contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: social session /ft. DAPH'DE (#) Mar 15 Juin - 13:38
social session
Temps s’écoulant inlassablement sur l’apogée des vies bafouées, espace se distordant sous les coups à l’âme, Daphne siège dans l’eau avec une volonté qui s’étiole au fur et à mesure. Un soutien de taille qui se presse sur son épaule dans un baiser délicat, laissant passer quelque chose d’autre que la pitié. Parce que la pitié, c’est tout ce qu’elle exècre. Le trouble ne se fait pas prier pour s’installer, un intrus qu’elle tente de chasser en proposant de sortir de l’océan soudainement anxiogène sans pour autant fermer la porte aux questions que le brun pourrait avoir. Un ton doucereux qui ne se veut pas accusateur ni vengeur pour la curiosité mal placée de celui tombé nez à nez avec le petit rouleau d’herbe. Et le tout s’échappe de ses lippes pour la prendre à nouveau de court. Tout. Tout comme quoi ? Sur quoi ? Beaucoup trop de questions s’épanchent dans l’esprit cabossé de l’asiatique, la gorge qui s’assèche quand elle songe aux détails de l’accident qui pourraient être compris dans ce tout. Loin de se douter que dans la tête de l’ostéopathe des zones sont naturellement à occulter. Alors dans le silence des clapotis marins, Daphne hésite avant de balbutier. « Tout ? Vraiment ? » Car le passé n’est pas rose et qu’à force de trop s’y égarer, elle y perd gros… alors s’y perdre de façon consentie pour dévoiler le livre de sa vie, elle n’est pas certaine que ça lui plaise. Fort heureusement, Derek prend les devants et coupe ses pensées tortueuses grâce à ses bras puissants qui aspire soudainement les maux pour les plonger dans l’eau purificatrice. Arrosage bien mérité qu’elle se dit, un sourire amusé sur les lèvres alors qu’elle s’ose un éclat de rire. Les mèches trempées qui s’improvisent aventurières sur son front sont bien vite remises en arrière alors qu’elle esquisse une risette plus grosse encore aux mots de Derek. « L’avantage de vivre à deux trois pas de l’eau, c’est que j’ai même pas besoin de patienter pour faire trempette. L’avantage d’être artiste aussi, j’peux moduler mes horaires comme je veux. » Ton enjoué pour causer d’une plage sur laquelle elle ne va presque jamais, l’habitude prise de ne jamais se baigner en dehors des vacances qui n’a pas encore été échangé contre la vie douce promise par Island bay.
Alors qu’il part en quête du large, elle le suit, tant qu’à faire. Peut-être qu’elle aurait dû rester là où elle était. Sûrement même, car Derek impose sa force sur ses épaules pour la faire couler. Pas totalement prise au dépourvu, elle a le temps de souffler pour ne pas se faire posséder les narines par l’eau salée. Elle se bat à peine, seulement quand l’oxygène vient à manquer parce qu’elle n’a pas eu le temps de prendre une bonne inspiration. Une légère toux se fait entendre quand elle revient enfin à la surface, sourcils froncés qui montrent avec force son mécontentement. « Ravie de savoir que tu me penses géante au point d’avoir pied à cet endroit… » Roulement des mirettes dans leur orbite tandis qu’elle secoue lentement de la tête, remettant en place aux passages ses mèches brunes. Puis le malin se rapproche, glisse contre son corps sans la laisser indifférente, son regard enjôleur qui louche sur les lippes de Daphne tandis qu’elle se pare d’une risette malicieuse. Elle voit dans le rapprochement commandité des corps, l’occasion de se venger. Alors, la belle-de-jour se laisse approcher, cajoler et charmer pour mieux sceller son sort dans un baiser pernicieux. Les lippes qui s’embrassent tandis qu’elle enlace sa taille de ses jambes, bloque volontairement le mouvement de ses jambes pour que leur poids les entraîne sous l’eau. L’immersion ne nécessite pas d’efforts, le baiser servant à se protéger les poumons du liquide ambiant. La roublarde l’abandonne soudainement, se décollant de lui en aplatissant ses paumes sur ses épaules pour à son tour le pousser vers les profondeurs, quand elle se permet par cet acte de remonter à la surface. Puis, elle patiente jusqu’à le voir remonter, amusement bien visible dans ses mirettes. « Oups… je pensais que tu avais pied. » Jeu de sourcils et ricanement narquois. « Oh et j’ai un peu profité de la faiblesse masculine… mea culpa. Tu comptes encore me noyer ? » Sourcil haussé, challenger.