contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Ven 19 Fév - 20:27
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
Heureusement que le décalage horaire entre Shanghai et Wellington n’est que de quatre petites heures, sinon tu serais totalement mort de fatigue pour la soirée prévue avec Maxyne. Et pas n’importe laquelle, la Saint-Valentin. Enfin, plutôt une contre-soirée du 14 Février, vous aviez eu l’idée de célébrer l’amour dans sa définition générale, jusqu’à vous inclure entre amis. Ça te plaît bien de passer ce moment avec elle, nouvelle sortie pour rattraper le temps perdu, distance qui a tenté en vain de vous éloigner. Tu aurais pu passer la Saint-Valentin avec une autre blonde : Jude. Sauf que votre relation est trop floue à tes yeux pour que tu prennes le risque de passer une soirée à la symbolique aussi importante avec elle. L’année prochaine, peut-être. Et puis, Maxyne mérite tout autant ton attention qu’elle, si ce n’est même plus. D’autant plus que la proposition d’une contre-soirée avec un tas d’activités prévues, dont le karaoké, tu ne pouvais définitivement pas dire non. Sur le coup, tu as simplement zappé que tu partais quelques jours avant en Chine, pour rendre visite à ta mère et profiter des festivités du Nouvel an chinois. Fort heureusement, ton vol t’a permis d’arriver à temps pour la soirée du 14, de faire une petite sieste et d’emmener à Jude les gâteaux promis. Sommeil écourté, fatigue quasiment permanente chez l’esprit qui ne s’arrête jamais, ton voyage ne te mettra pas au tapis. Ceci dit, si vous buvez de l’alcool, tu ne garantis pas de rester frais comme un gardon jusqu’au bout de la nuit. Tu feras honneur à la belle blonde, nombreuses activités que vous avez prévu de faire. Il va falloir que tu économises ton énergie si tu ne veux pas t’endormir au milieu d’une conversation car tu as un tas de choses à raconter à ta meilleure amie.
Grand sourire sur les lèvres, tu as quand même fait l’effort d’opter pour un pantalon en toile noire et une chemise bleutée. Faire une soirée anti-romantisme ne t’empêche pas de faire un effort vestimentaire. Gentleman, tu lui as quand même notifié par sms que tu la rejoignais chez elle. Un sourire se dessine sur tes lèvres quand tu la vois sortir de son hall d’immeuble. Sifflement taquin, tu te retiens de rire. « Dis donc, j’ai de la chance d’avoir une Valentine comme toi ! Comment tu vas ? » Bise sur sa joue, tu l’enlaces délicatement avant de t’éloigner. Tu sors de ton dos un petit paquet cadeau. Rictus au coin des lèvres, tu lui tends en observant sa réaction. « Je ne pouvais pas revenir de Chine sans te ramener un petit quelque chose. » Joli emballage qui cache du thé tout droit venu de ta famille maternelle. « Tu peux refaire un tour chez toi si t’as pas envie de te trimballer avec, je t’attends. »
Premier arrêt dans un bar, histoire de vous mettre en jambe. Beaucoup d’autres auront le droit à votre présence. Tu as opté pour une banquette où vous pouvez vous excentrer de la foule proche du bar en cette soirée des amoureux. Ton sourire n’a pas cessé d’illuminer ton visage depuis que tu es avec elle. « On va y aller doucement, sinon mon jet lag va me mettre ko, tu vas finir la soirée toute seule. » Ricanement amusé, tu glisses ta main sur ta nuque pour ébouriffer les bébés cheveux qui s’y trouvent. Autant la prévenir d’un possible ko technique de ta part, même si tu as toujours eu l’habitude de gérer le décalage depuis gamin. « Franchement, un jour il faut que je t’emmène en Chine un jour, c’est super beau ! Surtout pendant la période du Nouvel An Des feux d’artifices partout, de la bouffe, génial ! Et encore, dommage que je ne puisse pas prendre les deux semaines de festivités pour rester là-bas… » Pas assez de jours de congés pour ça, tu devrais te contenter d’une fête des lanternes dans ton appartement. Conversation qui se fait à deux, tu l’observes sans te départir de ton sourire. « Et toi alors, comment ça se passe ce début d’année ? » Attentif, tu écoutes sa réponse tout en remarquant le serveur qui s’approche de vous. « Tu veux boire quoi ? J’offre la première tournée ! »
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Journée de la Saint-Valentin totalement sous le signe de l’amour. Celle de Maxyne avait été rythmée par des sessions de plongée où elle accompagnait des couples amoureux qui s’étaient organisés une activité originale ou un partenaire qui avait offert une surprise à l’autre. Elle avait aussi emmené en excursion un couple qui voyageait en Nouvelle-Zélande pour leur lune de miel et qui fêtait dignement leur séjour à Wellington. La monitrice avait ressenti un soulagement quand elle avait vu arriver une bande de quatre potes pour compléter le groupe formé par un autre couple mielleux. Leur présence et leurs délires avaient été sa bouffée d’oxygène dans une journée dégoulinante de sentiments. Ce n’était pas parce qu’elle fuyait l’amour amoureux que Maxyne était une rageuse envers ceux qui le vivaient, mais cette avalanche de mignonneries et de niaiseries lui donnait des nausées. Elle en avait sa dose et se réjouissait de retrouver Sunwei plus tard dans la journée. Les deux amis avaient décidé d’organiser une contre-soirée fun à son retour de Chine. Il serait toujours dans l’esprit de la fête qu’il ramènerait dans ses valises. Fatiguée par la succession de plongées chargées d’amour, Maxyne accueillit avec bonheur la dernière excursion. Libérée de ses obligations professionnelles, elle rentra chez elle et se glissa sous la douche. D’ordinaire fringuée en tenue décontractée, la blonde fit un effort et elle opta pour une robe noire légèrement fendue, longueur mi-cuisses, qu’elle assortit d’une touche de maquillage et de ses baskets superstars blanches et noires. Le confort dans les pieds avant-tout, surtout pour le barathon qu’ils avaient prévu ce soir. Avalant un bol de céréales entre l’appel de Trey puis celui de sa mère, elle enfila une veste légère avec quelques petites choses dans ses poches puis elle sortit de son immeuble. Sunwei l’avait prévenue qu’il la rejoindrait en bas de chez elle, d’autant que les deux habitaient à un battement de cil l’un de l’autre. Il était justement devant depuis cinq minutes. « Dis-donc ! Mon Valentin s’est fait tout beau ! » Elle n’était pas encore arrivée à côté de lui qu’il riait déjà à l’idée de l’embêter. Bise sur la joue puis il l’enlaça comme une délicate poupée. « J’te vois pas pendant deux mois et tu fais ton gêné ? » Lança-t-elle, rieuse, en resserrant un peu l’étreinte. Le ton de la soirée était donné. Enfin, pas tout à fait, car Sunwei la prit au dépourvu en lui offrant un souvenir de Chine. « Oh t’en as ramené !! Merci ! » S’exclama-t-elle, les yeux brillants. Maxyne était une grande amatrice de thé et celui ramené par le compositeur était un de ses préférés, depuis qu’il lui avait fait découvrir quand les deux amis trainaient ensemble à Auckland. Elle lui colla un bisou sur l’autre joue et retourna en vitesse chez elle pour déposer le trésor. Le précieux thé lui serait bien utile le lendemain pour compenser en cas de gueule de bois. En le rejoignant en bas, Maxyne lui réserva enfin l’accueil qui était prévu au départ. « Bon tu m’as prise de court mais je la refais… boooooonnneeeee annéééée !!! » S’écria-t-elle en sortant des poignées de confettis de ses poches de veste, lui parsemant les cheveux et les épaules. Maxyne se mit à courir quelques foulées pour éviter un retour de flammes… Merci, les baskets.
C’est dans la joie et la bonne humeur qu’ils arrivèrent dans un premier bar où ils s’installèrent sur une banquette, dans un coin tranquille. La nageuse se réjouissait d’entendre les récits de son voyage. « T’es déphasé par le décalage ou il a bon dos après toutes les soirées que t’as enchainé ? On ne tient plus aussi bien, à ce que je vois. » Son jumeau de jour de naissance connaitrait bientôt les joies de la trentaine… dans un peu moins de deux ans maintenant. Sunwei avait l’air heureux de son séjour en Chine. Le Nouvel An avait tenu ses promesses entre les feux d’artifice, les célébrations et la nourriture. « Ça se voit, tu as ce regard de petit garçon qui vient d’ouvrir ses cadeaux. Ton voyage s’est bien passé alors ? Et les retrouvailles en famille ? Ta mère devait être trop contente de te voir. » Maxyne avait déjà été en Chine quand elle avait participé aux jeux olympiques de Pékin ; quinze jours fabuleux où elle avait trouvé le temps de découvrir la ville entre les entrainements et les courses de nage. Mais, elle n’avait pas eu le temps d’explorer d’autres endroits, encore moins en période de Nouvel An. Sunwei lui avait envoyé une vidéo des festivités, les yeux en prenaient plein la vue au niveau des couleurs et de la diversité des représentations. Dragons et autres créatures alimentaient l’imaginaire mais la culture chinoise restait en grande partie inconnue pour la blonde. « Ça me plairait beaucoup d’y retourner, avec toi cette fois, et de découvrir les célébrations. Il faut le vivre au moins une fois. » Et quoi de mieux que d’y aller avec quelqu’un qui lui montrerait tout ce qu’il y avait à voir ? Sunwei lui demanda ensuite comment se passait son début d’année. « Très bien. J’ai pris une seule résolution : ne prendre aucune résolution cette année. Et je m’y tiens très bien. Les fêtes ont été un peu mouvementées mais ça s’est calmé ensuite. C’est la grosse saison pour la plongée, alors j’enchaine les heures au boulot et je décompresse en soirée. Et j’en ai bien besoin aujourd’hui, après avoir vu défiler tant d’amour sur la journée. » Maxyne leva les yeux au ciel. La grimace sur son visage en disait long. « Va pour un vin blanc, sec. » Exit la bière pour aujourd’hui, même si la jeune femme commençait la soirée de façon soft, le temps d’échanger quelques nouvelles avant de s’ambiancer à fond.
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Jeu 25 Fév - 17:52
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
Tu as hésité devant ton dressing, entre une tenue tranquille, plus chill qu’un costard, ou une tenue un minimum habillée. Après tout, même si vous aviez convenu de fêter le 14 Février, vous comptez le faire pour fêter l’amitié. Du coup, quitte à briser les codes, tu aurais pu éviter l’effort vestimentaire. Sauf que ça aurait été dommage d’être vêtu n’importe comment, surtout si Maxyne a fait un effort. Dans le doute, tu as donc opté pour la petite chemise. Décision absolument pas regrettée quand tu vois la belle blonde débarquée avec sa robe fendue. Classe dans la sobriété, tu esquisses un large sourire quand elle te complimente. « Je sentais bien qu’il fallait que je me mette sur mon 31, pour te faire honneur. » Rictus qui se transforme en rire, tu reprends pour la complimenter. « Je n’aurais pas pu rêver plus belle Valentine, j’vais en rendre jaloux, moi j’te le dis. » Tes lippes s’étirent un peu plus en l’observant, regard doux avant de venir l’enlacer. Étreinte sans force herculéenne, tu ne peux pas t’empêcher de rire quand la voix de Maxyne s’élève près de ton oreille pour te faire remarquer que tu deviens soudainement timide. Alors quand elle te serre plus fort, tu l’imites. C’est vrai que vous n’aviez pas vraiment pu vous voir après votre après-midi plongée, entre les fêtes, la fin et le début d’année. Il y avait eu pas mal de mouvements. Raison de plus pour vous offrir cette soirée ensemble, la Saint-Valentin est finalement une bonne excuse pour passer du temps tous les deux. Juste après votre étreinte, tu dégaines le petit cadeau qui tu lui as rapporté de Chine, amatrice de thés qui ne pourra que se régaler. « Évidemment, j’allais pas oublier de ramener un petit quelque chose à la meilleure de mes amies ! » Lèvres qui s’animent d’un sourire, ravi d’avoir réussi ta surprise et ton cadeau. Il valait mieux lui offrir de suite plutôt que de te le trimballer et finir par oublier le petit paquet caché. Ce n’est pourtant pas grand-chose, mais le plaisir que tu lis dans ses yeux te met sincèrement du baume au cœur. S’il y a bien quelque chose que tu adores c’est lire la joie dans le regard de tes proches que ce soit après des paroles sincères, des mots doux ou des cadeaux. Tu ris doucement alors qu’elle t’embrasse en remerciement avant de filer poser le présent dans son appartement. En la voyant redescendre, tu t’apprêtes à lui tendre ton bras pour prendre la route mais tu es soudainement aveuglé par une pluie de confettis. Paillettes dans les yeux, tu ne retiens pas le rire qui vibre dans ta cage thoracique. Bonne poire, les bouts collants à tes cheveux et ta chemise ne te dérange même pas, amusement qui prend largement le pas. « Des confettis carrément ? » ricanes-tu avant de t’écrier à ton tour, coursant la traîtresse qui s’enfuit après la réussite de son idée, voulant presque te laissant seul avec les bouts de plastique au sol. « Bonne année Maxyne ! Fais-moi un câlin !» Tu finis par la rejoindre quand elle décide de mettre un terme à la course poursuite. Tu te retournes brièvement pour remarquer que tu traces un chemin doré derrière toi. « Si jamais on ne trouve plus le chemin, j’serais notre petit Poucet je crois. »
Installés dans le premier bar de votre longue liste, tu t’empresses de demander à ce que les hostilités ne démarrent pas trop fort. Faux air outré, tu regardes ton amie avec de grands yeux écarquillés. « Franchement vous avez que 2 jours de fête les occidentaux, nous c’est entre 3 à 7 jours, voire jusqu’à 2 semaines pour les plus chanceux ! » Sur le papier, le Nouvel An se fête en effet durant deux semaines, le temps d’arriver jusqu’à la fête des lanternes. « En plus, vu que ma famille maternelle ne me voit pas souvent, j’te laisse imaginer l’agenda de ministres que j’ai pour aller saluer tout le monde… Heureusement que ça rapporte des sous. » Taquinerie dans la voix, les petites enveloppes rouges sont un bon moyen pour motiver les troupes, surtout les plus jeunes. Puisque tu n’as pas la chance de te rendre souvent là-bas, même sans récompense, tu t’y rendrais avec joie. Tu lui donnes plus de détails sur la fête, et vante les louanges de l’atmosphère festive qu’elle devrait au moins un jour voir. Tu souris à sa question, souvenirs récents profondément ancrés dans ta mémoire vive. « C’était génial. Bon c’est toujours génial, mais ça l’était en plus. J’ai pu revoir des copains, des cousins et cousines, et comme on se voit pas souvent, ça rend chaque retrouvaille encore plus forte. Elle était ravie, tu t’entendrais bien avec elle parce qu’elle m’a dit que je devais encore trop travailler vu mes cernes… » Rire subtil qui se glisse en dehors de tes lippes. « D’ailleurs, j’ai dit que je devais rentrer à temps pour la Saint-Valentin parce qu’on avait prévu notre petite soirée, j’te laisse imaginer ce que ma famille a compris… » Célibataire à l’aube des trente ans, la question de ta mise en couple revient souvent sur le tapis. L’avantage d’avoir tout de suite posé les bases en donnant la raison de ton retour en Nouvelle-Zélande aussi rapide a fait taire les remarques quant à ton célibat. Jusqu’à la prochaine fois. « En voilà, une bonne raison de te ramener l’année prochaine dans mes valises, tu seras ma couverture si je suis toujours célibataire, et en plus tu pourras découvrir la Chine sous ses plus belles couleurs. D’une pierre deux coups. » Rictus malicieux sur les lèvres, tu trouves ton idée franchement bonne. Ça impliquera un peu de comédie mais rien de bien contraignant. Le jeu en vaudra la chandelle, car même si les smartphones font de magnifiques vidéos, rien ne vaut la puissance de la pupille, rétine qui capte toutes les nuances des festivités. Tu as l’impression de ne pas avoir cessé de parler de toi alors que ça fait à peine quelques minutes que vous êtes là, tu embarques la conversation sur la blonde, compagne qui mérite ton attention. « Ouais tu m’avais dit ça… J’suis content d’apprendre que les drames se sont tassés ! » Tu approuves d’un hochement de tête lent au reste de ses paroles, sourire qui se dessine sur tes lèvres alors qu’elle te confie que la journée n’a été rempli que d’amour. Trop de cœurs qui finissent par donner la gerbe aux chers célibataires que vous êtes. Le serveur s’approche et tu prends les devants pour enquêter sur les envies de Maxyne. « Deux vins blancs secs s’il vous plaît. » De quoi vous mettre tranquillement en jambes, tu copies sans vergogne l’idée de ta voisine. Alors que le serveur s’éloigne, tu reprends au sujet de la nouvelle année. « Sinon, c’est une bonne résolution de ne pas en avoir. Chez nous, on fait juste en sorte de chasser le malin et d’avoir une année sans trop d’embûches, c’est déjà suffisamment compliqué comme ça. » Yeux plissés, tu observes tes mains, accoudé sur votre petite table. Tes lèvres se pincent un instant avant que tu ne reprennes la parole. « Je pense qu’on devrait s’en fixer une, à tous les deux. On a pas mal d’années à rattraper alors… On pourrait se fixer un seul objectif : celui de se voir au moins une fois par mois ! » Lueur espiègle sur les prunelles, tu lui offres un large sourire en l'observant. « C’est pas mal non ? Ça ne nous empêchera pas de nous voir plus, mais au moins on a un cadre. » Puis, tu rajoutes à moitié dans ta moustache. « Enfin surtout moi… »
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
« Ils n’avaient qu’à me proposer d’être leur Valentine, je n’aurai d’yeux que pour mon compositeur préféré ce soir. » Plaisanta Maxyne quand Sunwei évoqua les hommes qui risquaient de l’envier d’accompagner la blonde dans les bars. Dans un petit rire cristallin, elle rendit ensuite l’étreinte de son ami, heureuse de le retrouver au bout de deux mois. Il lui offrit ensuite un petit cadeau ramené de Chine. « Je ne suis pas sûre que tu m’appelleras toujours la meilleure après ce soir, je ne compte pas t’épargner. » Le défi du barathon était lancé. Avant de partir, la nageuse déposa le paquet de thé dans l’appartement et ressortit tout en balançant des confettis sur Sunwei. Surpris, il se fendit d’un rire lorsqu’il comprit la célébration à laquelle il avait droit. « Moi non plus, je n’allais pas oublier de fêter ton retour. » Elle lança une seconde salve et s’éloigna en courant. Comme par hasard, il réclamait de l’affection maintenant. « Non, c’était tout à l’heure le câlin ! Maintenant, c’est trop tard, tu as raté ton tour ! » Grande sportive, il fallait être bon coureur pour la suivre mais Sunwei n’était pas à la traine. Très vite, elle ralentit car ce n’était pas pratique de courir dans une robe. Il la rattrapa sans chercher à se venger, se contentant d’observer les traces dorées au sol. « Nous en aurons sûrement besoin, oui. » Ce soir, une seule règle d’or : profiter à fond. Elle avait envie de se lâcher.
Posés dans le bar, les deux amis commencèrent à rattraper les deux derniers mois et proposa de débuter la soirée en douceur en raison de toutes les festivités auxquelles il avait participé. « Nous avons deux jours de fête officiellement, c’est libre à chacun de la prolonger ou pas. » En général, Maxyne passait le réveillon de Noël en famille mais elle continuait de faire la fête entre Noël et Nouvel An, elle célébrait ensuite le soir du 31 décembre avec ses amis et elle s’amusait jusqu’au deux ou trois janvier inclus. Dans cette ambiance de fête, le centre nautique organisait aussi des activités spéciales car la haute saison touristique permettait de profiter pleinement des vacances de fin d’année. Enchanté par son voyage, Sunwei lui expliqua son programme chargé : saluer toute la famille et recevoir ses dringuelles, revoir ses copains, ses cousins et surtout sa mère. « Oui, j’te comprends. J’avais pas vu mon frère pendant deux ans avant son retour et c’était assez dingue comme sentiment. Les montagnes russes. » Et elle ne parlerait même pas de son autre meilleur ami. Retrouver Chance après dix ans, l’adrénaline avait atteint le pic de ses compétitions sportives. « Et elle a bien raison. » Maxyne pouffa ensuite de rire quand Sunwei lui raconta le quiproquo que son départ précipité pour la Saint-Valentin avait créé au sein de sa famille. « Tu leur as donné du grain à moudre, ils vont se mettre à espérer maintenant. Pourquoi tiennent-ils tellement à ce que tu te cases ? Pour que la prochaine étape soit des petits-enfants ? » La nageuse frissonna à cette simple idée. Il lui demanda alors d’être sa couverture l’an prochain à l’occasion de leur voyage pour le Nouvel An chinois. « Compte sur moi ! Je jouerai à la parfaite petite copine tant que tu me briefes sur les faux-pas à éviter. » Maxyne souhaitait éviter toute maladresse susceptible d’offenser la mère de Sunwei. « Ma mère me tient un peu le même discours : « alors quand auras-tu quelqu’un à nous présenter ? ». Heureusement, elle s’est calmée depuis que mon frère est rentré avec son fils pour la gagatiser. » L’attention autour de Maxyne s’était relâchée. Quant à son père et à son compagnon, ils la laissaient vivre sa vie. L’amour était devenu un sujet délicat depuis des années pour la blonde, il valait mieux ne pas trop insister là-dessus en dehors des moments de rigolade à la Saint-Valentin. « Pendant tout un temps, elle croyait que j’étais en couple avec Chance, tu sais, mon ami d’enfance. Surtout quand il est devenu mon coloc. A sa décharge, elle n’est pas la seule, mais non. Alors la prochaine fois, je t’invite comme couverture aussi. » Maxyne avait pris soin de ne pas évoquer sa soirée de Saint-Valentin à ses parents au risque de relancer les débats. « Mais attends… comment ça, si tu es toujours célibataire ? J’ai raté des chapitres depuis la dernière fois ? » Releva-t-elle soudainement.
Le compositeur lui retourna ensuite la question. Contrairement à lui, la nageuse n’avait pas tellement à raconter : les fêtes avaient été mouvementées puis les tensions s’étaient calmées – à tel point que Piotr et Imran étaient venus plonger avec elle aujourd’hui, célébrant leur amour au grand jour à la plus grande joie de la blonde - et elle avait bossé d’arrache-pied depuis la fin d’année car la haute saison battait son plein… Rien qui ne sortait de l’ordinaire hormis l’incendie qui avait frappé Island Bay en l’absence de Sunwei. Le serveur vint ensuite prendre leur commande et il emboita le pas de son amie sur le choix de la boisson. « Nous, on a instauré une tradition avec mon père. Le premier jour de l'année, je vais manger chez lui et avant le repas, on glisse une pièce sous l’assiette pour qu’elle nous porte chance et bonheur pendant l’année. Cette pièce, tu dois ensuite la garder précieusement toute l’année et ne pas la perdre ou la dépenser. » Confia-t-elle une petite coutume familiale très personnelle. « C’est plus calme que le concert de casseroles et de poêles qui s’entrechoquent et que tous les Néo-Zélandais donnent au balcon aux douze coups de minuit. » Séduit par l’idée d’avoir une résolution qui leur appartiendrait, Sunwei proposa alors à Maxyne de la voir au moins une fois par mois. « Pour moi, c’est faisable. Et toi, tu seras en mesure de la tenir ? » La voix de la blonde était amicale mais néanmoins empreinte de vérité. C’était lui qui avait un agenda de ministre. Ce qu’il ne manqua pas de reconnaitre. « A défaut, je t’organiserai le pire date de ta vie la fois suivante. » Rigola-t-elle, préférant ne pas prendre la résolution trop au sérieux. « On peut essayer, oui. Je serai contente de pouvoir te lancer des confettis plus souvent. » Un nouveau rire s’échappa de ses lèvres. Au même moment, on leur déposa leur verre de vin. « Santé ! A cette soirée. » Maxyne reprit ensuite le fil de la discussion. « Tu as laissé libre cours à ton inspiration musicale avec l'eau depuis notre petite plongée ? »
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Dim 7 Mar - 20:04
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
N'importe qui aurait pu se révolter face aux salves de cotillons que t’envoient la blonde, toi tu le prends avec rigolade, un grand sourire même. En effet, tu es touché par l’attention de ton amie qui n’a pas oublié de célébrer comme il se doit les deux passages de nouvel an, pour toi. Réaction à l’image de la sienne, tu t’amuses à lui courir après sur le chemin, prétextant le besoin de lui faire un câlin pour te venger de façon bienveillante. Des ricanements d’enfants dans la rue vous guident, petit à petit sur le chemin, jusqu’à trouver la voie vers les bars de Wellington. Vous avez un planning chargé, il ne faut pas perdre une minute pour vous mettre au travail ! Barathon qui commence par le premier de la liste, petite table qui vous accueille sobrement et intimement, vous discutez de vos coutumes qui divergent un poil, même si tu es familier de la vie occidentale puisque tu y as vécu pendant presque deux tiers de ta vie. « C’est vrai, mais c’est grâce au combo Noël-Nouvel An, nous c’est deux semaines de Nouvel an, on fait ça bien. » Tu as ce sourire qui gagne tes lèvres en pensant tendrement à ces moments dont tu ne peux jamais pleinement profiter. Quand tu étais gamin, ça ne collait pas toujours avec les vacances, et avec le boulot, c’est souvent compliqué de poser deux semaines pleines. Au final, tant que tu as tes quelques petits jours, c’est le principal. Tu adules les relations familiales, tu as besoin de ce moteur dans ta vie. Tu ne le sais pas encore, mais il va finir par te manquer ton père, et tu referas ce pas vers lui. Pour l’instant, tu te contentes de renforcer le lien maternel dont il t’a tant privé. L’affection de ta mère, tu l’as souvent évoquée auprès de Maxyne, et tu le fais à nouveau en disant à quel point ces petits voyages te font un bien fou. « Hé mais c’est vrai que ton frère est revenu ! Il se plaît ici ? C’est un grand voyageur d’après ce que tu m’avais dit. » Tu n’es pas le genre à attirer toute la conversation sur toi, donc tu lui laisses le luxe de parler de sa famille. Puis tu divagues sur les déboires familiales et l’intention toujours porté sur ton statut marital. Ça te fait d’ailleurs marrer de voir ton amie rebondir là-dessus, elle ne se doute pas à quel point elle a raison. « Ouais c’est très… en vogue chez les familles asiatiques de toujours vouloir caser les enfants. Pas de suite pour les petits-enfants, mais juste pour que chacun construise sa vie de famille. J’suis sacrément en retard par rapport à leur programme. » Ce n’est peut-être pas sympa de ta part de leur avoir fait espérer quelque chose en usant de ton obligation majeure de revenir à Wellington pour la Saint-Valentin, mais au moins ça t’a permis de détourner la conversation de toi à table, ce qui n’est pas plus mal. Même si maintenant, tu embarques Maxyne dans ton mensonge. « Je te ferais un super powerpoint t’expliquant tout ce que tu dois faire et ne pas faire pour être la plus parfaite possible. En plus, tu auras le droit à tes petites enveloppes rouges aussi. » Rire qui t’échappe pendant qu’elle te confie que de son côté, c’est pareil à la maison. « Ah tu vois ! Je suis pas le seul ! Sauf que j’ai pas de frère avec un gamin pour compenser ça. J’ai bien quelques cousins mais ils sont mariés depuis longtemps, la hype autour d’eux est passée… » Tu mimes un soupir, trop-plein de frustration d’être le centre d’attention à chaque tablée. Tu comprends sa mère quand elle te parle de son colocataire, et ami d’enfance. Tu n’es pas sa mère, et pourtant même toi tu aurais pu y penser. Tu lèves la main de manière cérémonieuse pour sceller votre pacte. « Deal, nous serons nos couvertures réciproques. »
Elle te devance rapidement en mettant les pieds dans le plat, célibat dont elle parle avec doute. « Des chapitres ? » Tu ne comprends pas tout de suite, parce que pour toi, il n’y a pas de chapitres, ni même de livre à ta vie amoureuse par ici. « Ah ! La blonde et son camion de pompiers. » Tu ris un coup, tu te renfrognes puis tu souris à nouveau. « On a fêté Noël ensemble. Enfin pas Noël, directement, mais quelques jours avant. C’était… sympa. Mais je crois que j’ai fait une bêtise en couchant avec elle. » Tu balances ça de but en blanc, parce que tu ne vois pas comment tourner autour du pot. Tu précises tout de même le doute qui t’assaille. « Bêtises parce que je l’ai pas fait en ressentant un truc. Je l’aime bien tu vois, mais je ne m’imagine pas avec elle. Pas que ce soit de sa faute mais… je me projette avec personne en fait. Et m’engueule pas, s’te plaît. » Elle sait que tu n’aimes pas faire souffrir les gens. Si tu fais souffrir Jude, ce sera sûrement malgré toi. « Je me suis rendu compte que ce… passage dans notre relation me perturbe vachement. Je l’ai vu à l’hôpital, parce qu’il y a eu un grand feu y’a deux semaines. Tiens, d’ailleurs, ton pote Chance il est pompier, ça va ? » Malgré toi, tu détournes la discussion mais tu sens que Maxyne ne va pas te laisser t’en sortir si facilement. « Et bref… c’était bizarre. » Tu n’as pas réfléchi depuis que t’as quitté la chambre d’hôpital, tu n’y as pas pensé non plus en passant très rapidement chez elle pour lui rapporter ses gâteaux avant de retrouver ton amie. Et tu n’as pas vraiment envie d’y penser maintenant, tu n’es pas à l’aise avec l’idée d’avoir le cul entre deux chaises. À la place, tu préfères discuter résolutions, peut-être que ça fera ressortir du positif dans la discussion que tu as l’impression de flinguer avec ton comportement douteux envers l’autre blonde. Tu la laisses parler pendant que vos consommations arrivent très peu de temps après votre commande. « C’est super original comme tradition, c’est vous qui l’avez créée ? Tu m’étonnes, la petite pièce est bien plus silencieuse, pourtant bien plus symbolique. Hormis les coutumes de Chine, ou celles des pays où j’ai vécu, j’ai jamais eu de petites traditions personnelles comme ça. » Par contre, tu lui proposes une bonne résolution qu’elle ne pourra décemment pas refuser. Autant que toi, elle a besoin que votre contact renaisse aussi fort qu’avant, alors cette idée ne peut être que bienfaitrice, tu le sais. « Dis donc, tu m’prends pour qui ! » Bien sûr que tu es capable de tenir cette promesse, tu l’as fait pour Maxyne après tout. Tu éclates de rire à la contrepartie à laquelle tu t’exposes si jamais tu échoues. « Misère ! Promis, je vais la tenir. » Vos verres arrivent enfin et vous pouvez trinquer à votre soirée, votre amitié, et votre résolution. « Santé ! » Quelques gorgées pour se désaltérer et la discussion repart de plus belle. « Alors, pour le côté Grand bleu, j’ai franchement galéré. Du coup j’ai jamais pour quelques choses de plus… plage. Mais je désespère pas de trouver ma voix dans le monde des compositeurs à l’inspiration subaquatique. D’ailleurs, je compte me doper à ce genre d’album, pour y arriver ! » Tu te mets le challenge tout seul, mais ça te plaît bien. « Tiens, écoute ce que j’ai fait en attendant. Vu que ça a un petit côté pop, j’ai posé dessus. » Stressé, l’avis de Maxyne compte presque autant que celui de ta mère. Ce sont tes deux premières fans, les seules que tu ne voudrais décevoir pour rien au monde.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Installés dans le bar à discuter du voyage de Sunwei, les deux amis abordèrent plusieurs sujets autour de ce séjour : les différences de coutumes, la famille, les visions des parents. Le compositeur réagit d’ailleurs au retour de Trey à Island Bay. « Oui, il a énormément voyagé alors il avait besoin de revenir un temps auprès de sa famille. Et qu’Arun nous rencontre aussi. » Expliqua-t-elle. L’artiste avait bonne mémoire. Trey était allé dans de nombreux endroits dans le monde, il avait eu un véritable coup de cœur pour l’Asie quand il avait accompagné sa petite sœur aux Jeux de Pékin. Grâce à ses voyages, il avait aussi rencontré la mère de son fils avec qui il était parti s’installer à l’étranger. Lorsque sa compagne l’avait lâchement quitté en abandonnant leur fils, Trey était rentré avec Arun en Nouvelle-Zélande. Cependant, il n’appartenait pas à Maxyne de raconter tous les détails de la vie de son frère. Les retrouvailles entre Sunwei et la nageuse tombaient aussi à point nommé. Il avait utilisé le prétexte du quatorze-février pour rentrer auprès d’une femme et donner une bouffée d’espoir à sa mère. Sa famille tardait de voir son statut marital évoluer. « C’est vrai, tu m’en avais déjà parlé mais ça remonte. On était plus jeunes et c’était moins… pressant pour ta famille. » Dans l’idée de l’emmener comme fausse copine, Sunwei promit de lui envoyer un powerpoint avec tout le nécessaire pour passer comme la femme idéale pour lui. « Mais ça ne les gênera pas que je sois plus âgée que toi ? » Quatre années les séparaient. Si sa mère trouvait qu’il était temps pour lui de se poser à 28 ans, qu’allait-elle penser d’une trentenaire accomplie ? Et puis, Maxyne ne parlait pas la même langue, ne connaissait pas beaucoup les coutumes. Elle n’avait aucun souci à jouer les fausses petites-amies mais elle ne voulait pas que sa présence crée plus de problèmes à Sunwei que s’il n’avait personne. Néanmoins, ce projet restait à l’état d’hypothèse, elle aurait toujours le temps de s’y préparer si son ami n’avait pas rencontré sa moitié d’ici l’année prochaine, ce qui semblait compromis car lui aussi fuyait les relations sérieuses. D’ailleurs, la famille de Maxyne la charriait aussi sur son célibat. Elle papillonnait mais ne s’engageait plus depuis son accident. Il n’y avait qu’un seul homme qu’elle avait fréquenté par intermittence pendant quatre ans, Teddy, mais parce qu’ils s’étaient toujours promis de ne pas s’engager plus loin que leur amitié spéciale. Et puis, elle avait préféré arrêter avant que tout ne change. Heureusement, le retour de son frère avec son fils avait détourné l’attention de la famille contrairement à Sunwei qui n’avait pas de moyen de diversion. « D’accord, c’est un deal. » L’artiste confirma aussi son rôle de couverture quand la situation redeviendrait critique pour Maxyne.
A force de parler de relation amoureuse en ce jour de Saint-Valentin, la nageuse se demanda s’il avait revu sa jolie pompière. Bingo ! Ils avaient même passé Noël ensemble, plus ou moins. Et autant dire que l’artiste était passé à l’étape supérieure, même si ce n’était pas la première ni la dernière fois qu’il avait une aventure. Il pensait même qu’il avait fait une bêtise car il n’arrivait pas à se projeter avec elle. Sun s’attendait à ce que Maxy l’engueule, mais elle lui adressa juste un tendre sourire, parce qu’elle comprenait parfaitement ce qu’il venait de dire. « T’inquiètes pas, je suis pareille que toi pour ça. Tu as eu le feeling sur le moment. » N’empêche, l’artiste était troublé par ce qui s’était passé entre eux, le doute l’assaillait. « Perturbé ? C’est différent des autres fois ? » Ou peut-être perturbé parce qu’il voulait comprendre ce qui le bloquait justement. Avant de retrouver Max, Sunwei était d’ailleurs allé rendre visite à son amie à l’hôpital puisqu’il avait appris ce qui lui était arrivé. « Oh oui c’est vrai ! Comment va-t-elle, elle se remet ? » La nageuse n’avait même pas pris la peine de demander des nouvelles, elle avait attaqué d’emblée sur les chapitres manqués. Voyant que le compositeur était désireux de ne pas trop s’attarder sur Jude, elle lui répondit par rapport à Chance. « Il va bien. Enfin… Ils ont tous été chamboulés, tu sais. Par leur collègue blessée, par une personne qui n’a pas pu être sauvée… Jude t’en a sûrement un peu parlé. Mais il n’a pas été blessé. » Maxyne avait nuancé sa réponse car Chance resterait à jamais marqué par son passé dans l’armée et une expérience aussi éprouvante que l’incendie que l’équipe de pompiers avait affronté ravivait naturellement de mauvais souvenirs. En plus de la difficulté pour eux d’accepter que non, ils ne pouvaient pas toujours sauver tout le monde. La discussion rebascula ensuite sur les résolutions et une tradition entre papa Oakley et sa fille. « Je ne sais pas si ça existe ailleurs mais en tout cas, c’est un truc entre nous, oui. » Sunwei déplorait ne pas avoir de petites habitudes personnelles avec quelqu’un. « On peut se créer la nôtre… Peut-être qu’on trouvera l’inspiration pendant la soirée. » La blonde n’avait pas envie de chercher une idée pour dire d’en avoir une absolument, elle préférait que ce soit un truc qui naitrait spontanément entre eux, suite à un délire ou à un moment dont ils voudraient se souvenir. Quand son ami formula une résolution susceptible d’être contraignante pour lui en termes de calendrier, Maxyne ne manqua pas l’occasion de le taquiner. Sa petite pique taquine trouva son client car il promit de la tenir.
Après avoir trinqué avec lui, elle rebondit ensuite sur le dernier projet dont il lui avait parlé. Pro jusqu’au bout des ongles, il comptait s’immerger dans des albums de même inspiration pour créer ses sons car il galérait pour le côté aquatique. « Je suis sûre que tu y arriveras. Comme je te connais, tu t’entêteras jusqu’à trouver satisfaction. » Ce jusqu’au boutisme était une grande qualité pour autant que celui-ci ne vire pas à l’obsession bien sûr. Par contre, il avait composé un morceau dans une ambiance de plage. Curieuse, Maxyne prit le téléphone de Sun’ et enfila ses écouteurs pour profiter pleinement de son talent, son ouïe à l’abri du brouhaha ambiant. Elle augmenta le volume et ferma les yeux pour visualiser une scène qui cadrait avec la musique. La jeune femme s’imagina seule sur une plage, elle marchait doucement au bord de l’eau, ses orteils jouant avec le sable et la mer qui venait lécher ses plantes de pieds. Dans une robe blanche, elle écartait les bras et riait aux éclats. Les rayons du soleil venaient caresser sa peau, le vent soulevait ses cheveux blonds et les mèches tourbillonnaient autour de son visage. Alors que les notes se glissaient dans ses tympans, la jeune femme se laissa transpercer par l’émotion véhiculée par la musique. Elle arrivait parfaitement à ressentir tous les éléments de son imagination. Dodelinant légèrement de la tête en signe d’approbation, Maxyne continua d’écouter en silence. Lorsque les dernières notes moururent dans les écouteurs, elle rouvrit les yeux, à la fois émue et un grand sourire sur les lèvres. « Wow... Ça m’a transportée. » Lâcha-t-elle, dans un premier temps. « C’est magnifique, Sun’ ! Il y a un côté très apaisant. Comme… comme une embellie après une tempête. » Elle avait du mal à trouver les mots exacts pour décrire le ressenti que la musique dégageait. D’humeur encourageante, elle se glissa doucement contre lui pour lui adresser un autre compliment au creux de l’oreille. « Cette musique, c’est un diamant brut, comme ton talent. » Un diamant à ne pas polir, ne pas abîmer. Son nez effleura la joue de son soleil, puis elle retrouva sa place. Maxyne ne cherchait pas à lui lancer des fleurs gratuitement ; quand ça ne lui plaisait pas, elle était la première à le lui dire mais ici, le son l’avait touchée. « Tu ne vas plus rien y changer, n’est-ce-pas ? » Demanda-t-elle, soucieuse qu’il décide de modifier la magie qu’elle avait entendu. « J’aimerai beaucoup la réécouter encore une fois. Avec toi. » La jeune femme lui tendit l’autre écouteur et attrapa ensuite son verre pour boire une gorgée. Comme elle avait presque fini le vin blanc, ils pourraient envisager de bouger dans un autre bar à l’ambiance différente ensuite.
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Sam 13 Mar - 10:18
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
Lieu d’échange, la parole s’alterne et laisse la chance à chacun de se confier sur la famille, retour du frère de Maxyne que tu écoutes avec un sourire, profondément ravi de savoir que la blonde retrouve la présence de son frère sur le sol néo-zélandais. Tu ne l’as jamais vraiment connu, mais tu sais par expérience qu’il a une importance conséquente dans la vie de sa petite sœur. Quant à toi, t’évoques la passion de ta famille chinoise pour ta vie intime, le choix de s’immiscer dans les détails de ton existence dès qu’il est question de femmes. Cette année, tu as réussi à te faire un bagage d’excuses, autant que d’espérances, en évoquant Maxyne malgré toi. C’est que tu n’as pas sciemment choisi de l’embarquer dans ton mensonge, mais il faut dire que la simple évocation de la Saint-Valentin, de ton besoin absolu de prendre ce vol et pas un autre a eu de quoi mettre le feu aux poudres. La réalité est que tu n’as pas directement évoquée ton amie, l’idée a germé presque naturellement dans l’esprit des matrones de la famille. À juste titre, Maxyne te fait remarquer que c’était déjà le cas il y a des années de ça, mais la pression était bien moindre car ce n’était que l’aube de ta vie, un tas de rencontres encore possibles à venir. Le destin a voulu que ton père te bride dans un boulot qui a fini par te bouffer. Un sourire se dessine sur tes lèvres à la remarque de la blonde que tu observes avec un air amusé. Il est vrai qu’il y a quelques années qui vous séparent, rien de bien choquant pour des jeunes, encore moins pour des personnes plus âgées autrefois obligées de faire avec ce qu’on leur donnait, que le concubin ait des années en trop ou en moins. « J’pense que tant que t’es pas en ménopause, ça passe. » ricanes-tu, excuse de la grossesse qui suffit à justifier son âge. Peu importerait pour ta mère, ou le reste de la fratrie, que Maxyne soit plus âgée tant qu’elle est en mesure de procréer, la bénédiction vous sera accordée. Même si tu dis ça en riant, ça te dérangerait que la valeur de la blonde ne soit jugée que par sa capacité à contenir un gosse dans son bide, parce qu’il faudrait déjà que tu aies envie d’un enfant, et elle aussi… Enfin, il faudrait déjà que vous soyez ensemble et que ce ne soit pas qu’un tissu de mensonges pour assurer tes arrières. « Plus sérieusement, je ne pense pas que ça dérangerait. Ils sont un peu arriérés sur certains points, mais pas sur tout. Puis quatre ans, c’est ça ? C’est rien en vrai. » dis-tu avec un haussement d’épaule nonchalant, étant donné que cette petite différence ne vous empêche pas d’être bons amis, cela prouve bien que l’âge n’est qu’un nombre qui ne bloque pas nécessairement les relations et les approbations dès que la différence n’est pas excessive. Ce n’est qu’un amusement, un accord entre amis qui va vous occuper un temps autant que vos familles respectives le seront. Deal conclu dans ce bar, le jour de la Saint-Valentin, célébration d’une amitié au cœur d’un exercice amusant.
Et l’amour n’est jamais bien loin, évocation d’une autre blonde dont Maxyne a déjà eu vent, tu ne fais que mettre à jour les informations déjà en possession de ton amie. Flot de paroles rapides, tu hésites aussi en évoquant l’incendie, occasion de parler du colocataire de la blonde pour éloigner la discussion de ta perturbation. T’approuves d’un hochement du chef quand elle te rassure sur la condition de son pote pompier, avant de devoir revenir sur le sujet délicat, car même si tu n’as pas forcément envie de plomber l’ambiance en évoquant ton myocarde trop bloqué pour aimer. Même si tu sais que tu peux tout lui dire, recevoir de précieux conseils. « Bah les autres fois, j’étais perturbé parce qu’elle voulait se rapprocher, être plus tactile. Mais maintenant que cette étape a été faite, c’est bizarre parce que j’ai l’impression que ça a eu un sens pour elle. Et si elle veut plus, j’ai pas l’impression de pouvoir lui donner. » Grimace que tu noies dans le verre de vin tout juste servi, avaler les idées agitées. « Elle a eu les poumons endommagés et une fracture de la clavicule, le séjour à l’hôpital a été compliqué mais ça va mieux. » Discret sourire sur tes lèvres, la discussion vogue vers d’autres horizons, coutumes de nouvelle année et résolution sur la table. Tout comme votre accord de faux amoureux, l’occasion est de mise pour se prévoir une résolution à partager : temps à s’accorder l’un à l’autre chaque mois sans possibilité de faire faux-bond. Tes lèvres s’étirent au moins jusqu’à tes oreilles quand elle parle d’une tradition à vous trouver ensemble. « On pourrait garder la tradition de faire la Saint Valentin ensemble, mais je ne suis pas certain que nos futurs partenaires apprécient ! Vaut mieux peut-être trouver autre chose quand même. » Ricanement qui s’inscrit dans l’inspiration qui viendra naturellement au cœur de la soirée, impulsion de ton esprit apporté dans la conversation quant à l’œuvre que tu dois créer depuis cet interlude sous-marin. Tu expliques brièvement que tu n’as pas vraiment réussi à faire ce que tu voulais et que tu te rattraperais en te perdant dans divers albums de compositeurs reconnus, et Maxyne te soutient immédiatement ce qui a pour cause de te tirer un sourire enjoué. Tu lui tends le téléphone où se trouve la musique, écouteurs qu’elle sort avant de rapidement se laisser aller par la musique. Tu l’observes sans te départir de ton sourire, silencieux et buvant quelques gorgées de vin par-ci par-là. Les minutes s’écoulent et tu la vois émerger du bonheur qui semble l’avoir submergé. Ses compliments te réchauffent le cœur, douceur de ses mots qui te touchent au plus profond de ton être ; t’en serais presque gêné de recevoir autant de beauté. Car tu sais que Maxyne est toujours sincère, même s’il s’agit de toi, et même si elle n’aime pas. « Tu veux que je te l’envoie ? » La table entre vous ne l’empêche de finir glisser un peu plus d’éloges au creux de ton oreille, délicats frissons qui te parcourt l’échine. Tu as un sourire béat sur le visage, quand son nez effleure ta joue et que ses mots caressent ton âme. « Merci Maxyne… Je ne m’attendais pas à ce que tu aimes autant, ça me touche tellement, tu sais pas à quel point. » Première fan toujours fidèle, là pour t’encourager tout comme t’offrir des critiques constructives, tu ne la remercieras jamais assez pour tout ce qu’elle fait. Opinement du chef en conservant ton sourire, t’es ravi de savoir que la version presque brute lui plaît. « Si Madame Oakley me demande de ne plus y toucher, alors je ne changerai rien ! D’ailleurs, j’ai pas encore trouvé de titre, tu vas peut-être écoper d’une musique à ton nom puisque tu es la responsable de mon inspiration. » Tu approuves à nouveau, accèdes à sa requête en attrapant l’écouteur qu’elle te tend pour plonger dans cet univers avec elle ; ambiance chaloupée d’une journée à la mer, bruit hypnotisant des flots et soleil radiant qui brille sur votre peau. Ce serait une bonne musique de fond à mettre lorsque vous partirez en vacances ensemble, regards complices que vous échangez. Quelques minutes pour vous laisser le temps de finir vos verres, clôturer le premier bar de cette soirée allongée. Quand la musique se tait et relance le brouhaha environnant du bar, tu soutiens son regard avec mansuétude et un sourire de tendresse. « Après l’ambiance chill, un peu de danse ça te dit pour notre prochain bar ? Tu sais que je peux te faire swinguer. » Rictus amusé sur les lippes, tu es plus chanteur que danseur mais tu as tout de même un petit talent pour bouger les jambes, de quoi pouvoir faire voler la belle blonde qui t’accompagne.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Certes, les deux amis n’avaient pas une grande différence d’âge par rapport à des hommes que Maxyne avait déjà fréquenté. C’est une idée qui lui était passée par la tête parce que la mère de Sun’ pressait son fils de se caser. Dans le fond, peu importait l’âge de sa future compagne, du moment qu’elle était en mesure de fonder une famille avec lui. Néanmoins, il précisa que si ses proches étaient ancrés dans certaines traditions, ils n’étaient pas fermés à tout. Dans l’hypothèse où leur célibat se prolongerait, les deux amis s’accordèrent alors pour jouer une couverture mutuelle lors de retrouvailles en famille. Parlant d’histoires de cœur, Sunwei évoqua la pompière qu’il avait rencontrée l’année passée. Il l’avait revue à la période des fêtes, puis à l’hôpital. Jude avait initié un rapprochement, une étape qui avait été franchie, et le compositeur n’était pas certain de pouvoir lui donner plus. « Ne te prends pas trop la tête et surtout donne-toi le temps. Peut-être que ça évoluera à force de partager des moments avec elle. Ou peut-être pas. Ça doit venir naturellement. » Même si Maxyne avait érigé une carapace autour de son cœur depuis sa relation amoureuse toxique, elle connaissait ce sentiment qui s’emparait de vous quand c’était différent. Parfois, l’évidence crevait les yeux tout de suite. Parfois, ça prenait plus de temps pour que le palpitant se réveille. Et parfois, il ne se passait rien du tout parce que les sentiments n’étaient pas réciproques. En aucun cas, il ne fallait forcer les choses. « L’important, c’est de rester toi-même. Pas de devenir une personne que tu n’es pas pour coller à des attentes qui ne te correspondent pas. » Maxyne but une gorgée de son verre de vin, puis nuança tout de même son propos. « D’un autre côté, ce blocage ne doit pas non plus t’empêcher de vivre quelque chose de sympa si toi, au fond de toi, tu as un jour envie d’explorer une relation plus qu’une simple aventure. Que ce soit avec Jude ou n’importe qui d’autre. C’est vraiment une question de feeling, je pense. » La monitrice de plongée s’enquit ensuite de l’état de la blessée. « Ah ouais carrément ! J’espère qu’elle se remettra sans trop de séquelles. » La clavicule prendrait du temps à se réparer mais avec un bon encadrement, elle réussirait à s’en remettre. Par contre, les poumons étaient une zone plus délicate à surveiller. « Si elle a réussi à t’en faire voir de toutes les couleurs à l’hôpital, c’est sûrement bon signe. » Un fin sourire étira les lèvres de Maxyne. La discussion dévia ensuite sur une résolution qu’ils prirent d’un commun accord : se voir au moins une fois par mois. Quant à une tradition personnelle, Sunwei proposa une idée qui avait aussi traversé l’esprit de la nageuse mais qu’elle n’avait pas évoqué en raison des problèmes que celle-ci serait susceptible de soulever si l’un ou l’autre se mettait en couple. « Oui, c’est ce que je me suis dit. On peut se fixer sur celle de l’année prochaine mais pas plus. J’pense qu’on trouvera un autre truc sympa. »
Maxyne s’intéressa ensuite au dernier projet de Sunwei, qui confia qu’il n’avait pas obtenu le résultat escompté par rapport à son idée de grand bleu. A la place, il avait bossé sur une chanson dans une ambiance de plage par une journée d’été. Pour profiter pleinement du talent de son ami, elle s’enferma dans sa bulle tout en laissant son imagination visuelle prendre le dessus à l’écoute de ce titre. La voix de Sunwei lui inonda les tympans comme une vague apaisante qui lui traversa le corps. Maxyne se voyait déjà en vacances avec lui, cette musique animant leur trajet. Elle pourrait facilement en écouter tout un album. En effet, la composition l’avait touchée et elle ne manqua pas de gratifier Sunwei d’une pluie de compliments, à la hauteur de l’émotion ressentie : il avait créé un petit bijou. « Ouuuui, envoie ! » Il ne fallait pas lui proposer deux fois. Apparemment, il était touché par l’enthousiasme de la blonde et cet étonnement le rendait encore plus adorable. « Tu sais, je pense que je ne serai pas la seule à aimer autant. Tu as entre les mains un don, celui de toucher les gens à travers ton art. » Depuis des années, il évoluait dans l’industrie musicale, dans l’ombre des artistes du label auquel il était rattaché. Le talent de compositeur de Sunwei était reconnu, mais son statut d’artiste à part entière dépassait ce rôle. Elle connaissait tous ses sons, il avait une créativité débordante qui ne demandait qu’à sortir. « Jusqu’à présent, tu l’as mis au service d’autres artistes. Mais cette chanson, c’est ton bébé. Lors de la plongée, tu m’as parlé d’une inspiration pour un album autour de l’océan. Et si ce projet devenait le tien ? Je pourrai me faire à l’idée de te partager avec le monde, si on tient notre résolution. » Maxyne lui demanda ensuite de ne pas chercher à trop remanier la chanson qu’elle avait écouté, elle aimait le résultat tel quel. Sunwei lui en fit la promesse et suggéra de donner son nom comme titre. « Devenir ta muse le temps d’une chanson, un honneur. » La nageuse arborait un sourire taquin aux lèvres, l’attention la touchait néanmoins. Par la suite, elle lui proposa de réécouter la musique avec elle pendant qu’ils terminaient leur verre de vin. Après un regard complice, il suggéra de se rendre dans un deuxième bar à l’ambiance dansante. Loin d’être une professionnelle, Maxyne n’avait en tout cas pas à rougir de sa façon de bouger. Elle se débrouillait pas mal, au point qu’elle avait même réussi à donner de précieux conseils à son rustre voisin plombier pour apprendre à bouger sans ressembler à un piquet. Au moins, Sun’ serait un agréable partenaire. « Vamos. » Attrapant sa pochette, Maxyne le suivit à l’extérieur et se laissa entrainer dans un bar à l’ambiance cubano-brésilienne. Rien de surprenant en cette période de l’année. Le carnaval de Rio et autres grandes fêtes costumées d’Amérique latine prenait place vers la mi-février juste après la Saint-Valentin. Une ville comme Wellington ne manquait pas de mettre ces traditions à l’honneur. Dans une ambiance de feu, la musique oscillait entre des rythmes de samba et de salsa. Riche en couleurs, le décor du bar donnait du peps et l’envie de bouger. Autre univers que le premier. « Yessss ! » S’écria Maxyne, en bougeant légèrement les hanches au moment de se frayer un chemin jusqu’au comptoir du bar. « Allez, la deuxième tournée est pour moi. Tu prends quoi ? » De son côté, la blonde se glissa directement dans le thème en choisissant une Caipirinha. Les boissons arrivèrent rapidement devant eux et la blonde régla directement avant de s’emparer des cocktails et de tendre le sien au compositeur. La jeune femme vida plusieurs gorgées de sa délicieuse boisson en se déhanchant légèrement près de Sun’ et en essayant d’assimiler certains mouvements. Soudain, une musique qu’elle adorait envahit le bar. Conga, de la chanteuse latino-américaine Gloria Estefan, qui faisait partie du groupe Miami Sound Machine, un classique de salsa. Obligés d’aller fouler le parquet ! Terminant son cocktail, elle entraina ensuite Sun’ à sa suite. Disposant sa robe fendue pour libérer sa jambe, Maxyne commença à bouger en rythme, esquissant quelques pas de base de la salsa.
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Lun 15 Mar - 11:42
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
Tu le savais que ton amie serait assurément de bons conseils, en plus d’être en mesure de te comprendre. Passé différent mais point final presque similaire, elle s’est érigée des remparts pour se protéger d’une future relation toxique, ne pas retomber dans les travers surannés. Toi, tu as protégé ton cœur au bénéfice du cerveau et de la carrière montante que tu étais censé avoir en médecine, ordre du paternel de ne surtout pas te laisser distraire. Tu as fini par tomber amoureux malgré toi, de la musique et c’est aujourd’hui ce qui inspire tout ton palpitant. Comme si aucune temporalité n’était bonne pour associer ta vie à l’amour, tu approuves les propos de Maxyne car tu as bien conscience que te mettre la rate au court-bouillon pour si peu ne t’aiderait pas à faire sauter le verrou qui bloque ton myocarde. Peut-être que ça évoluera ou non, venir naturellement. Tu te répètes en boucle les paroles de la blonde pour les inscrire comme un mantra que tu joueras dès que le doute se mettra à t’assaillir. Et puis s’il n’y a rien qu’il se passe, tant pis, ça n’enlèvera sûrement rien aux bons moments partagés. De même, tant que vous ne vous promettez rien avec Jude, ça laisse la porte ouverte à la consécration d’une simple amitié au profit d’une relation amoureuse qui gâcherait possiblement ce qui s’est créé entre vous. Elle continue de te rassurer en te disant que surtout tu dois rester toi-même sans te bloquer inutilement, simplement t’écouter et faire selon le feeling de la situation. Précieux conseils que tu garderas jalousement pour toi, même s’ils paraissent simples sur le papier, ils t’apportent une dimension plus grande qu’un discours philosophique sur la façon de suivre et considérer son cœur. « T’as raison, j’pense pas qu’y réfléchir de trop ça soit super bon pour une quelconque relation. Enfin je dis pas qu’il ne faut jamais se remettre en question, mais comme tu dis, il faut aussi savoir faire au feeling. Puis si ça se débloque pas avec elle, peut-être que ce sera avec quelqu’un d’autre. » Haussement d’épaule nonchalant, tu n’es pas vraiment du genre à te tracasser pour ton avenir amoureux puisque tu t’es toujours dit que tu vivrais comme tu le voulais jusqu’à ce que ça s’interpose sur ton chemin. Tes lippes s’étirent en un sourire alors qu’elle te fait remarquer que malgré les blessures, elle doit bien se porter pour t’en avoir fait voir de toutes les couleurs. « Disons que j’aurais préféré qu’elle soit plus sage parce que gérer une crise d’angoisse et un malaise pour quelqu’un de lui-même sujet à ça, c’est tendu. » Le principal est que tout se soit bien passé au final, tu ne l’as pas rejointe de l’angoisse ni même convulsé, même si rien que d’y penser ça te serre le cœur de penser à des choses pas franchement joyeuses. Alors t’es heureux de vous voir divaguer sur une tradition à trouver, que ce soit un geste précis ou une date avec des activités associées comme ce soir. Sauf que cette journée est avant tout dédiée aux couples, tradition qui posera donc souci quand l’un ou l’autre trouvera la perle rare. « Je suis d’accord, et puis jusque-là, on a le temps de se trouver autre chose. » Rictus amusé sur les lèvres, ça vous donne une marge de manœuvre suffisamment grande pour trouver un plan B. « Je t’envoie ça sur Whatsapp puis la prochaine fois qu’on se verra je te filerai une clé USB. Avec un peu de chance, il y aura un peu de Grand bleu avec. » ricanes-tu, motivation à son paroxysme par l’enthousiasme de la blonde pour ta musique. Oui, tu es bien décidé à lui proposer plusieurs musiques à l’inspiration plus sous-marine que plage cette fois. Tu t’empresses également de la remercier chaudement pour ses compliments qui te portent véritablement sur un petit nuage. Et si la lumière du bar n’était pas quelque peu tamisée, Maxyne te surprendrait sûrement en train de rougir face à ce don qu’elle évoque et qui glisse sur ses lippes comme une évidence. Tu as les prunelles qui s’écarquillent devant ses paroles, idées de faire de ce projet le tien, le premier, quelque chose de réel, de plus officiel qu’une simple publication sur une plateforme d’écoute. « Un album tu veux dire ? » Tu réfléchis un instant, sourcils froncés et doigts enroulés autour de ton menton, puis tu observes Maxyne, première fan qui est déjà emballée par le projet. Ses derniers mots te tirent d’ailleurs un sourire tendre, artiste de niche qu’elle est prête à partager avec le monde. « Je sais pas si j’en serais capable… Être dans l’ombre ça me donne une certaine sécurité, là je serais sur le devant de la scène. Enfin je suppose que ça ne me coûte rien de le travailler comme si de rien n’était, et puis si ça plaît suffisamment, en parler à Roméo et voir ce qu’on peut en faire… Ça peut être une bonne idée, oui. » Pas totalement convaincu mais pas non plus fermé, ce n’est pas la première fois que l’on te dit de profiter de ton propre talent pour toi-même. En attendant, il faut déjà que tu nommes ce titre, qui portera le nom de la belle qui t’a entre autres inspirée, et puis que tu finalises cette pépite aquatique que tu as la tête pour la transposer correctement en musique. Tu y songes, pendant que vous réécoutez ton morceau en terminant vos verres avant de poursuivre la soirée ailleurs.
Bar plus dansant aux sonorités latines, il vous offre l’occasion de mettre un peu de folie dans vos hanches le temps de quelques musiques, rythme endiablé qui te gagne dès l’extérieur du bâtiment où la musique berce la rue de son son étouffé. Ambiance tamisée troquée contre des danses éreintantes, tu suis la silhouette féminine qui se fraye un chemin jusqu’au bar, consommations qu’elle payera cette fois. Tu ne négocies pas en voyant la blonde déjà passée sa commande, ce n’est pas plus mal d’alterner les paiements. « J’vais prendre un cuba libre, merci. » Quitte à se perdre chez les cubains, autant leur faire honneur pendant que Maxyne célèbre le Brésil avec sa caïpirinha. À peine le temps de dire ouf et vos boissons sont livrées, verre tendue par la blonde que tu acceptes avec un large sourire accompagné d’un remerciement. Tu portes le verre jusqu’à tes lèvres pour profiter de quelques goulées rafraîchissantes, rhum légèrement masqué par le surplus de coca mélangé aux glaçons. Le sucre ne s’empêcherait pourtant pas de porter l’alcool plus rapidement à ton sang, vin blanc qui trône déjà fièrement dans ton système. Classique latin qui se lance et résonne dans le corps de ton amie qui commence déjà à se déhancher, la voyant prête à aller se déhancher, tu termines ton cocktail au même rythme qu’elle, empêchant les glaçons d’empoisonner à l’eau ta boisson au passage. Tu te laisses entraîner jusqu’à la piste de danse, souplesse des jambes qui t’ont toujours servi pour te mouvoir de façon gracieuse. Pas chaloupés de la salsa que tu tentes avec une pointe de nullité, il ne faut pas se mentir, tu es loin de ressembler à un danseur professionnel. Cependant, vous ne faites pas mauvaise figure avec Maxyne au milieu des fêtards qui se meuvent de la même façon. Confiance musicale des paroles connues chantées, pulsations des basses près de ton endocarde, et alcool mêlé à la chaleur du bar, tu prends l’initiative d’attraper la main de la blonde pour la faire tourner et l’entraîner jusqu’à toi, imitation presque parfaite de ces émissions de danse que tu regardes en replay parfois. Tu te limites tout de même à des gestes relativement simples, loin des portées spectaculaires ou des tours soldés par un grand écart. Tu profites d’un instant pour lui glisser à l’oreille quelques mots, haussement un peu le ton pour passer au-dessus de la musique. « Dis donc t’es encore plus douée qu’avant ! Tu t’es entraînée en secret ou quoi ? » Et vous continuez jusqu’à ce que la chanson se termine, fin d’une danse classée en une pause digne des professionnels, pour laisser place à un classique tout aussi populaire que le premier : Obsesion et sa bachata adorée. « Allez tu me dois bien celle-là aussi ! » Sans la lâcher tu l’entraînes dans une nouvelle danse, plus proche et sensuelle mais tout aussi amusante pour des êtres légèrement sous le contrôle des cocktails. Soleil rieur, tu en fais des caisses en te prenant pour Roméo Santos en faisant danser Maxyne, accent espagnol douteux qui ne parvient qu’aux oreilles de ton amie. Petits tours, hanches qui ondulent au même rythme, vous passeriez presque parfaitement dans le décor rempli de couples. Quand les paroles se tarissent, tu sais que la fin de la chanson approche. Même si on dit toujours que jamais deux sans trois, la folie de la danse vous a suffisamment embarqué pour vous essouffler. « Tu veux reboire quelque chose ? Ou tu continues de me faire part de tes talents ? » Haussement de sourcils amusés, rester sur la piste de danse avec la belle ne te dérange pas, loin de là.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Passer la Saint-Valentin ensemble n’empêchait pas Maxyne et Sunwei de parler de la place qu’ils accordaient à l’amour dans leur vie. Récemment, le compositeur avait rencontré une femme qui le poussait à s’interroger et à se remettre en question sur ce qui le bloquait au niveau des sentiments. Voyant son ami perturbé, l’ancienne nageuse lui conseilla de rester lui-même et d’avancer au feeling tout en ne fermant aucune porte. Ce n’était pas ce soir qu’il obtiendrait les réponses à ses interrogations, seul le temps qu’il passerait en compagnie de sa pompière l’éclairerait sur sa confusion. Soit le feeling continuerait, soit il s’estomperait. De son côté, la jolie blonde avait principalement eu des aventures au cours des dernières années, dont plusieurs qui avaient duré dans le temps. A deux reprises, elle avait commencé à s’attacher et elle avait alors coupé court à la situation, encore traumatisée par la relation toxique qui l’avait brisée. Avec Teddy, puis avec Lane aussi. C’était comme si Maxyne avait développé une phobie des sentiments amoureux, passant par la même occasion à côté de potentielles belles histoires. Son coeur pourtant barricadé derrière les hauteurs de sa détermination à demeurer intact avait été meurtri par cet amour passionnel et viscérale envers Hans, un être encore plus perdu et destructeur qu'elle, jaloux, possessif et qui avait provoqué cet accident de voiture. Les hommes n’étaient pas tous les mêmes ; pour être amie avec des personnes d’horizons complètement différents, elle le savait parfaitement. Ce blocage qu’elle avait instauré l’avait mise à l’abri d’une autre mauvaise expérience, mais la rendait-il heureuse pour autant ? Après avoir passé des années à mener cette vie de fêtarde détachée, la question méritait d’être posée. Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle avait rouvert son cœur depuis que Chance était revenu dans sa vie, que Piotr avait débarqué dans la sienne, que Sun était venu à Island Bay. Peu à peu, Maxyne avait effrité sa carapace, elle était devenue plus émotive, plus sensible, plus perméable aux sentiments des autres. Et même si cette position la rendait plus vulnérable, elle la rendait aussi plus vivante. Parce qu’elle s’autorisait progressivement à ressentir à nouveau les choses en se dévoilant. Pas encore en amour, mais ça viendrait. Petit à petit. Reprenant pied dans la réalité, Maxyne esquissa un sourire compréhensif quand Sun expliqua la difficulté de gérer une personne angoissée lorsqu’on était soi-même quelqu’un d’anxieux. « Une crise d’angoisse ? Ça me surprend. » La monitrice de plongée ne jugeait pas ; Jude avait vécu un traumatisme en se blessant dans cet incendie et elle affrontait tout un tas de danger au quotidien. Disons que la nageuse s’attendait à ce que la visite de Sunwei suscite une crise de joie à la pompière plutôt qu’un stress général. « Profitons de cette soirée pour nous détendre à fond alors. » Par cette phrase, Maxyne rebascula dans un thème plus léger et les deux amis cherchèrent une résolution ensemble en élaborant des plans inattendus. La jeune femme le lança ensuite sur ses projets musicaux et découvrit la dernière pépite du virtuose. Après l’écoute de la musique, elle était tellement emballée que Sunwei lui proposa de la lui envoyer, sous-entendant de potentielles surprises quand elle recevrait la version par clé USB. « Ça marche. J’aime quand tu me teases comme ça. » Depuis toujours, il se consacrait à d’autres artistes et restait dans l’ombre. Pourquoi ne travaillerait-il pas sur son propre album, cette fois ? La réflexion le prit de court. « Oui. » La première réaction du principal intéressé se résuma à douter de lui, Maxyne connaissait le refrain par coeur. Véritable prodige qui s’était toujours sous-estimé, brimé par un père toujours plus exigeant envers son fils, influence qui pesait lourdement sur lui aujourd’hui. « Je pense que tu peux concilier les deux. Continuer à travailler pour d’autres artistes et avoir tes propres albums. Comme Mark Ronson. Tu as les épaules solides. » Ce producteur collaborait avec de grandes pointures de la musique tout en menant sa carrière de front. Et sincèrement, Maxyne n’avait jamais rencontré une personne qui maitrisait autant de compétences que Sunwei et elle ne s’arrêtait pas qu’à ses talents de compositeur. Des arts martiaux aux langues, en passant par la médecine. Si quelqu’un en était capable, c’était bien lui. Il avait aussi la chance d’être entouré de personnes désireuses de le pousser vers la lumière tout en l’aidant à garder les pieds sur terre. Que ce soit sa mère, Roméo, Maxyne ou d’autres. Combinaison parfaite. « Sincèrement, tu n’y avais jamais pensé, faire ton propre album ? Tu réussis dans tout ce que tu entreprends, Sun. La médecine, la musique. Et je ne parle pas du reste. Si c’est une question de capacité, personne n’est mieux armé que toi. La bonne question est plutôt la suivante : qu’est-ce qui te fait peur par rapport au-devant de la scène ? Ne pas être à la hauteur, ne plus avoir de vie normale ou autre chose ? » Si c’était la deuxième réponse, elle pouvait comprendre qu’il était frileux à l’idée de ne plus vivre dans un relatif anonymat – Sun n’était pas un inconnu non plus. Ancienne sportive de haut niveau, la nageuse était parfois reconnue aussi mais c’était rare. Si ce n’était qu’une question de talent, alors qu’il fonce tout de suite en studio. En tout cas, les encouragements de Maxyne n’étaient pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Sunwei travaillerait dessus et en parlerait à Roméo pour les conseils d’un pro. Lui offrant un beau sourire, la blonde lui tendit ensuite l’écouteur pour réécouter la musique ensemble pendant qu’ils terminaient leurs verres.
Direction un bar dansant aux sonorités latines, pour leur deuxième arrêt. Le premier réflexe de la nageuse était de commander un cocktail pour se mettre dans l’ambiance. L’endroit était rempli, les amoureux étaient de sortie pour partager des danses sensuelles et caliente. D’ailleurs, il y avait de très bons danseurs dans le bar, des gens qui pratiquaient régulièrement, ça se voyait dans leur façon de bouger, de maitriser les pas. Maxyne se souvenait vaguement des cours de danse qu’elle avait eus petite avant que sa passion pour la natation ne prenne le dessus sur toutes ses autres activités. Elle était très loin d’être professionnelle mais autant elle était nulle en cuisine, autant elle n’avait pas à rougir de la façon dont elle bougeait son corps, surtout pour avoir pratiqué de la danse synchronisée sous l’eau – en apnée donc. Douée pour se mouvoir en rythme et adopter facilement les pas de base d’une danse quand elle regardait les autres, Maxyne termina rapidement son verre lorsqu’une musique qu’elle adorait se lança et elle entraina Sun dans son sillage pour se fondre dans la foule et rejoindre le centre de la piste. Ce qu’elle aimait, c’était quand l’ambiance était à son comble, se mélanger à d’autres personnes et célébrer la vie en se vidant la tête et en oubliant tout le reste. Rythme endiablé, déhanchés charnels, pulsations accélérées, premiers effets des vapeurs d’alcool, la chaleur dans le corps de Maxyne grimpa rapidement. Sun’ lui attrapa la main et la fit tourner jusqu’à lui. Admiratif, il lui glissa un compliment à l’oreille et lui demanda si elle s’était entrainée en secret. « Un voisin m’a demandé un service pour lui apprendre à bouger avec les femmes, j’ai dû réviser mes classiques. » Pouffa-t-elle, en riant. Quand elle avait donné des conseils à Jay, la blonde s’était prise au jeu et en avait profité pour aller revoir des vidéos de choré chez elle. Pas spécialement de salsa mais ce don d’imitation - appropriation des mouvements était très inné chez elle. Pour des amateurs, ce n’était pas mal car Sun était vraiment un chouette partenaire, qui s’adaptait vite aussi. Il prenait des initiatives, la guidait, l’éloignait pour mieux l’attirer vers lui au gré des pas. La première chanson laissa place à un classique plus populaire et sensuel. Le duo resta sur la piste et Sun amorça un rapprochement approprié à la danse. L’euphorie du moment libéra de l’adrénaline chez Maxyne, délicieux cocktail qui glissa dans ses veines et la guida dans cette parade sans essoufflement. Grande sportive, son passé n’était pas étranger à cette endurance. Nouveaux tours, ondulations des corps, rires des deux intéressés. Sunwei tenta un accent espagnol douteux qui amusa la blonde. La proximité induite par la danse, leur complicité aussi, pourrait facilement les faire passer pour un couple parmi d’autres. Jouer le jeu devant sa famille ne serait pas des plus compliqués, leur amitié restait fusionnelle en dépit de la distance causée par leurs vies occupées. Et c’était aussi parce que c’est ce qui se passait ces derniers mois. Maxyne se donnait à fond dans ses amitiés, par procuration à l’amour qu’elle ne s’autorisait plus à vivre, semant parfois le trouble chez des gens spectateurs de cette complicité. Lorsque la fin de la chanson approcha, Sun’ l’attira à nouveau vers lui pour lui demander si elle voulait prendre un deuxième verre ou continuer de danser. « J’adore danser avec toi. Je pourrai faire ça toute la nuit. » Répondit-elle, sans filtre. Ce n’était pas le but puisqu’ils avaient projeté de visiter de nombreux bars pendant leur parcours mais elle aimait agir spontanément. S’éterniser un peu pour un deuxième verre et continuer sur leur lancée rythmée n’était pas pour lui déplaire. Ne quittant pas la piste, la réponse Maxyne était plutôt clair : danser d’abord ! Ils continuèrent donc de bouger sur deux morceaux plus tranquilles. C’est alors que la chanson qui passa embrasa littéralement l’ambiance dans le bar. Grand tube pop latino qui avait fait danser la planète quelques années auparavant. Despacito. La température monta de dix crans. Impossible de passer à côté. « On reprendra un verre après celle-là. » Les danseurs se rapprochèrent les uns des autres. Plongeant son regard dans le sien, leurs souffles mêlés par la proximité, elle effleura légèrement le bout de son nez avec le sien et lui adressa un nouveau sourire. Un sourire heureux et confiant, démontrant qu’elle passait une délicieuse soirée. Elle se tourna légèrement et se déhancha contre Sun’ et avec lui, collés serrés à certains moments de la chanson, ils revisitèrent l’expression muy caliente associée aux danses latines, encore plus évidente le jour où l’amour était célébré. Le temps sembla se suspendre. Cette nuit, Maxyne n’était qu’une femme insouciante, héroïne des temps modernes, libre et indépendante, féminine et assumée. A la fin de la musique, la tête à moitié étourdie par l’intensité du moment, elle termina la danse un peu essoufflée cette fois. Wow. Le lieu, la musique, l’ambiance. Ils avaient bien mérité leur deuxième verre.
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Mar 23 Mar - 20:32
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
« Ouaip… J’sais pas pourquoi mais l’hôpital a l’air de l’angoisser. » Épaules haussées, tu n’as spécialement envie de t’étendre sur un sujet que tu ne maîtrises pas. Autant tu peux faire part à ton amie des raisons de ton angoisse, marque à vie du burn-out que t’as toujours peur de refaire pour un rien ; autant pour Jude, il s’agit d’un débat auquel tu ne peux participer. En prime, la soirée se veut joyeuse alors il n’est pas question de se lamenter sur la blonde pas présente, en train de célébrer elle-même cette soirée avec son futur colocataire. Approbation aux paroles de Maxyne qui semble lire dans tes pensées en orientant à nouveau la conversation sur quelque chose de plus joyeux, dimension apportée par l’interlude musical, elle te pousse à croire en tes rêves et à ne plus être ce simple auteur-compositeur de l’ombre, mais plutôt un artiste à part entière, jouer aussi les interprètes. Ta voix n’a peut-être pas autant d’octaves que Prince, mais tu chantes suffisamment juste pour que ton lied soit apprécié, mélodies enivrantes que tu te plais à créer. Embarqué par l’idée, tu t’amuses à créer du suspens en sous-entendant que la blonde aura peut-être le droit à un envoi plus conséquent qu’un simple morceau. Car cet album s’il n’en est pas un, sera au moins un EP, quelques sons sur le thème de la mer comme convenu pendant votre virée sous-marine. Au-delà de l’attachement à cette journée et les retrouvailles avec Maxyne, tu as envie de tenter l’expérience ne serait-ce que pour te challenger, ça te tient vraiment à cœur de faire ça. Et peu importe si tu dois jouer les perfectionnistes des semaines durant. Enfin, ça tu le seras assurément. C’est une nature contre laquelle tu ne peux pas lutter, le paternel a trop insisté sur l’excellence depuis que tu t’as été capable d’utiliser tes deux mains. Tu t’es toujours demandé s’il ne te poussait pas autant pour réaliser certains de ses rêves qu’il n’a jamais pu réaliser. Les tensions entre ton père et toi remontent à l’adolescence, depuis que tu es parti en quête de ton identité, là où ton esprit a cessé d’être malléable pour le géniteur. Tu es pourtant resté longtemps sous son emprise avant de t’en libérer progressivement en te perdant dans la musique. Peut-être que lorsque tu seras devenu célèbre, que ces musiques sur ta cage dorée résonneront dans l’esprit de ton père, que ça permet à votre relation de revivre. Tu souris tendrement à Maxyne, première fan qui s’empresse toujours de mettre tes compétences sur un piédestal. Tu as même la chance d’être comparé à Mark Ronson, myocarde qui gonfle face à la comparaison. « Si je deviens aussi connu que Ronson, je t’offre au moins 25% sur chacun de mes bénéfices, parce que ce sera assurément grâce à toi. » Plaisanterie que tu lances pour détourner légèrement la discussion de son intérêt principal. Peu importe l’extraverti que tu es et la confiance que tu laisses transparaître, la réalité est bien loin de l’image lisse. Les critiques incessantes te hantent, te poussent à te tuer à la tâche pour rendre une œuvre parfaite quitte à oublier que parfois, ce sont les défauts qui font la perfection. Tu observes l’excitation de Maxyne du coin de l’œil, risette sur les lippes alors qu’elle te complimente à nouveau en s’attardant sur les raisons qui te pousseraient à ne pas tenter l’aventure. « La célébrité c’est probablement chiant, mais j’pense qu’en restant par ici je suis quand même tranquille. C’est pas comme si je vivais à New York où t’as vraiment une foule de gens qui t’attend dès que tu sors. Si, j’y ai déjà pensé, mais ouais, j’ai peur de pas être à la hauteur. Déjà que j’suis qu’un néophyte dans l’industrie… » Autodidacte, tu as tout appris par toi-même, tu y as été au culot pour être pris dans un label. Sans Roméo, tu serais encore à Auckland à réfléchir si tu reprends la médecine ou non. Alors même s’il sera là pour t’épauler, tu crains tout de même de ne pas être à la hauteur, que les critiques musicaux rient au nez de ce petit nouveau qui veut se prendre pour un grand…
Après avoir réécouté ta musique, les cœurs se sont apaisés, onguent au vin blanc qui a joué le jeu. De quoi bien commencer la soirée avant de monter d’un cran en rejoignant un bar plus dansant aux sonorités latines, voyage des sens directement vers les festivités. Les cocktails sifflés à toute allure, vous avez rapidement trouvé le chemin jusqu’à la piste de danse. Loin d’être des danseurs professionnels, tu es celui avec probablement le moins de compétence entre vous deux. Cependant, tu dois bien avouer que tu as la chance de ne pas être raide comme un piquet par nature. Les arts martiaux t’ont appris à travailler ta souplesse, délier tes membres pour que chacun puisse faire sa vie. Alors forcément, quand vient le moment de se déhancher, tu trouves rapidement le rythme et avec un peu de mimétisme, tu refais les pas que tes voisins font. Ce n’est rien en revanche en comparaison du naturel avec lequel Maxyne danse, donc pour lui faire honneur tu mets les bouchées doubles en répétant quelques manœuvres bien ficelées que t’as vu à la télévision. Tourbillon des corps et des éclats de rire, l’alcool semble déjà faire effet, sucre de la boisson qui disperse bien plus rapidement les effluves, la chaleur ambiante vous emporte. Tu l’attires à toi pour la complimenter sur ses talents, sourire niais au bout des lèvres qui se transforme rapidement en sourire. « Y’en a plus d’un qui aimerait être ton voisin je crois. » Tu ris avec elle avant que la danse ne reprenne de plus belle. Tu n’as jamais eu la bonne idée de demander des conseils à ta voisine, mais vu le comportement de la petite Walsh, il ne vaut mieux pas. Ceci dit, tu trouves l’anecdote amusante autant qu’elle te turlupine. C’est vrai ça, pourquoi réclamer les talents de sa voisine plutôt que de s’inscrire dans un cours de danse ? Tu aurais pu facilement le comprendre si Maxyne avait été une championne invétérée de danse. Enfin peu importe, ce n’est pas vraiment le moment de penser à ça, l’alcool n’aidant pas à aligner des pensées cohérentes tu préfères profiter du moment qui s’offre à toi. Nouveau rythme sur la piste, sensualité en condensé, tu profites d’un espagnol approximatif pour lui offrir le luxe de danser avec le presque vrai chanteur. Amusement palpable qui te titille les zygomatiques, tu es propulsé dans la dimension de la joie, félicité liquide qui se répand dans ton système, tu roules exagérément des hanches tout en continuant de t’affairer pour être un bon partenaire de danse. « Toute la nuit ? Mais ma p’tite, j’vais te faire chanter après. » Clin d’œil complice, que ce soit sur la piste de danse ou au karaoké, votre connivence restera aussi forte. Cependant, tu t’accordes sur la même envie que la blonde, ambiance bouillante du bar dansant qui t’entraîne toujours plus dans le sanctuaire latin tandis que le flux d’alcool poursuit sa tâche en se répandant toujours plus dans tes veines. Tête tournante qui se repose quelques instants quand la tranquillité s’installe entre les corps, musique au ralenti pour laisser aux danseurs la chance de récupérer un souffle presque régulier. Le bar explose à nouveau quand un des cultes de l’été s’élance dans les enceintes. Ricanement qui t’échappe quand Maxyne te retient encore un peu sur la piste, c’est qu’elle tient à partager une nouvelle danse sur Despacito. Tu ne vas pas broncher, ravi d’allonger le moment sympathique. Embrasement de la salle, feu ardent empreint des corps, l’univers se distend et se met en pause pour donner un creux délicieux à la soirée. Chaleur en suspension dans l’air, tu cherches instinctivement à respirer en te plongeant dans les yeux de Maxyne, blonde qui se rapproche et s’amuse de la volupté de la situation, souffles mêlés qui te force un sourire peut-être trop béat. Tu dois bien avouer que les latinos ont un talent inné pour envahir une pièce de leur hédonisme, à croire que cette soirée va aussi t’inspirer de belles sonorités pour ce fameux album, eau qui s’allie au soleil. Les premiers pas de la blonde te surprennent, rouge qui te monterait aux joues si la chaleur ambiante ne forçait déjà pas tes vaisseaux à se dilater. Puis rapidement, l’insouciance du moment avec l’aide de l’alcool et de la musique t’entraîne dans son jeu, collé serré dont tu te délectes en ricanant par moment. Pour sûr, ça te restera en mémoire, bonheur que tu touches du bout du doigt en laissant tes mains courir sur les hanches de la belle, tout en restant respectueux. Musique qui finit par s’étouffer, moment suspendu qui explose pour vous ramener à la réalité, essoufflement et rires partagés. « Purée Maxyne, tu m’fais travailler mon cardio ! Même quand je m’entraîne j’suis pas aussi essoufflée ! C’est sous-côté la danse j’crois bien. Allez viens, on a gagné un autre verre avec tout ça, faut s’hydrater. » Même si l’alcool n’est utile que pour se désaltérer, tu ne joueras pas le médecin moralisateur avec tes verres d’eau à boire pour éviter la gueule de bois. La fête se fait bien sans eau de temps en temps. Ses doigts ont cessé de flirter avec ses courbes pour trouver sa main et l’entraîner vers le bar. « Ma tournée cette fois, tu veux quoi ? » Commande que tu passes au barman qui vous revoie déjà, tu optes pour un mojito histoire de te rafraîchir avant de laisser la blonde opter pour ce qu’elle veut, consommations que tu règles aussi tôt d’un coup de billets. Syncope qui vous menace, votre souffle revient peu à peu à son rythme ; tu ne peux t’empêcher de regarder Maxyne et laisser échapper quelques gloussements en vous revoyant sur la piste. Tes lippes s’étirent en un large sourire tandis que tu te rapproches de son oreille pour lui parler sans avoir à gueuler. « Tu veux qu’on se fasse encore quelques danses, m’dame la danseuse endurante, ou on va chanter puis on s’accorde le droit de revenir malgré le barathon ? » Au final, peu importe si le plan de la soirée changeait, futilité tant que la rigolade est bien présente.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Un sourire étira les lèvres de Maxyne quand Sunwei plaisanta sur une partie des bénéfices qu’il lui reverserait dans le futur si sa carrière solo décollait au même titre que d’autres grands auteurs compositeurs. « A ce prix-là, je devrai carrément devenir ton agent. » Autant qu’elle puisse réellement contribuer à l’éclosion de l’artiste. Cette proposition était lancée sur le ton de la plaisanterie, elle n’avait aucune expérience dans le milieu de l’industrie musicale. Quoique, deux néophytes ensemble, ça pouvait peut-être donner quelque chose d’unique ? L’idée d’un album avait déjà effleuré Sunwei mais il n’avait pas encore envisagé le projet sérieusement par peur de ne pas être à la hauteur. Maxyne ignorait si cette crainte était uniquement personnelle ou aussi influencée par une culture où le culte de l’excellence occupait une place importante. Il avait toujours été poussé à donner le meilleur de lui-même, que ce soit dans tous les domaines qu’il avait touché, en particulier par un père qui attendait beaucoup de son fils. « Des erreurs, tu en feras. Et tu apprendras. Des obstacles, tu en rencontreras aussi. Personne n’est parfait mais c’est comme ça qu’on s’améliore. Tu ne pourras pas plaire à tout le monde, surtout dans ce milieu-là. » Dans sa vie, il croiserait le chemin de personnes qui croiront en lui, d’autres qui ne seront pas séduites par son travail ou qui le critiqueront. Tout le monde avait une opinion différente mais au final, l’important, c’était de faire ce qui nous rendait heureux. La jolie blonde lui en avait parlé, elle était prête à le soutenir et à l’aider à avoir confiance en lui, tant qu’elle sentait cette envie chez lui. Maxyne ne le pousserait pas à se lancer dans un projet dont il ne voulait pas. D’ailleurs, elle se concentrerait à lui rappeler pourquoi il avait choisi de travailler dans la musique au départ : parce qu’il aimait ça, parce que ça l’amusait, parce qu’il était tombé dedans et qu’il voulait partager… Peu importait les raisons tant qu’elles étaient les bonnes. « Je sais que tu y mettras tout ton cœur. Quand tu crées, c’est la meilleure version de toi. » Pudique, Sunwei ne se dévoilait pas facilement. La musique était un bon moyen d’exprimer des émotions, de se montrer sous un autre jour. Dans une autre vie, Maxyne aurait probablement pu travailler comme coach de la motivation. Tout ce qu’elle lui disait, elle le pensait sincèrement. Ce n’était pas le genre de femme à flatter gratuitement l’égo de son entourage ou à lancer des fleurs dans le vent. Comme elle le lui avait glissé un peu plus tôt, Sunwei était un diamant brut qui ne demandait qu’à briller de sa propre lumière. Sa musique toucherait les gens, elle en était persuadée, à l’instar de sa chanson qui l’avait émue tout à l’heure. Fan numéro un, un jour, fan numéro un, toujours. Il avait la flamme, et ça, ce n’était pas donné à tout le monde.
En attendant d’en découvrir plus sur ses prochaines inspirations, les deux amis continuèrent leur soirée. Ils atterrirent dans un bar à l’ambiance latino. Après un premier cocktail pour se mettre dans l’ambiance, Maxyne entraina Sunwei sur la piste, s’imprégna rapidement du rythme de la musique et des bases de la danse. Entre deux déhanchés, elle lui raconta la demande farfelue de son voisin plombier, ce qui amena le compositeur à la taquiner sur ses voisins. Joignant son rire au sien, la monitrice de plongée adapta ensuite sa façon de bouger sur le morceau suivant, musique d’été plus sensuelle. Inspiré par les films de danse, Sunwei la fit tournoyer, éloigner et revenir vers lui au gré des pas. Joyeux, respectueux, attentionné. Le partenaire rêvé pour onduler toute la nuit. Mais ils avaient prévu un barathon et visiblement l’artiste comptait l’emmener sur son terrain. « Chanter ? » Intriguée, la blonde était toujours partante pour donner de la voix dans des soirées karaoké. Ce n’était pas sa spécialité mais en général elle ne chantait pas faux, ce qui était déjà mieux que rien. Tout dépendait du type de chansons. « Toi, t’as une bonne adresse en tête. » Cependant, Maxyne avait envie de continuer à danser, toujours dans sa lancée. Cette légèreté, cette insouciance qu’elle pouvait avoir quand elle était avec lui avait manqué. La présence de Sun’ dans sa vie était rafraichissante. La tête un peu à l’envers sous l’effet de la chaleur et du cocktail qu’elle venait de boire, elle accueillit avec bonheur le répit accordé par le calme relatif des deux danses suivantes. Avant l’embrasement. Il avait suffi des premières notes de cet énorme tube pour que l’ambiance enfle à nouveau, brûlante et torride. Les mouvements entre les partenaires s’adaptèrent, rapprochements sensuels liés au thème de la chanson. Après tout, c’était le jour de la Saint-Valentin, des couples, du désir, de l’amour. Si Maxyne joua le jeu ? Bien sûr, la nageuse était à fond dans le moment. Sun’ et elle avaient noué une confiance sans limite et un respect mutuel solide alors la nageuse ne mit pas spécialement de barrière. Elle n’était pas souvent aussi tactile avec lui et pas dans un tel contexte, plutôt quand elle ne le voyait pas pendant longtemps et qu’il lui manquait, qu’elle s’assurait qu’il était bien là quand il arrivait, par une étreinte ou des gestes d’affection plus discrets. Faisant le vide autour d’elle, Maxyne s’abandonna dans la danse et se délecta du moment avec Sun’. Prenant de grandes inspirations tandis que des gouttes de sueur venaient perler sur son visage sous la chaleur et l’intensité de l’effort, elle profita jusqu’à ce que la musique s’achève. Aussi essoufflée que son partenaire, elle partagea son rire. Sunwei sentait son palpitant déborder dans sa cage thoracique. « Mais ça fait tellement de bien ! » La danse faisait partie des activités où elle se lâchait le plus. Glissant sa main dans la sienne, Maxyne le suivit jusqu’au bar. « Une autre caïpirinha. » La blonde le remercia puis accueillit avec bonheur le verre qui glissa sur le comptoir. Après avoir trinqué avec lui, elle but des petites gorgées pour se rafraichir tout en retrouvant un souffle normal. Le compositeur l’interrogea ensuite sur la suite du programme. Lorsqu’il utilisa les mots « danseuse endurante », elle esquissa un sourire bienveillant. La façon dont elle menait sa vie aujourd’hui, les capacités que son corps avait retrouvées, elle les lui devait en partie. C’est lui qui avait été présent juste après son accident, lui qui avait veillé sur elle à Auckland et qui l’avait aidée dans les débuts de sa rééducation, quand elle avait des fractures dans le corps, des hématomes dans le dos, et que les médecins lui avaient prédit qu’elle ne pourrait plus nager, qu’elle devrait dire adieu à son avenir de sportive et essayer de mener une vie « normale ». Les douleurs dans son corps, elle les ressentait encore quand elle forçait, raison pour laquelle son épaule s’était réveillée cet hiver, raison pour laquelle le médecin en Sunwei s’était directement inquiété de l’impact de la plongée sur elle. Reconnaissante envers la vie de pouvoir revivre à peu près normalement, dans le domaine qui était sa passion sans ne plus pouvoir évoluer à un haut niveau, elle ne se plaignait jamais parce qu’elle était déjà revenue de loin. Sunwei avait été aux premières loges, il l’avait soutenue, encadrée, il l’avait poussée, et sincèrement, il lui avait sauvé la vie. Moralement, humainement. Tout comme Trey qui avait été très présent pour elle aussi quand elle avait été suffisamment remise pour quitter Auckland et continuer sa convalescence à Island Bay. Il lui avait fallu plus de deux ans pour retrouver toutes ses sensations. Et un an de plus pour réussir sa formation de monitrice. Ce n’était donc pas étonnant qu’elle essayait de rendre la pareille à Sunwei aujourd’hui vis-à-vis de la musique. Et qu’il pourrait toujours compter sur elle, quoiqu’il arrive. « Oui, j’te sens chaud pour tâter du micro ce soir ! On va aller voir ce qui se passe un peu ailleurs et on reviendra ici en fin de soirée si l’occasion se présente. » Chill sur le programme, pas de prises de tête. Un éclat de rire s’échappa de la gorge de Maxyne, l’euphorie s’infiltrait dans son corps, le fil d’Ariane de son existence lui revenait enfin après des mois plus calmes.
Leur boisson terminée, elle glissa la main dans celle de Sun et suivit sans mot dire son ange gardien jusqu’à la sortie. Le sang toujours bouillonnant, Maxyne avait tellement chaud qu’elle ne remit pas sa veste à l’extérieur, au risque de se choper la crève le lendemain et une remarque du médecin à côté d’elle, optionnellement. « J’te suis pour le karaoké. » Accueillant avec bonheur la brise fraiche sur son visage, la blonde alluma une cigarette qu’elle grilla sur le chemin. L’avantage du centre était que les bars étaient tous plus ou moins les uns sur les autres, ainsi ils ne mirent pas longtemps à rejoindre leur destination, un endroit à l’ambiance bon enfant et conviviale. Sur la scène, des gens donnaient déjà de la voix. En entrant, elle entendit vaguement les trois thèmes possibles de la soirée : chanter dans une langue étrangère, chanter une chanson insolite ou chanter une chanson d’amour en duo, soirée des amoureux oblige. « J’te préviens, je ne vais pas chanter toute seule, mais j’te laisse le choix de la chanson. Ou même des chansons si tu en veux plus. » Maxyne lui proposa d’aller les inscrire auprès du préposé karaoké pendant qu’elle, elle prenait les boissons. « Tu veux quoi pour boire ? » Sa réponse connue, elle se dirigea vers le comptoir et par chance elle trouva deux hauts tabourets à l’extrémité. Elle posa sa veste et sa pochette sur l’un d’eux le temps que Sun’ revienne et elle passa commande. Retour sur le vin pour elle. Maxyne demanda aussi une assiette apéritive, composée de charcuteries, de fromages et de crudités, histoire de partager un petit en-cas avec son compagnon de soirée. Par facilité, elle régla le tout directement. « Ça va ? On passe dans combien de temps ? Je nous ai pris de quoi reprendre des forces après toute cette énergie dépensée. » Loin d’une restauration gastronomique à la mode Saint-Valentin, un petit truc tout simple qui leur convenait très bien. « Alors, t’as choisi quoi ? Que je puisse me préparer psychologiquement. »
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Sam 27 Mar - 11:25
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
Maxyne a le talent inné d’animer l’oratoire, de fasciner ses interlocuteurs et de les pousser vers des choses qu’ils n’osent pas saisir. Comme toi avec cet album. Plus tu l’écoutes et plus tu as envie de le faire, de tenter l’expérience peu importe si c’est un fiasco. Et tu as presque l’envie de lui proposer le poste d’agent, si jamais un jour, elle en a assez de l’océan. Mais pour être un bon artiste à manager, il faudrait déjà que tu t’imprègnes encore un peu de l’industrie musicale, histoire que le travail ne repose que sur ses épaules frêles d’inconnue du milieu. Néanmoins, l’idée va traîner dans ton esprit pendant encore quelques temps, voir si tu finis par la concrétiser ou non. En attendant, tu as un album à faire et ce n’est pas rien. Enfin, pour tout dire, avant tu dois profiter de cette soirée. Saint-Graal concocté par vos soins, la soirée ne doit pas ternir et ce n’est pas le bar dansant qui va vous entraîner sur une pente descendante. Oh que non. Les musiques s’enchaînent et les danses également, corps chaloupés qui se délassent et se prélassent sur la piste. Cependant, tu n’oublies pas que la soirée ne doit pas s’arrêter dans l’univers chaleureux de l’Amérique Latine, il vous reste encore beaucoup de destinations, à commencer par la chanson. « Tu me prends pour qui ? Évidemment que j’ai ça dans mes tiroirs. Il y a quelques pros mais beaucoup d’amateurs, tu vas adorer j’en suis sûr ! » que tu glisses au coquillage de son oreille, haussant la voix pour passer outre les basses sans lui péter les tympans pour autant. Interlude bavardage passé, le soleil rayonne à nouveau sur la piste à mesure que l’alcool gagne du terrain dans tes veines et que l’amusement se décuple aux côtés de Maxyne. Couple d’amis qui se fond parfaitement dans l’ambiance sensuelle, toujours dans le respect de ton amie, tu joues le jeu sans te forcer et surtout sans la mettre mal à l’aise. Alliance des astres parfaits au-dessus de vos têtes, l’atmosphère ne se fane pas et étend au contraire ses draps miraculeux. L’univers semble suspendu à cette simple musique, à ces pas synchrones, ces corps ignés par l’événement. La vie semble teintée d’un goût fade quand vous rejoignez le bar pour vous offrir le droit à une boisson, de quoi vous désaltérez après le rude effort qui s’apparentait plutôt à une complicité naturelle frappante. Et tu plaisantes sur le cardio que t’as imposé Maxyne sur la piste de danse, chaleur qui s’empare de ton être et t’étouffe presque un peu. « Ça va nous donner le droit à manger quelques conneries pour compenser la perte de calories. » Aussitôt la boisson choisie par Maxyne dévoilée, tu passes la commande tout en la réglant au passage. Habitude de payer directement quand tu y penses, parce qu’une fois les verres enfilés, il t’arrive d’oublier et tu n’es pas le genre à aimer partir comme un voleur. Tu ricanes aux mots de la blonde, hochant lentement de la caboche. « Tu sais ce que c’est… les passionnés ne s’arrêtent jamais ! Puis faut bien que j’entraîne ma voix pour l’album. » Référence à votre conversation précédente, tu as un rictus amusé qui occupe tes lippes alors que tu hausses frénétiquement les sourcils pour bien appuyer sur ce projet. Exagération palpable, tu finis par exploser de rire avant que les verres n’arrivent et que vous n’en profitiez pour enfin récupérer de l’énergie grâce aux glucides. La conversation se tourne sur des sujets plus basiques, le temps de profiter encore de l’ambiance festive et de boire à une vitesse convenable.
Puis vous rejoignez la sortie, main dans la main, chaleur réconfortante qui gagne ton myocarde. Une source enflammée de plus qui n’aide pas à faire redescendre la fièvre latine. Il faut dire que vous n’avez pas côtoyé le pavé depuis un moment, alors forcément le corps s’est adapté à l’excitation de la danse, rendant la fraîcheur du soir presque imperceptible par vos épidermes. Tu ne sens que la douceur du vent te caresser alors que tu souris à Maxyne. « Il est pas très loin. Pas trop mal aux pieds après tes pas dignes de Travolta ? » Tu ne comptes pas la faire marcher des kilomètres, fatiguée ou non. Tu t’abstiens du discours moralisateur du médecin qui traîne encore en toi, au sujet de la cigarette. Elle peut bien s’offrir un vice. De toute façon, vous êtes quasiment arrivés. À peine entrés, elle te met en garde sur le fait qu’elle est ici pour chanter avec toi et non pour un solo devant les spectateurs présents ce soir. Zieutant sur le programme, tu vois les chansons en duo et tu opines du chef à sa proposition. « Pas de problème m’dame, je vais nous faire un choix aux petits oignons. » Pincement des lèvres et froncement des sourcils, tu réfléchis un instant sur quoi boire. Envie partagée entre un peu de soft pour rafraîchir ta gorge ou quelque chose qui reste dans le fort. Le karaoké est assez tranquille, tu vas opter pour quelque chose qui va te désaltérer, et sûrement te faire pisser. « Une bière s’il te plaît, faut que je repose mon organisme si j’veux pas chanter comme une casserole. J'ai peut-être des futurs fans ici. » Tu ricanes, peut-être un peu trop fortement, ayant encore l’impression d’être entouré de la musique au volume sonore élevée du bar cubain. Chargé de ta mission, tu files vers le bureau des inscriptions avec une chanson bien précise en tête. Duo, karaoké. Ça ne te fait penser qu’à une chose. High School Musical. Hé oui, tu vas entraîner Maxyne là-dedans. Avec un sourire victorieux sur les lèvres, tu retrouves ton amie sagement installé sur des tabourets hauts, boissons devant le nez. « On passe dans une quinzaine de minutes. Il y a trois ou quatre groupes ou solo avant nous. » Tu observes l’assiette apéritive commandée par Maxyne et tu as déjà l’eau à la bouche, si bien que tu piques aussitôt un bout de rosette qui se démarquait. Papilles heureuses, tu laisses échapper un léger râle de bonheur. « C’est parfait ! On mérite au moins ça. Et puis la charcuterie, le fromage… J’suis pas français mais quel bonheur. » Habitué à la cuisine asiatique, les plats du monde te plaisent tout autant. « Tu vois la scène du Nouvel An entre Troy et Gabriella dans High School Musical ? On va en faire un remake. Breaking Free by Gabriella et Troy. Dommage que t’as pas une perruque brune, on aurait presque pu passer pour les vrais. » glisses-tu en riant. Tu espères que la préparation psychologique ne serait pas compliquée de son côté. Et si ça lui déplait vraiment, tu pourras toujours aller demander un changement. Au pire vous attendrez un peu plus longtemps pour passer si ça bouscule tout, ce n’est pas bien grave. « Au fait, tu as continué les karaokés sans moi ? Ou la Maxyne chanteuse n’est que pour moi ? » Tu profites de sa réponse pour piocher dans l’assiette, alternant entre charcuterie, fromage, et crudités. Un peu de tout pour un semblant de repas équilibré noyé pour une grosse gorgée de bière. La conversation file au rythme des apprentis chanteurs qui rythment la soirée de chansons plus cultes les unes que les autres. Personne ne vient chanter au karaoké pour une chanson inconnue du grand public. Tu crois même reconnaître des classiques niveau amour. « Je crois que personne n’est prêt à entendre ta douce voix. Et toi, t’es prête ? C’est le dernier duo avant nous. Faut pas qu’on les laisse nous faire de l’ombre. » Compétition qui n’en est pas vraiment une, tu dis surtout cela pour vous motiver mutuellement. Trois petites minutes qui s’écoulent avant que vos prénoms ne soient appelés à venir sur scène. Tu aurais pu trouver des surnoms, mais t’as eu peur de ne pas t’en souvenir, mémoire falsifiée par les effluves d’alcool. Et si Maxyne ne s’en était pas rendue compte, ça aurait été embêtant. Pour le prochain passage, peut-être. Tu tapotes doucement la cuisse de ton amie après avoir repris quelques forces dans le plateau de bouffe et ton verre. « Allez c’est à nous, let’s go ! » Rictus étincelant, prunelles brillantes, tu la prends pas la main pour l’entraîner sur la petite scène sous les applaudissements. Clin d’œil complice avant de te saisir de ton micro. Tu es prêt à être le Troy de sa vie, le temps d’une chanson. Et c’est bien ce que tu fais, usant des mêmes mimiques que le personnage, du moins par rapport à ce dont tu te souviens. De quoi encourager Maxyne a se lâcher. Ton regard se concentre bien plus sur elle que sur l’auditoire, duo plus important que les quelques inconnus qui vous regardent et se délectent de vos voix -ou non-. Tu n’as d’yeux que pour la blonde dont t’as hâte d’entendre la voix, mirettes qui zieutent l’écran en voyant ses lignes roses arrivées.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Plus tôt dans la soirée, Maxyne avait été transportée par le morceau composé par Sunwei, une chanson qui l’avait touchée et prise aux tripes, la glissant dans un état de sérénité peu commun et l’emmenant vers d’autres horizons. La plage, la mer, l’océan. Elle adhérait totalement à cette idée de projet. Tout comme elle se réjouissait à l’idée d’entendre à nouveau la voix de l’artiste dans le contexte du karaoké. Peu importe la cacophonie qui règlerait dans le bar, les nuances dans la palette vocale de Sunwei étaient apaisantes et réconfortantes. Sur le chemin vers leur nouvelle destination, il s’enquit de l’état de ses pieds après leur danse endiablée. En choisissant sa paire de baskets blanches et noires, la nageuse avait anticipé le coup pour tenir toute la soirée. Il aurait été dommage de clopiner pendant leur tournée des bars à cause de talons mal supportés. Amusée par sa question, elle répondit avec un grand sourire. « Non ça va, j’avais prévu le coup. Et si je suis Travolta, ça fait de toi Olivia NJ ? » Grillant une clope pour se détendre après cette poussée d’adrénaline, Maxyne suivit Sunwei jusqu’au nouveau bar. De l’extérieur, la musique résonnait et s’échappait des lieux lorsque des gens entraient ou sortaient. A peine arrivés, la monitrice de plongée lui proposa de choisir une chanson où ils pourraient chanter à deux. D’ordinaire, elle n’appréhendait pas de monter sur la scène toute seule mais elle préférait la partager avec lui ce soir. Pendant ce temps, Maxyne s’occupait de commander les boissons, une bière pour lui dans le but de préserver ses cordes vocales. « C’est sûr, il ne faudrait pas abîmer ton outil de travail. » D’un sourire espiègle, Maxyne partit de son côté et elle récupéra les boissons ainsi qu’une assiette apéritive. Trouvant deux grands tabourets à l’une des extrémités du comptoir, elle s’y installa pour qu’ils puissent se poser un peu et se désaltérer tranquillement après toutes ces danses endiablées. Dans la foulée, Sunwei la rejoignit, un sourire malicieux accroché au visage. Avait-il préparé un mauvais coup ? Pendant un instant, Maxyne fronça les sourcils et le sonda mais il suffisait de lui demander : elle avait une quinzaine de minutes pour se préparer. Sunwei accueillit avec bonheur l’assiette apéritive, petit en-cas léger qui ne suffirait peut-être pas à leur satiété mais le duo pourrait toujours prendre autre chose plus tard si tel était le cas. « Je ne t’ai jamais vu ne pas aimer une cuisine, je me trompe ? » Quand ils étaient à Auckland, les deux amis trainaient souvent ensemble après les entrainements à la piscine. A l’époque, Maxyne devait suivre un régime alimentaire strict pour garder sa ligne de sportive et elle surveillait tout ce qu’elle mangeait mais ça ne les empêchait pas d’aller découvrir des restaurants healthy à l’occasion. Finalement, la nageuse découvrit le choix de Sun’ : une chanson reprise par les deux personnages principaux d’High School Musical à la scène du Nouvel An. « Han t’as pas osé ! » S’exclama-t-elle, surprise. Elle ne s’attendait pas à ce choix mais ce serait marrant, une chanson insolite. La blonde ne connaissait pas très bien les paroles mais c’était le principe du karaoké : lire le texte sur l’écran. Par rapport à la perruque brune, la jeune femme était partante. « Attends, on peut demander au bar ! Peut-être qu’ils ont des accessoires ! » Elle se leva pour demander à un des barmans mais les perruques, cravates de couleur et autres petits éléments comiques avaient déjà été distribués. Maxyne remarqua des gens avec des cheveux bleus, rouges ou dans des couleurs plus traditionnelles. « Bon, ce sera pour une autre fois. On sera juste Sun et Max. D’ailleurs, t’as déjà pensé sous quel nom d’artiste tu évoluerais ? » Lâcha-t-elle en revenant. Tout en écoutant la question du compositeur, elle piocha dans l’assiette apéritive, alternant entre les différents aliments et son verre de vin. « Oui, j’ai continué, j’ai d’autres potes amateurs. Pas dans ce bar en particulier mais ça arrive. » Noomi, Asher. Il arrivait parfois à la blonde de sortir avec eux en soirée pour pousser de la chansonnette et passer un bon moment. « Est-ce que c’est quelque chose de courant aussi en Chine ? Les bars à karaoké. » D’un pays à l’autre, les habitudes de sortie des jeunes pouvaient varier. Dégustant son verre de vin, elle écouta ensuite les amateurs qui passaient sur scène. Certains se débrouillaient mieux que d’autres mais le but n’était pas de juger le talent ou non des gens : juste de s’amuser. D’ailleurs, le choix des chansons était aussi surprenant et drôle parfois entre les classiques connus et les insolites déjantés. « Ma douce voix ? C’est la fête de l’amour qui te rend poète ? » Demanda la nageuse en riant. Dans l’ensemble, Maxyne ne chantait pas faux mais elle n’avait pas la puissance d’un chanteur professionnelle. « Esprit de compétition, je te reconnais bien là. » Il plaisantait bien sûr. « Je crois que plus personne n’osera monter sur scène après toi. » La blonde rentrait dans son jeu. Trois minutes plus tard, le préposé karaoké les appela et c’est un Sunwei enthousiaste entraina la jeune femme vers la scène. La chanson démarra et il se lança magistralement comme toujours, son regard se concentrant avec un faux sérieux sur elle. Déstabilisée et ne se souvenant pas très bien du rythme de la chanson, la blonde bafouilla sur la première ligne qu’elle devait chanter et un fou rire s’empara d’elle. L’alcool qui circulait dans ses veines la rendait euphorique, elle ne se souciait pas vraiment du regard des gens ou de la chanson, tout ce qui comptait était de passer un bon moment. Sun rattrapa le coup sur la phrase suivante et elle se remit ensuite sur les rails rentrant dans la peau de Gabriella. Essayant de se rappeler ses mimiques, Maxyne regarda Sunwei et se lâcha au refrain. « There’s not a star in heaven that we can’t reach. If we’re tryin’, yeah we’re breakin’ free. » Accents et gestes un peu théâtraux comme dans le film. La voix de Sunwei résonna dans le bar et sans avoir besoin de jouer, Maxyne le regarda, admirative. Pendant le morceau, ils se s’amusèrent et bougèrent au gré des paroles. Leur complicité naturelle explosait et, malgré une version approximative de la blonde en Gaby, la scène donnait un tableau réaliste. A la fin de la musique, le rythme s’adoucit et leurs voix aussi. Face à Sun, Maxyne glissa sa main dans celle qui ne tenait pas le micro et les deux terminèrent de chanter yeux dans les yeux applaudis et encouragés par ceux assis juste devant. Pfiou ! Un sourire un peu intimidé sur les lèvres, Maxyne redescendit de la scène avec Sun’. « Wow ! Je confirme : personne ne peut faire de l’ombre à mon Troy. » L’attirant vers l’étal des inscriptions, elle reprit sur sa lancée. « On s’inscrit déjà pour un deuxième tour ? » Tant qu’ils étaient à côté du préposé du karaoké, autant le faire maintenant car d’autres personnes devraient passer avant eux et ils continueraient ensuite leur tournée des autres bars ensuite. « J’y vais au hasard, pour le fun ? » Maxyne saisit le stylo et ferma les yeux pointant une chanson à l’aveugle dans la liste. Lorsque ses yeux se rouvrirent, elle afficha un grand « oh » de surprise et se mit devant Sun pour lui cacher. « Non, tu ne peux pas voir. » Elle était tombée sur une chanson d’amour, pas étonnant en cette journée de Saint-Valentin où les listes avaient été adaptées en conséquence, mais ce n’était pas n’importe quel classique. Confuse, Maxyne se mordit légèrement la lèvre inférieure avant de lui révéler. « C’est Shallow. Tu veux celle-là ou on essaie autre chose ? » C’était une chanson assez sérieuse et intense en termes d’émotions, assez éloignée de la légèreté de la première, eux qui cherchaient à s’éloigner du thème de l’amour, les voilà plongés dedans. Sinon, ils pouvaient opter pour un truc plus marrant, peu importe pour Maxyne.
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Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Jeu 1 Avr - 18:30
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
« Si je me fais une permanente et que je décolore mes cheveux, pourquoi pas ! » ricanes-tu, être Olivia Newton-John ce n’est pas si mal. Même si logiquement, en tant que mâle, tu t’identifies plus à Travolta. Ce n’est que des détails sans réelle importance. À peine arrivés au karaoké, vous vous séparez, blonde qui file prendre de quoi vous désaltérer et vous boucher un coin d’estomac. Pendant que toi, tu récupères la lourde responsabilité de choisir la chanson que vous allez chanter. Et tu ne pouvais pas faire loin des classiques, ni offrir à Maxyne la fleur de ne pas se ridiculiser avec une chanson niaise. De toute façon, c’est bien le thème de la soirée. En revenant près d’elle, tu découvres les bonheurs gustatifs qui ne sont pour l’instant que visuels. Enjoué, tu la remercies après avoir goûté un bout de charcuterie qui ravit tes papilles gustatives. Tu rigoles à sa remarque véridique, il est vrai que tu aimes à peu près toutes les cuisines du monde. Tout du moins, tu ne craches jamais sur rien et est toujours prêt à goûter. « Hé tu crois quoi, faut bien nourrir ce corps d’athlète. » Ton métabolisme t’aide bien, être toujours à mille pourcent te permet de brûler énormément de calories même sans activités physiques. Alors sur la nourriture, tu peux te faire plaisir. Tu aimes manger autant que laisser tes papilles découvrir de nouvelles saveurs. Tu te délectes littéralement de tout. « Puis le monde est rempli tellement de merveilles, comment s’en passer… » Habitudes prises de se perdre dans divers restaurants, peu importe la culture ; tu te rends un peu partout avec tous tes amis. D’ailleurs, tu ne t’arrêtes pas au côté junk ou healthy de chaque restaurant, là encore, tu prends tout tant que c’est goûteux. Le moment d’annoncer la chanson sur laquelle vous allez chanter apparaît et tu lâches le morceau avec une étincelle amusée dans le regard. On peut dire que tu es fier de ton choix, oui. D’ailleurs, tu abuses de la réjouissance en vous comparant à Troy et Gabriella, déplorant le côté blond de Maxyne et ton côté asiatique. Au départ surprise par ton choix, ta meilleure amie court finalement s’enquérir auprès d’un barman s’ils ont des accessoires. Tu y as pensé brièvement mais sans vraiment mettre en œuvre cette idée. De toute façon, elle revient avec une moue déçue puisqu’ils n’ont que des accessoires très colorés et festifs, loin d’être adapté à votre idée. « Sun et Max ça sonne bien franchement. Ça fait un peu titre de dessin animé. » dis-tu avec un rictus en coin. Ça pourrait être une belle histoire, deux amis qui partent en quête de musique, ou un truc du genre. La blonde en profite d’ailleurs pour te demander si tu as pensé à un nom d’artiste. « Un nom d’artiste… » Moue pincée et sourcils froncés, tu réfléchis à la question directement sur place. « Je n’y ai jamais pensé, je trouve que Sunwei c’est bien comme nom, c’est pas commun pour les occidentaux. Et j’ai pas spécialement d’idées qui sortiraient du lot. » Tu pourrais opter pour un nom banal, un peu stylisé, ou alors partir sur un pseudo créé de toute pièce. Hum. Cette histoire te paraît encore trop lointaine, trop complexe pour que tu t’y penches brièvement ce soir. « T’as des idées pour moi ? » Tu poses la question avec un air espiègle, puisque Maxyne a eu la bonne idée du projet de l’album, elle peut bien avoir des idées de noms d’artiste, aussi loufoques soient-elles. Pour ne pas parler que de toi, tu la questionnes sur ses pratiques en ton absence, savoir si elle a continué de forger sa voix pour le divertissement ou si elle a abandonné cette idée lorsque la vie vous a séparé. Tu hoches vivement la tête avec un large sourire quand elle t’avoue qu’elle a continué. Ça te fait franchement plaisir de l’apprendre. Tu as à peine le temps de réagir qu’elle t’interrompt pour te demander si ça se fait en Chine. Tu manques de t’étouffer en buvant un coup. « Sérieux ? Tu me demandes ça ? » Tu ris doucement, pour ne pas trop te moquer avant de reprendre la parole. « C’est… une religion le karaoké chez nous. Bon j’abuse un peu, mais le cliché sur les asiatiques qui aiment chanter au karaoké n’est pas qu’un cliché… C’est commun de se faire des repas au karaoké et de pousser la chansonnette quand on a un peu trop bu. » Ce n’est pas le genre de choses que tu peux vraiment faire là-bas car tu ne restes jamais assez longtemps pour en profiter, mais tu sais que c’est pratique courante. « Peut-être bien… » souffles-tu d’un air malicieux, tu sais user de jolis mots quand tu veux, toujours sincère même si l’alcool aide à délier les langues. Tu secoues la tête à la remarque de ton amie, roulant des prunelles au passage. « Mais non voyons, j’suis pas Prince non plus ! » Ta voix a beau être délicate lorsque tu chantes, légèrement éraillée quand tu le décides, tu es loin d’avoir plusieurs octaves et une puissance incroyable. Mais ça te va bien, tu ne te sentirais pas toi-même si tu venais à obtenir une telle voix d’un seul coup. De fait, tu ne vas faire de l’ombre aux autres seulement quant à la justesse des notes, compétence parfois manquante chez les amateurs. Mais ce n’est rien de honteux, même les plus grands font des fausses notes.
Votre tour vient enfin, tu rentres rapidement dans le rôle, sérieux joué et mirettes ancrées sur Maxyne. Le duo est plus important que le public, et c’est plus avec elle que tu veux t’amuser plutôt qu’avec des spectateurs que tu ne connais pas. La blonde, bien qu’euphorique, rate quelques mots que tu rattrapes avant que la fleur n’éclose au moment du refrain. Là voilà ta Gabriella. Tout en chantant, tu esquisses un large sourire, risette qui tombe à pic car si tu te souviens bien, Troy aussi se met à sourire comme un béat quand Gabrielle se met à chanter. La machine étant lancée, le reste du duo se déroule parfaitement, entre théâtralité et amusement. Corps qui dandinent et regards qui se croisent, c’est à croire que vous n’avez pas envie que la musique se termine. En descendant de la scène, tu accueilles le compliment de Maxyne avec un grand sourire, touché par ses mots. « Tu rigoles ou quoi ! Ma Gabriella m’a fait de l’ombre voyons. » Folâtre après cette performance, elle t’entraîne presque aussitôt vers les inscriptions pour un second round. Tu approuves à ses demandes de plusieurs hochements de tête, de traits étirés par la joie. Le hasard fait toujours bien les choses en général donc vous devriez plutôt bien vous en sortir. Tu détournes le regard pour ne pas te voler la surprise. Et à en croire la réaction de Maxyne, ce n’est pas une chanson de pacotille. Quand elle crache enfin le morceau, tu écarquilles les yeux avant de sautiller sur place. « Mais c’est parfait ! Et franchement, le job est plus compliqué pour toi que pour moi… Lady Gaga quoi. C’est pas rien. » En soit, la proximité avec l’amour pourrait sembler dérangeante mais pour un interprète ce n’est pas grand-chose. Si tu veux devenir un chanteur professionnel, il faut bien commencer à se faire la main maintenant. Tu regrettes simplement de ne pas savoir jouer de la guitare, ça aurait pu rendre ce futur duo encore plus beau. En revanche, en tournant la tête et en scannant les lieux, tu découvres un piano en contrebas de la scène. « Tu crois qu’on pourrait la faire au piano en plus de la bande sonore originale ? Je connais assez bien les paroles, j’ai pas besoin du prompteur mais si tu veux qu’on reste sur la scène pas de problème ! On passe dans longtemps d’ailleurs ? Sinon j’peux aller arranger notre performance. » dis-tu avec un sourire malicieux. Ça te plaît bien cette idée, même si t’es presque certain que des larmes vont perler que ce soit sur vous, ou dans le public. Après t'être concerté avec Maxyne, tu pars chercher les informations dont tu as besoin, savoir si le piano peut se mêler au karaoké. Tu trouves le responsable des lieux qui s'annoncent avec plaisir que cela est possible alors tu reviens vers la blonde en trépignant d'excitation. « On peut le faire ! T'es chaude ? Je ne veux pas te mettre la pression t'inquiète pas... »