une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| совершенства момента не существует (reira) | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Mar 13 Avr - 15:31 | |
| Sa sœur avait tord. Elle cherchait des excuses, des justifications à tout ça, et bien sûr qu'il y en avait. Il y avait toujours de quoi tout justifier, c'était bien ça ce qui était le plus dangereux. Piotr ne voulait plus qu'on l'excuse, qu'on le laisse se cacher derrière tout ça, que d'autres endossent la responsabilité de ces mauvais moments. Il expliquait sans cesse à chacune de ses mauvaises réactions, quelque chose de son passé. Sauf que désormais, il voulait accepter son passé, il fallait qu'il y arrive afin de limiter ses accès de colère. Tant que ça ne serait pas le cas, il ne pouvait pas continuer de voir sa sœur comme si de rien n'était. Ce qui était difficile et dangereux, c'était de croire pendant des mois que tout va bien entre eux, qu'ils ont réussi à passer au dessus de ces sept dernières années pour qu'au final, un beau jour, au beau milieu d'un repas de noël, tout parte en morceaux. Parce que malgré qu'il veuille lui pardonner, malgré qu'il soit prêt à le faire, il n'y arrivait pas. Et ça lui faisait mal, atrocement mal, d'être incapable de pardonner à cette sœur qu'il aime tellement, qui est sa seule et unique famille. Quel monstre est-il au juste, pour demander à cette même sœur de se sacrifier encore et encore, sur l'autel du pardon ? Il était qui, pour exiger quoi que ce soit ? Peut-être que sa sœur avait commis une erreur il y a sept ans, oui ; mais n'en commettait-il pas d'autres depuis leurs retrouvailles ? Pourquoi l'erreur de Reira serait moins pardonnable que les siennes réunies ? Parce que l'erreur de Reira a conduit à davantage de conséquences ? Est-ce que c'est sur cela que l'on s'arrête pour sujet de la valeur et de la puissance d'une erreur ? Il entend la voix de sa sœur, il la voit, alors que le soleil danse sur sa peau dans un jeu d'ombre et de lumière. Blacky aboie, part en courant à l'intérieur de l'appart, et lui, il est juste là. Silencieux, le regard perdu, sa sœur est en train de lui demander s'il veut qu'elle parte, ou qu'elle reste ? Elle veut vraiment faire comme s'il n s'était rien passé ? Est-ce que c'est ça la solution ? Il ne sait même pas ce qui est bon, ou non ; ce qu'il doit faire ou non. Et alors là, miracle. La voix d'Imrân se fait entendre. En une seule seconde, Piotr se sent soulagé. Il n'est plus seul, malgré que sa sœur soit là. Si une autre crise arrive, Imrân prendra le relais. La présence de son petit ami réduit le champ des erreurs, des bêtises, des engueulades aux yeux du russe. Parce que Max est quelqu'un de calme, de patient, d'attentif, qui connaît mille et un autre chemins que celui de la colère. Tout se passe toujours mieux, en sa compagnie. Quand Piotr voit son petit ami arriver dehors, avec eux, il ne peut s'empêcher de croiser assez vite son regard. Imrân est surprit, mais content de voir Reira. Se sont-ils vu et rapprochés depuis Noël ? A ce qu'il paraît oui, mais ça ne dérange étrangement pas Piotr. Parce qu'Imrân est une partie de lui dont il a entièrement confiance, sans nul doute. Le regard du plus jeune doit être encore aux prises de sa crise d'angoisse, la déception, la culpabilité, la rancoeur doivent se lire sur son visage. Un silence s'étire entre eux, tandis que le plus jeune prend une clope du paquet posé sur la table de salon de jardin en bois. Il la place entre ses lèvres, alors que ça y'est, il entend et voit l'inquiétude dans le regard de son petit ami. Piotr croise encore son regard et il sait qu'il va comprendre qu'il vient de faire une crise d'angoisse. Il est tout patraque, peu bavard, il s'en veut : ce sont des signes récurrents. Alors qu'il sent les doigts de son petit ami caresser la peau de son cou et lui demander plus précisément ce qu'il se passe ici, Piotr tire sur sa clope présentement allumée et fini par lui dire « Reira est venue m'annoncer qu'elle et Chance étaient en couple » en souriant doucement en coin. Et il espérait qu'Imrân rattrape sa connerie. Qu'il en fasse des tonnes, qu'il saute presque jusqu'au plafond pour espérer atténuer un peu la réaction de merde que lui, avait eu juste avant. |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Jeu 15 Avr - 15:35 | |
| совершенства момента не существует Le chien aboit, Imrân va apparaître comme le Messie alors que la russe attendait encore une réponse du petit Tsvetkov. Car Reira, elle n’a pas la force de se battre indéfiniment, ni même celle de s’avouer vaincue pour offrir à Piotr le luxe de ne pas être blessé. Si elle a fait un mauvais choix il y a des années de ça, qu’elle a passé sept ans à le fuir autant qu’elle fuyait cette vie de danseuse déchue, désormais elle l’assume. Elle assume les conséquences, peu importe les peines qui en découlent. Et s’il faut que sacrifier un petit bout d’elle-même à chaque fois, pour espérer que Piotr subsiste, elle le fera. Tant pis si à la fin, elle n’est qu’un légume déconfit. Mais là, pour aujourd’hui, ça suffit. Elle veut juste passer l’éponge sur l’amour, presque faire comme si cette annonce n’avait jamais été faite. Chance et le bonheur qu’il lui apporte reviendront sur la table plus tard, quand Piotr ira mieux, quand il sera prêt à entendre tout ça. En attendant, elle n’en parlera pas, elle vivra comme si de rien n’était. De toute manière, ce n’est pas comme si elle en était incapable. Pendant sept longues années, elle a été capable de vivre comme si de rien n’était. Comme si elle n’avait abandonné personne, comme si la danse ne s’était jamais arrêtée à cette chute. Alors, un jeu d’actrice de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change ? Certes, elle a promis à son petit-frère qu’elle lui dirait tout, mais en l’occurrence si la chose ne veut pas être entendue par le russe, peut-être qu’il vaut mieux dissimuler la chose, en attendant. En attendant quoi ? Et si ça ne changeait jamais ? La voix d’Imrân stoppe la pensée insidieuse. Elle se tourne vers lui et tente de lui rendre le sourire géant qu’il leur offre. Malheureusement les apparences joyeuses ne durent que l’éclipse d’un sourire. Remake malsain de sa propre arrivée, Piotr était tout sourire avant de perdre toute joie de vivre à son contact ; de même, Imrân perd cette risette qui se transforme en une moue inquiète. Le genre de moue qu’elle connaît bien pour l’avoir côtoyé pendant toute une nuit, à traquer Piotr, puis durant les trois semaines qui ont suivi quand l’un ou l’autre venait prendre des nouvelles, espérant avoir eu un signe de vie du fugueur. Reira aurait préféré connaître l’amour de la vie de son frère autrement, dans une situation plus réjouissante. Mais le destin ne l’avait pas choisi ainsi. Et à nouveau, le glas imbibe les lieux alors qu’il s’inquiète, oralement cette fois. L’observant se rapprocher de son petit-ami, Reira ne dit rien ; vilaine impression que si elle prétextait que tout allait bien, ça se retournerait contre elle. La carte de Piotr s’abat, ni oui ni non, une simple nouvelle qui sonne faux. Le regard pers s’égare sur les gestes doux qu’échangent les amoureux, elle se demande si un jour elle pourra s’exposer de cette façon avec Chance sans espérer provoquer la fin du monde. Jaloux, envieuse, peut-être qu’elle l’est un peu. A moins qu’à nouveau, elle soit déçue de voir que son frère a le droit de l’aveugler de son amour iridescent sans se demander si ça ne la blesse pas, elle aussi. Bien sûr que non, Reira n’est pas blessée que Piotr soit heureux en ménage, mais elle pourrait l’être, à cause de toutes ces relations fraternelles qu’il a développée. Peut-être d’ailleurs qu’elle devrait s’en inquiéter. Peu importe, ces personnes le méritent mille fois plus qu’elle, jamais elle ne leur arrivera à la cheville. Le sourire contrit, les traits de la russe se déforment. « Oui voilà, surpriiiise ! » lance-t-elle en agitant les mains, puisque l’annonce est faite à Imrân. « Vous êtes les deux premiers à le savoir, de ma bouche, en tout cas. Ça date de la Saint-Valentin, la symbolique, tout ça. » Un ricanement gêné s’échappe de la bouche de Reira, devançant les possibles questions qu’Imrân pourrait lui poser. « On voulait un peu garder notre cocon, avant de l’annoncer à tout le monde. » Bulle d’oxygène qu’ils voulaient se garder égoïstement avant que les proches ne fassent parti de la confidence, ce n’était que le temps de quelques jours, quelques semaines tout au plus. Reira l’aurait bien dit de suite, mais comme elle s’en doutait, elle avait besoin de son temps. Peut-être même qu’elle aurait dû en prendre encore plus, pour savoir s’y prendre avec des pincettes, pour Piotr. « Ça a un peu chamboulé ton petit-ami… » lâche-t-elle en détournant le regard, presque honteuse d’avoir mis son propre frère dans un état pareil. codage par aqua - Spoiler:
Pas de soucis pour les libertés que tu as pris Imrân, ça m'allait parfaitement. Pour notre sujet, là je suis full mais éventuellement après ce rp on peut se le faire, si tu veux
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Mer 21 Avr - 13:58 | |
| Imrân se figea un instant à l'écoute de la nouvelle. Il avait eu l'impression que quelque chose se tramait durant le repas de Noël, mais il était tellement prit dans son propre mensonge qu'il n'y avait pas prêté attention plus que ça. Peut être aurait il du, au vu de la réaction de Piotr et de son expression. Clairement l'annonce de Reira n'avait pas eu la réaction escomptée et Max pouvait voir dans le regard de Piotr qu'il fallait rattraper le coup, et vite. Les choses étaient si ténues entre le frère et la soeur, Imrân ne pouvait laisser les choses trop s'envenimer. Après il aurait l'opportunité d'en parler avec Piotr, de mettre les choses à plat pour comprendre pourquoi il prenait si mal la nouvelle. Il se tourna vers Reira, plaquant un sourire heureux sur ses lèvres alors que la russe prenait la parole, surjouant peut être un peu la chose aussi. "Oh wow en effet la Saint Valentin en plus c'est si romantique." dit il avec un sourire, jetant un regard à Piotr avant de revenir vers Reira qui expliquait pourquoi ils avaient gardé le silence. Et ça, ni lui ni Piotr ne pourraient leur en vouloir d'avoir voulu garder leur histoire secrète. Bien que pour le jeune couple, la raison derrière le secret était littéralement pour rester en vie, dans une société qui ne les accepterait pas. "Ca se comprends après tout c'est...enfin c'est assez frais." répondit il, sans connaître vraiment l'historique des deux jeunes gens. Il s'entendait bien avec Reira, mais pas au point qu'ils se soient tout raconté sur leurs vies respectives non plus. Il s'installa auprès de Piotr, passant son bras autour de ses épaules pour le ramener contre lui, lui offrir une ancre à laquelle se raccrocher. A sa remarque sur son frère, Imrân déposa un baiser sur sa tempe, avec un léger sourire. "Je crois qu'il ne s'y attendait pas..." commença le tunisien, se serrant encore plus contre son petit ami. "Tu veux qu'on en parle tous les deux ?" demanda t'il d'une voix douce, tout en caressant ses cheveux brun. - hj:
hj : milles excuses de répondre si tard, j'espère que la réponse vous plaira :) et Reira pas de soucis pour le rp, on se tient au jus :)
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Mer 21 Avr - 15:10 | |
| Gênance. Celle de devoir avouer à demi-mots qu'il venait de gâcher la grande nouvelle de sa sœur et réduire tous les espoirs de passer une bonne journée en famille proche de zéro. Il s'en voulait, mais ce qui se passa sous ses yeux ne l'aida pas davantage. Quand Reira avoua comme ça, comme si c'était à elle de le dire, ou bien que c'était un caprice de gamin, la réaction de son frère -alors qu'elle ne dit rien à ce propos là précisément en plus, il se vexe. Alors qu'il tire sur sa clope, son regard bondi sur sa sœur. Elle vient de le piquer là non ? Non Piotr, tu prendras juste tout mal pour le moment, attendant d'avaler la pilule de la nouvelle. Imrân vient de passer son bras autour de ses épaules, concentré sur ce qu'il vient d'interrompre. Il vient bien faire, il veut faire en sorte que Reira se dise que oui, ils sont heureux pour eux malgré tout et que Piotr soit aussi rassuré et à l'aise que possible vu la nouvelle. Il est adorable, il est même génial. Mais Piotr est vexé. Alors il ne dit rien, baisse les yeux, et tire encore sur sa clope l'air de rien. Quand la voix de son petit ami résonne à son oreille, Piotr lâche juste un « plus tard » avant de croiser son regard durant une seconde. Il l'aimait tellement. Piotr jeta un coup d'oeil à sa sœur, se forçant à prendre sur lui, à se persuader qu'il venait de se vexer tout seul, pour rien et qu'au pire, ce n'était pas grave. « Et toi ça va babe ? Ca a été ta journée ? » demanda t-il, parce que c'était toujours quelque chose qu'il faisait avec Max. Il n'y avait pas une journée, du moins pas depuis qu'ils s'étaient retrouvés ici, où ils ne parlaient pas. Ils se racontaient leur journée respective, ce qu'ils avaient fait, ou appris, ou les personnes qu'ils avaient rencontré. Ils parlaient de leurs peurs, de leurs réussites, leurs joies, leurs inquiétudes. Et c'était quelque chose auquel tenait Piotr. Que des gens soient là ou non, il devait aussi s'assurer que son petit ami allait bien. Parce que justement, Imrân avait pu passer une journée de merde, ou il pouvait avoir apprit une mauvaise nouvelle ou que sais-je encore ? Il devait s'assurer que son petit ami allait bien, c'était son rôle d'être vigilant, attentionné, prêt pour l'aider, le soutenir, ou juste partager son plaisir. « Tu veux un truc un boire ? » demanda t-il à son petit ami en lui tendant sa cigarette qu'il ne termina donc pas. Alors qu'il traversait la terrasse, pour regagner la maison et puis, le frigo de la cuisine, il demanda depuis « et toi Reira, tu veux un truc frais ? » il faisait beau, autant rester dans le jardin ?
HRP : Moi je vous kiffe, peu importe la fréquence des réponses et j'aime chacune de vos réponses |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Lun 26 Avr - 18:16 | |
| совершенства момента не существует Pas de colère, ni de frustration, juste un nuage accablant qui trône au-dessus de leur tête. De sa tête. Reira se tend sous le tableau doucereux des amoureux, échos douloureux qui se répercutent dans sa poitrine. La vérité effrayante de voir que le petit russe peut lui exposer son bonheur sans qu’elle n’ait le droit de mal le prendre. Parce qu’il serait vexé, n’est-ce pas, de voir le dos de sa sœur se tourner malgré sa joie éclatante ? Incapable de le blâmer pour autant, la brune ne fait que se prendre la réalité en pleine face, les erreurs du passé et les remords qui rongent l’âme. Elle ne peut plus rien faire, ni vociférer, ni abandonner. Tout est trop tard, ou trop tôt. L’espace-temps distendu brouille les pistes, largue des bombes sur des terrains bucoliques là où les dévastés se retrouvent infestés par la lumière. La réaction de Reira, la crise d’angoisse, ces sentiments tonitruants et si contradictoires. Incapable de le blâmer, mais totalement en capacité de se brûler à la culpabilité. Car si Piotr est ainsi, elle sait très bien que c’est à cause d’elle, de son départ et surtout de cette absence plus proche d’une mort déguisée. Elle devait revenir la russe, mais elle n’est jamais revenue. Elle n’a jamais appelé non plus. Résultat des courses : la félicité qui semble à portée de mains s’éloigne, nargueuse ; là où elle ne laisse flamber qu’une souffrance dans le cœur du petit frère. Il a beau lui dire qu’elle fait les choses bien, que cet écart n’est qu’hasardeux, impossible d’y croire. Reira va se faire porter le chapeau, jusqu’à ce que l’oisillon s’éloigne suffisamment d’elle pour ne plus être empoisonné. Peut-être qu’ils n’auraient jamais dû se retrouver, se saluer, se prendre dans les bras avant de faire leur vie chacun de leur côté. Aurait-ce été vivable ? Personne ne le saura jamais, puisqu’ils sont désormais condamnés à errer entre drame et course à la joie. Adossée contre le mur, elle observe la scène en retrait, d’un regard distrait. Papillons volants au-dessus de leur nuage d’amour, tourtereaux qui s’intéressent à l’autre. Oui, elle a l’impression d’une tâche, une sale tâche qui pollue la conscience de son frère. Airs de pimbêche du Bolchoï masqués par la complicité fraternelle, si ça se trouve, Reira a toujours été étouffante et elle-même égoïste, à l’opposé de ce qu’on attend d’une grande sœur. Parce qu’elle a toujours pensé plus à la danse qu’à lui, passion arrivée avant le malheureux au départ renié. Parce qu’elle a toujours été absorbée par la lumière des projecteurs, jusqu’à en occulter les prunelles luisantes de fierté de son frère. Elle l’aime, terriblement, passionnément, mais jamais assez à son goût, trop loin de ce qu’elle devrait projeter. Elle ne le mérite pas, ne l’a jamais mérité, et ne le méritera jamais. Sa question la fait sursauter, élusive elle répond doucement. « Non merci, je ne vais pas m’imposer très longtemps. Vous avez sûrement des choses à faire, ou juste du temps à passer à deux. » lâchent les lippes éreintées, ignées par les mensonges surannés qui vont continuer de la hanter. Reira marche, doucement pour zieuter la mer au loin, et pourtant si près, flots des vagues qui bercent un instant sa cochlée. « Alors Imrân, ça se passe bien la fac ? Architecture, c’est ça ? » Les yeux perdus sur le vide, pour ne pas être une potiche gênante, elle questionne, s’intéresse avant de lâcher avec un sourire presque mélancolique. « Vous êtes vraiment bien ici. Je suis heureuse pour vous. » codage par aqua |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Mer 28 Avr - 9:56 | |
| Imrân hocha la tête à la réponse de Piotr. Plus tard ils auraient le temps d'en discuter, de voir ce qu'il s'était passé, et pourquoi. Peut être parviendraient ils à avancer, cet obstacle devait être une chance pour Piotr, la chance de comprendre pourquoi il avait réagit de la sorte à une nouvelle plutôt heureuse. Ils fonctionnaient comme ça tous les deux, depuis des années. Piotr avait été abandonné tellement de fois par le passé, que chaque changement dans sa vie ou celle de ses proches pouvait passer pour de l'abandon. Il le comprenait Imrân et il essayait de l'aider, de son mieux. Il caressait toujours sa nuque, souriant à sa question avant d'hocher la tête. "Ca va, on a fait de l'histoire aujourd'hui, c'était chouette de voir à quel point architecture et histoire peuvent être liés." répondit il avec un grand sourire. Reprendre ses études lui faisait un bien fou, il retrouvait une vie normale, sortant de chez lui pour aller en cours, apprenant à nouveau. Il n'avait pas perdu tant que ça malgré l'année passée chez lui à ruminer ce qu'il s'était passé. Il avait du se mettre à niveau mais entre sa motivation et l'aide de Piotr, il y était arrivé sans trop de problèmes. Il n'était pas le meilleur de sa classe mais il se débrouillait plutôt pas mal. "Un soda s'il te plait." lui répondit il, prenant sa cigarette offerte dont il tira une petite taffe, fermant les yeux un bref instant en entendant Piotr s'éloigner. Il rouvrit les yeux pour les poser sur Reira, l'observant un instant, sachant qu'elle devait s'en vouloir que Piotr ait réagit de la sorte à sa nouvelle. "C'est ça...ça se passe assez bien, j'avais peur de ne pas avoir le niveau mais ça va en fait." Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette, suivant le regard de la brune. "Je ne sais pas si Piotr te l'avait dit mais j'avais tout arrêté il y a un an alors c'est une petite victoire pour moi d'être là bas. La classe est sympa aussi, ça aide beaucoup." Il s'était fait des amis dans sa classe, et ils étaient au courant de son histoire avec Piotr, ils en parlaient parfois. C'était si libérateur de pouvoir faire ça, grisant même, il avait hâte de pouvoir les présenter, que ses deux mondes se rencontrent un jour. Il sourit à sa remarque suivante, bien qu'il sentait une pointe de tristesse dans sa voix. "Je pense que après ce qu'on a vécu...on le mérite." répondit il avec un léger soupir avant de reprendre. "On a vraiment envie de s'en sortir, de vivre heureux et on s'en donne les moyens." Il se leva pour la rejoindre, se mettant à ses côtés sous prétexte de regarder la vue, il tira à nouveau sur la cigarette, presque terminée. "Je sais que Piotr a pas eu la réaction que tu attendais c'est juste...il tient à toi et il a peur de te perdre encore. Il a peur de perdre Chance aussi, mais faut tenir le coup, tous ensemble. On a juste besoin de temps." lui dit il presque dans un murmure. |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Mer 28 Avr - 10:19 | |
| Piotr quitte la terrasse ensoleillée, donnant sa clope à son petit ami, demandant ce qu'ils voulaient boire. A la réponse de sa sœur, Piotr senti son cœur se serrer. Alors ça devait commencer dès maintenant ? D'un côté, il savait qu'il devait lui, mettre de la distance avec sa sœur, pour la protéger elle de ses états-d 'âme. Cependant, il n'était pas prêt cependant à mettre tout ça à exécution. Il ne voulait pas s'éloigner de sa sœur, il l'aimait, il voulait la garder dans sa vie, près de lui. Mais ne serait-ce pas égoïste après tout ? Si. Bien sûr que si, il l'est. Comment pourrait-il sinon, demander à sa sœur d'être heureuse pour lui, sans lui accorder la même importance en retour ? Comment pourrait-il accepter de lui pardonner, sans parvenir à le faire véritablement ? Pourquoi continue t-il d'avoir peur, encore et encore, comme ça ? Il n'est plus ce gosse qu'on a abandonné, il n'est plus aussi fragile, pas vrai ? Ou alors, il l'est encore et le sera pour toujours ? Piotr sait, alors que sa main ouvre la porte du frigo pour regarder à l'intérieur, qu'il va falloir qu'il appelle un psy dès aujourd'hui. Qu'il a trop attendu déjà, que peut-être, des mécanismes se sont imprégnés en lui à tous jamais et dont il n'arrivera jamais plus à se défaire ? Cela serait si triste, mon dieu. Ses yeux s'arrête sur deux canettes de coca, qu'il prend pour Imrân et lui. Il sent un poids accusé son cœur, qui se fait de plus en plus lourd en lui. Il aurait aimé que sa sœur reste, parce qu'il a l'impression que c'est... comme s'ils se disaient au revoir, sans vraiment le faire. Elle est déçue, elle est triste, il a gâché son moment. Celui où elle lui partageait quelque chose qui la rendait heureuse, qu'elle voulait partager avec son petit frère. Il s'en voulait, il ressentait de la honte, de la culpabilité, et il aurait été prêt à prendre tous un tas de décisions cons, chose qu'il commençait d'ailleurs à faire. Une canette dans chaque main, Piotr fini par revenir sur la terrasse, voyant alors de dos, son petit ami et sa sœur, observant la vue qu'ils avaient ici. Il les regarda un peu, partagé entre l'envie de demander à sa sœur de rester, et celle de la laisser partir. Qu'es-ce qui était le mieux pour elle, juste pour elle ? Sans penser une seconde à lui et ses besoins. Dans sa tête, il essaya d'imaginer ce que sa sœur devait vivre et subir tous les jours. Rien que le fait de voir son petit frère, tous les jours, dans sa vie quotidienne, ça doit être dur. De se rappeler volontairement et consciemment à chaque fois qu'elle le regardait, l'erreur et la culpabilité de celle-ci. Reira avait fait le choix de les endurer, de vivre avec. Mais en plus de quoi, elle devait se priver de son propre bonheur pour lui, parce qu'elle lui devait quelque chose ? Non, ça ne pouvait pas fonctionner comme ça. Il ne devait plus y avoir ce rapport de force entre eux. Il ne devait plus être le baton avec lequel Reira se battait contre elle-même. Il ne pouvait plus la laisser se faire du mal ainsi, par culpabilité. Alors si sa sœur n'était pas capable d'agir au mieux pour elle, juste pour elle ; il le ferait à sa place. Parce que Chance était un homme qu'il respectait et qu'il aimait aussi, comme un frère. Parce qu'il était content qu'il soit là pour elle, qu'il pouvait désormais s'éloigner, la lui confier. Ils étaient assez grands, non ? Ca ne le regardait pas lui, il n'avait rien à exiger, rien à demander. Il aurait voulu lui proposer à Reira de rester manger ce soir, pour profiter d'elle encore et encore, jusqu'à ce qu'il s'éloigne d'elle. Mais cela serait égoïste de la retenir contre son gré, de la garder pour lui, alors qu'elle regarde l'horizon, qu'elle cherche à avancer. Et il sent son cœur se briser en lui, parce qu'il a l'impression de la perdre, encore. Et que ça le terrorise, ça le bouffe, ça le fait trembler. Ses mains s'agitent. Il s'approche alors en silence sur le côté de son petit copain, lui tendant la canette. En silence toujours, il fini par lui, s'asseoir autour de la table du jardin, Blacky tout près. Il ouvrit sa canette, reprit ses clopes pour en glisser encore une entre ses lèvres, ça allait calmer ses tremblements. |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Jeu 29 Avr - 13:40 | |
| совершенства момента не существует Visiblement pas la bienvenue, Reira n’allait pas s’imposer alors même que son petit frère réclame un éloignement. Pour autant, elle ne le prend pas contre elle. En effet, elle n’est pas vexée et comprend même plutôt bien le besoin de son petit frère. Après tout, ce n’est peut-être pas le plus judicieux de lui exposer à même les mirettes le bonheur que quelqu’un d’autre lui apporte alors que pendant sept ans il a pensé à toutes ses possibilités où la russe trouverait le bonheur loin de lui. Les plaies sont trop ensanglantées pour le laisser comprendre que son bonheur avec Chance n’entrave pas la félicité qu’elle trouve avec son frère. Alors oui, sur le coup, ça l’a brusquée de ne pas avoir le droit à un grand sourire et des félicitations à s’en péter le myocarde de joie. Mais, après sa crise d’angoisse, elle a compris que si Piotr était en tort, elle aussi. Le chemin se fera à deux, ni l’un ni l’autre ne doive se perdre en culpabilité corrodante. Parce qu’elle se connaît la brune, elle sait à quel point ça va tourner encore et encore dans son crâne jusqu’à, elle aussi, la faire faillir, dans une crise d’angoisse ou pire. Le pompier sera bien là pour la rassurer, néanmoins ça ne changera rien au poids qu’elle aura sur le cœur jusqu’à ce que Piotr daigne revenir vers elle. Cette fois, elle ne forcera pas, elle n’ira pas le chercher pendant qu’il joue au hockey, parce qu’il a besoin de ce temps seul pour se reconstruire. Elle espère simplement qu’il ne prendra pas cela comme un abandon, mais plus comme l’acceptation de ses besoins. S’il venait à penser que la russe l’abandonne une nouvelle fois, lassée de se battre dans le vide, à force de se flageller inutilement, de se brider toujours plus… Oh non, Reira ne supporterait pas qu’il s’égare dans de telles considérations quand la seule chose qu’elle souhaite est que tout aille mieux pour eux deux, qu’ils puissent redevenir ces frères et sœurs complices qu’ils ont toujours été, sans cette épée de Damoclès qui trône au-dessus de leurs trognes. Alors pour le soulager au plus de ce poids, la brune ne va pas rester bien longtemps. Quelques minutes de plus, sauf si quelqu’un la retient. Hélas, connaissant un minimum son petit-frère, ça ne risque pas vraiment d’arriver. Peut-être qu’Imrân le lui proposera. Là encore, elle refusera. Car, si ça ne vient pas du principal intéressé perdu dans la perplexité, Reira ne s’imposera définitivement pas. Elle en a assez fait pour aujourd’hui. Sans pour autant se défiler de suite en partant comme une voleuse, elle laisse ses prunelles traîner sur la vue de la maisonnée du couple avec un léger rictus qui gagne ses lippes. Proche du copain de son frère, elle en profite pour s’intéresser à lui. Ses lèvres s’étirent un peu plus en entendant que son cursus se passe pour le mieux. Pas vraiment taillée pour les études, elle ne comprend pas tous les enjeux pratiques de l’université, mais est comme soulagée de savoir que Max s’y plaît. « C’est une bonne chose si tu as déjà pris tes marques, c’est bon signe pour l’avenir. Je suis sûre que tu iras loin ! » lâchent ses lèvres dont le sourire s’étiole lentement malgré les paroles douces qu’elle prononce. Bonheur qu’elle partage avec eux, gaieté de les voir heureux, la tête enfin hors de l’eau. Elle opine doucement du chef à ses mots, partageant sa vision des choses. Les russes opprimés dans leur propre mère patrie mérite cette sérénité qui se profile enfin pour eux. Reira n’aurait pas pu rêver mieux pour son petit frère, quelqu’un d’aussi attentionné, doux et patient qu’Imrân. Elle espère sincèrement qu’ils iront loin, tous les deux, ensemble. Puis le murmure du russe s’immisce dans sa cochlée, leurs regards toujours perdus sur l’horizon. Moue contrite d’un sourire difficilement à esquisser, elle tourne légèrement la tête vers lui. « Je sais… » souffle-t-elle, les embruns d’un cœur en miette qui s’fracasse dans son cœur. Tout ça, c’est encore et toujours de sa faute. « Il ne nous perdra pas, quoi qu’il arrive. Pourras-tu essayer de l’en persuader ? Parce que j’ai l’impression que j’ai beau lui dire, les souvenirs de mon abandon l’empêchent de me croire. » dit-elle avec un sourire désolé sur le visage, triste de ne plus avoir de valeur dans la voix et de devoir passer par quelqu’un d’autre. Mais Imrân est son seul espoir, le seul qui pourra montrer à son frère qu’elle n’est plus la même, là où le fantôme de Reira s’agite derrière elle à chaque fois qu’il s’agit de parler de ça. Oh, elle ne lui en veut toujours pas de ne pas la croire, elle aimerait simplement qu’il puisse enfin se libérer de ce poids. Tandis que Piotr revient en silence, dépose la cannette de son amoureux avant de s’installer autour de la table de jardin. Forcément, elle aimerait rester, mais à quoi se regarder dans le blanc des yeux jusqu’à la tomber de la nuit ? Ils en ont suffisamment dit pour aujourd’hui, en tout cas, à son goût. Une main bienveillante sur l’épaule d’Imrân, elle souffle en un sourire. « Bon courage, pour tout. » avant de déclarer, le cœur lourd. « Bon je vais vous laisser, ça va me donner le temps de faire quelques courses. » Excuse qu’il faut bien sortir pour ne pas paraître désagréable, sa plus grande crainte. « J’peux emprunter vos toilettes avant ? » demande-t-elle en ricanant doucement, éclat quelque peu trompeur dans les mirettes. Puis, une fois l’accord récolté, elle s’approche de son frère assis la clope au bec, posant ses mains sur ses épaules, elle lui offre un regard affable, bienveillance de la grande sœur qui ne veut que son bien. « Prends soin de toi Piotr. Tu sais où me trouver. » si tu en as besoin, si tu le veux. Une risette éclaire rapidement ses lippes avant qu’elle ne pénètre la demeure pour trouver ses fameuses toilettes, le dernier pit stop avant que la course ne se termine enfin, qu’elle quitte leur maison pour une durée indéterminée. codage par aqua - Spoiler:
Je laisse à votre discrétion le choix de retenir Reira ou pas, même si, quoi qu'il en soit elle restera pas encore bien longtemps Si jamais vous la laisser partir mais que vous voulez continuer un peu le rp sans moi, j'y vois aucun inconvénient
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Jeu 6 Mai - 9:47 | |
| Imrân sourit à la réponse de Reira, il espérait bien décrocher son diplôme et travailler dans un grand cabinet d'architecte, avant de lancer sa propre affaire. Ca avait toujours été son envie lorsqu'il avait décidé de poursuivre ces études là. Devenir son propre patron, non pas qu'il avait du mal avec l'autorité mais, pouvoir décider de ses horaires, de ses contrats...ça lui plaisait bien au brun. La vie lui avait mit des bâtons dans les roues mais aujourd'hui il remontait la pente et ça, c'était bien plus important que tout le reste. Néanmoins il n'en oubliait pas son petit ami, il n'en oubliait pas que leurs combats n'étaient pas encore tous gagnés. Ce fut pourquoi il se rapprocha de l'ainée de son compagnon, pour qu'ils discutent un peu entre eux. S'il voulait rassurer Piotr, il voulait aussi rassurer Reira. Les choses avaient parfois été tendues entre eux, pour des raisons qui leur étaient propres. Imran en avait été le témoin lorsque Piotr lui avait parlé de l'abandon de sa soeur, de ce que cela lui avait fait ressentir. Mais ils n'avaient pas réglé ce problème là, même si les choses allaient un peu mieux, et la nouvelle de sa relation avec Chance allait peut être pouvoir permettre de régler ce problème là. Il hocha la tête à sa demande, posant brièvement sa main sur la sienne avant de prendre la parole. "On va en parler oui, parce que c'est important qu'on ne laisse plus les choses dans un non dit. Ca nous a bouffé tous les deux et...je veux plus jamais le voir comme ça." répondit le brun, ne se souvenant que trop bien de sa fuite, de l'angoisse ressentie durant tous ces jours là. Imrân tourna la tête vers Piotr quand il déposa la canette à côté de lui et le remercia en russe, lui lançant un grand sourire avant de se tourner vers Reira à nouveau. "Merci, toi aussi." lui répondit il avant qu'il ne se tourne vers Piotr, prenant sa cannette. Reira annonça qu'elle partait, l'émotion claire dans sa voix. "Bien sûr tu peux." répondit Imrân, sentant son coeur se briser un peu en sachant ce qui se jouait. Il resta en retrait alors qu'elle se rapprochait de son petit frère, réitérant qu'elle était là pour lui s'il avait besoin. Une fois qu'elle eut quittée la terrasse, Imrân vint s'asseoir sur la chaise à côté de son homme et il prit sa main dans la sienne. "Est ce que tu veux qu'on en parle maintenant ? Ou attendre un peu ?" Tôt ou tard, ils allaient devoir s'y confronter, mais Imrân voulait que Piotr soit prêt à affronter tous les sentiments que cela allait provoquer. Il voulait faire les choses bien. |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) Sam 8 Mai - 19:19 | |
| Assis sur sa chaise, le bras branlant, tenant sa clope entre ses doigts, il observait rapidement son petit ami et sa sœur, mais bien vite, le petit chien de sa sœur arriva près de lui. Piotr le caressa, alors que la voix de sa sœur résonna. Aux paroles de Reira, Piotr senti littéralement son cœur se déchirer dans sa poitrine. C'était comme une feuille de papier, aussi fragile que cela, que l'on venait de prendre le temps d’annihiler. Ca faisait mal, c'était tellement douloureux pour lui. Parce qu'il avait la sensation que sa sœur lâchait elle aussi l'affaire. S'il n'avait pas décidé pour elle, de la tenir à distance, serait-elle vraiment restée ? Ou bien peut-être qu'elle lui aurait dit au revoir, qu'elle lui aurait fait croire que tout allait bien, pour finalement prendre ses distances ? Pour ne plus à avoir à se traîner ces tâches noires de son passé, sur les jolies feuilles signées O'Brien ? Il avait la rage, il était déçu de Reira, autant qu'il était déçu de lui-même pour son comportement, incessant, égoïstement, de tourner autour de sa propre personne. Sa sœur s'approcha, il reccracha sa fumée, imita un semblant de sourire rapide. Il n'y croyait pas. Elle fuyait, encore. Elle était juste en train de faire ce qu'il avait toujours autant redouté, là, devant lui, lui adulte et il ne faisait rien. Il ne bougeait pas, il ne disait rien, il la laissait faire. Parce qu'il se disait qu'elle avait raison d'être un peu égoïste, qu'elle devait l'être, parce que sinon, il allait la ronger elle aussi. Comme il était en train de le faire pour lui-même, comme il avait failli le faire pour son couple aussi. Tout ce qu'il réussi à dire, alors qu'il recrachait sa fumée, se fut « ouais » comme si tout ce qu'elle venait de dire n'avait aucun sens pour lui. Quel petit con. Quel trou du cul, jusqu'à la fin. Mais si elle devait partir, alors il fallait que ça soit la dernière fois. Il ne supporterait pas cela sans cesse, à l'infini, encore et encore, jusqu'à sa mort. Si elle passait cette porte, il ne reviendrait pas vers elle, il la laisserait mener la vie qu'elle décidera de mener. S'il ne doit plus faire partie de sa vie, pour qu'elle soit heureuse et qu'elle aille de l'avant, il serait prêt à le faire. Alors que sa sœur et son chien quittaient la terrasse, repassant d'abord par les toilettes, Imrân s'approcha de lui. Il lui prit la main, lui posa une question, et il ne répondit pas. Il serra les doigts de son petit ami dans les siens, essayant de lui partager cette colère qu'il ressentait en lui, qu'il sente à quel point il était tendu, à fleur de peau. Il ne dirait rien sans avoir entendu la porte d'entrée claquer, annonçant qu'ils étaient vraiment seuls. Il entendit la chasse d'eau, entendit la porte, les griffes du chien sur le carrelage, la voix de sa sœur une dernière fois, leur réponse en simultané et puis, la porte se claqua, faisant résonner les clefs pendouillant depuis la serrure. Mais là, maintenant qu'ils étaient seuls, il ne savait même pas quoi répondre à Imrân. Il ne savait pas s'il avait envie d'en parler, ou pas. Parce que peut-être que son petit ami allait encore lui dire que c'était une bonne idée de merde, mais en même temps, n'était-ce pas une situation de merde ? Est-ce que tout ça, n'était pas trop lourd pour lui, comme pour sa sœur ? Ils avaient le droit de juger ce combat trop difficile et de rendre les armes et ça, personne ne pourrait jamais le comprendre, à part peut-être Loreleï. Oui, elle serait la seule à le comprendre. Il venait de finir sa clope, qu'il écrasa dans le cendrier, avant de serrer à nouveau la main d'Imrân dans la sienne, mêlant ses doigts aux siens. Il posa sa tête sur sa main ouverte, le coude posé sur l'accoudoir de sa chaise, la mine tournée vers son petit ami. Il ne voulait pas l'inquiéter, ni lui faire de la peine, mais il avait besoin d'être un peu seul, de réfléchir à tout ça de son côté avant de partager quoi que ce soit avec lui. Il apporta la main de son petit ami à sa bouche, l'embrassant alors qu'il quittait en même temps sa chaise. « Je vais aller faire un tour » lança t-il alors, simplement. Il quitta la terrasse sans davantage d'explication, allant chercher sa veste en cuir et son casque, ainsi que ses clefs, son porte-feuille et son portable. Maxyne et Derek lui avaient toujours dit de ne pas conduire en étant énervé et surtout, jamais sans ses papiers. Il était énervé, mais il avait besoin de sortir d'ici, de se retrouver un peu seul, de comprendre ce qu'il venait de se passer et puis, prendre l'air, changer de décor, rouler au bord de la côte... ça lui ferait du bien. Il passerait peut-être voir sa meilleure amie en chemin, ou alors Maxyne ? Il n'en savait rien, est-ce qu'elles savaient pour leur couple ? Piotr n'osa rien dire de plus à Imrân et quitta la maison pour faire gronder le moteur de sa moto, d'enfiler son casque et se filer à toute vitesse.
HRP : On peut cloturer ce rp ci et Imrân, si tu veux poursuivre, on pourra en ouvrir un autre? :) |
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| Sujet: Re: совершенства момента не существует (reira) (#) | |
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