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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 (bailey) heart speaking.

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MessageSujet: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyDim 9 Mai - 17:29



(( heart speaking. ))
@bailey hastings

♡ ♡ ♡
d'aussi loin que tu puisses te souvenir, ta famille a toujours eu une grande place dans ta vie et cela fait partie de tes valeurs fondamentales. tes trois sœurs et tes parents sont ce que tu as de plus précieux, ça a peut-être à voir avec le fait que tu as été très malade, plus jeune et qu'ils ont été là pour toi, dans les pires moments. vous étiez comme cela, chez les holt : toujours prêts à affronter n'importe quelle tempête, dans la mesure où c'était fait ensemble, en équipe. c'était un peu ça ton mantra, ta raison de vivre. et c'est aussi ce que tu cherchais à reproduire dans ta vie de couple, dans ton mariage. ça t'avait pris du temps trouver ta douce moitié, tu en avais passé quelques uns, en pensant que ça allait être le bon, mais tu as su être patiente et ça a fini par payer. et même en ayant un nouvel amoureux avec qui tu formais une nouvelle famille, cela ne voudrait pas forcément dire que tes parents ou tes sœurs passeraient en second plan, bien au contraire. tu voulais les inclurent autant que possible dans toutes les péripéties de ta vie amoureuse. dans les bons et les moins bons moments. et justement, là, vous vous trouviez dans un moins bon moment avec ton mari. tu avais reçu un diagnostique peu réjouissant : tes reins redevenaient moins forts, mais pas que ça. tu étais enceinte. de quelques semaines, certes, ça ne se voyait pas encore... et tu ne l'avais encore dit à personne. pas même à tes sœurs, pas même à ton mari. tu n'avais jamais eu à te soucier d'une telle situation parce qu'avec ton mari, vous aviez été clair quant à vos projets d'avenir et un enfant n'en faisait pas partie. c'était chose régler... vous preniez les mesures adéquates pour ne pas que cela se produise, mais va savoir pourquoi, les dernières fois vous aviez peut-être été moins vigilants... ce soir, tu comptais prendre ton courage à deux mains et l'annoncer à bailey. de toutes les personnes que tu connaissais, c'était celle qui était le plus enclin à te comprendre, à te conseiller et à te faire voir les choses de façon plus rationnelle. tu angoissais rien qu'à l'idée de devoir subir les foudres d'alexie ou de tes parents lorsque tu leurs annonceraient vouloir mettre un terme à cette grossesse... et là encore, ce n'était qu'une hypothèse parce qu'en toute honnêteté, tu n'avais pas la moindre idée de ce que ton mari et toi décideriez de faire... l'annonce de cette grossesse t'avais vachement plus affecté que l'annonce de la récidive de ton insuffisance rénale... peut-être que cette information tu avais volontairement voulu la passer en second plan parce que tu savais à quel point tu pourrais en souffrir et tu savais que ta vie était à nouveau entre les mains du destin... mais tu niais. tu ne voulais pas y penser pour l'instant, jugeant que la grossesse était plus préoccupante...

ce soir, tu avais donc organisée un petit repas entre ta grande sœur et toi. elle avait pu trouver une gardienne, ce qui ferait que vous pourriez vous consacrer entièrement l'une à l'autre sans devoir surveiller les enfants - même s'ils étaient rendus assez grands pour s'occuper eux-mêmes, ça restait quand même de petites personnes en quête constante d'attentions. ton mari travaillerait tard ce soir, ayant une garde de douze heures à l'hôpital, alors de ce côté là aussi vous aurez une certaine tranquillité d'esprit. tu avais été aux fourneaux toute la journée parce que tu aimais cuisiner pour les autres, mais aussi parce que ça te permettait de penser à autres choses. au menu ce soir, vous aurez droits à des tapas faits maison. tu avais trouvé plusieurs recettes en ligne et tu avais décidé d'en faire environ six. avec cela, tu avais un choix de vin rouge et un choix de vin blanc. pour dessert, il y aurait ta fameuse mousse au chocolat accompagné de ta réserve secrète de thé biologique. tu savais qu'en soirée, vous auriez besoin de ce petit remontant naturel que ta sœur considérait comme un remède à tout les maux possibles. la journée passa à une vitesse fulgurante, si bien ta b. préféré pointa le bout de son nez à pile poil à l'heure alors que tu étais encore en jogging d'intérieur. tu l'accueillis avec un très grand sourire. « j'avais oublié que tu étais réglé comme une montre suisse, toujours à l'heure ! » dis-tu en la taquinant. tu lui fis une grande étreinte avant de lui faire signe d'entrer, de faire comme chez elle. « tu me donnes dix minutes que j'aille me changer ? » demandas-tu, toujours en souriant. tu n'attendis même pas sa réponse que déjà tu grimpas au deuxième, dans ta chambre, pour enfiler une paire de jeans et un pull en lainage. tu redescendis aussi vite que tu étais montée. tu inspectas la cuisine, tout était prêt pour le repas. « je te sers quelque chose à boire ? » demandas-tu en te dirigeant vers les coupes à vin. tu en pris deux. « j'ai du rouge ou du blanc. ». sourire. regard complice. tu aurais peut-être besoin de plus qu'un verre pour amorcer la conversation que tu redoutais tant, mais tu savais que tôt ou tard, tu devrais affronter le diable et le prendre par les cornes... b était toute indiquée pour être ton ange-gardien, celle qui te conseillerais et te guiderait vers la bonne décision. évidemment, il faudrait que tu aies cette conversation avec ton mari, mais... chaque chose en son temps, ça te semblait un bon début que d'en parler à bailey en premier...
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyLun 10 Mai - 11:57


Même si récemment, Bailey répugne à contacter James, il faut bien qu’elle le fasse pour ses enfants. Et c’est ce qui s’est passé aujourd’hui, un échange de messages laconiques dans l’unique but de s’organiser. Bailey sait que James a envie de lui parler un peu plus, de s’expliquer peut-être même. Mais elle n’en a pas envie, ou du moins, pas pour l’instant. Les choses sont encore trop fraîches dans son esprit, même si au fond elles ont commencé il y a longtemps. Tout est bien vif dans la tête de la rousse, qui n’est pas près de décolérer, ni même de donner l’absolution à son futur ex-mari pour ce qu’il a fait quand ils étaient encore ensemble. Alors quand elle dépose leurs enfants chez lui, Bailey lui adresse la parole seulement pour lui dire quand elle repassera les chercher et pour souffler un bref merci. Sinon, elle prend le temps de câliner Kayla et Ethan avant qu’ils s’élancent dans l’appartement de leur père où, elle en est sûre, il y a beaucoup moins de règles qui régissent leur quotidien que quand ils sont avec elle. Et Bailey s’éloigne sans un regard en arrière pour le père de ses enfants - pour l’instant, encore une fois, c’est trop frais. Son coeur se serre, mais seulement parce que c’est toujours difficile pour elle de laisser sa progéniture pour plusieurs jours. Ils lui manquent toujours beaucoup et elle se dit que, quand ils seront adultes, ce sera un vrai crève-coeur de les voir quitter la maison.

Mais pour l’instant, la mère de famille peut penser à autre chose, à savoir le dîner qui l’attend avec Carla. Elle se réjouit de passer ce moment avec sa petite soeur car, à vrai dire, elles n’ont pas souvent l’occasion de se voir en tête-à-tête. Carla travaille beaucoup et elle est mariée, Bailey a ses enfants, son amoureux et ses copies à corriger. Et puis quand on est issu d’une famille nombreuse, on trouve rarement du temps pour se voir à deux. C’est pour ça que Bailey était un peu surprise que Carla lui propose de se retrouver seules. Et si elle est contente à cette idée, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter un peu. Elle est néanmoins souriante lorsque sa petite soeur lui ouvre la porte. « Bien sûr, tu pensais quand même pas que j’allais perdre en ponctualité avec le temps ? » plaisante-t-elle. Elles sont toutes les deux des control freak, elles se comprennent. « Prends ton temps. » En attendant sa cadette, la rousse s’installe. Elle est à l’aise, comme chez tous les Holt, forcément. « Du blanc, s’il te plaît. J’ai apporté aussi à boire, mais tu pourras le garder pour plus tard si tu préfères. » Elle suit Carla et elles s’assoient toutes les deux à table. « Miam, ça sent trop bon ! Merci pour tout ça. » Sa soeur a préparé des tapas. Comme elle se régale, Bailey ne manque pas de la complimenter. Et elle aime encore plus la mousse au chocolat, elle qui a une dent sucrée. « C’est toujours aussi délicieux. » Puis c’est l’heure du thé, moment que Bailey apprécie tout autant. Pendant tout le repas, elles ont échangé des nouvelles : le travail, le mari ou le petit ami, les parents, les frangines et, bien évidemment, Kayla et Ethan. Elles ont aussi beaucoup rigolé ; mais maintenant, la deuxième fille Holt a l’impression qu’elles arrivent un peu au but de la soirée. Carla a l’air plus préoccupée que tout à l’heure. « On a bien parlé des autres, mais pas tellement de nous-mêmes. Alors, raconte-moi… Comment va ma petite soeur ? » Une main sur sa tasse chaude, Bailey regarde Carla droit dans les yeux. Pas de cachotteries entre elles ; s’il y a quelque chose, ça finit toujours par sortir. « J’avais l’impression que tu voulais me parler de quelque chose en particulier, je me trompe ? »
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyMar 11 Mai - 2:26



(( heart speaking. ))
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♡ ♡ ♡
les journées paraissaient si longues depuis l'annonce de ton médecin traitant. bien que tu sois toujours aussi dévouée et assidue pour ton travail, tu le faisais de façon on ne peut plus automatique qu'à l'habitude, prenant peut-être moins à cœur tes dossiers que d'ordinaire. tu étais sur le pilote automatique, ce n'était plus qu'une question de temps avant que tu ne sois mise en retrait préventif ou en arrêt maladie pour « penser à toi d'abord », chose que tu avais toujours trouvé si difficile à faire, encore plus depuis que tu étais adulte. tu as toujours été de celle qui se fait petite pour laisser toute la place aux autres, tu as toujours été de celle qui pense aux autres avant même de penser à soi. toute ton enfance, tu as été bien malgré toi le centre d'intérêt, le point culminant de toutes ces conversations qui tournent trop souvent au drame qu'autre chose. l'enfant malade, ça apporte son lot d'émotions, une vague - ou un tsunami - de larmes, de crises, de doutes, d'inquiétudes. du haut de tes douze ans, tu avais causé plus de maux et c'était tellement difficile à porter sur tes petites épaules de fillette. si bien qu'en grandissant, tu t'étais promise de te rattraper pour une chose dont tu n'avais pas eu le contrôle. tu souhaitais rendre la pareille à tout ceux qui avaient été là pour ta famille et toi, tu souhaitais redonner à la vie ce que la vie t'avait donné de plus bon malgré les temps difficiles que tu as vécut. c'est entre autre pour cette raison que tu as suivi des études en science humaine. tu voulais faire une différence positive dans la vie des gens. et lorsqu'il fut le temps de choisir une branche, celle qui te semblait la plus intéressante fut celle des ressources humaines. tu ne te croyais pas capable de devenir psychologue, te trouvant trop fragile émotionnellement pour avoir entre tes propre mains la santé mentale d'autres gens. ce genre de choses, le pourquoi du comment, tu n'en avais jamais vraiment parlé. ça avait été suffisamment difficile pour tout le monde, alors tu n'osais pas en reparler, même vingt ans plus tard, mais... on s'imagine bien comment la souffrance de la victime doit être grande, mais on ignore tous les sacrifices que cette personne doit faire tellement la culpabilité d'avoir été ce centre d'intérêt est lourde.

ce soir, tu sentais que tu allais pouvoir alléger ta conscience quelque peu en laissant un poids tomber de sur tes épaules. bailey et toi étiez tellement similaires que ça te faisait presque peur, tu savais que tu pouvais lui parler de tes préoccupations matriarcales ou encore de tes tocs - parce qu'entre control freaks il fallait bien s'entraider. tu avais néanmoins invité ta soeur aujourd'hui parce que tu avais besoin de briser un silence qui commençait à peser trop lourd sur ta conscience. la rouquine était arrivée pile poil à l'heure, ce qui ne te surprenait pas du tout. le repas s'était déroulé sans anicroche, dans les règles de l'art. vous aviez parlés de tout et de rien, des enfants, du boulot, de vos vies amoureuses. vous aviez échangés rires et souvenirs, mais ta grande sœur n'était pas dupe. une fois le thé servi, les vraies discussions pourraient enfin avoir lieu... « On a bien parlé des autres, mais pas tellement de nous-mêmes. Alors, raconte-moi… Comment va ma petite soeur ? [...] J’avais l’impression que tu voulais me parler de quelque chose en particulier, je me trompe ? » tu souris légèrement, tu baisses les yeux  vers tes mains qui empoignent la tasse de thé chaud, puis vers ton alliance. tu soupires puis relève les yeux vers ta confidente. « tu crois que l'on a une mission sur terre, b. ? une route toute tracée où l'on doit faire face à des épreuves qui nous permettrons d'avancer ? tu crois que chaque embûche qui sont mises sur notre chemin le sont parce qu'ultimement, on est capable de les surmonter et nous en tirerons des leçons de vie ? » tu avais parlé en fixant un point droit devant toi, perdue dans tes pensées, sans réellement analyser ou filtrer tes paroles. tu soupiras à nouveau, reprenant tes esprits et reposant ton regard sur ta grande sœur. « ma maladie récidive, bailey. je croyais m'en être tirée et on le pensait tous... jusqu'à tout récemment... oh la pauvre carla avec sa santé merdique... » tu secouas la tête de gauche à droite. « toute mon enfance je l'ai passé à me sentir coupable pour ce qui m'arrivait, en plus de me battre pour ma propre santé. je l'ai vue dans vos yeux, à alexie, à dani et à toi. les parents n'avaient d'yeux que pour leur enfant malade et ... je sais que la famille, s'est fait pour se supporter, s'entraider. mais... je me suis sentie tellement coupable. pour vous, pour les parents. ça va être quoi, cette fois ? vous allez mettre vos vies sur pause pour prendre soin de moi ? si tu savais à quel point je me suis sentie coupable de vous priver de vos parents parce qu'ils étaient à mon chevet... vous pensiez que je ne le voyais pas, vous souffriez aussi, parallèlement, chacune de votre côté, en silence... pour ne pas en rajouter une couche sur le dos des parents... » l'alcool mélangé à la fatigue accumulée te faisait quelque peu perdre la carte, il fallait l'avouer. tu ne tenais pas bien l'alcool déjà en partant et... illumination. tu avais bu deux verres. deux verres... était-ce trop pour un fœtus en développement ? et toi qui balbutiait toutes ces choses en lien avec ton complexe de culpabilité qui t'avait été diagnostiqué au début de l'âge adulte alors que ce n'était vraiment, mais vraiment pas le point essentiel de cette soirée en duo. « je suis enceinte, bailey. et je ne sais pas quoi faire... » tu avais craché la dernière phrase sans censure et tout de ton langage non-verbale indiquait que tu étais vraiment en détresse face à cette nouvelle. bailey comprendrait que ce n'est... pas une bonne nouvelle, mais qu'à voir ton visage, tu étais vraiment dans le néant. toutes les options se présentait à toi. le garder, le donner en adoption, avorter... à ce niveau là, c'était le néant total, effectivement.
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyMer 12 Mai - 11:59


Le repas s’est passé aussi bien que possible, la discussion ponctuée de plaisanteries et de rires. En même temps, Bailey ne s’attend à rien d’autre lorsqu’elle passe du temps avec sa soeur. Néanmoins, elle sait qu’elle n’est pas venue uniquement pour échanger des nouvelles et passer un bon moment. Elle a bien compris qu’il y a quelque chose qui se passe et, comme toute frangine digne de ce nom, elle se fait du souci. Alors elle pose la question directement : c’est l’heure de se mettre à table de façon figurée, cette fois. La réponse de Carla la laisse néanmoins aussi surprise que perplexe et, pendant quelques instants, elle est songeuse. Bailey a un esprit logique mais carré ; pour elle, il n’y a pas beaucoup de place pour l’imagination et d’ailleurs, elle sait bien que ce n’est pas forcément une qualité. Mais c’est comme ça, c’est tout, voilà pourquoi ça lui fait du bien de côtoyer des personnes dont les croyances l’aident à s’ouvrir un peu plus. Il n’empêche qu’en attendant, ce n’est pas pour rien que la physique est son domaine préféré. Pourtant, elle a conscience que la science ne fournit pas les réponses à toutes les questions - loin de là, même. Alors elle est un peu hésitante quand elle répond. « Je ne sais pas trop… Mais je crois que non. En revanche, je pense que chacun d’entre nous s’est donné une mission, celle de profiter au maximum des jours qui nous sont donnés, quelle que soit la manière dont on préfère le faire. » Mais la rousse parle un peu dans le vide, avançant à tâtons, puisque pour le coup elle ne comprend pas très bien de quoi il s’agit. En revanche, lorsque Carla annonce haut et fort de quelle épreuve il est question, Bailey sent son coeur tomber comme une pierre dans sa poitrine. En plus d’être sous le choc, elle sent aussi la tristesse et une sourde angoisse l’envahir. Ce n’est pas possible. Ça devait être terminé.

Mais Bailey s’efforce de se reprendre aussitôt. Ce n’est pas facile, bien sûr. Elle a envie de faire un gros câlin à sa petite soeur… Mais elle sait que ce n’est pas ce que Carla attend d’elle, pas pour l’instant du moins. Alors elle se contente de glisser une main vers la sienne pour la serrer ; et son impression est confirmée par les propos de la brune. C’est au tour de Bailey de secouer la tête en signe de dénégation. « Tu as trois soeurs en bonne santé. De quoi tu penses qu’on aurait pu se plaindre ? » Peut-être que la rousse aurait ressenti la même chose à la place de sa soeur, elle n’en sait rien puisque elle ne l’a pas vécu. Mais Carla n’y est pas du tout. « Tu penses vraiment qu’on s’est senties privées de quoi que ce soit ? C’est vrai que papa et maman avaient moins de temps pour nous, mais et alors ? On n’a pas trop mal tourné, non ? Bon, d’accord… Dani l’actrice est un peu une diva, c’est inquiétant qu’Alex passe autant de temps avec des singes et je suis pas sûre que mon besoin obsessionnel de tout contrôler soit très sain, mais sinon on s’en est pas trop mal sorties, tu trouves pas ? Et puis ça servirait à quoi d’être quatre si on peut même pas s’entraider ? » Elle entend, mais elle aussi veut être entendue. Sauf que visiblement, elle n’est pas au bout de ses surprises. Sa cadette lâche une autre bombe et, l’espace de quelques instants, Bailey reste - presque - bouche bée. Elle a envie de la féliciter parce qu’à ses yeux, un bébé est toujours une bonne nouvelle. Ce sentiment est plus fort qu’elle, la mère de famille de leur fratrie. Mais elle respecte sincèrement le droit de chacune d’avoir un point de vue différent et, à l’instant précis, elle sent que ce n’est pas ce que Carla veut entendre. Après tout, elle a toujours dit qu’elle ne voulait pas d’enfants. « Ça, c’est une nouvelle… » Ça fait même deux nouvelles. Autrement dit, ça fait beaucoup d’un coup. Bailey serre la main de Carla dans la sienne. « Tu en es à combien ? Et qui est au courant ? » Et surtout, la question la plus importante… « C’est risqué vis-à-vis de ton état de santé de le garder, hein ? »
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyLun 7 Juin - 3:57



(( heart speaking. ))
@bailey hastings

♡ ♡ ♡
dans la vie en général, tu es une personne sûre d'elle-même, réfléchie et qui dégage un sentiment de confiance. tu es méthodique, méticuleuse (à la limite d'être une perfectionniste qui tombe sur les nerfs de ses proches...) et lorsque tu parles d'un sujet quelconque, tu le fais avec passion, avec cœur. au travail, c'est la même chose : tes collègues t'apprécient pour ton organisation, ton sens de la répartie, ton calme inébranlable dans des situations stressantes. tu es en contrôle. tu aimes l'être. tu es une leader, une bonne, pas un bourreau. tu aimes être à l'avant des troupes et aider à ce que le travail soit bien fait. tu t'exprimes avec de grands mots, mais tu as une façon bien à toi de vulgariser les choses pour te faire bien comprendre de tes pairs. tu rends les gens à l’aise, les motivants ainsi à se surpasser, à dépasser les attentes. mais parfois, malgré tout ton bon vouloir, il t’arrive aussi d’être vulnérable, sensible et d’avoir une baisse de moral et d’énergie. vous me direz que le contraire vous aurait bien surpris, mais tu es de celle qui aime projeter une bonne image de toi et ce, en tout temps et en toute circonstance. comme quoi dans ton cas les apparences peuvent être trompeuses, mais ça t’es bien égal, en autant que tu projettes quelque chose de positif et que tu sois un phare en cas de tempête, que les gens puissent se relayer à toi. malheureusement, depuis les quelques semaines qui se sont écoulées depuis ton rendez-vous avec ton spécialiste traitant, tu étais plus distraite que jamais, laissant de côté ton assiduité habituelle et ta rigueur au travail. ce n’est pas évident de concilier ton travail très demandant mentalement, en plus de tes soucis de santé qui seraient bien assez vite très difficile à dissimuler, en plus de ta grossesse… comme quoi les malheurs ne viennent jamais seuls dans la vie trépidante de carla holt et cette annonce en faisait la preuve encore une fois. tu jonglais habillement avec plusieurs assiettes dans les mains, ayant pris cette habitude dès ton jeune âge, mais aujourd'hui, elles venaient de toutes s'écrouler au sol lorsque tu osas enfin briser ce silence un peu trop lourd que tu avais toi-même créé en voulant protéger ta famille de tes mauvaises nouvelles...

tu regardais bailey, qui jusqu'à présent c'était montré très à l'écoute, attentive à chacun de tes mots. ton regard pouvait paraître lourd, mais venant de toi, elle devait forcément comprendre qu'il s'agissait en effet de la peur qui pouvait se lire à travers tes yeux noisettes. tu étais effrayée. pétrifiée même. ce n'est pas tant la récidive de ta défaillance rénale qui t'effrayait, mais bien plus la grossesse. c'était un facteur que ton mari et toi aviez gérés plutôt bien avec les années, vous preniez vos précautions, tu faisais tes calculs, vous vous protégiez convenablement, mais... il fallait bien se rendre à l'évidence qu'en quelque part, tu avais dû baisser tes gardes et c'est à ce moment qu'une poussière d'ange t'es tombée dedans... la rouquine pris doucement la parole, mais ses premiers mots mirent du temps à parvenir à ton cerveau, encore sous le choc d'avoir verbalisé la chose, la rendant si réelle, si tangible maintenant. « Tu en es à combien ? Et qui est au courant ? (...) C’est risqué vis-à-vis de ton état de santé de le garder, hein ? » tu soupiras bruyamment en battant des cils, comme pour reprendre tes esprits. c'était bien beau lancer une telle annonce, mais tu devais forcément t'attendre à répondre à des questions. si les rôles étaient inversés, il est clair que tu ne serais pas resté assise là sans dire un mot. et c'est un peu ce que tu attendait de bailey, aussi. qu'elle éclaire tes lanternes, qu'elle agisse comme un phare, te guidant à travers le brouillard. « j'en suis à environ cinq semaines... » c'est le calcul que l'obstétricienne avait assumée en faisant le premier examen, mercredi dernier. « pour l'instant, il n'y a encore que toi qui soit au courant... » tu avais honte. honte de ne même pas avoir mis ton mari au courant. tu anticipais beaucoup trop sa réaction et c'était un peu ça ton point faible. dans tes moments d'anxiété, de grand stress, tu as tendance à penser à la place des autres et à te créer des scénarios catastrophiques plutôt que de prendre le grain de riz tel qu'il est, tu en fais toute une montagne en exagérant la réaction des autres. « et effectivement que c'est risqué. pour le bébé et pour moi... » dis tu doucement avant de prendre une gorgée de thé avant que celui-ci ne soit complètement froid. « tu comprends maintenant où je voulais en venir en te demandant si tu croyais que les emmerdes sont mises sur notre chemin pour une raison ? si je décides de le garder, je nous met tous les deux en danger, mais... quelle personne égoïste je serais d'enlever la vie à ce petit être qui m'a choisi ? » tu plisses les yeux. c'était vraiment un combat moral, sincèrement le plus difficile qu'il t'était arrivé de rencontrer. et peu importe ta décision, votre décision, dans tous les cas, quelqu'un souffrirait. et rien qu'à cette idée, tu trouvais cela horrible et impensable.
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyLun 7 Juin - 8:17


Carla a peur. Bailey le voit dans ses yeux, le ressent au plus profond de son être. C’est sa soeur. Quoi qu’on puisse en dire et même si les disputes sont inévitables au sein d’une famille, le lien est inaltérable. Elles se comprennent parfois sans avoir besoin de dire un mot. Et surtout, elles seront toujours, toujours là les unes pour les autres. Comme dans le passé, comme aujourd’hui - et à jamais. Forcément, la rousse aussi s’inquiète, pour elle, pour la vie qui grandit dans le ventre de sa soeur. Alors elle se pose des questions et elle les pose à haute voix. Les réponses de Carla sont claires et concises. « Cinq semaines, d’accord. Tu as combien de temps pour prendre ta décision ? » On aurait pu croire que Bailey est forcément au courant de ce genre de choses, étant donné qu’elle a déjà traversé deux grossesses. Mais ce n’est pas le cas puisque pour elle, la question de le garder ou pas ne s’est pas posée. Elle a la chance d’être en bonne santé contrairement à sa petite soeur, même si la grossesse a été jugée difficile quand il s’agissait d’Ethan. « Quand est-ce que tu comptes en parler à ton mari ? Tu appréhendes sa réaction, j’imagine ? » La prof sait que sa soeur et son beau-frère forment un couple soudé, s’épanouissant dans son mariage. Elle se doute donc que si Carla n’en a pas encore parlé à son mari, c’est qu’elle a ses raisons. En d’autres circonstances, Bailey aurait assurément été touchée par la marque de confiance accordée par la brune. Mais les nouvelles sont tellement importantes qu’elle a l’esprit trop pris, trop préoccupée par la récidive de la maladie et la grossesse. « Quels sont les risques exactement ? » La mère de famille est loin d’être une experte dans le domaine de la santé, mais elle s’y connaît un peu en bébés. Et comme Carla travaille dans un hôpital, Bailey lui fait confiance pour donner des explications claires. Quoi qu’il en soit, son coeur se serre lorsqu’elle songe au dilemme auquel sa petite soeur est confrontée. Ça lui fait beaucoup de peine. « Oui, je comprends mieux ce que tu voulais dire… Et personne n’est bien placé pour te donner des conseils. Prenez votre temps pour réfléchir tous les deux… » Parce que la décision est de taille. Consciente de ça, la rousse serre à nouveau la main de sa cadette dans la sienne. « Au plus profond de toi, est-ce que tu sais ce que tu veux faire ? »
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyDim 13 Juin - 1:28



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Alexie répète souvent qu'elle n'a aucun instinct maternel. Elle n'est pas très douée avec les enfants, enfin surtout avec les bébés parce que les enfants elle les comprend bien, parfois elle a le même âge mental qu'eux ça aide... mais quand sa nièce est née la brune a mis plusieurs mois avant de parvenir à la prendre dans ses bras, effrayée à l'idée de blesser un être aussi fragile, jusqu'au jour où Bailey lui a aveuglement remis le bébé dans les bras, par automatisme certainement, loin d'avoir constaté que sa soeur aînée n'avait encore jamais tenu le nourrisson, Alex a donc bien été obligée de la réceptionner et d'improviser et tout c'est très bien passé, Kayla est en pleine forme aujourd'hui ! Ça semble évident pour n'importe qui la connaissant, personne ne doute de sa fibre maternelle en la voyant passer ses journées à  jouer les mamans poules au zoo et surtout elle a toujours eu de l'instinct avec ses sœurs... Mais quand elle n'est pas très sûre que son radar d'aîné fonctionne elle débarque à l'improviste, comme ce soir chez Carla. Ça a commencé par une absence inexpliquée de message quotidien, alors oui Alex sait bien que sa sœur à une vie bien remplie, un mari, un métier, des activités mais son téléphone à Carla c'est comme une extension de sa main du moins c'est l'avis d'Alexie et il ne se passe en général pas une journée sans un message... bref, tout ceci justifie pour la brune largement sa présence devant chez sa sœur sans avoir été invité ou juste s'être annoncé par message. Pour quoi faire ?

Avec ses proches Alex a toujours eu la fâcheuse tendance de frapper et d'entrer sans attendre, cette manie a provoqué grand nombre de disputes entre elle et ses sœurs quand  elles étaient ados, ça l'a souvent mise dans l'embarras dans la colocation dans laquelle elle était également mais malgré tout elle a du mal à retenir la leçon. Alors comme à son habitude, elle sonne, elle frappe deux coups puis elle actionne la poignée comme si elle était chez elle, enfin pas vraiment, elle passe quand même a tête juste pour crier "Hey oh ! C'est moi !" histoire de ne pas se faire assommer par une raquette de tennis -oui c'est déjà arrivé-. Bien qu'elle ne soit pas certaine que sa présence ait été clairement entendu Alex entre et elle prend directement la direction du salon d'où elle entend des voix mais sans pour autant capter réellement la conversation. Comme une fleur elle débarque dans la pièce, surprise d'y retrouver Bailey en plus de Carla. "Bah... y a une réunion spéciale frangines et vous invitez pas votre préférée ? Oh... vous préparez mon anniversaire surprise c'est ça ? c'est super cool." plaisante-t-elle -a moitié, c'est quand même dans pas si longtemps- avant de reprendre l'air innocent. "Euh... j'ai sonné... et frappé... et je suis entrée, mais j'ai quand même sonné." faute avouée à moitié pardonnée généralement... mais l'ambiance ne semble pas être à la plaisanterie, Alexie débarque avec ses gros sabots et dévisage tour à tour ses sœurs soudain mal à l'aise. "J'interromps vraiment quelque chose ?" elle le sent bien, son regard se pose sur la main de Carla que Bailey serre dans la sienne et les petits signaux d'alarme qu'elle avait déjà pré-senti dans la journée s'allument mais elle est à mille lieux de se douter de ce qui se raconte entre les deux sœurs.


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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptySam 19 Juin - 21:21



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♡ ♡ ♡
ton mari et toi aviez toujours été sur la même page, au même chapitre du même livre. vous vous compreniez sans même avoir besoin de vous parler. vous vous respectiez énormément et vous communiquiez avec une facilité qui n'est pas donnée à tout le monde. quand vous vous êtes rencontrés, vous aviez tous les deux été très surpris d'être capable de lire en l'autre comme dans un livre ouvert. ça vous faisait presque peur, mais à la longue vous aviez fini par en tirer que du positif et ça vous avait aidé à bâtir une relation solide et durable. vous aviez mis toutes les cartes sur table, vous vous étiez préparé à toutes éventualités, prévoyant ainsi chaque petit et grand changements dans vos vies et dans votre vie de couple. vous étiez sur la même page. au même chapitre... mais depuis l'annonce de ton médecin, tu avais l'impression d'être dans un tout autre roman. un roman plus horrifique, de mauvais goût. certes, tu avais annoncé le diagnostique peu glorieux à ton homme au sujet de tes reins, mais tu avais gardé pour toi l'annonce de la grossesse... c'était trop tôt, c'était encore trop tôt pour le lui annoncer. tu voulais bien faire les choses, tu voulais essayer de limiter les dégâts et prendre ta propre décision avant de le lui annoncer. tu voulais contrôler l'information avant de lui en faire part, voulant minimiser les questions qu'il pourrait te poser en arrivant déjà avec les réponses. tu voulais tout contrôler... encore une fois. mais c'était impossible. tu ne pouvais pas vraiment savoir comment il réagirait, même si tu le connaissais par coeur. personne n'est jamais préparer face à une nouvelle comme celle-ci. une grossesse, ça change pas seulement une vie, mais c'est une nouvelle vie dont on doit s'occuper pendant toute la nôtre. c'est une décision difficile à prendre...

bailey et toi étiez toujours main dans la main, assise une en face de l'autre, chacun une tasse de thé devant vous. « j'ai un rendez-vous avec une obstétricienne dans une semaine... forcément, je devrais avoir une réponse d'ici là... » dis-tu sans réel entrain. « je crois que je devrais lui en parler avant le rendez-vous avec l'ob... » tu relèves la tête un instant pour regarder au plafond avant de prendre une gorgée de ta tasse. tu reposes ton regard sur ta soeur aînée. « les risques sont quand même importants... si mes reins ne fonctionnent pas à 100%, j'imagine que c'est plus risqué pour moi que pour le bébé... c'est moi qui va avoir de la diffculté à compenser pour nous deux... je ne sais pas encore exactement les pourcentages, les risques exacts... ça pourrait être discutable au rendez-vous... ». tu soupirs. avant même que tu ne puisses répondre à la dernière question de bailey, un petit bout en train fit son apparition dans la salle commune. « Alex ? » la grande soeur holt justifia sa présence en mentionnant le fait qu'elle avait cognée, qu'elle s'était annoncée. tu souris. elle avait ce don de rentrer chez les gens comme si la maison était sienne. et en temps normal, ça ne te dérangeait absolument pas... seulement, là tout de suite, tu te sentais un peu mal parce qu'elle voyait que volontairement, elle avait été exclus de cette réunion. « non, euh... je... viens, assieds-toi. tu veux quelque chose à boire ? » demandas-tu en te levant pour te diriger vers elle et venir lui faire une étreinte. tu étais gênée, tu avais honte. honte d'être prise la main dans le sac, comme si tu venais de faire un mauvais coup... sauf qu'en réalité, tu avais tout les droits. tu voulais t'entretenir seule avec bailey parce que tu savais qu'elle te comprendrait plus, qu'elle saurait te poser les bonnes questions, comme sa dernière dont tu n'avais pas pu répondre. ce n'était pas un crime ? ce n'était rien contre alexie en soit. c'était simplement que sur ce sujet, elle n'était peut-être pas la mieux outillée pour t'aider. mais tu avais honte quand même. parce que tu te mettais à sa place et vraisemblablement, tu aurais été un peu sous le choc, surprise, de voir une réunion entre sœurs à laquelle tu n'aurais pas été invitée...
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptySam 19 Juin - 22:57


« Je peux t’accompagner chez l’obstétricienne, si tu veux. » D’ailleurs, Bailey peut se transformer en à peu près tout, dans l’espoir d’aider sa petite soeur. Lorsqu’elle est devenue maman, c’est d’ailleurs quelque chose qu’elle a découvert, le fait de porter plusieurs casquettes à différents moments de la journée. Elle peut se changer en infirmière pour soigner les petits bobos, en psy pour écouter les chagrins d’enfants, en cuisinière bien entendu pour nourrir sa maisonnée, en prof - quelle surprise - pour les aider à faire leurs devoirs et tant d’autres choses… Elle faisait déjà plus ou moins ça avant avec ses cadettes, en réalité. Car si elle n’est pas l’aînée de la famille, Bailey a toujours été celle qui manifestait une sorte d’instinct maternel évident. Alexie, elle, adorait être à l’extérieur et s’occuper des animaux, avec une habileté manifeste. Les différences au sein d’une fratrie sont de toute manière monnaie courante et c’est tant mieux.

En parlant de leur aînée, c’est elle qui débarque à la fin du repas. Bailey se redresse, surprise par l’apparition d’Alexie. Pourtant, elle ne devrait peut-être pas l’être. Elle a parfois l’impression que sa grande soeur a un don d’omniprésence - ou en tout cas, elle avait cette impression à l’époque lointaine où elles vivaient encore ensemble. « Salut, Alex. » Bien entendu, leur soeur est suffisamment perspicace pour comprendre immédiatement qu’il se passe quelque chose. La rousse glisse un regard vers leur cadette. Ce n’est pas à elle d’annoncer les nouvelles à quelqu’un d’autre, d’autant plus que leur beau-frère n’est pas encore au courant. Mais il lui paraît difficile d’imaginer qu’elle n’en parle pas à Alex maintenant, puisque elle va forcément se poser des questions. Bailey se lève à son tour pour étreindre la nouvelle arrivante, avant de se rasseoir. Pendant que Carla remplit son rôle de maîtresse des lieux en proposant à boire. « Comment tu vas ? » Elle est un peu gênée, parce qu’elle ne sait pas très bien quoi dire. Elle voudrait la mettre au courant, mais ce n’est clairement pas son rôle.
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyJeu 8 Juil - 22:30



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Débarquer comme un cheveu sur la soupe c'est souvent ce que fait Alex et ça n'a vraiment rien d'étonnant, c'est chiant, oui ça elle le sait et elle le comprend mais en règle générale même si elles lui râlent dessus ses sœurs sont plutôt contentes de la voir. Mais ce soir... non, elles n'ont pas l'air vraiment ravie de la voir, pas que la brune s'attendait à une standing ovation mais elle ne s'attendait pas non plus à ce silence troublant et à ses échanges de regards gênés en entrant dans le salon de Carla. Bon elle en a plaisanté mais en vue de la tension soudaine dans la pièce Alex doute que ce dîner entre les sœurs ait eu pour but de lui préparer une surprise d'anniversaire. "Désolée je débarque vraiment à l'improviste, j'aurais dû appeler." Evidemment qu'elle aurait dû et pas uniquement parce qu'elle sent qu'elle interrompt quelque chose maintenant... si ce n'est appeler au moins sonner correctement et attendre qu'on vienne lui ouvrir, qu'on l'invite, si elle a la chance de tomber sur ses sœurs qui semblent néanmoins en pleine crise elle aurait aussi pu débarquer en plein repas romantique entre Carla et son mari mais ce n'est pas la première et surement pas la dernière fois que ça lui arrive, un jour elle retiendra la leçon. En attendant la voilà plantée comme un grand tournesol dans l'entrée de la pièce alors que ses sœurs la dévisagent tout à tour. Sa plaisanterie sur son anniversaire fait mouche et plus les secondes passent plus l'inquiétude d'Alex grimpe en flèche, soudain Carla se lève pour l'étreindre presque maladroitement ce qui ajoute de la bizarrerie à la situation, Alexie coule un regard vers Bailey mais cette dernière semble presque l'éviter automatiquement, l'une lui demande si elle veut boire et l'autre comment elle va et les réponses simples à ses questions ne lui viennent pas. "Je... je sais plus, oui ça va... enfin je crois, ça dépend... vous ça va ? Qu'est-ce qu'il se passe ?" si elle avait une petite appréhension avant de venir maintenant elle s'inquiète vraiment. Bailey a l'air hésitante elle semble vouloir parler tandis que Carla semble fuir, s'il était arrivé quelque chose à leurs parents Alexie songe qu'elle aurait été mise au courant sans avoir besoin de littéralement s'imposer, idem pour leur plus jeune sœur, c'est donc un problème interne, oui appeler la Sherlock, quand son cerveau se met en mode "sœur aînée" il est étonnamment analytique, seulement il ne lui permet pas encore d'être télépathe alors à son tour elle dévisage Bailey et Carla. "Je proposerais bien par politesse de vous laisser et de revenir à un autre moment mais maintenant je suis beaucoup trop inquiète. Laquelle de vous a besoin que j'enterre un corps ? ça sera que le troisième aujourd'hui."


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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyVen 9 Juil - 21:27



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♡ ♡ ♡
tu sentais l'ambiance extrêmement lourde en ce moment, tu te sentais comme une enfant prise la main dans le sac, celle qui venait de faire un mauvais coup et tu ne savais pas comment l'avouer à ses parents... non, plus exactement tu te sentais comme si tu avais été prise la main dans le sac entrain de faire ce dit mauvais coup... la sensation n'était pas des plus agréable et ça te faisait mal parce que tu comprenais comment ta grande sœur devait se sentir. ça te rassurais au moins de voir que bailey se sentait aussi prise au piège que toi. vos expressions faciales valaient tout dire. devant vous, même alexie semblait étrange à cause de vos réactions. tu proposas quelque chose à boire à ta sœur, devant automatiquement trouver quelque chose à faire pour venir à bout de cette lourdeur qui pesait maintenant sur la pièce tandis que bailey s'empressa de lui demander comment elle allait. sans attendre sa réponse, tu lui fis couler une tasse d'eau chaude qui était resté sur le poêle tout ce temps et y déposa un sachet de thé. tu retournas auprès d'elles alors qu'elle prit finalement place à table, près de vous. « Je proposerais bien par politesse de vous laisser et de revenir à un autre moment mais maintenant je suis beaucoup trop inquiète. Laquelle de vous a besoin que j'enterre un corps ? ça sera que le troisième aujourd'hui. » tu n'avais pas la force de poser plus de questions quant à cette dernière affirmation. avait-elle vraiment enterré trois corps ? nous y reviendrons plus tard, là tu avais quelque chose de plus urgent à régler, quelque chose à lui avouer... « alexie... tu sais, il y a deux semaines, quand je suis venue te voir en panique pour t'annoncer que mon insuffisance rénale était de retour... » soupir suivi d'une grande inspiration. le morceau allait sortir, sans censure, sans going back. « j'ai aussi appris que j'étais enceinte... là j'en suis environ à cinq semaines... » à voir ta mine, elle devrait forcément comprendre que la nouvelle ne te réjouit pas, contrairement à celles qui attendent cette annonce comme si c'était la venue du pape. tu ne savais pas quoi ajouter d'autre, quoi dire de plus. tu n'avais plus la force. tes yeux faisaient des aller-retour entre alexie et bailey. tu savais que tu les mettaient toutes les deux dans une position un peu délicate. beaucoup seraient heureux d'apprendre la venue d'un bébé... le seul problème, c'est que dans leur cas, la venue était désirée, souhaitée, convoitée... alors que pour toi, ton mari et toi, ce n'était pas dans les plans. qui plus est, tu ne savais pas encore si tes reins survivraient à une grossesse... tu soupiras encore une fois avant de prendre une gorgée de ta tasse. le liquide était devenue froid, amer. comme ton ressenti du moment...
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptySam 10 Juil - 5:55



Même si elle n’est pas chez elle, Bailey balaie d’un geste vague les excuses d’Alexie. Ce n’est pas sa présence qui est gênante, c’est plutôt le sujet de conversation qui est délicat. Lorsqu’elle leur demande si ça va, la rousse hésite à nouveau. C’est une question compliquée, ce soir. Elle ne veut pas parler pour leur soeur, sauf que celle-ci est déjà partie servir à boire et que visiblement, de seconde en seconde, l’inquiétude de leur aînée augmente. Cette dernière glisse néanmoins une touche d’humour en affirmant que si elles ont besoin d’aide pour enterrer un corps, elle sera évidemment là. Presque malgré elle, Bailey esquisse un sourire. « Ça va aller, merci, on n’en est pas encore là. » Carla, elle, n’a pas réagi à l’humour. Et ça peut se comprendre, puisque la troisième soeur Holt est toute à ses importantes préoccupations. Alors sans plus tarder, elle se lance à nouveau, pour la deuxième fois de la soirée. Bailey comprend qu’Alexie était déjà au courant pour l’insuffisance rénale, mais pas pour la grossesse. Et elle reste silencieuse, parce que ce n’est pas à elle de parler, mais aussi parce que l’aînée a sûrement besoin de temps pour digérer la nouvelle. Puis elle va probablement poser un tas de questions, comme la rousse un peu plus tôt dans la soirée. Mais comme il lui semble important de préciser quelque chose - après tout, ni elle ni Alexie ne travaillent dans le domaine médicale -, Bailey reprend brièvement la parole. « Et étant donné son problème de santé, c’est une grossesse à risques. » Elle n’en dit pas plus. Elle sait qu’elle n’en a pas besoin. Au lieu de ça, elle glisse une main dans celles de ses deux soeurs. Assises comme ça autour de la table, les mains jointes en signe d’unité, la symbolique est forte. Même si elles se chamaillaient souvent quand elles étaient enfants, les soeurs Holt ont toujours su faire face aux épreuves ensemble. Et aujourd’hui, c’est encore ce qu’elles feront - c’est ce que Bailey se répète avec force dans son coeur, pour ne pas céder à l’angoisse que l’état de santé de sa petite soeur provoque chez elle. Et si Dani était là, elles auraient joint leurs mains à quatre, comme il leur était arrivé de le faire lorsqu’elles étaient plus jeunes.
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyVen 13 Aoû - 22:41



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Une famille nombreuse ça signifie parfois deux fois plus de problèmes mais quand une crise survient justement ça signifie aussi deux fois plus de monde pour se serrer les coudes, se sentir entourer, avoir toujours quelqu'un vers qui se tourner... du moins chez les Holt c'est comme ça, Alexie sait qu'il y a toujours une de ses sœurs de disponibles, peu importe l'heure, pour un coup de fil réconfortant et chacun parvient à être présent à sa manière, du mieux qu'il peut. Alors quand Carla est venue voir Alexie deux semaines plus tôt pour lui parler de son état de santé, la brune a fait du mieux qu'elle a pu, elle a ravalé ses larmes parce que sa sœur n'avait pas besoin de ça, elle a mis de côté la brûlure provoqué par cette annonce sur sa cicatrice et elle a blagué en lui disant qu'elle était en rupture de stock de rein avant de la prendre dans ses bras... Elle dort moins bien depuis, totalement impuissante face à cette nouvelle, elle en a plaisanté mais contrairement à la première fois où elle s'était trouvé une réelle utilité cette fois-ci en dehors de sa présence, de son humour souvent douteux, de ses mots qu'elle espère optimistes et réconfortants mais qui sont parfois maladroits, Alexie ne peut rien faire pour sa sœur et ça la ronge. Et si la brune pensait que la situation était déjà à son maximum niveau drama c'était en réalité bien naïf de sa part, car ce soir Carla reprend la parole pour lui faire une toute nouvelle annonce, sa grossesse. "Oh..." souffle Alex, bizarrement elle s'attendait à tous sauf à ça. "J'ai l'impression que félicitation n'est pas ce que tu as envie de m'entendre dire." Si en règles générales une grossesse suscite une vague d'embrassades et de sauts de joie l'atmosphère de la pièce de s'y prête pas, pas du tout même et la brune ressent soudain le besoin de s'asseoir. Alors qu'elle tire la chaise pour s'installer à côté de Bailey cette dernière reprend la parole pour confirmer que bébé plus insuffisance rénale ne font pas bon ménage. Il faut quelques instants à Alex pour assimiler, égoïstement elle se demande d'abord pourquoi Carla n'a convoqué que Bailey pour lui annoncer sa grossesse et sollicite d'avantage son aide puis amèrement elle se dit que n'ayant pas un utérus viable elle n'est pas en mesure de comprendre, elle ferme les yeux en se frottant le front un instant comme si ça pouvait l'aider à chasser ses pensées néfastes et se focaliser sur les émotions de Carla plutôt que les siennes. "Pardon... Vous attendiez que je dise quelque chose peut être ?" elle soupire, gratte nerveusement la cicatrice sur son flanc gauche qui psychologiquement la démange depuis deux semaines. "Finalement je veux bien un verre de vin aussi." le vin aide à y voir plus clair non ? "Je cherche mais je ne sais pas quoi dire... Quelles sont tes options ? Le traitement serait mauvais pour le développement du bébé ? Est-ce-que... Est-ce-que les médecins-t-on conseillé... d'avorter ?" le terme a du mal à sortir de sa bouche, pas qu'elle soit contre, non ce n'est pas ça, chacun est libre de disposer de son corps mais quand on est incapable de porter la vie plus de quelques semaines la notion de mettre un terme à une grossesse est parfois difficile à aborder.

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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyDim 22 Aoû - 3:30



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♡ ♡ ♡
le sol s'effondrait, s'écroulait sous tes pieds et à chacun de tes pas, tu sentais tout ton corps basculer vers l'arrière, comme si une force surhumaine te tirait vers l'arrière, te ramenant à ta triste réalité. c'est comme si tu avais mis cette partie de ta vie, de ton histoire, dans un tiroir à souvenirs fermé à double tour et tu avais jeté bien loin la clef. est-ce que c'était naïf de croire que tu avais pu t'en tirer ? que la vie aurait finalement pu te lâcher et t'épargner un peu ? c'est dégueulasse quand l'on y pense. pourquoi les criminels, les pédophiles de ce monde, les détraqués sans cervelle ne meurent pas de maladies incurable ? pourquoi eux ne sont-il pas atteints de cancer, d'insuffisance, de maux terribles alors qu'ils peuvent s'en tirer si facilement, en prison ou en maison de transition ? c'est quasiment l'hôtel contrairement à ce que toi, une femme d'affaire exemplaire, une épouse convenable et un être humain qui marche toujours du bon côté de la rue et qui laisse passer devant elle les personnes âgés ou les femmes enceintes doit vivre. pourquoi toi tu dois endurer les caprice d'un être supérieur qui visiblement semble t'en vouloir pour quelque chose que tu aurais commis dans cette vie ou dans une autres ? c'est injuste. c'est injuste. mais ce qui l'est d'autant plus c'est que ce petit être qui grandit en toi aurait pu trouver refuge dans une mère aimante, une mère tendre et en pleine santé qui aurait su l'attendre et l'accueillir à sa juste valeur. toi, tu n'en étais pas digne. que lui ferais-tu vivre si tu décidais de le garder, mais que les traitements lui rendraient la vie dure ? serait-ce égoïste de ta part de ne pas en tenir compte ? de penser qu'à toi dans tout ça ? mais quel genre d'être humain serait-tu si tu venais qu'à poser le geste d'arrêter cette grossesse ? ta sœur tira la chaise à côté de bailey et commença à bégayer quelques mots, mais plus on en parlait, plus ça rendait la chose réelle et plus tu paniquais. toi qui généralement est en contrôle de tout, voilà que tu commençais à perdre ton sang froid. tu posas les coudes sur la table et pris ta tête à deux mains, regardant les dessins que formaient les nœuds du bois sur ta table neuve. alexie parlait, parlait, parlait. les mots se bousculaient jusqu'à tes oreilles. « est-ce-que les médecins-t-on conseillé... d'avorter ? ». c'est la goûte de trop. quel médecin sensé proposerait l'avortement ? en vrai, tu n'en savais rien. tu n'avais pas encore revue l'obstétrique, ce serait dans une semaine, mais rendu là tu espérais être plus en mesure de lui dire ce que tu souhaitait faire... parler plus sérieusement des risques... tu te levas d'un bond et fit grincer la chaise sur le parquet. « j'en sais rien. j'en sais rien alex. si j'avais toutes ses réponses, je serais pas en train de me faire des millions de scénarios dans la tête et à paniquer sur mon avenir ou celui de l'être qui grandit en moi. » crias-tu presque à bout de force pendant que tu te dirigeais vers le vaisselier pour prendre une coupe en passant par le cellier pour reprendre la bouteille entamé lors du diner. tu retournas ensuite t'asseoir à la table, posant le tout devant l'aînée de la famille. « désolée... je suis terrifiée tout autant que vous. dans une semaine ou deux on devrait être plus fixés sur mon état et celle du foetus. je vous tiendrai toutes les deux au courant. désolée alex, c'était vraiment rien contre toi... je ne savais juste pas vers qui me tourner... mon mari n'est même pas au courant de la grossesse, tout comme papa et maman... » soupire. « on va s'en sortir, quoi qu'il arrive. nous sommes pas des lâcheuses, nous les holt. promis, je vais faire de mon mieux. je ne voudrais pas que les prochaines funérailles soient les miennes. » bon, habituellement c'est à alexie de faire ce genre de blague douteuse, mais tu sentais que ça allais légèrement détendre l'atmosphère. ou du moins, leur montrer à quel point ça t'inquiétait également. tu jetas un coup d’œil à tes deux précieuses sœurs et tu leurs souris tout doucement en venant approcher tes deux mains vers une des leurs. une chance que tu avais tes trois sœurs et tes parents... sinon dieu seul sait comment ça aurait pu tourner il y a quelques années... tu aurais sans doute déjà été six pieds sous terre et vous n'auriez jamais eu cette conversation...
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. EmptyDim 22 Aoû - 7:03


La bombe est lâchée et, de tous les côtés de la table, l’angoisse monte. Alex est aussi choquée et inquiète que Bailey. En plus de ça, la rousse se sent également désemparée et impuissante. Lorsque l’aînée cherche à en savoir plus et à évaluer les options et les possibilités, Carla finit par se lever d’un bond. On dirait que toutes les émotions qu’elle s’efforce de garder en elle finissent par exploser. Grimaçant, Bailey jette un coup d’oeil du côté d’Alex. Elle ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas quoi dire. Et elle a l’impression d’être une grande soeur totalement nulle. Toujours silencieuse, la mère de famille prend la bouteille de vin pour servir sa soeur aînée. Puis elle en profite pour se resservir dans la foulée. Effectivement, elles risquent d’en avoir besoin. Finalement, Carla se tourne à nouveau vers elle en murmurant des mots d’excuses. Elle est terrifiée, bien sûr qu’elle est terrifiée. « C’est normal d’avoir peur et de ne pas savoir vers qui se tourner. Mais en tout cas, nous, on sera toujours là pour toi. Quoi qu’il arrive, que tu le veuilles ou non. » Peut-être que dans les moments difficiles, leur petite soeur malade pourrait avoir tendance à les repousser, voire à rejeter leur aide. Mais Bailey ne la laissera pas faire. Elles sont soudées, les soeurs Holt, unies jusqu’au bout. « Bien sûr que non, tes funérailles ne seront pas les prochaines. Dans très très longtemps, je compte bien sur toi pour m’enterrer avant, tu es plus jeune de quelques années alors ce serait normal que j’aie la paix d’abord. » L’humour commence à tourner au morbide, mais la rouquine s’en fiche un peu. Elle veut seulement dire qu’elle aussi, elle compte bien se battre. « Tu feras de ton mieux aussi parce que tu seras toujours bien entourée. » Que se passera-t-il ? De quoi l’avenir est-il fait ? Aucun des trois n’en a la moindre idée, évidemment. Mais elles joueront leur rôle autant que possible et, bien entendu, elles ne seront pas les seules. « Peut-être que ça te fera du bien aussi d’en parler avec ton mari. C’est juste une idée, bien sûr, je te force absolument à rien. » Mais Carla a sûrement besoin de tout le soutien possible : les Holt au complet, mais aussi l’homme qui partage sa vie. Délaissant finalement son deuxième verre de vin - déjà bien entamé -, Bailey glisse finalement ses mains vers ses soeurs, chacune d’un côté. « On va attendre les résultats. Et ensuite, on va avancer pas à pas, ensemble. » D’ici là, elles ne peuvent pas faire grand-chose. Il leur faut plus d’éléments avant que Carla puisse prendre la moins mauvaise décision possible. Et en attendant, elles ont aussi besoin d’essayer de mener une vie un tant soit peu normale, même si rien n’est facile et surtout pas pour Carla.
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MessageSujet: Re: (bailey) heart speaking. (#)   (bailey) heart speaking. Empty

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