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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 She’s a tornado with pretty eyes and a heartbeat (Erin)

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MessageSujet: Re: She’s a tornado with pretty eyes and a heartbeat (Erin) (#)   She’s a tornado with pretty eyes and a heartbeat (Erin) - Page 2 EmptyLun 21 Juin - 19:29

Tornado w/ pretty eyes @Nate Jenkins

Le cumul d’heures de vol, le type d’avion piloté, la difficulté de terrain… Tous ces facteurs entraient en ligne de compte dans l’expérience d’un commandant de bord ou d’un copilote. Intéressée, elle l’écouterait parler de son travail pendant longtemps. Il lui avait déjà raconté les dessous du métier lors de leurs rencontres à l’étranger, par exemple la façon dont les équipages occupaient leur temps pendant une escale ou comment il avait appris à piloter dans une école spécialisée dans la formation de futurs prodiges. A chaque fois, Erin en découvrait un peu plus. Avec les technologies actuelles, il était possible pour des amateurs comme pour des passionnés d’aviation de tester des simulateurs moyennant l’achat de packs divers et variés. « Ça doit être trop bien un simulateur grandeur nature ! » En revanche, la chanteuse n’était pas convaincue par l’exemple de test dont Nate lui avait parlé. « Je n’ai pas de diplôme en psychologie mais certains tests ont l’air d’une véritable fumisterie. » Le sujet des thérapeutes était un point sensible pour elle. Elle gardait un mauvais souvenir des spécialistes qui avaient essayé de l’analyser et de décortiquer sa psyché dans le centre de désintoxication. Infernale et peu coopérative, la patiente avait vu défiler pas moins de trois psychologues différents sur six mois de temps, décourageant les deux premiers au bout de quelques séances avant que le troisième daigne s’accrocher sur son cas. Était-elle fière d’avoir semé la zizanie ? Complètement. Sa colère était alors orientée contre Roméo et sa famille pour l’avoir enfermée, contre la vie pour lui avoir pris Arielle, mais elle l’avait dirigée contre les seules personnes qu’elle voyait : ses soignants. Lionne en cage, créature indomptable, instincts au diapason, attachée à un lit quand le manque de la drogue avait pris le contrôle sur sa conscience lors de son sevrage forcé, méthode frontale qui n’avait rien d’une colonie de vacances. Alors non, il valait mieux qu’Erin ne s’attarde pas sur les pseudo-analyses de thérapeutes, complices de telles pratiques ou qui se cachaient derrière le résultat d’évaluations vaseuses plutôt que de prendre leur responsabilité de poser un diagnostic. Pour la sécurité aérienne, elle espérait que les pilotes étaient encadrés plus sérieusement qu’une bande de doctorants endimanchés. Plutôt par des personnes de terrain, qui travaillaient dans le social et avaient une idée réelle des drames et des précarités dans la vie.

En guise de dessert, Nate opta pour le tiramisu tandis qu’Erin confirma sa commande pour le cappuccino. La scène avec l’adolescente se produisit ensuite sous les yeux observateurs du pilote, spectateur du quotidien de la chanteuse. Par la suite, il s’interrogea sur la fréquence de ces accostages. « C’est calme, ce soir. » Le duo se trouvait dans un restaurant où Erin avait ses habitudes, le personnel avait agi en conséquence en les plaçant dans l’arrière-salle et pas dans celle qui donnait sur la rue. En public, après être descendue de la scène, elle s’était cachée sous divers accessoires et puis elle s’était discrètement éclipsée aux côtés de Nate, la foule avait son attention attirée par les différentes scènes. Pourtant, ce n’était pas toujours aussi facile d’esquiver. « Et ça dépend. Quand ça se passe comme maintenant… Aucun souci. Je vis de ma musique grâce aux fans, je leur en suis reconnaissante alors quand je peux leur faire plaisir en prenant trente secondes, je le fais. Maintenant, quand tu en as beaucoup d’un coup, c’est plus difficile, il faut prendre sur soi, fatigué ou pas. La plupart des gens ne comprendraient pas un refus. Par contre, si ce sont des gens irrespectueux, c’est non direct. » Sur ces mots, le serveur apporta le dessert et le café. Plongeant sa cuillère dans le tiramisu de Nate, Erin lui chipa une bouchée au nez et à la barbe avant de reprendre sur sa lancée. « Le plus désagréable, ce sont les paparazzis qui collent aux basques pour leur presse torchon. Heureusement, en Nouvelle-Zélande, ce n’est pas trop la folie mais quand j’allais aux Etats-Unis, c’était plus compliqué à gérer. » Elle était connue certes mais elle n’était pas non plus une de ces grandes célébrités américaines. Ce qui l’avait précipitée dans ces magazines people résultaient de ses addictions partagées avec Arielle. La fille du patriarche Walsh, patron du grand label, et sa meilleure amie, la petite pouliche montante du même label, qui faisaient les gros titres à cause de la drogue… Forcément, l’histoire valait son pesant d’or, surtout dans le pays des kiwis. Ce n’était rien à côté du battage médiatique qu’il y avait eu autour des circonstances du décès d’Arielle. Erin ne voulait pas cracher dans la soupe mais c’est vrai que, parfois, elle avait du mal à composer avec tout ce côté strass et paillettes. Tout ce qui l’importait, elle, c’était la musique. On ne courait pas après un professeur, un avocat, un plombier ou un médecin parce qu’ils exerçaient leur travail. Nate s’extasia sur le tiramisu pendant que la jeune femme terminait son café. « Tu vois, je t’avais dit qu’on aurait l’impression d’y être. » La cuisine italienne était sa préférée alors elle n’avait pas boudé son plaisir non plus. La discussion continua sur un ton léger, puis ils décollèrent du restaurant. Pour conclure cette agréable soirée, Nate la ramena chez son frère et s’attarda un peu sur le devant de la porte. « C’était cool oui ! A bientôt. » Répondit-elle simplement, effleurant à son tour la joue du pilote, captivée par la perspective de le revoir prochainement. Lorsqu’il s’éloigna, elle rentra à l’intérieur avec la sensation qu’une petite flamme trouble s’allumait et s’éteignait comme un interrupteur au gré de leurs rencontres.

Sujet terminé She’s a tornado with pretty eyes and a heartbeat (Erin) - Page 2 1242777542
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