If you love me, let me go. | Joséphine & Nathan.

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If you love me, let me go.

Joséphine & Nathan.

Nathan finissait de préparer sa valise qui était posée sur son lit. Une semaine, ça lui parait extrêmement long quand on savait qu’il ne passait pas deux jours sans voir un des membres de sa famille ou bien loin du commissariat. Sauf que ces derniers temps, il passait trop peu de temps avec Joséphine et il se sentait assez coupable d’avoir refusé sa proposition d'aller vivre avec elle, en dehors d’Island Bay. Parce qu’elle avait peut-être raison et qu’ils avaient besoin d’un nouveau départ, sauf que lui n’était pas prêt. C’était trop définitif ou formel ? Sans compter son travail qui se situerait beaucoup plus loin qu’il ne l’est actuellement.

Alors le compromis était là. Nathan ferma sa valise et descendit les escaliers pour se rendre dans le salon et préparer les affaires de leur chienne Kayla, car clairement, elle venait avec lui. Kayla n’avait pas tout de suite conquis le cœur de Nathan, mais clairement aujourd’hui, il ne pouvait plus passer une seule journée sans elle. Quant à leur chienne, elle était contente de partir en balade, surtout que son maître lui avait expliqué qu’il allait retrouver Joséphine et cela semblait d’autant plus lui plaire. Tous les deux montèrent dans la voiture en direction de Palmerston North. Nathan n’était venu qu’une seule fois pour le nouvel an et honnêtement, la route à prendre lui faisait un peu défaut. Il se trompa deux fois, ce qui le fit jurer en espagnol, avant de prendre enfin la bonne sortie. Il était donc un peu en retard, mais ce n’était pas comme s’ils avaient fixé une heure précise, Nathan espérait juste que Joséphine ne l’attendait pas en faisant rien à côté.

Par conséquent et quitte à être en retard, Nathan fit un détour par le centre-ville pour y acheter des fleurs. Il opta pour des roses de plusieurs couleurs, histoire d’apporter un peu plus de fantasie dans leur couple. Nathan gara par la suite sa voiture sur le parking, où sa femme lui avait indiqué que c’était possible, étant donné qu’elle vivait dans un appartement. Nathan lui envoya ensuite un sms pour la prévenir de son arrivée, histoire qu’il ne reste pas planté devant la porte d’entrée. Un sourire prit forme sur ses lèvres en la voyant l’attendre sur les marches de l’immeuble et il se permit même de lâcher Kayla dont il savait très bien la direction qu’elle prendrait, tout droit vers sa maîtresse.

- Je suis désolé pour mon retard, la route a été longue et je me suis perdu.

Surtout après une journée de travail, la dernière avant sa semaine de repos. Autant dire qu’il avait eu du travail, mais honnêtement, il était content de faire une pause. Il tendit le bouquet à sa femme.

- Mais je n’arrive pas les mains vides.

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The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.

Joséphine apporte une dernière touche de blush à son maquillage discret avant d'enfiler un jean et un tee-shirt basiques. Elle vient de sortir de la douche, passage oblige après avoir fait le ménage à fond dans tout son appartement, pour pouvoir accueillir son mari dans de bonnes conditions pour la semaine à venir. Elle lui a promis qu'elle ne passerait qu'une fois ou deux au bureau et qu'elle pourrait lui consacrer le reste de son temps. Encore un peu chafouinée par son refus de la rejoindre ici, à Palmerston North, Joey ne se laisse pour autant pas démonter et compte bien montrer à Nathan qu'elle tient plus que tout à leur couple. Elle a d'ailleurs même acheté de la lingerie fine à lui faire découvrir ; quelque chose qu'elle n'a pas fait depuis des lustres.

Lorsqu'elle reçoit un texto de sa part, Joséphine descend immédiatement pour l'attendre sur les marches de sa résidence, à-même le trottoir. Elle se doute que Nathan en profitera pour laisser Kayla se défouler dehors, après avoir été enfermée dans la voiture elle aura certainement besoin de courir, entre autres. Un grand sourire vient illuminer le visage de la rousse lorsqu'elle aperçoit son mari, accompagné de sa chienne, ainsi que d'une valise. "Nathan..." fait-elle, ignorant complètement le fait qu'il avait promis d'arriver un peu plus tôt. Joey n'en a que faire : elle est simplement heureuse de le retrouver, et le lui montre en se jetant dans ses bras après avoir accordé quelques secondes d'attention à sa chienne. Nathan ne tarde pas à lui tendre un bouquet, ce qui fait rire Joséphine. "J'en étais sûre, t'as trouvé mon salon trop austère la dernière fois, tu voulais y mettre de la couleur..." le taquine-t-elle avant de l'embrasser pour le remercier. "Merci beaucoup, elles sont superbes. Tu as tout de même fait bonne route ?" demande Joséphine en se retournant vers la porte d'entrée de l'immeuble afin de l'ouvrir pour laisser passer son mari. "Que dirais-tu d'aller poser ta valise et d'aller nous dégourdir les jambes avec Kayla ? Elle a dû s'ennuyer pendant le voyage..." propose-t-elle ensuite alors qu'ils pénètrent dans l'ascenseur pour monter jusqu'à son appartement.

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Joséphine & Nathan.

Nathan serra sa femme contre lui, en l’enlaçant de son bras libre. Comme c’était réconfortant pour lui de retrouver sa moitié. Il s’en rendait compte à chaque fois, mais particulièrement à ce moment précis. Se détachant ensuite d’elle, il lui tendit le bouquet. Même si c’était prévu qu’il s’arrête pour acheter des fleurs, au moins, elles rachetaient un peu son retard, puisque sa femme ne lui en porta pas rigueur.

- Il est certain que ça lui donnera de la couleur, mais aucune pièce ne peut être austère lorsque tu trouves à l’intérieur.

Surtout lorsqu’elle souriait. Nathan trouvait qu’elle avait ce don d’illuminer une pièce, lorsqu’elle s’y sentait bien. Comme si les humeurs de sa femme pouvaient résonner sur les murs. Il répondit un court instant à son baiser, avant d’acquiescer positivement à sa question.

- Oui, en plus Kayla a vraiment été patiente, alors que moi, pas vraiment.

Nathan laissa échapper un léger rire, parce qu’il était conscient du fait qu’il ne lui avait jamais fallu grand-chose pour s’énerver. Voir deux fois la même pancarte, lui laissant penser qu’il tournait en rond, lui avait donner chaud, tandis que Kayla s’était contentée de le regarder sans vraiment comprendre la situation. Il se laissa ensuite entraîner à l’intérieur de l’immeuble pour la deuxième fois depuis que Joséphine avait un appartement dans cette ville.

- Ça me va parfaitement, et je suis sûr qu’à elle aussi.

Nathan se mit accroupit durant les quelques secondes où l’ascenseur montait jusqu’à l’étage de Joséphine, pour venir caresser leur chienne, un large sourire sur les lèvres. C’était assez dingue de voir la différence entre le jour où sa femme avait décidé d’adopter Kayla et aujourd’hui. Nathan avait complètement changé sa vision des choses, et il ne pourrait décidément pas passer une journée sans elle. Comme quoi, même les hommes les plus têtus peuvent changer d’avis. N’oublions jamais cela. Il se redressa ensuite pour sortir.

- Il y a un parc dans le coin ?

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Un sourire amusé vient étirer les lèvres de Joséphine devant le compliment déguisé que lui fait Nathan. "C'est aussi ce que me dit mon coiffeur... Vilain flatteur," le taquine-t-elle sur un ton on ne peut plus affectueux. "Oh, toi, manquer de patience ? Pourquoi donc ?" demande ensuite la rousse pour animer la conversation le temps qu'ils déposent les affaires de Nathan à l'appartement, histoire d'être tranquilles pour aller promener Kayla en duo. Dans l'ascenseur, Joséphine laisse un regard attendri s'attarder sur son mari, accroupi près de leur chienne pour la câliner. Dire qu'au début, il ne lui accordait pas plus d'importance que cela... C'était surtout la chienne de Joséphine, une espèce d'ersatz d'enfant, adoptée pour se consoler de ne pouvoir réaliser le rêve de son mari, devenu également le sien au fil du temps. Joey se félicite parfois d'avoir permis à Nathan et Kayla de se rapprocher ainsi. Elle ne peut s'empêcher de penser que si elle n'était pas partie à Palmerston North, ils ne seraient pas devenus aussi proches à la longue. "Oui, avec une fontaine..." prévient la rousse en baissant la voix, pour ne pas attirer l'attention de l'eurasier. Kayla a tendance à adorer plonger dans les fontaines, aussi faut-il bien être attentif aux chemins empruntés dans les parcs ou places en comprenant une. Joséphine ouvre la porte de son appartement d'une simple pression sur la poignée, l'ayant laissée ouverte le temps de descendre pour accueillir Nathan, puis s'écarte pour que ce dernier puisse entrer. Kayla fait le tour de la pièce en reniflant tout ce qu'elle peut, puis rejoint sa maîtresse dans l'entrée. Joey hoche la tête une fois que Nathan a déposé ses affaires puis, clefs en main, laisse sa famille sortir à nouveau de l'appartement avant de marquer une pause dans son mouvement, sur le point de tirer la porte derrière elle dans le but de la verrouiller. "Tu veux peut-être boire quelque chose avant qu'on y aille ?" demande-t-elle à son mari.

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Joséphine & Nathan.

Nathan fronça légèrement les yeux, un sourire au coin des lèvres.

- Ton coiffeur ? Je suppose qu’il est gay, hein ?

Puis il se mit à rire doucement. Bien qu’il aurait pu être beaucoup plus jaloux que cela, il n’imaginait pas vraiment un coiffeur draguer sa femme, juste parce que ce n’était pas professionnel. En tous les cas, cela ne changeait rien au fait que ce coiffeur et Nathan avaient entièrement raison sur le fait que Joséphine savait comment illuminer une pièce par sa simple présence. Il haussa ensuite légèrement les épaules.

- Je n’aime pas être en retard à nos rendez-vous.

De manière générale, Nathan était quelqu’un de ponctuel, mais il m’était tout particulièrement un point d’honneur à l’être avec sa femme. Il trouvait que ne pas l’être était un énorme manque de respect, même si ça arrivait à tout le monde et que ça ne voulait franchement rien dire. Nathan avait déposé ses affaires dans l’appartement de Joséphine, puis ils avaient pour projet de redescendre pour une balade bien mériter, pour leur chienne qui s’était montré bien sage durant le trajet.

- Je suis sûr qu’elle va adorer.

Même lui, il avait ce sourire un peu niais sur les lèvres en imaginant Kayla découvrir une fontaine au beau milieu du parc. L’endroit était vraiment sympa, il ne pouvait pas le nier. Ils pourraient presque envisager d’avoir une maison ici, mais qu’en serait-il de son travail à lui ? Il imaginait difficilement finir sa carrière ailleurs qu’au commissariat, de plus que sa place était assez prestigieuse.

- Non ça va, et puis on trouvera peut-être un endroit où boire quelque chose à l’extérieur ?

Autant profiter du beau temps, tant que le soleil était encore haut dans le ciel. Ils redescendirent ensuite et Nathan passa le premier afin de tenir la porte à Joséphine et leur chienne.

- Alors, raconte-moi ta semaine ? Pas trop fatigante ? J’avais clairement hâte de venir, ça fait comme des petites vacances sans être trop loin de la ville non plus.

Où de sa famille, surtout sa famille. On ne va pas se mentir, ils étaient tous un peu collés les uns aux autres. Nathan se laissa ensuite guider par Joséphine, car il ne savait pas trop quel chemin prendre pour rejoindre le parc et pour une fois, pas tout contrôler était plutôt agréable.

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"Je n'en sais rien... Ca changerait quelque chose ?" Joséphine sourit un peu plus, avant de tirer la langue. Nathan sait pertinemment qu'elle fait tourner les têtes, rien qu'avec sa couleur de cheveux si voyante. Et avec sa position professionnelle, où ses collaborateurs se sentent comme obligés de la flatter constamment. "Il n'y a jamais de retard lorsqu'on doit se retrouver, ne t'en fais pas," rassure Joey en déposant un léger baiser sur la joue de son mari. Elle non plus, n'aime pas être en retard, mais elle parvient à faire la part des choses en se rappelant que Nathan ne lui en voudra jamais pour si peu. A moins qu'elle n'abuse réellement, et qu'elle ne prévienne pas, peut-être... "Oui bien sûr, il y a des cafés sympa autour de chez moi !" informe la rousse alors qu'ils reprennent l'ascenseur. Une fois arrivés en bas, Joséphine est la première à se glisser dehors, suivie de près par Kayla, excitée de retourner en balade. Elle remercie Nathan d'un signe de tête et d'un sourire pour avoir tenu la porte, puis hoche la tête. "Une semaine tout ce qu'il y a de plus normale, ma foi !" répond-elle. "Et la tienne, alors ?" Joséphine se saisit de la main de son mari après avoir reserré l'étreinte de sa main gauche autour de la laisse de Kayla. "J'avais hâte aussi de te voir..." Ils parviennent assez rapidement au parc, si bien que Joséphine n'attend pas plus longtemps pour lâcher sa chienne, afin qu'elle puisse explorer les alentours à sa guise. Si elle ne l'avait pas aussi bien éduquée, elle ne la laisserait sans doute pas vagabonder en toute liberté. "La fontaine est un peu plus loin... Je l'attacherai quand on y arrivera," fait Joséphine en laissant un petit rire échapper d'entre ses lèvres.

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Joséphine & Nathan.

Nathan se mit à rire tout en regardant sa femme lui tirait la langue.

- Cela change énormément de chose. Peut-être que je devrais aller me faire couper les cheveux avant de partir, t'en dis quoi ?

Il fronça les sourcils un bref instant avant de sourire de nouveau. Jaloux, il l’avait toujours été. Plus ou moins par moments, mais un peu plus depuis que Joséphine n’habitait plus vraiment avec lui. Bien sûr, il ne doutait pas de la sincérité de sa femme, par contre le regard des autres hommes sur elle, c’était autre chose.

- J’ai vraiment de la chance, alors.

Parce qu’il fallait tout de même voir le bon côté des choses à tout cela. Son retard était excusé, alors ce n’était plus la peine d’y revenir. Autant profiter du cadre et de la balade avec leur chienne. Joséphine lui fit ensuite part qu’il y avait quelques cafés et donc de quoi s’arrêter boire près du parc, chose ma foi, plutôt normal dans une ville comme celle-ci. Nathan observa le paysage tout autour d’eux, avant de poser de nouveau les yeux sur sa femme, tout en serrant sa main dans la sienne.

- Pas mal de travail, je déteste partir en congé alors qu’il me reste des choses à faire.

Et surtout, Nathan avait du mal à déléguer. Il aimait que le travail soit bien fait, et lorsque ce n’était pas lui qu’il le faisait, il se sentait comme obliger de repasser derrière, ne serait-ce que pour jeter un œil à ce qui avait été fait. Au moins, il était parti en ayant tous ces dossiers de clos et donc rien à déléguer. De quoi lui laisser une semaine entière sans penser au boulot. Un œil sur leur chienne, un sourire se dessina sur les lèvres de Nathan.

- Et qu’est-ce que tu nous as prévu au juste pour cette semaine ?

Nathan avait un peu peur Joséphine finisse par lui dire qu’elle avait en réalité du travail et qu’elle ne serait pas avec lui toute la semaine. Il comprendrait bien sûr, mais il avait tendance à se sentir un peu comme un poids par moment. Et pour ce qui était de la fontaine :

- À ce point-là ? Cette fontaine doit être géniale.

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"Tu pourrais... Mais ça ne sera pas dans le salon où je me rends, ils ne font que les femmes !" rétorque Joséphine, un léger sourire sur les lèvres. "A moins que tu aies quelque chose à m'avouer, Nathan ?!" ajoute-t-elle ensuite, faisant mine d'être alarmée par une possible et telle nouvelle. Ils commencent leur balade par la rue de Joséphine, forcément, qui indique à son mari, tout en lui lassant tout de même la possibilité de répondre à sa question précédente, les divers lieux qu'elle fréquente habituellement sur leur chemin. "Je déteste ça aussi..." confie Joey, lèvres pincées. "Trop de conscience professionnelle, on se ressemble bien là-dessus !" Avec la distance désormais, elle a tendance à oublier que les deux âmes que son mari et elle représentent ont énormément de points communs. C'est sûrement pour cela que leur mariage dure depuis tant d'années, malgré des bas persistants. "Il y a deux ou trois expositions en ville que j'aurais aimé faire... Et j'ai repéré pas mal de petits restaurants que je n'ai pas encore pu essayer. Ceux que je connais déjà, je les fréquente surtout avec les collègues. Il faudrait que je t'emmène dans l'un d'eux, tout de même... Tu vas adorer, c'est mon préféré !" Joséphine est comme une enfant. Elle a l'impression d'avoir des tas de choses à montrer à Nathan, sur sa vie à Palmerston North. L'ambiance ressemble à celle qu'ils connaissent bien de Wellington, mais avec quelques différences tout de même. En parlant de ce qu'elle a prévu pour eux pour la semaine à venir, elle ne mentionne évidemment pas la lingerie fine à laquelle elle pense, en cet instant, ce qui fait apparaître un sourire discret mais bien coquin au coin de ses fines lèvres. "Je devrai juste passer une moitié de matinée à l'agence, je ne sais plus à quelle date... Il y a une réunion importante à laquelle je n'ai pas pu me soustraire." Sa voix se fait plus douce. "Ne m'en veux pas... J'ai tellement de mal à déléguer, et à faire confiance..." ajoute la rouquine, en glissant un regard désolé à son mari. Du coin de l'oeil, elle surveille Kayla qui est en train de renifler tout ce qu'elle trouve, jusqu'à ce qu'ils aient assez avancé tous les trois, et que la chienne se retrouve presque à portée de la fontaine. Elle se met d'ailleurs en alerte, les oreilles bien plus dressées qu'à son habitude. "Kayla..." prévient Joséphine, d'une voix forte. L'animal se retourne vers ses maîtres, et avec un regard rieur, lâche un jappement joyeux avant de se détourner d'eux et de se mettre à courir, droit sur la fontaine. "KAYLA !" s'exclame Joey, lâchant la main de Nathan pour courir derrière son bébé, qui, au même moment, saute dans la fontaine en éclaboussant un couple de personnes âgées assises sur un banc, juste à côté. "Oh merde..."

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Joséphine & Nathan.

Mince, une occasion de raté pour aller mettre son nez dans ce fameux salon de coiffure, même si de façon très honnête, Nathan n’aurait sûrement pas gaspiller son temps avec Joséphine pour si rendre. Il se mit à rire avec légèreté en tournant son visage vers sa femme.

- Je crois que tu le saurais depuis longtemps si c’était le cas.

Pour ce qui était du travail, effectivement, ils avaient bien ça en commun. Cela avait toujours eu beaucoup d’importances dans leur vie, mais ils n’avaient pas à rougir de leur parcours. Après tout, on passe une grande partie de notre vie au travail, alors autant faire quelque chose qui nous passionne lorsque c’est possible. Histoire d’avoir un but, une chance de changer le monde à notre façon. Nathan lui souriait en guise de réponse, puis ils parlèrent ensuite des choses à faire dans le coin.

- Ça va être génial… Surtout pour nos estomacs !

Mais tout comme les caves à vin, découvrir de nouveaux restaurants faisait toujours plaisir à Nathan qui aime clairement la bonne gastronomie. Il se rapprocha ensuite de Joséphine, passant son bras autour de sa taille, afin de déposer un baiser sur sa tempe.

- Oh, je ne t’en veux pas. Je crois que le contraire m’aurait plus surpris encore.

Si elle avait manqué une réunion par exemple. Ce n’était pas le genre de la maison et une matinée ce n’était rien. Nathan trouverait probablement une superbe balade à faire avec leur chienne et en parlant d’elle, Kayla était partie en troisième vitesse direction la fontaine, ce qui faisait beaucoup rire Nathan. Il faut dire que si Joséphine lui avait appris beaucoup d’ordres, Nathan lui laissait pas mal de liberté et c’était sûrement cela qui avait conduit leur chienne à sauter dans la fontaine sans se poser aucune question.

- Je crois qu’il faudra qu’on l’emmène vraiment se baigner quelque part !

Elle en sera sûrement très heureuse. Nathan essaya de se mettre face à la position de Joséphine, histoire de pouvoir attraper Kayla avant qu’elle n’arrose tout le parc, puis il se redressa l’air un peu plus sérieux.

- Tu avais remarqué cette petite fille assise toute seule sur le banc là-bas ?

La pauvre ne devait pas avoir plus de quatre ans et l’image de son petit frère tout sale le jour où il était arrivé chez les Peñali lui revint immédiatement en tête. Non, c’était impossible que l’on puisse encore abandonner des enfants en pleine journée au milieu d’un parc en 2021. Il refusait de croire à cette théorie, alors Nathan se tourna sur lui-même afin de voir s’il ne voyait pas le parent qui devrait se trouver avec cette petite fille.

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"On ne sait jamais..." fait Joséphine en souriant. Une transition sur le tard, cela ne la surprendrait pas. Enfin, si, de la part de Nathan, mais elle sait pertinemment que ça peut arriver à n'importe quel âge, ce genre de prise de conscience. La promenade commence tout d'abord dans la rue, pour rejoindre le parc promis par Joséphine. Sur le chemin, elle confie à Nathan que leur petite semaine à deux sera interrompue au cours d'une matinée, pour une réunion à laquelle elle ne pourra malheureusement pas se dérober. Compréhensif, le mari de la rouquine passe un bras autour de sa taille lorsqu'elle lui demande de ne pas lui en vouloir. Joey sourit, après avoir reçu un baiser sur la tempe. Elle ne remerciera jamais assez le ciel de lui avoir donné un compagnon de vie aussi gentil et empli de compréhension. Lui aussi pas mal dévoué à son travail, il ne peut que comprendre le quotidien de sa femme, et lui pardonner ses possibles absences, parfois. Un mot en amenant un autre, ils finissent par arriver près de la fontaine dans le parc en question, sans que Joséphine n'ait pensé à rattacher Kayla ; si bien que cette dernière, se moquant éperdument des ordres de sa maîtresse, court s'y jeter. Les éclaboussures dont sont victimes les deux personnes âgées assises juste à côté les font rire, mais ça n'enlève rien à la honte que ressent Joséphine à cet instant. Nathan aussi, d'ailleurs, y va de son rire. "Je suis vraiment désolée..." se lamente Joey en arrivant à la hauteur du couple qui la rassure en lui disant que ce n'est rien, et que ce chien est très mignon. Ils lui demandent comme il s'appelle ; trop heureuse de parler de sa chienne, Joséphine se met à sourire. "Kayla... C'est une vraie coquine !" fait-elle en se détendant quelque peu pour se laisser aller à un petit éclat de rire à son tour. "Allez ma belle, reviens ici !" lance-t-elle plus sèchement à l'attention de sa chienne qui finit par sortir, toute trempée, de la fontaine. "Il faudra, oui..." répond Joséphine à Nathan qui est venu l'aider à rattacher Kayla pour qu'elle se tienne la plus sage possible. Elle ne s'est pas complètement mouillée étant donné que l'eau de la fontaine n'était pas très profonde, mais son poil est tout de même bien moins somptueux que quelques instants auparavant. "Tu vas être bonne pour le bain en rentrant, ma fille..." prévient Joséphine. En entendant le mot "bain", Kayla se calme instantanément, oreilles et tête légèrement baissés. Ils allaient reprendre leur balade quand Nathan fait remarquer à Joséphine qu'une petite fille est assise toute seule sur un banc, non loin d'eux. La rousse suit son regard et observe autour du banc en question. "Non, je ne l'avais pas vue... Sa mère ne doit pas être loin. A moins qu'elle soit venue jusqu'ici toute seule ?" fait-elle, sans particulièrement attendre de réponse de la part de son mari. "Cette petite fille est avec vous ?" demande-t-elle par précaution au couple de personnes âgées dont ils ne se sont pas vraiment éloignés en récupérant Kayla. Ils répondent par la négative, ce qui laisse Joséphine en proie au doute. "Le plus simple, serait d'aller lui demander..." murmure-t-elle en désignant d'un index discret la petite fille à son mari.

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Joséphine & Nathan.

Nathan ne put s’empêcher de pouffer de rire, parce que cela lui semblait impossible d’aimer une autre personne que sa femme, alors un homme, encore moins. Ils marchaient l’un à côté de l’autre, comme si jamais rien ne les avait séparés et pourtant, il portait parfois le poids des absences de sa femme, mais c’était plus facile de ne pas y penser lorsqu’il était avec elle. Un nouveau sourire prit forme sur ses lèvres, lorsque leur chienne se précipita pour sauter dans la fontaine, malgré les ordres de Joséphine. Pour le coup, il se sentait presque coupable, car clairement, il était rare qu’il la fâche, même lorsqu’elle faisait une bêtise. Il fallait vraiment que Nathan ait passé une mauvaise journée et que sa patience est disparue. Disons que pour un homme qui se disait ne pas aimer qu’un chien monte sur le canapé ou sur le lit, et bien, il avait vite changé d’avis. Il était d’apparence très sévère et finalement beaucoup trop laxiste, mais qui lui en tiendrait rigueur ? Nathan offrit à son tour, un sourire à l’attention du couple.

- Elle est sûrement très heureuse de pouvoir faire votre connaissance.

Ce qui expliquerait pourquoi Kayla agite avec tant d’engouement son poil mouillé près du charmant cool. Joséphine arriva ensuite à récupérer leur chienne pour l’attacher, puis Nathan tourna son visage vers elle.

- Il faudra que tu me donnes ton secret, parce que je n’arrive jamais à lui faire prendre son bain.

C’était tellement difficile que la dernière fois qu’il avait essayé, Nathan avait finalement opté pour l’emmener chez le toiletteur. Elle avait sauté dans une flaque de boue, après une averse et le sol de la maison était devenu marron et glissant. Son ton était devenu ensuite plus sérieux lorsque son regard croisa une petite fille assise sur un banc. Elle semblait triste et surtout perdue.

- Tu crois qu’une aussi petite fille pourrait venir ici toute seule ?

Nathan fronça légèrement les sourcils, il faut dire qu’il n’y connaissait pas grand-chose en éducation. Après tout, même s’il s’était occupé de ses petits frères et sa petite sœur, Mama avait fait le plus gros du boulot, alors ce que pouvait faire ou non un enfant de cet âge restait en partie un mystère pour lui. Tournant son visage vers Joséphine après avoir inspecté les alentours du regard, il acquiesça de manière positive, puis ils se dirigèrent vers la petite fille. Se mettant à sa hauteur, Nathan lui adressa la parole en lui demandant si sa maman était là, mais sa voix était un peu trop grave, car elle se cacha derrière son doudou. Nathan leva la tête vers Joséphine.

- Je crois que je lui fais peur.

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"Il n'y a aucun secret, il faut seulement faire preuve de fermeté... Toujours dans la douceur !" répond Joey avant de rire grassement. Elle se rend compte de l'ambivalence de sa réponse et caresse l'oreille de Kayla pour la détourner de l'idée du bain, qui doit certainement la pousser à rester docilement assise à ses pieds maintenant que la laisse est revenue autour de son cou. Juste retour des choses après cette petite baignade improvisée bien qu'interdite ! "Au pire des cas, tu peux toujours mettre du colorant dans le bain pour qu'elle croie qu'il s'agit d'une flaque de boue..." chuchote la rouquine dans un sourire moqueur. Sa chienne est tellement vilaine là-dessus qu'elle n'y verrait certainement que du feu et sauterait allègrement dedans !

Avant qu'ils n'aient pu reprendre leur balade, le regard du couple Peñali est attiré par une petite fille seule sur un banc. "Ca m'étonnerait franchement, mais on ne sait jamais..." Ni une ni deux, Nathan se dirige vers elle pour lui demander directement, Joséphine et Kayla sur ses talons. Pendant qu'il s'exécute, elle a une pensée irrépressible pour cet hypothétique et désiré enfant qui n'est jamais né de leur union. Nathan aurait fait un père formidable, Joey en est persuadée. Elle n'est toutefois pas sûre que, de son côté, elle aurait autant assuré étant donné qu'à part avec lui elle n'a jamais eu envie d'endosser un tel rôle. Un léger sourire vient étirer ses lèvres lorsque son mari se relève, une défaite cuisante au tableau. "Je m'en occupe..." marmonne gentiment Joséphine. Elle se met à son tour à la hauteur de la petite fille et se sert de Kayla pour lui délier la langue. Directement, la gamine se met à caresser Kayla qui essaie de lui lécher la main. Joey profite donc de cette diversion pour lui demander si elle est venue seule, et la petite lui répond que oui, qu'elle est partie de chez elle en secret parce qu'elle s'est disputée avec ses parents. Sans se relever pour autant, Joséphine lève son visage vers Nathan pour vérifier qu'il a bien entendu, lui aussi. "Tes parents doivent être très inquiets... Que dirais-tu de me montrer où tu vis ? Je suis sûre qu'ils ne sont plus en colère contre toi." La petite met quelques secondes de réflexion avant d'acquiescer vivement, sans cesser de jouer avec Kayla. Joséphine se relève alors. "Qu'est-ce que tu en dis ? On fait un crochet pour la ramener et on rentre ?" propose-t-elle à son bien aimé.

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Joséphine & Nathan.

Peut-être que Nathan s’était finalement laissé trop attendrir par cette chienne qu’il avait d’abord perçue comme une intruse dans leur couple. Aujourd’hui, il était bien incapable de lui crier dessus, sauf quand elle se mettait à mordiller un objet hors de prix dans leur maison, mais c’était plutôt rare, surtout maintenant qu’elle était adulte.

- Tu imagines ?

Son rire rejoignit celui de sa femme en imaginant la couleur de la salle de bain, après le passage de la tornade Kayla et du colorant couleur, boue. L’enfer, mais à part cas extrême d’urgence, Nathan allait tout simplement laisser ce loisir à sa femme et il resterait le gentil papa qui donne les gourmandises, le soir en rentrant de la promenade. Nathan ne put s’empêcher de remarquer cette petite fille, toute seule, assise sur un banc. Ce n’était clairement pas habituel, mais il avait aussi l’impression de lui faire peur, alors il fit un pas en arrière laissant Joséphine s’en occuper. Maintenant qu’il avait 46 ans et qu’il allait sur ses 47, le désir d’être père n’était clairement plus aussi présent chez Nathan que lorsqu’il avait à peine 30 ans, mais il avait toujours ce réflexe de tendre une main à un enfant dans le besoin. Lorsque la petite fille s’expliqua, Nathan eut une légère moue et son regard croisa celui de Joséphine.

- Bien sûr, on ne peut définitivement pas la laisser ici.

Nathan se rapprocha une nouvelle fois, en tentant une nouvelle approche. Il se mit accroupi devant la petite fille, mais un petit peu en décaler puisqu’elle caressait Kayla, afin d’être à sa hauteur.

- Je m’appelle Nathan et c’est ma femme Joséphine. Là, tu caresses Kayla, notre chienne et elle a l’air de t’adorer. Et toi comment tu t’appelles ?

La petite fille répondit de manière assez timide qu’elle s’appelait Sarah et qu’elle aimait beaucoup les chiens. Nathan releva la tête vers Joséphine.

- Peut-être qu’elle pourrait tenir Kayla, tu en penses quoi ?

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if you love me let me go

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you. And I'd never dreamed that I'd lose somebody like you.

Il était évident que Nathan et Joséphine n'allaient pas laisser une petite fille seule dans un parc... La rousse regarde son mari s'accroupir à son tour -un à la fois !- pour s'adresser à la fillette. Elle semble moins apeurée, c'est une bonne chose. Elle accepte même de leur dire son prénom, après que Nathan les a présentés tous les trois. Il propose d'ailleurs que la dénommée Sarah tienne la laisse de Kayla pendant qu'ils la ramènent chez elle, ce qui fait sourire Joey. Elle hoche la tête et tend l'épais cordage à la petite fille. Si Kayla avait été plus jeune, Joséphine ne lui aurait pas autant fait confiance, étant donné qu'elle fait partie des plus gros chiens existant et qu'elle avait tendance à être très brute ; mais maintenant qu'elle s'est calmée en grandissant cela ne lui arrive plus aussi souvent. La laisse passe de la main de Joséphine à celle de Sarah, dont la main se retrouve léchée par une Kayla plus que contente de repartir en promenade. "Allez, on y va !" conclut Joey une fois que la petite fille s'est levée.
La balade en famille se sera finalement transformée en sauvetage d'enfant, un événement tout à fait imprévu ! Kayla n'a pas l'air de s'en plaindre, elle qui adore absolument tous les êtres vivants existant sur la planète, et encore plus les humains miniatures. Pendant qu'ils marchent tous les quatre, Nathan et Joséphine quelque peu en retrait derrière la chienne et l'enfant, Kayla passe du trot gentillet aux sauts plus enjoués, toujours avec un regard pour ses maîtres, ce qui ne manque pas de faire rire Sarah. "Il faut que tu la guides en tirant un peu la laisse, si tu veux tourner et changer de direction," précise Joséphine une fois qu'ils sont proches de la sortie du parc. Si la petite se laisse emporter par Kayla, ils risquent de ne pas pouvoir la ramener de sitôt, étant donné que l'animal ne connaît que le chemin de l'appartement de Joséphine ! "Je sais à quoi tu penses..." fait Joséphine, à un moment, en remarquant le petit sourire de son mari. "Tu te dis que ça aurait pu être nous, il y a quelques années, non ?" demande-t-elle doucement.

▬ CODAGE PAR AMATIS

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If you love me, let me go.

Joséphine & Nathan.

Joséphine était d’accord pour que la petite fille puisse tenir Kayla, alors ils quittèrent tous ensemble le parc. C’est vrai que leur chienne s’était assagie, Nathan se faisait cette remarque maintenant qu’il la voyait marcher tranquillement dans le parc. C’était peut-être ça qui avait fait qu’il était passé du papa ronchon parce que le chien à sa maman lui mange ses chaussures hors de prix, au papa réclamant lui-même des câlins à cette grosse boule de poils. Mais personne ne lui ferait avouer la vérité, il n’y a que Kayla qui savait et c’était leur petit secret.

- On pourrait presque mettre une selle à Kayla et faire monter des petits enfants sur son dos.

Plaisanta-t-il en voyant la chienne s’agitait un tout petit peu et Joséphine donnait ses conseils à Sarah. Cependant, Nathan ne quittait pas la petite fille des yeux pour être sûr qu’il ne lui arrive rien. C’était plus fort que lui et même s’il n’avait pas d’enfant, il avait eu deux petits frères et surtout une petite sœur qui était née lorsqu’il était déjà majeur. De quoi faire monter sa responsabilité et encore plus après le décès de leur père. Joséphine se remit à parler et il tourna son visage quelques instants vers le sien.

- Ça aurait pu, mais en tous les cas, je ne suis pas sûr qu’aujourd’hui j’en aurais toujours la patience. C’est plus facile lorsque ce sont les enfants d’une autre personne.

Comme son neveu qu’il adorait depuis toujours par exemple. C’était facile d’être le tonton et puis les remords ça ne sert vraiment à rien, à part vous empêchez d’avancer.

- Ça te rend toujours triste ?

Parce que finalement, ils n’en parlaient presque pas, voir plus du tout depuis plusieurs années maintenant. Ils misaient tous les deux beaucoup trop sur le travail pour ne pas avoir ce genre de conversation et pourtant, c’était si important.

CODES c LITTLE WOLF.

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