contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Re: contre uno de l'amour (Maxyne) (#) Dim 16 Mai - 19:01
contre uno de l'amourMaxyne & Sunwei
Ta bêtise s’étale, lourde contre vos cœurs, quand le « ça » retentit comme le glas funeste. Tu n’as pas réfléchi, tu as parlé dans l’ignorance d’un amant improvisé qui ne sait plus comment se comporter. Qui n’a jamais su le faire. Tu n’es pas de ces coureurs de jupons qui savent s’amouracher de plusieurs nanas en même temps pour les lâcher au même moment. Toi, tu t’accroches aux cœurs et aux caboches, tu le panses de tes rayons solaires délicats, tu apportes quelque chose autant que tu en cherches. Alors chaque acte a son importance, les mots également. Et la péripétie de la nuit dernière, aussi douce et passionnée fût-elle, tu ne peux la voir comme autre chose qu’une bévue naïve. Cette affection pour Maxyne, les quelques grammes d’éthanol dans le sang et la folie d’une Saint-Valentin partagée au milieu de la complicité des rires échangés, la maladresse ne pouvait que sceller vos corps dans une danse céleste. Une boule se forme dans ta gorge, anxiété qui assaille ton palpitant devenu arythmique. Les questions se bousculent et les mots s’entassent sans réussir à franchir la barrière des lippes closes, verbes manquants qui ne se soldent que par le verre tendu. Jus de citron faiblard pour lui prodiguer un petit quelque chose de plus bon que les phonèmes maladroites qui tu aimerais voir s’étioler. Pourtant, le « ça » reste bien en surface, de même pour les regrets que la blonde te demande d’esquisser ou d’effacer. Hésitation constante, suffisante pour te vriller la cervelle, tu frottes ta ride du lion, détend ton front d’un coup de main pour y chercher une pointe de courage pour proposer ta vision des choses, surtout bien choisir tes mots, cette fois. Alors tu t’avances, petit à petit sur cette maigre poutre qui donne sur un ravin sans fond. Pas tremblants quand il faut détailler la nuitée, adjectifs pour remettre à l’heure les pendules avant d’expliquer la nature des regrets. Cette honte latente de lui prodiguer un amour peut-être voué à l’échec, des espoirs qu’elle a tenté d’annihiler, tu ne veux pas être le chef d’orchestre de cette mélodie sinistre qui veut s’accrocher à elle encore une fois. Tu as vécu par compassion les tumultes de sa relation précédente, tu connais toutes ses craintes, et c’est bien pour ça qu’à cet instant précis, tu te hais d’avoir été idiot au point de la mettre dans ton lit en pensant que l’alcool couperait le spectacle avant que vous ne puissiez le noter. Aussi triste que ce soit, tu aurais préféré que Maxyne t’oublie, oublie cette nuit à la saveur particulière, pour ne jamais qu’une faille ne s’impose dans son myocarde, pour que jamais les blessures du passé se ravivent. Pour ne pas la brusquer, tu expliques de la meilleure des façons l’inconstance de ta vie amoureuse qui se résume presque au néant. Tu as déjà aimé, des cœurs, des corps, des bouches, mais jamais tu n’as éprouvé ce doute aussi persistant, ces questions qui t’accablent. Et si ça voulait dire quelque chose ? Tu as souvent été ivre, mais rares sont les fois où des conneries en ont découlé parce que tu sais faire attention. Et si pour cette soirée, l’alcool n’avait fait que dévoiler ce que tu tentais d’inhiber ? Peut-être qu’en réalité, cette envie loge silencieuse dans un coin de ton cœur en attendant le bon moment pour se révéler… Tu as besoin d’elle, ça te tuerait de la perdre à cause de ça. Ton regard se perd dans l’océan bleuté de ses yeux soudainement plus proches, présence que t’as senti s’approcher pendant que tu t’égarais dans un nouveau fruit à découper. Et sa question tonne quand son corps vient gronder contre le tien, embrassade des âmes comblée par tes bras se refermant sur elle. « Je sais pas… Peut-être. Et je t’en voudrais pas. » Un soupir fait vibrer ta cage thoracique, la soulevant doucement au passage. Maxyne peut te détester, ce n’est pas grave, même s’il faut être deux pour fauter, tu prends tout de même tes responsabilités. Pourtant, tu ne parviens pas à trouver comment le présent pourrait vous éloigner. Elle est trop importante la blonde, elle le sera toujours. À ses mots, tu lui caresses délicatement le dos, pouce qui roule contre le tissu qui enveloppe son épiderme. « J’veux pas m’éloigner de toi Maxy', jamais. Vivre avec, oublier, peu importe tant que tu es avec moi. » Tu ne veux pas zapper l’amitié de longue date pour une stupidité qui n’en est peut-être même pas une. Il y a sûrement un sens derrière tout cela, le genre de sens que tu refuses encore de voir pour l’instant. Pour sûr, tu ne l’abandonneras pas, tu en es incapable. Hissée sur la pointe des pieds, son souffle se mêle à ta peau fragile, douceur de sa subtilité qui berce ton âme. Tu la laisses décortiquer ses pensées, remonter les remembrances fuckés des caboches délabrées par une vie loin d’être aisée. Vous avez chacun des soucis à régler, encore aujourd’hui avant de se promettre les mots interdits. Néanmoins tu ne la stoppes pas, ne réponds même pas quand ton palpitant aux battements sporadiques parle pour toi. Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tout se floute lorsque ta tête coule, Maxyne jouant le rôle de la bouée à laquelle tu t’accroches plus que tout. Difficile de s’exprimer quand le cœur a été bridé durant toute une vie, impassibilité et force qui ne passe pas par l’amour, c’est ce que dirait ton paternel. Ne jamais craquer à cause d’une faiblesse du cœur, résilience à travailler en priorité… Tes doigts s’évadent dans la tignasse blonde pour s’amuser avec quelques mèches rebelles. Tu encaisses, le flot de ses paroles qui pourraient te noyer, la laissant s’exprimer à sa guise. « T’excuse pas pour ton passé Maxy’, ni même pour m’avoir fait porter ce fardeau avec toi quand tu te confiais. C’est le rôle d’un ami, et si c’était à refaire, je le referai évidemment. Juste… Je n’ai pas envie de te blesser, maintenant que je connais tout cela. » Tu continues de l’apaiser des quelques caresses délicates dans sa chevelure, l’autre main contre son dos qui la gorge d’un peu de chaleur. Quelque part, tu es rassuré de savoir qu’elle aussi est perdue entre les flots contraires des sentiments contradictoires qu’elle évoque avec force. Ta tendresse la serre plus fortement, l’envie de lui faire oublier cette douleur qui s’immisce en vous, absorber son malheur pour le transformer en flux solaire pour la réchauffer d’un bien-être continu. Tu ne veux que son bonheur, et ça te tue de penser qu’à cet instant précis, tu ne fais que la blesser. Déglutition difficile, regard embrumé quand tu poses ton regard sur son visage fuyant. « Peut-être qu’on devrait juste… faire ce qu’on sait si bien faire. Être là l’un pour l’autre. Sans oublier, je pense que c’est impossible. Enfin pour moi, c’est impossible. » Langue qui claque contre le palais, doute assaillant encore une fois. « Mais je veux pas perdre ce qu’on a pas, je préfère qu’on passe au-dessus pour simplement continuer à être l’un pour l’autre. On se questionnera quand le ciel se dégagera. » Parce qu’il est trop gris pour que tu distingues quelque chose de clair, les abysses sont trop opaques, tu es forcé d’attendre, et de la faire attendre. « Je suis navré de ne pas pouvoir t’apporter des réponses sur un plateau d’argent… mais je m’excuserai jamais de tenir à toi, de continuer à t’envahir de mon soleil. J’veux que ton bien, Maxy’. » soufflent les mots las qui rebondissent sur ses mèches blondes, regard que tu cherches quand tes doigts glissent jusqu’à sa mandibule pour lui relever doucement son visage délicat, beauté qui émerveillent tes prunelles noisettes. Comme si, à cet instant, il n’y avait pas plus belle créature sur Terre. Une risette s’immisce sur tes babines, fend ton visage d’une lueur d’espoir, de félicité que tu n’espères pas passagère. « J’veux rester ton ami malgré tout. Pour toujours. » Si les cœurs doivent se lier, l’amitié ne disparaîtra jamais. L’amour ne pourra pas remplacer l’affection inconditionnelle qui vous lie depuis tout ce temps, ce ne sera qu’une complicité supplémentaire, une complémentarité divine en écholalie dans vos âmes.
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.
Le curseur de sa boussole cessa de s’affoler lorsque leur route se retrouva à mi-chemin l’un de l’autre. Perdue, Maxyne lui avait partagé son ressenti sans filtre, prenant le risque d’exposer son cœur à de nouvelles fêlures insoupçonnées, hématomes de l’âme qui refusaient de s’oublier dans les tréfonds de son subconscient, doutes qui la traversaient et n’aboutiraient pas à de réponse limpide aujourd’hui. Mais Sunwei était un de ses meilleurs amis, sans doute celui qui connaissait le mieux les blessures infligées à l’organe battant par un passé trouble. En dépit des incertitudes qui s’étaient immiscées entre eux, ce qui l’importait était de la préserver et de préserver leur amitié, peu importe les conclusions qu’ils n’arrivaient pas à tirer de ce qui s’était produit entre eux. Les doutes, les interrogations, leur cœur battant au même rythme irrégulier, les souvenirs de cette nuit subsisteraient, mais en cherchant à se rassurer l’un et l’autre, à s’épargner mutuellement, ils se promirent de garder ce qui existait déjà entre eux intact, de ne rien changer à cette amitié fusionnelle qu’ils avaient construite au fil des années. Dans la chaleur réconfortante de ses bras, Maxyne s’apaisa progressivement. Lui non plus ne voulait pas s’éloigner d’elle. Doigts affectueux du compositeur qui s’égarèrent dans sa chevelure de blé, étreinte protectrice qui la serra plus fortement contre lui, mots guérisseurs désireux de conserver ce rôle de pilier auprès d’elle et de ne pas la blesser en connaissance de cause. Le cœur serré, elle lui avait confié le sentiment de confusion qui la traversait, étincelle troublante qui s’était allumée dans le ciel de leur amitié cette nuit, nuit qu’il admit ne pouvoir oublier. « C’est impossible pour moi aussi. » Perdue, Maxyne baissa les yeux, le regard fuyant, volonté de cacher les pensées contradictoires qui se perdaient dans l’écheveau d’émotions qui la constituait. Douce passion qui avait animé leurs étreintes, rappel entêtant qui la perturbait, ventre noué qui lui intimait de lâcher prise et de passer au-dessus. Exprimer ses doutes de vive voix avait permis d’apaiser le coup de pression et de dissiper le malaise entre eux, de s’accorder sur l’incertitude qui régnait mais de réitérer la force de leur amitié et de leur attachement préexistant. Sunwei non plus ne voulait pas perdre ce qu’ils avaient. Passer au-dessus sans oublier, emprunter une route sécurisée plutôt que le sentier non balisé, être présent l’un pour l’autre et attendre que des éclaircies surgissent dans le ciel pour se triturer le cerveau dans l’orage de cette ambiguïté inattendue. Les feux de signalisation repassèrent au vert. « Faisons ça. » L’apnée de Maxyne cessa, elle prit une longue inspiration et releva enfin les yeux vers lui lorsque les doigts du compositeur glissèrent doucement sous sa bouche. Toujours aussi perdue, elle se noya dans ses prunelles noisette, le cœur en tachycardie. Ce contact l’avait électrisée. Lui n’avait pas encore revu la vidéo qui avait été tournée cette nuit et qu’elle lui avait envoyée en se réveillant, cette vidéo où l’artiste s’était assis derrière le piano pour l’accompagner, elle qui l’avait rejoint pour s’installer à côté de lui en deuxième moitié de chanson, leur regard brillant perdu dans celui de l’autre, langage corporel qui avait transformé le jeu de rôle en interrogation nocturne. Les paroles résonnaient encore dans la tête de Maxyne. Tell me something boy, aren’t you tired tryin’ to fill that void ? Or do you need more ? Ain’t it hard keepin’ so hardcore ? […] In all the good times, I find myself longin’ for change, and in the bad times, I fear myself. Le couplet de Bradley dédié à Lady Gaga renvoyait lui aussi le même message que celui qu’elle chantait, celui d’avoir besoin de quelque chose de plus, de combler un vide, d’espérer un changement dans les bons moments puis d’avoir peur de la personne que l’on était dans les mauvais. Cette nuit, Sunwei et Maxyne avaient franchi une frontière invisible de leur amitié et s’étaient réveillés avec la crainte d’être de l’autre côté de la barrière, de se balader dans un pays inconnu, alors ils avaient reculé pour repasser du bon côté et redessiner la limite. Une limite fragile et tout aussi imperceptible que la veille, qui ne tenait qu’à leur volonté, amitié qui ne serait pas sacrifiée sur l’autel des eaux troubles sur lesquelles ils marchaient. Visage relevé de Maxyne, dangereusement proche de celui de son ami, proximité qui défiait les lois de la raison et de cette attirance tacite. « J’y compte bien. Tu ne te débarrasseras pas d’une chiante comme moi aussi facilement. » Trait d’humour pour dédramatiser. Sourire qui transperça ses lèvres comme un rayon de soleil à travers les rideaux fermés d’une pièce. La tendre affection qu’elle lui portait l’amena à ne pas céder à l’envie de goûter à nouveau à cette confusion contradictoire, après cette accalmie retrouvée entre eux, éclaircissement qui éloignait pour l’instant les nuages qui étaient venus polluer leur matinée. Rougissant légèrement sous la pensée qui venait de la traverser, l’ancienne nageuse se mordilla la lèvre inférieure et retrouva une distance raisonnable, en récupérant son téléphone et en terminant son café, boisson plus réconfortante pour la réveiller que l’acidité du citron. « Navrée mais je ne pourrai vraiment rien avaler d’autre. » Pas de petit-déjeuner pour elle. Boule qui continuait de peser dans son ventre malgré un allégement du poids. Juste boire de l’eau dans les prochaines heures. Il fallait faire passer la gueule de bois et retrouver ses esprits, ailleurs que dans la prison de ses bras, douceur passionnée qui la ramenait irrémédiablement vers lui. « Je vais aller récupérer mes affaires dans la salle de bains et ne plus trop tarder. Ça ne t’ennuie pas si je rentre avec les vêtements que tu m’as filés ? J’crois que l’arrière de ma robe s’est déchiré quand j’ai glissé dans la fontaine. » Sur ces entrefaites, Maxyne partit chercher ses effets, enfila ses baskets qui trainaient devant la salle de bains et retrouva Sunwei dans la cuisine. La femme fatale de la soirée avait donné place au garçon manqué dans cette tenue masculine, qui épousait pourtant ses formes. Parfum de son amant sur elle, beauté aux yeux azurs éclatants, sirène envoutante de West Bay qui partait se réfugier chez elle, pour aider la fissure dans son cœur à se refermer. Echo au pneu crevé qui ne demandait qu’à sortir le clou qui l’avait involontairement éclaté. « Merci pour cette soirée. » Souffla-t-elle, en déposant un baiser sur sa joue, au revoir habituel entre ces deux moitiés amicales, âmes qui préféraient présentement passer au-dessus du reste. « On se voit bientôt ? » Une interrogation qui détruisait la contenance qu’une affirmation lui aurait donnée, doute assaillant qui renaissait pour s’assurer que leurs cœurs se mettaient encore au diapason sur cette conclusion quelque peu précipitée.