contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ métier : A moitié vendeur dans une boutique de JDR/jeu de plateau et à moitié vendeur dans une boutique d'électroménager
○ quartier : East bay ?
○ orientation sexuelle : Hétéro
○ informations en vrac :
Joueur et MJ de JDR. Il en fait deux à trois fois par semaine si ce n'est plus. ~ Geek ~ Pas le plus à l'aise avec les inconnus, plutôt réservé. Mais super fun avec ses proches, ses amis ~ Il a une petite chatte rousse (Nym) et un bouvier bernois (Groum) ~ Habite dans une sympathique petite maison qu'il entretient comme il peut car il déteste les tâches ménagères, le bricolage et la cuisine ~ Accro au café ~ Possède une belle collection de figurines, goodies, etc de tout genre et toutes oeuvres ~ A déjà pensé des centaines de fois à des scénarios où il se retrouverait dans un monde apocalyptique et s'il devait être objectif, l'histoire serait très courte ~ A toujours cet objectif d’apparaître dans une série ou un film comme figurant ~ N'a pas peur du ridicule avec les gens qu'il connaît ~ Joue évidemment aux jeux vidéos ~ Pas sportif ~ Essaye d'être souriant et accueillant quand il travaille au magasin d'électroménager mais ne montre clairement clairement pas la même envie que lorsqu'il travaille à l'autre boutique de JDR ~ S'est déjà fait avoir par des achats de contrefaçons dégueulasses (selon ses termes) sur le net ~ S'est cassé le bras alors qu'il faisait un vrai-faux combat grandeur nature ~ Dis toujours "fack" au lieu de "fuck" pour paraître moins vulgaire ~ A visité plusieurs fois les lieux de tournage et les studios du Seigneur des Anneaux du pays ~ A ce fantasme inavoué d'une femme en cosplay elfe canon ~ On l'a déjà comparé à Sheldon. Nulle. La comparaison est nulle
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Sujet: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Lun 24 Mai - 20:51
Il avait clairement été surpris par cet appel téléphonique. Il avait presque cru à un canular. Une vraie journaliste qui s'intéressait vraiment à ce genre de sujet ? Ca alors. Enfin non, il ne remettait pas forcément en question le fait qu'on s'intéressait au jeu de rôle, au grandeur nature, etc. Mais qu'on fasse appel à lui pour parler de tout ça ? Il en connaissait certes un rayon. Avait participé à des centaines, des milliers, de soirée de JDR. Travaillait à la boutique spécialisée de Wellington. Il avait une grande expérience du milieu, mais il n'était pas non plus doté d'un doctorat en sociologie ou rien dans le genre. Heureusement d'ailleurs car ces gens là étaient pire que pompeux et ennuyeux. Ennuyeux, il pouvait l’être quand il était avec des personnes qu'il ne connaissait pas. Là, il allait discuté de sa passion, de son sujet préféré, alors il n'y aurait probablement pas de silence bien gênant où il ne saurait quoi dire. Il se rendit donc dans un petit café du coin. Un endroit relativement calme, pas fréquenté par des poivrots. Parfait pour la petite interview. Cela n'aurait pas été plus mal de faire ça à la boutique mais il n’avait pas insisté là-dessus. Il entra donc dans l'établissement et jeta un premier coup d'oeil avant d'observer si la journaliste était déjà présente ou non. Peu de monde alors il eut vite fait le tour. Il y avait cette femme enceinte assise à une table. Un carnet, des stylo, quelques documents, une attitude professionnelle, il était plus ou moins certain qu'il s'agissait de cette personne. Ou alors c'était une incroyable coïncidence. Il s'approcha donc d'elle, établit un premier contact du regard avant de faire un petit signe et de commencer à parler. Bonjour ? Mme Mertens ? Mr Collingsworht. Jeremiah. Il fit un petit mouvement de tête pour dire que c'était quand mmêe bien mieux de l'appeler par son prénom. Ou Jerem. Ou Je'. Mr Collingsworth c'était beaucoup trop formel. Trop pompeux pour revenir là-dessus. Vous êtes bien là pour la petite interview n'est-ce pas ?
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Sam 19 Juin - 17:38
Avant de partir de chez Andrea, Laya éteignit son ordinateur et enfila une veste chaude. L’hiver approchait à grands pas et la température avait rafraichi. Aujourd’hui, la jeune maman avait rendez-vous pour un entretien avec un spécialiste des jeux de rôles pour un article qui traiterait de ce sujet en tant que phénomène de société. Le thème sortait des sentiers battus pour la journaliste scientifique que Laya était ; elle n’avait aucune notion en la matière mais c’était l’occasion de s’instruire auprès des personnes initiées qu’elle rencontrerait. A la base, un de ses collègues s’en occupait mais il était tombé malade et il avait été demandé à Laya de le remplacer au pied levé, puisqu’elle restait présentement dans les environs de Wellington. La veille, elle avait donc consacré sa journée à s’imprégner du sujet et à prendre contact avec les différents intervenants trouvés par son collègue. Pour commencer, elle rencontrait ce docteur en sociologie qui la brieferait sur les raisons qui poussaient des gens à participer à des jeux de rôle grandeur nature et le succès rencontré par ces événements. D’un bon pas, Laya arriva dans le café où elle aimait parfois se rendre et où elle lui avait proposé de la retrouver. Comme elle avait un peu d’avance, la brune commanda un jus de fruits et s’installa à une table dans un coin de la salle, parcourant une dernière fois les questions qu’elle avait prévu de poser. Ce n’était qu’une ligne de conduite générale. Souvent, elle déviait en fonction du feeling et du contexte. Il n’était pas rare que des discussions dévient et apportent un lot d’anecdotes intéressantes qui n’auraient pas été abordées si elle s’en tenait à son canevas et ses notes. C’était surtout vrai quand elle était amenée à croiser la route de scientifiques qui étudiaient des phénomènes sur le terrain. Par son métier, elle avait appris que la vie était surprenante et qu’il fallait rester curieux de tout. Peu après son arrivée, un homme relativement jeune (en tout cas bien plus que l’imaginaire de Laya ne lui avait donné à penser à propos d’un docteur émérite) entra dans l’établissement. Les prunelles perdues dans son calepin, elle releva les yeux quand il la regardait déjà. D’un simple regard, Laya comprit l’interrogation tacite et confirma d’un signe de tête. Se levant, elle l’accueillit d’un sourire. « Bonjour, oui tout à fait. Ravie de vous rencontrer, Monsieur Collingsworth. » Il lui donna ensuite son prénom, ce qui rendrait la situation moins formelle. En général, les professeurs ou les docteurs appréciaient qu’on les appelle par leur titre. En tout cas, ceux que Laya avaient rencontré. Peu importe, pour elle. Elle préférait les rapports plus naturels. « Jeremiah, d’accord. Laya. » Un prénom susceptible de surprendre, peu courant en Nouvelle-Zélande. Elle l’invita à s’installer en face d’elle et retrouva sa place. « Oui tout à fait, merci de m’accorder un peu de votre temps. D’après ce que j’ai compris, les jeux de rôles n’ont plus de secret pour vous. » Un sourire étira ses lèvres. Cependant, Laya n’en oubliait pas l’importance de mettre ses interlocuteurs à l’aise avant de débuter toute interview. « Mais voulez-vous commander quelque chose avant de commencer ? »
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Sorry pour le temps de réponse
Jeremiah Collingsworth
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Jeu 24 Juin - 22:51
Il arriva sur les lieux du rendez-vous. Il connaissait l’endroit donc c’était déjà une pression de moins. Il n’avait pas eu besoin de se presser pour être certain d’être au bon bar, à la bonne adresse. Arrivé en retard n’était pas dans ses habitudes. Cela faisait une première mauvaise impression. La personne avec qui il allait faire cette petite entrevue avait peut-être prévu d’autres choses après coup. Il repéra vite la femme en question assise à une table et s’y dirigea. Non sans avoir vérifié le reste des tables. S’il arrivait en se présentant et qu’il ne s’agissait pas du tout d’elle, il aurait l’air con. Ce serait loin d’être la première fois, loin d’être la dernière également mais s’il pouvait l’éviter. Ce n’était jamais agréable. Première interrogation pour savoir s’il s’adressait à la bonne personne. Un oui pour réponse. Ouf. Tout allait bien se passer. Toujours un peu tendu avec les inconnus, il lui faudrait quelques minutes avant de se sentir un peu plus à l’aise. Super. Enchanté également. Il pouvait maintenant s’installer en face d’elle. Mme Mertens, Mr Collingsworth, c’était bien trop formel tout ça. Elle pouvait l’appeler par son prénom. Son prénom pour commencer car il se faisait surnommer Je’ par ses proches. Beaucoup plus court que Jeremiah. Pas qu’il n’aimait pas son prénom, ça sortait plutôt de l’ordinaire, c’était bien mieux que Brian ou Jon. Peu ordinaire tout comme Laya d’ailleurs. Elle devait avoir des origines étrangères. Peut-être. Il garderait ses questions pour lui. Elle engagea la conversation et il laissa échapper un petit rire aux limites de la gêne. Un homme de son âge qui était fan des jeux de rôles, ça faisait parfois lever les sourcils. C’était moins courant que les fans de rugby ou de voitures. Oh mais non c’est moi qui vous remercie ! Ce qui était vrai. S’intéresser à lui, à son domaine, c’était un fait très très rare. Et sans vouloir me vanter oui je m’y connais plutôt bien. Il rigola. Il restait très modeste sur le sujet. Des jeux, il en connaissait des centaines. Avec des tonnes de règles différentes. Des dizaines de genres différents. Il lui arrivait de se mélanger un peu les pinceaux mais le tout lui revenait toujours rapidement en tête. Oh euh bah … oui. Oui pourquoi pas. Un café ou quelque chose comme ça. Vous prendrez bien quelque chose également ? Un café ou un soda par exemple. Plus qu’une bière ou un cocktail, ce n’était point ses boissons favorites. Ils appelèrent donc la serveuse et passèrent chacun leur commande. Elle arriverait dans quelques minutes donc ils avaient le temps d’entamer l’interview. Vous êtes un peu familière avec le milieu ou c’est … un langage d’extra-terrestre pour vous ? Il sourit. C’était peut-être un peu moins bizarre qu’entendre deux geeks parler de leur partie de LoL avec des tonnes de mots très spécifique au jeu. Il y avait forcément un lexique pour le JDR mais monsieur tout le monde pouvait plus ou moins comprendre les choses à moins de vraiment trop rentrer dans les détails. Si je m’emballe un peu n’hésitez pas à m’interrompre.
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Lun 5 Juil - 20:52
Le docteur Collingsworth ne tarda pas à rejoindre Laya dans le bar, où il brisa la glace d’entrée de jeu. La jeune femme l’invita à s’asseoir en face d’elle et le remercia de lui accorder un peu de son temps. Il n’était pas toujours possible de rencontrer un expert, parfois les interviews avaient lieu par visioconférence ou par écrit en raison de la distance ou d’un agenda trop rempli. Dans le cas de Laya, journaliste à orientation scientifique, elle partait généralement sur le terrain, directement à la rencontre des spécialistes, dans leur environnement de travail. A son actif, l’aventurière comptait des reportages et couvertures d’articles intéressants. A côté de son travail, elle tenait aussi un blog où elle parlait de choses de la vie quotidienne, de sa culture et d’autres problématiques plus sérieuses comme ce qui touchait à l’écologie ou à des questions sensibles dans son pays d’origine. C’est surtout lorsqu’elle travaillait à son compte, qu’elle réduisait les missions. Cependant, l’interview du sociologue était pour un des magazines qui traitait des phénomènes de société dans l’escarcelle des thèmes scientifiques abordés. A priori, Jeremiah – comme il s’était présenté – maitrisait son sujet, un bon point pour Laya qui découvrait les dessous des jeux de rôle grandeur nature. Avant de commencer, la jeune femme lui proposa de commander, ce qu’il accepta volontiers. « Oui bien sûr. Un jus de fruits pour moi. » Demanda-t-elle à la serveuse qui s’approcha de leur table suite à un signe de leur part. En fin de grossesse, Laya évitait d’exagérer sur la caféine. Jeremiah lui demanda ensuite si elle était familière avec le sujet. Percée à jour, elle esquissa un sourire bienveillant. « Pour être honnête, pas vraiment. Je me suis un peu documentée mais on se rapproche du scénario de Premier Contact. C’est l’occasion de rectifier le tir. » Petite référence cinématographique sur le langage extra-terrestre. Il lui indiqua ensuite de ne pas hésiter à le couper s’il s’éternisait, en véritable passionné. « Pas de soucis. Ça ne vous dérange pas si j’enregistre notre conversation ? L’enregistrement me servira uniquement de support pour compléter les notes et rester le plus fidèle à ce qui se dit. » Il n’était pas toujours facile de synthétiser toutes les idées et Laya préférait s’aider de tous les moyens pour ne rien déformer. Bien sûr, elle ne retranscrirait pas toute la conversation mais elle pourrait mieux piocher ce qui l’intéresserait. Toutefois, elle demandait toujours l’autorisation de son interlocuteur au préalable. Après la réponse de l’expert, la serveuse approcha de leur table pour leur déposer leur commande. Laya la remercia et but une gorgée de son verre avant de démarrer. Comme elle l’avait expliqué à Jeremiah, elle s’était renseignée un minimum. Les premiers jeux de rôles grandeur nature avaient été lancés dans les années septante, inspirés par des œuvres de fiction ou des jeux de table divers. A l’origine centré sur le fantasy, grâce à des livres comme ceux de Tolkien, la culture geek s’était ensuite répandue avec la sortie de films comme star wars et la popularité de ces jeux avait augmenté, diversifiant les univers abordés, de la simple soirée d’enquête aux événements regroupant des milliers de participants. Laya avait trouvé que la forme la plus classique consistait en un format de la durée d’un week-end avec quelques dizaines de joueurs. Le JDR permettait aux gens de s’immerger dans un autre monde, d’incarner leur propre personnage et de vivre leurs propres émotions de façon active en opposition avec un film regardé comme spectateur ou un jeu vidéo joué dans son canapé. C’était l’occasion d’expérimenter des aventures inédites dans un décor encadré par une organisation et des règles de jeu spécifiques où chacun gardait pourtant son libre arbitre. Concept participatif qui avait donné vie à un loisir particulièrement social. Voilà pour ainsi dire tout ce que Laya en savait. Ce qui l’intéressait, c’était l’engouement autour de ces événements, le processus de collaboration entre participants qui ne se connaissaient pas et toute l’organisation derrière. « Pour commencer, pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste les JDR exactement, en particulier les JDR grandeur nature ? Et qui participe à ces jeux ? » Laya brassait large pour récapituler en guise d’introduction et surtout mettre en évidence quel public s’intéressait à ce milieu. Comme l’enregistrement n’était pas destiné à être diffusé et que personne ne l’écouterait à part elle, elle ne prit pas la peine de refaire les présentations de vive voix, évitant ainsi de nommer directement Jeremiah par son titre de docteur et poursuivant le quiproquo dont elle n’avait pas idée. « Vous êtes dans le milieu depuis longtemps. Pouvez-vous en dire plus sur vous, votre parcours ? Comment êtes-vous tombés dans le chaudron ? » Petite touche originale pour formuler ses questions, adaptées au thème, mais Laya avait toujours eu à cœur de donner du relief à ses échanges plutôt que de s’enfermer dans des carcans ennuyeux.
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Jeremiah Collingsworth
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Joueur et MJ de JDR. Il en fait deux à trois fois par semaine si ce n'est plus. ~ Geek ~ Pas le plus à l'aise avec les inconnus, plutôt réservé. Mais super fun avec ses proches, ses amis ~ Il a une petite chatte rousse (Nym) et un bouvier bernois (Groum) ~ Habite dans une sympathique petite maison qu'il entretient comme il peut car il déteste les tâches ménagères, le bricolage et la cuisine ~ Accro au café ~ Possède une belle collection de figurines, goodies, etc de tout genre et toutes oeuvres ~ A déjà pensé des centaines de fois à des scénarios où il se retrouverait dans un monde apocalyptique et s'il devait être objectif, l'histoire serait très courte ~ A toujours cet objectif d’apparaître dans une série ou un film comme figurant ~ N'a pas peur du ridicule avec les gens qu'il connaît ~ Joue évidemment aux jeux vidéos ~ Pas sportif ~ Essaye d'être souriant et accueillant quand il travaille au magasin d'électroménager mais ne montre clairement clairement pas la même envie que lorsqu'il travaille à l'autre boutique de JDR ~ S'est déjà fait avoir par des achats de contrefaçons dégueulasses (selon ses termes) sur le net ~ S'est cassé le bras alors qu'il faisait un vrai-faux combat grandeur nature ~ Dis toujours "fack" au lieu de "fuck" pour paraître moins vulgaire ~ A visité plusieurs fois les lieux de tournage et les studios du Seigneur des Anneaux du pays ~ A ce fantasme inavoué d'une femme en cosplay elfe canon ~ On l'a déjà comparé à Sheldon. Nulle. La comparaison est nulle
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Ven 9 Juil - 22:15
Oulah ! J’espère que vous n’êtes pas en train de dire que je suis un extra-terrestre. Il rigola pour bien montrer qu’il n’était pas sérieux. Quoique ? Non tout de même. Certes il pouvait parfois paraître un peu bizarre. Jamais au point de se demander s’il venait vraiment d’un autre monde. Quant on voyait ce qu’il pouvait se passer à certains endroits de la planète, ce n’était finalement peut-être pas une mauvaise chose que de venir d’ailleurs. Elle lui demanda alors son accord pour l’enregistrer. Du moment qu’il n’y avait pas de caméra. Il aurait accepté malgré tout mais ce serait un peu moins senti à l’aise sur le moment. Non non bien sûr que non. Au moins oui si vous voulez revenir sur quelques détails ou autre vous ne risquez pas de vous tromper. Et de lui faire dire ce qu’il n’avait pas dit. Ferait-il plus attention à cause de l’enregistrement ? Pas certain. A la première question à la rigueur. Il oublierait bien vite tout ça par après. Ils attendirent juste que leur boisson arrivent avant de vraiment entamer le sujet. Le temps de boire une petite gorgée, d’écouter la question de la journaliste, il hocha la tête et se prépara à répondre. Question très générale alors il avait tellement de chose à dire. Par où commencer ? Jusqu’où aller ? Les bases. Il devait en rester aux bases. Comme son nom l’indique, jeu de rôle. Le but premier étant donc de jouer un personnage. De l’interpréter parfois. A des degrés vraiment très variable. Parfois on se met vraiment dans la peau de celui-ci, on change sa voix, on se donne un genre. Parfois … on prend moins la peine de faire tout ça et on part plus dans le méta-jeu. Il continua de lui expliquer très sommairement. Tout se passait toujours autours d’un jeu, avec des règles. Avec un maître du jeu bien sûr. Scénarisé ou moins scénarisé. Les jeux en sandbox étant largement les meilleurs selon lui. Tout cela à distinguer des grandeurs natures. Du moins, tout dépendait de ce qu’on entendait par là. Un festival médiéval avec des artistes en costume, etc, c’était un grandeur nature. Mais ce n’est pas pour autant qu’il y avaiit un jeu de rôle derrière à proprement parler. Par contre, oui, il y avait bien des GN où en mode armée contre armée. Moins courant cependant. Je’ aurait pu en parler pendant des heures mais se limita. Au pire des cas, elle lui dirait juste de continuer. Ou lui poserait d’autres questions. Ce qu’elle fit rapidement. La définition du jeu de rôle étant posée, comment en était-il arrivé là. Il rit de la petite boutade plus par politesse que parce qu’il trouvait cela drôle. Comme Obélix, tombé dedans quand j’étais petit ! Il rigola. En parlant de rire par politesse, sa blague n’était pas plus rigolote que celle de la jeune femme. Pour mon cas c’est à la suite d’une partie avec des potes quand j’étais ado. Le classique Donjon & Dragon. On a remis ça sur plusieurs soirs, on a continué et puis j’ai découvert d’autres clubs, d’autres jeux et j’ai vraiment accroché au concept. Parce que oui quand on dit jeu de rôle tout le monde pense toujours de suite à D&D. Stranger Things a pas aidé. Mais y’en a tellement d’autres. Tous aussi bien les uns que les autres. Et on peut même développer son univers soi-même. Donc j’ai enchaîné les découvertes, les parties en temps que joueurs ou mj, les parties à la cool ou super sérieuses puis plus tard j’ai postulé pour un poste dans une boutique de jeu de rôle et voila. Il passa évidemment de nombreuses étapes. Mais le parcours était globalement là. Il n’allait pas citer tous les jeux auxquels il avait joué. Cela remontait depuis l’adolescence. Car oui, il n’était plus un jeune adulte, il avait de la bouteille. Et toujours cette passion qui ne l’avait jamais quitté. Selon lui, le jdr n’était de toute façon pas fait pour les ados. Il rebut une gorgée de café. Finalement, cela se passait très bien. Pas stressé pour un sous. Parler de tout ça lui était tellement naturel.
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Mer 14 Juil - 14:25
Un sourire étira les lèvres de Laya, rassurée par le second degré du docteur en sociologie. La journaliste n’aurait jamais osé le comparer à un alien mais l’univers des jeux de rôle était un monde totalement inconnu pour elle. Aujourd’hui, elle avait l’impression de partir en exploration. Avant d’entrer dans le vif du sujet, la jeune femme s’assura que l’expert était d’accord pour qu’elle enregistre leur entretien. Il accepta, puis la serveuse déposa leur commande à table avant de s’éloigner. C’est à ce moment que Laya lança l’entrevue. La première question était très basique et servait surtout d’entrée en matière pour poser le cadre. Quiconque en mesure d’utiliser ses dix doigts était capable de surfer sur internet pour s’instruire et chercher la définition des jeux de rôle mais l’avis d’un spécialiste en la matière apportait une plus-value. Il distingua différents types de JDR, le but de base étant toujours de faire vivre un personnage. Les notions de méta-jeu étaient inconnues à Laya alors elle continua de creuser et Jeremiah poursuivit ses explications. Finalement, l’Indienne recentra l’entretien sur l’expert et sur son parcours personnel en rapport aux jeux de rôle. Tout avait commencé pour lui lors d’une partie au cours de son adolescence. Un classique du monde fantastique. Il avait remis le couvert et avait testé d’autres jeux et univers. Par la suite, Jeremiah avait enchainé les découvertes et développé ses propres mondes, jouant tantôt à la cool, tantôt plus sérieusement. L’expert conclut son parcours par une expérience pour le moins étonnante : il avait postulé dans une boutique de jeux de rôle ! Dans un premier temps, Laya pensa qu’il s’agissait d’un travail complémentaire, presté sur son temps libre en grand passionné qu’il était. « Vous travaillez dans un magasin dédié à ces jeux ? Pouvez-vous nous en dire plus ? » D'ailleurs, elle espérait pouvoir se rendre jusqu'à cette boutique où elle était sûre de croiser tous un tas d’autres passionnés. D’autres expériences étaient toujours bonnes à prendre. Laya ne remarqua pas la surprise de Jeremiah. Si elle ne l’avait pas contacté en raison de la boutique, comment était-elle arrivée jusqu’à lui dans ce cas ? « Et par rapport à votre parcours professionnel ? Vous êtes aussi devenu docteur en sociologie, dont l’une des spécialités est justement l’étude du phénomène des jeux de rôle au sein de la société. Ce n’est pas commun de concilier toutes ces casquettes. » En parlant d'impact sur la société, l'article de de Laya portait justement sur l’étrange alchimie sociale qui s’opérait lorsqu’une partie de jeu de rôle démarrait. Par le biais d’un écran ou dans la vie réelle dans le cadre d’un grandeur nature, des gens qui ne se connaissaient ni d’Eve, ni d’Adam, s’immergeaient dans un univers pour interagir collectivement par l’intermédiaire de leurs personnages. Comment des joueurs qui se rencontraient à peine parvenaient à participer ensemble au développement d’histoires à la fois ludiques et largement improvisées - parfois même lors de grands rassemblements ?
AVENGEDINCHAINS
Jeremiah Collingsworth
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○ âge : 44 ans (07/06/78)
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Sam 17 Juil - 22:44
Il remercia la serveuse, la jeune femme en fit de même et ils purent entamer cette interview. Pas forcément une première pour lui mais il avait le sentiment que celle-ci serait bien plus sérieuse que les autres. Elle était très professionnelle. Mais pas trop. Trop, ce n’était jamais bien. Pas le genre de journaliste pompeuse ou qui va chercher à tailler la personne qu’elle interroge. En même temps, parler en mal de Jeremiah et de sa passion pour les jeux de rôles, il y avait mieux à faire dans la vie. Il commença donc à répondre aux premières questions. Il ne savait pas à quel point il devrait aller dans le détail. Il était plutôt pour répondre en surface, employer un vocabulaire assez simple et non de spécialiste. Il avait bien compris qu’elle n’y connaissait rien en la matière hormis peut-être les préjugés et les clichés que l’on pouvait avoir sur le jdr. Il mentionna sa boutique. Pas la sienne à proprement parler, dommage, mais celle où il travaillait. Elle lui demanda d’expliciter et il fut surpris. Cela du se voir sur son visage. Qu’y avait-il à ajouter à ce niveau là ? Euh oui. Il s’agit juste d’une boutique spécialisée principalement dans les jeux. Un peu de jeux de plateaux mais surtout jdr. Et … et bien je ne vois pas vraiment ce que je peux ajouter. Il rigola un peu. C’est une boutique comme une autre en fait. On fait parfois des aprem jeux ou découverte dans la salle de l’arrière boutique mais c’est tout. Comme n’importe quel magasin, il était là pour diriger les gens s’ils avaient des questions. Exposer les nouveautés qu’ils recevaient. Il n’y avait pas foule car monsieur tout le monde ne s’embêtait pas à faire un tour dans ce genre d’endroits mais il y avait les habitués qui passaient chaque semaine pour s’informer. Bien qu’ils pouvaient parfaitement le faire sur internet. Il but une gorgée de sa boisson et écouta la suite. Il fronça rapidement les sourcils. Parcours pro ? On avait vite fait le tour avec lui. Docteur en sociologie ? Il fronça encore plus les sourcils. Avec un domaine particulier. Alors là, il ne captait plus rien du tout. Euh … J’ai bien peur de ne pas trop vous suivre là. Il devait y’avoir erreur sur la personne. Lui ? Docteur ? Ce serait bien une première. Il voulut faire une blague comme quoi il avait bien était Le Docteur avec ses patients cinglés et son hôpital psy des plus étrange mais elle n’aurait rien compris à la réf et il serait passé pour un alien encore une fois. Moi et le parcours universitaire mieux vaut pas en parler. J’ai bien tenté des études littéraire mais ça s’arrête là, tenté. Il rigola. Aucune honte à avouer que les études n’étaient pas faites pour lui. Ou du moins, pas de ce niveau là. Pour autant, il n’était pas bête. Il avait une sacrée imagination. Une répartie et une improvisation à toute épreuve lorsqu’il incarnait un personnage ou était le mj. Dans la vie de tous les jours, c’était beaucoup moins le cas. Vous … Vous pensiez avoir une interview avec quelqu’un d’autre ? Elle avait du préparer ses questions pour les poser à un docteur. Des questions auxquelles il ne serait peut-être pas à même de répondre alors. Ou du moins, pas d’un point de vue professionnel, avec chiffres à l’appui. Ce ne serait jamais que son avis à lui. Bien que si on sondait son esprit, il n’y aurait nul doute qu’il penserait en connaître bien plus en la matière que n’importe quel sociologue de ses deux.
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Ven 23 Juil - 7:50
Lorsque le docteur lui parla de son travail dans la boutique, Laya fronça les sourcils de surprise et lui demanda d’expliciter. En effet, elle se demandait comment il avait été amené à rejoindre ce magasin lui qui étudiait des phénomènes en rapport à la sociologie. Il semblait être un véritable passionné, au point de cumuler différentes casquettes. Hésitant, il lui confirma que la boutique était spécialisée en jeux de rôle et que des après-midis y étaient parfois organisées pour donner l’occasion à des joueurs de se réunir. « Donjon & Dragon est-il toujours le jeu le plus prisé ou les amateurs se sont aussi tournés vers d’autres classiques ? Des sagas comme le Seigneur des Anneaux ou Star Wars semblent avoir eu une influence prépondérante dans l’univers des jeux aussi... » Comme elle ignorait dans quel train elle embarquait, Laya tâtait le terrain auprès du spécialiste. Des séries télévisées avaient aussi remis certains jeux au goût du jour. « Entre les jeux qui se jouent par l’intermédiaire d'un écran ou les jdr grandeur nature, où va votre préférence ? L’un et l’autre ont leurs avantages et inconvénients… » Elle attendit la réponse du spécialiste avant de formuler une demande extérieure à l’interview mais qui viendrait compléter celle-ci. « Vous auriez le temps de m’y emmener tout à l’heure, à la boutique ? » L’article de Laya traitait des jeux de rôle et elle avait en face d’elle une personne qui était en contact direct avec son sujet. Il n’était pas seulement expert, il était en première ligne dans le magasin. Ce serait idiot de la part de la journaliste méticuleuse qu’elle était de ne pas saisir cette balle au bond. Laya recentra ensuite la discussion sur le parcours universitaire de son interlocuteur, un parcours qu’elle pensait important d’aborder avant d’entrer dans le vif du sujet de l’impact du jdr. Toutefois, Jeremiah fronça les sourcils et la regarda d’un air interrogateur. Il lui expliqua qu’il n’avait mis qu’un doigt de pied à l’université et qu’il s’était rapidement rétracté. Surprise, Laya releva les yeux vers lui. Force état de constater qu’il y avait en effet erreur sur la personne. « Euh… oui. Je pensais que vous étiez sociologue et que vous étudiez l’impact des jeux de rôle dans... J’ai ici des informations qui… » Laya s’interrompit soudainement, elle nageait dans la confusion la plus totale. Comme une telle bourde avait-elle pu se produire ? S’était-elle emmêlée les pinceaux entre deux informations lorsqu’elle avait repris les références de contact de son collègue absent ? La confusion s’était-elle produite avant ? Empourprée et prise de court, Laya coupa l’enregistrement audio et déposa son stylo sur son calepin. « Je suis vraiment navrée, je ne sais pas très bien ce qui s’est passé. » Se confondit-elle en excuses. Peu importe qui de son collègue ou elle avait mélangé les numéros de téléphone, c’est elle qui avait appelé Jeremiah et qui avait mal vérifié à qui elle s’adressait, pressée par un laps de temps assez court pour reprendre le flambeau. Il lui aurait suffi de creuser sur internet pour se rendre compte qu’il n’y avait pas de docteur « Collingsworth ». Depuis que l’Indienne avait commencé à travailler, ce genre de mésaventure ne lui était jamais arrivée. Ça ne faisait pas très professionnel. Son cerveau s’activa à toute vitesse et elle décida de jouer carte sur tables. Autant être honnête que de se cacher derrière une excuse bidon. « Je me suis sûrement mélangée les pinceaux entre deux coordonnées. Vous étiez en tout cas dans ma liste de contacts et pour une bonne raison : vous en connaissez un rayon sur les jeux. Si vous l’acceptez, je souhaiterai donc poursuivre cet entretien avec vous, en adaptant les questions bien sûr. Et je vous offre une autre consommation pour me faire pardonner. » Toujours embarrassée, Laya esquissa néanmoins un sourire engageant pour rattraper le coup comme elle le pouvait, en espérant que Jeremiah ne lui en tiendrait pas rigueur. Cependant, elle comprendrait tout à fait qu’il l’ait mal pris et qu’il décide d’écourter leur échange sans autre cérémonie.
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Jeremiah Collingsworth
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○ âge : 44 ans (07/06/78)
○ statut : Célibatiare
○ métier : A moitié vendeur dans une boutique de JDR/jeu de plateau et à moitié vendeur dans une boutique d'électroménager
○ quartier : East bay ?
○ orientation sexuelle : Hétéro
○ informations en vrac :
Joueur et MJ de JDR. Il en fait deux à trois fois par semaine si ce n'est plus. ~ Geek ~ Pas le plus à l'aise avec les inconnus, plutôt réservé. Mais super fun avec ses proches, ses amis ~ Il a une petite chatte rousse (Nym) et un bouvier bernois (Groum) ~ Habite dans une sympathique petite maison qu'il entretient comme il peut car il déteste les tâches ménagères, le bricolage et la cuisine ~ Accro au café ~ Possède une belle collection de figurines, goodies, etc de tout genre et toutes oeuvres ~ A déjà pensé des centaines de fois à des scénarios où il se retrouverait dans un monde apocalyptique et s'il devait être objectif, l'histoire serait très courte ~ A toujours cet objectif d’apparaître dans une série ou un film comme figurant ~ N'a pas peur du ridicule avec les gens qu'il connaît ~ Joue évidemment aux jeux vidéos ~ Pas sportif ~ Essaye d'être souriant et accueillant quand il travaille au magasin d'électroménager mais ne montre clairement clairement pas la même envie que lorsqu'il travaille à l'autre boutique de JDR ~ S'est déjà fait avoir par des achats de contrefaçons dégueulasses (selon ses termes) sur le net ~ S'est cassé le bras alors qu'il faisait un vrai-faux combat grandeur nature ~ Dis toujours "fack" au lieu de "fuck" pour paraître moins vulgaire ~ A visité plusieurs fois les lieux de tournage et les studios du Seigneur des Anneaux du pays ~ A ce fantasme inavoué d'une femme en cosplay elfe canon ~ On l'a déjà comparé à Sheldon. Nulle. La comparaison est nulle
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Jeu 29 Juil - 0:07
D&D. Il n’y en avait pas que pour ce jeu, très loin de là. Mais on ne pouvait pas dire qu’il n’avait pas une grosse part des activités des jeux de rôles. Principalement auprès des novices. C’est bien le jdr le plus connu des débutants mais pour les passionnés je peux vous dire qu’il doit être assez loin dans la liste des jeux préférés. Bon après il existe plusieurs variantes si je puis dire. Ou des scénarios particuliers vraiment sympa mais pour des experts du genre. Pour le reste oui généralement les débutants se raccrochent plus à des œuvres existantes qu’à des jeux spécialement jdr puisqu’ils n’y connaissent pas grand-chose. Pourtant il y a très largement plus d’oeuvres originales. Il avait maintenant bien compris qu’elle avait du faire quelques recherches sans vraiment avoir approfondi le sujet. Parce que pour un jeu tiré d’une œuvre, il pouvait en citer dix autres qui n’étaient pas dans ce cas. C’était son métier en même temps. Il en connaissait beaucoup qui n’était pas si populaire ou si « gros » que ça. Le jeu de rôle virtuel a ses avantages mais aussi de gros gros défauts. Quand vous êtes autours d’une table en vrai, vous pouvez n’être concentré que sur le jeu globalement. Alors que derrière votre pc, plein de gens font autre chose en même temps et ça nuit un peu au jeu. Clairement, il préférait jouer en vrai. Et ne tentait même plus de jouer en ligne, à moins que ce soit avec des personnes de confiance. Rien de pire que de mener ou jouer une partie avec des personnes à moitié là. Euh oui oui bien sûr ! Vous me dites quand et on est parti. Elle aurait l’occasion de se rendre compte qu’il s’agissait d’une boutique quoi de plus normale. Avec des boites de jeux, d’autres boites de jeu. Des bouquins. Beaucoup, beaucoup de bouquins. Quelques goodies aussi, forcément. Elle continua son interview en l’axant sur son diplôme de docteur ! Euh ? Pardon ? Docteur ? Il était très loin d’un tel titre. Sept ans d’études, impensable pour lui. Ou alors en redoublant chaque année. Là peut-être. Elle devait faire erreur sur la personne. Pensait-elle vraiment parler à un docteur depuis tout ce temps ? Euh bah non. Non. Pas du tout. Il ne savait pas quoi dire de plus. Il voyait bien qu’elle n’était plus super à l’aise. Les rôles s’inversaient ! Ca lui faisait du bien de savoir que ce n’était pas lui qui faisait une boulette. Il aurait été bien plus gêné qu’elle dans ce cas là. Oh bah non non pas de soucis pour moi. J’imagine que c’est plutôt flatteur en plus d’être pris pour un docteur. Il rigola. Quoique. Il préférait largement être comme il était plutôt qu’être un intellectuel qui regardait les cons de haut. Et qui ne se prenait pas pour de la merde. Il avait remarqué qu’elle avait coupé l’enregistrement. Pour ne pas noter son erreur ? Il n’y avait pas mort d’homme non plus. Mais ça remettait peut-être en cause tout son travail. Ce qui serait dommage. Ils allaient malgré tout poursuivre. Après tout, lui n’en avait trop rien à faire. Ca ne changeait rien de son côté. Oh non inutile de vous faire pardonner ou autre. Moi … Enfin c’est pas moi que ça pénalise ce quiproquo si je puis dire. Si vous souhaitez continuer on continue oui oui. Il avait pris son après-midi et n’avait rien de mieux à faire. Oui, il pourrait profiter de ce temps pour faire du rangement chez lui. Mais une fois arrivé, il allumerait le pc ou la console et la suite serait très loin d’être en rapport avec du ménage. En tout cas je ne connais aucun sociologue qui soit passionné de jeu de rôle. La plupart des docteurs que je connais du milieu ce sont surtout des ingénieurs plus plus qui sont des geeks. Quel tableau il était en train de peindre ! Tout ça pour dire que la communauté n’était pas composée que de chômeurs ou de personnes au boulot nul comme le sien.
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Ven 20 Aoû - 1:37
Au détour de l’interview, Laya découvrait un monde qui lui était totalement inconnu, celui des jeux de rôles. Ainsi, Jeremy lui expliqua que D&D était le jeu le plus connu des amateurs mais que les plus expérimentés préféraient d’autres jeux ou s’amusaient sur des versions plus particulières. « Vous qui êtes justement un expert du genre… Quels sont les jeux de rôles ou les scénarios qui retiennent votre attention ? » Dans le peu de recherches qu’elle avait eu le temps de faire en reprenant le dossier de son collègue au pied levé, Laya avait relevé que beaucoup de débutants se raccrochaient en effet à des jeux basés sur des œuvres existantes telles que des films fantastiques par exemple. Jeremiah lui parla ensuite des avantages et des inconvénients du virtuel. En vrai, autour d’une table, tout le monde est concentré sur le jeu tandis que derrière un écran, il existait mille formes de déconcentration possible. L’esprit était tenté de divaguer ailleurs. « Mais qu’est-ce qui pousse selon vous une personne à passer de son écran, puis à des versions plateau autour de la table pus carrément à participer à des jeux de rôles grandeur nature ? Ces vingt dernières années, le phénomène a pris une ampleur telle qu’on assiste parfois à des grands rassemblements de joueurs. » Lorsque Laya comprit qu’en parallèle, Jeremiah travaillait dans une boutique de jeux, elle saisit l’occasion pour demander de l’y accompagner, histoire d’en découvrir un peu plus, directement immergée dans son univers. D’habitude, la future maman n’était pas une journaliste qui restait assise derrière son bureau. Avec la grossesse, elle avait été dans l’obligation de lever le pied mais sinon elle ne travaillait jamais mieux que sur le terrain. Il suffisait de lire les articles qu’elle avait rédigé sur la biologie marine, basés sur des reportages qu’elle avait tourné en milieu naturel pour comprendre qu’elle était plus efficace ainsi.
Soudain, la conversation prit une tournure étonnante lorsque le malentendu sur la personne de Jeremiah se révéla enfin. Laya tenta de capter ce qui s’était passé mais elle n’avait pas d’explication logique. Tout ce qu’elle voyait était qu’elle avait commis une erreur, ce qui n’était pas très professionnel. L’Indienne aurait mieux fait de vérifier ses sources avant de contacter les gens de la liste fournie par son collègue. Gênée, elle se confondit en excuses et tenta de rattraper le coup. Certes, Jeremiah n’était pas un docteur universitaire mais sa parole n’en valait pas moins d’être entendue puisqu’il s’y connaissait précisément sur le thème abordé. Laya pourrait utiliser son témoignage pour appuyer ou illustrer différents points. « Je suis vraiment désolée, encore une fois. » Entretemps, elle avait coupé l’enregistrement le temps de faire le point. Elle ne savait plus trop où se mettre mais il ne se vexa pas de la méprise, trouvant au contraire que le quiproquo était plutôt flatteur pour lui. La jeune femme proposa alors de continuer, en adaptant évidemment les questions à l’expérience de Jeremiah. Elle proposa aussi d’offrir un second verre pour se rattraper, surtout si elle devait revoir certaines questions. C’était la moindre des choses. A son grand soulagement, il ne prit pas la poudre d’escampette non plus et considéra ce petit incident avec une légèreté bienveillante. Laya était vraiment bien tombée. D’autres n’auraient pas été si compréhensifs, se seraient vexés ou pire seraient partis en faisant un esclandre. « Merci de votre compréhension. » Retrouvant des couleurs, elle adressa un signe à une des personnes qui travaillaient dans le café. Elle reprit un jus de fruit et laissa Jeremiah choisir ce qu’il préférait tandis qu’il reprit ensuite le fil de la conversation. « C’est vrai que ce n’est pas le thème qu’on associe en premier à un sociologue mais pourtant il en existe un qui se penche sur la question. Ce n’est juste pas vous. » Mieux valait en rire un peu maintenant que de remuer la maladresse avec une tête de dépit. « Je note votre remarque, j’irai voir du côté des ingénieurs, j’ai eu l’occasion d’en côtoyer à la fac de sciences. » Avant de s’orienter vers le journalisme scientifique, Laya avait commencé ses études en biologie.
Elle se reconcentra ensuite sur Jeremiah. « Et si on en revenait à vous ? Je récapitule, vous jouez depuis très longtemps. Ensuite, après l’école, vous êtes finalement resté fidèle à vos premiers amours, les jeux, en trouvant ce boulot à la boutique. C’est exact ? » Cette fois, le jeune homme pourrait pleinement parler de lui. « Avez-vous déjà participé à des événements de jeux de rôles ? Des grandeur natures ? Des conventions ? Ou des rencontres organisées avec d’autres joueurs ? » Elle l’invitait en gros à partager ses expériences personnelles et plus récentes en JDR. Tout ce qui pourrait être utile pour en apprendre plus sur le sujet. Il lui avait déjà parlé de la façon dont il avait commencé quand il était petit, par D&D avec des amis avant de devenir mordu. « Ou avez-vous des anecdotes particulières à raconter ? » Un jeu qui l’avait surpris, une façon de jouer, un événement, n’importe quoi. Laya axa ensuite ses questions sur le ressenti et l’aspect humain. « Qu’est-ce qui vous anime et vous pousse à vous plonger dans tous ces univers quand vous jouez ? » Mordre à l’hameçon était une chose mais tout le monde ne devenait pas « accroc ». Les jeux devaient lui apporter quelque chose, sinon il n’y aurait pas dédié une grosse partie de sa vie à travers son travail. Peut-être une communauté à laquelle il pouvait se raccrocher.
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Joueur et MJ de JDR. Il en fait deux à trois fois par semaine si ce n'est plus. ~ Geek ~ Pas le plus à l'aise avec les inconnus, plutôt réservé. Mais super fun avec ses proches, ses amis ~ Il a une petite chatte rousse (Nym) et un bouvier bernois (Groum) ~ Habite dans une sympathique petite maison qu'il entretient comme il peut car il déteste les tâches ménagères, le bricolage et la cuisine ~ Accro au café ~ Possède une belle collection de figurines, goodies, etc de tout genre et toutes oeuvres ~ A déjà pensé des centaines de fois à des scénarios où il se retrouverait dans un monde apocalyptique et s'il devait être objectif, l'histoire serait très courte ~ A toujours cet objectif d’apparaître dans une série ou un film comme figurant ~ N'a pas peur du ridicule avec les gens qu'il connaît ~ Joue évidemment aux jeux vidéos ~ Pas sportif ~ Essaye d'être souriant et accueillant quand il travaille au magasin d'électroménager mais ne montre clairement clairement pas la même envie que lorsqu'il travaille à l'autre boutique de JDR ~ S'est déjà fait avoir par des achats de contrefaçons dégueulasses (selon ses termes) sur le net ~ S'est cassé le bras alors qu'il faisait un vrai-faux combat grandeur nature ~ Dis toujours "fack" au lieu de "fuck" pour paraître moins vulgaire ~ A visité plusieurs fois les lieux de tournage et les studios du Seigneur des Anneaux du pays ~ A ce fantasme inavoué d'une femme en cosplay elfe canon ~ On l'a déjà comparé à Sheldon. Nulle. La comparaison est nulle
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Jeu 26 Aoû - 22:29
Il fit un vague geste de la main. Mais non mais non ce n’est rien. Ce n’était pas le cas inverse. Qu’elle pensait faire face à un bête vendeur de jeux de rôle alors qu’il s’agissait d’un sociologue. La personne aurait pu bien plus mal le prendre que Jeremiah en ce moment même. Ce n’était pas pour autant super flatteur. Même plutôt l’inverse non ? Sociologue, ne fallait-il pas être cinglé pour faire un tel métier ? Elle le remercia une dernière fois et il laissa couler pour cette fois au lieu de répéter que ce n’était rien. Ils ré-embrayèrent sur le sujet. Des spécialistes du jeu de rôle qui se posait autant de questions avec des thèses, et cetera, ce ne devait pas être courant. Il rigola légèrement. C’est ça ! Vous avez failli dénicher le seul sociologue mais malheureusement c’est loupé. Il rigola encore avant de se rendre qu’il avait peut-être fait une mauvaise blague. Il ne voulait pas en remettre une couche pour insister sur l’erreur de la jeune femme. Enfin … Je ne dis pas pour … Vous voyez … Eviter de parler pour ne pas s’embourber davantage sembla être une bonne stratégie. Il ne connaissait pas de psychologue ou de psychiatre faisant du jdr, mais les hommes de mathématiques ou de physiques là oui un peu plus. Il y avait des clichés clichés, mais il y avait aussi des vrais clichés. Vous avez étudié les sciences ?? La question partit toute seule. Enfin non oubliez c’est pas moi le journaliste ici. Il ponctua sa phrase par un rire. Ils pouvaient bien sortir un peu de l’interview et discuter d’autre chose non ?
Le petit interlude fut clôturé lorsque la journaliste se mit à reposer des questions un peu plus pertinentes. Plus axées sur Jeremiah et les jdr. Ils avaient eu le temps de commander leur nouvelle boisson, et les recevoir,ils se devaient bien de poursuivre. Il lui fallait un peu de contenu pour cet article. Qui changerait certainement pas mal de ce qu’elle avait imaginé au départ puisqu’elle n’avait pas un vrai professionnel avec bac plus cinq devant elle. Très clairement ! Quand l’occasion s’est présentée j’ai tenté ma chance et voila. C’est toute autre chose que d’être vendeur dans une autre boutique plus classique. Pour pouvoir y travailler, il faut être un passionné. Alors que mettre des vêtements en rayon, pas besoin de s’y connaître. Idem pour les supermarchés. Il était content de ce mi-temps à la boutique. Le boulot quasiment rêvé. Avec tout le petit côté organisation d’atelier de jeu en parallèle. Travailler dans une boîte d’édition serait vraiment LE boulot. Un jour peut-être, bien qu’il se faisait tard pour lui. La nouvelle question le fit rire. C’est mon quotidien ça ! A peu de chose près. Plus sérieusement oui bien sûr il y a de tout ça. Pas tous les jours non mais dès qu’il y a une convention dans le coin, vous êtes sûre de m’y retrouver. J’organise, je participe à ce genre d’évènement. On revoit les mêmes personnes chaque année et c’est vraiment très bonne ambiance. J’ai très très rarement connu des problèmes entre joueurs. Même s’il y a des cons, comme partout. Il ne le nierait pas. Il y en avait toujours qui se croyaient meilleurs que tout le monde. Ou qui imposait leur petite loi de dictateur. Une demie-partie avec eux et il avait bien compris à qui il avait à faire. Une première et dernière partie. Des anecdotes ? Il en avait certainement des dizaines et des dizaines. La majorité d’entre elles, la jeune femme ne les comprendrait pas. Et le prendrait pour un fou. Evidemment ! Mais ça relève parfois plus de la private joke ou alors il faut les références. Je suis pas certain que cela vous ferait rire. Ca va finir que je vais me marrer tout seul et avoir l’air con. Il rigola. Il était finalement assez à l’aise. Une anecdote truffée de ref et elle finirait par rire plus par politesse qu’autre chose. La réponse à la question suivante était presque la même pour tout rôliste. Le fait d’incarner un personnage, de lui faire vivre une sacrée aventure. De mener une enquête ou de faire face à des situation stressantes. Le fait d’interagir avec les autres joueurs, réfléchir à un plan, improviser. Se louper complètement dans un jet de dé ou au contraire, faire une réussite critique. Il y avait vraiment des tonnes de choses. Mais il parlait du jdr en général et pas des différents genres. Après les univers … C’est comme pour les films. Vous pouvez être plus science-fiction que fantastique ou fantasy. Ce n’est pas propre au JDR. Enfin si c’était ça votre question. Car il s’était un peu emballé oui. Parler du pourquoi il aimait bien ça, il y avait des tonnes de raisons.
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Lun 30 Aoû - 22:49
« Oui, je vois. » Un sourire étira les lèvres de Laya, elle était à nouveau détendue. C’était à son tour d’être amusée par un Jeremiah qui cherchait à ne pas s’enliser après la petite erreur sur son identité. Il valait mieux oublier cet épisode et se concentrer sur la suite. Quand le fil de la discussion reprit, le spécialiste des jdr apprit que la jeune femme avait étudié les sciences et ne put cacher sa surprise. En effet, ce n’était pas marqué sur son front et ce n’était pas non plus le parcours traditionnel pour son travail. Même si Laya dirigeait l’interview, elle n’avait rien contre l’idée de s’en écarter pour lui répondre aussi. Après tout, la conversation pouvait aussi être un moment d’échange et de partage, ce qui était bien plus naturel qu’une causerie plate sous forme de questions et réponses à sens unique. « Oui, j’ai toujours été attirée par les sciences, comprendre comment les choses fonctionnent, en particulier dans la Nature. J’ai commencé par un bac en bio mais je ne voulais pas me limiter sur un seul sujet. J’ai donc concilié cette curiosité avec mon côté littéraire et je me suis réorientée dans le journalisme avec orientation scientifique. » Résuma-t-elle. Au sens large, les sciences regroupaient beaucoup de domaines et de thèmes possibles. Laya travaillait donc sur des sujets variés et ne cessait d’apprendre et de découvrir des nouveautés tous les jours. Les jeux de rôle ne rentraient pas tout à fait dans une case scientifique mais ce n’était pas l’important. Après avoir répondu à l’interrogation de Jeremiah, la jeune femme adapta les questions suivantes en fonction de son interlocuteur. A l’instar de la brune, il était heureux de pouvoir exercer un travail qu’il aimait. Un véritable passionné, elle ne pouvait que le constater. C’est pourquoi, la jeune femme tenait à l’inclure dans l’article qu’elle rédigerait et surtout à visiter l’antre du vendeur. L’absence de doctorat dans son escarcelle ne rendait pas sa voix au chapitre moins intéressante. Au contraire, Laya pourrait l’interroger sur d’autres aspects. Jeremiah lui confirma d’ailleurs tout ce dans quoi il était impliqué à côté de la vente des jeux, tel que les conventions auxquelles il participait. Parfois, il les organisait aussi. Souvent, il recroisait les mêmes têtes, ce qui démontrait la notion de communauté qui se créait autour des jeux de rôle. Dans l’ensemble, Jeremiah fit comprendre à Laya qu’il existait un bon esprit lors de ces événements. « Par exemple, quelle animation ou convention avez-vous organisé ? En dehors des parties dans votre boutique. » La jeune femme demandait plus de précisions par rapport à son vécu à lui, curieuse d’en apprendre davantage. En son for intérieur, elle se promit de lister une partie des grands événements liés aux jeux de rôle avec les dates clefs pour les renseigner à la fin de l’article et ainsi renvoyer les lecteurs intéressés vers d’autres sources d’informations. Lorsque Jeremiah éluda les anecdotes de peur de se retrouver le seul à les comprendre, Laya n’insista pas. Elle n’allait pas le contredire là-dessus, puisqu’elle n’y connaissait rien. Toutefois, cette réaction souleva une autre interrogation de sa part. « Je comprends ce que vous voulez dire, ce qui m’amène à la question suivante : pour jouer à des jeux de rôles, faut-il disposer de solides bases en la matière, notamment par rapport à des univers existants, ou est-ce à la portée de tout le monde selon vous ? » Le sujet était tellement vaste qu’il était difficile de poser des questions pertinentes pour tous les types de jdr mais elle essayait d’en cibler quelques-unes. Quant aux motivations des joueurs, elles étaient plutôt évidentes en effet. « Non, pas exactement. C’est normal que chaque joueur ait ses préférences pour des histoires ou des thèmes différents. Ce qui m’intéresse, c’est le côté absorbant de ces jeux, qui attirent pendant des heures, parfois pendant des jours. J’imagine que la motivation des joueurs vient de leur envie d’échapper au monde réel, de se déconnecter en vivant d’autres histoires que la leur et d’interagir avec d’autres en faisant évoluer leur personnage dans un même univers. » Par la suite, Laya termina sa boisson. Constatant que le verre de Jeremiah était vide aussi, elle proposa de bouger vers sa boutique et rassembla ses affaires avant de régler l’addition et de décoller de son siège. « Vous travaillez près d’ici ? »
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Jeremiah Collingsworth
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Jeu 2 Sep - 22:13
Woh. C’est un sacré parcours ça. Non seulement il faut les capacités mais il faut aussi le courage. Tout le monde ne pouvait pas faire d’études. Il fallait un minimum d’intelligence. Mais il fallait aussi être travailleur. On ne pouvait pas sortir d’un master ou d’un doctorat en étant un fainéant. Jeremiah était plutôt volontaire lui. Mais il aurait pu passer des heures devant un syllabus de biologie sans que rien de fructueux n’en sorte. Ce n’était pas son truc. Côté lore de ses jeux de rôle par contre, il était intarissable. Il retenait ce qu’il voulait bien retenir voila tout. Ils en revinrent ensuite aux questions. Décidemment, il n’avait jamais autant séireusement parlé de jeu de rôle avec quelqu’un. Quelqu’un qui ne s’y connaissait pas tant que ça. Au vu de l’interview, il appréciait tout de même l’effort de ne pas avoir à répondre à des choses trop psychologiques ou pointues. Elle avait du rectifier le tir suite à ce quiproquo. Il lui cita donc quelques conventions dans lesquelles il avait pris part à l’organisation. Jamais rien de fantastique, objectivement. Bien qu’à son échelle, il était plutôt fier. Ce n’était pas du standing de la Comic Con bien sûr. Il n’était pas non plus super connu dans le milieu. Dans la région ? Oui certainement Il avait joué avec un nombre incalculable de joueurs. Tout en gardant son petit groupe depuis des années et des années. Il en avait vu défiler des têtes oui. Oh bah non pas du tout ! Faut bien commencer par le commencement. Alors c’est sûr qu’au départ il y a de plein de réflexes que vous n’avez pas. Ca vient au fur et à mesure. Et puis ceux qui masterisent, enfin ceux qui y sont rodés, savent s’adapter à leur public. Je ne suis pas pareil quand je suis avec des amateurs ou des aguerris. Mais c’est parfois drôle de jouer avec des débutants. Ils font des trucs auxquels je n’aurais jamais pensé ! Là où quand on a l’expérience, on sait un peu à quoi s’attendre. Le pattern était toujours un peu le même. Il n’hésitait donc jamais à revoir la difficulté en place. Ce n’était pas marrant quand c’était trop facile ou impossible. En tant qu’MJ, on pouvait toujours utiliser tout et n’importe quoi. Créer et enlever les règles. Le fameux tgcm. Toujours dans la volonté de passer une bonne partie. S’échapper de la réalité je ne suis pas vraiment certain non plus. Enfin ce n’est plus comme ça que je le ressens depuis des lustres. C’est juste oui pour créer, suivre une histoire. Y participer. Passer un moment entre amis autre que sur des jeux vidéos ou … aller boire un verre dans un bar quoi. On peut très bien jouer en mode tranquille. Avec que du métagame. Sans jamais vraiment incarner son personnage par exemple. Ils avaient beaucoup parlé. Surtout lui à vrai dire. Sans savoir s’il aurait ses réponses dans un journal, un reportage ou n’importe quoi d’autre. Mettant en avant les bons côtés évidemment. Enfin pas que. Du moment que ce n’était pas pour descendre le jdr. Ce n’est pas très loin non. Mais je ne suis pas certain que ce soit prudent d’y aller à pieds car … Car ? Il regarda le ventre de la jeune femme. Sans dire ou montrer qu’elle était enceinte. Il ne savait juste absolument pas comment continuer sa phrase. Mais elle avait du comprendre. Ca ne devait pas être très bon de trop marcher dans sa condition. Je peux vous donner l’adresse et on se rejoint là. Sinon je suis garé juste là. Je peux nous y emmener. Particulier de partager un trajet avec une journaliste mais pourquoi pas après tout.
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Jeu 30 Sep - 8:01
« Oh, je ne sais pas si c’est une question de courage quand on fait ce qu’on aime. » Répondit Laya à Jeremiah dans un sourire lorsqu’il la gratifia pour ses études. La jeune femme n’était pas sûre qu’elle aurait été à l’université si les cours l’ennuyaient. Elle aurait choisi une autre voie. Par contre, elle avait osé quitter son pays et sa famille pour venir étudier dans un pays étranger. C’était une initiative plutôt audacieuse pour elle et une façon de gagner son indépendance tout en s’ouvrant au monde. Sur le plan éducatif, il fallait encore des améliorations dans sa terre natale. A sa naissance, le taux d’alphabétisation des enfants s’élevait aux alentours des 60 à 70% contre 80% aujourd’hui. Selon la région, la caste ou le sexe, les pourcentages variaient fortement. L’accès à l’éducation pour les filles était plus compliqué aussi en raison de mariages précoces ou de la place de la femme, en particulier dans les régions rurales aux valeurs patriarcales bien ancrées. Pourquoi les envoyer à l’école alors que leur rôle était de s’occuper des tâches de maison ? Telles étaient les sortes d’idées que Laya mettait en lumière dans certains de ses articles pour lutter contre les inégalités sociales dans son pays. En deux décennies, il y avait eu du progrès mais le chemin était encore long. Bien sûr, comme partout, il existait des exceptions positives aussi. Pour sa part, elle avait grandi dans une famille qui mettait l’accent sur l’éducation en dépit de leurs idées conservatrices sur d’autres valeurs. Ainsi, Laya avait continué à suivre l’école puis elle avait poursuivi les études supérieures en Nouvelle-Zélande. Sa grand-mère, auteure à succès en Inde, avait ouvert la voie dans la famille à une époque où les esprits étaient plus étroits encore. Pour en avoir l’opportunité, Laya n’avait donc pas renoncer à l’occasion de pouvoir étudier. Rapidement, elle reprit les questions sur les jdr. La journaliste répondait volontiers aux interrogations de Jeremiah mais elle continuait aussi de travailler. Il lui parla alors des conventions auxquelles il avait participé en tant qu’organisateur ou joueur ainsi que de certains partenaires de jeu dont il avait croisé la route au travers des parties. Au cours des années, il s’était constitué son petit groupe d’habitués. Ce devait avoir un côté rassurant de jouer avec des gens qu’il connaissait et de pouvoir chiller sans prise de tête, même si à force, chacun relevait les points forts et les points faibles des uns et des autres. « Et vous préférez jouer seul conte des autres ou en équipe ? » Demanda Laya, sous forme de question personnelle plutôt que formelle. Tout n’était pas relié à l’interview. Elle n’y connaissait rien en jeu mais – dans cet esprit de curiosité sain - elle était toujours intéressée d’entendre des passionnés converser sur leur sujet de prédilection et Jeremiah avait réussi à capter son attention. D’ailleurs, elle se demandait s’il fallait un minimum d’expérience pour jouer ou si tout amateur pouvait débuter sans connaissance préalable. Comme toute nouveauté, le jdr s’apprenait petit à petit. Quand il tombait face à un débutant, Jeremiah avait parfois d’agréables surprises car il pouvait assister à des coups imprévus. Il lui avait aussi expliqué quelque chose de tout aussi intéressant, qu’elle pourrait peut-être utiliser dans l’article. « Quand vous dites que vous n’êtes pas pareil avec un débutant ou un aguerri… Vous adaptez spontanément votre niveau de jeu en fonction de la personne en face pour ne pas "écraser" l'adversaire ? » C’est peut-être de cette façon qu’il assistait aux initiatives inattendues d’amateurs. Les commentaires qui suivirent sur les raisons qui le poussaient à jouer étaient tout aussi captivants. « Créer, suivre une histoire… C’est vraiment intéressant comme concept. Je vous citerai. On pourrait donc définir les joueurs comme des auteurs aussi, des auteurs participatifs dans le cas des jdr, réunis pour passer un bon moment ensemble. » C’était principalement divertissant. Comme Jeremiah l’avait résumé, c’était une activité aussi amusante que de partager un verre dans un bar. Laya lui posa encore quelques questions puis elle termina son verre et proposa de se rendre à la boutique. A la sortie du café, Jeremiah lui précisa que ce n’était pas très loin car en effet, la jeune femme n’était pas en état de marcher des kilomètres sans s’essouffler, même si elle était capable de se déplacer sur de courtes distances sans problèmes. Lorsque Jeremiah lui fit remarquer sa condition par une phrase en suspens et proposa de lui donner l’adresse ou de l’emmener avec lui, elle hocha la tête d’un signe positif. « D’accord, je viens avec vous. Je suis venue à pied, je vis près d’ici. » Répondit-elle, brièvement. C’était sans doute risqué dans le sens où elle ne le connaissait pas et qu’il avait peut-être une conduite dangereuse ou autre mais Laya n’était pas de celles et ceux qui voyaient le mal partout, au contraire. La jeune maman le suivit donc jusqu’à son véhicule et s’installa côté passager.
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Jeremiah Collingsworth
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○ âge : 44 ans (07/06/78)
○ statut : Célibatiare
○ métier : A moitié vendeur dans une boutique de JDR/jeu de plateau et à moitié vendeur dans une boutique d'électroménager
○ quartier : East bay ?
○ orientation sexuelle : Hétéro
○ informations en vrac :
Joueur et MJ de JDR. Il en fait deux à trois fois par semaine si ce n'est plus. ~ Geek ~ Pas le plus à l'aise avec les inconnus, plutôt réservé. Mais super fun avec ses proches, ses amis ~ Il a une petite chatte rousse (Nym) et un bouvier bernois (Groum) ~ Habite dans une sympathique petite maison qu'il entretient comme il peut car il déteste les tâches ménagères, le bricolage et la cuisine ~ Accro au café ~ Possède une belle collection de figurines, goodies, etc de tout genre et toutes oeuvres ~ A déjà pensé des centaines de fois à des scénarios où il se retrouverait dans un monde apocalyptique et s'il devait être objectif, l'histoire serait très courte ~ A toujours cet objectif d’apparaître dans une série ou un film comme figurant ~ N'a pas peur du ridicule avec les gens qu'il connaît ~ Joue évidemment aux jeux vidéos ~ Pas sportif ~ Essaye d'être souriant et accueillant quand il travaille au magasin d'électroménager mais ne montre clairement clairement pas la même envie que lorsqu'il travaille à l'autre boutique de JDR ~ S'est déjà fait avoir par des achats de contrefaçons dégueulasses (selon ses termes) sur le net ~ S'est cassé le bras alors qu'il faisait un vrai-faux combat grandeur nature ~ Dis toujours "fack" au lieu de "fuck" pour paraître moins vulgaire ~ A visité plusieurs fois les lieux de tournage et les studios du Seigneur des Anneaux du pays ~ A ce fantasme inavoué d'une femme en cosplay elfe canon ~ On l'a déjà comparé à Sheldon. Nulle. La comparaison est nulle
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Sujet: Re: Moi, un doctorat ? Oulaaaah non (#) Lun 4 Oct - 20:43
Oh bah en équipe ! C’est tout le principe. Pourvoir interagir, parler, avec tout le monde. Plutôt que faire sa petite popote tout seul. La question ne se posait pas pour lui. Alors oui, il y avait parfois des petites phases en solo. Des apartés avec le mj concernant le développement de son personnage, et son personnage uniquement. Moment qu’il appréciait autant que les moments d’équipe d’ailleurs. Seulement si le mj savait ce qu’il faisait. Sinon, c’était un peu mou du genou. Ce qui était le cas avec les débutants. Voilà pourquoi il s’ajustait et n’hésitait à les pousser, parfois trop, vers leurs objectifs. Ou leur demandant plusieurs fois ce qu’ils faisaient. Oui. Comme je disais toute à l’heure, une fois qu’on est rôdé, on sait quoi faire. Quand on débute, c’est pas toujours évident de se dire qu’on va aller faire telle recherche là, ou parler à telle personne, etc. Et pour les phases de combat, on a pas les réflexes non plus. Oui il y avait forcément l’aléatoire des lancers de dés. On pouvait être le plus aguerri possible, si l’échec critique tombait, il n’y avait aucune pirouette. Mais on pouvait optimiser ces phases de combat pour mettre à mal les adversaires sans trop de difficultés. Sauf si le mj était un tortionnaire qui avait déjà anticipé certains mouvements. Plutôt acteurs mais oui c’est l’idée. Je peux vous assurer qu’on a déjà fait des parties que si on retranscrivait en livre, ça ferait un carton ! Des aventures épiques. Drôles, émouvantes, d’action, de coups d’éclats. Oui, il y avait moyen de vivre tout cela. Mais il fallait jouer le jeu à fond. La discussion commença un peu à se terminer quand ils décidèrent d’aller à la boutique de Jé’. La journaliste n’avait jamais du aller dans ce genre de magasin. Comme la majorité des gens à vrai dire. Hors de question de s’y rendre à pied. Ce serait trop éprouvant pour la future maman alors ils prirent la voiture du quarantenaire. Ca marche. Pas la plus belle des voitures mais suffisamment confortable pour tenir cinq ou dix minutes. Ils purent discuter un peu plus librement. Sans tout ces retranscriptions, notes, écoute, etc. Ce qui n’était pas plus mal si on demandait l’avis de Jé’. Il demanda même pour quand était prévu l’heureux évènement. Il se gara ensuite à deux pas du bâtiment. Et voila. C’est juste là. Clés en main pour fermer la voiture d’abord, puis pour ouvrir la porte de la boutique ensuite. Il retourna le petit écriteau sur « ouvert ». Ils n’allaient probablement pas être dérangés en plein milieu d’après-midi comme cela. Beaucoup de livres, de boîtes de jeux, d’accessoires. Quelques goodies. Le magasin bien représentatif. C’est du classique comme vous pouvez voir. Rien d’extravagant.