contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: social session /ft. DAPH'DE (#) Ven 19 Fév - 12:41
Les journées se rallongent, signe que l'été prend de plus en plus place au pays. Une journée comme une autre durant laquelle Derek n'a cessé de bosser à son cabinet enchaînant patients sur patients. Chance pour lui, il n'a pas besoin de se rendre sur un chantier après cette dure journée mais son téléphone sonne sans arrêt. La lumière du jour est encore présente alors qu'il salut sa collaboratrice Jody entre deux rendez-vous. Sa journée à lui, vient de se terminer et il quitte le cabinet sentant son téléphone vibrer au fond de sa poche en jean. Un soupire lorsqu'il pose un pied sur le trottoir goudronné pour rejoindre sa Ducati 950, il regarde son écran tactile remarquant un certains nombre de notifications dont un message écrit de la part d'une de ses bonnes connaissances qui entame très vite la discussion concernant une éventuelle distillerie. Un futur projet pour lequel il essaye d'anticiper et d'organiser au mieux certains rendez-vous. Mais il n'est pas tout seul à vouloir ce projet, il attend des nouvelles d'Asher qui est, lui aussi, très prit par son boulot et par son train de vie. Nouveau soupire, il le met en silencieux en se promettant qu'il s'en occuperait demain. Là il a juste besoin de décrocher, de prendre l'air, de sortir de ce cabinet et d'aller voir ailleurs.. Il insère sa tête dans son casque, met le contact et ne laisse qu'une trainée de fumée derrière lui alors qu'il quitte son emplacement : direction la plage. Personne ne l'attend chez lui, à part Laska, mais au vu de son indépendance, elle sait parfaitement se gérer, se servir quand t-elle le souhaite même si elle attend le retour de son maitre. Alors une virée à la plage n'est pas de refus, non..
Arrivé à bon port, il coupe son moteur qui ronflait aisément jusqu'à maintenant, quitte son casque et inspire profondément cet air marin qui vient lui envahir les narines. Un bonheur..cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas rendu sur l'une des plages d'Island Bay malgré qu'il les connaisse par coeur. Natif de ce pays, ce dernier n'avait plus aucun secret pour lui. Il avait besoin de calme, de se retrouver seul, de songer à demain et aux autres jours.. Il descend de sa bécane, remarquant qu'il n'y avait pas grand monde sur la plage en cette fin de journée. C'est pourtant vendredi, le week-end est annoncé.. Il ouvre sa veste de motard et s'avance, un peu plus les pieds encore recouverts de ses chaussures cirées dans le sable. Il choisit un lieu sur lequel il enfonce ses fessiers dans le sable tout en déposant son sac à dos non loin de lui. Il en sort même un pâque de six bières fraîches qu'il avait récupéré dans l'un des petits frigos de son cabinet juste avant son départ. Un plaisir d'être enfin seul, avec une bière fraîche, les yeux rivés sur l'horizon..là, il respirait. Il pense mais ses idées s'envolent au rythme du vent marin qui l'entoure.. Bière à la main, étendu sur le sable mais accoudé sur l'un de ses coudes, il zieute l'océan qui s'agite paisiblement devant lui. Il ne pense plus à rien...jusqu'à ce que ses yeux assombrit se posent sur cette silhouette féminine qui semble se balader et passe devant lui.. Il la regarde soigneusement et remarque que ses longs cheveux bruns se soulèvent à chaque pas qu'elle effectue.. plutôt agréable à regarder en fait, il la reconnait et un sourire malicieux se dessine contre ses lèvres. " Tiens, tiens...une brebis égarée.. " Il espère alors qu'elle l'entende malgré ce léger vent qui les entoure et le reconnaisse - après cette nuit passée ensemble -.
Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Ven 19 Fév - 14:17
social session
Cascade d’aiguilles sur le cristallin, vision qui se trouble, manque d’adaptation à une journée de travail sans toucher à l’herbe médicinale qui perturbe le système nerveux, productivité en berne. Elle a conscience de sa dépendance, abus qu’elle tempère en se disant que ça pourrait être pire. Sobre depuis huit longues années des psychotropes destructeurs, les tremblements de l’accro en manque reviennent à chaque difficulté rencontrée. Des bas très bas, des hauts très hauts, Daphne n’a aucun juste milieu. L’instabilité d’une psychologie bouffée par les opioïdes, sa personnalité change du tout au tout de façon fugace. Finalement, la seule chose qui l’a fait tenir c’est le fantôme du passé qui continue de l’habiter. Gamin disparu dont elle ne peut se détacher, il hante les couloirs de sa maison et les tréfonds de son esprit. Euphorie éphémère des moments où Haru semble encore présent, le château de cartes s’écroule à chaque douloureuse révélation ; poignard qui loge indéniablement dans le myocarde. Même les retrouvailles avec Gus n’ont rien changé, mis à part que sa présence lui a rappelé la promesse qu’elle s’était faite en le rencontrant : quitter la spirale infernale d’une junkie en constante recherche de la drogue parfaite, celle qui lui offrira le moment suspendu d'une félicité stratosphérique. Effort qu’elle fait malgré elle, devant sa toile, incapable de l’agrémenter des névroses. Le pinceau ne bouge pas, ses démons ne répondent même pas à l’appel. Tout ce qu’elle veut Daphne, c’est fumer un putain de joint et laisser le bonheur l’envelopper l’espace d’un instant, neurones grillées par les court-circuits.
Trop difficile de résister à l’appel de la came qui gît partout dans sa maison, elle décide de sortir. Tour sur la plage, air marin qui devrait lui remettre les idées en place. À moins que la lueur oranger sur les vagues ne soient un appel pour qu’elle y plonge jusqu’à remplir ses poumons d’eau. Quête d’apaisement et non de douleur, elle se laisse plutôt tomber dans le sable après avoir parcouru quelques mètres. Il fait bon à Island bay, été aux chaleurs raisonnables, l’anglaise habituée à la pluie n’est pas dépaysée par les canicules rarissimes. Elle repense à la toile qu’elle a fait depuis son jardin : coucher de soleil sur la mer, paysage joyeux aux couleurs chatoyantes. Une exception parmi la noirceur qui abîme ses mains. Ses prunelles voguent sur le camaïeu de couleurs dans le ciel, beauté de la nature, tableau qui ne devrait pas la faire sombrer dans les abysses. Et pourtant, elle ne parvient ni à sourire, ni à apprécier le moment. Elle se rend alors compte qu’elle n’a rien mangé de la journée, seule volonté de se délecter des feuilles de chanvre fumées. Léger tremblement de la main, signe de ses pensées qui se perdent dans le manque. Daphne se relève aussitôt, secoue sa crinière brune pour faire fuir les grins de sable, de même que son jogging et débardeur. Tenue loin d’être affriolante, elle n’a pas besoin de se mettre sur son 31 pour peindre.
Regard porté à ses yeux, elle ne fait pas gaffe à qui elle pourrait croiser pendant sa promenade. Elle veut juste que son foutu esprit s’aère, comme par magie sans l’aide d’une quelconque substance. Alors elle tente de faire attention à chaque détail, le vent qui fouette son visage, ses cheveux qui dansent dans les airs et même cette voix qui s’élève près d’elle, emportée par la bourrasque. Brebis égarée ? Irritabilité qui la titille, l’insulte qui gronde meurt dans sa gorge tandis qu’elle relève le regard vers celui qui lui adresse la parole. Heureusement pour lui, elle reconnaît son visage, parce qu’elle a pu le voir une fois les effets de la plante dissipée. Consommation excessive ce soir-là, elle aurait pu faire un black-out total de leur nuit passée ensemble si les souvenirs n’avaient afflué en trouver un homme dans son lit, symptôme déclencheur de la boîte mémorielle. Iris qui le scannent un instant, tombe sur la bière entre ses doigts. Peut-être que ça lui fera du bien un peu d’alcool. « Tu me suis ou t’essayes de bronzer ? » Paranoïa passagère, elle se permet de le tutoyer après une nuit entière passée à se vouvoyer entre deux actes charnels. Ses prunelles découvrent le périmètre, voir s’il y a quelqu’un avec lui. Personne, la plage est quasiment vide. « T’es seul ? J’suis pas la seule brebis égarée visiblement. » Sourcil arqué, elle le jauge du regard. Silhouette en hauteur en comparaison de la carrure masculine allongée sur le sable. « J’peux en avoir une ? » demande-t-elle quand son regard se pose sur le paquet de bières à côté du brun, index pointé dans cette direction. « Ce serait dommage d’encore finir bourrer dans la rue. »
Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Ven 19 Fév - 18:41
Etendu sur la sable, le bruit des vagues venait à bercer ce silence. Réflexion, anticipation, organisation, le jeune homme songeait tenant sa bière dans l'une de ses mains. Le temps passait si vite, deux ans et demi désormais qu'il vivait seul mais il s'autorisait quelques aventures d'un soir. Quelques ? Ouais enfin ces derniers temps il les enchaînait plus qu'autre chose mais bon, il avait tout à fait le droit et ne s'en privait donc pas... Et sa dernière proie ce fut cette jeune femme aux cheveux bruns, au trait tiré et aux lèvres pulpeuses qu'il avait tant désiré ce soir là. Leurs ébats sexuels avaient été des plus intenses et fragiles à la fois. Il n'en avait perdu aucune miette. En fait, il se souvenait clairement de toutes les femmes avec qui il avait couché, alcoolisé ou non. Qu'est-ce qu'Hannah penserait de lui ? Ça il l'ignorait bien, ne s'en posait plus vraiment la question et pour tout vous dire, il réussissait à passer outre. Elle ne faisait plus parti de ce monde, malheureusement. Alors il se donnait une raison, il fallait bien qu'il continu à vivre, et non pas à l'abri de son ombre. Alors peut être qu'il essayait de combler ce vide en couchant avec des femmes, qui sait...
Mais il avait aussi des projets personnels et ça, ça comptait plus que tout pour lui. En y pensant, il scrutait l'horizon face à lui, remarquant que le soleil entamait sa descente.. Cette silhouette passa non loin de lui, pour ne pas dire trop proche non plus et il la reconnue. Cette brebis égarée qui errait au fil du vent. Il l'interpela, alors elle se rapproche un peu plus de lui. Derek n'avait pas bougé, bien encré dans sa position. Déjà installé dans le sable, il n'était en train de la suivre, loin de lui cette idée en fait. Et vu le soleil couchant, il ne risquait pas franchement de bronzer. Il aurait pu lui dire ceci mais n'en fit rien. Il arque simplement un de ses sourcils pour pouffer de rire alors qu'elle le désigne également comme une brebis égarée. Oui, là, il se foutait d'elle.. Elle ose alors lui demander si elle pouvait se servir dans son pack de bière et Derek se redresse, en prit une pour la décapsuler et la lui tendre. " Tiens, sers toi.. " Plus de vouvoiement, après la nuit qu'ils avaient passé ensemble, le tutoiement avait bien sa place entre eux désormais. Mais curieusement, elle se permis de rajouter une sorte de réflexion. Elle aurait pu tout à fait faire abstraction de cela, mais lui rappela alors leur dernière rencontre au parc. Oui, ce soir là Derek avait un peu trop bu mais faut croire que pas assez car il avait mener au mieux son mensonge. Mais non, il n'avait cependant pas utiliser ce mensonge pour arriver à ses fins et coucher avec elle. Ce n'était clairement pas son genre. L'excitation était différente, elle venait d'ailleurs.. Il lui avait tout simplement donné comme raison qu'il s'était mit la gueule en vrac avec son pote car ce dernier venait de vivre la perte de sa femme. Paradoxalement, Derek avait même cru à son propre mensonge et la jeune femme également... Si elle savait... Il rétorque alors, un peu plus sérieusement en reprenant sa position initiale. " Il me faudrait surtout plus d'un pack de bière.. " En effet, Derek tenait très bien à l'alcool alors ce ne sont pas quelques bières qui allaient le faire marcher sur les mains la tête à l'envers, non. Il ricane une nouvelle fois. " Après si toi t'es bourré après quelques bières, j'veux bien voir ça ! " puis il lui adresse un large sourire en l'invitant à s'assoir près de lui. Non, il n'allait pas la manger. Chose qu'elle fit et le jeune homme se tourna de son côté. " Tu as passé une bonne journée ? " Au vu des habits qu'elle portait, le tailleur ou la jupe droite était pas d'actualité. Ce qui la changeait quelque peu mais elle était tout de même agréable à regarder... Il glissa alors quelques mots avant de boire une énième gorgée de sa bière. " J'aime beaucoup ton jogging au fait.. " Petit rictus amusé au coin de ses lèvres alors qu'il engloutissait de bonnes gorgées rafraîchissantes..
Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Ven 19 Fév - 20:24
social session
Curiosité que de croiser un visage connu sur la plage, lieu sur lequel elle a décidé de s’échouer il y a plusieurs mois de ça, un peu plus d’une année même. Ce lieu était magique, envie d’avancer vers un futur prometteur, c’est pourtant dans cette ville que ses ailes ont été coupées. Vie familiale soufflée, elle est finalement revenue pour tenter de redorer les bases d’une relation mère-fils, offrir une vie plus tranquille à Haru. Soirée difficile qui lui revient en tête, les embrassades dans la douche, dans le lit. Beaux souvenirs d’une soirée gavée au cannabis pour retirer la souffrance latente dans le cœur d’une mère qui venait de perdre son gamin. Il était bourré lui aussi, Daphne s’en souvient étrangement bien. De vagues excuses, loyauté infaillible pour son pote qui l’avait poussé dans un tel état. Franchement, la peintre ne s’est jamais bourrée la gueule par transposition pour absorber la colère de ses potes, même pas pour Jay ou Joshua. C’est qu’il doit vachement tenir à son ami. Enfin peu importe, ce n’est plus de son ressort, et ça ne l’a jamais été. Daphne s’est contentée de lui offrir quelques pistes qui le dirigerait vers un juge. Le destin de son pote n’a jamais été entre ses mains finalement. D’ailleurs, elle ne peut s’empêcher de faire une remarque sur l’alcool, pack de bières sagement installé à ses côtés. Peut-être qu’il ne compte pas finir ivre mort sur la plage. Pour sûr il compte aller nourrir les poissons de sa pisse s’il s’enfile tout ça. D’un œil interrogateur elle observe la scène avant de réclamer une bière, elle aussi. Les anciens toxicos ne sont pas censés pouvoir toucher à l’alcool, parce que ça reste une addiction comme une autre. Autant sur la drogue, la junkie a toujours fait un effort, sur l’alcool non. C’est qu’il ne faut pas trop lui demander, encore moins à cet instant précis où elle meurt d’envie de se fourrer un joint entre les lippes. La présence de Derek va sûrement avoir du bon, tenir une conversation va l’empêcher de se noyer dans ses pensées. Il ne lui avait pas posé de questions le lendemain, politesse de mise, leurs chemins s’étaient ensuite séparés. « C’est vrai que ce serait bien honteux qu’un grand dadais comme toi ne supporte pas six pauvres bières. » Rictus amusé qui étire ses lippes, la brune s’installe près de lui, en récupérant sa bière, malgré la remarque qu’elle jugerait presque désobligeante. Accent anglais qui s’élève sur la plage, elle retient un ricanement. « Oh… si tu savais. » Résister à l’alcool n’a rien de bien compliqué quand le sang a connu un tas de substances chimiques allant de la plus tranquillisante à celle qui assommerait un cheval. Sauf qu’elle se garde bien de lui donner les raisons d’une telle résistance. Cercle vicieux des accros qui recherchent toujours plus d’effets, corps qui finit par s’habituer aux euphories artificielles. Légère grimace en attendant sa question, elle aurait envie de répliquer du tac-au-tac pour lui demander si elle avait vraiment une tronche à avoir passé une bonne journée. Daphne n’a pas osé s’admirer dans un miroir mais elle se doute que le contour de ses yeux est noirci, que ses traits sont tirés. Le coucher du soleil a toutefois l’avantage de camoufler les défauts, alors elle pardonne l’affront que lui fait Derek, parce qu’il n’a pas fait attention aux détails flagrants sur son visage. Avant de répondre, elle s’enfile une grosse goulée de bière. Est-ce qu’elle a bu aujourd’hui ? Sûrement, par réflexe, mais pas beaucoup. En tout cas, le frais de la boisson lui fait un bien fou, si bien qu’elle trouve le moyen de sourire pour répondre. « Merveilleusement bien, je n’ai pas été foutu de peindre. Même pas un croquis. Enfin. Il y a des jours avec et des jours sans. » Syndrome de la page blanche qu’elle peut blâmer pour masquer les raisons de son manque de productivité. Nouvelle gorgée avant que ses sourcils ne se froncent, visage qui se tourne vers son interlocuteur. « Je t’ai dit que j’étais peintre ? J’ai un doute. » Il a sûrement vu les tableaux dans le salon, et un peu partout dans la maison. Sauf qu’ils ne sont pas tous de Daphne. Et puis, aimer l’art ne veut pas nécessairement dire que l’on est un artiste. Pour sûr, elle ne lui a pas montré son studio de création, donc il n’est pas impossible qu’il n’en sache rien. À l’association, elle ne se présente jamais comme peintre, elle dit simplement qu’elle est juriste, puisqu’après tout elle n’est là que pour prodiguer des conseils juridiques. Un ricanement s’échappe d’entre ses lippes à la remarque sur son jogging. « Ce vieux truc ? » Prunelles qui glissent sur le pantalon ample, elle finit par se laisser tomber dans le sable, mèches qui s’enroulent à nouveau dans les grains. Sa main libre vient s’enfoncer dans sa poche, doigts qui flirte avec un bâtonnet qu’elle connaît bien. Elle n’a pas fouillé ses poches depuis qu’elle l’a enfilé, bâton d’apaisement qui la nargue, elle retire aussitôt sa main et détourne sa propre attention. « Et toi alors, qu’est-ce qui t’amène à venir observer l’horizon en sirotant une bière ? Tu veux fêter la fin de ta semaine tranquillement ? » Pertes sensorielles qui ne l’empêche pas de savoir quel jour ils sont, Daphne se redresse sur ses coudes pour mieux apprécier les détails de la peau de Derek, traits baignés par la lumière du soleil déclinant. « Tu n’as rien apporté à grignoter ? » Sa maison n’est qu’à quelques pas, mais elle n’a pas envie d’y retourner alors elle taxe le gentleman qu’il est, en espérant que quelques gâteaux apéros traînent. Faim toujours absente, ça ne l’empêchera pas de pouvoir ingérer quelques aliments tout en discutant.
Soleil couchant qui vient à apaiser l'ambiance sur le rivage. Couleur orange qui s'amuse des reflets de l'eau salée et qui réchauffe délicatement le sable inoccupé. Yeux rivés sur l'horizon, le jeune homme semble vouloir rester seul, un bref instant vu qu'il remarque la jeune femme, passant par-là. Quelques bières pour les occuper, sourires dévoués pour les accompagner. L'alcool n'était pas tellement concentrée dans la bière que Derek buvait, loin de là. Mais elle était assez présente pour le détendre et en apprécier le goût quelque peu amer. Amusé de ses paroles, Derek devient soudainement songeur. « T'as pas tord. » Sourire amusé qui accompagne le sien alors qu'elle s'assoit près de lui. S'il devenait bourré avec un pack de six bières, quel serait le résultat s'il se confortait à ouvrir sa propre distillerie d'alcool fort avec l'un de ses potes. Le coma éthylique n'aurait donc plus de secret pour lui. Songer à ce projet, c'est en parti ce qui le turlupine à cet instant même. Il devait penser à pas mal d'aspect, que ce soit financièrement, accessoirement, mais il se demandait surtout s'il arriverait à gérer son temps entre le cabinet, les coups d'main à la menuiserie et la distillerie. Pour sûr qu'il y arriverait, il n'en doutait pas mais il se devait de durement y réfléchir car lancer un tel projet n'était pas rien non plus. Large sourire qui serait presque curieux de voir la jeune femme bourrée. Mais cette occasion ne se présenterai surement pas ce soir, vu qu'ils n'avaient plus que quatre bières à leur disposition. Même si rien ne les empêcheraient d'aller dans un bar ou autre lieu de beuverie.
Interrogation portée sur sa journée. Sa journée à lui, n'avait été que routine. Enchainer les séances avec des patients plus ou moins souffrant lorsqu'ils arrivaient au cabinet. Alors pour changer, ouais il s'était prit ce pack de bière pour lui mettre une race sur ce sable, face à la mer. Sourire qui s'efface légèrement alors qu'elle avoue ne pas avoir réussit à peindre ne serait-ce qu'une toile. Prise de conscience alors soudaine, dont-il comprend qu'elle est peintre. « Je l'ignorais ouais. Si tu manques d'inspiration, j'peux toujours poser à poil devant toi ! » Rire cocasse qui le surprend lui-même, alors qu'il ne se verrait jamais poser nu pour de la peinture. Mais ça pouvait être une simple idée. Il ne peut alors hésiter pour rajouter. « Tu peins depuis longtemps ? » Intéressé par ce métier. En fait, ils pourraient même se retrouver sur un point commun. L'inspiration à la peinture face à l'inspiration du modelage d'un bois. Etroitement lié, même si la concentration n'était pas semblable, Derek pouvait alors la comprendre qu'à moitié. Compliment prononcé et qui désigne ce jogging. Il n'avait pas l'habitude de la voir habillée ainsi, mais plus rien ne le choquait. Lui même pouvait se retrouver avec de vieux vêtements lorsqu'il bossait derrière sa maison, les mains abîmées par la sciure de bois. Rire qui vient à confirmer la vieillesse de cet habit pourtant si bien porté.
Curiosité qui s'empare d'elle alors que ses lèvres humidifiées se retirent de la bière qui le désaltère. Léger rictus apaisé, il repose son regard assombrit sur l'horizon, remarquant que le soleil effleurait la surface irrégulière de l'eau. Poids de son corps qui repose encore sur ses coudes. « Ah, c'est presque ça. J'avais juste besoin de voir autre chose, prendre l'air.. » Petite confidence, comme si la lassitude le gagnait légèrement. « Puis j'ai croisé une brebis égarée, et c'est plutôt plaisant en fait d'ne pas finir tout seul après une dure journée.. » Regard qu'il dépose sur son visage féminin et agréable. Intérieurement fasciné par les traits de son visage, traits embellit par la couleur orangé que dégage le coucher du soleil. Mais bref instant coupé par un nouveau rire découpé. « T'as rien bouffé ou quoi aujourd'hui ? » Simple remarque. « Au risque d'te décevoir, nan, j'ai rien ! » Il termine sa bière qu'il enfonce alors dans un des creux formés dans le sable et en récupère une d'aussitôt. « Tu veux qu'on aille pêcher une dorade, peut être ? » Sourire narquois, bière qu'il entame et qu'il dépose rapidement dans le sable. « J'suis sur qu't'en as envie ! Allez, viens par-là toi ! » Elan d'amusement, il se redresse pour la soulever tel un sac à patate. Non, elle n'avait pas le choix. Gémissement de force oblige. « T'aurais pas prit un peu d'poids toi depuis la dernière fois ?! » Ricanement intrépide alors qu'il maintient ses jambes immobiles sur lui en se dirigeant vers le bord de mer. Taquinerie, c'était quitte ou double. Il savait parfaitement que parler poids avec une femme pouvait être très vite blessant, même s'il plaisantait. Il espère donc qu'elle soit réceptive à cet humour, bien qu'elle ait un corps parfaitement comme il les aime. Décidé, il rejoint le bord, là où les vagues s'étalent aisément de tout leur long, laissant l'écume s'accrocher à quelques grains de sable. Chaussures qu'il quitte rapidement, il s'avance un peu plus dans l'eau..
( Pando )
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Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Mer 7 Avr - 13:43
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Loin d’être une journée exemplaire, le seul bon point qui en ressort c’est que la brune a résisté à l’appel de l’herbe médicinale. Tentation du cerveau qui a voulu l’effacer de moult façons, en se perdant dans le travail par exemple, sauf que même de ce côté, ça n’a été qu’un échec. Car les pensées tortueuses se fondaient ensemble et bloquaient le système nerveux, crâne incapable de laisser les doigts courir sur la toile. Forcément déçue de sa journée, elle l’avoue à Derek sans pour autant se lamenter sur son sort parce que comme elle le dit si bien, il y a des jours avec et des jours sans. L’inspiration est loin d’être contrôlable et encore moins ordonnable. Étonnement palpable alors qu’il avoue qu’il ignorait la profession de l’artiste, il faut croire qu’il a plus de talent au niveau du toucher que de l’observation. Mais ce n’est pas ce qui attise le fou rire de Daphne, non c’est plutôt sur sa remarque quant à la possibilité de modeler, sans vêtements. Sa cage thoracique vibre, elle rit de bon cœur tout en se demandant s’il est sérieux. « Poser nu ? Vraiment, tu ferais ça ? » L’exercice n’est pas chose aisée, elle se souvient de ce challenge à l’école des Beaux-Arts, détailler le corps humain dans ses moindres détails entre ombre et lumière. Si beaucoup pensent que dessiner des vêtements est compliquée, ça n’a rien de plus complexe que le grain de la peau, ses cicatrices et autres marques de vie. « La proposition est vraiment plaisante mais tu sais qu’il faut rester plusieurs heures sans bouger en pleine contraction ? » Tout dépend de la dextérité du peintre, en ce qui concerne l’art classique, ça prenait plus de temps à Daphne quand il est question d’user un modèle car sa main ne court pas d’elle-même, elle doit observer, conditionner son cerveau aux bonnes proportions et reproduire ce qui s’ancre sur ses rétines. Rien de bien facile, mais pour sûr, l’exercice lui permettrait de proposer quelque chose. « Je pourrais t’peindre en statut grecque. » dit-elle avec un rictus espiègle sur les lippes avant de répondre à son interrogation. « Depuis que j’suis gamine ouais. Enfin au départ c’était du dessin surtout, puis les crayons de couleurs ça allait deux minutes. Je pensais que tu avais remarqué la multitude de tableau dans le salon, certains achevés d’autres un peu moins. » Pour ne pas tout stocker dans son studio, la peintre expose dans sa propre demeure même si les œuvres encore en construction, ou qui resteront à jamais en esquisse. La vie d’artiste, en somme.
Daphne s’arrête sur la présence de l’homme sur la plage, seul avec ses bières. Le tableau est délicat, teinté d’une pointe de tristesse ou de mélancolie. Peut-être qu’il cherche quelque chose de particulier ici, un souvenir attendrissant, ou doucereux. Cependant, elle ne pointe pas cela du doigt, se concentrant plutôt sur la banalité d’une semaine qui se termine et qui demande un temps de calme pour glisser vers l’ataraxie du week-end. Elle fronce les sourcils à l’entente de ses mots. « C’est moi la brebis égarée ? » Ironie des lippes qui se tordent en une moue vexée. Daphne est probablement cette brebis égarée oui, il ne fait que révéler la vérité. « Tu bosses dans quoi pour que ta journée ait été aussi difficile ? » C’est que finalement, elle ne sait pas grand-chose de lui, à part qu’il a perdu sa femme dans un accident de voiture et qu’il est passablement énervé contre le juge qui refuse de lui offrir sa vengeance. Les détails de l’incident, elle les connaît, mais sur lui, les informations sont limitées. Enfin même le métier le plus tranquille du monde à ses difficultés. Les traits asiatiques se perdent sur l’horizon déclinant avant de s’enquérir d’un peu de nourriture. Déception des traits abattus par la réponse, un soupir s’extirpe de ses narines. À la place, elle reprend une gorgée de bière, de toute façon ce n’est pas comme ça elle avait vraiment faim. Ça aurait juste pu lui ouvrir l’appétit, tant pis. Elle manque de s’étouffer à sa remarque. « Quoi ? Peut-être que tu sais pêcher mais pas moi. Et puis on est pas dans Koh Lanta ! » Ses paroles arrivent dans les oreilles d’un sourd puisque Derek ne veut rien entendre et se redresse même pour embarquer la brune sur son épaule, hoquet de surprise qui s’échappe de ses lèvres. « Attends quoi ? Non ! » Elle ne réagit même pas à sa remarque, parce que ça impliquera d’expliquer que malheureusement, le manque d’appétit n’est pas ce qui va la faire grossir. En plus de ça, elle cherche plutôt comment négocier pour ne pas finir dans l’eau, le bruit des vagues se rapprochant dangereusement à en croire les saisies de sa cochlée. « J’ai plus faim tu sais, c’est pas la peine de m’emmener pêcher une dorade, et puis ça va encore me faire grossir alors bon… » Négociation perdue d’avance, elle le sait bien, surtout elle le sent parce que il ne s’arrête pas dans sa marche frénétique. Pour s’en sortir, la brune opte pour le contact physique et martèle inutilement le dos trop musclé pour réagir aux piqûres de moustique qu’elle lui procure. A nouveau, c’est inutile car il ne se stoppe que pour retirer ses chaussures. Alors elle se tortille, cherche à lui faire perdre l’équilibre, le déstabiliser pour réduire sa poigne et s’échapper. La chute dans le sable sera peut-être moins agréable mais au moins, elle sera sèche. En vain, encore et toujours. « Franchement Derek c’est pas drôle ! J’ai rien demandé moi. Je sais pas nager, je vais me noyer. » qu’elle dit d’une voix presque suppliante, carte de la pitié comme dernier recours face à sa détermination. « Et puis imagine si en tombant je me fracasse le crâne contre un rocher, tu serais dans de beaux draps ! »
Solution prononcée, accompagnée d'un léger rire cocasse. Il aurait franchement du mal à s'imaginer poser nu pendant des heures. Mais ça pourrait bien se tenter. Derek n'est pas du genre à rester très longtemps statique, faut que ça bouge. Mais s'il peut l'aider à trouver une certaine inspiration, il hésiterait pas. Enfin, il tenterait surtout. « T'emballes pas, hein ! Mais j'peux bien essayer ! » Ricanement inspiré alors qu'elle lui soumet l'idée d'un portrait grecque. « Ça c'est tentant par contre ! » Si elle semble si douée, le jeune homme serait bien curieux de voir le résultat. Peintre. Il ne l'avait pas imaginé faire ce métier mais en l'observant un peu plus étroitement, elle le portait bien sur elle. Oui, parce que ça se porte sur soi. Elle n'a pas franchement un physique banal, et sa personnalité l'est encore moins. Retour dans ses propres souvenirs, il se souvient bien de toutes ces toiles accrochées chez elle. Mais il ignorait encore que ces toiles étaient tout simplement ses propres créations. « Si, si j'avais bien remarqué cette ambiance assez...loufoque si on peut dire ça comme ça. Mais j't'avoue qu'j'étais surtout bien obnubilé par cet animal noir que tu loges chez toi ! » Amusé, l'idée de bouffer ce corbeau avait arpenté brièvement ses pensées sur l'instant. Peintre depuis son plus jeune âge, c'est qu'elle devait avoir ça dans le sang. Alors s'il était amené à revenir entre ces murs, il s'attarderai un peu mieux sur ces toiles plus ou moins achevées.
Prise de conscience soudaine, c'est plutôt agréable en fin de compte de ne pas finir sa journée tout seul. Derek veut se changer un peu les idées, et cette brebis égarée vient alors à soulever en lui, un sourire quelque peu amusé. « J'vois pas d'autres brebis dans l'coin.. » Clin d'oeil lancé d'une manière intrépide. Ils sont clairement seuls sur cette plage, rien que elle, et lui. Journée difficile, ça c'est sur. Question retournée contre lui, le jeune homme tente de reprendre un peu de son sérieux. « J'suis ostéopathe. Et j'tiens un cabinet dans l'centre. » Cabinet en plein centre ville, désormais en collaboration avec une kinésithérapeute depuis quelques temps maintenant. Métier manuel qui le fait toujours autant trembler et pour lequel il n'a pas de mal à se réveiller tous les matins. Voile envolé sur leurs métiers bien différents.
Il aurait pu ramener de quoi grignoter afin de mieux accompagner ce pack de bière, c'est vrai. Mais un oublie est si vite arrivé. Alors lui vient l'idée d'aller pêcher. Dorade, rouget ou autre poisson de cette eau salée, serait le bienvenu. Pêcher sans canne à pêche ou sans même épuisette, c'est très ambitieux de sa part. Mais derrière cette idée un peu précipitée, Derek veut tout simplement l'emmerder. Un peu plus, une nouvelle fois, comme il aime si bien le faire quand t-il voit ses yeux de biche. Rire qui se joint à sa posture alors qu'il la soulève pour la porter comme un vulgaire sac à patate. Ah ça, quand Derek avait une idée en tête, il l'avait pas au cul, non. Enfin, presque.. « Essayes même pas d'm'en dissuadé, j'te jure qu'on va allez la pêcher s'te dorade ! » Elle pouvait tenter de le distraire, de détourner son attention, elle n'aurait surement pas gain de cause. C'était bien trop facile après tout. Mais pas assez pour Derek. Elle gigote sur lui, alors il resserre sa prise de ses bras musclés pour tenter de l'immobiliser. Il accompagne alors ces quelques paroles de plus, avec des caresses sur le derrière de ses cuisses agitées. « Calmes..tout doux..tu vas tous les faire fuir ! » Sourire amusé qui ne lâche en rien ses lèvres masculines. Ah, il est fier, il est content. Il en quitte même ses chaussures pour plonger ses pieds dans cette eau froide. Il s'arrête alors en apprenant qu'elle ne sait pas nager. Mensonge ? Il la bascule alors face à lui, la portant toujours en plaçant ses mains juste sous ces deux beaux fessiers. « Toi ? Tu sais pas nager ? » Regard sceptique qui plonge dans le sien. « Alors j'vais t'apprendre. Déshabilles toi. » Il desserre légèrement ses mains sur elle pour la faire glisser contre lui, afin qu'elle puisse elle aussi plonger ses pieds dans l'eau salée. Si elle tentait de le faire culpabiliser, hé bien c'était raté. Air sérieux si bien porté, il attend qu'elle quitte ses vêtements. Et pour l'encourager davantage, il décide, lui aussi, de quitter son haut, laissant son torse musclé apparait juste devant ses yeux. Haut qui tombe dans le sable, il insiste du regard. « Allez, quittes moi ça. » C'est un ordre, et c'est non négociable. Il la regarde alors faire, quittant dans un premier temps son jogging.
Pieds qui s'enterrent un peu plus dans le sable endurcit à chaque passage de l'eau, il croise ses bras, bien encré dans sa position. Daphne daigne enfin quitter le bas. Regard qui se penche alors sur ce tissu tombé dans le sable, remarquant une tige formellement bien roulée s'en échapper. Sourcils qui se froncent un bref instant, il se penche pour récupérer ce boudin de papier à rouler.. « Qu'est-ce que.. » Joint qu'il fait rouler entre deux de ses doigts. « Daph', c'est quoi ça ? » Regard assombrit qui plonge alors dans le sien, dans l'attente d'éventuelles explications.
( Pando )
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Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Sam 10 Avr - 14:44
social session
Si le malheureux se risque à passer des heures debout, l’asticot à l’air, ce n’est pas l’artiste qui va l’empêcher de s’amuser. Après tout, si ça lui fait plaisir, qui est elle pour le juger ? Curieusement, il y a quelque part dans son esprit une idée qui germe, une peinture qui se dessine et prend déjà possession des doigts magiques. Et puisque ça a l’air de vraiment lui plaire ce délire de statut grecque... À discuter, plus tard. Quand il décrit ses œuvres de loufoque, ça la fait tiquer un instant, sourcils courbés qui réveille sa ride du lion. L’univers était particulier, oscillant entre plusieurs styles et surtout naviguant dans les eaux troubles des tourments de l’artiste. Ça pouvait ne pas plaire à tout le monde, mais dans la plupart des cas, la détresse se partage et résonne en chacun. En revanche, la brune rigole à sa remarque sur le corbeau, bête franchement plus étrange que le reste de ses tableaux. Peut-être un autre pan de ses curiosités exposé en un simple animal. La fausse moue vexée qu’elle arque disparaît en un sourire quand il lui confirme qu’elle est bien la seule brebis qui a attiré ses mirettes, tout simplement parce qu’elle est la seule dans le coin. Son clin d’œil rentre se loger dans son cœur avant qu’elle ne l’interroge sur sa présence par ici, et puis sur son métier. « Ostéo ? Wow, tiens j’ai sûrement une vertèbre de coincer à force de me tenir comme une poupée de chiffon quand je peins, tu peux pas me la libérer ? » dit-elle en se marrant, épaule qu’elle tend comme si la magie allait opérer d’un seul coup. Elle n’a pas vraiment mal, cependant ça ne peut faire que du bien de se faire redresser de temps à en temps, corps qui a besoin de se rééquilibrer par moment. En tout cas, il est toujours bon d’en connaître un, en cas de besoin elle saura dans quel cabinet se rendre. Ce n’est pas comme s’il ne l’avait pas touché, elle sera moins farouche à l’idée de devoir se faire palper le derme. Toucher des gens toute la journée, ça doit être particulier d’avoir la pulpe de ses doigts toujours en train de rouler sur des épidermes diverses et variées. Ce n’est pas le genre de métier que Daphne pourrait faire, c’est certain. Pourtant quelque part, il faisait la même chose : toucher les gens, les libérer d’un poids et les accompagner vers d’autres contrées.
Cette histoire de pêche est arrivée si brutalement sur la table que la brune n’a pas eu le temps de préciser qu’elle n’a plus faim. La dorade s’est imposée tandis qu’elle s’est transformée en sac à patates. Alors forcément, elle tente de négocier, mots en tout genre lâchés pour espérer regagner le sol plutôt que les remous marins. Ce n’est pas qu’elle n’a pas envie de se baigner là tout de suite, simplement, elle préfère le décider d’elle-même. Et surtout, pouvoir se vêtir d’un maillot de bain plus que d’un jogging. Mais Derek ne l’entend pas de cette oreille, répliquant en ricanant. « Mais j’aime même pas le poisson ! » Premier mensonge, car elle adore la chair de ces animaux marins. Cependant, il faut bien user de la ruse pour se libérer de son kidnappeur, bien qu’il ait précisé que le dissuader ne servirait à rien. Elle abandonne la négociation pour plutôt taper du poing contre ton dos et agiter ses jambes pour chatouiller ses abdominaux. Toujours en vain, rien n’y fait alors elle prétexte ne pas savoir nager, ce qui a pour objet de provoquer une nouvelle idée dans la caboche de l’ostéopathe. Il ne manquait plus que ça… Toutefois, ça attise la curiosité de ce dernier puisqu’il la dépose sur le sol, les pieds rencontrant le liquide curieusement agréable, probablement grâce à l’heure tardive et à la température extérieure qui chute, rendant la différenciation moins choquante. « M’apprendre ? Tu crois vraiment que je ne sais pas nager ? Mais enfin tout le monde sait nager ! » Du moins, il paraît que les humains ont tous les réflexes nécessaires pour patauger, à l’image des animaux. En l’occurrence, Daphne savait vraiment nager. Mais le traître n’en démord pas et continuer de réclamer qu’elle se déshabille pour pouvoir faire trempette l’esprit tranquille. « Mais non enfin ! » Histoire de lui donner envie, il dévoile son torse sous les yeux à la fois interloqués et franchement ébahis de la brune. Sous le coucher du soleil, le tracé est encore plus beau que dans la salle de bain de sa maison. Claque mentale qu’elle s’offre, pas question de penser à ça maintenant. Vile tentative de baver qui se solde plutôt par une échappatoire qu’elle cherche, mais le malabar refuse de la laisser filer. Après un râle échappé, elle finit par abdiquer. « Puisque c’est ainsi. Je retire que le bas je te préviens ! » Tout simplement parce que si elle retire son débardeur, il n’y a rien en dessous. L’avantage d’avoir une petite poitrine, et aussi de travailler chez soi, c’est qu’elle peut vivre sans s’infliger le supplice du soutien-gorge. Elle n’a pas vraiment envie de terminer en petite culotte devant les promeneurs qui pourraient venir se dégourdir par ici, mais c’est toujours mieux que seins nus… Malheureusement, en retirant le gêneur, le joint que ses doigts effleuraient s’échappe pour tomber sur le sol. Son regard a attiré celui de Derek, à moins qu’il n’ait vu de lui-même l’intrus s’immiscer dans leur apprentissage de la natation. « Merde… » coule le juron entre ses lippes. Pas parce que Derek va le voir, mais parce que le bâton va mourir au simple contact de l’eau. Elle laisse tomber le pantalon pour se donner une excuse pour se rapprocher du sol mais il la devance et commence à la question, les mirettes s’assombrissant soudainement. Première déglutition difficile, elle se reprend aussitôt. Après tout, qui est ce mec ? Qu’est-ce qu’il peut bien lui dire ? « C’est une cigarette roulée, j’aime pas les toutes-faites. » Visiblement, le mensonge ne trouve pas écho dans la caboche de Derek puisqu’il garde son air dur. Elle roule donc des yeux, avant de capituler, haussement d’épaules ajouté. De toute façon, s’il se risque à sentir le bâtonnet, il comprendra bien la superchérie. « C’est de l’herbe médicinal, pour lutter contre mon anxiété. J’voulais pas des médocs, alors c’était la seule solution. » Il n’aura ni la vérité, ni les explications complètes, tout simplement car elle ne lui doit rien. Et que si c’est pour se prendre un regard rempli de jugement, elle préfère passer son tour. « Bon on devait nager, on y va ? Tu peux le jeter, il est mort maintenant qu’il a touché l’humidité. » dit-elle avant de plonger la tête la première dans l’eau, fesses suspendues dans les airs avant de se noyer. Quelques brasses sous l’eau avant qu’elle ne ressorte la tête quelques mètres plus loin, cherchant du regard le brun qu’elle retrouve toujours au même endroit. Parlant légèrement plus fort, elle l’appelle. « Derek ! Tu m’as fait chier pour ne pas m’accompagner, viens maintenant. » Aussi têtu qu’une mule, il ne bouge pas d’un poil alors elle marche entre les vagues pour revenir vers lui. « C’est quoi le souci ? J’ai pas le droit de me soigner ? » lâche la langue persifleuse, légèrement excédée qu’il semble en faire tout un plat.
Deux métiers tout à fait distincts. Mais dont l'agilité d'leurs mains ne les a pas empêcher d'approfondir quelques caresses insolites. Parce que si ses mains masculines parcouraient son corps effilé pour lui donner un certain plaisir, celui de la jeune femme ne s'était pas privé pour peindre sur le sien, tous les effets ressentis, tout le plaisir attisé. Nuit passée qui revient faire surface aux yeux de Derek alors qu'elle approche son épaule efféminée juste sous son nez. Main masculine qui se pose sur cette dernière pour la serrer avant de la repousser délicatement. Ricanement indécis. « Si t'as besoin d'mon aide pour ça, tu viendras t'allonger sur ma table ! » Sous-entendus : invitation ; elle le prend comme elle veut. Mais Derek n'est pas contre de l'aider si une réelle douleur se loge bien dans cette articulation.
Le poids d'son corps sur le sien, il tente au mieux de la garder sur lui jusqu'au bord de l'eau. Elle négocie mais l'idée d'la jeter à l'eau est bien encrée dans ses pensées. Mensonge qu'elle soumet, le jeune homme n'est pas concrètement convaincu. Il la dépose alors au bord de l'eau alors que les vagues s'étalent, traversant leurs jambes. La plus grande majorité des personnes apprennent à nager dès leurs plus jeunes âges. Mais il existe quelques exceptions. La croyant qu'à demi mot, elle aurait pu faire parti de ces exceptions là. « J'suis pourtant prêt à t'apprendre, allez... » Torse qui se dévoile, muscles qui se dessinent sous les rayons du soleil couchant. Le haut tombe dans le sable et ses yeux restent en attente alors qu'il lui ordonne presque de se déshabiller, à son tour. Léger sourire conquis qui étire ses lèvres alors qu'elle accepte enfin de quitter le bas. Mais c'est un bon début. Il connait son corps et le revoir ne serait pas déplaisant..mais il est bien le dernier des enfoirés pour l'obliger à se foutre à poil. « Ok, juste le bas alors, ça m'va ! » Aucune obligation de sa part, il se contente alors de loucher sur ses jambes élancées avant que son regard se pose sur ce boudin de papier roulé. En un froncement d'sourcils, il se penche pour le récupérer. Daphne semble quelque peu déstabilisée..il le ressent et la regarde alors qu'elle tente de se justifier. De l'herbe médicinale. Bien que l'odeur soit reconnaissable dans tout le périmètre, Derek n'était pas né de la dernière pluie. Oh oui, il en avait fumé durant son adolescence alors il écoute hâtivement ce qu'elle avait bien à lui dire. Troquer des médicaments pour un bon joint. Si c'est ce qu'elle préfère, il n'est rien ni personne pour le lui interdire mais il reconnait tout de même cette odeur... Elle n'a pas tort, ce boudin roulé ne pourrait plus jamais être fumé mais Derek le fait quand même rouler entre deux de ses doigts, regard sceptique, silencieux au vu des nombreuses hypothèses qui se trament dans ses pensées.. Daphne plonge alors soudainement dans l'eau alors qu'elle ne désirait pas tellement faire trempette y a quelques minutes de cela. Curieux. Peut être qu'elle tente de dissimuler cette découverte. Il la regarde, fixant un instant son fessier alléchant à la surface de l'eau.. Pas d'sourire taquin qui se dessine. Nan, Derek a un léger doute. Il reste encore septique et détourne à nouveau ses yeux sur le joint qui l'intrigue autant. Il l'approche même vers ses narines pour le renifler. Il se souvient bien de cette odeur. Daphne portait la même odeur la nuit où ils ont couché ensemble. Un semblant d'lien se crée dans son intuition et il laisse tomber le joint dans l'eau. Soupire masqué, il regarde la jeune femme qui le rejoint alors sur le rivage. Sa mâchoire se crispe légèrement au rythme de ses pectoraux, il la fixe et se rapproche d'elle. « Dis moi qu't'as pas fumé ça avant qu'on couche ensemble ? » Il l'envisage mais préfère l'entendre de sa propre bouche. Il tente de décrypter son regard par le sien. Parce que si elle avait vraiment consommer cette herbe peu de temps avant leurs dérapages, ça voudrait tout dire.
Daphne a finalement abdiqué, patience pas de mise quand les gros bras enroulent son corps et la bloquent quoi qu’elle puisse dire. Une petite baignade ne devrait pas lui faire du mal, enfin c’est ce qu’elle pense, car elle ne voit pas bien ce qui pourrait mal se passer mal. C’est ce qu’elle croit avant qu’elle ne laisse tomber le bas, seul parti du corps qu’elle accepte d’exposer aux quidams qui passeraient par-là, topless pas véritablement dans ses mœurs. Sauf que le blunt s’échappe, s’échoue sur le sable après avoir déjoué son attention. La langue claque contre son palais, tic agacé de voir se dessiner une conversation qu’elle aurait préféré éviter. Derek a récupéré l’objet avant elle, et ne lui laisse pas énormément de temps avant d’entamer les hostilités. Mais la belle se défend, complaisance mensongère devenue habituelle, quelque part elle n’a pas tort quand elle avoue que c’est pour se soigner. Les doses ne sont simplement pas prescrites, la consommation parfois excessive apaise les maux qui reviennent plus fort quand les effluves médicinaux s’évaporent. Daphne condamnée, mère accablée par la perte du gamin à l’aube de sa vie, elle ne peut pas faire autrement. Hélas son interlocuteur ne peut pas le savoir, ni même le deviner car elle garde profondément le secret, tumultes qu’elle préfère ne pas extérioriser. Manque d’envie d’attirer la pitié, de devoir exorciser le mal dans des discussions de sourds. Alors, aussitôt l’excuse chuchotée, l’asiatique disparaît dans l’eau, se laver de ses péchés au passage, peut-être. Quelques brasses, une respiration coupée pendant plusieurs secondes à lui en brûler les bronches, un asthme devenu chronique pour cause de poumons brûlés, sûrement. Elle réapparaît quelques mètres plus loin, la chevelure noire lui collant au derme tout comme son débardeur qui se met à épouser la forme de ses globes pointés. Rien qu’une sirène, envoûtée par la mort, qui se tient au milieu de l’eau, seule. Derek n’a pas suivi, Derek se perd dans une contemplation suspicieuse du joint qu’il n’a pas abandonné. Quelle est la prochaine étape ? Un sermon ? Sa gueule crispée tire à Daphne un soupir las alors qu’elle revient plus près du rivage, près de lui. La femme ne saisit pas cet élan d’agacement qui tressaille dans sa mandibule, résonne dans les pectoraux gonflés. Ça ne devrait pas l’atteindre, après tout ce n’est pas lui qui est empreint du mal. Perdre son conjoint est une chose, perdre son enfant en est une autre. Peut-être qu’il la comprendra, mais peut-être que non. Et Daphne, elle manque de patience pour les discussions muettes, les verbes acerbes qui se répercutent contre des murs. Perte de temps redondante, elle ose encore penser que c’est pour elle qu’il s’inquiète, mais non. Le mâle s’approche, la toise de sa prestance et de ses globes plissés par l’incompréhension, la colère aussi, un peu. Once de dédain dans les mirettes bridées, un sourcil se hausse sur les traits fins de Daphne. C’est donc pour ça qu’il s’inquiète. Elle serait presque déçue. « Si je te dis oui, ça va changer quelque chose ? Tu voudrais effacer l’acte ? Devine quoi. C’est pas possible d’effacer le passé. » lâchent les babines fatiguées, épaule nonchalante qui se hausse au passage. Pas grand-chose à dire, réalité harassante qui leur tombe dessus. Si ça peut lui faire plaisir de connaître la réalité… Les lèvres de Daphne se pincent avant de se rouvrir aussitôt. « Pas juste avant non, mais pas assez longtemps avant pour que les effets se soient dissipés. Mais rassure-toi, ça ne changeait rien à mon consentement, j’étais bien consciente. » Les trips qui ne l’atteignent plus, substance doucereuse qui ne vise qu’à apaiser une certaine partie de la psyché blessée. Enfin, ça ne changera probablement rien pour l’égo masculin probablement heurté par le fait qu’une nana ait couché sans être en pleine possession psychique de ses moyens. « Tu peux toujours essayer d’oublier qu’on l’a fait, si ça te dérange. » lance-t-elle, malicieuse. Elle, elle s’en moque. Parce que Daphne, elle a eu pour habitude de s’amuser sous poisons illicites, dans le passé, alors les esprits viciés, ça la connaît suffisamment pour ne plus que ça importe.
Le cadre est idyllique. Soleil couchant sur la plage, ça pouvait bien donner des idées. Se baigner oui, mais il n'y avait que Daphne qui avait réussit à braver le rivage pour plonger dans l'eau. Derek quant à lui, était encore rester au bord de l'eau, les pieds s'enfonçant à chaque passage des vagues dissoutes sur le sable. Il tient encore dans l'une de ses mains, le joint. Il n'est pas né de la dernière pluie, non. Alors il le laisse tomber dans l'eau et son regard tente de retrouver Daphne. Il a surement tellement insister pour aller se baigner qu'elle ne veut sans doute plus sortir de l'eau. Donc Derek se rapproche, mâchoire quelque peu crispée au vu de la question qu'il daigne alors lui poser. L'eau pèse sur son jean et lui arrive jusqu'aux genoux. Il ne la perd pas du regard et tente d'obtenir quelques explications. Elle affirme bien avoir fumer un tel joint avant qu'ils aient couché ensemble. Mais le beau brun reste silencieux et écoute ce qu'elle a bien à lui dire. Pour sûr que ni lui, ni elle, ni personne d'autre d'ailleurs ne pouvait effacer le passer. Ce serait bien trop facile et la vie serait d'autant plus agréable à vivre. Elle avait bien été consciente et consentante. Il l'espérait bien au fond de lui parce qu'il était loin d'être du genre à forcer une femme pour coucher avec lui. Et même si lui s'était parfois forcé, il n'en avait pas eut la nette satisfaction. Pour oublier, pour se focaliser sur autre chose, oui, il avait bien couché avec deux ou trois femmes en espérant trouver un moyen de s'apaiser. Mais ça n'avait pas franchement été aidant. Alors de savoir que la jeune femme avait bien été consentante, il s'en rassure quelque peu mais ne montre rien. C'est un visage impassible qui s'offre à elle alors que son ouïe gobe ses paroles. Mais c'est plus fort que lui, il rebondie sur ses dernières paroles. « C'est un conseil qu'tu m'donnes là ? Parce que j'ai pas l'intention d'effacer le passé. Malheureusement ouais comme tu dis, y a des choses qu'on peut pas oublier. » Et s'il aurait aimé en oublier certaines, le jeune homme aurait bien été le premier à vouloir le faire. Mais le cerveau est doté de cette fichue capacité à se souvenir de tout, pratiquement de tout, surtout lorsque la conscience est acquise. Il fronce alors à nouveau les sourcils. « Mais si t'as besoin de ça pour coucher avec un mec... j'suis obligé d'te demander pourquoi tu prends réellement ça ? » Elle cachait surement quelque chose ou ne voulait justement rien lui avouer sur cette consommation. Mais prise sur le fait, en quelque sorte, Derek espère réellement qu'elle lui donne une raison valable. Il se rapproche alors un peu plus, perdant ses yeux sombres dans les siens. « On a tous un fond anxieux Daph'.. c'est pas pour autant qu'on fume tous cette merde.. » Ça, elle devait surement s'en douter et en avoir aussi pleine conscience. Au vu de sa perte, Derek aurait bien été le premier à prendre une telle merde pareil, voire même pire. Mais il connait les effets néfastes sur l'organisme et en tant que professionnel de santé, il aurait eut beaucoup de mal à s'expliquer auprès de ses patients, ou encore face à sa famille. Son métier n'est pas forcément une raison, n'importe qui pouvait bien tomber dans cette addiction là, il en revient alors à la volonté de chacun. Et si Daphne cachait quelque chose, Derek aimerait le découvrir. Il pourrait surement l'aider, comme elle a pu le faire avec lui. Mais comme on dit, on ne donne pas à boire à un âne qui n'a pas soif. Il ouvre une porte à la discussion, il tente de savoir pourquoi. Parce qu'il voit qu'au fond d'elle, ça l'a fait sans doute bien chier.. Si la jeune femme se ravise à vouloir en discuter, c'est son choix et il le respecterait quoiqu'il arrive. Parce qu'une fois de plus, c'est pas son égo qui en prend un coup parce qu'elle a osé fumer cette herbe avant de coucher avec lui, non. Mais c'est lui même qui prend un coup en pleine face, parce qu'il n'a pas su déceler cette ivresse et qu'il tente toujours au mieux de se montrer affectueux envers les personnes qu'il apprécie profondément.
par zaja
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Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Mer 5 Mai - 12:07
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Capitulation de celui qui s’immerge avant qu’il ne la noie de questions, de cette question qui tremble sur ses lèvres comme un spectre qui l’aurait possédé. Il craint quelque chose, sans véritablement le craindre, s’interroge et suspecte que sa réalité soit biaisée. Qu’est-ce que ça peut bien changer ? Presque lasse, Daphne avoue sans pour autant se sentir désolée, parce que depuis le temps les effluves herbacées sur sa psyché ne jouent que le rôle de calmants sans véritablement altérer ses capacités de discernement. Elle a vu pire, s’est injectée des maux plus dramatiques encore que la douce plante verte. Elle ignore pourquoi il semble si inquiet. Peut-être que son stupide égo masculin est meurtri, peut-être qu’il se sent juste blessé d’avoir séduit grâce à l’aide de l’illicite, peut-être qu’il se sent indiciblement mal comme s’il l’avait forcée. Non, Daphne n’est forcée de rien, pas même d’accepter la vérité, cette réalité qui la hante encore et toujours. Même ça, elle n’est pas obligée de l’adopter quand des maux plus doucereux peuvent les libérer. Alors, elle lui conseille de faire pareil, en quelque sorte. Le passé ne peut pas se changer, ce qu’ils ont fait est fait, et rien n’y fera rien. Mais si ça le dérange tant, il peut oublier, jeter à la poubelle les souvenirs encore assez frais pour ne pas s’esquinter le cœur. Après tout, qu’est-ce qu’une aventure sans lendemain ? Ça s’oublie aussi vite que le repas d’hier soir. Elle ne lui en voudrait pas de l’oublier, moment partagé au milieu de tant d’autres, même si ça ne voulait pas rien dire pour l’asiatique empreinte d’une conception particulière des hommes, totalement biaisée par son père. Elle ne le déteste pas, mais éprouve de grandes difficultés à leur faire confiance. Coucher, ce n’est pas rien, sans être tout pour autant. Juste un checkpoint à passer. Son conseil résonne dans la bouche de Derek, répétition des mots qu’elle solde d’un haussement d’épaule. Peut-être que c’est un conseil, qu’elle se donne surtout à elle-même ou alors ce sont juste des syntagmes lancés à l’aveuglette pour qui voudrait bien les récolter. Peu importe, on ne peut pas changer le passé. Alors pourquoi Daphne s’entête à modifier les traces du passé dans son esprit, à en brouiller la substance pour se soulager ? Pourquoi ce foutu deuil ne veut pas se faire, réalité trop merdique pour être accepté. Et son cœur se serre à la question qui tonne, rebondit dans son âme pour tout chambouler. Pièce dévastée, souffle qui s’accélère, regard fuyant sur l’horizon plus doux que toutes les substances illisibles. Si ça se trouve, elle aurait juste dû retrouver son fils plutôt que s’entêter à continuer de le faire vivre dans cet univers, impossibilité bien trop écrite désormais. « J’pense pas que tu aies véritablement envie de savoir. Mais non, j’ai pas besoin de coucher avec un mec, c’était pas dans cette optique que j’ai fumé. C’était bien avant… pour autre chose. » Sinon il l’aurait senti de suite, et elle ne lui aurait pas vraiment caché. Parce que l’aventure sensuelle n’était pas prévue au programme. Daphne commence à avoir froid dans cette mer qui se transforme en rivage du Styx, ciel oranger qui lui rappelle les enfers qu’elle aurait dû rejoindre. Quelle idée de discuter au milieu de l’eau… Ses prochains mots lui tirent un rire nerveux. Si ce n’était que de l’anxiété, ce serait bien trop facile, elle n’aurait eu qu’à se bourrer d’anxiolytiques et ce serait passer comme une lettre à la poste. Sauf que ça allait plus loin, bien plus loin. L’anxiété, l’artiste peut l’expulser de quelques coups de pinceaux, la mort non. Ne sachant pas vraiment quoi répondre, risette ironique sur les lippes, elle se dit un instant qu’elle pourrait juste lui confier qu’elle a été comme ça presque toute sa vie, à se doper pour vivre. Mais bizarrement, l’explication serait pire encore que la vérité. Puis, s’il veut jouer au psychologue, autant qu’il assume jusqu’au bout. « J’suis pas anxieuse, j’suis brisée. Parce que j’ai perdu mon putain de gosse Derek, dans un stupide accident d’hélicoptère à cause de son foutu père qui s’est ramené dans sa vie que pour le tuer. » grondent ses cordes vocales tandis que sa mandibule se crispe, que ses yeux s’égarent sur l’eau, souhaitant être noyée à cet instant précis. Deuil qu’elle est incapable de faire, plutôt que de se perdre dans le chagrin, c’est la colère qui prend le dessus. Injustice de merde qui lui vrille le crâne. « J’espère que ça te va, comme raison, du coup. » lâche-t-elle, d’un ton sec et les mirettes acides plantées dans les siennes, sans pour autant être énervée comme lui. Il n’y est pour rien, il ne lui a pas tiré les vers du nez, mais ça l’agace de se faire juger pour un truc duquel les gens n’ont aucune putain d’idées. Perdre un gosse à peine à l’aube de sa vie, qu’on a porté après tant de difficultés, qu’on a porté avec envie et fierté, pour le voir se faire souffler par les géhennes, ça a de quoi défoncer quelques méninges.
L'anxiété peut être maitrisée oui, mais pas la perte d'un être cher. Il y a bien ceux à qui rien ne leur arrive, et puis ceux qui subissent la lame tranchante de la faucheuse sans avoir l'occasion de se débattre. Le regard endurcit, Derek tente de connaitre la simple vérité de cette consommation d'herbes à fumer. Il ne se permettrait pas de lui faire la morale ou autre quelque chose dans ce genre là, il respecte le quotidien de chacun, mais aussi borné qu'il soit, ce sont bien ses yeux sombres qui la fixent pour tenter de décrocher une vérité. Elle avait fumé pour une tout autre raison, pas pour simplement coucher avec lui ou la rendre plus attendrissante et malléable. Elle n'avait pas fumé pour lâcher prise et se laisser pénétrer d'une telle façon pour simplifier les choses, non. Et Derek cherche à savoir pour quoi..les sourcils se froncent à nouveau, oubliant littéralement l'eau qui se joue à tremper par moment de nouvelles surfaces de son jean. La mer oubliée, le jeune homme se veut attentif face à Daphne. Immobile, limitant presque sa respiration, il lui laisse l'occasion de verbaliser l'unique raison pour laquelle, elle roule forcément assez souvent ce genre de boudins en papier pour les consommer avec aisance.
Elle est brisée, d'avoir égaré ce fils qu'elle sait promis d'aimer et de chérir depuis sa délivrance. La vérité est balancée et vient à resserrer les entrailles du jeune homme. A vrai dire, Derek ignore tout d'elle, il s'en rend compte et n'aurait jamais pensé cela..oh non, elle avait si bien dissimulé cet accident, cette cassure intérieure. Alors ses yeux se détendent durement sous l'effet de cette annonce soudaine. Il se veut désolé, se sent terriblement con mais son corps quant à lui, reste immobile, shooté par l'aveu qu'elle lui fait part. Il ne sait plus...quoi faire, ni quoi dire. Il reste là, stoïque dont sa mâchoire se relâche brutalement.. Il n'aurait jamais penser cela..ni entendre Daphne lui compter ces quelques détails de plus. Elle est brisée. Mais étrangement, c'est ce pincement au coeur qui l'empêche encore de s'avancer près d'elle. Projeté dans ses plus profonds souvenirs, il pense reconnaitre l'amertume qui pourrait aussi se loger en elle, la colère qui plane dans ses prunelles, la contrariété de ne pas avoir été là, pour espérer sauver son propre fils. Il ne peut pas entièrement la comprendre, perdre une femme est bien si différent que perdre un enfant. Mais la mort, ils l'ont rencontré tous les deux..ils lui ont fait face. Elle doit surement ignoré ce qu'il ressent à cet instant, parce qu'il lui a mentit. A se faire passer pour un homme amicalement attentionné auprès d'un de ses amis, veuf d'une femme.. Mais en réalité, c'est bien lui qui a perdu sa femme. Point qu'il n'a jamais détaillé auprès d'elle...
Les corps balancés par le peu de vagues qui s'agitent sous leurs pieds, Derek hésite. Il peut se laisser tenter mais songe à comment s'y prendre. Il n'a jamais accepté d'être choyer par quiconque, voulant resté seul à errer dans ses propres pensées obscures. C'est seul qu'il s'est promis de mener sa vie.. Mais cette femme là, qui se tient encore devant lui, provoque ce tourbillon infernal qui ravage l'intérieur de ses réflexions.. Elle se tient encore pourtant debout, malgré la mort paralysante, à lutter seule.. Ce n'est pas de la pitié non, ni de la peine qu'il ressent. Le regard changé, ses pas le guident vers elle, écourtant la distance qui les sépare pour encercler sa taille de ses bras, ne lui laissant aucunement le choix, afin de la serrer tout contre lui.. Pas un mot de plus, pas d'idée mal interprétée, il se veut présent si elle le désire.. Alors il resserre son corps mouillé contre le sien, si chaleur elle en a besoin.. Posant sa jugulaire tout contre la sienne, mêlant leurs deux pulsations bien différentes.. Il n'irait pas s'excuser, parce qu'aucune excuse ne peut être acceptée dans ces moments là. Il n'irait pas non plus lui promettre que tout irait bien, parce que la faucheuse ne revient pas sur ses décisions.. Mais il est là.. Et s'il doit se sentir con à la prendre dans ses bras, alors il se sentira con. Parce qu'il lui donne ce qu'il aurait aimé avoir quand l'âme d'Hannah s'en ai aller juste devant ses yeux... Les yeux calmes et rivés sur l'eau agitée, les mains pressant la peau de cette femme, le silence devient roi..mais il s'effrite quelque peu, alors que ses lèvres se posent sur cette épaule efféminée, sur laquelle elles forment un baiser au bruit méticuleusement doux... Il regrette.
par zaja
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Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Lun 24 Mai - 9:43
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Vérité balancée parce qu’il était temps de cesser le cache-cache, Daphne aurait pourtant aimer ne pas déballer la réalité sous les yeux éberlués du brun qui ne semble plus où se mettre, ni comment réagir. Est-il content de lui avoir arraché ces mots aussi douloureux ? Tout ça pour un stupide joint, parce qu’il a voulu se la jouer policier en plein interrogatoire. S’il l’avait laissée tranquille, s’il n’avait pas cherché à s’entêter par rapport à ses raisons, la mère meurtrie aurait pu s’en sortir sans rien dire. Toutefois, le secret étant tellement lourd à porter, s’expier du mal a une part bénéfique. Les psychologues hurleraient sûrement que c’est pas parce qu’il faut extérioriser en parlant, argument qu’elle n’a jamais trouvé valable quand elle s’exorcise par la peinture. Pas suffisamment, il faut croire, puisque les tourments sont toujours là et continus de la hanter, malgré tout. Hélas, le venin a beau avoir coulé de ses lèvres, elle ne s’en sent pas plus libérer, les mirettes dures plantées dans celles hésitantes de Derek. Elle lui en veut quelque part, même s’il est innocent, seulement coupable pour sa curiosité qui a engendré une tempête à l’intérieur de l’artiste affligée. Et ce n’est pas une raison valable pour l’exécrer. Alors elle temporise, respire un grand coup pour oublier les mots jetés à la mer, fuit le regard ténébreux pour s’égarer sur l’écume frôlant sa peau. Comme elle aimerait n’être qu’un grain de sable qui se fait bousculer par les vagues, comme elle rêverait d’avoir l’existence facilitée par une conscience annihilée. Malheureusement, toutes les chimères n’ont de malsain que l’utopie qu’elles offrent. Daphne ne peut y croire, Daphne ne peut s’y perdre au point de tout lâcher. Elle est plus forte que ça, elle doit l’être pour la mémoire de son fils. Tout ce qu’elle espère c’est que l’inspecteur ne va pas vibrer sous la pitié, et refuse de voir des perles salines larmoyées. C’est à cause de cela qu’elle ne cause pas l’asiatique, parce que les gens pleurent à en assécher leur épiderme, ils pestent contre l’univers tout entier au nom de la compassion. Mais Daphne n’en veut pas, elle a pleuré des milliards de fois, hurler sa rage contre la destinée ou Dieu un nombre encore plus conséquent de fois, et ça n’a rien changé. Alors non, ce n’est pas la pitié qui l’aidera à le ramener, parce que rien ne peut le ramener, et qu’en prendre conscience, ça manque de la faire vaciller sous ce sol qui semble se dérober sous ses pieds.
L’homme fond sur elle, dans une étreinte inattendue, peut-être un peu gênante pour celle qui ne sait pas où placer ses bras. Le tactile n’est pas une de ses qualités, plus habituée à sa zone personnelle sans intrus qu’autre chose. Cependant, elle l’accepte parce qu’il a pénétré plus qu’une stupide zone de confort, et que peut-être que ça lui fait plus de bien à lui qu’à elle. Aucune idée, mais après quelques secondes d’hésitation, elle pose ses bras sur son dos nu, s’y accroche aussi pour ne pas flancher au prochain retour de bâton. Car les mensonges et le déni sont vicieux en ce qu’ils entraînent un retour encore plus violent que le lancer. Finalement il fait bien d’opter pour le geste tendre plutôt que les mots flagelleurs, ainsi il se montre bienveillant et présent sans prononcer des phonèmes qui la ferait grincer des dents, ou pire. Puis, sans saisir pourquoi, il y a une petite lueur d’espoir qui danse sous ses yeux alors qu’elle ne voit plus que le paysage s’étiole sous ses yeux embrumés, la caboche brune masculine enfoncée contre son cou. Elle ne sait pas ce dont elle a besoin, ne sait plus ce qu’elle veut entendre. Si elle préfère prendre le taureau par les cornes ou le laisser s’essouffler dans l’arène avant de lui asséner le dernier coup. Ça l’épuise d’y songer, mais ça la tue de le renier. Sans aucun juste milieu, elle déglutit difficilement avant que sa respiration ne se coupe quand les lèvres s’amourachent de son épaule dans un délicat baiser semblable au pétale délicat d’une rose tombant à la surface de l’eau. Qu’est-ce que ça signifie ? Troublée, ses sourcils se froncent sous les questionnements intempestifs, puis sa voix se râcle. « Hum… merci… » qu’elle souffle sans vraiment savoir si ce serait entendu. « Je crois qu’on ferait mieux de sortir de l’eau. » dit-elle d’une voix hésitante. Pourtant, son corps ne parvient pas à se détacher de celui de Derek, car il prodigue une chaleur réconfortante. Un peu comme la nuit qu’elle a partagé avec lui. Mais il serait mal de se soigner à base des bras bienveillants, ça lui jouera trop de tours. « À moins que tu ne veuilles savoir autre chose. » tonne-t-elle d’un ton doucereux, parce qu’au point où elle en est, autant tout dévoiler si ça lui chante.
Une hésitation avant de se retrouver contre elle, de la serrer entre ses bras qui se veulent rassurants, de lui offrir une présence de plus sur laquelle elle pourrait compter si elle le désire. Derek n'excelle pas dans la consolation, il n'a d'ailleurs jamais réussit à se consoler lui-même alors non, il ne tient pas à lui dire des phrases bateaux que beaucoup de personne évoquent naturellement pour rassurer. Il n'est pas question de la rassurer verbalement, mais de rester à ses côtés et de l'aider à vivre avec. Parce qu'ils apprennent, chacun de leur côté, à vivre avec l'absence d'un être cher. Le cœur est déchiré mais il subsiste à battre pour rester en vie. Une vie qui brûle à petit feu et dont l'intention est toujours la même : tenter de maitriser les braises ravivées.. Un baiser dessiné sur le dôme de cette épaule effilée. Une attention particulière qui démontre la protection qu'elle obtiendra désormais. Le goût salé de ce baiser ne peut s'empêcher de lui rappeler leur nuit passée. Corps échaudés et excités qui osent assouvir quelques désirs. Mais ces pensées s'évaporent alors que la jeune femme rompe le silence. Sortir de l'eau ou savoir autre chose la concernant.. Il est bien tenté d'en découvrir plus sur elle, et il se dégage légèrement de cette étreinte pour la regarder attentivement. « Je veux tout savoir.. » Mais il ne veut aucun détail sur cet accident qui a causé la mort de son fils, non. Il veut tout savoir d'elle. Il laisse alors quelques secondes avant de la bousculer légèrement, rapprochant son corps contre le sien pour encercler sa taille de ses bras. « Mais avant, tu vas m'accompagner ! » L'ambiance semble se détendre légèrement alors que Derek affiche un rictus amusé dans le creux de ses lèvres. Il a comme une envie soudaine de profiter de cette eau salée.. Elle ne pourra pas se défaire de son empire et le jeune homme la soulève contre lui pour s'avancer précipitamment avant de se laisser tomber dans l'eau, avec elle tenue par ses bras. L'eau est fraîche et pourrait bien apaiser leurs tensions intérieures. Même si rien ne s'efface..
Remontant à la surface, il secoue légèrement sa tête pour dégager les quelques gouttes posées sur ses yeux et ancre son regard à nouveau dans le sien. Il ricane doucement en l'attrapant par les jambes pour l'entrainer avec lui, vers le large, là où l'eau se fait plus froide.. « J'ai pas attendu toute la journée pour passer à côté de ça ! » Autrement dit, il ne veut pas échapper à une telle baignade en si bonne compagnie. Ses jambes relâchées, ils regagnent assez vite le large après quelques brasses. Mais dans son élan, il ralentit quelque peu ses battements de jambes pour se retrouver non loin derrière Daphne. Elle aurait dû se méfier, oui. Rapidement, il pose ses mains sur ses épaules pour faire pression et la faire disparaître sous l'eau. Chose qui le fait ricaner un peu plus fort et il s'empresse alors de rajouter. « Ah merde ! J'pensais que t'avais pied ! » Bien qu'elle soit officiellement plus petite que lui, Derek tente d'ignorer ce petit détail afin d'enrichir sa petite supercherie. Pour se stabiliser à la verticale, il réalise quelques mouvements circulaient sous l'eau tout en se rapprochant de la jeune femme. Le regard secrètement charmeur la scrute méticuleusement mais il en perd subitement tout signe d'amusement. Ses pupilles se resserrent et se morfondent dans les siennes alors qu'il l'attrape par la taille pour la rapprocher contre lui. Il ressent vaguement la chaleur qu'émane son corps..mais c'est plus fort que lui..il louche un instant sur ses lèvres féminines. C'est pas l'envie de l'embrasser qui lui manque, ça non, mais il se retient durement, de peur de l'offenser ? de peur de ne plus savoir sur quel pied danser à ses côtés ? Sans doute par peur de se laisser aller avec elle dans cette eau isolée du reste..