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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne)

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MessageSujet: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyMer 23 Juin - 9:18


Плохой мир лучше хорошего аргумента
Lundi 21 juin 2021.
Sa moto venait de s'arrêter devant l'immeuble où vivaient Chance et Maxyne. Il coupa le moteur de sa vieille moto, toujours assis dessus. Instinctivement, il releva l'échine pour essayer de voir si de la lumière sortait des fenêtres depuis l'extérieur. Mais il était trop près de l'immeuble pour constater cela. Il était un peu angoissé, se demandant maintenant qu'il était là, si tout ceci était une bonne idée. Il avait fumé, il s'était senti poussé des ailes d'un coup mais s'il devait se retrouver devant Chance, réveillé de sa nuit par un petit russe dont il n'a plus trop de nouvelle... je ne suis pas sûr que ça se passe bien. Il allait même clairement risquer de s'en prendre une par le pompier. Mais apparemment, ce dernier se tapant sa sœur, il y avait de forte chance pour qu'il soit chez Reira, ou même à la caserne ? Maxyne se retrouve donc possiblement seule ici. Et en fait, depuis le passage de Loreleï chez eux, il y a quelques mois, Piotr constatait que celle qu'il aimait comme une mère, était distante avec lui. Elle n'était pas très active par message, oubliait toujours de rappeler ou ne répondait carrément juste pas ; il ne la voyait presque plus, il ne la croisait presque plus depuis déjà des semaines et là... alors qu'il était chez lui à une fête qu'Imrân avait organisé avec ses copains de fac, il s'était éclipsé. Comme ça, en quelques secondes, il s'était senti inquiet, il avait senti le besoin d'avoir une réponse. Est-ce que finalement, Maxyne n'arrivait pas à lui pardonner son erreur commise à Noël ? Peut-être que c'était ça, peut-être que finalement, elle n'avait plus envie de lui pardonner ses erreurs et qu'elle cherchait à s'éloigner de lui ? Ou bien peut-être qu'elle avait cramé qu'il s'éloignait d'eux depuis le couple de Reira et Chance et qu'elle aussi prenait les devants ? Et si elle ne voulait plus de lui dans sa vie, comme ça, tout d'un coup ? Alors face à cette pensée omniprésente et angoissante, il avait décidé, en plein milieu de la soirée, de partir la voir pour être fixé. Comme l'idiot encore un peu irresponsable qu'il était, il avait prit la moto. Il avait bu trois verres, il avait fumé, il n'avait pas du tout la loi, ni la morale avec lui. Mais ça allait, sa vision était encore bonne, il était concentré et avait roulé doucement. Il faisait nuit, il n'y avait pas autant de monde sur la route qu'en journée, mais cela ne justifiait rien. Le petit russe laissa sa moto et son casque dehors, avant de composer le code d'accès pour entrer dans l'immeuble de la nageuse. Tout était calme, silencieux. Il prit l'ascenseur pour rejoindre l'étage, le cœur battant. Il avait l'impression d'être un vrai délinquant, d'être en plein délit. Une fois devant la porte, il sentit que son cœur allait vraiment exploser. Il tendit l'oreille, se collant contre la porte en bois, pour essayer capter le bruit de la télé, ou du téléphone quand il essayerait de l'appeler, ou bien un bruit quelconque ? Il avait besoin de la voir, de lui parler, de juste s'assurer que ça allait. Comme si... il avait senti que finalement, après des semaines, un truc n'allait pas. Armé de courage, son poing se ferma et vint frapper doucement la porte des deux meilleurs amis. Il attendit, concentré sur tous les bruits autour de lui. Rien. Il frappa, un petit peu plus fort. Peut-être qu'ils dormaient ? Il sorti son portable de la poche de son jeans, il était une heure du matin. Il chercha à appeler Maxyne, écoutant le son du vibreur de l'autre côté de la porte. Elle était là. Du moins, son portable était là. « Max ? » appela t-il sans trop faire de bruit depuis le couloir. « Maxyne c'est Piotr » il toqua encore, doucement. A ce moment-là, un des voisins de Maxyne sorti dans le couloir, réveillé par les bruits nocturnes du petit russe. Ne s'attendant pas à voir quelqu'un autre que sa mamita, Piotr tourna son visage vers la personne, mimant une mine d'excuse. « Excusez-moi, je cherche mon amie, Maxyne » dit-il en pointant la porte du doigt « vous l'avez vu récemment ? » demanda t-il curieux.

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○ âge : 34 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptySam 26 Juin - 14:04

Плохой мир лучше хорошего аргумента


Craquelures internes d’un corps qui se disloquait à petit feux, dos à épargner et à reposer, Maxyne avait arrêté de travailler plusieurs semaines auparavant, interdiction formelle de nager et de remettre les pieds dans l’eau, incapacité qui se prolongerait tant qu’elle ne retrouvait pas la forme physique tant espérée. Ce n’était pas tant cet arrêt temporaire qui la minait mais la perspective prédite par des médecins éclairés vis-à-vis de ce schéma qui se reproduirait de plus en plus souvent. La plongée était devenue trop exigeante. La seule solution était de renoncer à son travail dans un avenir plus proche que lointain, sous peine de saboter ses chances de vivre confortablement pour le reste de sa vie. Sur papier, cette résolution ne semblait pas compliquée à prendre. Rien ne valait le prix de se bousiller la santé mais il était facile de juger sans comprendre. Maxyne avait l’impression de ne pas avoir avancé, de revivre le même cauchemar qui l’avait déjà brisée huit ans auparavant. Abandonner ce qu’elle aimait faire, gérer toute cette merde pour trouver un nouvel équilibre. Il lui fallait surtout du temps pour digérer la nouvelle, l’accepter. Un rôle de composition qu’elle avait du mal à tenir, même pour ne pas inquiéter ses proches. Alors, pour éviter les questions par rapport au fait qu’elle n’avait pas le cœur à rire ou à sortir, elle avait pris ses distances avec la plupart des personnes de son entourage, préférant les épargner de son humeur dégradante et se renfermant dans ses pensées et ses frustrations, Elle baissait les bras, littéralement. C’est ainsi que depuis un bon moment, elle partageait ses journées entre le canapé et le lit, carcasse qu’elle trainait d’une pièce à l’autre sans énergie, tel un mannequin désarticulé, se laissant complètement aller. Appétit coupé, musculature qui fondait et n’arrangeait pas les douleurs, pommettes saillantes qui se creusaient sous ses yeux, dévoilant des traits tirés, pâleur cathartique de son derme, autant de changements physiques qui renvoyaient à sa résignation comme le reflet d’un miroir défectueux. Moment de sa vie où elle n’arrivait plus à se projeter, perdue entre les doutes et la remise en question. Son hibernation volontaire n’était interrompue que par les retours en coup de vent de Chance à l’appartement et les visites ponctuelles de Fiona. Maxyne prenait un chemin dangereux, dérive menaçante d’une lente descente aux enfers si elle ne trouvait pas la force de se ressaisir, ataraxie du cœur qui la conduisait dans le mur, diagnostic d’une dépression qui se matérialisait. Le corps ne pouvait pas se remettre si le moral s’émiettait comme du pain rassis, moisissure qui lui gangrenait le cerveau dans un cercle vicieux : plus elle se renfermait, plus elle ruminait. Plus elle ruminait, plus elle se persuadait de se transformer en débris ambulant. Et ce n’était pas tout ce qui la préoccupait… Assise devant une télévision qui diffusait des conneries auxquelles elle ne prêtait pas attention, elle éteignit l’écran et la lumière du salon, ignorant les derniers messages sur son téléphone, manque de volonté d’y répondre ce soir, puis elle se faufila jusque dans son lit, blasée, tentant de trouver un sommeil qui ne viendrait pas. Se tournant sur le côté de façon à se trouver dans la position la plus confortable possible, elle ferma les yeux. Soudain, quelqu’un frappa à la porte. Dans le silence de l’appartement, elle entendit parfaitement le bruit. Maxyne n’attendait personne et ne voulait voir personne, alors elle ne réagit pas. Après tout, vu l’heure, le visiteur impromptu finirait par se dire qu’elle s’était endormie. C’était sans compter sur la détermination dudit visiteur. De nouveaux coups résonnèrent contre la porte, puis le son de son téléphone qui vibra. Dans sa prise de distance, Maxyne avait parfois oublié de donner signe de vie depuis des jours. Mais pourquoi insistait-on ? S’était-il passé quelque chose de grave ou d’urgent ? Finalement, la blonde se redressa et entendit l’écho d’une voix sur le palier. Tendant l’oreille, la nageuse reconnut Piotr et comprit qu’il parlait à quelqu’un dans le couloir. De nouveaux échanges de voix s’élevèrent, puis de nouveaux coups frappés contre le bois avec plus d’insistance. Dieu seul savait ce que le voisinage avait dit au jeune russe. Maxyne n’avait pas envie de lui ouvrir et encore moins qu’il la voit dans cet état. Pourtant, son cœur se serra à l’idée qu’il s’inquiète. Sortant du lit elle enfila un peignoir en satin par-dessus sa nuisette et se rapprocha de l’entrée, sans se résoudre à ouvrir – pour l’instant. De tous ses proches, il était celui avec Loreleï à qui elle voulait à tout prix éviter de se montrer ainsi. « Piotr ? Je suis là. Tout va bien ? » Demanda-t-elle de l’autre côté de la porte. « Il est tard, tu devrais rentrer. » Invitation polie à le renvoyer chez lui, sous prétexte de l’heure.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptySam 26 Juin - 19:13


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« Vous pensez vraiment que je vais vous répondre alors que vous faîtes tout ce boucan à cette heure-ci ? » répondit sans aucune solidarité le voisin de Maxyne. Face à ce manque de coopération, le plus jeune grimaça et lança une injure en russe, à voix basse. « Non mais arrêtez ça ! » reprit le voisin, alors que l'attention de Piotr s'était reportée sur la porte en bois de Maxyne. « Oh ça va ! » s'énerva alors le plus jeune. « J'ai l'droit d'être inquiêt non ?! » s'emporta t-il presque, frappant plus fort son poing sur la porte. Le voisin continua de rouspéter, de menacer d'appeler la police et de porter plainte contre tapage nocturne. En même temps, la voix de Maxyne résonna à travers la porte de l'entrée toujours fermée. Un sourire rempli d'espoir se forma sur le visage du plus jeune. Entendre la voix de son amie était réconfortant, elle était vivante, capable de parler, elle ne semblait pas à l'article de la mort. C'était déjà ça, non ? Maxyne chercha à le rassurer, lui demandant alors si tout allait bien. Une main posée sur le linteau de la porte, Piotr avait mis toute sa concentration sur la voix de son amie, mais il trouvait cela profondément étrange qu'elle n'ait pas déjà ouvert la porte. Maxyne lui ouvrait toujours la porte. Jamais elle ne l'avait laissé sur le pas de sa porte, pas même lorsqu'ils ne se connaissaient pas. Maxyne avait proposé son aide, elle lui avait même pas vraiment laissé le choix en fait. Mais ce soir, c'était étrange. Comprenant que Maxyne n'allait pas ouvrir alors que lui, il s'attendait à ce qu'elle le fasse presque tout de suite, Piotr fronça les sourcils. Il y avait bien quelque chose qui n'était pas normal ici. Et le voisin qui continuait de gueuler contre Piotr, qui fini par lui crier dessus à son tour « mais c'est toi qui fait le plus de bordel là ! Si tu fermais ta gueule tu t'en rendrais compte ! » avant de jurer en russe. Bien sûr, les propos agressifs de Piotr, rempli de colère et surtout, de peur face à l'attitude de Maxyne, qu'il ne connaissait pas, n'allaient pas aider ni la jolie blonde avec son voisinage, ni Piotr, ni personne. En retour, Piotr se fit insulter de petit connard, de sale communiste, d'ailleurs Piotr se rendait compte que c'était une insulte qui revenait assez souvent, du moins pour des gens venant eux aussi, d'une certaine sorte de pays. Comme si être communiste était une insulte, comme si l'histoire de son pays continuait de le définir. « Ta gueule ! » cria encore le russe, sans même tourner son visage vers le voisin. Piotr humidifia ses lèvres, ne sachant même pas comment réagir devant la porte fermée de son amie. Il ne s'était pas imaginé cela, il ne s'était pas préparé à ça non plus. Ses mains le poussèrent un peu en arrière, il retrouva alors son équilibre et répondit mal assuré « heu... » avant de tourner quand même un peu la tête vers le voisin qui le pointait du doigt « ouvre la porte Maxyne s'il te plait... » demanda t-il, comme une supplication, comme une demande, une quête. Il ne pensait pas avoir à le faire dans sa vie, et encore moins avec Maxyne. Alors il avait vu juste ? Elle ne voulait plus de lui dans sa vie ? Elle aussi, elle allait l'abandonner ? Est-ce qu'ils étaient en train de vivre cela ? Il devait en avoir le cœur net, il ne pouvait pas passer la nuit ici, à tambouriner contre sa porte, si elle n'en avait pas envie, si elle n'avait pas foi en eux. Après un dernier regard vers le voisin, rempli davantage de tristesse que de colère, Piotr demanda alors tout bas, fébrile, le cœur au bord des lèvres « tu veux que je parte pour toujours ? »

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyDim 27 Juin - 18:10

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Rallumant la lumière dans le salon, Maxyne arriva de l’autre côté de la porte et vérifia auprès de lui que tout allait bien. Sous le coup de la surprise, elle avait sursauté à la façon dont il avait lancé son poing contre le bois, donnant une impression d’urgence à sa visite. Pourtant, le jeune russe ne lui répondit pas tout de suite car de nouveaux éclats de voix éclatèrent dans le couloir. Stupéfaite, la blonde entendit un nouvel échange entre un de ses voisins et Piotr. La discussion paraissait houleuse, pour ne pas dire agressive. Celui qu’elle avait rencontré un an auparavant s’énervait en partie en russe. Dialogues atténués par les parois murales, elle ne saisit pas tous les noms d’oiseaux qu’ils se lancèrent. Que se passait-il donc pour qu’il se mette dans une telle colère ? Était-il contrarié à cause d’elle ? En temps normal, Maxyne aurait ouvert et elle se serait sans doute mêlée à la conversation en rembarrant le voisinage. Pour l’heure, cette version d’elle était aux abonnés absents. Refusant toujours qu’il la voit ainsi, la porte resta fermée et elle invita gentiment Piotr à rentrer chez lui, sous prétexte de l’heure. L’attitude incompréhensible de la nageuse suscita une nouvelle supplication de la part du jeune russe. Un moment de silence s’ensuivit, où Maxyne crut que le petit Tsvetkov était parti mais une nouvelle question s’éleva, d’une voix atténuée et fébrile. Ce n’est que parce qu’elle se tenait tout près de la porte qu’elle l’entendit et son cœur se serra. Qu’il parte pour toujours ? D’où lui venait cette idée saugrenue ? Piotr croyait-il qu’elle ne donnait plus signe de vie à cause de lui ? « Piotr… » Murmura-t-elle, d’une petite voix, elle aussi, secouée par l’émotion de son protégé. « Bien sûr que non. Jamais je ne voudrais ça. » Ajouta-t-elle aussitôt très distinctement, une réponse qui inciterait sûrement Piotr à rester. « Il n’y a que toi pour croire une chose pareille. » Maintenant, il fallait qu’elle trouve une excuse valable à son comportement étrange sans que le russe s’imagine que son silence radio avait un rapport avec lui. « C’est juste que je suis un peu malade et je dors beaucoup, c’est tout. Ça passera. Aucune raison de t’inquiéter. On se verra bientôt, d’accord ? »  Ce n’était pas tout à fait vrai ni tout à fait faux non plus, demi-mensonge qui n’impacterait personne, parade qui lui donnerait le temps de se ressaisir, même si pour l’instant, le mental de Maxyne prenait plutôt la direction opposée. A son grand dam, le destin n’était pas linéaire, la plupart du temps, il ne se déroulait pas dans le sens désiré, dépendant des choix que l’on posait. Porte qui les séparait toujours, les émotions embrouillaient l’esprit de Maxyne. Triste et fuyante. Avec un peu de chance, elle s’était montrée assez convaincante mais rien n’était moins sûr. Peut-être au contraire que Piotr voudrait encore plus la voir.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyLun 28 Juin - 8:59


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Piotr était concentré sur la voix de Maxyne, derrière cette porte fermée. Il se concentrait sur le silence qui émanait de chez elle, le cœur battant, prêt à entendre la réponse à sa question. Ses doigts s'agrippaient presque sur le linteau de la porte en bois, tandis qu'enfin, le voisin semblait vouloir rentrer chez lui. Il annonça qu'il n'en resterait pas là, que Maxyne allait devoir justifier ce comportement et cette attitude dès demain. Eh merde. Il lui rajoutait des emmerdes plutôt qu'il ne la soulageait... super pote. La porte du voisin se ferma, un silence presque étonnant se fit ressentir et Piotr se demanda si elle allait lui répondre ? Alors quand il entendit son prénom murmuré de l'autre côté de la porte toujours close, il senti que son cœur battait lui aussi plus fort encore. Enfin, la voix de Maxyne résonna encore, le rassurant sur ce qui était en train de se passer. Presque tout de suite, on pu entendre un soupire de soulagement s'échapper d'entre les lèvres russes, tandis que son visage venait presque se reposer contre la porte. Se tenant grâce à l'une de ses mains posées sur la porte, il fini par esquisser un sourire « j'ai eu peur » expliqua t-il alors. « Je me suis rendu compte que ça faisait des semaines que... » mais Maxyne lui expliqua alors, qu'elle était malade, qu'elle dormait et que c'était juste une période un peu compliquée pour elle à ce niveau là. Seulement voilà, il y avait quelque chose dans sa voix qui n'était pas comme d'habitude, quelque chose manquait... Piotr ne savait pas ce que c'était, mais il avait l'impression qu'il ne devait pas partir comme ça. En fait, le fait de ne pas voir Maxyne physiquement, ça ne lui convenait pas. « Max je... » qui était-il lui, le gamin de vingt et un ans, pour venir jusqu'ici en pleine nuit, pour la réveiller, pour se prendre la tête avec son voisin, pour ensuite lui ordonner d'ouvrir la porte pour ne serait-ce que la voir ? Il était qui, pour exiger cela de la part de sa mamita, alors que lui avait quitté la ville pendant plus d'un mois, sans donner aucune nouvelle à personne. Quel monstre. Là, devant cette porte fermée, il comprenait ce qu'avait vécu ses proches en fin d'année dernière, par sa faute. Il se croqua l'une de ses lèvres et soupira, à la fois déçu de ne pas voir son amie et aussi un peu en colère -contre on ne sait qui- pour la situation. Finalement, sa main tapota légèrement sur le linteau de la porte « d'accord... » souffla t-il. Il n'était personne pour forcer qui que ce soit à faire quelque chose, à le bousculer parce que lui, Monsieur Tsvetkov, il en avait envie. Il devait respecter Maxyne, respecter le fait que non, elle ne lui ouvrirait pas la porte ce soir. Elle allait bien, non ? Il devait lui faire confiance. Elle ne lui avait jamais menti, elle venait en plus de lui dire que tout allait bien. Il devait la croire, c'était son rôle en tant qu'ami ça. « Mais tu es sûr que tout va bien ? » demanda t-il à nouveau, juste pour être sûr. « Tu n'as pas besoin d'un truc tant que je suis là ? » demanda t-il à tout hasard. Des médicaments, de la soupe ? Il n'en savait rien lui... Alors finalement, après la réponse de la jolie blonde à nouveau, derrière la porte, Piotr se senti profondément triste. Elle lui manquait, il avait eu envie de la voir et s'était retrouvé devant la porte fermée. C'était comme ça, il ne lui en voulait pas, bien sûr que non. Mais il croyait simplement en son mensonge, comme le fidèle et loyal ami qu'il était. « D'accord alors... alors je vais t'laisser » finit-il par dire, esquissant un sourire presque gêné. Il se sentait con maintenant, d'être venu jusqu'ici, d'avoir fait autant de bordel en plein milieu de la nuit. Il jeta un coup d'oeil sur le paillasson du voisin, espérant que son amie n'aurait pas de problème à cause de lui. « Heu... excuses-moi de t'avoir réveillé et... » bref, elle comprendrait pourquoi il s'excusait. Alors il fit un pas de recul, triste et lança « tu m'écris hein ? » devant la porte. « Ok... bonne nuit alors » finit-il par dire, baissant la tête vers le sol de l'immeuble, marchant pour rejoindre la sortie. Une fois dehors, l'air frais de la nuit vint le surprendre. Tout était calme, apaisé mais pourtant, il ne pouvait pas s'empêcher de se demander s'il faisait bien de partir. C'était bizarre non, de ne pas ouvrir la porte ? A moins que ça ne soit contagieux, vraiment beaucoup ? Ou alors... elle était peut-être blessée ? Et si quelqu'un l'avait agressé et qu'elle se retranchait chez elle par peur ? Non, il voyait le mal partout avec ses propres histoires, Maxyne n'était pas lui. Néanmoins, il ne pu se résoudre à partir avec sa moto, alors que son regard fut happé par l'épicerie du coin, encore ouverte. Il traversa la rue en courant, accueilli par la petite sonnerie de la cloche de la porte de la boutique « bonsoir » sourit-il au vendeur. Piotr regarda un peu les étagères, avant de commencer à prendre plusieurs articles avec lui. Des nouilles chinoises, une bouteille de vodka, du chocolat, des fruits séchés, un dvd qui traînait près de la caisse, de Dirty Dancing, il y avait une petite peluche aussi, très moche mais Piotr se décida à la prendre aussi. Il demanda au vendeur s'il avait un bout de papier et un crayon, tandis qu'il réglait sa commande. Une fois tous les produits sous le bras, il regagna l'immeuble de sa mamita. Déposant la bouteille de vodka sur le paillasson du voisin, avec soin, avec un petit mot d'excuses, il déposa le reste de ce qu'il avait acheté pour Maxyne, sur son paillasson à elle. Un peu de soutien, c'était pas grand chose, mais c'était tout ce qu'elle lui permettait de faire.

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○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyLun 5 Juil - 21:09

Плохой мир лучше хорошего аргумента


Maxyne s’entêtait à ne pas ouvrir car elle refusait qu’il la voie ainsi mais elle n’était pas cruelle. Même si elle n’était pas dans son assiette, elle ne voulait pas qu’il s’imagine tout un tas de scénarios infondés. Leur amitié était intacte, contrairement à ce qu’il pensait. Celle-ci avait connu une tempête après le réveillon de Noël, une tempête que les deux amis avaient réussi à dissiper. Ils s’étaient retrouvés, liés plus que jamais. Ce n’était pas le genre de Maxyne de revenir en arrière sans bonne raison. Et elle n’en avait aucune pour être fâchée contre lui. Sa prise de distance n’avait absolument aucun rapport. C’est pourquoi, elle trouva une bonne excuse pour ne pas se montrer et le convaincre de ne plus s’inquiéter, dans l’espoir de grapiller des jours supplémentaires pour se retaper. Des périodes down, ça arrivait à tout le monde, bien qu’elle soit loin de se douter que la sienne s’éterniserait. Malade, elle l’était dans une certaine mesure, juste pas dans le sens où Piotr devait le supposer. Hésitant, le jeune russe s’attarda devant la porte, il ne se résignait qu’à contrecoeur et s’enquit à nouveau de l’état de la blonde, lui proposant de lui ramener des affaires en cas de besoin. « Tout va bien. J’ai tout ce qu’il me faut. » Sa voix était redevenue basse et distante. Etouffée par ses propres émotions, Maxyne s’était éloignée de la porte. Finalement, la nageuse réussit à convaincre Piotr et il décida de partir, départ qu’il lui annonça à travers l’entrée non sans s’excuser au préalable du raffut. « Pas de soucis. » Il s’assura aussi qu’elle lui écrirait, ce qui l’avait amené jusque chez elle au départ. A force de ne pas réagir aux textos, Piotr finirait par découvrir que quelque chose d’autre n’allait pas. « Oui, oui. Bonne nuit. » Une fois Piotr parti, Maxyne retourna dans le salon. Tout à fait réveillée, elle se servit un verre de whisky, alcool fort qui l’aiderait à s’assommer, puis elle se posa devant la tv. Encore une nuit où le sommeil serait difficile à trouver. Au bout d’un moment, elle se pencha sur son téléphone et remarqua tous les appels manqués et les messages non répondus. Mieux valait donner un petit signe de vie pour avoir la paix mais elle n’avait pas le cœur à réagir maintenant. Il y avait aussi des textos de Piotr, plus tôt dans la journée. Ce qui expliquait cette visite à l’improviste. Soudain, Maxyne entendit de nouveaux bruits dans le couloir. Le bruit dans l’immeuble était facilement perceptible, peu importe à quel point une personne tentait de rentrer discrètement. Le voisin ressortit et se remit à parler. Intriguée, la nageuse éteignit la télé.  Parlait-il à un autre de leur voisin ou y avait-il un nouveau visiteur nocturne ? Allait-il encore s’emporter sur une pauvre âme qui passait dans les couloirs à cette heure ? Curieuse, Maxyne déverrouilla le loquet et entrebâilla la porte. La blonde découvrit alors tout un tas d’objets posés sur son paillasson. Une bouteille d’alcool, une peluche, du chocolat. Autant d’attention inattendues et qui l’interrogèrent sur la personne qui les avait apportées. Un regard dans le couloir lui suffit. Piotr était revenu sur ses pas… Il se tenait plus loin, avec le voisin, qui était sorti pour discuter avec lui calmement. Et le jeune russe avait certainement entendu la porte de Max s’ouvrir. Reculant d’un pas, elle se réfugia dans l’appartement et resserra les pans de son peignoir en satin. C’était trop tard pour changer d’avis. Piotr n’avait plus qu’à franchir cette porte, qu’elle n’avait pas refermée. Peut-être qu’en ouvrant, son inconscient avait finalement espéré le revoir quand même, que ça lui ferait du bien. Peu importe. Le choc émotionnel ne manquerait pas de suivre.


HJ : sorry pour cette réponse pas top :/


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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyVen 9 Juil - 11:34

Une porte s'était finalement ouverte, alors qu'il se dirigeait vers l'ascenseur. Il s'était retourné vite, pour voir Maxyne, mais il ne s'agissait que de son voisin, qui découvrait la bouteille sur son paillasson. Piotr croisa son regard, alors qu'il sortait sa tête pour observer qui avait posé ça là. Le russe leva sa main dans un signe de paix, silencieux et il s'approcha de lui pour s'excuser verbalement cette fois. C'est à ce moment-là qu'une nouvelle porte s'ouvrit, poussant le russe à se tourner. Il n'eut le temps que de voir un bout de tissu s'envoler, se cacher à nouveau et il eu peur que la porte de sa mamita se ferme vite. Se tournant vers le voisin de la blonde il lui lança « encore désolé, bonne nuit » avant de partir presque en courant vers chez Maxyne. Là, il découvrit sa mamita dans un voile de satin, dans une ambiance tamisée, avec ses cadeaux toujours entre eux. Ses mains se posèrent de chaque côté de la porte, sur le linteau, tandis que son sourire avait illuminé son visage. Puis, son regard se posa sur la jolie blonde. Ses traits étaient tirés, ses yeux le fuyaient, son visage semblait épuisé et triste. Piotr comprit qu'elle n'était pas dans une attitude normale, ni de bien-être et il se senti un peu con, de l'avoir dérangé en comprenant que oui, elle était malade. Dans cette semi-obscurité, le doute était encore permis. Son sourire se dissipa lentement, alors que son regard cherchait à percer l'obscurité pour y découvrir une vérité, brutale. « Mam's ? » lança t-il de son accent, cherchant à croiser le regard de la jolie blonde. Mais il n'arrivait pas à l'atteindre, comme si elle ne souhaitait pas l'affronter. Mais jamais cela ne s'était passé ainsi entre eux, à moins de leur retrouvaille un peu fragiles, du moins au début. Piotr regarda ses petits cadeaux entre eux, avant de jeter un coup d'oeil à l'intérieur sombre de Maxyne, derrière elle. Piotr sentait que quelque chose n'allait pas, il y avait bien un truc pas normal ici. L'une de ses mains quitta la porte, pour se poser doucement sur le bras de Maxyne, cherchant à capter son attention, de la plus tendre des manières. « Hey... » souffla t-il alors que le bruit de la porte du voisin se faisait entendre. Ils étaient à présent seuls. « Est-ce que ça va ? » demanda t-il doucement, s'approchant assez pour lui laisser le choix de fondre dans ses bras qu'il ouvrait déjà, si elle en avait envie.
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○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyMar 13 Juil - 18:21

Плохой мир лучше хорошего аргумента


La conscience de Maxyne luttait de toutes ses forces pour se réfugier dans sa bulle rejeter la réalité en bloc, réprimer la triste vérité qui s’était abattue, celle qui préludait l’apothéose de sa chute. Et quel effondrement. De nouveaux bleus à l’âme qui l’avaient assommées. Sa santé déclinerait, aussi sûrement que le Titanic avait sombré. Blessée, le corps en vrac, le cœur en lambeaux éparses… Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Vulnérable, abîmée, méconnaissable. Lorsque Piotr apparut sur le seuil, elle tenta de ne rien laisser paraître et d’ignorer ce regard qui la sonda. Son cœur se serra. Maxyne prit une inspiration tremblante, priant pour que la maudite boule d’émotion qu’elle sentait gonfler dans sa poitrine disparaisse, mais elle savait bien que ce nœud resterait, comme toujours lorsque les yeux clairs de Piotr la fixaient de cette étrange manière. Son surnom quitta les lèvres du jeune russe. A cette évocation, Maxyne ferma les yeux. Elle entendait son cœur battre à coups redoublés contre ses tempes, son sang pulsait et ses pupilles la brûlaient de larmes contenues. Ce qu’elle ressentait ? La nageuse était en perdition, au bord du naufrage, une épave de plus dans le cimetière des fonds marins. Piotr ignorait tout de ce qui se passait. Bien sûr, il avait vaguement entendu parler de l’accident qu’elle avait un jour vécu et de que cet événement avait impliqué pour sa mamita : renoncer à sa carrière de nageuse. Cependant, il ignorait les détails de sa mésaventure, les conséquences que le passé exerçait encore sur elle aujourd’hui, les séquelles qui s’étaient réveillées dans son corps, les nouveaux soucis de santé, la réapparition de Marcus en ville. Tous ces facteurs avaient généré du stress et des contrariétés intenses chez la monitrice de plongée. Le roseau avait fini par plier, ce qui se traduisait à travers son corps et son mental. Vidée depuis de longs mois, elle n’était plus la même, s’enfermant dans la solitude et l’abattement, une résignation qui contrastait avec le caractère de Maxyne, si bien que le mensonge avait pris le pas sur ses bonnes résolutions. Dissimuler ce qu’elle ressentait dans l’espoir de mieux s’en remettre, de ne pas inquiéter ses proches. Mais ce soir, elle n’y arrivait plus. Elle avait atteint un point de non-retour où la façade se fissurait, même devant celui dont elle avait à tout prix cherché à se cacher. Alors quand Piotr posa une main sur l’avant-bras de sa mamita et qu’il lui demanda comment elle allait, elle baissa les yeux, le regard fuyant. Des larmes silencieuses et incontrôlables commencèrent à inonder ses joues pâles. D’un geste rageur, elle les effaça du revers de la main. « Je ne voulais pas que tu me voies comme ça. » Souffla-t-elle, contrariée. En refusant d’affronter ses propres peurs, Maxyne n’avait pas pleinement pris conscience de son état, elle qui était bien plus abîmée qu’elle ne le croyait pour perdre pied de la pire des façons. Sans un mot de plus, Piotr s’approcha doucement et ouvrit ses bras tandis qu’elle se retrouva doucement contre sa cage thoracique. La blonde enfouit son visage dans le creux de son épaule où elle entendit les palpitations du jeune russe s’animer à travers son pouls. Ce soir, les rôles étaient inversés. C’est lui qui essayait de veiller sur elle, réceptacle émotionnel sensible à chacune des inspirations de son amie. Finalement, Maxyne se déroba de cette étreinte et elle retourna dans le salon pour retrouver son whisky, liquide bienfaiteur qui l’aiderait à noyer son esprit et à oublier ce moment des plus inconfortables. L’alcool, son meilleur ami du moment. « T’en veux ? » Tant qu’à être là…


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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyMer 14 Juil - 13:38

Piotr ne s'était pas attendu à cela, il avait confiance en Maxyne. Si sa mamita lui disait qu'elle était malade, il la croyait. Il n'allait pas s'imaginer n'importe quel scénario, par contre, le doute était permis quant à peut-être un revirement de situation sur leur amitié à tous les deux. Il avait merdé, en décembre, peut-être que Maxyne lui en voulait encore pour ça ? Quoi que même cette idée lui semblait assez bizarre étant donné que la jolie blonde ne se privait jamais de lui dire ce qu'elle pensait, sur le moment. Alors qu'est-ce qu'il se tramait ? Parce qu'à en voir ses traits tirés, son regard larmoyant et fuyant et sa petite voix repliée sur elle-même... le plus jeune comprenait assez vite qu'il y avait bien quelque chose qui clochait dans l'équation. Mais Maxyne ne répondait pas vraiment à ses interrogations. La seule chose qu'elle réussi à lui dire, était qu'elle ne voulait pas qu'il la voit ainsi. Mais comment ? Il ne comprenait même pas ce qu'il se passait : est-ce qu'elle était vraiment malade ? Lui, il s'en fichait d'être malade aussi, en vérité. Alors si c'était contagieux, tant pis, il prenait le risque. Et puis très vite, il vit les larmes de la jolie blonde rouler sur ses joues creusées. « Hey mais... » il ne comprenait pas, il n'avait pas les informations adéquates. Alors oui, il ouvrit ses bras, ne sachant pas quoi dire, ni quoi faire d'autre. Et sa mamita y trouva un certain refuge, même si c'était court, cette étreinte. Piotr y mis pourtant tout son cœur, parce qu'il tenait à elle vraiment fort et qu'il ne l'avait jamais vu comme ça. Maxyne était une femme forte, une femme qui contrôle ses émotions parce qu'elle a besoin de les contrôler. Il l'avait bien comprit ça, il l'avait très vite comprit même. Sauf que là, Maxyne semblait submergée par quelque chose, d'invisible aux yeux du russe. Si bien qu'il sentait que sa place était ici, même s'il ne savait pas encore quoi faire, ou dire. Son instinct ne l'avait pas trompé, et il se sentait satisfait pour ça. Heureusement qu'il était venu, sinon... Maxyne aurait passé sa soirée à pleurer seule ? Parce que dans sa tête, il se disait que c'était qu'un épisode, bien loin de se douter de la partie submergée de l'iceberg qui gelait le cœur de la jolie nageuse. Piotr fit glisser l'une de ses mains dans le dos de la meilleure amie de Chance et puis la laissa aller vers le salon. Lui, il ferma la porte et laissa son manteau dans l'entrée, après avoir récupéré les trucs laissés sur le paillasson dehors. Il posa les nouilles chinoises et les fruits secs sur la table du salon, une fois qu'il eu suivi sa mamita. D'ailleurs, elle lui proposa de ce fait un verre, et il ne pu se résoudre à ne pas retenir son sourire en coin « j'étais en soirée donc aller hein » dit-il en se frottant les mains, ne comprenant pas encore la gravité de l'état émotionnel de Maxyne. Il se laissa tomber sur le canapé, observa un peu autour de lui, observa Maxyne et finalement, lui demanda doucement « qu'est-ce qu'il se passe ? »
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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyVen 23 Juil - 7:25

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Lorsque Piotr entra, Maxyne perdit rapidement pied. La porte de l’appartement qui les avait séparés depuis son arrivée avait servi de bouclier mais à présent, elle n’avait ni la force de se cacher ni de continuer à prétendre que tout allait bien. Tout ce qu’elle réussit à articuler était qu’elle n’avait pas envie qu’il la voie ainsi. Piotr, qui ne savait rien de tout ce qui s’était passé récemment, était plongé dans l’incompréhension. A défaut de trouver les mots, il ouvrit alors les bras pour qu’elle vienne se réfugier contre lui, une étreinte protectrice dans laquelle Maxyne glissa et craqua, dépassée par les émotions fortes et contradictoires qu’elle accumulait depuis des semaines. Cette baisse de moral qui durait, Piotr l’ignorait aussi. Jusqu’à présent, l’ancienne nageuse avait réussi à brouiller les pistes mais jouer la comédie n’était plus crédible. Elle n’arrivait plus à donner le change. Alors, Maxyne resta contre lui un moment, le temps que l’orage passe. Finalement, elle se détacha de lui et retourna dans le salon pendant qu’il récupéra les objets qu’il avait déposés sur le seuil de sa porte et qu’il referma derrière lui. Quand il arriva près d’elle, Maxyne lui proposa de partager son whisky. La blonde se releva pour sortir deux verres de l’armoire du salon puis elle les remplit avant de tendre le sien au russe. Reprenant place à l’autre bout du canapé, l’ancienne nageuse ramena ses jambes contre elle et serra le whisky comme si la bouteille était sa bouée de sauvetage dans la discussion qui allait suivre, car les yeux de Piotr miroitaient de questions. Et la première qu’il lança rentra directement dans le vif du sujet. Il souhaitait comprendre ce qui se passait. « C’est une longue histoire. » Répondit-elle dans un murmure, en prenant une nouvelle gorgée de whisky. Longue parce que Piotr ne disposait pas de tous les éléments de son passé pour comprendre ce qui la frustrait aujourd’hui. Il avait suffi de peu de mots de la part des médecins pour la faire passer du paradis à l’enfer, l’ascenseur de son existence s’était arrêté avec brusquerie à l’étage d’un de ses pires cauchemars. La jeune femme devait lever le pied dans sa vie, drastiquement. Face à un Piotr interrogateur, Maxyne tenta de lui résumer une partie du problème. « J’ai quelques soucis de santé, c’est tout. Rien dont tu doives t’inquiéter. » Son demi-mensonge continuait de tenir la route, pourtant le jeune russe ne pourrait sûrement pas de satisfaire de cette réponse, lui qui venait de réconforter une Maxyne abattue dans ses bras. Toujours dans le déni, la monitrice de plongée redirigea la conversation vers son ami comme si de rien était. « Et toi alors, comment tu vas ? Tu as quitté une soirée pour venir me voir, tu as eu des ennuis ? » Il lui avait déjà dit qu’il s’inquiétait pour elle et qu’il était venu prendre des nouvelles à travers la porte mais elle se demandait légitimement si tout allait bien pour lui.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptySam 24 Juil - 10:10

Les réponses de Maxyne étaient évasives, quand elle répondait. Piotr l'observait, dans cette demi-obscurité. Observant son peignoir s'envoler au gré de ses mouvements. Il tendit le bras pour attraper le verre qu'elle venait de lui servir, et de lui tendre. « Merci » garda t-il précieusement, attendant qu'elle se pose quelque part. Elle se posa sur le canapé, à l'autre bout de ce dernier, la bouteille fièrement accrochée à elle, ou inversement. Piotr leva son verre vers elle, en trinquant en russe, dans sa langue natale, avant d'en boire une gorgée. Quand elle aborda sa santé, minimisant les informations qu'elle lui donnait, Piotr prit une respiration, un peu forte. En fait, il n'arrivait pas du tout à se faire une idée de ce qu'il se passait. Maxyne avait des soucis de santé qui la forçait à rester dans le noir de son appartement, une bouteille à la main, préférant ne pas ouvrir sa porte à quiconque viendrait y frapper. Même lui. Enfin, ça paraît orgueilleux d'imaginer qu'il aurait assez d'influence dans la vie de son amie pour qu'elle veuille partager ça avec lui, non ? Parce que pour lui, bien sûr qu'il aurait ouvert sa porte à Maxyne, mais il se souvient aussi d'une période où il s'était enfui, comme un lâche. Et là, il avait interdit à quiconque de venir jusqu'à lui. Maxyne n'était pas aussi lâche que lui et là dessus, elle lui apprenait aussi une belle leçon. Elle chercha à changer de sujet. Piotr bu encore un peu de whisky, les jambes ouvertes, les coudes sur ses genoux. « Hum... » commença t-il alors que sa main venait passer sous son nez. « Non-non » lança t-il un peu en mentant. Mais il se voyait mal aborder les sujets qui fachent pour lui, alors qu'ils étaient tous les deux actuellement dans un appartement d'une personne qui ne va pas bien mentalement en ce moment -et cela se voit. « Mais toi par contre » commença t-il alors qu'il se laissait tomber sur le canapé, pour que son dos entre en contact avec le dossier. « Maxyne j'suis obligé de me poser des questions et de m'inquiéter un peu » avoua t-il alors. Il regarda son amie, avant de fixer son regard sur son verre qu'il tenait encore dans sa main « j't'ai jamais vu comme ça » il ne parlait pas simplement de son état physique, mais aussi de la gueule de son appartement. « Si tu veux pas que je pose de questions dis le moi hein » préféra t-il dire très clairement « et si tu me le demandes, je n'insisterai pas, jamais même » annonça t-il alors. Il marqua une pause et lui lança tout bas « mais si tu as besoin d'un ami, de quelqu'un, j'suis là ». Son regard doux venait de se poser sur elle, alors que sa main avait trouvé la sienne. « J'suis pas qu'un sale gamin » sourit-il alors. Elle pouvait lui faire confiance, il serait une tombe, ses secrets deviendraient les siens. Et puis il était grand, oui il était qu'un bébé à ses yeux à elle, mais il était aussi un adulte. « Dis-moi si je peux t'aider »
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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyVen 20 Aoû - 1:51

Плохой мир лучше хорошего аргумента


Essayer d’oublier ce qui lui occupait l’esprit en le noyant dans les vapeurs d’alcool fonctionnait bien pendant un temps mais le problème ne s’évanouissait pas du jour au lendemain. Quand elle récupérait sa lucidité, Maxyne se levait avec les mêmes difficultés chaque matin. Des douleurs au corps et aussi au cœur à cause des sentiments contradictoires qui l’habitaient. Sa raison, quant à elle, se réfugiait dans un pseudo monde d’insouciance qui n’avait de réconfortant que le refuge qu’elle s’était construit dans l’appartement. Alors quand le monde extérieur se rappelait à son bon vouloir, celui-ci sonnait comme une intrusion dans son abri, une intrusion qui lui renvoyait en plein visage la lente descente aux enfers qu’elle empruntait, une route qu’elle avait choisie pour ne pas suivre celle qui lui déplaisait et l’emmenait vers des horizons insoupçonnés. Peu importe les douleurs qui lui labouraient le dos et les articulations, Maxyne n’avait pas envie d’écouter son corps et encore moins les médecins. Et elle l’avait payé, incapacité forcée et prématurée, en arrêt de travail cet hiver avant la reprise de la belle saison. Ce n’était pas si grave en soi mais ce deuxième gros avertissement après celui de ses blessures l’année précédente la minaient au plus haut point. Son corps qui refusait de fonctionner correctement et le retour de son ex en ville comme un oiseau de mauvais augure la minaient au plus haut point. A quoi avait servi les cinq dernières années si elle resombrait quand même dans les mêmes soucis de santé ? Assise sur le canapé, Maxyne sortit de ses pensées lorsque Piotr lui confirma rapidement qu’il n’avait pas d’ennuis, écartant ainsi la question de la nageuse et reportant son attention sur elle. La tête ailleurs, elle n’avait pas entendu le mensonge mal dissimulé dans la voix du jeune russe, trop préoccupée à continuer de donner le change et à rester évasive devant lui. Cependant, c’était trop tard pour y penser. Elle avait craqué dans ses bras. Piotr aussi la connaissait bien. Il ne la forcerait jamais à lui parler mais il savait qu’elle n’allait pas bien. Elle ne pouvait plus prétendre le contraire. Et si elle refusait de s’ouvrir à lui, alors il attendait au moins d’elle qu’elle ne lui mente pas en pleine face. Maxyne ne voulait pas qu’il la voit dans tous ses états, vulnérable et vacillante, pas alors qu’elle représentait cette épaule forte sur laquelle il pouvait se reposer. Peut-être qu’il était venu la voir parce qu’il avait aussi besoin d’elle et qu’elle n’était justement plus en état d’assurer ce rôle de pilier. Le roseau avait plié et menaçait fortement de se casser en mille morceaux. Maxyne était au bord du gouffre, à deux doigts de tomber dedans et de ne pas s’en relever. Piotr réitéra ses questions et lui rappela qu’il était son ami aussi, que le soutien fonctionnait dans les deux sens et qu’il pouvait aussi être là pour elle. En dépit de leur différence d’âge, il n’était plus un gamin. C’est vrai. Au cours des derniers mois, le jeune homme timide avait beaucoup évolué et s’était épanoui en Nouvelle-Zélande. La maturité qu’il avait gagnée dans ce laps de temps était impressionnante. Même si elle ne le lui montrait pas, Maxyne voyait bien le chemin qu’il avait parcouru. Néanmoins, pour elle, il demeurerait ce garçon qu’elle avait failli renverser avec sa moto, réservé et mal à l’aise en anglais, touchant dans sa détresse. Il resterait toujours comme un petit frère. Et dans une relation fraternelle, les rôles s’inversaient parfois. C’était les plus jeunes qui prenaient soin des plus grands. « J’ai mal partout dans le corps, des microdéchirures. Le mois dernier, je me suis bloquée le dos. L’année passée, je m’étais déjà blessée à l’épaule… Les médecins m’ont dit que je devrai arrêter la plongée, en tout cas de l’exercer comme travail. Ces douleurs vont continuer de s’amplifier et devenir plus fréquentes. Sinon, je risque de me blesser plus sérieusement. Ça pourrait même arriver sous l’eau. » Lui révéla-t-elle abruptement, dévoilant ainsi la surface de l’iceberg d’un problème sous-jacent. Risque de blessures, d’accident, de douleurs permanentes. Ce n’était pas des diagnostics très réjouissants. Bien sûr, elle s’attendait à ce que Piotr lui demande l’origine du problème, même si Maxyne la gardait sous silence pour l’instant. « J’ai l’impression de revivre ce que j’ai vécu quand on m’a annoncé que je ne pourrai plus jamais nager à un haut niveau, que ce serait trop dur. Je vais encore devoir arrêter ce que j’aime. Pour la santé. Pour mon bien. » Lança-t-elle, en haussant les épaules d’une voix ironique, à la simple pensée que la vie avait une curieuse façon de lui renvoyer le boomerang. « Enfin, je devrai m’estimer heureuse, à la base ce n’était même pas sûr que je puisse remarcher sans séquelles. » Elle s’était rétablie bien au-delà des espérances, sans doute grâce à son passé de sportive justement et à sa résilience. La notion de « remarcher » soulèverait inévitablement de nouvelles interrogations chez Piotr qui n’était pas au courant de l’accident de Maxyne et de la rééducation qu’elle avait eue pendant des mois. « Mon corps s’écroule parce que j’ai trop tiré sur la corde. Il n’y a pas grand-chose à faire pour m’aider. » Elle leva la bouteille de whisky et vida une longue gorgée pour encaisser ce qu’elle venait de dire. L’énoncer à haute voix rendait la situation plus réelle et l’écorchait à chaque fois.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyVen 20 Aoû - 10:37

Piotr écouta son amie lui parler de douleurs, de blessures, d'amertume, de dégoût et de peine. Maxyne lui avoua avoir des soucis de santé, des problèmes qu'elle semblait avoir depuis plusieurs mois d'ailleurs. Des douleurs dans différents endroits de son corps, mais Piotr ne se souvient pas qu'elle lui ai raconté pour son dos. Il comprend vite que Maxyne ne lui a pas tout dit, qu'elle a sans doute cherché à lui épargner des peurs inutiles ? La jolie blonde était une femme pleine de mystère et c'était quelque chose qui fascinait Piotr, comme un insecte volant autour d'une lumière merveilleuse. Le russe écoute la jolie blonde, la main toujours posée sur la sienne. Il comprend que l'état de Maxyne n'est pas passager, que sa santé est vraiment pas ouf et surtout, que les conséquences de sa santé se répandent ailleurs, s'étendent à plein d'autres domaines importants, notamment le travail de Max. Piotr serre davantage sa main autour de celle de son amie, parce que ça lui fait de la peine. Il sait à quel point elle est passionnée par ce qu'elle fait, il sait qu'elle a déjà du changer de carrière, il y a quelques années -sans connaître davantage de détails. Il se demande bien quel genre de blessure elle a, d'où elles viennent et pourquoi on ne peut pas s'en débarrasser ? Est-ce qu'il s'agit d'un cancer ? D'une maladie auto-immune ? D'une infection ? Un problème dans le sang ? Il se permet mille et un scénarios dans sa tête, alors finalement, il préféra lui demander « on parle de quel genre de problème de santé, j'arrive pas à comprendre » parce que ça semblait grave, et ça semblait durer depuis un moment surtout. Est-ce qu'elle avait toujours été malade et qu'elle lui avait caché cela depuis le début ? Peut-être, il n'en savait rien finalement. Mais il ne voulait pas l'accabler de question, il ne voulait pas du tout s'imposer dans sa situation, ce n'était pas le but. Lui, il voulait juste comprendre ce qu'il se passait, pour être là pour elle, du mieux qu'il le pouvait. Alors quand Maxyne lui avoua qu'il n'y avait rien à faire et surtout, qu'elle avait mal partout et que rien n'allait pouvoir l'aider, ça lui brisa le cœur. Pourtant, il se leva doucement du canapé, lâchant la main de la nageuse au passage « alors là ma p'tite, c'est mal me connaître » sourit-il en passant derrière le canapé. Il se fit craquer un peu les doigts, remontant ses manches et se plaçant derrière les épaules de Maxyne. « Je t'ai dit que j'faisais du hockey depuis que j'ai cinq ans, non ? » il attendit une réponse de sa mamita, avant de chauffer ses mains en les frictionnant l'une contre l'autre. « Je fais des massages assez incroyables, t'es prête? » il savait que la jolie blonde n'était pas la personne la plus tactile et que ce genre de rapprochement physique n'était pas ce qu'ils avaient l'habitude de faire entre eux. Pourtant, il avait apprit à masser, il avait du apprendre ça par dépit, après les entraînements, des trails en montagne et puis les matchs un peu trop violents. Piotr posa ses mains par dessus le peignoir de la nageuse, ne voulant pas être trop intrusif avec elle quand même. « Bon, ça fait longtemps que je n'ai pas massé quelqu'un, mais je connais quelques petites choses qui peuvent te soulager » lança t-il tout bas. Il commença alors à caresser la chaire de la nageuse, doucement, avant d'étendre ses mains sur les muscles tout entier, faisant rouler la peau sous ses doigts, étirant et malaxant les muscles qui se trouvaient sous la peau de la jeune femme. Il espérait ne pas lui faire mal, c'était surtout ça. Il la massa alors, comme ça, durant de longues minutes, en silence. Il partait du principe qu'elle lui dirait quand arrêter, s'il lui faisait mal ou bien si ça la gênait, non ? Ses mains remontèrent jusqu'à la nuque de la jeune femme, la base de ses cheveux, ses tempes aussi et le bord de sa mâchoire, ne pouvant pas accéder à son dos vu qu'elle était assise sur son canapé. Pourtant, il aurait pu lui masser le dos, parce que c'était l'endroit le plus douloureux pour elle apparemment. « Ca te fait du bien ? » murmura t-il finalement, tout bas. Attendant la réponse de son amie, il sourit, satisfait, avant de lui proposer « tu veux que je te masse le dos ? Ca va te faire du bien ». Finalement, Piotr fini par lui dire, tout en continuant de la masser du mieux qu'il le pouvait « tu as toujours su prendre les meilleures décisions pour toi, et même pour les autres ». « Mais je sais que c'est dur de dire au revoir à l'un de ses rêves, surtout que tu as déjà du le faire par le passé » poursuivit-il. « Mais tu vas pouvoir découvrir ce que tu aimes d'autre, tu vas pouvoir t'explorer toi-même dans d'autres univers » dit-il en mélangeant un peu ses mots. Il déposa un baiser sur le haut du crâne de sa mamita, dans toute sa tendresse, avant de finir « ça va aller, le plus important c'est ta santé et moi j'suis là, tu s'ras pas toute seule hein ». Il serait toujours là. Il ne la laisserait pas tomber, jamais.
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○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyJeu 2 Sep - 23:56

Плохой мир лучше хорошего аргумента


Maxyne se réfugiait derrière un verre de whisky, à essayer de faire comme si tout était normal devant Piotr. Pourtant, le spectacle était révélateur des brisures qui la rongeaient. La main du russe contre la sienne, elle répondit à sa première question d’une voix lointaine, comme pour continuer à se préserver de la réalité. Pourtant, l’heure n’était plus à l’évitement mais à la prise de conscience et à l’acceptation. Pour l’instant, l’esprit de Maxyne luttait contre l’inévitable et repoussait l’échéance parce qu’elle n’était pas prête à encaisser. C’était cette même raison qui la poussait à garder ses distances avec son entourage. Bien entendu, tout le monde lui disait logiquement ce qu’elle refusait d’entendre en confirmant l’avis des médecins : arrêter pour se préserver. Têtue, la blonde s’était obstinée à croire au cours des derniers mois qu’elle réussirait à se relever à nouveau, à repousser les prédictions des spécialistes comme ce qui lui avait été dit après son accident. Certes, elle n’avait pas retrouvé le chemin des compétitions et de la natation de haut niveau mais elle avait réussi à se rétablir au-delà des espérances et à se réorienter dans la plongée. Alors, Maxyne s’était naïvement persuadée que les douleurs finiraient par passer en prenant un peu de repos. A présent, elle était obligée de constater que son corps avait atteint ses limites dans cette pratique sportive quotidienne pénible ; elle ne pouvait plus continuer sans se blesser régulièrement et n’avait plus le luxe de tergiverser. Petit à petit, le vernis du déni s’écaillait, elle embrassait doucement la réalité aussi sûrement qu’elle sombrait à petits feux. Son abattement trouvait sa source dans la confusion qui régnait dans sa tête à plusieurs niveaux de sa vie, aussi bien sur le plan de la santé que sur le plan émotionnel. Le retour de son ex en ville n’était pas non plus étranger à son agitation. Perdue, elle s’était renfermée et revivait le passé par l’intermédiaire de ses blessures physiques et psychologiques, qui se ravivaient les unes après les autres. Maxyne fuyait le regard de Piotr. Elle se souvenait parfaitement de leur conversation sur le ponton où elle lui avait expliqué que pendant des années, elle n’avait pas réussi à surmonter ses mauvaises expériences passées et elle avait cherché à se protéger, raison pour laquelle elle avait barricadé son cœur en essayant d’exorciser sa peine. Et puis, elle avait appris à revivre en dépit de tout ça. Elle était devenue monitrice de plongée et avait laissé revenir des personnes dans sa vie ou en avait rencontré de nouvelles. A l’exception de sa vie amoureuse où elle avait toujours gardé un mur, elle s’était rouverte aux autres et reconstruire petit à petit. Maxyne avait expliqué à Piotr qu’elle ne laissait plus le passé la définir, qu’elle en avait tiré de la force. Mais c’était avant que celui-ci revienne frapper de plein fouet contre sa porte. De tous les côtés en même temps. La santé. Le retour de Marcus. La confusion troublante dans son cœur pour un de ses meilleurs amis. Tout s’accumulait comme une soupe imbuvable. Elle implosait. Pour l’heure, Maxyne sortit de sa rêverie et répondit enfin à l’interrogation du jeune russe. « C’est un tout. Les entrainements exigeants depuis l’adolescence, les compétitions et surtout les séquelles de mon accident. J’ai le corps fatigué, usé. » La nageuse secoua les épaules et se servit une nouvelle rasade de whisky dans le verre, gardant la bouteille près d’elle comme si celle-ci était sa nouvelle bouée. Elle décida finalement de se lancer, de tout raconter à Piotr. « Quand j’étais à Auckland, j’ai été victime d’un grave accident de voiture qui a entrainé une hospitalisation et une longue rééducation. Ça a duré des mois. » La jeune femme but une gorgée, puis continua dans la foulée. « Les médecins m’ont dit que je ne pourrai plus faire du sport de haut niveau, ils étaient aussi sceptiques quant à une reprise sportive tout court. Mais je m’en suis bien remise et j’ai commencé la plongée. Il m’a fallu trois ans pour devenir monitrice. » Lorsque Piotr serra davantage sa main dans la sienne, Maxyne releva les yeux vers lui. « Le problème, c’est que ça me sollicite beaucoup et c’est devenu trop dur pour toutes ces raisons. » Les douleurs qui revenaient s’attardaient dans les mêmes zones où elle avait été touchée lors de son accident, à savoir principalement la région du dos. La première partie de l’histoire dévoilée, Piotr protesta quand elle argua qu’il ne pouvait pas l’aider et se leva pour aller se placer derrière elle. Maxyne fronça les sourcils avec l’envie de se dérober en le voyant frictionner ses mains. « T’es sûr ? J’ai déjà un ostéopathe et un ami médecin aussi. » L’ami médecin n’était nul autre que Sunwei. Il était venu la voir plus tôt dans le mois quand elle avait eu le dos bloqué et il avait réussi à soulager ses douleurs. Celles-ci étaient revenues mais la nageuse parvenait quand même à se déplacer dans son appartement. Au vu de la partie sensible, elle n’était pas certaine que laisser Piotr s’en occuper était une bonne idée mais il avait l’air sûr de lui et il insista pour la soulager un peu. « Ok… » Maxyne essaya de se détendre car elle était aussi tendue qu’un fil de fer. Des nœuds s’étaient formés tout le long de sa colonne et Piotr devait le sentir dans sa nuque. Parfois, elle avait mal et serrait les dents mais elle ne broncha pas et le laissa continuer. Le russe n’avait pas menti, il se débrouillait bien car Maxyne sentit le bienfait du massage dans son cou. Il s’enquit alors de l’effet sur elle. « Oui, merci. » Par contre, lorsqu’il lui proposa de s’attaquer au dos, elle secoua la tête. « Non, je ne préfère pas. » Tendue comme elle était, les frictions risquaient d’être contreproductives et elle ne voulait pas prendre le risque d’empirer les choses, même si Piotr affirmait être le roi des massages.

Et puis, il lui serina le discours que les rares proches à qui elle en avait parlé lui avait servi. Aux yeux de tous, Maxyne était forte. Elle avait toujours pris les bonnes décisions et s’en relèverait. Encore une fois. Elle explorerait d’autres choses. Encore une fois. Oui, oui, oui. Sauf que la blonde était irritée et à fleur de peau, lassée de revivre inlassablement le même scénario. Quand Piotr déposa un baiser sur le haut de son crâne en lui soufflant qu’il serait là, elle se mordit la lèvre pour ne pas que les larmes s’invitent à nouveau dans ses yeux. Si Maxyne n’était pas dans cette tenue et à pieds nus, elle se serait levée et serait partie en courant, loin. En tout cas aussi rapidement que son corps le lui aurait permis. Mais fuir n’était pas sur le menu du jour. Non, aujourd’hui, elle lui raconterait tout. Nouvelle rasade de whisky. Nouvelle gorgée. Les lampées s’enchainaient comme le flot de paroles qui sortit enfin de sa bouche. « C’est marrant, tout le monde me dit ça. Ça a l’air si simple quand je vous entends. Je pourrai faire ci ou ça… Il suffit de… Oui, je sais. » Mais ce n’était pas ce qu’elle voulait, elle. Maxyne ronchonnait, reportant sa mauvaise humeur sur lui, qui n’avait rien demandé. Il voyait sous ses yeux la version qu’elle avait voulu lui épargner. « Si on t’enlevait Imran, tu pourrais vivre sans lui et explorer d’autres relations ? » La comparaison était improbable. Comparer une personne qui représentait l’amour de sa vie à un rêve immatériel était absurde… Pourtant, la natation était la passion de toute une vie pour elle, elle baignait dedans depuis son enfance, elle n’avait toujours connu que ça. « C’est un peu pareil : c’est comme si on m’arrachait une partie de moi. Et ce n’est pas la première fois. » Terminant son verre, Maxyne le déposa finalement avec la bouteille sur la table basse devant elle puis elle reprit le fil. « Tu te souviens de notre après-midi sur le ponton ? Et de ce que tu m’as raconté ce jour-là ? Je me suis retrouvée en toi. Ne pas pouvoir vivre son amour comme l’on veut. Vivre dans la peur, la colère et les blessures. Quand on vit quelque chose comme ça, on se demande ce qu’on a bien pu faire pour mériter ça. Mais le problème, il ne vient pas de nous. » Lorsque Piotr lui avait évoqué son agression, celle-ci avait affreusement trouvé écho dans le cœur de Maxyne. Certes pas dans le même contexte mais la violence n’avait pas besoin de revêtir un autre masque pour être reconnue. « A Auckland, j’étais en couple avec un de mes amis d’enfance qui m’a suivie là-bas. Un flic. Il manquait cruellement de confiance en lui et ses doutes se sont répercutés sur notre relation et surtout sur moi. C’est vrai que j’étais amenée à fréquenter beaucoup de gens, surtout à l’école de natation. Je ne l’ai peut-être pas assez rassuré, je n’en sais rien. Mais je l’aimais. En dépit de ça, il est devenu de plus en plus jaloux et possessif, c’est devenu ingérable. » Cette fois, les yeux cédèrent sous l’afflux des perles salées. Elles roulèrent à nouveau silencieusement au fur et à mesure que Maxyne se confiait et se remémorait les moments les plus sombres de cette relation toxique. Il y avait aussi eu de bons souvenirs mais ceux-ci s’étaient évanouis la nuit où tout avait basculé. « Ça a pris des proportions invivables. J’étais sous cette emprise, mais un soir, j’ai décidé de ne plus me laisser faire. Quand il est venu me chercher à la piscine, on s’est disputé plus violemment que d’habitude. Il a… » Il avait levé la main sur elle et elle avait riposté. C’était parti en vrille. Maxyne inspira profondément pour calmer les battements de son cœur à l’évocation de ce souvenir. « C’en est venu aux mains et il a perdu le contrôle de la voiture… La suite, tu la connais. » L’ancienne nageuse le lui avait raconté avant le massage. C’était la raison pour laquelle elle n’arrivait plus à accorder suffisamment sa confiance à une personne pour sauter le pas et se réengager. Il avait cassé cette partie d’elle. Au moment où une de ses relations prenait une tournure sérieuse, elle foirait tout et fuyait. Comme avec Teddy. Comme avec Lane. Et maintenant, Maxyne mettait carrément en péril son amitié vitale avec Sunwei parce qu’avec lui, elle se sentait vivante. Le jour de l’accident, il avait suffi de trois minuscules minutes pour faire basculer sa vie du paradis à l’enfer, l’ascenseur de son existence avait arrêté sa montée spectaculaire pour s’écraser avec brusquerie dans ce qui était devenu son pire cauchemar. Marcus ne lui avait pas volé que son rêve, il l’avait détruite émotionnellement. Depuis, Maxyne résistait pour protéger son cœur des derniers ravages que quiconque pourrait lui causer, car à l’heure actuelle, la jauge de sa douleur émotionnelle rayonnait à son maximum. D’une couleur rouge sang. Malheureusement, on ne choisissait pas qui l’on aimait, ni la force des sentiments qui nous consumaient pour l’être aimé. Alors quand l’amour qu’elle partageait avec Marcus était devenu un mélange de passions floues, ils s’étaient tous les deux brûlés les ailes. 2013… ça remontait. « Je n’avais pas revu Marcus depuis l’accident, il est resté à Auckland et je suis revenue ici. Mais je l’ai recroisé en ville récemment, il est revenu dans le coin. Je sais que le timing entre son retour et mes soucis de santé est un malheureux hasard, mais ouais… J’ai l’impression de revivre le même cauchemar qu’à ce moment-là. » L’alcool l’avait aidé à délier sa langue. Elle soupira. Maxyne le vivait d’autant plus mal que pour elle, avoir pu recommencer représentait une petite victoire, une revanche sur la vie. Même si ce n’était pas comme avant. Pourtant, Trey lui avait dit qu’arrêter son travail, ce n’était pas baisser les bras. Au contraire, ça démontrerait son courage et surtout elle se préserverait plus longtemps mais quand elle avait une idée en tête, elle était capable de se montrer aussi têtue qu’une mule et pas toujours pour son bien.

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MessageSujet: Re: Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) (#)   Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) EmptyLun 6 Sep - 19:48

Quand sa Mamita ne l'invita pas à glisser ses mains sur son dos, Piotr hocha la tête, bien qu'il se trouve derrière la jolie blonde. Il n'irait pas plus bas. Ses mains restèrent alors sur les épaules de la nageuse, encerclant ses épaules, réchauffant la peau de Maxyne tout en caressant ses muscles endoloris. Il le sentait sous ses doigts, à quel point tout était tendu, dur, tiré à l'extrême, lui révélant bien au delà des explications de Maxyne, ce qu'il se passait pour elle. Piotr en avait massé des joueurs, il avait massé sa sœur aussi, après ses spectacles de danse, il savait reconnaître sous la pulpe de ses doigts, les maux qu'elle lui expliquait en même temps à l'oral. Et ça lui faisait de la peine, malgré l'alcool qu'il avait pu boire et une soi-disant ambiance festive à laquelle il s'était extradé pour venir, Piotr était redescendu sur terre au moment où il avait comprit que quelque chose n'allait pas et surtout, que c'était grave. Pourtant pour la première fois, il rencontra cette partie de Maxyne : blessée, isolée, en perte de ses repères et en proie à la panique. Parce que s'il y avait bien un truc qu'il arrivait à reconnaître, c'était ça. Elle n'était pas tout à fait réceptive à ce qu'il lui disait et il comprit tout aussi rapidement que non, elle n'aurait envie de faire aucun effort supplémentaire. Et ça, il le comprenait. Ce sentiment profond d'injustice. Lui aussi, il avait ragé contre les gens, contre ceux qui ne comprennent pas et dans son cas, il n'avait pas pu en parler aux autres tout de suite, il avait du tout garder pour lui, pour sa sécurité et celle de son petit ami. Maxyne compara son amour pour la nage -et pour une forme de liberté qu'elle entretenait grâce à elle- à l'amour qu'il pouvait porter pour Imrân. Ses mains s'arrêtèrent de masser les épaules de la jolie blonde à cet instant. Imrân était bien plus, mais il comprenait. Il comprenait surtout à quel point elle avait mal, à quel point elle avait de la colère en elle, à quel point le mal s'était répandu autrement à travers ses chaires et c'était plus ça, qui lui faisait de la peine. Parce qu'en plus d'un an ici, sur cette île -et donc en sa compagnie- il ne l'avait jamais vu ainsi, Maxyne. Elle aimait les gens, elle était douce, elle faisait attention à ce qu'elle disait... sauf : si on la retranchait dans ses limites, si on touchait à ses proches, si on était injustes. Elle avait mal, et simplement, il se rendait compte à quel point à ce moment-là. Alors à sa question, il répondit juste « non » catégorique. S'il arrivait quelque chose à Imrân, Piotr n'était pas sûr de pouvoir retomber un jour amoureux. Il sait au fond de lui, qu'on aime plusieurs personnes dans sa vie, que l'on a plusieurs amours, mais lui... il n'en avait qu'un. L'amour qu'il portait à son petit ami était indescriptible et leur relation était -à ses yeux- la plus parfaite qu'il ne pourrait jamais avoir. Alors bien sûr que les autres rencontres futures seraient une insulte à sa mémoire et à ce qu'ils avaient vécu, donc non, il ne pensait pas pouvoir tomber amoureux d'une autre personne. Les mains de Piotr furent plus douces, alors que Maxyne reprit ses explications, sous le silence presque sépulcrale de son jeune ami.
Elle lui parla alors de son passé, d'une relation amoureuse avec un ami d'enfance, originaire d'ici, flic. Au fur et à mesure de son récit, alors qu'il continuait à la masser au niveau des épaules, Piotr fronçait les sourcils. Il n'était pas utile d'être devin, lorsque une amie proche commence ainsi, pour devenir la suite. Mais il préférait serrer les dents, contractant sa machoire, plutôt que ses mains ne deviennent désagréables sur la peau de sa mamita. Elle évoqua une relation malsaine, une relation où les seules promesses possibles étaient des épreuves et de la souffrance. Sa main serra plus fort la peau de sa mamita, alors qu'elle lui avoua avoir subi les coups de ce type là et surtout, que l'accident qui l'avait détraqué elle, était de sa faute à lui. Il serra encore alors ses dents, son visage se releva vers le plafond, en silence, pour essayer de ne pas lui faire subir sa réaction. Maxyne n'avait jamais rien laissé transparaître en plus d'un an d'amitié. C'était qu'elle était forte, quoi qu'elle en dise. Elle ne se cachait pas derrière cela, au contraire. Alors oui, il comprenait encore plus cette frustration qu'elle pouvait ressentir en elle, ce sentiment d'injustice. Il jura quelques fois en russe, préférant se restreindre à cela pour le moment. Quand Piotr comprit qu'elle était en train de pleurer, en silence, il stoppa son massage pour venir s'asseoir devant elle, sur la table basse. Il prit l'une de ses mains dans les siennes, ne lui rajoutant pas sur les épaules, le poids de son regard perçant. Non. Il était là, un soutien. Il ne serait pas une galère en plus. Pas ce soir. Seulement, un verre de whisky dans la main, Maxyne termina son récit et embarqua avec elle, les derniers voiles sur son histoire. Quand Piotr entendit le prénom Marcus, son cœur fit un battement sourd dans sa poitrine. Un battement creux, profond, comme si on venait de frapper plus fort sur lui. Ses yeux devaient sûrement révéler sa surprise, alors que sa gorge se serrait. Il baissa les yeux, avala difficilement sa salive et de sa main, vint appuyer sur les commissures de ses lèvres ouvertes. « Marcus ? Un métisse ? » mais oui, il était même pas utile de demander une certification. Il connaissait bien un Marcus, flic, qui venait de débarquer et qui... lui aussi, avait eu un accident. Est-ce qu'il avait dissimulé l'horreur de son comportement de mec violent, derrière l'histoire de balle perdue qu'il lui avait raconté ? Très sincèrement, à ce moment-là précisément, Piotr avait la haine contre lui. Cela ne le regardait pas, ce n'était pas son histoire, ni sa douleur, mais il le détestait. Il sentait la rage, la colère, bouillir en lui. Il sentait qu'il ne pourrait plus jamais revoir ce type tout en faisant mine de ne pas être au courant. Non. Il allait arrêter de le voir, c'était une évidence dès cette seconde, mais il avait envie de le briser avant. De lui briser les os, comme il l'avait fait avec sa mamita. Il voulait qu'il voit lui aussi son rêve s'enfuir, le quitter, de façon injuste. Il avait envie que lui, soit dans l'état dans lequel se trouvait Maxyne et non que ça soit elle, qui souffre encore et encore. Il serrait les dents, tandis qu'il passa ses mains sur son crâne. Il était devenu ami avec un homme qui avait frappé sa mamita et qui avait réduit ses espérances proche à zéro. Il s'en voulait de ne pas l'avoir senti, parce que s'il y avait bien un homme dont il ne se serait pas méfié, c'était bien Marcus. Putain. Ses yeux brillaient de rage, alors que finalement, il chercha le visage de sa mamita pour lui expliquer « je le connais » d'une voix coupable. « On s'est connu au sport... on... » il s'en voulait. Il se redressa sur cette table basse et fini par lui dire « j'pensais qu'on était amis ». Mais quoi qu'il puisse être l'un pour l'autre à cette seconde, Piotr savait que ça prendrait fin. Il ne pouvait rester ami avec une telle personne et encore moins tout en sachant qu'on parlait de Maxyne. « Putain quel fils de pute » grogna t-il entre ses dents. Sa main prit alors l'initiative, seule, de venir se poser sur celle de sa mamita, entourant son genoux. Il chercha son contact, qu'il soit physique ou visuel. C'était dur, à ce moment là, de rester calme. Piotr était scindé en deux, une partie en ébullition, en rage, en colère, comme un animal enragé et enfermé, qui rêve de parcourir l'extérieur pour arracher des têtes à dents nues ; une autre qui essayait de se canaliser, de trouver les mots, l'attitude, qui réconforteraient son amie. Maxyne avait besoin de lui, pas de ses réactions primitives. Pas de ses réactions à chaud. Il devait prendre sur lui, se contrôler, mûrir. Le psy lui parlait souvent de ces moments-là, ceux qui sont baignés par les émotions, tellement qu'il se sent d'ailleurs submergé. C'est dans ces moments-là qu'il se noie, qu'il commet des erreurs, qu'il perd ses moyens, qu'il foire presque tout d'ailleurs. Mais depuis le début de sa thérapie, il apprenait à gérer. Quand sa sœur lui a apprit pour elle et Chance, il n'avait pas encore assez de recul pour réussir. Là, c'était extrêmement difficile de garder la raison en lumière et de réduire ses instincts au silence. Parce que clairement, ça semblait déchirer ses propres chaires pour chercher à s'exprimer à travers lui. La colère, la rage... nourrit par ce sentiment d'injustice mêlé à l'amour qu'il portait à cette femme blessées, face à lui. Il ferma les yeux, essaya de calmer sa respiration. Il prit quelques grandes bouffées d'air, avant d'humidifier ses lèvres et de replacer ses yeux brillants de colère dans ceux de sa mamita, rongés par l'eau salée. « Je comprends ton sentiment d'injustice et tu as raison, ce n'est pas juste » commença t-il. « C'est pas juste que ça soit toi qui paye les frais d'un gros connard » grogna t-il entre ses dents serrées. « C'est pas juste qu'à cause de ce type là, tu sois dans cet état là aujourd'hui » il haussa les épaules « t'as raison c'est pas juste » il se recula un peu en se redressant à nouveau sur la table, laissant sa main quitter celle de la nageuse. « C'est pas juste et ça énerve, ça fout la rage » avoua t-il. Il sentait son cœur battre fort dans sa poitrine, il sentait qu'il avait de la haine en lui, autant qu'il avait d'amour pour Maxyne en cet instant. Il se baissa alors encore, attrapant la main de la nageuse « mais si tu ne te bats pas tu veux faire quoi d'autre ? » demanda t-il doucement. « Si tu as besoin de calme et de temps, viens, j'connais un bon endroit où j'me suis planqué pendant deux mois » sourit-il doucement. « Mais si tu me demandes de t'abandonner moi aussi et d'te laisser pourrir sur ce canapé... » il commença à faire non avec sa tête « il en est hors de question ». Il marqua une pause, se rapprochant un peu, assez pour que la chair de l'un de ses doigts viennent passer sur les joues de la nageuse, pour essuyer quelques larmes. « Tu as le droit d'être triste, d'être en colère, d'avoir envie de tout niquer » balança t-il avec son gros accent russe « mais moi j'te l'dis, j'vais pas te laisser toute seule là-dedans » il reposa sa main autour de celle de sa mamita « j'serai là, tout le temps que ça prendra pour accepter ce qu'il se passe » il se leva alors, juste pour venir déposer un baiser sur la joue de sa mamita. Il lui sourit ensuite, avec sa tête de petit bébé russe et lui lança en murmurant « par contre l'autre gros connard, j'crois que j'irai quand même lui péter la gueule et ça... tu pourras rien y faire » avoua t-il alors en prévention. Oh oui il allait lui casser la gueule -ou se faire casser la gueule d'ailleurs.

HRP : Désolé pour le temps de réponse, je voulais faire quelque chose de bien Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) 2913072852 et j'adoooooore ton avatar, je crois que c'est mon pref depuis le début Плохой мир лучше хорошего аргумента (maxyne) 2913072852
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