir comme professeur particulier. La surprise que tu lis sur son visage te titille les zygomatiques. « J’ai l’air de pas être sérieux ? Et j’te permets pas, j’suis super souple. Du dos, au moins. » Parce que le volley et les smashs impliquent de se plier comme un ressort pour mettre encore plus de puissance aux bouts des doigts lorsque le corps se détend. Pour la souplesse dans les jambes, certes, tu n’es pas prêt à faire le grand écart sur la barre, mais avec un peu de temps, peut-être que ça viendra. Tu roules des yeux aux conditions de la brune, parce qu’il n’y a jamais aucune condition avec elle… « Ne pas râler sérieux ? Mais je sais déjà que tu vas me faire faire des trucs chelous en sachant que je peux rien dire. Peut-être que j’vais trouver une autre nana qui fait de la pole dance finalement. Tant pis pour toi, tu me verras moins, du coup. » Moue grimaçante, tes lèvres se tordent alors que tu songes à comment t’y prendre, rien que pour prendre un air sérieux. Tu sais bien qu’Andy préférera faire la bénévole si cela implique qu’elle continue à te voir autant. En réalité, ça t’arrange, parce que ça t’embêterait aussi de moins la voir parce que tu dois aller apprendre cette discipline avec quelqu’un d’autre. Ainsi, ce serait un bon compromis pour tous les deux. Même si elle te brise le dos avec un exercice raté. « Tu es avocate ou présidente ? Parfois je me le demande… » Même si le sport t’offre des horaires beaucoup plus souples que la moyenne, tu n’es pas pour autant libre tout le temps. « Mais bon, heureusement que tu fais des efforts pour moi sinon qu’est-ce que je ferais, moi… sans toi. » Ton ironique, avec pourtant une pointe de vérité et sincérité derrière les mots moqueurs. Pour faire couler, tu reprends de la glace, légère coulée laitière sur le coin de tes lèvres que tu récupères aussitôt du bout de la langue. « T’es douée au moins ? Parce que je te vois danser mais jamais autour ou sur la barre… En fait je demande à voir ton talent avant de t’embaucher comme prof particulier. Sinon tu vas m’arnaquer, j’le sens. » Tes mirettes glissent sur la flasque de gin, et une réflexion s’immiscent dans ton crâne. « La glace au rhum ça existe… tu crois que ça existe au gin ? Peut-être que je devrais te faire ça pour ton anniversaire. Si tu es sage. »(c) mars. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Lun 5 Avr - 1:00 | |
| 14 février ○ Discussion sur le futur neveu à venir qui l'avait motivée pour la séance de jeux vidéos; si elle avait réussit à gagner la bataille, vu l'abandon du sportif qui refusait d'essuyer le vomit, au sujet de la première cuite du môme, elle n'en menait pas large devant la manette. Plutôt addicte à la console il fut un temps, elle prenait la poussière depuis quelques mois, n'était ressortie qu'exceptionnellement, quand Kaïn passait à l'appartement, par exemple. Soirée qu'elle préférait passer devant un film netflix avec Laya plutôt qu'à jouer seule devant son écran. Et puis, elle avait toujours en tête la perturbation évidente qu'était l'histoire d'amour de sa meilleure amie, remise sur le tapis avec cette discussion. Passer à Just Dance lui fait le plus grand bien, et elle se laisse porter par la musique, rythme chaloupé de certaines sonorités qui étaient faites pour elle. Spectacle offert aux beaux yeux de son Valentin pour l'année 2021, elle laisse finalement son fessier se reposer, exercice fait pour les jours à venir. La glace qu'ils partageaient ravissait ses papilles, comme si elle n'en avait pas assez ingurgité dans l'après-midi. Il fallait dire qu'Andy et la glace, c'était une histoire d'amour que personne ne pouvait oser dépasser; une de ses meilleures compagnes dans les pires moments, c'était assurément ce qui pouvait effacer les maux sentimentaux qui s'incrustaient dans l'esprit de l'avocate. Question curieuse qu'elle pose au blond pendant qu'elle joue de sa langue avec la cuillère, taquineries relatives à son absence de plus en plus fréquente lors des festivités après match. Mirettes plissées, elle fixe le provocateur qui s'amusait à prononcer ces mots interdits; vieillesse qui ne touchait pas Andy, ou du moins, pas encore. « La vieille elle fait déjà l'effort de venir voir tes matchs dès que le boulot lui permet, et ça au profit d'une bonne tisane devant un film romantique. Tu l'sais, j'suis ta meilleure supportrice, c'est parce que j'te motive que vous gagnez et que vous pouvez "festoyer". Tu devrais m'remercier, même. » L'air hautaine, elle restait tout de même sérieuse; vexée par le sous-entendu sur son âge. Il lui en fallait peu à Andy pour arrêter d'assister aux rencontres sportives de l'équipe de son ami. Même si elle s'était habituée, avec le temps, si l'égo s'en mêlait alors ça ne lui ferait ni chaud ni froid. Kaïn était vraiment doué, mais elle apportait toujours la touche Andy par sa simple présence -et les cris démesurément excentriques lorsqu'il y avait une faute. « En plus, toi c'est différent. Vous finissez tous avec une gueule de bois, alors vous avez l'habitude pour les entraînement du lendemain. Si mon patron me voit la tête dans le cul, ou même si j'suis incapable d'être réactive face aux demandes de clients, les conséquences sont un tout petit peu plus graves. » Roulement des rétines, elle secoue la tête, presque excédée de devoir rappeler la différence de responsabilité de leurs métiers. Si le jeune homme avait prit ça a la légère, il avait lancé son amie sur un sujet glissant. Mais ce n'était pas compliqué de retrouver les rires qui les alimentaient depuis plusieurs heures maintenant. Changement de sujet opportun, il la lance sur le sujet de la glace, évidemment bien choisie. Culpabilité évidente, calories qu'elle fait mine de regarder pour complaire au sportif qui mangeait sainement, à son opposé; culpabilité qu'elle avait de s'empiffrer autant quand elle se trouvait près de lui. Parce qu'il faisait attention, et qu'elle devait souvent le tenter avec ses repas commandés. Elle sourit, angélique quand il la rassure; finalement, il ne lui en voudrait pas pour la glace de ce soir, et c'était tant mieux. Parce qu'elle ne se voyait pas ranger si vite le dessert glacé. Plaisanterie simple sur la souplesse manquante du sportif, elle arque un sourcil alors qu'il s'insurge. C'était pas comme si être souple du dos allait l'avancer à grand chose pour la pole dance, ça, c'est certain. Peut-être qu'il ne se casserait pas le dos en un mouvement, cela dit. Alors ce n'était peut-être pas si mal, pour ce point uniquement. Condition exposée, nouvelle cuillère de glace qui lui passe entre les lippes, elle agite la cuillère, lueur malicieuse dans le regard, en attendant sa réponse qui ne sait tarder. Langue qui vient titiller les rangées de dents; elle savait qu'elle n'était pas spécialement une bonne professeur, alors si elle pouvait leur éviter le supplice, à tous les deux... Mais la proposition de changer de professeur se transforme en grimace, moue qu'elle conaissait bien chez le jeune homme et qui prouvait l'hésitation qui le tourmentait. « Si tu veux j'ai pleins de contacts pour toi; si vraiment ça t'intéresse de râler... » Sourire assuré, peut-être qu'il accepterait la condition, finalement. Vu son air toujours aussi hésitant, elle hausse les épaules, et lâche nonchalamment cette histoire d'emplois du temps à accorder. C'est vrai qu'ils ne se voyaient pas tant que ça, en tout cas, moins qu'avant : emplois du temps bien différents, c'était compliqué de s'accorder l'un à l'autre, alors ils faisaient des concessions. « écoutes, faut savoir ! Soit tu me veut comme prof et on s'arrange, soit tu vas chercher ailleurs. » L'air agacée mais pas des moindres, elle plisse les yeux, ton ironique du jeune homme qui ne lui plaisait pas. « Oui, j'me pose la même question. Tu serais perdu sans moi, mais tu t'en rend pas encore compte chaton. » Cuillère qu'elle coince entre ses dents le temps de s'étirer les bras et le dos, elle fait mine de ricaner à sa remarque. C'est que la métisse n'avait jamais fait de Pole dance devant personne, à part lors des cours. Elle n'était même pas sûre que Laya soit au courant de ce loisir, et pourtant, elle la voyait tous les jours dans l'appartement, cette fameuse barre. Langue qui vient claquer contre le palais, elle avance les lèvres, petite moue dessinée au bout des lippes. « La prochaine fois que tu viens me voir à la maison, peut-être que t'auras droit à une démonstration. Mais que si j'suis en forme; puis t'manière, tu ne viens plus nous voir alors. » Remarque teintée d'une reproche, posée là tant qu'elle y était. Parce que ça faisait un moment qu'elle n'avait pas vu son ami mettre un pied dans son appartement; peut-être que ça remontait à Noël, même. Son regard s'illumine alors qu'il parle d'une glace au gin, association des deux choses qu'Andy aimait le plus au monde -hors les trois humains de sa vie et les petites bêtes à poils qui l'accompagnaient. « Tu ferais ça ? Wow, une glace au gin, ça doit être si bon. On peut s'arranger, pour la pole dance. » Œillade discrète qu'elle offre à son ami, elle récupère le mot de glace et lui laisse prendre une dernière bouchée, en fait de même et rebouche le couvercle. « On en garde pour après, au cas où. » Nature économe, elle n'avait pas envie de finir la glace si vite. Petites jambes qui rejoignent vite le congélateur pour y laisser le pot, elle revient en quelques secondes vers le canapé. Silhouette qui s'arrête derrière Kaïn, membres qu'elle vient à étirer de nouveau, laissant un bâillement s'échapper de ses lèvres. Elle entend quelques vertèbres décontractées par le mouvement craquer, et passe ses mains autours des larges épaules musclées du volleyeur. « En fait, je dors ici cette nuit. » Elle lui lâche au coin de l'oreille, esquisse satisfaite qui se glisse sur ses lippes; détail qu'elle avait omit de préciser au début de la soirée et qui ne ravira peut-être pas le sportif : elle n'était jamais sûre de ses réactions, quand elle lui faisait ce genre de surprises. « Bah ouais, tu me laisserais quand même pas rentrer seule comme ça, au beau milieu de la nuit. C'est pas galant, chou. » |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Mer 7 Avr - 13:42 | |
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La furie est lancée et tu ne peux pas l’arrêter, tu sais bien que c’est inutile de lui couper la parole tant qu’elle n’a pas débité ses paroles. Ceci dit, tu l’as forcée à partir sur ce chemin délicat en parlant vieillesse. C’est que l’ironie ne passe pas à tous les niveaux avec Andy, tout du moins, ça dépend des jours, ou même des heures. Visiblement ce n’était pas le bon moment, car comme elle aime te le rappeler, tu ne fais qu’un boulot d’écervelé pendant qu’elle joue la vie de ses clients. Mais ce qui te donne envie de te marrer c’est quand elle te dit que vous ne gagnez et festoyez que grâce à elle. Franchement, tu veux bien lui accorder un petit crédit vus tous ses encouragements lorsqu’elle est dans les gradins mais là, ce serait clairement pousser le bouchon un peu trop loin. C’est que parfois elle peut être encore plus narcissique et égocentrique que toi la métisse, à moins que tu n’aies déteint sur elle. Mouais, tu penses que c’est dans son sang depuis toujours. De toute façon, les avocats ont nécessairement pour toi un côté théâtral, à aimer la mise en scène et les projecteurs sur eux pendant qu’ils plaident. Et ce n’est pas Rhodes qui va te faire dire le contraire, encore moins à cet instant. Tu ne lui feras pas remarquer, pour son égo, que tu gagnais tes matchs avant même qu’elle n’arrive dans ta vie. Parce que dans le fond, tu n’as besoin du soutien de personne, tu ne gagnes pas pour les supporters, un peu pour l’équipe mais surtout pour toi. Ça se voit lorsque les échecs arrivent et que tu te considères responsable de tout ; non pas parce que tu es le capitaine, mais bien parce que tu es les chevilles trop enflées, tu éclipses l’équipe et tu t’estimes donc responsable de vos fautes. Alors que parfois, il ne s’agit que d’une mauvaise journée, une mauvaise cohésion. Les défauts peuvent devenir des forces, cependant parfois la vilité du défaut refait bien surface. Tout ça pour dire que non, ce n’est pas grâce à Andy que vous gagnez, du moins pas pour toi ; bien qu’évidemment sa présence apporte beaucoup à ton petit cœur, tu as l’esprit suffisamment hermétique pour ne pas dépendre des supporters, quel qu’il soit. Tu l’as appris il y a bien longtemps, quand tu avais commencé à compter sur la présence de ton père, et que tu as vite saisi que son absence te ferait défaut, tu t’es donc émancipé de ces conneries pour ne compter que sur toi-même. Toutefois, Andy vous est probablement utile sur un plan certain : celui de gueuler encore plus que vous quand il y a une faute, au point de mettre la pression sur l’arbitre. Un rictus s’étire sur tes lèvres quand elle fait remarquer que vous savez vous débrouiller avec une gueule de bois, elle un peu moins. En fait, tu laisses même échapper un ricanement. « Franchement Andy, tu te sous-estimes là. Je t’ai vu réussir des partiels à la fac haut la main après des gueules de bois pas possibles, alors hormis pour une plaidoirie, je suis sûr que tu ferais des miracles. Mais j’comprends. » Moi j’suis qu’un idiot qui n’a pas besoin d’être capable de connecter ses neurones, toi c'est différent. Tu hausses une épaule, passablement vexé mais tu l’as cherché, alors tant pis pour toi. À la place tu préfères évoquer sa journée passée à bouffer de la glace en toute impunité. Sujet encore plus intéressant, tu parles de pole dance, talent que tu aimerais bien travailler toi aussi, si la brune veut bien se donner la peine de t’apprendre. Tu n’as peut-être pas tous les atouts vus comme ça, pourtant tu as acquis une certaine souplesse avec le temps, tout du moins de l’agilité pour bouger sur le terrain à la vitesse de l’éclair. Toujours amusé par la situation, tu t’amuses de ses défauts en prétextant aller voir ailleurs, sachant que même si elle joue le jeu, au fond ça l’embête. Tu n’as pas spécialement envie de prendre des cours avec quelqu’un d’autre, parce qu’avec Andy il y aurait la pole dance mais il y aurait plus : sa présence, ses éclats de rire et ses râlements. Tu souris à sa remarque, ultimatum à demi posé pour savoir si ce serait effectivement ta professeure, ou non. Mais tu ne réponds pas de suite, parce que tu as une autre condition à poser : celle de la voir danser avant de décider si son talent est suffisamment palpable pour qu’elle t’enseigne son art. Car c’est bien beau de faire des plans sur la comète, mais tu ne vas quand même pas t’entraîner avec quelqu’un qui ne sait pas si bien danser que ça autour d’une barre. Ta moue rieuse te fait éclater de rire, comptant au passage sa remarque. Clairement, elle a un égo aussi surdimensionné que le tien, seulement, elle se la joue maligne en gardant ce trait de caractère privé. Rapidement, tu prends un air outré quand tu apprends le reproche de la métisse. « Quoi ? Tu te fous de moi ! Je passe méga souvent mais il n’y a toujours que Laya. C’est pas de ma faute si ton emploi de ministre te fait ne pas me croiser… » Tu ne la blâmes pas, encore une fois, son travail est bien plus prenant que le tien. C’est juste un fait, que tu poses, pour te justifier. Au moins, elle verra que tu fais des efforts, et que tu ne la snobes pas volontairement. Pour détourner son attention, l’idée qui vient de s’illuminer dans ton crâne passe la barrière de tes lippes. « Hum je sais pas… T’es pas très sympa ce soir à me tailler. Puis t’as cassé mon coup. Mais bon, tu me connais, je peux pas te résister alors. » Tu hausses les épaules, nonchalant, pour conclure. Tu lui feras sa stupide glace au gin même si elle insulte tes ancêtres, parce qu’au fond tu veux voir sa tête quand il goûtera ça, et entendre sa symphonie de compliments. Elle est un peu comme un âne à qui il faut donner une carotte pour obtenir une faveur ou des bonnes paroles. Un rictus amusé te tire les lippes quand soudainement, la pole dance s’arrange. « Alors si on a un arrangement, parfait. » Tu t’apprêtes à reprendre une cuillère de glace mais la métisse s’empare du pot et s’enfuit avec, sous prétexte qu’il faut en garder pour plus tard. Pffff, et puis quoi encore. Quand le pot est entamé, ça ne sert à rien de l’économiser. Trop tard, elle est déjà partie le remettre au frais, tu restes donc comme un idiot avec ta cuillère avant de la poser sur la table, visiblement devenue inutile. La malicieuse s’enroule autour de tes épaules et tu devines facilement la sournoiserie empreinte de ses lèvres alors qu’elle lâche sa bombe comme si de rien n’était. Tu roules des yeux, sans pour autant être excédé. Elle aurait simplement pu te le dire plus tôt, ou y prendre des pincettes. Mais ça n’aurait pas été Andy dans ce cas. « Ouais mais j’pourrais te raccompagner. » dis-tu avec les commissures qui s’étirent presque imperceptiblement. Enfin bon, maintenant qu’elle est là, autant qu’elle reste. Une petite soirée nocturne comme à l’époque, ça ne peut pas être mauvais. Et puis, ça permettra de rattraper ce temps passé loin de l’autre, justement reproché. « Ok ok. J’suppose que je me coltine le canapé et que j’dois te changer les draps, princesse ? » Contrairement à son loft, tu n’as qu’une chambre, et un canapé dépliant. Et évidemment, la belle n’accepte jamais le canapé, question de confort dira-t-elle. Ta main glisse sur ses bras et les tapote doucement avant que tu ne te relèves. C’est vraiment une sorcière. « Mets un film, une série, des clips, peu importe. Je m’occupe de ta couche. » lâches-tu en te retenant de ricaner tout en te dirigeant dans ta chambre pour aérer, changer les draps. En somme, remettre du propre dans le temple de la luxure. Comme si de rien n’était, la chambre redevient neutre, de quoi te surprendre toi-même. Tu reviens une dizaine de minutes plus tard, après t’être battu avec la housse. « Voilà, tu pourras y faire de beaux rêves. J’te laisse juger l’odeur mais promis, ça n’sent plus les fluides corporels. » Tu secoues lentement la tête en te demandant ce que tu ne ferais pas pour elle. « J’suppose qu’il ne faut pas que l’avocate se couche trop tard si elle veut être en force, tu veux une tisane et que je te chante une berceuse ? » Sourcil haussé, tu la jauges d’un air malicieux. (c) mars. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Sam 24 Avr - 19:49 | |
| 14 février ○ La métisse aurait pu débattre de longues heures sur l'importance de sa présence dans la vie de Kaïn, que ce soit pour les matchs, les soirées, ou la vie de tous les jours. Après tout, c'est lui qui lui avait couru après pendant des mois sans jamais abandonner, et depuis, ils étaient inséparables. Deux âmes insécables, liées l'une à l'autre pour l'éternité. Andy le voyait comme ça; le sportif était son meilleur ami, son âme-sœur, probablement celui qui la comprenais le mieux et capable de la supporter jusque dans la tombe. De longues années d'amitié sans jamais qu'un mot ne vienne surpasser un autre, disputes inconnues du lien qu'unissait les myocardes. Importance de sa présence dans la vie du blond qui pouvait se prouver rien qu'avec l'insistance avec laquelle il voulait qu'elle l'accompagne aux soirées après match. Il fallait dire que ça lui ravissait l'égo, à la brune. Elle attendait même qu'il en rajoute, et peut-être qu'elle viendra à la prochaine. Le blond n'avait qu'à caresser la féline dans le sens du poil pour y arriver, et il était clair que ses mots doux l'avaient presque convaincue, si seulement il n'avait pas baissé les bras et accepté la défaite aussi vite. Il ne manquait qu'un compliment pour gonfler l'égo d'Andy un peu plus; et le sportif l'avait loupé, à un chouilla. Ou peut-être pas. Mais l'avocate n'était pas encore sûre, alors elle laisse la discussion en suspend, le grand gaillard réussira sans doute à la convaincre la prochaine fois. Reproche lancée en toute impunité, elle oubliait qu'elle n'était pas si souvent que ça a l'appartement ces derniers temps, le bureau lui prenant un temps fou, et son emploi du temps ne se calait pas toujours sur celui de Kaïn. Lippes pincées entre ses dents pour réprimer un sourire coupable quand il lui répond, grand yeux ronds de chat potté qu'elle faisait papillonner sous ses mirettes bleues; parce qu'elle pouvait toujours tenter de l'attendrir pour assumer à moitié son erreur sans jamais que l'aveux ne sorte de sa gorge. Prise sur un autre sujet, celui d'une glace au gin, alliage parfait des saveurs qu'elle préférait. Véritable dieu qu'il serait pour elle s'il réussissait à lui concocter le dessert glacé parfait, celui qui ne la dégoutera pas et dont elle ne se passera jamais, tellement qu'elle serait bien obligée de s'incruster dans son appartement pour lui piquer la recette et essayer de la reproduire, en vain. Parce que si elle ne réussissait pas à faire cuire un steak correctement, faire une glace maison serait impossible. Et à partir de là, ce sera bien Andy qui aura irrévocablement besoin de Kaïn, seul capable de lui ravir les papilles avec ce qui deviendrait son repas préféré, par temps de fête, de pleurs, de joie; combler la solitude, accompagner les nuits amourachée d'un inconnu, éponger une soirée alcoolisée. Oui, il deviendrait son dieu, et elle était loin de préféré brûler vive que de lui avouer. Métisse qui était bien incapable de supporter la torture, il n'y aurait qu'un crime très grave commit par un proche, comme Laya, Kaïn ou Wade, qui la ferait cadenasser sa jolie bouche; le reste, elle le caftait sans résistance. C'était donc impensable qu'elle se prive de sa glace, et s'il fallait dire à Kaïn qu'il était l'esprit providentiel, son saint des saints, et bien elle le ferait. Pupilles papillonnantes à nouveau pour amadouer son ami, il acceptait presque d'essayer, et la petite silhouette trépidante de la brune se met à sautiller sur le canapé avant de se calmer, moue pensive. « Peut-être que je peux faire un peu de place dans mon agenda, juste pour toi, alors... » Risette angélique qui se ballade sur ses lippes, le jeune homme confirme l'arrangement juste avant qu'elle ne se lève, puce frénétique incapable de tenir en place, pour ranger la glace à moitié entamée dans le congélateur. Gourmande nocturne, elle savait qu'elle risquait d'avoir un creux si un besoin pressant la réveillait, et peut-être qu'elle ira même réveiller Kaïn pour qu'ils partagent la fin du pot comme à l'époque où les soirées étudiantes les tenaient éveillés et qu'ils discutaient pendant des heures autours du dessert qui finissait par fondre, bouillie liquide indigeste qu'ils réussissaient quand même à avaler. L'amour des glaces de la jeune femme devait sans doute venir de là, emprunte nostalgique de cette période qui lui manquait horriblement. Mécanique des hanches roulants jusqu'au canapé où son ombre se faufile derrière la silhouette encore assise de son ami, elle vient l'entourer de ses bras avant de lui susurrer les mots qui devaient probablement lui faire tirer un sourire archaïque, dépassé par la féline qui s'invitait au dernier moment. « Tu pourrais, mais je préfère rester ici. » baiser laissé sur la maxille, elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Proposition qu'il fait sans qu'elle n'ose y penser, pour une fois, une esquisse taquine se dessine sur les lippes, prince prévenant aux petits soins pour elle sans qu'elle n'ait à lui demander. Mais la brune hésitait, tendresse des bras de l'ami qui ne l'avaient pas étreinte depuis longtemps. Il fallait dire que l'alcool embuait l'esprit, désinhibait l'âme. Mais il se lève avant qu'elle n'ait l'occasion de lui indiquer le fin mot de sa pensée. Corps soudainement épuisé qu'elle laisse s'affaisser sur le canapé confortable de son ami, elle récupère son téléphone d'une main pour zieuter les notifications qu'elle avait pu recevoir, rien de bien intéressant, rien qui vaille la peine de délaisser son meilleur ami. Vidéos qu'elle laisse défiler, fil instagram qui lui permettait de voir tout ce qui avait été dans ses dernières recherches. Elle ne voit pas le temps passer, sportif essoufflé qui revient après quelques minutes en s'étant vraisemblablement battu avec quelque chose qui n'était pas vivant. Elle éclate de rire à sa remarque, roule sur le dos pour regarder son ami, la tête à l'envers, commissure des lippes élargie. « Trop serviable, qu'est-ce que je ferais sans toi ? » mains tendues vers lui, rotation du corps qui lui arrache une grimace, abdos trop sollicités. Téléphone entre les doigts, elle regarde l'heure; savait qu'il était déjà tard et pourtant, l'âme n'avait aucune envie de se coucher. Pas de tomber entre les bras de morphée, en tout cas. « Tu sais, j'aurais aussi pu dormir sur le canapé si t'avais accepté de pas me laisser seule dans le salon. Mais, vu que maintenant que les draps sont propres, on peut tous les deux dormir ton lit, on se met un film d'horreur et on s'endort devant. » Esquisse séraphique au bout des lippes, elle grimace à la réaction de Kaïn qui avait l'impression d'avoir fait tout ça presque pour rien. C'est qu'il ne lui avait pas laissé le temps de répondre, ou peut-être que l'alcool avait trop ralenti sa caboche, sang qui n'avait fait qu'un tour alors qu'elle s'était levée trop vite. « Après, je dis pas non à la tisane. Mais t'es gentil chéri, je peux me la préparer. T'en a assez fait. T'en veux une ? » Rire malin qui s'échappe de sa gorge, elle se lève en faisant attention à ne pas y aller trop vite, déséquilibre qu'elle aimerait éviter. Elle récupère les dernière affaires qui trainaient sur la table basse pour les poser dans l'évier, vaisselle qu'elle fera sûrement pour aider son hôte s'il ne se levait pas en premier. Elle met l'eau bouillir, prépare les tasses, les sachets; un plateau où les poser et rejoins le sportif au bout de quelques minutes. Ordinateur déjà prêt. « Dis moi que t'as préparé Insidious, ou la Nonne, ou n'importe lequel de la série des Warren. » Esprit ambivalent de la brune qui ne supportait pas la violence mais qui adorait les séries d'horreur, mirettes qui savaient faire la différence entre un univers fictif et les situations qui pouvaient réellement arriver. |
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| Sujet: Re: boring, stupid, love (kaïn) (#) Dim 25 Avr - 17:31 | |
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Bien sûr que tu lui ferais sa stupide glace au gin, tu pourrais même lui en faire des tonnes et des tonnes à Andy, assez pour qu’elle se prenne une cuite glacée, assurément. La réalité est que tu pourrais t’essayer à n’importe quoi pour elle, même à tournoyer autour de la barre de pole dance pour trouver une grâce inexistante. Même si tu as plaisanté sur le fait que tu pourrais aller voir ailleurs, c’est évidemment elle que tu voudrais avoir comme professeur. Vous avez fait tellement de choses, partager tellement de moments ensemble, que c’est presque le moindre luxe que tu peux lui offrir. Une glace, à son goût préféré. Oh, Rhodes elle t’en fait voir de toutes les couleurs, mais l’étendard de l’amitié ne se met jamais en berne pour autant. Elle peut t’agacer à se la jouer petit chef, ou madame je-sais-tout, tu finis toujours par lui pardonner. Finalement ses reproches te passent au-dessus, tout comme chaque accrochage qui ne dure jamais bien longtemps, les compromis s’immiscent toujours, en chœur avec les risettes. D’ailleurs, y’a un sourire qui s’étend sur tes lippes alors qu’Andy est enfin prête à faire une concession, libérée un peu de son temps pour toi. Parce que tu es conscient du boulot que représente son job, tu l’as remarqué dès la faculté avec ses dissertations à gogo et ses cas pratiques auxquels tu ne comprenais absolument rien. Mais, tu dois bien avouer que ça te fait un pincement au cœur quand tu passes au loft et que tu ne tombes que sur Laya, Rétro et le rat qui dort dans un coin de sa cage. Enfin, ce serait abusé que de dire que vous ne vous voyez plus du tout, mais force est de constater que la vie d’adulte vous éloigne malgré vous. Hélas, tu n’es pas encore totalement apte à le comprendre, gamin écervelé qui continue dans cette trajectoire à ne penser qu’au sport, à boire et faire la fête. Si tu as qu’une vie, tu veux être certain de ne pas la rater. À quoi bon vivre à moitié ? En tout cas, bien qu’une grimace gagne tes lèvres quand elle impose sa présence pour la nuit, dans le fond tu es ravi qu’elle s’installe malgré le coucher du soleil. Car, ça vous permet de vous côtoyer un peu plus, de combler ce vide étranger qui ose parfois s’immiscer entre vous, de combler les failles qui pourraient fendre votre relation. Rien n’est jamais assez beau pour durer, même si tu prends soin d’elle, tu sais bien qu’un jour, peut-être, tu pourrais être amené à la perdre, sans que ce soit forcément consenti. Juste, de l’éloignement. Plutôt que d’y penser, tu préfères t’occuper de la couche de la princesse pour lui promettre une nuit douce et délicate dans des draps propres qui ne suintent pas le stupre. Il faut dire que ses minauderies fourbes ont également aidé à te convaincre de faire cet effort. C’est qu’elle sait comme s’y prendre la maligne, sournoise venue susurrer à ton oreille avant de laisser glisser ses lèvres sur la mandibule. Tu ne sais pas vraiment si elle profite de ta faiblesse face aux contacts sensuelles, mais en tout cas, malgré elle, elle sait bien se l’approprier. Après quelques instants de bataille avec la housse de couettes, tu reviens enfin vers elle, jouant d’un rictus espiègle. En effet, autant pousser le rôle du serviteur au maximum tandis que tu lui proposes une tisane sans biscuits pour ne pas grossir, et une berceuse en prime. Rire soufflé par le nez qui t’échappe, tu serais pourtant capable de faire tout cela pour elle, si elle te le réclamait. « T’aurais eu trop peur de rester seule dans le salon, je vois... » Un de tes sourcils se haussent, petit air mutin sur les lèvres. Ça t’étonne tout de même qu’elle accepte de dormir avec toi, proximité à laquelle tu es habitué avec elle mais pas dans un lit, car ça rappelle une scène d’il y a quelques années qu’Andy a mis un point d’honneur a soigneusement évité de reproduire. Ceci dit, tu ne vas pas parlementer, si madame le veut, madame l’a car tu t’exécutes sans rechigner. Il faut dire que même sans arrières pensées, ça te fait plaisir de voir que ce genre de choses reste possible avec ta meilleure amie. « Te crame pas avec l’eau, on sait jamais. » ricanes-tu avant de secouer lentement la tête. « Ouais si tu veux. » L’eau chaude c’est pour le matin en général, tu n’as pas besoin de plantes pour t’endormir mais pourquoi pas en user ce soir, l’alcool en s’éteignant soufflera ta flamme pour t’entraîner dans les bras de Morphée, les plantes aussi visiblement. Parce que ce n’est pas le film d’horreur qui va te tenir éveiller, bien que tu y sois sensible comme tout le monde, tu n’es pas de ceux qui sursautent au moindre screamer ou esprit possédé qui grimpe aux murs. Tu as sûrement vu trop de making-off pour connaître les rouages et saisir le vrai du faux. Aussi, tu n’as jamais rien vécu de paranormal dans la vraie vie, de fait tout semble parfaitement fictif pour toi, même avec une petite précision « tirée d’une histoire vraie ». Du coup, tu n’as pas tant de films d’horreur que ça, mais dieu merci le streaming existe alors tu fouilles de quoi trouver quelque chose qui n’ennuierait pas la belle sans pour autant lui tirer des cauchemars à t’en péter les tympans. L’idée est tout de même de dormir, sinon c’est encore sur toi que ça va retomber si elle n’est pas en forme demain. Installé sur le lit, ordinateur allumé et film prêt à être lancé, tu la vois revenir parfaitement concentrée pour ne pas tout renverser. « Insidious, bravo Sherlock. » Trouvé du premier coup, tu mimes un applaudissement tout en riant doucement. Tu n’avais pas vraiment d’idée et le film est plutôt culte dans son genre, alors pourquoi pas. Une fois la brune confortablement installée, aucune tasse n’ayant trempé les draps fraîchement changés, tu lances le film. Les minutes s’écoulent, les tisanes également, ainsi que la métisse qui coule doucement contre ton épaule par moment. Tu pourrais croire qu’elle pique du nez mais ton petit doigt te dit qu’elle s’accroche à ton biceps juste au cas où l’esprit sortait de l’écran pour l’envoûter. Tu retiens certains rires par moment, souris la plupart du temps en sentant sa présence contre toi. Et c’est ainsi que se clôture la soirée improvisée, entre crises de rires et moues renfrognées, vous avez fini par vous endormir sans grande difficulté. Tu as pris soin de rester dans ton tout petit coin du lit pour ne pas effleurer Andy par mégarde et déclencher une colère noire. Tu fais aussi sans la couverture quand elle tire dessus pour s’emmitoufler comme un petit burrito. Tornade ambiance enfin calme, tu peux fermer les yeux en paix. (c) mars. |
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